Le Bureau de l'audit interne et d'investigations est la pierre angulaire des dispositifs d'assurance de l'IFRC. Il nous aide à faire respecter nos Principes fondamentaux et à remplir nos obligations en matière de bonne gouvernance, de responsabilité, de transparence et d'intégrité.
Donner de l'argent aux personnes victimes decatastrophes est un moyen efficace, efficient et transparent de fournir une aide humanitaire aux plus vulnérables. Il garantit aux personnes la liberté, la dignité et l'indépendance de décider de leur propre rétablissement.
L'IFRC et ses 191 Sociétés nationales répondent et travaillent à prévenir ou à atténuer les effets de tous les types de crises et de catastrophes. Nous le faisons pour toutes les personnes, en mettant l'accent sur le soutien aux plus vulnérables.Nos priorités sont de sauver des vies, de réduire la souffrance et de défendre la dignité humaine.
La violence armée dans la région du Sahel, en Afrique du Nord, continue de provoquer le déplacement de dizaines de milliers de personnes en quête de sécurité, y compris dans la région des Savanes au Togo. Tout au long de l'année 2023, le nombre de personnes déplacées dans la région des Savanes a continué d'augmenter, passant de quelques milliers en janvier à près de 60 000 en septembre. L'IFRC et ses membres recherchent 6 millions de francs suisses (dont 4 millions à lever par le Secrétariat de l'IFRC) pour aider la Croix-Rouge togolaise à atteindre 58 000 personnes dans le besoin.
Qu'il s'agisse de la montée en puissance des tempêtes, de la prolifération des incendies de forêt, de l'aggravation des vagues de chaleur et des sécheresses - ou du déplacement de communautés entières en raison de tous ces facteurs -, les effets du changement climatique se font sentir depuis un certain temps déjà.
C'est pourquoi l'IFRC se rend une nouvelle fois au Sommet mondial sur le climat, la COP28, aux Émirats arabes unis, avec un message urgent : il n'y a plus de temps à perdre. Il est temps d'agir et l'action doit être audacieuse.
Tout comme les dirigeants mondiaux doivent s'entendre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre afin d'éviter des conséquences humanitaires encore plus graves, ils doivent considérablement intensifier les mesures d'adaptation au niveau local afin d'atteindre les personnes les plus à risque et les plus touchées, selon l'IFRC.
Des gens comme Martha Makaniko, une agricultrice du village de Chiwalo dans la ville de Mulanje au Malawi. Au début de l'année, Makaniko a perdu sa maison et toutes ses récoltes à la suite d'une inondation soudaine provoquée par le cyclone Freddy. Par la suite, les pluies normales n'ont pas été au rendez-vous et le phénomène El Nino menace maintenant d'aggraver la période de soudure qui s'annonce.
"Année après année, il est de plus en plus difficile d'obtenir de bons rendements agricoles et de bien gagner sa vie", déclare Makaniko. "Nous ne pouvons plus compter sur des conditions météorologiques régulières. J'avais l'habitude de tirer huit sacs de maïs de mon champ. Aujourd'hui, j'ai de la chance d'en obtenir deux".
Ce genre d'histoires est de plus en plus fréquent dans les communautés où le réseau de l'IFRC est enraciné. C'est aussi la raison pour laquelle l'IFRC a intensifié ses propres efforts pour travailler avec les communautés locales et les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge afin d'atténuer les souffrances immédiates - en fournissant de l'argent, de la nourriture, de l'eau, un soutien en matière d'hygiène et de santé - tout en prévenant et en réduisant les risques à l'avenir.
C'est également la raison pour laquelle l'IFRC exhorte les dirigeants mondiaux réunis pour le sommet sur le climat COP 28 à prendre les mesures urgentes suivantes :
Donner la priorité à l'action locale
Augmenter le financement pour aider les communautés à s'adapter
Intensifier les actions précoces et les mesures qui aident les communautés à anticiper les risques;
Renforcer les systèmes de santé résistants au climat et aider les populations à prévenir, minimiser et traiter les pertes et les dommages dus aux événements climatiques.
Pire avant de s'améliorer
Il est essentiel d'investir davantage dans tous ces domaines pour aider les communautés à faire face, car la situation risque de s'aggraver avant de s'améliorer. Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) confirme que le changement climatique contribue déjà à l'augmentation du nombre de crises humanitaires (la température moyenne mondiale étant supérieure de 1,15 °C à la moyenne de 1850-1900).
Aujourd'hui, la menace d'une nouvelle hausse des températures est bien réelle. Selon le Programme des Nations unies pour l'environnement, les politiques actuelles laissent présager un réchauffement de la planète de 2,8 °C d'ici à 2050.
À court terme, le phénomène El Niño de cette année devrait aggraver l'impact du changement climatique induit par l'homme, poussant les températures mondiales vers des territoires inexplorés, selon l'Organisation météorologique mondiale.
Les raisons d'espérer
Il y a cependant quelques raisons d'espérer. Si des mesures urgentes sont prises, il est possible de ralentir ou d'arrêter de nouvelles hausses de température tout en rendant les communautés beaucoup moins vulnérables aux chocs liés au climat.
Dans l'ensemble du réseau de l'IFRC, qui comprend 191 Sociétés nationales, il existe de nombreux exemples de communautés qui travaillent avec l'IFRC et d'autres acteurs pour se rendre plus résilientes afin d'éviter l'insécurité alimentaire, les risques pour la santé et les impacts économiques des catastrophes liées au climat.
En Jamaïque, par exemple, la Croix-Rouge a collaboré avec une école pour étudiants sourds dans le cadre d'un projet climato-intelligent visant à renforcer la ferme autosuffisante du campus grâce à un système d'irrigation alimenté par l'énergie solaire.
En Somalie, l'IFRC et le Croissant-Rouge de Somalie ont travaillé avec le village de Cuun pour rétablir de petites exploitations agricoles à l'aide d'un nouveau forage d'eau potable et d'un système de pompage, afin de les aider à faire face à de multiples années de sécheresse.
"Nous avions du mal à accéder à l'eau potable pour boire, cuisiner, nous laver et assurer notre subsistance", explique Yasiin Maxamed Jamac, l'un des chefs de la communauté. "Cela a eu un impact négatif sur notre santé et notre bien-être, et il nous a été difficile de cultiver des plantes, des fruits et des légumes et d'élever du bétail.
Aujourd'hui, plus de 100 ménages possèdent leur propre petite ferme - de 100 mètres sur 100 mètres - où ils cultivent une variété de fruits, de légumes et de récoltes.
Nairobi/Genève, 24 novembre 2023 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et la Société de la Croix-Rouge du Kenya (KRCS) ont lancé un appel d'urgence de 18 millions de francs suisses. Ce fonds est essentiel pour soutenir la réponse aux inondations provoquées par le phénomène El Niño qui continuent de frapper le Kenya.
Mohamed Babiker, chef de la délégation de l'IFRC pour la Somalie et le Kenya, a déclaré :
"Les inondations provoquées par le phénomène El Niño ont déclenché une crise humanitaire majeure qui touche des millions de personnes. Nous travaillons en étroite collaboration avec la Croix-Rouge du Kenya pour apporter une aide d'urgence aux personnes touchées par les inondations".
Depuis le début du mois de novembre, le Kenya est confronté à de graves inondations qui ont entraîné des pertes en vies humaines, des dégâts matériels et une crise humanitaire de plus en plus grave. Les fortes pluies dans la région ont également touché des pays comme la Somalie, l'Éthiopie, le Sud-Soudan, l'Ouganda et la Tanzanie, nécessitant une réponse humanitaire à grande échelle.
Dr. Ahmed Idris, Secrétaire Général, de la Croix-Rouge kenyanne a affirmé:
"Nous sommes confrontés à une situation où des communautés entières ont été soit submergées, soit abandonnées à leur sort. Les routes et d'autres infrastructures essentielles ont été coupées, ce qui perturbe l'acheminement des fournitures vitales. Nous devons fournir d'urgence de la nourriture, de l'eau potable et des médicaments pour éviter une catastrophe humanitaire".
La réponse de la Croix-Rouge du Kenya comprend des abris d'urgence, un soutien psychosocial, la diffusion d'alertes précoces et la fourniture de nourriture et d'eau à plus de 10 000 ménages. Une première allocation de l'IFRC de 749 939 francs suisses a permis de soutenir ces efforts. Le nouvel appel d'urgence permettra d'intensifier les activités de sauvetage, en se concentrant sur les abris, les moyens de subsistance, la santé, l'eau, l'assainissement et la nutrition.
Les pluies actuelles constituent une menace constante, soulignant la nécessité d'augmenter les efforts de l'appel d'urgence pour les inondations au Kenya.
Plus d'informations:
Pour plus d'informations, visitez le site internet de la Société de la Croix-Rouge kenyanne et ici pour faire un don via la page dédiée de l'IFRC
Pour toute demande d'interview, merci de nous écrire à l'adresse: [email protected]
A Nairobi:
Peter Abwao, Kenya Red Cross Society:+254 711590911
Anne Macharia,IFRC:+254720 787 764
Timothy Maina, IFRC: +254110 848 161
A Genève:
Tommaso Della Longa: +41 79 708 43 67
Mrinalini Santhanam: +41 76 381 50 06
Face à la recrudescence inquiétante des cas de rougeole, le Croissant-Rouge du Kirghizistan, en collaboration avec l'IFRC, a lancé une campagne de vaccination pour lutter contre ce qui est devenu une menace importante pour de nombreuses communautés du Kirghizistan.
Au début du mois de septembre, le Kirghizistan a rapporté un nombre impressionnant de 1 982 cas confirmés, faisant de la rougeole une menace majeure pour les communautés de la République kirghize et l'une des incidences les plus élevées de rougeole dans le monde.
Maladie très contagieuse et l'une des principales causes de mortalité infantile dans le monde, la rougeole est presque totalement évitable par la vaccination. Le premier défi majeur dans la lutte contre l'épidémie consiste à dissiper les informations erronées sur la maladie et les vaccinations.
«La lutte contre la rougeole et d'autres maladies transmissibles commence et se termine dans les communautés», déclare Chingiz Djakipov, président du Croissant-Rouge du Kirghizistan, ajoutant que les communautés jouent un rôle essentiel dans la lutte contre des maladies telles que la rougeole. «Quelque chose d'aussi simple qu'un vaccin peut aider à prévenir de nombreux décès et maladies inévitables. Mais nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour lutter contre l'hésitation vaccinale dans le pays».
En outre, la Société nationale et l'IFRC ont déployé des volontaires et du personnel formés dans tout le pays pour soutenir la campagne nationale de vaccination du gouvernement. Leur mission consiste à sensibiliser la population à la prévention de la rougeole et de la rubéole, à dissiper les informations erronées, à apaiser les craintes, à répondre aux questions et à faciliter l'accès aux points de vaccination et aux services de santé.
Le Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) de l'IFRC a alloué 139 000 francs suisses pour soutenir les efforts du Croissant-Rouge du Kirghizistan en vue d'enrayer l'épidémie. Au cours des prochains mois, le Croissant-Rouge entend atteindre 70 000 personnes dans les régions et villes les plus touchées, notamment les villes d'Osh et de Bishkek, ainsi que les régions d'Osh et de Chui.
« Démystifier les informations erronées sur la maladie et les vaccinations est le premier obstacle majeur à franchir pour s'attaquer à cette prochaine épidémie», déclare Seval Guzelkilinc, chef de la délégation du groupe de pays de l'IFRC pour l'Asie centrale. «Depuis de nombreuses années, le Croissant-Rouge du Kirghizistan joue un rôle fondamental dans la réponse aux urgences sanitaires à travers le pays et il est considéré comme une source d'information fiable et digne de confiance pour les communautés.»
Genève/Beyrouth/Marrakech, 6 octobre 2023 : Près d'un mois après le tremblement de terre dévastateur qui a frappé le Maroc, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) met en lumière les besoins humanitaires urgents à l'approche de l'hiver. Les besoins immédiats comprennent des abris chauds pour les personnes qui ont perdu ou subi des dommages dans leurs maisons et des infrastructures d'hygiène essentielles telles que des latrines et des douches.
Dès le début, le Croissant-Rouge marocain a été présent sur le terrain. Avec le soutien de l'IFRC, les équipes collaborent étroitement avec les autorités locales pour évaluer les besoins et acheminer l'assistance. Actif dans les quatre provinces les plus touchées - Taroudant, Marrakech, Chichawa et Al Haouz - le Croissant-Rouge marocain compte actuellement des centaines de volontaires qui fournissent des articles de première nécessité et un soutien psychosocial. Un mois après le début de l'intervention, le besoin d'intensifier les efforts en matière d'abris et d'assainissement reste critique.
À ce jour, le Croissant-Rouge marocain, soutenu par l'IFRC, a atteint plus de 50 000 personnes. Plus de 290 volontaires ont été déployés dans les provinces touchées. Ils ont soutenu les opérations de recherche et de sauvetage, organisé des caravanes médicales et installé des tentes médicales de fortune. Les équipes ont également organisé des collectes de sang et offert un soutien psychosocial aux personnes touchées, même dans les villages les plus reculés.
Gwendolen Eamer, Directeur des Urgences de l'IFRC a déclaré:
«Le tremblement de terre a dévasté des milliers de familles, les exposant à des conditions difficiles. Nos équipes travaillent sans relâche, mais l'ampleur des besoins est écrasante, d'autant plus que l'hiver approche dans les montagnes du Haut Atlas. Le temps presse. Nous menons une course contre la montre pour fournir des abris isolés et des produits de première nécessité pour l'hiver. Notre appel ne vise pas seulement à répondre aux besoins immédiats, mais aussi à préparer ces communautés à un hiver rigoureux et à renforcer leur résilience pour les années à venir.»
Compte tenu de l'altitude élevée de la région, entre 1 500 et 2 000 mètres, le froid est particulièrement vif pour ceux qui n'ont pas d'abri adéquat. Si l'aide initiale a permis de fournir quelques aménagements de base, le besoin pressant d'abris isolés et de provisions pour l'hiver se fait de plus en plus pressant.
Sami Fakhouri, Chef de Délégation de l'IFRC pour le Maroc a déclaré:
« La coordination avec les autorités locales a été essentielle pour soutenir nos efforts de réponse. Nos volontaires sont l'élément vital de ces opérations, car ils atteignent souvent des endroits où d'autres ne peuvent pas aller. Pourtant, à l'approche de l'hiver, certaines familles s'inquiètent non seulement du froid, mais aussi de la possibilité de vivre dans la dignité et de retrouver leurs proches. Nous recherchons activement des solutions pour améliorer ou adapter les abris pour les mois d'hiver. Le véritable test est à venir, et l'échec n'est pas uneoption. »
L'appel d'urgence de l'IFRC demandant 100 millions de francs suisses pour soutenir la réponse du Croissant-Rouge marocain a été financé à hauteur d'environ 19 millions de francs suisses, avec un déficit de financement actuel d'environ 81%. Un soutien et un financement continus sont désespérément nécessaires pour avoir un impact significatif sur les personnes touchées, leur permettant de reconstruire leur vie et de contribuer aux économies locales.
Plus d'informations
Pour financer l'appel d'urgence et soutenir le peuple marocain en ces temps difficiles, visitez le site internet de l'IFRC.
Pour les séquences b-roll, visitez la salle de presse de l'IFRC.
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Genève/Budapest/Yerevan, 28 septembre 2023:Des dizaines de milliers de personnes sont entrées en Arménie par le corridor de Lachin, laissant tout derrière elles, depuis l'escalade fatale des hostilités. La nourriture, les services essentiels et les médicaments sont rares et les services de télécommunications ont été interrompus, ce qui fait que les familles ont du mal à se contacter. Les équipes de la Croix-Rouge arménienne se sont mobilisées pour les rencontrer dans les points de services humanitaires. Les populations y reçoivent de la nourriture, de l'eau, des premiers soins et un soutien psychosocial indispensable.
«La majorité des personnes qui arrivent sont des femmes, des enfants et des personnes âgées qui ont échoué dans les rues du corridor, arrivant en Arménie avec à peine de la nourriture ou des vêtements suffisants avec ce type de temps qui devient de plus en plus froid",a déclaré Hicham Diab, Responsable des Opérations de l'IFRC en Arménie.
«Le personnel et les volontaires de la Croix-Rouge arménienne accomplissent un travail remarquable dans le cadre d'une opération qui, selon toute vraisemblance, ne durera pas quelques semaines mais s'inscrira dans le long terme» ajoute t-il.
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) aide la Croix-Rouge arménienne dans la réponse. En Arménie, les besoins humanitaires augmentent rapidement, et avec des dizaines de milliers de personnes arrivant de la zone touchée par le conflit, l'IFRC et la Croix-Rouge arménienne augmentent leurs ressources humaines et financières. Il s'agit notamment de fournir à un premier groupe de 3 000 personnes des articles de première nécessité, des premiers soins et un soutien psychosocial.
Dr Anna Yeghiazaryan, Secrétaire générale de la Société de la Croix-Rouge arméniennea déclaré:
« Les équipes de la Croix-Rouge arménienne participent à l'enregistrement, à la diffusion d'informations, aux premiers secours et au soutien psychosocial. Les personnes en transit reçoivent également une assistance sous forme de barres énergétiques, d'eau et de sachets de rations sèches. Nous continuerons à nous mobiliser à moyen et à long terme pour atténuer les souffrances des personnes déplacées et répondre à leurs besoins humanitaires.»
L'IFRC travaille en étroite collaboration avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui intervient dans le conflit depuis des années. Cette semaine, le CICR a acheminé près de 70 tonnes de matériel humanitaire via le corridor de Lachin. Ces derniers jours, ses équipes ont également évacué en ambulance vers l'Arménie plus d'une centaine de patients nécessitant des soins médicaux intensifs.
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Marseille, vendredi 22 septembre - Près de dix ans après le naufrage dévastateur de Lampedusa qui a coûté la vie à plus de 360 hommes, femmes et enfants le 3 octobre 2013, la Méditerranée centrale est toujours aussi meurtrière. Au cours de sa visite à Marseille, le pape François entend une nouvelle fois alerter l'opinion publique mondiale sur la crise humanitaire qui sévit à la frontière sud de l'Europe, en commémorant les disparus en mer.
Lors d'une conférence de presse à bord du navire de sauvetage civil Ocean Viking ce matin, SOS MEDITERRANEE et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) ont témoigné de la situation déchirante des personnes qui tentent de traverser la Méditerranée en quête de sécurité.
Jérôme, coordonnateur adjoint des opérations de recherche et de sauvetage à bord de l'Ocean Viking, a déclaré :
«Le mois dernier, nous avons été les premiers à constater le manque de ressources pour sauver des vies en Méditerranée centrale. Nous avons mené la plus grande opération de sauvetage jamais réalisée à bord de l'Ocean Viking. En 36 heures d'opérations non-stop, nous avons secouru 623 personnes. Il était évident que le nombre de personnes risquant de perdre la vie était supérieur à celui que nous pouvions aider. Le travail que nous faisons est vital, mais nous ne pouvons pas le faire seuls».
Les besoins humanitaires en Méditerranée centrale ont été exacerbés par l'insécurité alimentaire croissante en Afrique, les conflits et les catastrophes récentes qui ont frappé la Libye et d'autres pays d'Afrique du Nord ces dernières semaines. Il n'y a aucune raison de croire que les gens cesseront de tenter de traverser la Méditerranée, faute d'alternative pour se mettre à l'abri.
L'objectif principal des opérations de recherche et de sauvetage est d'amener les gens dans des lieux sûrs où ils peuvent faire valoir leurs droits. SOS MEDITERRANEE et l'IFRC exhortent tous les États à donner la priorité au sauvetage en mer et à faire respecter le droit maritime et les droits de l'homme le long de la frontière maritime méridionale de l'Europe.
Xavier Castellanos, Secrétaire Général adjoint de l'IFRC chargé du développement des sociétés nationales et de la coordination des opérations, a déclaré :
«L'IFRC ne peut pas fermer les yeux. Partout dans le monde, les personnes en déplacement sont confrontées à des risques importants pour leur vie, leur dignité et leurs droits. Il s'agit là d'un impératif humanitaire auquel nous avons tous l'obligation de répondre et c'est pourquoi l'IFRC intervient à la fois sur terre et en mer. Notre travail humanitaire à bord de l'Ocean Viking est un élément essentiel de notre mission de protection et d'atténuation des souffrances humaines.»
Sophie Beau, cofondatrice de SOS MEDITERRANEE et Directrice Générale de SOS MEDITERRANEE France, a déclaré :
«Le nombre insondable de morts en Méditerranée cette année aurait pu être évité si la volonté politique était là. Les politiques de dissuasion en matière de migration et l'obstruction au sauvetage civil en mer n'ont fait qu'accroître les souffrances humaines. En tant que figure morale et mondiale de premier plan et chef d'État européen, le pape François profitera de sa visite à Marseille pour rappeler l'impératif moral qui sous-tend les lois et les conventions applicables en mer : aucune personne en détresse ne doit être laissée à la merci de la noyade. Dix ans après le naufrage de Lampedusa, nous appelons d'urgence à la mise en place de missions de sauvetage en mer à l'échelle mondiale et à la reconnaissance du soutien précieux des organisations humanitaires de recherche et de sauvetage.»
Note aux éditeurs
À partir de 2021, l'IFRC s'est associée à SOS MEDITERRANEE à bord de l'Ocean Viking. Ce partenariat s'appuie sur la force des deux organisations : L'expertise de SOS MEDITERRANEE en matière de sauvetage en mer et la longue expérience de l'IFRC en matière de secours, de protection et d'assistance sanitaire aux personnes dans le besoin. Apprenez en plus ici.
Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, merci de contacter:
SOS MEDITERANEE
Contact presse: Méryl Sotty
Responsable médias – +33 6 11 74 10 11 [email protected]
IFRC
Contact presse: Edgar Zuniga
Délégué à la communication pour l'Europe – +36 20 337 7221 [email protected]
Genève/New York19Septembre 2023- Ce qui s'est passé à Derna devrait être un «signal d'alarme pour le monde» concernant le risque croissant d'inondations catastrophiques dans un monde modifié par le changement climatique, déclare Jagan Chapagain, Secrétaire Général de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). M. Chapagain s'exprimait à la lumière d'un rapport selon lequel le changement climatique a rendu la catastrophe en Libye beaucoup plus probable.
Le groupe World Weather Attribution, un groupe de scientifiques soutenu par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a procédé à une analyse rapide des données climatiques et des simulations de modèles informatiques afin de comparer le climat actuel, après un réchauffement planétaire d'environ 1,2 °C, au climat du passé. Les scientifiques ont constaté que le changement climatique d'origine humaine a rendu les fortes précipitations dans le nord-est de la Libye jusqu'à 50 fois plus probables qu'elles ne l'auraient été dans un monde ne connaissant pas de changement climatique d'origine humaine. Ils ont également constaté que les pluies étaient jusqu'à 50 % plus intenses qu'elles ne l'auraient été lors d'une tempête comparable dans un monde antérieur au changement climatique.
Les scientifiques sont clairs : même dans un monde "réchauffé" à 1,2 °C, les précipitations qui se sont abattues sur la Libye ont été extrêmes. Il s'agit d'un événement qui ne devrait se produire qu'une fois tous les 300 à 600 ans. Malgré cela, cette fréquence est beaucoup plus élevée que dans un monde qui ne se serait pas réchauffé.
Les précipitations à elles seules n'ont pas rendu la catastrophe de Derna inévitable. Une meilleure préparation, une réduction des constructions dans les régions sujettes aux inondations et une meilleure gestion des infrastructures des barrages auraient permis de réduire l'impact global de la tempête Daniel. Néanmoins, le changement climatique a joué un rôle important dans l'apparition et l'aggravation de ce phénomène météorologique extrême.
Julie Arrighi, Directrice intérimaire du Centre climatique de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, dont les chercheurs ont travaillé sur le rapport "World Weather Attribution", a déclaré :
«Cette catastrophe dévastatrice montre comment les phénomènes météorologiques extrêmes alimentés par le changement climatique se combinent avec les facteurs humains pour créer des impacts encore plus importants, car davantage de personnes, de biens et d'infrastructures sont exposés et vulnérables aux risques d'inondation. Cependant, il existe des solutions pratiques qui peuvent nous aider à éviter que ces catastrophes ne deviennent monnaie courante, comme le renforcement de la gestion des situations d'urgence, l'amélioration des prévisions et des systèmes d'alerte fondés sur l'impact, et la conception d'infrastructures adaptées au climat futur».
Jagan Chapagain, Secrétaire général de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a déclaré :
«La catastrophe de Derna est un nouvel exemple des effets du changement climatique sur nos conditions météorologiques. Il est évident que de multiples facteurs en Libye ont transformé la tempête Daniel en une catastrophe humaine ; le changement climatique n'était pas seul en cause. Mais le changement climatique a rendu la tempête beaucoup plus extrême et beaucoup plus intense, ce qui a entraîné la perte de milliers de vies. Cela devrait être un signal d'alarme pour le monde entier, qui doit respecter l'engagement de réduire les émissions, assurer le financement de l'adaptation au changement climatique et s'attaquer au problème des pertes et des dommages».
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Genève/Beyrouth/Marrakech, 18 septembre 2023 : Alors que les prévisions météorologiques annoncent des pluies imminentes et un risque accru de glissements de terrain, la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) renforce ses opérations de secours au Maroc à la suite du séisme dévastateur de magnitude 6,8 survenu la semaine dernière. Le besoin d'une action rapide et efficace n'a jamais été aussi grand.
Benoit Carpentier, porte-parole de l’IFRC, a déclaré :
« Un réseau routier en détérioration, particulièrement dans les villages montagneux isolés, rend la distribution des fournitures essentielles contre la montre. Nous sommes profondément préoccupés par les conditions météorologiques imminentes. La connaissance locale du Croissant-Rouge marocain est inestimable. Ils sont notre force directrice, s'assurant que notre réponse soit aussi efficace que possible. Nous devons continuer à mobiliser le soutien pour les semaines et les mois à venir afin de garantir qu'aucune communauté, qu'aucun individu, ne soit laissé pour compte.»
Des centaines de volontaires du Croissant-Rouge marocain sont sur le terrain, offrant une bouée de sauvetage dans les régions touchées. Les mesures de secours immédiates comprennent la fourniture de premiers soins.
M'hamed En-Nosse, Directeur des Opérations et Coordonnateur régional du Sauvetage et des Premiers Soins pour le Croissant-Rouge marocain dans la région de Marrakech-Safi, a déclaré :
«Les volontaires du Croissant-Rouge marocain ont répondu à l'urgence dès les premières heures suivant le tremblement de terre. Nous mobilisons maintenant toutes nos forces en collaboration avec les autorités publiques et avec le soutien de l’IFRC pour aider ceux qui ont tout perdu avant l'arrivée de la pluie et du froid. Le chemin à parcourir est long, mais nous resterons aux côtés de ceux qui sont touchés aussi longtemps que nécessaire.»
Alors que les besoins immédiats en nourriture et en eau ont été satisfaits grâce à la forte solidarité communautaire, un abri sûr et des installations sanitaires demeurent une préoccupation majeure. Des campements de fortune sont toujours le domicile de milliers de familles qui ont besoin d'articles essentiels allant des matelas et des couvertures aux ustensiles de cuisine et aux fournitures d'hygiène.
De plus, le besoin d'éclairage alimenté par l'énergie solaire et de mesures de sécurité est de plus en plus apparent, surtout dans les zones où le rétablissement de l'électricité prendra des semaines. Avec l'arrivée du temps froid, la probabilité que les gens cuisinent à l'intérieur et utilisent des chauffages à gaz augmente, élevant ainsi le risque d'incendies. Dans ce contexte, le soutien financier est crucial pour l'achat local de fournitures essentielles répondant à la fois aux besoins immédiats et en évolution.
Le 12 septembre, l’IFRC a lancé un appel d'urgence de 100 millions de francs suisses (CHF) pour orienter le soutien massif provenant à la fois des individus au Maroc et de la communauté internationale. Il vise à soutenir le Croissant-Rouge marocain dans des efforts allant du soulagement immédiat, comme les services de santé, l'eau propre, et l'assainissement, à des solutions à moyen terme comme l'engagement communautaire et le soutien aux moyens de subsistance.
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Genève - Dans un contexte de pertes humaines importantes dues aux catastrophes et aux conflits, les personnes décédées font souvent l'objet de craintes infondées et d'incompréhensions. Il est donc important que les communautés disposent des outils et des informations nécessaires pour gérer les dépouilles en toute sécurité et avec dignité. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont déclaré aujourd'hui qu'il s'agissait là d'un moyen d'aider les survivants sur la voie du relèvement.
Lorsque de nombreuses personnes décèdent suite à une catastrophe naturelle ou un conflit armé, la présence des dépouilles bouleverse les communautés touchées. Certaines d’entre elles prennent la décision d’enterrer les corps rapidement, comme dans des fosses communes. Ce geste vise non seulement à gérer la détresse de la population, mais il est également motivé par la crainte que ces dépouilles ne constituent un risque sanitaire. Selon les organisations, cette approche peut être néfaste pour la population.
Les autorités et communautés locales sont parfois soumises à une pression immense qui les pousse à enterrer les corps au plus vite. Cependant, une mauvaise gestion des dépouilles peut provoquer des souffrances mentales durables ainsi que des problèmes juridiques et sociaux pour les familles. Lorsque les enterrements des victimes sont bien gérés, les tombes individuelles sont facilement localisables et bien répertoriées dans des lieux d’inhumation définis. Ces enterrements permettent de connaître l’emplacement exact de chaque dépouille, et d’accéder aux informations et aux effets personnels qui lui sont associés. Ces bonnes pratiques ont été mises au point par les organisations et sont notamment mentionnées dans le document«Gestion des dépouilles mortelles lors de catastrophes» du CICR, de la Fédération internationale et de l’OMS. L’incinération des corps non identifiés doit être évitée.
Afin de mieux gérer les dépouilles, les organisations fournissent des ressources et mettent leur expérience au service des autorités locales. L’objectif est de les aider à gérer l’inhumation des dépouilles, une tâche qui peut s’avérer insurmontable. Aujourd’hui en Libye, les équipes de la Croix-Rouge et de l’OMS travaillent directement avec les autorités, les communautés et le Croissant-Rouge libyen. Elles leur apportent des conseils, du matériel et une formation. Le CICR et l’OMS livrent des sacs mortuaires dans le pays pour que les dépouilles soient traitées avec dignité.
Les dépouilles des personnes décédées lors d’une catastrophe naturelle ou d’un conflit armé ne présentent presque jamais de risques sanitaires pour les populations. Tant que les précautions habituelles sont respectées, les victimes qui ont succombé à des blessures, lors d’une noyade ou d’un incendie ne sont habituellement pas porteuses d’agents infectieux qui pourraient propager des maladies. Cela peut être le cas lorsque les victimes sont décédées d’une maladie infectieuse, comme les maladies à virus Ebola ou Marburg, le choléra, ou lorsqu’une catastrophe a eu lieu dans une région où l’une de ces maladies infectieuses est installée durablement.
Dans tous les cas, la présence de dépouilles dans des réserves d’eau ou à proximité de celles-ci peut provoquer des problèmes de santé. En effet, les dépouilles peuvent libérer des matières fécales, contaminer les sources d’eau et causer des diarrhées ou d’autres maladies. Les dépouilles doivent être éloignées des sources d’eau potable.
Pierre Guyomarch, Chef de l’unité Forensique du CICR, explique:
« Rien ne prouve que les dépouilles provoquent des épidémies. Trop souvent, les médias, et même certains professionnels du secteur médical, ne transmettent pas les bonnes informations à ce sujet. Les survivants de catastrophes naturelles sont plus susceptibles de propager des maladies que les dépouilles.»
Le DrKazunobu Kojima, médecin chargé des questions de sécurité et de sûreté biologiques pour le Programme de gestion des situations d’urgence sanitaire de l’OMS, ajoute:
«Nous appelons les autorités des communautés touchées par ces tragédies à ne pas se précipiter et à ne pas organiser d’inhumations dans des fosses communes ou des incinérations de masse. Il est essentiel de traiter les dépouilles avec dignité, et ce pour les familles et les communautés. En cas de conflit, cela permet souvent de mettre fin plus rapidement aux combats.»
Selon Gwen Eamer, senior officier de la Fédération internationale pour les urgences de santé publique et responsable des opérations d’urgence pour le séisme au Maroc,
«une inhumation précipitée et inutile des corps des victimes de catastrophes ou de conflits empêche les familles d’identifier et de pleurer leurs êtres chers, et n’apporte aucun avantage pour la santé publique. Pour traiter les dépouilles avec dignité, il faut prendre le temps de les identifier, de les pleurer et d’organiser les rites funéraires qui correspondent à la culture et aux normes sociales locales.»
Le CICR, la Fédération internationale et l’OMS souhaitent aussi rappeler les informations suivantes aux autorités et aux communautés:
Bien que la vue de dépouilles puisse être bouleversante, les autorités et les responsables des communautés ne doivent pas se précipiter et inhumer les corps dans des fosses communes ou organiser des incinérations de masse. Les enterrements et les incinérations doivent tenir compte des questions culturelles, religieuses et familiales.
Les corps des victimes de catastrophes naturelles et de conflits armés ne propagent généralement pas de maladies.
À moins que la victime ne soit décédée d’une maladie très infectieuse, le risque pour le public est négligeable. Cependant, il existe un risque de diarrhée si l’eau potable est contaminée par les matières fécales libérées par les corps. Une désinfection de routine de l’eau destinée à la consommation suffit à prévenir toute maladie transmise par l’eau.
Les enterrements dans des fosses communes et les incinérations de masse organisés en hâte sont irrespectueux et rendent l’identification des dépouilles et la transmission d’informations aux familles très compliquées, voire même parfois impossibles.
Les dépouilles présentent un risque d’épidémie uniquement lorsque les personnes sont décédées de maladies infectieuses ou lorsqu’une catastrophe naturelle a lieu dans une région où l’une de ces maladies est durablement installée.
La chaux n’accélère pas la décomposition, et dans la mesure où les dépouilles de personnes décédées lors de catastrophes ou de conflits ne présentent généralement pas de risque infectieux pour la population, il n’est pas nécessaire de les désinfecter.
Après avoir touché un corps, il faut se laver les mains avec de l’eau et du savon ou avec un nettoyant à base d’alcool s’il n’y a aucune saleté visible.
Le CICR, l'IFRC et l’OMS appellent toutes les parties présentes lors de conflits et les intervenants sur les lieux d’une catastrophe à suivre les principes mis au point pour la gestion des dépouilles pour le bien de la société, et elles proposent leur aide en cas de besoin.
Pour plus d’informations, veuillez contacter:
Espace médias du CICR:[email protected]
Espace médias de la Fédération internationale:[email protected]
Espace médias de l’OMS:[email protected]