Inondations en Libye : L'IFRC lance un appel de 10 millions de francs suisses pour des secours d'urgence
Genève, 13 Septembre 2023 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) lance un appel d'urgence de 10 millions de francs suisses afin d'intensifier les opérations de secours du Croissant-Rouge libyen en réponse aux inondations provoquées par la tempête Daniel dans le nord-est de la Libye.
La catastrophe, qui s'est produite le dimanche 10 septembre, a entraîné une destruction massive, faisant des milliers de disparus et mettant à rude épreuve des infrastructures déjà fragiles. Des régions comme Derna, Benghazi et Tobrouk sont parmi les plus touchées. Malgré les obstacles, les volontaires du Croissant-Rouge libyen ont été les premiers sur le terrain, aidant aux évacuations et administrant les premiers soins, tout en veillant à ce que les personnes décédées soient enterrées dans le respect et la dignité.
L'appel d'urgence vise à renforcer les capacités du Croissant-Rouge libyen en matière de soins de santé d'urgence, d'abris d'urgence, de soutien psychosocial et de services d'eau et d'assainissement. Les équipes du Croissant-Rouge apporteront un soutien particulier aux groupes vulnérables, notamment les femmes, les enfants, les personnes âgées et les personnes vivant avec un handicap.
Jagan Chapagain, Secrétaire général de l'IFRC a déclaré:
«Nous présentons nos plus sincères condoléances aux familles des personnes touchées par cette catastrophe, parmi lesquelles trois courageux volontaires du Croissant-Rouge libyen qui ont perdu la vie au cours d'opérations de sauvetage. Nous sommes confrontés à une situation aiguë et sans précédent. La solidarité et le soutien internationaux sont essentiels pour les opérations en cours et pour prévenir une deuxième vague de crise liée à la maladie et à une détresse accrue».
M. Chapagain a en outre exhorté la communauté internationale à agir en ce sens :
«Il est temps d'agir. Nous appelons la communauté internationale, les partenaires et les donateurs à contribuer généreusement à cet appel d'urgence. Votre solidarité peut transformer des vies, reconstruire des communautés et offrir une lueur d'espoir à ceux qui sont engloutis dans cette catastrophe de grande ampleur.»
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Catastrophe du ferry au Gabon : La Croix-Rouge Gabonaise soutient le relèvement de la santé mentale des survivants
« Le naufrage de l'Esther Miracle, que j'appelle maintenant l'Esther fantôme, a profondément changé le cours de ma vie. J'ai perdu la moitié de moi-même, ma femme bien-aimée", raconte Gabriel, un survivant qui se rendait de Libreville à Port-Gentil lorsque le bateau a coulé.
« Nous faisions régulièrement le trajet jusqu'à Port-Gentil. Il était environ 20 heures lorsque nous sommes montés à bord le 8 mars. En tant qu'ancien matelot, je sentais déjà que quelque chose n'allait pas. Et en effet, c'était le cas.
«Entre une et deux heures du matin, nous avons entendu des bruits suspects. Un policier à bord s'est approché de nous et des autres passagers pour nous informer qu'il y avait quelques petits problèmes sur le bateau mais que tout était sous contrôle. Peu après, tout a dérapé. Le bateau s'est dangereusement incliné d'un côté. Sur ordre du policier, nous avons essayé de le rééquilibrer, mais en vain, et le bateau a commencé à couler».
Informée de la situation d'urgence, la Croix-Rouge Gabonaise a dépêché des équipes au Port-Môle de Libreville, où les survivants, secourus par un autre bateau, ont commencé à débarquer au cours de la journée du 9 mars.
Les ambulances ont commencé à transporter les personnes dans un état critique vers les postes médicaux avancés et les hôpitaux généraux. Des volontaires de la Croix-Rouge ont prodigué des soins urgents et des premiers secours aux survivants sur place, et une unité de soutien psychosocial a été rapidement mise en place pour fournir des services de santé mentale d'urgence.
«Lorsque nous sommes arrivés à Port Môle, les équipes de la Croix-Rouge Gabonaise étaient déjà sur place pour accueillir les rescapés du naufrage, qui étaient tous en mauvaise posture. C'est grâce à elles que nous avons tous reçu les premiers soins et un soutien. Des psychologues ont été mis à notre disposition», explique Gabriel.
Pour Priscillia, c'est son oncle qui voyageait à bord de l'Esther Miracle et qui a malheureusement perdu la vie.
«Je le considérais comme plus qu'un simple oncle, car il a joué de nombreux rôles dans ma vie et dans celles de nombreux membres de notre famille. Il était pasteur et a eu un impact énorme sur ma vie, me soutenant énormément dès mon plus jeune âge.
« Ce que nous savons, c'est que lorsque le bateau commençait à couler, ne sachant pas qu'il n'y avait pas assez de gilets de sauvetage à bord, mon oncle a donné le sien à une autre personne qui a survécu. On m'a dit qu'il avait passé les derniers instants de sa vie à réciter des prières pour donner de la force et de l’espoir aux personnes qui l'entouraient», explique Priscillia.
« La Croix-Rouge Gabonaise nous a beaucoup aidés. Sur le plan émotionnel, c'était difficile à l'époque. Dès le premier jour au port, quand les rescapés ont débarqué sur le quai et que mon oncle n'en faisait pas partie, les volontaires de la Croix-Rouge Gabonaise étaient là pour nous aider et s'occuper de nous. Nous étions au port le matin et nous rentrions très tard le soir, tous les jours, et leurs équipes étaient toujours là ».
Outre l'assistance psychologique, la Croix-Rouge Gabonaise a également préparé plus de 7 000 repas pendant 10 jours pour les survivants et les familles venues attendre des nouvelles de leurs proches.
Ils ont également mis en place une unité spéciale de rétablissement des liens familiaux (RLF) afin de permettre aux personnes de renouer avec leurs proches disparus. Dans les semaines qui ont suivi la catastrophe, ils ont continué à prodiguer des conseils médicaux aux survivants et ont aidé les gens à retrouver les objets perdus qui ont pu être récupérés.
« Il était de notre devoir de fournir l'assistance nécessaire dans un moment aussi difficile. Les services de premiers secours nous ont permis de sauver des vies. De même, la cellule psychologique que nous avons ouverte a permis aux survivants et aux membres des familles qui attendaient des nouvelles de leurs proches d'avoir une oreille attentive prête à leur apporter le soutien nécessaire. Ce soutien se poursuit encore aujourd'hui», a déclaré Véronique TSAKOURA, Présidente Nationale de la Croix-Rouge Gabonaise.
Au cours des mois qui ont suivi la catastrophe, les psychologues de la Croix-Rouge Gabonaise ont orienté les survivants et les proches des victimes vers les services de santé mentale spécialisés de Libreville et de Port-Gentil pour qu'ils continuent à les aider.
Leur porte reste ouverte à toute personne en quête de réconfort ou d'une oreille attentive.
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Tremblement de terre au Maroc: Réponse de l'IFRC et du Croissant-Rouge marocain à ce jour
Cette page a été mise à jour pour la dernière fois le lundi 18 septembre. Pour des mises à jour sur notre réponse au tremblement de terre, veuillez consulter notre page Maroc : Tremblement de terre.
Cliquez ici pour faire un don à notre réponse au tremblement de terre au Maroc.
Un tremblement de terre d'une magnitude de 6,8 a frappé le centre du Maroc vendredi 8 septembre, faisant au moins 3000 morts, blessant de nombreuses autres personnes et causant des dégâts considérables.
Les équipes du Croissant-Rouge marocain se sont immédiatement rendues sur le terrain, travaillant en étroite coordination avec l'IFRC et les autorités locales, afin d'évaluer la situation, de soutenir les opérations de recherche et de sauvetage et de venir en aide aux personnes touchées. Elles apportent les premiers soins, un soutien psychosocial et aident à transporter les blessés vers les hôpitaux.
Le 12 septembre, l'IFRC a lancé un appel d'urgence de 100 millions de francs suisses afin d'intensifier les efforts de secours du Croissant-Rouge marocain.Les fonds collectés aideront le Croissant-Rouge marocain à fournir des services de santé, de l'eau potable, des installations sanitaires et d'hygiène, des abris, des articles de secours, de la nourriture, un soutien aux moyens de subsistance, une protection et des activités d'engagement communautaire.
Cela fait suite à l'allocation 1 million de francs suisses de notre Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) afin de soutenir les activités du Croissant-Rouge marocain sur le terrain. Pour en savoir plus sur l'aide apportée par ce financement, cliquez ici.
D'autres sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge du monde entier ont également apporté leur aide.
Cette intervention d'urgence est un marathon, pas un sprint : les personnes touchées par le tremblement de terre auront besoin d'aide pendant les semaines et les mois à venir.
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Information Générale
Comment se préparer aux tremblements de terre et s'en protéger ?
Cox's Bazar : l'IFRC appelle à un soutien mondial et à des solutions durables pour répondre aux besoins urgents
Genève/Kuala Lumpur/Dhaka, 24 août 2023 : Six ans après avoir été déplacées de l'État de Rakhine au Myanmar, près d'un million de personnes résident toujours dans les camps de Cox's Bazar, et 30 000 personnes se trouvent à Bhasan Char. La situation est désastreuse, la population déplacée continuant à faire face à des menaces multiples et simultanées, notamment des incendies, des catastrophes liées au climat et des épidémies dans des abris temporaires surpeuplés. Face à la multiplication des défis et à la diminution des ressources, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) appelle à un soutien mondial durable, en particulier en faveur de solutions durables et d'une amélioration des installations.
Le Croissant-Rouge du Bangladesh, l'IFRC et leurs partenaires, dont le gouvernement du Bangladesh, ont aidé plus d'un million de personnes déplacées et des communautés d'accueil. Cependant, des défis subsistent pour les personnes vivant dans des camps surpeuplés.
Au cours de l'année écoulée, des problèmes tels que 33 incendies, le cyclone Mocha et le manque de financement ont aggravé les vulnérabilités liées à la malnutrition, à la sécurité et à l'éducation. L'IFRC souligne l'importance d'un investissement continu dans les installations et la gestion des camps afin de préserver la dignité de leurs habitants. Actuellement, les espaces de vie sont en moyenne de 24 m² par personne, ce qui est inférieur à la norme mondiale de 30 m². La Croix-Rouge et le Croissant-Rouge fournissent des abris répondant aux besoins de base, mais un soutien accru est nécessaire pour protéger les membres vulnérables des camps et des communautés d'accueil, en garantissant leur sécurité, leur intimité et leur dignité.
Le Secrétaire Général du Croissant-Rouge du Bangladesh a déclaré:
«Nous sommes aux côtés des personnes déplacées et des communautés locales qui les ont généreusement accueillies à Cox's Bazar. Nous avons été témoins des conséquences des souffrances causées par les crues soudaines, les incendies et le récent cyclone Mocha dans le camp de Cox's Bazar. Nous avons réagi immédiatement à chaque catastrophe et reconstruit à plusieurs reprises les abris endommagés. Les incendies étant en augmentation et Cox's Bazar étant très exposée aux cyclones, il est de plus en plus nécessaire d'améliorer les abris et les infrastructures.
«La résilience des personnes déplacées du Myanmar est vraiment exceptionnelle. Elles méritent de vivre dans la dignité et l'espoir jusqu'à ce qu'elles puissent être rapatriées en toute sécurité. Nous restons déterminés à travailler à leurs côtés et à ceux de nos partenaires pour alléger collectivement leurs souffrances».
À ce jour, le Croissant-Rouge du Bangladesh a facilité près de 2 millions de consultations médicales et plus de 60 000 familles ont reçu 1,1 milliard de litres d'eau potable. Malgré ces efforts, des solutions durables restent essentielles, notamment en raison des conditions de vie difficiles. Il est essentiel que la communauté internationale continue à apporter son soutien pour que les personnes vivant dans ces camps puissent retourner dans leur lieu d'origine dans la dignité, une fois qu'elles pourront le faire en toute sécurité.
Le chef de la délégation de l'IFRC au Bangladesh, Sanjeev Kafley, a ajouté :
«Six ans après le début de la crise, notre engagement reste ferme. Nous nous tenons aux côtés des nombreuses personnes qui restent déplacées, leur offrant une main secourable, un cœur compatissant et une voix qui se fait l'écho de leur lutte pour la dignité et un avenir meilleur.
«Alors que nous traversons cette crise prolongée, il devient impératif de trouver des solutions durables. Pourtant, d'année en année, les besoins augmentent tandis que les déficits de financement se creusent. Cette crise négligée met en péril les services, les fournitures de secours et les soins de santé dont dépendent des milliers de personnes. Sans une attention renouvelée, nous risquons d'être contraints de donner la priorité à l'aide aux plus vulnérables. Nous exhortons la communauté internationale à se réengager et à apporter son soutien, avant que des vies ne soient encore plus affectées».
L'IFRC et le Croissant-Rouge du Bangladesh ont toujours soutenu les personnes déplacées et les communautés d'accueil. Cependant, l'appel est largement sous-financé. Seuls 61,5% des 133,2 millions de francs suisses nécessaires ont été collectés, ce qui laisse un déficit de plus de 51,2 millions de francs suisses. En savoir plus sur l'appel d'urgence.
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Société du Croissant-Rouge de l'Ouzbékistan
Croix-Rouge uruguayenne
La Croix-Rouge polonaise organise le plus grand exercice international de sauvetage jamais réalisé en Pologne pour se préparer aux catastrophes
«Une minute, c'est beaucoup. Lors d'un sauvetage, une minute peut être décisive», éclareAgata Grajek, du groupe de sauvetage médical de la Croix-Rouge polonaise basé à Wrocław.
Elle fait partie des 300 sauveteurs de sept Sociétés de la Croix-Rouge européennes qui se sont réunis le mois dernier à Malczyce, un petit village du sud-ouest de la Pologne, pour participer au plus grand exercice de sauvetage jamais organisé par la Croix-Rouge dans le pays.
L'exercice s'est déroulé dans une usine désaffectée afin de simuler une catastrophe urbaine nécessitant une intervention urgente et complexe de recherche et de sauvetage.
Pendant 30 heures d'affilée, de jour comme de nuit, les volontaires de la Croix-Rouge et les chiens de sauvetage ont été soumis à rude épreuve. De vraies personnes, plutôt que des mannequins, ont joué le rôle de citoyens blessés dans l'effondrement d'un bâtiment afin de rendre les opérations de sauvetage aussi réalistes que possible.
«Nous nous sommes principalement exercés à fouiller la zone, à coordonner les opérations de recherche et de sauvetage et à évacuer les victimes des étages supérieurs», a déclaré Marcin Kowalski, chef de l'équipe de sauvetage de la Croix-Rouge polonaise.
Cet exercice était le 7e rassemblement national des 19 groupes de secours spécialisés de la Croix-Rouge polonaise basés dans tout le pays. Pour la première fois, ils ont également accueilli des équipes de sauvetage de Lituanie, d'Allemagne, de Croatie, de Hongrie, d'Espagne et de Finlande afin de s'entraîner à travailler efficacement ensemble lors d'une intervention.
«Si une catastrophe humanitaire, de chantier ou naturelle se produit quelque part, nous sommes toujours prêts à aider», déclare Pasi Raatikainen, un secouriste de la Croix-Rouge finlandaise qui a participé à l'exercice. Comme presque tous les sauveteurs de la Croix-Rouge, Pasi est un volontaire. Il dirige une équipe de sauvetage de quatre personnes à Helsinki et participe à des exercices - tout cela pendant son temps libre.
« En Finlande, il n'y a pas beaucoup de sessions de formation consacrées aux sauvetages urbains avec l'utilisation de techniques de cordes, donc les scénarios de l'exercice en Pologne ont été très instructifs»,dit-il.
Les équipes de recherche et de sauvetage n'ont pas été les seules à être mises à l'épreuve. 60 volontaires récemment recrutés dans le cadre de l'initiative des groupes d'aide humanitaire de la Croix-Rouge polonaise ont également pris part à l'exercice pour s'entraîner à mettre en place des abris, à distribuer de l'aide et à apporter un soutien psychosocial aux personnes touchées.
« Cela me fait chaud au cœur de voir des centaines de personnes si attachées à l'idée de la Croix-Rouge», a déclaré Katarzyna Mikołajczyk, directrice générale de la Croix-Rouge polonaise.
Sur la base de l'expérience et des enseignements tirés de l'exercice, les sept Sociétés de la Croix-Rouge qui y ont participé ont élaboré un cadre de coopération qui leur permettra de collaborer plus efficacement en matière de recherche et de sauvetage à l'avenir, chaque fois qu'une catastrophe surviendra en Europe.
Aucun sauveteur ou volontaire n'espère jamais une catastrophe, ni n'espère devoir mettre sa formation en pratique.
Mais dans un monde où les catastrophes sont de plus en plus nombreuses et complexes, il est plus important que jamais de prendre le temps de s'entraîner et de se préparer, afin d'être là pour les population, quelle que soit la catastrophe, et dès qu'elles ont besoin de nous.
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Pour en savoir plus sur la façon dont l'IFRC se prépare aux catastrophes, consultez notre page consacrée à la préparation aux catastrophes.
Mise à jour sur le Président de la IFRC et l'Assemblée générale 2023
LePrésident de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération Internationale), Francesco Rocca, a envoyé à toutes les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge une convocation à une session extraordinaire del'Assemblée généralede la Fédération Internationale, qui se déroulera à Genève, en Suisse, au Centre International de Conférences Genève (CICG), le 11 décembre 2023.
Lors de cette session extraordinaire de l'Assemblée générale, un nouveau président sera élu sur la base de l'article 17.1c de la Constitution de la Fédération Internationale. La personne élue entrera en fonction à la fin de la session extraordinaire.
Le Comité des élections de la Fédération Internationale enverra directement aux Sociétés nationales plus informations sur le processus de nomination, y compris les normes électorales, la date limite pour les nominations et les procédures de vote. Une présentation des candidats aura lieu avant l'ouverture officielle de la session.
En conformité avec la décision du Conseil de direction de la Fédération Internationale, la session extraordinaire se déroulera en personne mais permettra également une participation à distance.
Soudan: La Croix-Rouge et le Croissant-Rouge continuent d'acheminer l'aide malgré les défis en matière de sécurité
Khartoum/Nairobi/Le Caire/Genève, 6 juillet 2023 - Alors que le conflit armé au Soudan entre dans son troisième mois, le Croissant-Rouge soudanais (CRS) a acheminé à ce jour plus de 1 520 tonnes de vivres, de matériel de secours et de fournitures médicales par bateau et par avion.
À ce jour, le Croissant-Rouge soudanais a reçu plus de 20 vols internationaux et deux cargaisons d'aide.
La société du Croissant-Rouge soudanais, soutenue par la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et les sociétés nationales partenaires, a été en mesure d'importer et de distribuer de la nourriture, des articles ménagers essentiels et des fournitures médicales indispensables aux familles les plus exposées dans tout le pays, y compris à Khartoum. Cela comprend également le soutien à la distribution de 1 285 tonnes de nourriture fournie par le Programme alimentaire mondial.
Le Secrétary Général Croissant-Rouge soudanais, Aida Elsayed, a déclaré:
« Avec 40 000 volontaires répartis dans 18 branches à travers le pays,le Croissant-Rouge soudanaisest la plus grande organisation humanitaire sur le terrain au Soudan. Nous travaillons avec les deux parties impliquées dans le conflit, dans le plein respect des principes fondamentaux et du code de conduite de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, notamment en distribuant des vivres à Khartoum, où de nombreuses personnes sont coupées du monde depuis des semaines».
Avec près de 2 millions de personnes forcées de fuir la violence, dont beaucoup de femmes et d'enfants, souvent avec seulement ce qu'ils peuvent porter, le Croissant-Rouge soudanais a fourni de la nourriture et de l'eau, des abris d'urgence et des fournitures médicales dont le besoin se fait cruellement sentir. Cela comprend plus de 40 000 repas et colis alimentaires, 24 000 premiers soins et traitements médicaux, et l'évacuation de 740 personnes blessées.
Le Directeur Régional de l'IFRC, Mohammed Omer Mukhier, a déclaré:
« En plus, nous avons trois vols et cinq cargaisons de marchandises en cours d'acheminement, dont des voitures pour les équipes et d'autres produits alimentaires, non alimentaires et de santé. Ils proviennent de donateurs tels que l'IFRC, le Croissant-Rouge des Émirats arabes unis, le Croissant-Rouge du Koweït, le Croissant-Rouge égyptien, la Croix-Rouge espagnole, la Croix-Rouge suisse et la Croix-Rouge chinoise.
«Mais ce n'est pas suffisant. Il faut faire beaucoup plus et prendre davantage de mesures pour faciliter l'accès des travailleurs humanitaires. Nos appels sont désespérément sous-financés et, à mesure que le conflit se poursuit, de plus en plus de personnes sont contraintes de se mettre à l'abri, souvent avec très peu de moyens pour les protéger de la saison des pluies qui approche».
L'IFRC a lancé deux appels d'urgence en réponse à cette crise : l'un pour soutenir le Croissant-Rouge soudanais afin d'aider les personnes à l'intérieur du Soudan et l'autre pour soutenir les Sociétés nationales de six pays voisins qui accueillent les personnes fuyant le conflit.
À l'extérieur du Soudan, la présence du personnel et des volontaires des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge aux postes frontières est cruciale. Ils gèrent des Points de services humanitaires afin de fournir aux personnes fuyant le conflit des services essentiels tels que le soutien psychosocial, les premiers soins, la nourriture et l'aide pour entrer en contact avec les membres de la famille restés au pays.
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La volonté et l’envie de résoudre des problèmes universels
Dans une petite ville du sud-ouest de la Slovaquie,RomyMikušincováagrandi enrêvantdedécouvrir l’originedesétoiles et de l’univers. C’est sa curiosité, dit-elle,qui l’apousséeàembrasserune carrière scientifique, en astrophysique et enphysique théorique.
Aujourd’hui, elleréaliseson rêve. Elle étudie la physique théorique et l’astrophysique à l’université RomaTre, où ellemènedes recherchessur l’un des plus grands mystères de l’astrophysique : les trous noirs.Ceux-cise formentlorsque les étoiles,à la fin de leur vie,deviennent si denses qu’elless’effondrentet que même la lumière ne peut échapper à leurchamp gravitationnel.
Maisilresteencore beaucoup à apprendre.
« L’étude des trous noirs n’est pas un projet limité dans le temps car nous découvrons chaque jour de nouvelles informations,explique Romy. Actuellement, je travailleà l’observation d’une simulationde trous noirs pourl’IXPE (Imaging X-rayPolarimetryExplorer), un satellite qui sera lancéd’icifin 2021. »
« Donner du sens à mon temps libre »
L’étude de la physique théorique requiert déjà énormément de temps etd’énergie,maisRomya encore une autreoccupation.Alors qu’elle commençait à se passionner pourles sciences,à l’adolescence,elleaentaméun autre voyage,entant quevolontaire pour laCroix-Rouge slovaque.« Levolontariat m’intéressait surtout parce que je voulais aider les autres et donnerdu sensà mon temps libre »,dit-elle.
Ces jours-ci,ce temps libre est principalement consacré àun nouveau projet quirépond auxbesoins des jeunesen abordant dessujets dont on ne parle passouvent,mais qui constituent des défis sociaux et humanitairesmajeurs.
« Nos principauxthèmessont lesdiscours de haine, la pression des pairs, lecyberharcèlementet l’égalité degenre »,expliqueRomy,ajoutant qu’enraison des restrictionsdues auCovid-19, la plupart de cesactivitésse déroulentactuellementen ligne.
L’étude des trous noirs peut sembler à desannées-lumièreduquotidien des jeunes et duvolontariat, mais pour Romy, il y a un lien évident.Après tout, la méthode scientifique qui consiste à poser des questions, à enquêter et à résoudre des problèmescomplexespeutégalementêtre très utile dans la sphère humaine.« Lorsqu’une personnede formationscientifique devient volontaire dans l’idée de s’attaquer aux problèmes jusqu’à ce qu’ils soient résolus, c’est un grand avantage », explique-t-elle.
Accomplir de grandes choses
Cette double voie, qui associescienceset préoccupation humanitaire,n’est pas nouvelle pour Romy. MilanHolota, directeurdeson lycée,déclareque sa préférence pour les matières scientifiquess’estmanifestéetrès tôt, tout comme son désir derendre le monde meilleurautour d’elle.
« Ses matières préférées étaient les sciences naturelles et elle étaitbrillantedans ses activités parascolaires », déclare-t-il,faisant référence à ses activitésparascolairesavec la Croix-Rouge,dontelle est devenue un des membres les plus actifs.
Mais elle n’était passeule. Elle se souvient que deux femmes–samère et saprofesseurede physiqueau lycée–lui ont apporté unsoutiendécisifquiluia permisd’embrasserune carrière dans les sciences et la recherche.
Ce type de soutien peut être essentiel pour les jeunes femmes et les filles qui s’intéressentauxsciences.Beaucoupde filles ne peuvent pas empruntercette voieen raison d’attitudes culturelles quilesdétournentdes matièresdominées par les hommes, comme les mathématiques et les sciences.
Selonl’Institut de statistique de l’UNESCO,il existe un écartmanifesteentrehommes et femmesdans le domainescientifique :les chercheurs ne comptent que30 % defemmes au niveau mondial.Dansla classe de Romy à l’université, cette proportion était encore plus faible : au début de ses études universitaires,les femmes ne représentaient qu’un quart des étudiants.
« Je pense que c’est surtout parce que les filles ne sont pas encouragées àfairecarrière dans les sciences naturelles, dit-elle.Je veux dire à toutes les femmes et les filles de nouer des relations solides les unes avec les autres, de cesser de se rabaisser,et de s’entraider parce que je pense que c’est ainsi que nous accomplissons de grandes choses. »
Des volontaires de la Croix-Rouge hellénique aident les survivants du naufrage le plus meurtrier de l'année au large de la Grèce
Genève/Budapest/Athènes, 15 juin 2023 - Les volontaires de la Croix-Rouge hellénique apportent leur soutien aux survivants du naufrage le plus meurtrier survenu cette année au large de la Grèce, au sud-ouest de Pylos, dans le Péloponnèse.
Les équipes de la Croix-Rouge ont rapidement participé aux opérations de sauvetage en fournissant des soins de santé, de la nourriture et d'autres articles de première nécessité.
«Au fur et à mesure que le temps passe, les chances de survie s'amenuisent. Les gens sont épuisés car ils ont déjà passé plusieurs jours en mer : ils sont en état de choc et de détresse. Beaucoup ont besoin de soins de santé urgents. Ils auront besoin d'un soutien psychologique et psychosocial dans les heures et les jours à venir. Je n'ai jamais vu une opération de sauvetage comme celle-ci. C'est une tragédie », a déclaré Dimitris Chaliotis, volontaire de la Croix-Rouge hellénique.
«Il est déchirant et tout simplement inacceptable que ces personnes, qui cherchaient la sécurité et un avenir meilleur, soient mortes aux frontières de l'UE en 2023. Le premier trimestre de cette année a déjà été le plus meurtrier jamais enregistré sur la route de la Méditerranée centrale et cette tragédie pourrait être l'une des pires jamais vécues alors que la recherche des disparus se poursuit. Chacune des vies perdues devrait être sur notre conscience collective en raison de l'incapacité à fournir des voies sûres pour la protection », a déclaré Frido Herinckx, Directeur des opérations de l'IFRC.
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Soudan : Un financement crucial est nécessaire urgemment pour poursuivre l'aide aux personnes touchées par le conflit
Khartoum/Nairobi/Le Caire/Beyrouth/Genève, 2 juin 2023 - Parvenu à sa septième semaine, le conflit au Soudan a épuisé les ressources de la Société du Croissant-Rouge soudanais (SCRS), ce qui conduit la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) à doubler son appel d'urgence pour le porter à 60 millions de francs suisses. Elle lance également un deuxième appel régional de 42 millions de francs suisses pour faire face à l'afflux de personnes fuyant vers les pays voisins.
Aida Elsayed, secrétaire générale du Croissant-Rouge soudanais, a déclaré :
«Sans cette aide, la population soudanaise subira de graves conséquences humanitaires,car elle ne sera tout simplement plus en mesure de répondre à ses besoins fondamentaux, ce qui aura de graves répercussions. Les combats ne montrent aucun signe de ralentissement et le bilan humain continue de s'alourdir chaque jour.
« S'il est financé, cet appel révisé permettra à SRCS de poursuivre les évacuations, la fourniture d'eau, de nourriture, d'abris, de premiers soins et de soutien psychologique, ainsi que la réunification des familles. Cela fera certainement la différence entre la vie et la mort pour de nombreuses personnes. Ce sera certainement un facteur décisif pour que d'innombrables familles connaissent des souffrances extrêmes».
Les pénuries de médicaments, de nourriture, d'eau et de carburant, la destruction des hôpitaux, des bâtiments résidentiels, des infrastructures d'énergie et d'eau ainsi que les risques de décès et de blessures dus aux combats et au non-accès à l'argent liquide signifient que les gens ne sont pas en mesure d'accéder aux biens et services essentiels ou de se mettre à l'abri.
Avec 40 000 volontaires répartis dans 18 antennes à travers le pays, SCRS est la plus grande organisation humanitaire sur le terrain au Soudan. Jusqu'à présent, elle a fourni plus de 40 000 repas et colis alimentaires, 24 000 premiers soins et traitements médicaux, et évacué 740 personnes blessées. SCRS procède également à des enterrements sûrs et dignes pour les personnes qui ont perdu la vie.
« Alors que nos volontaires du CRS travaillent sans relâche pour aider les gens depuis le début du conflit malgré les dangers et le fait qu'eux et leurs propres familles sont également touchés, il faut faire beaucoup plus. Mais cela ne sera possible que si nous recevons du financement. Sans cela, nous laissons la population soudanaise face à des conditions difficiles auxquelles beaucoup pourraient ne pas survivre», a ajouté Mme Elsayed.
Neuf millions de personnes ont été touchées par le conflit dans un pays où 11,7 millions de personnes avaient déjà besoin d'une aide alimentaire et de moyens de subsistance.
«Avec ces vulnérabilités préexistantes et l'arrêt presque total de l'aide alimentaire vitale, les conséquences seront désastreuses pour les familles qui dépendent de celle-ci», a déclaré Mme Elsayed.
Le nouvel appel régional pour les mouvements de population soutiendra les activités de réponse humanitaire des Sociétés nationales dans les pays voisins, à savoir l'Égypte, le Tchad, le Sud-Soudan, la République centrafricaine, l'Éthiopie et la Libye.
Mohammed Mukhier, Directeur Régional de l'IFRC pour la région Afrique a déclaré :
« Plus de 330 000 personnes ont fui le conflit dévastateur au Soudan pour se réfugier dans les pays voisins. La situation est extrêmement instable et, à mesure que le conflit se poursuit, les mouvements transfrontaliers ne feront qu'augmenter. Il s'agit de personnes déjà vulnérables, en majorité des femmes et des enfants, et un grand nombre d'entre elles fuient la violence pour la deuxième fois, après avoir été déplacées de camps au Soudan».
À l'extérieur du Soudan, la présence du personnel et des volontaires des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge aux postes frontières est cruciale. Ils gèrent des points de services humanitaires afin de fournir aux personnes fuyant le conflit des services essentiels tels qu'un soutien psychosocial, des médicaments, des premiers soins, de la nourriture et des cartes SIM, ainsi que de rétablir les liens familiaux.
Pour plus d'informations ou pour demander une interview, merci de nous écrire via l'adresse suivante :[email protected]
A Nairobi:
Rita Nyaga, +254 110 837 154, [email protected]
Susan Cullinan, +61 457 527 197, [email protected]
A Beyrouth: Mey el Sayegh, +96176174468, [email protected]
A Genève:
Anna Tuson, +41 79 895 6924
Tommaso Della Longa, +41 79 708 4367
L'Alliance d'investissement des Sociétés nationales: l'appel à candidatures pour 2023 est maintenant ouvert
Le cinquième cycle de candidatures pour l'Alliance d'investissement des Sociétés nationales (AISN) est maintenant ouvert.
L'AISN est un mécanisme de financement commun, géré conjointement par l'IFRC et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Il fournit un financement souple et pluriannuel pour soutenir le développement à long terme des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge - en particulier celles qui sont confrontées à des situations d'urgence complexes et à des crises prolongées - afin qu'elles puissent accroître la portée et l'impact de leurs services humanitaires.
L'AISN peut accorder jusqu'à un million de francs suisses de financement accéléré à une Société nationale sur une période de cinq ans. En outre, des subventions relais pouvant atteindre 50 000 francs suisses sur 12 mois peuvent aider les Sociétés nationales à préparer le terrain en vue d'investissements futurs de la NSIA ou d'autres sources.
Comment postuler?
Les Sociétés nationales intéressées peuvent postuler viace formulaire en ligne. Tous les documents de candidature y sont également disponibles.
La date limite de soumission est fixée à minuit (GMT) le mardi 11 juillet 2023.
Veuillez contacter le bureau de l'IFRC si vous avez des questions sur le processus de candidature : [email protected].
Pour plus d'informations
Veuillez consulter notre page dédiée à l'Alliance d'investissement des Sociétés nationales (AISN) pour plus d'informations sur le fonctionnement de l'AISN, son mode de financement et les détails des allocations des années précédentes.
Vous pouvez également cliquer ici pour en savoir plus sur notre travail de soutien au développement des Sociétés nationales.
L'Infoline de la Croix-Rouge polonaise offre soins et soutien aux personnes fuyant l'Ukraine
« Hier, on m'a dit que j'étais un ange. Voilà pourquoi ça vaut la peine de faire ce travail.»
Alla Karapeichyk est une psychologue ukrainienne qui travaille à la ligne d'information de la Croix-Rouge polonaise. Elle apporte un soutien psychosocial et de santé mentale aux personnes qui l'appellent.
La plupart de ses interlocuteurs sont des Ukrainiens qui n'ont pas encore réussi à s'adapter à leur nouvelle situation. Beaucoup d'entre eux pensaient venir en Pologne pour quelques semaines ou quelques mois seulement, mais cela fait maintenant plus d'un an qu'ils sont loin de chez eux. Ils se sentent désorientés quant à la suite de leur vie et cherchent des conseils.
« Lorsqu'une personne appelle l'Infoline, elle a déjà une sorte de solution à l'esprit pour résoudre son problème. Une question intelligente et posée au bon moment par un professionnel de la santé mentale peut contribuer à ce que cette solution prenne forme», explique Alla.
Christina, de Kiev, fait également partie de l'équipe de sept opérateurs de l'Infoline de la Croix-Rouge polonaise. Avec ses collègues, elle répond à une moyenne de 300 appels par semaine et oriente les personnes vers les services médicaux et administratifs.
« Parfois, les personnes qui appellent sont tellement stressées qu'elles ne peuvent s'empêcher de pleurer. Nous avons été formés pour leur parler de manière à réduire leur stress. Lorsqu'elles reçoivent les informations dont elles ont besoin, elles peuvent enfin se détendre», explique Christina.
« Je suis également loin de chez moi et je ressens donc la même chose que les personnes qui nous appellent. Je comprends parfaitement leurs problèmes et je suis heureuse de pouvoir les aider».
Alla et Christina ont toutes deux reçu une formation en premiers secours psychologiques grâce au projet EU4Health soutenu par l'Union européenne, afin de mieux répondre aux besoins psychologiques des personnes touchées par le conflit armé.
«Comme beaucoup d'autres choses dans la vie, la situation en Ukraine est indépendante de notre volonté. Ce que nous pouvons changer, c'est notre comportement - nous pouvons influencer notre environnement et avoir un impact sur les gens qui nous entourent», conclut Alla.
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Si vous avez quitté l'Ukraine en raison du conflit actuel et que vous avez besoin d'aide, vous pouvez contacter l'Infoline de la Croix-Rouge polonaise au +48 800 088 136 (depuis la Pologne) ou au +48 221 520 620 (depuis l'étranger). L'Infoline est ouverte du lundi au vendredi de 09h00 à 17h00 GMT.
A propos du programme EU4Health : Les Sociétés nationales de la Croix-Rouge d'Ukraine et de 24 pays de l'Union européenne (UE) / de l'Espace économique européen (EEE) ont uni leurs forces pour offrir des services de santé mentale et de soutien psychosocial à des centaines de milliers de personnes en Ukraine. Financé par l'Union européenne et avec l'assistance technique de l'IFRC et du Centre psychosocial de l'IFRC, le projet met en relation des personnes vulnérables avec des professionnels de la santé mentale et des volontaires des Sociétés nationales.
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Cet article a été produit avec le soutien financier de l'Union européenne. Son contenu relève de la seule responsabilité de l'IFRC et ne reflète pas nécessairement les opinions de l'Union européenne.
Mise à jour sur la Croix-Rouge du Nicaragua
L'IFRC est profondément préoccupée par la dissolution de notre Société nationale membre, la Croix-Rouge du Nicaragua.
Cette situation risque de mettre en péril les activités humanitaires indispensables dans le pays ainsi que le travail du personnel et des volontaires.
Nous suivons actuellement de près la situation, évaluant la meilleure façon de procéder, et nous informerons de nos prochaines actions sur la base de cette analyse.
Pour plus d'informations, merci de [email protected]