Ukraine, un an après : sept choses à savoir sur la crise humanitaire en cours
1. Des millions de réfugiés continuent de s'adapter à la vie dans un nouveau pays.
Depuis le 24 février 2022, plus de 8 millions de personnes ont fui l'Ukraine pour se réfugier à l'étranger. Forcées de tout laisser derrière elles et incapables de rentrer chez elles en toute sécurité, elles tentent encore de s'adapter à leur nouvelle "normalité".
Cela représente une année de peur, de chagrin, d'incertitude, de séparation d'avec les amis et la famille, et d'inquiétude pour les personnes et les maisons laissées derrière.
Au cours des 12 derniers mois, l'IFRC, en collaboration avec 58 Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a travaillé en Ukraine et dans la région pour fournir une aide essentielle aux personnes fuyant le pays - y compris les femmes, les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées - et pour les aider à s'intégrer dans leurs nouvelles communautés.
2. Des millions de personnes déplacées à l'intérieur de l'Ukraine ont toujours besoin d'une aide de base
Le déplacement de plus de 5,3 millions de personnes en Ukraine reste une crise humanitaire stupéfiante. Nombre d'entre elles ont fui leur domicile avec les seuls vêtements qu'elles portaient et sont toujours hébergées par des proches ou des familles d'accueil, dans des abris collectifs ou des appartements loués.
En collaboration avec la Croix-Rouge ukrainienne, le réseau de l'IFRC a été présent dès le début, fournissant des articles de première nécessité à ceux qui en avaient besoin.
Si le choc initial du déplacement s'est atténué, le besoin de soutien et d'assistance reste crucial.
3. Certaines personnes sont rentrées chez elles, mais reconstruire leur vie d'avant est un défi de taille
Malgré la poursuite des hostilités, plus de 5,5 millions de personnes ont choisi de rentrer chez elles, qu'elles viennent de l'étranger ou de l'intérieur de l'Ukraine. Cependant, beaucoup de leurs maisons ont été endommagées ou détruites. Le coût de leur reconstruction ou de leur réparation peut être prohibitif, et de nombreuses familles n'ont tout simplement pas les moyens d'acheter les matériaux ou la main-d'œuvre nécessaires pour rendre leur maison à nouveau habitable.
Les membres du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge apportent un soutien vital aux habitants de l'Ukraine, notamment en les aidant à payer leur loyer et les services publics, en remettant en état les centres collectifs accueillant les personnes déplacées et les logements individuels, et en fournissant des matériaux de construction pour la remise en état des maisons. Cependant, de nombreuses personnes, en particulier dans les zones de la ligne de front, continuent de souffrir.
4. Le lourd tribut payé par la population en matière de santé mentale est toujours d'actualité.
Le conflit en cours a eu un impact dévastateur sur le bien-être mental des personnes à l'intérieur et à l'extérieur du pays.
Nombreux sont ceux qui ont perdu des êtres chers, leur maison et leurs moyens de subsistance. Des personnes, y compris des enfants, ont été déracinées de leurs communautés. L'incertitude et l'instabilité à long terme pèsent lourdement sur l'esprit de nombreuses personnes.
Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a apporté un soutien psychosocial à plus de 328 000 personnes au cours de l'année écoulée. Il s'agit là d'un résultat important, mais il y a encore beaucoup plus de personnes qui ont besoin d'une oreille attentive et d'un soutien professionnel pour leur santé mentale.
5. Pour beaucoup, l'accès aux services médicaux est limité
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a recensé plus de 700 attaques visant des établissements de santé en Ukraine depuis février 2022. De nombreux hôpitaux et établissements médicaux ont été détruits ou gravement endommagés, laissant les gens - en particulier ceux qui vivent près des lignes de front - avec peu ou pas d'accès aux services médicaux lorsqu'ils en ont le plus besoin.
Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge continue de fournir des médicaments de base et du matériel médical aux établissements de santé dans toute l'Ukraine. Ensemble, nous avons lancé près de 100 unités médicales mobiles qui fournissent des soins médicaux vitaux aux personnes vivant dans des zones difficiles d'accès dans tout le pays.
L'IFRC finance un centre de santé dans la ville d'Uzhhorod, géré par la Croix-Rouge ukrainienne, qui fournit des services de santé essentiels aux personnes vulnérables et aux déplacés internes. Les fonds provenant de notre appel d'urgence aident également la Croix-Rouge ukrainienne à fournir des soins à domicile et des services de réadaptation aux personnes âgées, aux personnes avec un handicap et aux anciens combattants blessés.
6. L'infrastructure énergétique du pays a été gravement endommagée
Alors que la saison froide est maintenant terminée et que la fourniture d'énergie en Ukraine s'est quelque peu rétablie, les institutions sociales et sanitaires à travers l'Ukraine continuent de faire face à la menace de pénuries d'électricité récurrentes. Ces établissements, en particulier ceux situés sur la ligne de front, souffrent souvent de coupures d'électricité, privant la population locale de services de base.
L'IFRC a déjà livré 130 générateurs de grande puissance à l'Ukraine au cours de l'hiver dernier. Toutefois, le pays a encore besoin d'aide pour assurer la fourniture de services publics de base aux millions de personnes touchées par le conflit.
7. L'économie du pays a été gravement affectée
En 2022, l'Ukraine a connu une baisse stupéfiante de 35 % de son PIB et un taux d'inflation annuel choquant de 30 %. Cela signifie que les familles à travers le pays luttent contre la montée en flèche des coûts de la nourriture et du loyer. Pour de nombreux ménages, les économies ont été pratiquement épuisées, laissant les gens dans une situation financière difficile et incertaine.
Les Sociétés nationales d'Ukraine et des régions avoisinantes, soutenues par l'IFRC, ont mis en place plusieurs programmes d'assistance en espèces pour aider les plus vulnérables à s'en sortir.
La crise se poursuit : quelle sera la prochaine étape ?
Bien que cette crise ne fasse plus la une des journaux, le monde ne peut pas oublier ce qui se passe en Ukraine.
L'année dernière, notre Mouvement a travaillé sans relâche pour soutenir les personnes touchées en Ukraine et au-delà. Mais malgré nos efforts, l'ampleur de cette crise exige un soutien et une attention accrus et continus.
Grâce à son rôle d'auxiliaire et à sa présence permanente en Ukraine, la Croix-Rouge ukrainienne est la mieux placée pour soutenir les personnes touchées aujourd'hui et à l'avenir.
Le réseau de l'IFRC continuera à soutenir la Croix-Rouge ukrainienne et les personnes touchées, aussi longtemps qu'elles auront besoin de nous.
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Cliquez ici pour accéder à l'appel d'urgence récemment révisé de l'IFRC pour l'Ukraine et les pays touchés.
Et si vous souhaitez soutenir notre travail qui sauve des vies, merci de faire un don pour notre appel d'urgence ici.
Conflit au Soudan : Réponse des équipes de la Société du Croissant-Rouge soudanais et de l'IFRC
Dernières informations
Soudan: Urgence complexe - notre appel d'urgence pour soutenir les populations à l'intérieur du Soudan
Crise au Soudan: Mouvement régional de population - notre appel d'urgence pour soutenir les personnes fuyant le conflit vers les pays voisins.
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Les combats ont éclaté dans la base militaire de Marawei, au Soudan, le 15 avril, puis se sont rapidement intensifiés à Khartoum et dans tout le pays. Les rapports indiquent que des centaines de personnes ont perdu la vie et que des milliers d'autres ont été blessées et ont besoin de soins médicaux urgents.
Les civils n'ont pas accès à la nourriture ou à l'eau car les commerces restent fermés et leur sécurité n'est pas assurée. Les services de base comme l'électricité et internet ont été interrompus. Jusqu'à présent, des centaines de milliers de personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays ou ont fui les frontières pour se mettre à l'abri dans les pays voisins.
Le personnel médical a du mal à accéder aux établissements de santé en raison des combats. Les hôpitaux qui sont habituellement réapprovisionnés tous les 2 ou 3 jours passent maintenant des semaines sans fournitures. Parmi les besoins les plus urgents des hôpitaux figurent les trousses de premiers secours, le diesel pour les générateurs, les brancards et les lits, ainsi que les moyens de transport pour le personnel médical et les bénévoles.
Cette nouvelle flambée de violence menace d'aggraver la crise humanitaire dans une région qui souffre depuis des années de violence, d'instabilité, de difficultés économiques et d'insécurité alimentaire.
Notre réponse à date
Plus de 200 volontaires de la Société du Croissant-Rouge soudanais ont été déployés à Khartoum pour offrir les services de premiers secours et de soutien psychosocial aux personnes affectées.
Une centaine de volontaires ont également été déployés dans d'autres Etats: Darfour du Nord, Darfour du Sud et l'État du Nord (Merawi) pour offrir des services de premiers secours dans les hôpitaux.
Les volontaires gérent un service de réunification familiale pour les personnes qui ont été séparées des êtres chères, offrant un soutien psychosocial à celles qui ont perdu le contact.
Le 2 mai, nous avons lancé un appel d'urgence pour le Soudan, d'un montant de 30 millions de francs suisses, afin de renforcer l'action locale du Croissant-Rouge soudanais, en collaboration et en coordination avec les membres du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
L'IFRC a également alloué les fonds suivants aux Sociétés nationales par le biais de sonFonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) :
475,320 francs suisses au Croissant-Rouge soudanais pour permettreaux équipes de la SCRS de fournir des services de santé, un soutien psychosocial et de soutenir les efforts de recherche et de sauvetage dans plusieurs états. Apprenez en plus ici;
137 369 francs suisses à la Croix-Rouge tchadienne pour l'aider à soutenir le nombre croissant de personnes fuyant le conflit et traversant la frontière avec le Tchad.Apprenez en plus ici;
305 832 francs suisses au Croissant-Rouge égyptien pour l'aider à soutenir le nombre croissant de personnes fuyant le conflit et traversant la frontière vers l'Égypte. Pour en savoir plus, cliquez ici;
485 297 francs suisses à la Croix-Rouge éthiopienne pour l'aider à soutenir le nombre croissant de personnes fuyant le conflit et traversant la frontière avec l'Éthiopie. Pour en savoir plus;
355 567 francs suisses à la Croix-Rouge du Sud-Soudan pour l'aider à soutenir le nombre croissant de personnes fuyant le conflit et traversant la frontière du Sud-Soudan. Pour en savoir plus;
223 438 francs suisses à la Croix-Rouge de la République centrafricaine pour l'aider à soutenir le nombre croissant de personnes fuyant le conflit et traversant la frontière avec la République centrafricaine. Pour en savoir plus.
Nous continuons d'appeler les parties impliquées dans le conflit à fournir un espace humanitaire vital. Chaque heure qui s'écoule sans que les blessés et les malades puissent recevoir une aide d'urgence alourdit le bilan humain. Les établissements de soins de santé doivent être protégés, et leur personnel et leurs moyens de transport doivent pouvoir circuler en toute sécurité. Il est urgent et prioritaire que nous puissions accéder à ces installations et que les équipes de maintenance puissent atteindre les centrales électriques et les stations d'eau.
Pour plus d'informations
Article de Reuters «Red Cross warns of possible humanitarian disaster on Sudan-Chad border » (23 mai)
Rapport audio du directeur régional adjoint de l'IFRC pour l'Afrique (17 mai);
Communiqué de presse sur l'arrivée d'une cargaison d'aide de l'IFRC à Port-Soudan (16 mai)
Audiodu coordonateurMigration et Déplacement de l'IFRC pour l'Afrique (5 mai);
Article deSciDev.net«Le conflit au Soudan laisse le système de santé dans un état d'effondrement total», citant le chef du bureau national de l'IFRC pour le Soudan (27 avril);
Rapport audiodu manager des opérations de l'IFRC au Soudan,Mohamed El Amin Ibrahim (26 avril);
Interview de ABC en anglais avecFarid Abdulkadir, chef du bureau national de l'IFRC pour le Soudan (25 avril);
Entretien d'Al Jazeera en anglais avec Farid Abdulkadir, chef du bureau national de l'IFRC pour le Soudan (20 avril);
Article de Reuters « Quasimentimpossible de fournir de l'aide dans la capitale soudanaise », citant le chef du bureau national de l'IFRC pour le Soudan (18 avril).
Autres langues:
(Arabe) Entretien d'AlQAhera avec le Directeur Régional des catastrophes de la région MOANde l'IFRC (28 avril)
Arabe Interview deAlQAheraavec le chef du bureau de l'IFRC au Soudan (25 avril);
(Espagnol) Article d'El Pais citant Osama Osman, directeur de la communication du Croissant-Rouge soudanais (19 avril)
Demandes de renseignements médias
Si vous êtes journaliste et que vous souhaitez obtenir de plus amples informations ou demander une interview sur cette situation d'urgence, veuillez nous écrire à l'adresse [email protected]
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Equipes Régionale IFRC Afrique: @IFRCAfrica
Société du Croissant-Rouge soudanais: @SRCS_SD
Farid Abdulkadir, Chef du bureau pays de l'IFRC: @FARID1969
@IFRC
Dons
Pendant que nous évaluons la nécessité d'un soutien financier supplémentaire pour cette crise, nous vous invitons à envisager de faire un don général à l'IFRC ici.
Les dons généraux nous donnent la flexibilité nécessaire pour aider rapidement les gens et sauver des vies dans des situations comme celle-ci, sans avoir à attendre que l'argent arrive après la catastrophe.
Nous vous remercions de votre précieux soutien. Pour en savoir plus sur les dons à l'IFRC, cliquez ici.
Guinée équatoriale: Maladie à virus Marburg
La maladie à virus de Marburg (MVD) est une maladie hautement mortelle et très contagieuse qui provoque une fièvre hémorragique. Le taux de létalité peut atteindre 88 %. Le ministère de la Santé de la Guinée équatoriale a déclaré une épidémie de Marburg le 13 février 2023, à la suite de décès confirmés dus à la maladie. Par le biais de cet appel d'urgence, l'IFRC soutient la Croix-Rouge de Guinée équatoriale pour mener des activités de communication des risques et d'engagement communautaire (CREC), de surveillance, de gestion des cas, de prévention des infections et de lutte contre celles-ci, ainsi que des enterrements sûrs et dignes.
Malawi : La tempête tropicale Freddy provoque des inondations
La tempête tropicale Freddy s'est abattue sur le sud du Malawi le 12 mars, provoquant des précipitations de 300 à 400 mm au cours des seules 48 premières heures. Ces pluies ont provoqué des crues soudaines, violentes et destructrices, ainsi que des glissements de terrain qui ont causé des dommages considérables, et dans certains cas ont complètement emporté des maisons, des écoles, des centres de santé, des terres agricoles et des infrastructures. Par le biais de cet appel d'urgence, l'IFRC soutient la Croix-Rouge du Malawi pour répondre aux besoins urgents en matière d'abris, de santé, d'eau, d'assainissement et d'hygiène. Ensemble, notre objectif est d'aider 160 000 personnes touchées à se rétablir en toute sécurité et dans la dignité, et de les aider à améliorer leur résilience face aux chocs futurs.
Pacifique : Appel urgent à une action collective pour réduire l'impact du changement climatique et des catastrophes naturelles
Suva, 23 février 2023 - L'impact croissant des risques climatiques détruira des décennies de progrès en matière de développement dans le Pacifique s'il n'y a pas un changement majeur de la réponse aux catastrophes vers une action anticipative, a conclu la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) lors de la réunion des dirigeants de la Croix-Rouge du Pacifique qui s'est tenue cette semaine à Suva, aux Fidji.
Les États insulaires du Pacifique constituent la majorité des pays qui subissent les pertes relatives les plus élevées - entre 1 % et 9 % de leur PIB - du fait de l'impact des risques naturels.
Katie Greenwood, chef de délégation de l'IFRC pour le Pacifique, a déclaré :
«Nous avons beaucoup de défis humanitaires dans le Pacifique que nous devons relever ensemble en tant que région et pas seulement en tant que Croix-Rouge dans chaque pays.
Le changement climatique et les catastrophes affectent constamment notre région sous une forme ou une autre. Nous devons nous assurer que les ressources, le financement et les connaissances nécessaires pour relever les défis du changement climatique sont disponibles afin de pouvoir mieux anticiper la manière dont nous pouvons nous préparer et répondre.
Pour gérer efficacement les risques de catastrophes, nous devons nous concentrer sur l'investissement dans la réponse aux catastrophes ainsi que sur les actions de renforcement de la résilience avant les catastrophes, qui soutiennent également le développement en fonction des risques. En conséquence, nous pouvons minimiser les pertes humaines et économiques qui peuvent freiner les progrès du développement d'un pays.»
Le changement climatique exacerbe les vulnérabilités sous-jacentes qui continueront à dégrader les moyens de subsistance et la résilience, car la fréquence et l'intensité des événements météorologiques extrêmes tels que les cyclones et les inondations vont augmenter au cours des prochaines décennies.
Si l'on ajoute à cela des événements graves à plus long terme tels que les sécheresses, l'élévation du niveau de la mer, les grandes marées et l'intrusion d'eau salée, la Croix-Rouge doit prendre les devants, avec ses communautés dans le Pacifique, en matière d'anticipation et de préparation à la nature changeante de l'impact des catastrophes.
«Il faut faire davantage en termes d'action anticipée, d'adaptation et de préparation, pour sauver des vies et des moyens de subsistance.»
Les Croix-Rouges du Pacifique sont la Croix-Rouge australienne, la Croix-Rouge des îles Cook, la Croix-Rouge de Fidji, la Croix-Rouge de Kiribati, la Croix-Rouge des îles Marshall, la Croix-Rouge de Micronésie, la Croix-Rouge de Nouvelle-Zélande, la Croix-Rouge de Palau, la Croix-Rouge de Papouasie-Nouvelle-Guinée, la Croix-Rouge de Samoa, la Croix-Rouge des îles Salomon, la Croix-Rouge de Tonga, la Croix-Rouge de Tuvalu et la Croix-Rouge de Vanuatu.
Pour plus d'informations ou pour organiser une interview, merci de contacter:
A Suva: Soneel Ram, +679 9983 688, [email protected]
Syrie: Tremblement de terre
Un tremblement de terre dévastateur d'une magnitude de 7,7 a frappé le sud-est de la Turquie, près de la frontière avec la Syrie, aux premières heures du 6 février. Il a été suivi de plusieurs répliques, faisant des milliers de morts et de blessés dans la région. Le Croissant-Rouge arabe syrien (CRAS) vient en aide aux personnes touchées en distribuant de la nourriture, des articles ménagers, des abris et une aide financière. Les volontaires fournissent également des services de santé, un accès à l'eau potable et aux installations sanitaires, ainsi que des produits d'hygiène. Par le biais de cet appel, l'IFRC aide le CRAS à répondre aux besoins immédiats et de relèvement rapide des populations dans un contexte humanitaire déjà complexe.
Malawi: Pandémie de choléra
Le Malawi est confronté à sa pire épidémie de choléra depuis deux décennies. Initialement limitée à la partie sud du pays au début de 2022, l'épidémie s'est depuis étendue à l'ensemble du pays, mettant en danger plus de 10 millions de personnes - dont plus de cinq millions d'enfants. Grâce à cet appel d'urgence, l'IFRC soutient la Croix-Rouge du Malawi dans ses efforts de prévention et de contrôle du choléra dans 15 districts prioritaires. Les activités comprennent l'approvisionnement en eau potable, la mise en place d'installations sanitaires et la promotion de bonnes pratiques d'hygiène dans les points chauds du choléra.
Tonga : Un an après le tremblement de terre et le tsunami, les maisons sont reconstruites
Nukualofa/Suva, 13 Janvier 2023 – Un an après le tremblement de terre et le tsunami dévastateurs qui ont coupé les îles Tonga du reste du monde, des maisons sont en train d'être reconstruites pour plus de 200 familles déplacées.
Le processus complexe de reconstruction des communautés brisées, dévastées par la triple catastrophe du volcan, du tsunami qui en a résulté et de la première vague de la pandémie de COVID, a également consisté à nettoyer les réserves d'eau polluées par les cendres, à rétablir les moyens de subsistance perdus et à fournir une aide en espèces aux personnes vivant avec un handicap et aux personnes déplacées qui ont dûes quitter leurs maisons endommagées.
La Croix-Rouge de Tonga a collaboré avec divers partenaires, dont le Gouvernement de Tonga, pour aider les ménages déplacés, dont certains, un an plus tard, cherchent encore un abri mais vivant dans leur famille, chez des amis ou dans des salles paroissiales.
Le Secretaire Général de la Croix-Rouge de Tonga, Sione Taumoefolau, a déclaré:
"La catastrophe continue de se faire sentir dans la vie de tous les habitants des Tonga, mais surtout dans celle des îles périphériques, où les communautés ont été rasées et les moyens de subsistance fragiles détruits.
"Nous devons continuer à renforcer nos efforts pour aider les plus vulnérables d'entre nous, dont beaucoup sont toujours sans domicile.
"Aux côtés de nos partenaires de la Croix-Rouge, nous sommes déterminés à soutenir les communautés les plus touchées dans le long processus de reconstruction de leurs vies."
La Croix-Rouge de Tonga a distribué des bons en espèces aux ménages les plus touchés à Tongatapu et dans les groupes d'îles extérieures de Ha'apai et 'Eua. Les équipes travaillent également avec divers groupes de parties prenantes pour aider les personnes vivant avec un handicap, notamment les familles et les élèves de l'école pour handicapés 'Ofa Tui moe Amanaki.
Dans le cadre d'un projet pilote innovant, la Croix-Rouge de Tonga a collaboré avec le gouvernement et la communauté de Nomuka. Dans le cadre d'un projet de travail contre rémunération, des équipements et un soutien financier ont été fournis pour aider les membres de la communauté à nettoyer les débris de leur lac d'eau douce. L'accès à l'eau potable étant une priorité, la Croix-Rouge a également entrepris un certain nombre de projets dans ce domaine, notamment l'installation de filtres à eau dans les communautés touchées.
La Croix-Rouge de Tonga a également dispensé une formation aux premiers secours psychologiques dont le besoin se faisait cruellement sentir. Ce n'est que maintenant, un an après, que les gens commencent à parler plus librement des événements de cette journée, à révéler certains des traumatismes qu'ils ont ressentis et à dire comment ils y font face.
Le chef de bureau de l'IFRC en Asie-Pacifique, Katie Greenwood, a déclaré:
"Une catastrophe de cette ampleur nécessite un effort coordonné entre les acteurs locaux, nationaux et internationaux. Nos partenaires de la Croix-Rouge ont joué un rôle important à cet égard, en coordonnant étroitement les efforts de réponse et de relèvement au niveau communautaire.
"Compte tenu de l'ampleur de cette catastrophe, la reconstruction et le retour à la normale prendront encore un certain temps. L'IFRC sera aux côtés de la Croix-Rouge de Tonga à chaque étape de ce processus."
Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, merci de contacter
A Suva: Soneel Ram, +679 9983 688, [email protected]
Croix-Rouge thaïlandaise
COP27 : Les négociations n'ont pas l'ambition nécessaire de protéger les personnes les plus durement touchées par le changement climatique, prévient l'IFRC.
La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) s'inquiète du fait que les progrès sont au point mort à la COP27 et qu'il existe un risque que l'ambition de tenir et de renforcer les engagements pris à Glasgow s'éloigne.
Alors qu'il ne reste que quelques jours aux dirigeants pour prendre des mesures décisives en matière de changement climatique, les engagements pris en vue de réduire fortement et immédiatement les émissions afin de rester en deçà de la limite de réchauffement de 1,5o°C - et donc de limiter les souffrances humaines supplémentaires - prennent du retard. Et tandis que les négociateurs se penchent sur les questions visant à limiter et à répondre aux impacts humains croissants du changement climatique, les discussions techniques sur l'octroi de financements nouveaux et supplémentaires pour les pertes et dommages, ainsi que pour l'adaptation, progressent trop lentement pour répondre aux besoins des populations.
Au contraire, l'IFRC appelle les parties à s'appuyer sur ce qui a été convenu à Glasgow et à accroître l'ambition et l'action en matière d'atténuation, d'adaptation et de pertes et dommages.
«La lutte contre la crise climatique et ses effets nécessite une réflexion audacieuse et une action encore plus ambitieuse. Les dirigeants mondiaux ne peuvent pas se permettre de rétrograder, mais doivent relever leur niveau d'ambition pour s'attaquer à la crise climatique, qui est déjà dangereuse pour les communautés du monde entier», a déclaré Francesco Rocca, président de l'IFRC.
«L'abandon d'objectifs ambitieux envoie un signal clair aux pays, à savoir que le respect de leurs engagements précédents est facultatif. C'est inacceptable. Les communautés - en particulier celles qui sont les plus touchées par le changement climatique - ont besoin de promesses qui se concrétisent par un soutien nouveau et supplémentaire pour répondre à l'ampleur des besoins», a fait remarquer Jagan Chapagain, secrétaire général de l'IFRC.
C'est la décennie critique pour agir. Le monde ne peut pas se permettre de gagner du temps ou de faire marche arrière sur les engagements pris pour sauver des vies. Il n'y a pas de temps à perdre. Avec un réchauffement de 1,1o°C, l'IFRC a constaté que 86 % de toutes les catastrophes survenues au cours de la dernière décennie sont liées au climat et aux phénomènes météorologiques extrêmes, touchant 1,7 milliard de personnes. Cela représente une augmentation de près de 35 % depuis les années 1990.
Les communautés sont frappées de manière répétée par des événements extrêmes - le Kenya par exemple, qui a dû faire face à des inondations, puis à des infestations de criquets et maintenant à une sécheresse qui a déclenché l'insécurité alimentaire et entraîné la malnutrition et des décès dans toute la corne de l'Afrique.
"Nous devons investir dans l'action locale. Sans cela, nous continuerons à dire les mêmes choses à la COP28", a répété le Dr Asha Mohammed, Secrétaire Général de la Croix-Rouge du Kenya.
Si nous voulons un jour répondre aux besoins des communautés qui subissent ces multiples événements répétés et qui se chevauchent, il est essentiel d'investir dans des mesures d'atténuation ambitieuses, d'intensifier l'adaptation menée au niveau local et de remédier aux pertes et aux dommages. Les parties doivent répondre aux demandes croissantes de financement au niveau local, pour atteindre les communautés à l'échelle nécessaire. Ces demandes doivent être écoutées et traduites en un texte de décision significatif.
Une étude récente de l'IFRC montre que de nombreux pays et communautés sont laissés pour compte lorsqu'il s'agit d'investir dans l'adaptation au climat. Les financements existants ne suffisent pas à répondre aux besoins actuels, sans parler de l'impact humanitaire accru de phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes plus fréquents et plus intenses.
Selon Maarten van Aalst, directeur du Centre climatique de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, la COP27 doit agir sur trois fronts : des progrès tangibles dans la mobilisation de fonds nouveaux et supplémentaires pour faire face aux pertes et aux dommages ; davantage de financement pour l'adaptation au climat ; et une ambition accrue pour mettre en œuvre des réductions rapides des émissions afin de maintenir l'espoir de limiter le réchauffement à 1,5C.
Pour solliciter une interview ou plus d'informations, veuillez contacter:
A Sharm El-Sheikh:Jenelle Eli, +1 202 603 6803, [email protected]
A Washington: Marie Claudet, +1 202 999 8689, [email protected]
Survivants bloqués en mer : SOS MEDITERRANEE et l'IFRC appellent au respect du droit maritime
L'Ocean Viking - un navire de recherche et de sauvetage affrété par SOS MEDITERRANEE et exploité en partenariat avec la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) - a sauvé 234 femmes, enfants et hommes de six bateaux en détresse en Méditerranée centrale entre le 22 et le 26 octobre.
«Les personnes secourues en Méditerranée centrale par des navires devraient et doivent être autorisées à débarquer dans un lieu sûr dans un délai raisonnable, comme c'est le cas pour les opérations de recherche et de sauvetage menées par les autorités et les navires marchands. Les blocages toujours plus importants auxquels sont confrontés les navires de sauvetage dans cette partie de la mer depuis 2018 sont discriminatoires et inacceptables. Maintenir plus longtemps les survivants à bord des navires comme otages du débat politique serait le résultat d'un échec dramatique des membres européens et des États associés» a déclaréXavier Lauth, Directeur des opérations de SOS MEDITERRANEE.
« Les personnes secourues sont absolument épuisées, déshydratées, en détresse psychologique, et certaines ont besoin de soins médicaux immédiats. Nous avons fourni des soins de santé, de la nourriture, de l'eau, des articles d'hygiène, des premiers soins psychologiques et la possibilité d'appeler et de contacter les membres de leur famille. Mais ils ne peuvent pas se permettre d'attendre plus longtemps, cette incertitude rend la situation insupportable avec un stress qui augmente de jour en jour. Ils ont besoin de toute urgence d'un port sûr», explique Frido Herinckx, responsable des opérations à l'IFRC.
Le droit des personnes à débarquer rapidement dans un lieu sûr ne souffre d'aucun débat. Le blocage actuel du débarquement des opérations de recherche et de sauvetage constitue une violation grave et conséquente du droit maritime. La convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (SOLAS-Safety of Life at Sea) définit de manière très détaillée les obligations des États et des capitaines en matière de recherche et de sauvetage, depuis l'obligation de répondre et de coordonner la recherche des bateaux signalés en détresse jusqu'à l'obligation de désigner un "lieu sûr dès que cela est raisonnablement possible". Toutes les circonstances sont prises en compte, y compris l'obligation pour les États les plus aptes à aider de coopérer afin d'identifier un lieu sûr pour le débarquement ; l'obligation de fournir une assistance " quels que soient la nationalité ou le statut de ces personnes " (Chapitre V - Règle 33.1- amendement 2004), ainsi que le fait que " l'évaluation du statut des personnes secourues " ne doit pas " retarder indûment le débarquement des survivants ". RÉSOLUTION MSC.167(78) de l'OMI (adoptée le 20 mai 2004)
Conformément aux conventions maritimes, l'Ocean Viking a informé les autorités maritimes compétentes à toutes les étapes des opérations de recherche et de sauvetage et a demandé la désignation d'un lieu sûr.
Nous devons donner la priorité aux opérations de recherche et de sauvetage des personnes en déplacement, quel que soit leur statut, et coopérer dans ce domaine, notamment en mettant en place des mécanismes de débarquement clairs, sûrs et prévisibles pour les personnes secourues.
SOS MEDITERRANEE et l'IFRC demandent instamment aux membres de l'UE et aux États associés de respecter le droit maritime, de coopérer à la désignation d'un lieu sûr pour les survivants de l'Ocean Viking et de mettre fin à la souffrance de centaines d'hommes, de femmes et d'enfants.
COP27 : Le monde ne peut pas se permettre une autre série de vagues promesses, avertit l'IFRC
Genève, 1 Novembre 2022 – Aucune région du monde n'est épargnée par les effets dévastateurs de la crise climatique, mais les communautés les plus vulnérables à ses effets sont celles qui reçoivent le moins d'aide.
Les nouvelles données du plus grand réseau humanitaire du monde montrent qu'aucun des 30 pays les plus vulnérables de la planète ne figure parmi les 30 premiers bénéficiaires du financement de l'adaptation par habitant.
Lors de la COP27, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) appellera les dirigeants mondiaux à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à augmenter de manière significative les financements pour permettre aux communautés les plus vulnérables de s'adapter et de faire face aux impacts catastrophiques auxquels elles sont déjà confrontées.
Francesco Rocca, Président de l'IFRC a déclaré:
«Notre planète est en crise et le changement climatique tue les personnes les plus à risque. La COP27 sera un échec si les dirigeants mondiaux ne soutiennent pas les communautés qui sont en première ligne du changement climatique. Les familles qui perdent des êtres chers, leurs maisons ou leurs moyens de subsistance ne peuvent pas se permettre d'attendre de vagues promesses ou de faiblesengagements. »
«Pour sauver des vies maintenant et à l'avenir, nous avons besoin d'une action politique et de changements concrets qui donnent la priorité aux communautés les plus exposées et les aident à devenir plus résilientes. La crise climatique est là maintenant, et nous devons protéger les personnes les plus touchées.»
La science est désormais d'une clarté alarmante quant aux impacts humanitaires du changement climatique. Les données de l'IFRC montrent qu'au cours des dix dernières années, 86 % de toutes les catastrophes déclenchées par des risques naturels ont été causées par des événements météorologiques et climatiques, tuant au moins 410 000 personnes et affectant 1,7 milliard d'autres. Le rapport 2022 du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a montré pour la première fois que le changement climatique contribue déjà à des crises humanitaires, avec environ 3,3 à 3,6 milliards de personnes vivant dans des contextes vulnérables au changement climatique.
Caroline Holt, Directrice des catastrophes, climat et crises de l'IFRC a souligné:
«L'augmentation du financement de l'adaptation est essentielle pour aider les pays à faire face aux impacts du changement climatique et à se préparer à l'avenir, mais la nouvelle analyse de l'IFRC démontre que les fonds ne parviennent pas aux endroits et aux communautés qui en ont le plus besoin. Le financement de l'adaptation au climat par personne est en moyenne inférieur à 1 CHF par personne dans les pays où la vulnérabilité est la plus élevée.»
La Somalie - où des sécheresses extrêmes ont amené le pays au bord de la famine - a été classée au premier rang pour la vulnérabilité climatique, mais n'a été classée que 64e pour le financement de l'adaptation en 2020*. La Somalie a reçu moins d'un dollar par personne pour l'adaptation au changement climatique chaque année, tandis que la République centrafricaine a reçu moins de deux centimes
Selon Maarten Van Aalst, Directeur du Centre climatique de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, lorsque les communautés disposent des outils nécessaires pour se préparer aux risques climatiques et les anticiper, elles peuvent empêcher que les événements météorologiques extrêmes ne se transforment en catastrophes. M. Van Aalst souligne que le monde doit également intensifier ses efforts pour lutter contre les pertes et les dommages déjà subis par les personnes qui se trouvent en première ligne de la crise climatique.
Notes aux éditeurs:
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Les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ne se contentent pas de répondre aux catastrophes lorsqu'elles se produisent, elles jouent également un rôle essentiel dans la prévention des risques tels que les inondations et les vagues de chaleur. Travaillant en première ligne dans les communautés avant, pendant et après les catastrophes, elles savent ce qui est nécessaire pour répondre aux crises climatiques et aider les communautés à prévenir et à s'adapter aux risques croissants du changement climatique. L'IFRC a pour objectif d'aider les Sociétés nationales membres à atteindre 250 millions de personnes chaque année avec des services d'adaptation et d'atténuation du climat afin de réduire la souffrance et la vulnérabilité.
* La vulnérabilité climatique est déterminée sur la base d'une combinaison de l'analyse de la vulnérabilité climatique à long terme et à court terme par ND-GAIN et l'indice INFORM. ND-GAIN quantifie la vulnérabilité nationale aux perturbations climatiques, tout en évaluant la capacité d'un pays à mobiliser des investissements pour des actions d'adaptation. La vulnérabilité est calculée comme une combinaison de l'exposition, de la sensibilité et de la capacité d'adaptation, tandis que la préparation intègre les composantes économiques, sociales et de gouvernance. L'indice INFORM quantifie le risque de catastrophe national sur la base de l'exposition historique aux risques, de la vulnérabilité et de la capacité d'adaptation.
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A Washington: Marie Claudet, +1 202 999 8689, [email protected]
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La pénurie de vaccins contre le choléra entraîne la suspension temporaire de la stratégie à deux doses, alors que les cas augmentent dans le monde entier
Genève/New York, le 19 octobre 2022 - En raison d'une pénurie mondiale de vaccins contre le choléra, le Groupe international de coordination (GIC) - l'organisme qui gère les approvisionnements d'urgence en vaccins - a dû suspendre temporairement le schéma de vaccination standard à deux doses dans les campagnes de lutte contre les flambées de choléra, au profit d'une approche à dose unique.
Ce changement de stratégie permettra d'utiliser les doses dans un plus grand nombre de pays, à un moment où les épidémies de choléra connaissent une hausse sans précédent dans le monde.
Depuis janvier de cette année, 29 pays ont signalé des cas de choléra, dont Haïti, le Malawi et la Syrie, qui sont confrontés à de vastes épidémies. À titre de comparaison, au cours des cinq années précédentes, moins de 20 pays en moyenne ont signalé des épidémies. La tendance mondiale va vers des épidémies plus nombreuses, plus étendues et plus graves, en raison des inondations, des sécheresses, des conflits, des mouvements de population et d'autres facteurs qui limitent l'accès à l'eau potable et augmentent le risque d'épidémies de choléra.
La stratégie à une dose s'est avérée efficace pour répondre aux épidémies, même si les preuves de la durée exacte de la protection sont limitées et que la protection semble beaucoup plus faible chez les enfants. Avec un schéma à deux doses, lorsque la deuxième dose est administrée dans les 6 mois suivant la première, l'immunité contre l'infection dure 3 ans.
L'avantage de l'administration d'une seule dose l'emporte toujours sur l'absence de dose: bien que l'interruption temporaire de la stratégie à deux doses entraîne une réduction et un raccourcissement de l'immunité, cette décision permettra de vacciner davantage de personnes et de les protéger à court terme, si la situation mondiale du choléra continue de se détériorer.
L'approvisionnement actuel en vaccins contre le choléra est extrêmement limité. Son utilisation pour les interventions d'urgence est coordonnée par le GIC qui gère le stock mondial de vaccins anticholériques oraux. Sur le total de 36 millions de doses qui devraient être produites en 2022, 24 millions ont déjà été expédiées pour des campagnes préventives (17 %) et réactives (83 %) et 8 millions de doses supplémentaires ont été approuvées par le GIC pour le deuxième cycle de vaccination d'urgence dans 4 pays, ce qui illustre la grave pénurie de ce vaccin. Comme les fabricants de vaccins produisent au maximum de leur capacité actuelle, il n'y a pas de solution à court terme pour augmenter la production. La suspension temporaire de la stratégie à deux doses permettra de réorienter les doses restantes pour répondre à d'éventuels besoins pour le reste de l'année.
Il s'agit d'une solution à court terme, mais pour atténuer le problème à plus long terme, il est urgent d'agir pour augmenter la production mondiale de vaccins.
Le GIC continuera à surveiller les tendances épidémiologiques mondiales ainsi que l'état du stock de vaccins contre le choléra, et réexaminera régulièrement cette décision.
A propos du GIC
Le GIC est un groupe international qui gère et coordonne la fourniture de vaccins et d'antibiotiques d'urgence dans les pays lors de grandes épidémies. Il gère le stock mondial de vaccin oral contre le choléra. Le groupe est composé de membres de l'OMS, de Médecins Sans Frontières, de l'UNICEF et de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Le GIC a été créé en 1997, à la suite de grandes épidémies de méningite en Afrique, en tant que mécanisme permettant de gérer et de coordonner la fourniture de vaccins et d'antibiotiques d'urgence aux pays lors de grandes épidémies. Depuis la constitution du stock de vaccins contre le choléra en 2013, 120 millions de doses de vaccin oral contre le choléra ont été expédiées à 23 pays, dont 73 millions (60 %) ont été approuvées pour une intervention d'urgence.
Contacts médias
IFRC: Jenelle Eli +41 79 935 97 40 +1 202 603 6803 [email protected]
MSF: Lukas Nef +41792400790 +41443859457 [email protected]
UNICEF: Tess Ingram +1 347 593 2593 [email protected]
OMS: WHO Media inquiries Telephone: +41 22 791 2222 Email: [email protected]
Ouganda : Maladie à virus Ebola
Le ministère ougandais de la Santé a déclaré une nouvelle épidémie d'Ebola le 20 septembre 2022. Pour empêcher la propagation du virus dans le pays, la Croix-Rouge ougandaise apporte son soutien à la recherche des contacts, à la surveillance communautaire, à la communication sur les risques et à l'engagement communautaire, aux services ambulanciers et aux enterrements sûrs et dignes. Par le biais de cet appel d'urgence, l'IFRC aide la Croix-Rouge ougandaise à intensifier ses activités, ciblant un total de 2,7 millions de personnes. Nous travaillons également avec les Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge des pays voisins pour les aider à se préparer au cas où l'épidémie se propagerait.
La population évacue pour se mettre en sécurité après le passage du typhon Noru aux Philippines
Kuala Lumpur/Manille, le 25 septembre 2022 - Les habitants du nord des Philippines se précipitent vers des zones sécurisées et des centres d'évacuation alors que le super typhon Noru (appelé localement Karding) commence à frapper des milliers de villes, de maisons et d'infrastructures. Le typhon, dont les vents ont atteint une vitesse maximale de 260 km/h, a touché terre sur les îles Polillio, au nord-est des Philippines, ce dimanche après-midi, heure locale.
Les équipes de la Croix-Rouge philippine sont sur le terrain, mobilisées pour porter assistance et évacuer les personnes vers des lieux sûrs. Le typhon Noru sera la plus forte tempête qui frappera le pays cette année. Il est aussi intense et destructeur que le super typhon Rai de l'année dernière, qui a détruit 1,5 million de maisons en décembre.
Richard Gordon, Président de la Croix-Rouge philippine, a déclaré :
«Cette tempête est la plus forte qui nous ait frappés cette année. Il est essentiel que nous mettions tout le monde en sécurité dès maintenant, car ce typhon va causer des ravages dans tout le centre de Luzon, y compris dans notre capitale, Manille.
«Nos volontaires sont en état d'alerte et collaborent avec les autorités pour acheminer les habitants vers les centres d'évacuation avec tout ce dont ils ont besoin. Nous avons également prépositionné des secours d'urgence, des repas chauds et des fournitures médicales en prévision. Nos camions-citernes transportant de l'eau potable et nos camions destinés au déblayage rapide des débris, de la boue et des arbres tombés pour rendre les routes accessibles pour atteindre les communautés sont également en place.
« Nous conseillons aux populations de recharger leurs téléphones, d'emporter de la nourriture et de prendre leurs effets personnels importants. Rien ne permet de prévoir l'ampleur des perturbations.»
Le littoral oriental de l'île de Luzon (qui fait face à l'océan Pacifique) est déjà frappé par des vents violents et de fortes pluies. Dans les ports, des centaines de personnes sont laissées pour compte, les opérations aériennes et maritimes étant interrompues. Cette île est la plus grande et la plus peuplée du pays.
Alberto Bocanegra, chef du bureau de pays de l'IFRC aux Philippines, a déclaré :
«Nous avons tiré des enseignements de notre réponse au typhon le plus puissant de l'année dernière, Rai. Nous pensons que nous continuons à adapter nos réponses d'urgence et que nous sommes prêts à faire face à l'intensité de cette tempête.
«Ces événements météorologiques s'intensifient et deviennent plus fréquents. La super tempête qui a frappé le sud-est des Philippines s'est produite il y a à peine dix mois, et les personnes touchées peinent à recoller les morceaux. Nous devons être efficaces et nous adapter rapidement, quelle que soit la gravité de la situation.
«L'IFRC travaille en étroite collaboration avec la Croix-Rouge philippine et apporte son aide et son soutien.»
Les Philippines sont frappées par des pluies torrentielles, des vents violents, des inondations et des tempêtes tropicales plusieurs fois par an.
Pour plus d'informations, merci de contacter,
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Rachel Punitha, +60 19 791 3830, [email protected]
Soneel Ram, +679 998 3688, [email protected]