COVID-19

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Journée mondiale de la radio : Comment la radio contribue à maintenir les communautés en bonne santé et en sécurité

Bien que nous vivions dans un monde de plus en plus numérique, la radio reste une source importante d'information, de divertissement et de connexion dans les pays du monde entier.C'est particulièrement vrai dans les communautés rurales, pour lesquelles la radio est souvent la source d'information la plus fiable, voire la seule, à des kilomètres à la ronde.Imaginez que vous viviez dans l'une de ces communautés, loin du centre de santé le plus proche. Vous remarquez que les gens tombent malades et vous ne savez pas pourquoi. En quête de réponses, vous écoutez votre station de radio locale.Le présentateur parle de la "maladie mystérieuse" d'une manière paniquée, en disant à quel point les symptômes sont horribles, combien de personnes sont mortes et comment il faut éviter à tout prix les personnes infectées. Il a entendu dire que la maladie pourrait être une sorte de malédiction et que, apparemment, boire de l'eau salée peut vous protéger.En entendant ce rapport, et en l'absence d'autres sources vers lesquelles se tourner, vous vous sentiriez probablement effrayé et ne sauriez pas quoi faire.Mais imaginez que vous soyez à l'écoute d'une émission totalement différente. Le présentateur offre calmement des informations pratiques sur la maladie - son nom, ses symptômes, son mode de propagation et les mesures que vous pouvez prendre pour vous protéger. Il interroge un médecin local que vous connaissez et en qui vous avez confiance et qui répond aux questions et aux inquiétudes les plus courantes.Vous seriez rassuré et disposeriez des informations dont vous avez besoin pour assurer votre sécurité et celle de votre famille.Dans plusieurs pays, l'IFRC et ses Sociétés nationales s'associent aux médias locaux pour faire exactement cela : fournir des informations vitales avant, pendant et après les épidémies.Dans le cadre du programme de programme de préparation des communautés aux épidémies et aux pandémies (CP3), nous avons collaboré avec l'organisation caritative BBC Media Action pour former des journalistes et des Sociétés de la Croix-Rouge de sept pays à la programmation de lignes de vie : une programmation médiatique spéciale qui fournit des informations précises, pratiques et opportunes en cas de crise sanitaire ou humanitaire.Les Sociétés nationales s'associent régulièrement à des médias pour diffuser des informations utiles qui permettent aux communautés de rester en bonne santé et à l'abri d'un large éventail de maladies. En voici quelques exemples.KenyaDans les comtés de Bomet et de Tharaka Nithi, la Croix-Rouge du Kenya fait équipe avec les stations de radio locales et les services de santé des comtés, atteignant ainsi des centaines de milliers de personnes avec des messages de santé utiles sur la façon de prévenir des maladies telles que l'anthrax, la rage et le choléra. Les informations sont communiquées dans un langage simple. Les auditeurs peuvent poser des questions ou suggérer des sujets de discussion.«Au début, les médias étaient connus pour rapporter deux choses, peut-être : la politique et les mauvaises choses qui se sont produites dans la société. Mais la Croix-Rouge nous a aidés [...] à utiliser les médias pour éduquer les gens sur les maladies », explique Sylvester Rono, un journaliste de Kass FM formé à la programmation Lifeline.«Je suis maintenant fier de dire que cela a vraiment aidé nos communautés. Nos concitoyens comprennent maintenant pourquoi nous devons vacciner nos animaux de compagnie, pourquoi nous devons aller à l'hôpital en cas de morsure, pourquoi nous devons signaler tout incident [sanitaire], et quand vous voyez un signe de maladie, que ce soit la rage, l'anthrax, le choléra [...] l'importance de le signaler plus tôt », ajoute-t-il.CamerounFin 2021, une épidémie de choléra a menacé la vie des populations de la région Nord du Cameroun, une région rurale du pays où les communautés sont très dispersées.Dans le cadre de sa réponse, la Croix-Rouge camerounaise s'est associée à des stations de radio locales pour lancer une série de programmes radiophoniques communautaires afin de partager des informations sur la façon dont les gens peuvent se protéger, sur les symptômes à surveiller et sur les endroits où obtenir de l'aide s'ils tombent malades.Les thèmes des émissions ont été choisis en partenariat avec les dirigeants des communautés. Après la diffusion des émissions, les volontaires de la Croix-Rouge se sont rendus dans leurs communautés pour renforcer les messages diffusés à l'antenne en faisant du porte-à-porte. «Le programme radio est très bon, car il m'a donné des informations pratiques. J'ai eu un cas de choléra dans ma famille, mais grâce aux mesures que j'ai entendues à la radio, j'ai pu sauver l'enfant de ma soeur qui était malade», explique Talaga Joseph, un auditeur qui a appelé FM Bénoué, l'une des stations de radio participantes.République démocratique du Congo (RDC)En RDC, des rumeurs nuisibles et des informations erronées sur le COVID-19 et d'autres maladies se sont répandues dans tout le pays ces dernières années. Par exemple, certaines personnes pensaient que le vaccin COVID-19 était une source de revenus pour le gouvernement et ne présentait aucun avantage pour la société, tandis que d'autres croyaient que le vaccin contre la rougeole était moins efficace que les remèdes traditionnels à base de feuilles de manioc.Pour répondre à ces rumeurs, les volontaires de la Croix-Rouge de la RDC ont fait du porte-à-porte pour recueillir les réactions de la communauté et enregistrer les mythes et les idées fausses les plus répandus. Après avoir analysé ces informations, le personnel de la Croix-Rouge de la RDC a lancé des émissions radiophoniques interactives afin d'aborder et de démystifier les informations erronées sur la santé et de fournir des conseils fiables.Par exemple, dans la province du Kongo Central, la Croix-Rouge de la RDC s'associe à Radio Bangu pour produire une émission intitulée "L'école de la Croix-Rouge". Les auditeurs appellent pour obtenir des informations sur différentes maladies, poser des questions et découvrir l'aide qu'ils peuvent obtenir de la Croix-Rouge.« La collaboration avec la Croix-Rouge est très bonne et a permis aux auditeurs d'en apprendre davantage sur ses activités et sur la manière dont ils peuvent prévenir différentes maladies et épidémies. Les émissions de la Croix-Rouge sont si populaires qu'elles ont augmenté le nombre total d'auditeurs dans la zone que nous couvrons », déclare Rigobert Malalako, directeur de la station de Radio Bangu.--Les activités avec la radio locale présentées dans cet article ne sont que quelques exemples de partenariats avec les médias développés dans le cadre du Programme de préparation des communautés aux épidémies et aux pandémies (CP3)Financé par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), le CP3 soutient les communautés, les sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et d'autres partenaires dans la prévention, la détection et la réponse aux menaces de maladies.Si vous avez aimé cette histoire et souhaitez en savoir plus, inscrivez-vous au bulletin d'information de l'IFRC sur la préparation aux épidémies et aux pandémies. Vous pouvez également accéder aux ressources suivantes :Un guide pour les médias sur la communication dans les urgences de santé publique (disponible en plusieurs langues)Site web de la programmation Lifeline de BBC Media ActionBoîte à outils de lutte contre les épidémies de l'IFRC

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Étude mondiale COVID-19 de l'IFRC : la banque de vaccins est un "élément essentiel" de la prochaine réponse à la pandémie

Genève/Panama City/Buenos Aires - 31 janvier 2024Les gouvernements doivent se préparer à la prochaine pandémie en créant une "banque de vaccins" internationale qui garantisse la disponibilité et la distribution équitable des vaccins dans toutes les régions du monde.Telle est la principale recommandation d'un nouveau rapport établi à la suite d'une vaste étude sur l'impact du COVID-19 et les réactions des autorités. Le rapport est publié exactement quatre ans après le premier appel d'urgence Global COVID de l'IFRC, le 31 janvier 2020.La Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a chargé des chercheurs de l'Observatoire humanitaire, un centre de référence de l'IFRC hébergé par la Croix-Rouge argentine, de réaliser un important projet de recherche. Pour ce faire, ils ont interrogé 16 027 personnes, en collaboration avec 90 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.Des personnes issues de différents secteurs ont été interrogées sur leur expérience de la pandémie de COVID-19. Des partenaires stratégiques du secteur privé et des syndicats ont également collaboré à la réalisation des enquêtes.La Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a chargé des chercheurs de l'Observatoire humanitaire, un centre de référence de l'IFRC hébergé par la Croix-Rouge argentine, de réaliser un important projet de recherche. Pour ce faire, ils ont interrogé 16 027 personnes, en collaboration avec 90 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.Des personnes issues de différents secteurs ont été interrogées sur leur expérience de la pandémie de COVID-19. Des partenaires stratégiques du secteur privé et des syndicats ont également collaboré à la réalisation des enquêtes.L'étude – ‘Les leçons apprises par les secteurs stratégiques lors de la pandémie’ – a revélé que:Près de 70 % des personnes, tous secteurs et régions confondus, craignent fortement d'attraper le COVID-19. Les personnes des Amériques et/ou travaillant dans le secteur de la santé sont celles qui ont le plus peur;Plus de la moitié des personnes interrogées ont déclaré que leurs finances personnelles avaient été affectées par la pandémie;54 % des participants interrogés ont déclaré que leur gouvernement avait bien géré la pandémie. Ce pourcentage était le plus élevé en Afrique et le plus faible dans les Amériques;Près de la moitié des personnes interrogées travaillant dans les soins de santé et les médias se sont senties "discriminées" pour le rôle qu'elles ont joué pendant la pandémie;La grande majorité des personnes interrogées ont déclaré qu'elles n'étaient pas prioritaires pour les vaccinations malgré le rôle important qu'elles ont joué pendant la pandémie.Les principales recommandations du rapport sont les suivantes:Créer une banque mondiale de vaccins et d'antidotes afin de garantir la disponibilité et la distribution équitable des fournitures dans toutes les régions;Établir des priorités pour la vaccination ou la livraison de médicaments à ceux qui permettent aux citoyens du monde de se nourrir, de se soigner, de s'informer et de s'éduquer;Mener une campagne de communication à partir d'un organisme supranational qui valorise les actions des secteurs essentiels pour légitimer leurs tâches et reconnaître leur travail.José Scioli, directeur de l'Observatoire humanitaire de la Croix-Rouge argentine, a déclaré :«Certaines des réponses aux principaux défis nécessitent la mise en place de processus efficaces à l'échelle mondiale. C'est pourquoi il est si important de tirer des leçons au niveau mondial afin que nous puissions tous - en tant qu'humanité dans son ensemble - tirer des enseignements de notre expérience et en sortir plus forts. Nous sommes convaincus que nous sommes capables de tirer des leçons de notre passé pour améliorer le présent et l'avenir. Grâce à l'étude de l'Observatoire humanitaire, nous pouvons promouvoir l'échange d'informations afin d'améliorer nos sociétés.»Xavier Castellanos, Secrétaire général adjoint de l'IFRC, a déclaré :« La pandémie de COVID-19 a entraîné la plus grande perturbation mondiale de la vie normale depuis une génération. Mais ses effets ont été disproportionnés. Souvent, par exemple, les vaccins ont été distribués en fonction de l'argent et non des besoins. Les personnes qui ont le plus contribué à aider les plus vulnérables à traverser la pandémie ont trop souvent été les plus mal traitées. Cette importante étude propose une voie à suivre pour mieux gérer la prochaine pandémie. Son ambition et son ampleur font que ses recommandations ont du poids. »Le rapport complet peut être téléchargé ici, et est également disponible en anglais, arabe et espagnol.Des graphiques et des animations téléchargeables peuvent être ajoutés à la couverture ici.Pour plus d'informations ou pour arranger une interview: [email protected] Genève: Andrew Thomas +41 76 367 65 87A Buenos Aires: Jose Scioli +54 911 64551193Au Panama: Susana Arroyo Barrantes +507 6999 3199

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«Si quelqu’un me racontait cette histoire, je ne la croirais pas»

C’est l’une de ces histoires qui paraît invraisemblable, même pour les personnes directement concernées. «Je pense que si quelqu’un me racontait cette histoire, je ne la croirais pas… mais c’est à moi qu’elle est arrivée», s’exclame Hassan al-Kontar,réfugié syrien âgé de 38ans, qui vit aujourd’hui dans la province de Colombie-Britannique, au Canada. En 2018, Hassan a été pour les médias, plusieurs mois durant, «l’homme de l’aéroport», en raison de sonséjour de sept mois dans l’aéroport de Kuala Lumpur. Son histoire commence en 2011, lorsque le conflit éclate en Syrie. Hassan, qui vivait alors dans les Émirats arabes unis (EAU), décide de ne pas regagner son pays, en proie à la guerre civile, où il aurait probablement été enrôlé dans l’armée dès son retour. Il reste donc aux EAU jusqu’à la date d’expiration de son visa. Déporté en Malaisie, il dépose alors des demandes d’asile dans de nombreux pays, dont le Canada. Dans l’intervalle, il attend dans l’aéroport. Mais l’attente se prolonge. Hassan dort sur les sièges du terminal et campe, tant bien que mal, dans un petit espace niché sous des escaliers roulants. Il noue des liens avec les nettoyeurs, qui lui apportent de la nourriture et du café (les boutiques de l’aéroport sont situées dans une zone à laquelle il n’a pas accès). Les jours passent lentement, marqués par l’ennui, rythmés par les annonces constantes d’embarquement. Hassanmanque des événements familiaux importants, comme le mariage de son frère, auquel il assiste par Skype. Désespéré et désœuvré, il se tourne vers les réseaux sociaux; il devient bientôt un phénomène sur Internet et dans les médias, qui parlent de lui comme d’une version authentique du personnage de Tom Hanks dans le filmLe Terminal. «Les petites choses du quotidien — comme prendre une douche, laver ses habits, se procurer des médicaments — deviennent soudain impossibles», explique-t-il. «Je me souviens du 122ejour. J’ai ressenti une drôle de sensation que j’avais du mal à m’expliquer, jusqu’à ce que je découvre que quelqu’un avait ouvert une porte donnant sur l’extérieur. C’était la première fois en 120 jours que je respirais de l’air frais.» Finalement, c’est en novembre 2018 qu’un groupe de citoyens canadiens agissant à titre privé a réussi à parrainer la demande d’immigration de Hassan, et qu’il a pu embarquer sur un vol à destination de Colombie-Britannique. Le Canada était le premier pays au monde à lancer un programme de parrainage privé, qui permet à cinq ressortissants canadiens ou résidents permanents dans le pays de parrainer collectivement un réfugié. «De simples citoyens sauvent des vies en intervenant directement, explique Hassan. Pour moi, ces gens sont des héros.» De l’incertitude à l’intégration L’expérience vécue par Hassan à l’aéroport n’est qu’un exemple dessituations d’incertitudequi sont souvent le lot des réfugiés: bloqués aux frontières, dans l’impossibilité de poursuivre leur voyage ou de revenir sur leurs pas, tentant d’obtenir l’asile et réduits à attendre un signe d’espoir. L’histoire de Hassan illustre ce qui peut se produire lorsque desréfugiés se voient donner la possibilité de saisir leur chanceet de se rendre utiles à leur communauté d’accueil. Pour Hassan, cela signifie, entre autres, revêtir le dossard rouge bien connu des volontaires et du personnel de la Croix-Rouge canadienne. Inspiré par l’action du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge en Syrie, comme dans bien d’autres zones de conflit et situations d’urgence de par le monde,Hassan décide, alors que son pays d’adoptionsubit une violente pandémie de Covid-19, d’agir à son tour pour aider les autres. «Travailler pour la Croix-Rouge, pour moi, c’est un rêve qui se réalise, assure-t-il. C’est une manière de rendre quelque chose à la communauté qui m’a accueilli et qui m’a donné une chance. C’est ma manière de montrer aux Canadiens qu’ils ont eu raison de me faire confiance.» «Peur d’oublier» Pourtant, la vie n’est pas toujours facile pour un réfugié séparé de sa famille vivant à l’autre bout du monde. «C’est mon sort, et c’est le destin de tout réfugié, de vivre entre deux mondes», dit Hassan. Ce sont les petites choses — l’arôme du café ou l’odeur de la pluie sur le pavé en été —qui évoquent des souvenirs de son foyer en Syrie, où sa famille possède une petite ferme. «J’ai peur d’oublier», confie-t-il alors qu’il prépare un café à la syrienne dans son appartement de Vancouver. «Je n’ai pas vu ma mère ni mes frères et sœurs depuis 12 ans. Je ne veux pas perdre le lien avec eux.» «Qu’est-ce que cela signifie, d’être Syrien ?» Hassan considère que sa mission consiste maintenant àaider sa famille et d’autres réfugiésà accéder au même sentiment de sécurité qui est le sien aujourd’hui. Il travaille avec un groupe qui aide à parrainer d’autres réfugiés, et continue à poster des messages sur les réseaux sociaux afin de faire mieux connaître le sort des réfugiés.Il a même écrit un livre intituléMan @ the_airport. «J’aimerais que les Occidentaux comprennent mieux les réfugiés syriens, dit-il. Je voudrais combler le fossé entre nos cultures. Qu’est-ce que cela signifie, d’être Syrien, sans aucune possibilité d’action, sans voix?» Pourtant, Hassan ne perd pas espoir. Non sans ironie, il souligne queles restrictions causées par la pandémie de Covid-19 ont permis à de nombreuses personnes de mieux comprendre les souffrances endurées par les réfugiés.«Pendant la pandémie, quand toutes les frontières étaient fermées, les gens ont pu se faire une vague idée de la situation qu’ont toujours connue les réfugiés. Tous les aéroports étaient des zones interdites et tous les passeports, quelle que soit leur couleur, étaient inutiles: telle est bien la situation que vivent la plupart des réfugiés dans le monde aujourd’hui.» -- Cette histoire a été produite et publiée à l'origine par le magazine de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Pour en savoir plus sur le magazine et lire d'autres histoires comme celle-ci, cliquez ici.

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COVID-19

La COVID-19 est une maladie infectieuse causée par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2). La plupart des personnes atteintes du COVID-19 souffrent de maladies respiratoires légères ou modérées et de symptômes pseudo-grippaux. Mais le virus peut provoquer des maladies graves et faire des victimes, les personnes âgées et celles souffrant de pathologies sous-jacentes étant les plus exposées.

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La Fédération internationale avertit que le monde n’est pas prêt à affronter la prochaine pandémie

GENÈVE, le 30 janvier 2023 — Aucun tremblement de terre, aucun épisode de sécheresse, aucun ouragan jamais enregistré dans l’histoire n’a coûté plus de vies que la pandémie de Covid-19, selon la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale), le plus grand réseau d’intervention face aux catastrophes dans le monde. Le nombre choquant de morts, estimé à plus de 6,5 millions, a incité cette organisation humanitaire à examiner comment les pays peuvent se préparer à la prochaine urgence sanitaire mondiale. Deux rapports majeurs publiés par la Fédération internationale aujourd’hui, le Rapport sur les catastrophes dans le monde et Tout le monde compte, détaillent les défis et réussites de ces trois dernières années et formulent des recommandations à l’intention des dirigeants quant à la façon d’atténuer les tragédies de cette ampleur à l’avenir. Jagan Chapagain, secrétaire général de la Fédération internationale, précise : « La pandémie de Covid-19 devrait être un signal d’alarme poussant la communauté internationale à se préparer dès maintenant aux prochaines crises sanitaires. Les recommandations que nous adressons aux dirigeants du monde entier sont axées sur l’instauration de la confiance, la lutte contre les inégalités et la sollicitation des acteurs locaux et des communautés pour sauver des vies. La prochaine pandémie pourrait être imminente ; après l’expérience du Covid-19, il faut absolument accélérer nos efforts en matière de préparation. » Ces trois dernières années, le réseau de la Fédération internationale a aidé plus de 1,1 milliard de personnes à se protéger du virus. Durant cette période, un thème est régulièrement ressorti : l’importance de la confiance. Lorsque les gens se fiaient aux messages de sécurité, ils étaient enclins à respecter les mesures de santé publique — même si parfois, cela les séparait de leurs proches — afin de ralentir la propagation de la maladie et de sauver des vies. De même, si on a pu vacciner des millions de personnes en un temps record, c’est parce que la plupart d’entre elles faisaient confiance aux vaccins, considérés comme sûrs et efficaces. Nous ne pouvons pas attendre la prochaine crise pour bâtir la confiance. Celle-ci doit être cultivée grâce à une communication authentique et réciproque, la proximité et un soutien constant dans le temps. Au cours de leur travail, les équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont montré combien la pandémie avait à la fois favorisé et exacerbé les inégalités. Les mauvaises conditions d’hygiène, le surpeuplement, le manque d’accès aux services sanitaires et sociaux et la malnutrition créent des conditions propices à une propagation plus rapide et plus étendue des maladies. Nous devons impérativement nous attaquer aux vulnérabilités en matière de santé et aux vulnérabilités socio-économique bien en amont de la prochaine crise. Dans son rapport Tout le monde compte — pour lequel les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge de presque tous les pays au monde ont été interrogées — la Fédération internationale montre que si les équipes ont pu réagir rapidement face à la pandémie, c’est parce qu’elles étaient déjà présentes dans les communautés et que nombre d’entre elles menaient déjà des activités de préparation, avaient de l’expérience dans la riposte aux épidémies et étaient de solides auxiliaires des autorités locales. « Les organisations ancrées dans les communautés font partie intégrante de la préparation et de la riposte aux pandémies. Les acteurs locaux et les communautés, en tant qu’intervenants de première ligne, ont des rôles distincts mais tout aussi importants à jouer à toutes les étapes de la gestion d’une flambée de maladie. Leurs connaissances locales doivent être exploitées pour accroître la confiance, l’accès aux services et la résilience », déclare M. Chapagain. « Ces trois années ont été brutales, mais nous publions ces études et formulons ces recommandations dans un geste d’espoir : celui que la communauté internationale puisse tirer des enseignements de cette tragédie et d’en tenir compte en se préparant mieux aux urgences de santé futures. » Le Rapport sur les catastrophes dans le monde propose six actions essentielles pour se préparer plus efficacement aux urgences de santé publique futures. Tout le monde compte souligne la nécessité de disposer de données exactes et pertinentes pour la préparation et la riposte aux pandémies. Ces deux rapports sont à la disposition des praticiens, des dirigeants et du public. Note aux éditeurs: Les photos et le B-roll sont accessibles ici. Contacts médias : À Genève: Jenelle Eli, +1 202 603 6803 [email protected]

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Prévenir une deuxième crise : les besoins sanitaires s'étendent au-delà des frontières de l'Ukraine, avertit l'IFRC

Budapest, 9 Juin 2022 – Une crise est en train d'émerger dans l'ombre du conflit en Ukraine : une crise qui s'étend au-delà des frontières du pays. Le système de santé ukrainien, déjà mis à rude épreuve, croule sous le poids des attentes et des besoins médicaux, alors que les gens continuent de fuir les zones de conflit en quête de sécurité. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) travaille 24 heures sur 24 pour répondre à des besoins bien plus importants que ce qui est visible à l'œil nu. "Nous savons qu'il est possible de prévenir une crise secondaire, mais aucune organisation ou entité ne peut y parvenir seule", a déclaré Xavier Castellanos Mosquera, Secrétaire Général adjoint de l'IFRC. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 290 établissements de soins de santé et de recensement à travers l'Ukraine ont été endommagés ou détruits pendant le conflit. Plus de 1,4 million de personnes sont privées d'eau courante dans l'est de l'Ukraine, tandis que le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (UNOCHA) fait état de 4,6 millions de personnes supplémentaires qui risquent de ne plus avoir accès à l'eau courante, ce qui constitue un risque croissant de maladies d'origine hydrique telles que la diarrhée aqueuse aiguë. Le manque d'électricité rend impossible l'efficacité des efforts de traitement de l'eau et d'assainissement. Les systèmes de santé des pays voisins immédiats, notamment la Roumanie, la Biélorussie, la Hongrie et la Moldavie, étaient déjà mis à rude épreuve avant le conflit en raison de la COVID-19. Bien que chaque pays fournisse un soutien sanitaire à un nombre accru de personnes, cela peut détourner des ressources sanitaires précieuses au détriment des personnes qui se remettent encore des impacts de la COVID-19. Le simple volume des besoins sanitaires actuels et futurs, alors que le conflit se poursuit, nécessite des ressources supplémentaires. "Le manque de fournitures médicales, de personnel soignant et d'infrastructures essentielles s'accentue de jour en jour", explique Nick Prince, délégué à la santé d'urgence de l'IFRC. "Les millions de personnes qui ont migré vers la zone occidentale de l'Ukraine et les pays d'Europe de l'Est sont exposées à un risque élevé de maladies infectieuses étant donné les conditions de vie surpeuplées, l'accès limité aux abris, le stress nutritionnel et l'exposition aux intempéries." En plus de ces facteurs, les personnes en déplacement sont contraintes de retarder le traitement de maladies chroniques existantes comme l'hypertension, le diabète et le cancer et, en l'absence de vaccinations pour atteindre les seuils de sécurité - y compris pour le COVID-19, il y a une très forte probabilité de réémergence de maladies évitables par la vaccination. L'Ukraine est également l'un des pays d'Europe où le fardeau des maladies infectieuses chroniques est le plus lourd, en particulier le VIH et la tuberculose. "La Croix-Rouge invite les gouvernements et la communauté internationale à fournir des fonds pour un accès inclusif aux services de santé et aux vaccins, aux tests et aux traitements, à l'eau potable et à la santé mentale et au soutien psychologique à long terme", a déclaré Castellanos Mosquera. À Uzhhorod, en Ukraine, où près de 100 000 personnes ont fui les zones déchirées par le conflit, doublant ainsi la population de la ville, un centre de santé de la Croix-Rouge ouvrira ce mois-ci pour traiter gratuitement les besoins en soins primaires et urgents de tous les patients. C'est le premier de ce type dans la région. En collaboration avec les autorités locales, la clinique a pour objectif de servir les personnes dans le besoin pour les années à venir. La Croix-Rouge ukrainienne dispose de près d'une douzaine d'équipes sanitaires mobiles dans le pays, et d'autres sont en cours d'acheminement. Elle fournit des services de santé mentale et un soutien psychosocial aux personnes qui ont été contraintes de fuir. En outre, de la nourriture, des fournitures pour bébés et des articles d'hygiène sont disponibles pour toute personne dans le besoin. En Moldavie, les équipes de la Croix-Rouge se préparent à installer davantage de stations de lavage des mains et continuent à distribuer des kits d'hygiène. L'accès à l'eau potable - le premier mécanisme de prévention des maladies - reste une priorité. Les volontaires de la Croix-Rouge de toute l'Europe de l'Est s'intègrent également aux équipes qui distribuent de l'argent liquide d'urgence aux personnes ayant fui l'Ukraine, afin de s'assurer qu'elles ont accès à des ressources et des informations sanitaires essentielles. En Hongrie, la Croix-Rouge hongroise, soutenue par la Croix-Rouge espagnole, a mis en place des postes sanitaires aux postes frontières afin de fournir des premiers soins, des soins de santé primaires, un soutien en matière de santé mentale et des secours d'urgence aux personnes arrivant en train de Chop, en Ukraine. Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, merci de contacter: A Budapest: Katie Wilkes, +1 312 952 2270, [email protected] Merlijn Stoffels, +31 65 491 8481, [email protected]

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Rapport de l'IFRC : Les objectifs de réduction de la pauvreté, de travail décent et de réduction des inégalités, freinés par le COVID-19 en Amérique latine et dans les Caraïbes

Panama City, 20 Mai, 2022 - Les effets socio-économiques dévastateurs de la pandémie de COVID-19 ont mis en échec certains des principaux objectifs de développement durable (ODD) en Amérique latine et dans les Caraïbes. Il est peu probable que la région parvienne à mettre fin à la pauvreté, à assurer l'égalité des sexes, à promouvoir un travail décent et équitable et à réduire les inégalités au sein des pays et entre eux d'ici à la date butoir de 2030. C'est l'une des principales conclusions de "Readjusting the path towards equity", une étude récente de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). Le rapport confirme que la COVID-19 a augmenté le chômage, réduit le revenu des familles les plus pauvres, forcé plus d'un million d'enfants à quitter l'école, réduit la protection du travail et aggravé les inégalités et la violence basée sur le genre. Roger Alonso, chef de l'unité "Catastrophes, climat et crises" de l'IFRC dans les Amériques, a déclaré : "Cette étude nous aide à comprendre les effets à long terme de la pandémie de COVID-19 sur les revenus, l'accès à la nourriture et le bien-être des personnes les plus vulnérables. Les résultats soulignent le fait qu'un rétablissement social et économique complet prendra des années. Pour éviter des niveaux de vulnérabilité irréversibles, il est crucial de mettre en œuvre une reprise inclusive et équitable, qui anticipe également les effets des augmentations actuelles des prix des aliments et des carburants résultant du conflit en Ukraine." Selon le rapport, la perte de revenus des populations les plus pauvres a accru l'insécurité alimentaire, si bien que 60 millions de personnes ont souffert de la faim au cours de la première année de la pandémie. Cette même année, 23 millions de femmes ont été précipitées dans la pauvreté et, depuis lors, les cas de violence domestique et sexuelle et de traite des êtres humains ont augmenté. En outre, 10 % des emplois de la région ont été perdus pendant la pandémie, et 30 % d'entre eux n'ont pas encore été récupérés. Parallèlement, 51% de la population migrante interrogée par l'IFRC a déclaré avoir perdu son emploi et 53% de ceux qui l'ont conservé ont vu leurs revenus diminuer ou n'ont pas été payés. Cette analyse de l'IFRC est basée sur une analyse documentaire, des entretiens avec des experts et des représentants d'organisations internationales, ainsi que sur 1 825 enquêtes menées en Argentine, au Guatemala, au Honduras, au Panama et au Venezuela. Daniela Funez, co-auteur du rapport et responsable du rétablissement des moyens de subsistance de l'IFRC dans les Amériques, a déclaré : ''Être à l'écoute des communautés que nous servons est une priorité pour le réseau de la Croix-Rouge. C'est ce qui nous permet de connaître leurs besoins en profondeur et, dans ce cas, les données qu'elles nous ont fournies confirment les projections faites par les agences internationales concernant les effets du COVID-19 sur les ODD''. Pour faire face aux effets socio-économiques de la pandémie, l'IFRC suggère d'accorder une attention prioritaire aux groupes les plus vulnérables, d'intégrer une approche de genre dans l'action humanitaire et de contribuer à réduire les effets du changement climatique. Elle appelle également à une augmentation des investissements dans la vaccination, la protection et la protection des moyens de subsistance, une question essentielle pour combler le déficit de financement de 60% nécessaire pour continuer à répondre aux effets à moyen et long terme de COVID-19. Pour plus d'informations: A Bogota:David Quijano +57 310 5592559,[email protected] Au Panama:Susana Arroyo Barrantes,[email protected]

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Declaración oficial de la IFRC a la Plataforma Global para la Reducción del Riesgo de Desastres 2022

Tengo el honor de presentar esta Declaración Oficial en nombre de la Federación Internacional de Sociedades de la Cruz Roja y de la Media Luna Roja (IFRC). El tema de la GP2022, "Del riesgo a la resiliencia: Hacia un desarrollo sostenible para todos en un mundo transformado por COVID-19" no podría ser más relevante para nosotros, ya que nos enfrentamos a necesidades crecientes y a un futuro incierto. El COVID-19 se ha cobrado ya más de 6,2 millones de vidas y ha aumentado la vulnerabilidad en todo el mundo, especialmente entre las mujeres, los niños, los ancianos y las personas con discapacidad. Al mismo tiempo, hay más personas amenazadas por la crisis climática, los conflictos, los desastres y las enfermedades. Las necesidades humanitarias de 2022 serán, como mínimo, el doble que en 2019. Hoy nos encontramos en una coyuntura crítica. No sólo debemos recuperarnos plenamente de esta pandemia, sino que también debemos revisar nuestra preparación y cambiar nuestro modus operandi para hacer frente de forma proactiva a futuros riesgos. Debemos pasar de responder a las crisis a crear capacidades individuales y comunitarias para anticiparse, prepararse, reducir el impacto, hacer frente y recuperarse de las crisis. Esto debe hacerse sin comprometer sus perspectivas a largo plazo, es decir, reforzando su resiliencia ante futuros riesgos. Para lograrlo, la IFRC hace un llamamiento a la acción colectiva en los siguientes ámbitos: En primer lugar, debemos inspirar una acción comunitaria que revolucione el cambio positivo. Las comunidades tienen capacidad de acción, autosuficiencia y sus propias esperanzas y planes para el futuro. Nuestros esfuerzos sólo les beneficiarán si nos centramos en sus prioridades, experiencias y conocimientos, y apoyamos sus acciones. Tenemos que apoyar a las comunidades para que se reúnan y aborden los retos a los que se enfrentan actualmente y se preparen para los que están por venir. La financiación y las asociaciones deben apoyar a las personas y a las comunidades para que comprendan sus riesgos, tomen medidas para afrontarlos y participen en los procesos oficiales de toma de decisiones. Los actores locales, como las Sociedades Nacionales de la Cruz Roja y la Media Luna Roja, son fundamentales para informar y canalizar las inversiones hacia los lugares adecuados, hacia los más necesitados, donde los escasos recursos pueden tener el mayor impacto. Tienen que estar en el asiento del conductor del cambio, y esto incluye a las mujeres y a los jóvenes. En segundo lugar, confiar en la ciencia. Debemos escuchar a la ciencia y utilizarla para planificar y proteger contra los riesgos futuros. Los fenómenos climáticos y meteorológicos extremos son cada vez más frecuentes y más intensos, y afectan a nuevos lugares con muchos peligros que golpean al mismo tiempo. No podemos utilizar lo que ocurrió en el pasado para predecir el futuro. Tenemos que confiar en la ciencia y actuar en consecuencia. Esta debe ser nuestra forma habitual de trabajar. La acción anticipatoria que pone a las comunidades en el centro debe ser la nueva normalidad si queremos reducir las necesidades humanitarias y evitar las pérdidas y los daños causados por el cambio climático. En tercer lugar, aprovechar el poder de las asociaciones. Sólo podemos ser más resilientes si colaboramos juntos, pero esto significa trabajar de forma más amplia que los sectores humanitario, de desarrollo y climático. También debemos mirar a los sectores público y privado, a los gobiernos locales, a las comunidades de base y a otros sectores: estamos intentando superar los mismos retos pero con medios diferentes. ¿Cómo puede el sector privado comprometerse de forma que impulse el impacto social? ¿Cómo pueden los gobiernos liderar el cambio con marcos propicios? ¿Cómo pueden las agencias humanitarias adoptar la agilidad en sus modelos de negocio? Junto con nuestros socios, hemos emprendido varias iniciativas, como el Grupo de Trabajo de Acción Anticipatoria, la Acción Basada en Previsiones del Fondo de Emergencia para la Respuesta a Desastres (DREF, por sus siglas en inglés), el Centro de Anticipación, la Plataforma de Apoyo a los Países del Grupo de Trabajo Mundial para el Control del Cólera, y la Asociación de Acción Temprana Informada por el Riesgo (REAP, por sus siglas en inglés), a la que invitamos a nuestros socios a unirse. En cuarto lugar, debemos cambiar la forma de hacer negocios. Las asociaciones centradas en las personas para lograr los ODS requerirán nuevos enfoques de programación y financiación de los donantes. Estos deben permitir que el sector privado participe de forma significativa y demuestre el valor de las estructuras que pueden ser más sostenibles, replicables y ampliables para abordar las crecientes necesidades humanitarias y de desarrollo. Los países en desarrollo necesitarán más de 2,5 billones de dólares al año para cubrir el déficit de financiación de los ODS, pero solo se dispone de unos 150 000 millones de dólares de ayuda al desarrollo en el extranjero. Sin embargo, solo las fuentes de capital privado ascienden a más de 200 billones de dólares. Debemos considerar una financiación inteligente que ayude a que los recursos donados lleguen más lejos, creando oportunidades multiplicadoras. En todo momento, las comunidades deben estar en el centro de las decisiones tomadas en materia de inversión y programación para la reducción inclusiva del riesgo de desastres, la preparación ante epidemias y pandemias y la adaptación al cambio climático. Hay que dar prioridad a las comunidades más vulnerables a las catástrofes, así como a los entornos frágiles y afectados por conflictos y a los desplazados o en riesgo de desplazamiento. Los gobiernos pueden ayudar asegurando que las leyes, políticas, instrumentos financieros y planes nacionales sobre desastres y clima incluyan un enfoque en la reducción de riesgos para las personas más vulnerables. En la respuesta a la pandemia del COVID-19, la IFRC y las Sociedades Nacionales de la Cruz Roja y de la Media Luna Roja han hecho un buen uso de la capacidad de preparación creada a lo largo de los años. Desde el principio, hemos respondido a las crecientes necesidades y demandas de salud de las comunidades vulnerables, basándonos en soluciones locales y aprovechando el papel de las Sociedades Nacionales de la Cruz Roja y de la Media Luna Roja como auxiliares independientes de sus gobiernos en el ámbito humanitario. En los últimos dos años, la red de la IFRC apoyó a casi 1.200 millones de personas a través de nuestros programas COVID-19. Este apoyo ha incluido la comunicación de riesgos, las actividades de participación comunitaria para la promoción de la salud y la higiene, el agua y el saneamiento, y la asistencia alimentaria y en efectivo. Y más allá de nuestra respuesta de emergencia, nuestras Sociedades Nacionales llegaron a 139 millones de personas a través de programas de reducción del riesgo de desastres a prueba de pandemias, utilizando la guía de la IFRC para la "Programación de la gestión del riesgo de desastres inteligente desde el punto de vista climático durante la pandemia de COVID-19". Tengan por seguro que seguiremos esforzándonos por crear una cultura de prevención y resiliencia movilizando nuestra red mundial de 192 Sociedades Nacionales, 160.000 filiales locales y 14,9 millones de voluntarios comunitarios. Aprovecho esta oportunidad para rendir homenaje al Gobierno de Indonesia y a la Cruz Roja Indonesia por sus grandes esfuerzos para proteger a las personas y sus medios de vida de los desastres y las crisis. Gracias, y les deseo una exitosa Plataforma Global.

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Les vaccinations sont vitales alors que le COVID paralyse les pays du Pacifique

Kuala Lumpur/Suva 28 avril 2022 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge s'inquiète de plus en plus pour plus d'un million de personnes dans les pays du Pacifique, qui doivent faire face à leur première grande vague de COVID-19 alimentée par les variantes d'Omicron. L'intensification des vaccinations est vitale, car l'augmentation rapide des infections par le COVID provoque de plus en plus de décès et de maladies dans les pays où les taux d'immunisation sont faibles. Exempts de COVID depuis près de deux ans, le Vanuatu, les îles Salomon, les Tonga, Kiribati et Samoa connaissent tous des épidémies dans leurs capitales, et le virus se propage dans les communautés insulaires extérieures vulnérables qui ne disposent pas de structures de traitement et de vaccination de base. Le virus met à rude épreuve les systèmes de santé fragiles des agglomérations telles que Honiara, Port Vila et Nuku'alofa. Un nombre croissant d'agents de santé est frappé par le COVID-19, ce qui limite encore les services de santé et aggrave la crise. Sainiana Rokovucago, chef de délégation du Pacifique par intérim de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), a déclaré : "Il est essentiel que nous atteignions le dernier kilomètre avec des vaccinations dans les villages les plus reculés des îles du Pacifique. Tous les efforts doivent être faits par les autorités pour atteindre ces communautés, malgré les défis logistiques que représente l'acheminement des vaccins vers ces îles tropicales éloignées." "Les volontaires de la Croix-Rouge travaillent avec les communautés pour leur faire comprendre l'importance de se faire vacciner et de maintenir l'hygiène pour endiguer la propagation de ce dangereux virus." Les îles Salomons ont rapporté plus de 12 000 infections et plus de 100 décès depuis janvier 2022. Le Vanuatu a rapporté plus de 6 000 cas et 12 décès au cours des deux derniers mois. Après l'éruption volcanique et le tsunami de janvier, les Tonga font face à une triple catastrophe avec plus de 9 000 cas et 11 décès dus au COVID. Selon Our World in Data, dansles îles Salomon, seuls 20 % de la population ont reçu deux doses de vaccin COVID-19. Au Vanuatu, seuls 38 % ont reçu deux doses, ce qui est considéré comme le protocole initial minimum pour aider à protéger la population. "Il existe des preuves solides que les vaccinations sauvent des vies. Les habitants des îles Cook connaissent leur première vague du virus, et pourtant, grâce au taux de vaccination élevé de 100 %, ils ont pu éviter des cas grâves de la maladies et de nombreux décès." "Il est essentiel que nous fassions encore plus pour contrer la désinformation, les lacunes dans les connaissances et les rumeurs sur la COVID-19 et la vaccination, en instaurant la confiance dans le vaccin en comprenant toutes les préoccupations, en répondant aux questions et en favorisant le dialogue par des canaux de confiance." "Le COVID est loin d'être terminé dans le Pacifique, nous devons donc vacciner tout le monde maintenant". Pour plus d'informations, veuillez contacter: A Suva: Soneel Ram, +679 9983 688, [email protected] Bureau Asie-Pacifique: Preeti Abraham, +66 61 412 3910, [email protected] Bureau Asie-Pacifique: Antony Balmain, +60 12 230 8451, [email protected]

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Sommet mondial sur la COVID-19: " Les dirigeants mondiaux doivent s'engager et s'assurer que chacun, partout, ait accès aux vaccins, aux tests et aux traitements."

Genève, le 12 mai 2022 - Au cours du deuxième sommet mondial sur la COVID-19 co-organisé par la Maison Blanche, le Secrétaire Général de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), Jagan Chapagain, a souligné l'engagement du réseau à fournir des tests, des traitements et des vaccins contre la COVID-19, aux personnes les plus vulnérables et à renforcer les systèmes de santé. Si de nombreux pays ont mené avec succès des campagnes de vaccination contre la COVID-19, la couverture vaccinale reste inférieure à 10 % dans de nombreux pays à faible revenu, dont la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la République démocratique du Congo, Haïti ou Madagascar. Les pays à faible revenu ne peuvent pas non plus se permettre d'acheter des tests et d'autres éléments qui peuvent sauver des vies tels que des médicaments antiviraux ou des fournitures d'oxygène, laissant des millions de personnes en danger de contracter le virus et de subir ses conséquences mortelles. M. Chapagain a déclaré : "Les dirigeants du monde entier doivent s'engager et s'assurer que chacun, partout, ait accès aux vaccins, aux tests et aux traitements. Cela signifie qu'il faut cibler les personnes les plus vulnérables, qui ont les plus grands besoins et qui sont les plus difficiles à atteindre. Cette pandémie continue de se propager et de tuer des gens. Il est trop tôt pour baisser la garde et abandonner nos efforts mondiaux contre la COVID-19." Depuis le début de la pandémie, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont aidé plus de 400 millions de personnes à accéder à la vaccination COVID-19 et ont fourni un soutien en matière de santé mentale à plus de 13 millions de personnes dans 152 pays. Parce qu'elles font partie des communautés qu'elles servent, leur rôle est également essentiel pour instaurer la confiance, informer les communautés des mesures de santé publique et stimuler l'adoption des vaccins. Par exemple, à travers l'Asie et le Pacifique, des millions de volontaires ont aidé des dizaines de millions de personnes à se faire vacciner contre la COVID-19. L'Afghanistan, dont le système de santé est l'un des plus fragiles au monde, n'a vacciné que 12 % de sa population avec deux doses. Le Croissant-Rouge afghan a fait fonctionner un hôpital de 50 lits dédié aux patients atteints du COVID-19 et a fourni de la nourriture ou de l'argent à plus de 165 500 personnes. Plus d'un million de personnes ont été examinées par leurs équipes sanitaires mobiles et leurs cliniques en 2021. En Namibie, où seulement 16% de la population a été entièrement vaccinée, la Croix-Rouge de Namibie a mené une campagne itinérante "Faites-vous vacciner - chassez le COVID-19 de Namibie". Des volontaires de la Croix-Rouge parcourent les rues des communautés du pays, munis de pancartes, chantant des chansons et animant des chants sur la vaccination. Sur les sites de vaccination contre le COVID-19, les volontaires de la Croix-Rouge aident également à l'enregistrement des vaccinations et à la saisie des données et fournissent des premiers soins de base. Au cours du sommet, M. Chapagain a exprimé le soutien de l'IFRC à un mécanisme de financement en cas de pandémie qui permettrait aux acteurs communautaires d'accéder à des fonds pour renforcer les systèmes de santé communautaires et accroître leur résilience face aux futures menaces sanitaires. M. Chapagain a déclaré : "Nous devons nous préparer dès maintenant à la prochaine pandémie. Le monde n'était pas prêt pour la COVID-19, mais nous pouvons l'être pour la prochaine pandémie. Nous devons exploiter les leçons, les succès et les échecs de la réponse à la COVID-19 et construire un avenir où les communautés sont équipées pour répondre à la prochaine crise sanitaire." Pour demander une interview ou pour plus d'informations, veuillez contacter: AWashington: Marie Claudet +1 202 999 8689, [email protected] Cliquez ici pour découvrir d'autres exemples d'activités de vaccination des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pendant le COVID-19.

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L'IFRC a été créée pour apporter de la gentillesse- et la gentillesse est plus que jamais nécessaire

"Le monde saigne, et il a besoin d'aide maintenant". Les mots d'avertissement d'un leader humanitaire secoué par une guerre brutale et vivant dans l'ombre d'une pandémie mondiale. Ce n'est pas moi qui ai écrit ces mots. Ils ont été écrits en 1919, par Henry Davison, le dirigeant de la Croix-Rouge américaine. Son idée majeure était que les sociétés de la Croix-Rouge du monde entier - qui ont été mises sur pied après la création du mouvement par le lauréat du prix Nobel Henry Dunant en 1863 - devaient se rassembler pour former une force du bien en tout temps, et pas seulement pendant les guerres. Davison était convaincu que la bienveillance et l'expertise dont faisaient preuve les volontaires de la Croix-Rouge devaient également profiter à l'humanité en d'autres temps. C'est ainsi qu'est née la Ligue des Sociétés de la Croix-Rouge, le 5 mai 1919, avec cinq Sociétés fondatrices de la Croix-Rouge - la Croix-Rouge des États-Unis d'Amérique, la Croix-rouge de l'Italie, celle du Japon, celle de la France et enfin celle du Royaume-Uni. À la fin de cette année-là, la Ligue comptait 30 membres. En 1991, la league changea de nom pour devenir la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-rouge(IFRC). Nous comptons actuellement 192 Sociétés nationales membres. L'idée de base est restée la même, tandis que l'étendue du réseau de l'IFRC s'est massivement développée, en termes de portée et d'impact. En 2020, 14,9 millions de volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont aidé plus de 688 millions de personnes dans le cadre de catastrophes et d'autres interventions d'urgence, quelque 306 millions dans le domaine de la santé et 125 millions dans celui de l'eau potable et de l'assainissement. Ces chiffres sont impressionnants, mais l'ampleur des besoins humanitaires continue de croître chaque année. En ce moment même, d'innombrables personnes à travers le monde ont besoin d'un soutien urgent. Le conflit en Ukraine et la pression exercée sur les pays voisins n'en sont qu'un exemple. Les dommages physiques, sociaux et économiques persistants infligés par la pandémie mondiale de COVID-19 en sont un autre. À ces catastrophes s'ajoute la menace omniprésente, et qui prend de l'ampleur, du changement climatique. Face à de tels défis, une idée simple - comme celle qui a donné naissance en 1919 à ce que l'on appelle aujourd'hui l'IFRC - peut-elle encore contribuer à guérir le monde ? Je crois que oui, et qu'elle le fera. Nous savons ce qui fonctionne, et nous le prouvons depuis plus d'un siècle. Il s'agit d'un être humain qui tend la main à un autre être humain en crise, au niveau de la communauté, là où le besoin est le plus grand. Il s'agit de veiller à ce que les volontaires locaux et les organisations locales disposent de ressources, de formations et de l'aide internationale dont ils ont besoin pour répondre aux catastrophes et aux crises. Il s'agit de s'assurer que leurs voix sont entendues et que leurs intérêts sont représentés sur la scène internationale. Et en travaillant afin d'apporter ce soutien aux communautés et aux individus les plus marginalisés, où qu'ils soient, et sans aucune discrimination quant à leur identité. C'est - tout simplement - de la gentillesse. J'ai rejoint ma Société nationale, la Croix-Rouge du Népal, en tant que volontaire il y a plus de trente ans. On me faisait confiance - et j'étais donc en mesure de rencontrer et de soutenir les personnes qui en avaient le plus besoin - parce que je faisais partie de leur communauté, que je parlais leur langue et que je comprenais leurs préoccupations. Et la clé pour comprendre les besoins des gens était la gentillesse. Au fil des ans, l'IFRCa évolué en même temps que les communautés qu'elle soutient. Nous avons adapté nos méthodes de travail, élargi notre expertise au fur et à mesure de l'apparition de vulnérabilités et de facteurs de stress différents, et nous avons été suffisamment agiles pour lancer puis généraliser de nouvelles approches du soutien humanitaire. Nous avons été à l'origine du développement et de l'acceptation généralisée de l'assistance en espèces, qui constitue le moyen le plus efficace et le plus respectueux de soutenir les personnes dans le besoin. Après tout, les personnes qui ont tout perdu dans une catastrophe ou un conflit ne devraient pas avoir à perdre également leur dignité. Nous conduisons également le changement sur la manière dont les risques de catastrophe sont gérés et réduits grâce à une action anticipative, où les communautés locales sont soutenues pour réduire leurs risques, et où un financement immédiat peut être déclenché lorsque des seuils mesurés scientifiquement sont atteints. Aucune de ces actions ne serait possible sans les actes de gentillesse de nos 14,9 millions de volontaires communautaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. A l'occasion de la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, le 8 mai, nous encouragerons les gens du monde entier à croire au pouvoir de la gentilesse. #SoyonsAimables. Le monde saigne toujours. Il a encore besoin d'aide. Mais il y a près de 15 millions de raisons de croire en la gentillesse et d'avoir de l'espoir. -- Si vous souhaitez en savoir plus sur l'histoire de l'IFRC, visitez notre page histoire et archives. Et consultez le hashtag #SoyonsAimables sur tous les canaux de médias sociaux cette semaine pour voir comment nos Sociétés nationales célèbrent la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

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Lumières, caméra, action ! Comment le cinéma sauve des vies au Cameroun

Combinant à la fois l'apprentissage et le divertissement, le cinéma mobile est devenu, au fil des ans, un moyen privilégié de sensibiliser les communautés isolées du monde entier sur un large éventail de sujets importants, allant de la manière de rester en bonne santé à la préparation aux catastrophes. Chaque kit de cinéma mobile contient un écran de projection et un trépied, un ordinateur portable, des microphones et des haut-parleurs, ainsi qu'un générateur pour pouvoir continuer à fonctionner même en cas de coupure de courant. Depuis qu'elle a reçu les kits, la Croix-Rouge camerounaise utilise le cinéma mobile pour partager des messages qui sauvent les vies sur la COVID-19, le choléra et tout autre sujet pertinent, afin d'aider les gens à se préparer et à rester en sécurité. Le tout d'une manière passionnante et efficace, et dans l'environnement même de la communauté. "Le cinéma mobile nous permet de fournir les bonnes informations dont les communautés ont besoin pour lutter contre les épidémies et les catastrophes de toutes sortes. Cet outil ludique et utile nous permet sans aucun doute d'améliorer notre réponse humanitaire à travers le pays". Cécile Akamé Presidente de la Croix-Rouge Camerounaise Les projections de cinéma mobile ne consistent pas seulement à s'asseoir et à regarder. Elles sont aussi un excellent moyen d'engager les communautés par le biais de sessions de questions-réponses et de recueillir les précieux commentaires des participants. Chaque projection est animée par des volontaires de la Croix-Rouge camerounaise, dont la plupart ont été récemment formés sur les techniques de communication adaptées au cinéma mobile, l'engagement communautaire et la collecte des feedbacks. Écouter les questions, les préoccupations, les idées et les craintes des populations aide les volontaires à mieux comprendre les besoins des communautés et à adapter leur travail en conséquence. Marlyse, une élève de 15 ans de la ville de Kribi, dans le sud du pays, qui a assisté à une récente projection, a déclaré : "C'est la première fois que je participe à ce type d'activité et j'ai beaucoup appris. Nous avons regardé une vidéo sur la COVID-19 et cela a renforcé nos connaissances sur les mesures préventives. La discussion avec les personnes de la Croix-Rouge nous a également permis d'en savoir plus sur le vaccin." Marlyse Participant au cinéma mobile à Kribi Ci-dessous, la vidéo dont Marlyse fait allusion: À l'IFRC nous savons que les épidémies commencent et se terminent dans les communautés. Et qu'avec les bonnes informations et le bon soutien, chacun peut jouer un rôle important dans la détection des maladies, la réponse efficace et la préparation aux risques sanitaires futurs. Prenez l'exemple de M. Biyong, Leader communautaire à Kribi, qui est enthousiasmé par le projet de la Croix-Rouge camerounaise et le potentiel du cinéma mobile : "Nous connaissons actuellement une épidémie de choléra dans notre communauté et dans toute la région. Je pense que cet outil arrive à point nommé ! Grâce à la diffusion de la vidéo sur le choléra, les modes de transmission et les moyens de prévenir cette maladie, les membres de ma communauté ont pu voir de leurs propres yeux ce que nous essayons de leur expliquer chaque jour. C'est vraiment un outil qui va permettre d'arrêter la propagation de la maladie." Mr Biyong Leader communautaire d'une communauté de la ville de Kribi L'IFRC et la Croix-Rouge camerounaise espèrent ensemble étendre les projections de cinéma mobile à travers le pays dans les mois à venir, en écoutant et en apprenant des personnes que nous soutenons. "En plus de la nourriture, l'eau et les abris, nous savons que l'information est, en soi, une aide. L'IFRC travaille sans relâche pour aider les Sociétés nationales comme la Croix-Rouge camerounaise à s'approprier les opportunités et les avantages de cette approche passionnante du cinéma mobile pour rendre les communautés plus résilientes".​​​​​​ Thierry Balloy Chef de délégation du groupe de pays pour l'Afrique centrale -- Ce travail au Cameroun s'inscrit dans le cadre du Programme communautaire de préparation aux épidémies et aux pandémies (CP3) de l'IFRC, financé par l'USAID. Cliquez ici pour en savoir plus sur le projet et notre travail dans ce domaine. Et si vous avez apprécié cette histoire, vous serez peut-être intéressé par nos nouvelles études de cas montrant comment les Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont aidé à préparer les communautés au COVID-19 et à les en protéger.

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Amériques : Le rétablissement de la confiance des communautés vulnérables est essentiel pour un relèvement équitable et inclusif après deux ans de pandémie, affirme l'IFRC

Panama, 23 Mars 2022 – La confiance des migrants, des communautés hôtes et des populations autochtones envers les autorités et les décideurs locaux sur les questions liées au COVID-19 a chuté d'un tiers par rapport au début de la pandémie. C'est l'une des principales conclusions de "COVID-19 dans les Amériques : à l'écoute des plus vulnérables", une étude réalisée par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) dans neuf pays d'Amérique latine et des Caraïbes, qui a analysé les perceptions duCOVID-19 dans les communautés les plus vulnérables. Le rapport révèle que les humanitaires constituent le deuxième groupe le plus digne de confiance après les scientifiques. Il montre également qu'une confiance élevée ou modérée dans les dirigeants gouvernementaux est associée à une plus grande confiance dans la sécurité et l'efficacité des vaccins. Diana Medina, Responsable de l'engagement communautaire et de la redevabilité pour l'IFRC dans les Amériques,déclare: ''L'écoute des communautés, l'utilisation des données pour concevoir des interventions adaptées aux contextes changeants de la pandémie et les approches de réponse dirigées localement sont essentielles pour renforcer la confiance dans les vaccins et protéger les populations contre le COVID-19. Si les gens n'ont pas confiance dans les vaccins ou ne peuvent pas y avoir accès, les taux de vaccination resteront faibles, et cette pandémie ne prendra pas fin. Nous espérons que les conclusions et les recommandations du rapport serviront de base pour redéfinir les stratégies sur le terrain et les processus de plaidoyer nécessaires pour que les campagnes de vaccination atteignent le dernier kilomètre''. L'étude révèle également que, malgré leur volonté de se faire vacciner, les migrants et les communautés autochtones rencontrent de grandes difficultés pour accéder au vaccin, telles que de longues distances, de longues files d'attente ou des problèmes d'enregistrement. En effet, les populations indigènes ont indiqué avoir reçu moins d'informations que le reste de la population qui a été consultée et elles affirment être plus réticentes à adopter toutes les mesures de protection du COVID-19. Maria Franca Tallarico, responsable régionale de l'IFRC pour la santé et les soins pour les Amériques, a déclaré : "Même si des progrès significatifs ont été réalisés pour contrôler la propagation du COVID-19, la pandémie n'est pas encore terminée. De nombreuses personnes ne sont toujours pas vaccinées ou bénéficient de programmes de vaccination incomplets. Il est essentiel de comprendre ce que ces groupes pensent du virus et de la vaccination pour maintenir le dialogue, approcher les communautés de manière contextualisée afin de faciliter la mise en place de comportements et d'habitudes sains, favoriser un relèvement équitable et inclusif et augmenter les taux de vaccination, réduisant ainsi le risque de prolifération de nouveaux variants.'' La plupart des personnes interrogées ont déclaré avoir trouvé les messages sanitaires sur le COVID-19 utiles et efficaces. Cependant, il est essentiel de tenir compte des différences qui existent au sein des mêmes communautés. Les décideurs et les autorités locales doivent renforcer le dialogue avec les communautés vulnérables pour mettre en œuvre des stratégies de réponse COVID-19 différenciées, contextualisées et basées sur les besoins de groupes spécifiques tels que les communautés indigènes, les migrants et les réfugiés. Pour améliorer l'efficacité de l'information sur le virus et les vaccins, l'IFRC encourage l'utilisation de messages adaptés et compréhensibles dans les langues maternelles, en utilisant les acteurs les plus fiables comme porte-parole auprès des communautés. Elle suggère également d'articuler les activités avec le personnel de santé et les organisations humanitaires en tant qu'acteurs clés pour renforcer la confiance et promouvoir une plus grande adoption des mesures de protection et de vaccination contre le COVID-19. La poursuite des efforts de plaidoyer pour garantir un accès universel et rapide aux vaccins restera également essentielle pour vaincre la pandémie, de même que la promotion de la mise en œuvre de mesures de relèvement socio-économique répondant aux besoins des ménages et des groupes les plus vulnérables. Cette étude a été réalisée entre juin et octobre 2021 et repose sur une enquête menée auprès de 7 743 personnes en Argentine, en Bolivie, au Brésil, en Colombie, au Guatemala, en Jamaïque, au Nicaragua, au Panama et à Trinité-et-Tobago. Dans ces pays, les équipes locales de la Croix-Rouge, qui jouent un rôle clé basé sur des relations durables avec les communautés, ont exploré les perceptions de populations particulièrement vulnérables, concernant quatre aspects : l'accès et l'impact de l'information sur le COVID-19, les connaissances et la perception de la vaccination, la confiance dans le vaccin COVID-19, et l'impact socio-économique de la pandémie. Notes et informations complémentaires: Deux ans après le premier cas de COVID-19, la région des Amériques enregistre 2,7 millions de décès associés, 1,7 milliard de doses de vaccins administrées et un recul de près de 30 ans des niveaux d'extrême pauvreté en Amérique latine et dans les Caraïbes, ainsi qu'une augmentation des inégalités entre les sexes et du travail des enfants. Depuis le début de la pandémie, la Croix-Rouge a contribué à un accès équitable aux vaccins et a mis en œuvre des programmes de réponse au COVID-19 dans les Amériques : la communication sur les risques par des approches adaptées et contextualisées aux communautés, ainsi que des activités de mobilisation communautaire et de promotion de l'hygiène auprès de 52 millions de personnes,en particulier, 10 millions ont reçu des informations sur le vaccin COVID-19; la mise en œuvre d'activités d'assainissement et d'hygiène auprès de 13 millions de personnes; le soutien à la vaccination de 3,4 millions de personnes la fourniture d'une aide alimentaire ou autre assistance à 86 millions de personnes et; l'assistance à 358 mille personnes avec des services de santé mentale et un soutien psychosocial. Pour plus d'informations ou pour programmer des entretiens avec des spécialistes sur la situation du COVID-19 dans la région des Amériques, veuillez contacter le bureau régional des Amériques à Panama: David Quijano, +57 310 559 2559, [email protected] Susana Arroyo, [email protected]

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L'IFRC exhorte les pays des Caraïbes à renforcer la confiance des communautés dans la vaccination

Jamaïque, 17 Mars 2022 -Le faible taux de vaccination contre le COVID-19 dans les Caraïbes doit être abordé en renforçant la confiance de la population et en remédiant aux inégalités d'accès aux vaccins affirmela Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). Construire cette confiance est un facteur clé pour promouvoir la vaccination universelle et donc favoriser le relèvement socio-économique des Caraïbes, où seulement 40 % de la population dispose d'un schéma complet de vaccination, contre 68 % en Amérique du Sud et 60 % en Amérique centrale. Dans la région des Amériques, plus de 1,7 milliard de doses de vaccin COVID-19 ont été administrées. Diana Medina, Responsable Régionale de l'engagement et de la redevabilité de l'IFRC, a déclaré : "Les pays des Caraïbes ne sont pas seulement confrontés à des difficultés dans leur capacité à garantir que le vaccin passe du tarmac de l'aéroport aux bras des plus vulnérables. Les gens évitent de se faire vacciner en raison du manque de confiance dans le vaccin, des difficultés d'accès à l'information et de la méfiance envers certaines sources. Pour s'assurer que tout le monde se fasse vacciner, il est essentiel de renforcer le dialogue au sein de la communauté, d'identifier les problèmes de confiance et de répondre aux doutes, aux inquiétudes et aux craintes des gens''. Une combinaison de différents facteurs affecte l'avancement des efforts de vaccination : l'étendue géographique des îles et le mauvais état des routes rendent difficile l'accès aux communautés difficiles à atteindre, les laissant sans protection et sans information. La charge sur les institutions de santé est importante, et l'organisation de campagnes de sensibilisation et de prévention des risques à grande échelle constitue un défi. Dans certaines communautés, il y a également un manque de confiance dans les fournisseurs d'informations et dans l'efficacité des vaccins. Un nouveau rapport de l'IFRC sur les perceptions relatives au COVID-19, réalisé dans neuf pays d'Amérique latine et des Caraïbes, révèle que certaines populations vulnérables, telles que les migrants, les communautés indigènes et les communautés d'accueil, rencontrent des difficultés pour accéder aux services de vaccination, ne font pas confiance aux autorités ou aux décideurs locaux et hésitent à se faire vacciner par crainte des effets secondaires et par souci de sécurité. Abdul Nasir Khan, coordonnateur des opérations de l'IFRC pour les Caraïbes néerlandophones et anglophones, a ajouté : "Grâce aux relations historiques de la Croix-Rouge avec les communautés sur le terrain, nous avons constaté que les populations se fient principalement aux informations fournies par les prestataires de soins de santé, les travailleurs humanitaires et les dirigeants locaux, mais qu'ils restent sceptiques quant aux informations provenant de sources officielles. Il faut un effort conjoint impératif de toutes les parties pour fournir des informations fiables et adaptées aux communautés par le biais d'une communication sur les risques accessible et complète, parallèlement à des activités de vaccination actives.'' Depuis le début des campagnes de vaccination contre le COVID-19, la Croix-Rouge a aidé près de 4 000 personnes à se faire vacciner contre le COVID-19 et a diffusé des messages sur l'hésitation à se faire vacciner à plus de 650 000 personnes dans les Caraïbes. Le personnel aide les autorités sanitaires à vacciner les personnes et à mettre en œuvre des activités de sensibilisation de communication des risques adaptées aux perceptions et aux contextes des communautés, par le biais d'une sensibilisation locale lors de visites de porte à porte, de promenades, dans les transports publics et en installant des stands d'information dans les espaces publics. La Croix-Rouge a également communiqué des informations clés à de larges pans de la population par le biais de panneaux d'affichage électroniques, de la télévision, de la radio et de vidéos numériques. En 2022, les équipes locales de la Croix-Rouge continueront à travailler en tant qu'auxiliaires des autorités, en favorisant un accès équitable aux vaccins et le relèvement socio-économique des plus vulnérables, en mettant en œuvre des activités visant à renforcer la confiance dans les vaccins et en plaçant les communautés au centre de ses actions grâce à un soutien humanitaire mené localement. Notes et informations complémentaires: Le rapport de l'enquête de perception sur le COVID-19 dans les Amériques sera présenté lors d'un événement numérique le mercredi 23 mars 2022, à 10 heures EST/ 4 heures CET. Pour participer à la discussion, veuillez vous inscrire en cliquant ici. Pour télécharger le rapport complet, cliquez ici Pour plus d'informations ou pour programmer des entretiens avec des spécialistes sur la situation du COVID-19 dans la région des Caraïbes et des Amériques, veuillez contacter : Bureau régional pour les Caraïbes: Trevesa DaSilva, +1 876 818 8575, [email protected] Bureau régional pour les Amériques à Panama:David Quijano, +57 310 559 2559, [email protected] / Susana Arroyo, [email protected]

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Amériques : Cinq millions de personnes supplémentaires en situation d'extrême pauvreté et fortement exposées aux catastrophes après deux ans de pandémie de COVID-19

Panama, 11 mars 2022.Deux ans après le début de la pandémie du COVID-19, cinq millions de personnes de plus vivent dans l'extrême pauvreté en Amérique latine et dans les Caraïbes, ce qui les expose davantage à l'impact des catastrophes, avertit la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). Cela porte à 86 millions le nombre total de personnes vivant dans l'extrême pauvreté dans la région, les femmes, les migrants et les habitants des zones urbaines vulnérables étant particulièrement touchés. Depuis le début de la pandémie en 2020, l'IFRC et le réseau des sociétés de la Croix-Rouge aux Amériques ont fourni des services d'eau, d'assainissement et d'hygiène communautaire à plus de 10 millions de personnes. Ses équipes sur le terrain ont fourni des informations sur le COVID-19 et sur les vaccins à plus de sept millions de personnes et ont soutenu la vaccination de 1,5 million de personnes. Elle a également répondu en parallèle aux besoins humanitaires de plus de 680 000 personnes touchées par des catastrophes pendant la pandémie. Martha Keays, Directrice Régionale de l'IFRC pour les Amériques, a déclaré : "Le revenu, l'épargne et le pouvoir d'achat des familles les plus vulnérables ont diminué et, si nous n'agissons pas en 2022, nous continuerons à en constater les effets sous la forme de la faim, de l'exclusion et d'un accès inégal aux vaccins COVID-19. Pour éviter cela, nous devons de toute urgence protéger les moyens de subsistance des plus vulnérables, garantir un accès équitable aux vaccins dans les pays à revenu faible et intermédiaire, et instaurer la confiance dans les communautés." Ce niveau d'extrême pauvreté, qui n'a pas été observé depuis 27 ans, laisse les communautés vulnérables très exposées à l'impact des catastrophes, telles que les récentes pluies et inondations en Amérique du Sud et d'autres événements liés à la crise climatique. Cela augmente également leur risque de déplacement et de migration. Rien qu'en 2020, au moins 1,5 million de personnes ont été déplacées en Amérique centrale en raison de situations d'urgence, notamment des ouragans Eta et Iota. À l'échelle mondiale, depuis le début de la pandémie, au moins 139 millions de personnes ont subi les effets combinés du COVID-19 et des catastrophes liées au climat. Ghotai Ghazialam, Directeur des opérations COVID-19 de l'IFRC pour les Amériques, déclare à cet effet : "Au cours de la réponse à la pandémie de COVID-19 ces 24 derniers mois, nous avons vu été témoins de l'aggravation de la pauvreté et de l'inégalité au sein des communautés, tout en faisant face à d'autres urgences parallèles liées aux événements climatiques ; cela a affecté des personnes déjà dans une situation très critique. Pour renforcer leur résilience, il est essentiel d'accélérer et de soutenir leur relèvement socio-économique et de garantir leur accès aux vaccins et aux services de santé complets, autant d'éléments clés pour éviter qu'elles ne tombent dans une précarité irréversible.'' En 2022, les équipes locales de la Croix-Rouge continueront à promouvoir la réduction des risques de catastrophe, la préparation, l'accès équitable aux vaccins, et à mettre en œuvre leurs programmes de réponse COVID-19. Ces programmes se poursuivront notamment dans les zones où les taux de vaccination sont faibles, comme dans la région des Caraïbes, par le biais de transferts monétaires, de la vaccination de populations isolées, de recherches continues sur l'impact de la pandémie sur le bien-être des populations, et d'activités visant à renforcer la confiance dans les vaccins. Commentaires et informations complémentaires : • Un nouveau rapport démontre que le climat contribue aux crises humanitaires dans des contextes vulnérables et favorise les déplacements dans toutes les régions du monde. • Le rapport de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes indique une augmentation de l'extrême pauvreté et des inégalités. • L'IFRC met en garde contre les effets socio-économiques dévastateurs de la pandémie de COVID-19 dans le rapport "Au bord du précipice". • 2 ans de COVID-19 / 11 moments inédits : une sélection de photos à ne jamais oublier de la biennale de la pandémie. Pour plus d'informations ou pour programmer des interviews avec des spécialistes sur la situation du COVID-19 dans la région des Amériques, veuillez contacter : AuPanama, David Quijano, +57 310 559 2559, [email protected] Susana Arroyo, [email protected]

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Ukraine : Des millions de personnes sont menacées, les difficultés sanitaires accentuent les vulnérabilités.

Budapest/Genève, 10 mars 2022 - Alors que le conflit se poursuit en Ukraine et qu'une vague de froid s'abat sur le pays, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) met en garde contre les conséquences désastreuses pour la santé - notamment la propagation du COVID-19 - et la santé mentale de millions de personnes à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Les combats en Ukraine se poursuivent depuis deux semaines et n'ont laissé personne indemne. On estime que 18 millions de personnes, soit un tiers de la population du pays, auront besoin d'une aide humanitaire, et plus de 2,3 millions de personnes ont fui vers les pays voisins. Alors que la vie de millions de personnes est bouleversée, il existe une réelle inquiétude quant à la propagation des maladies, à l'aggravation des conditions de santé préexistantes et à l'augmentation des problèmes de santé mentale. "De nombreuses personnes touchées étaient déjà vulnérables avant le conflit et sont aujourd'hui confrontées à une situation encore plus difficile car elles perdent leurs maisons et leurs moyens de subsistance, sont contraintes de chercher un abri où elles le peuvent ou fuient leur pays en quête de sécurité. Elles ont un besoin urgent de nourriture, d'eau et d'abris, mais aussi de soins médicaux d'urgence, de mesures de protection et de soutien psychosocial pour éviter une catastrophe humanitaire encore plus grande", a déclaré Birgitte Bischoff Ebbesen, Directrice Régionale de l'IFRC pour l'Europe. À la gare de Przemyśl en Pologne, une femme pleurait et était réconfortée par un volontaire de la Croix-Rouge polonaise. Lorsqu'on lui a demandé ce qui s'était passé, elle a répondu qu'elle avait passé toute la nuit et toute la journée à attendre le train en provenance d'Ukraine qui devait mettre sa fille en sécurité. Le train est finalement arrivé, mais pas sa fille. Les personnes qui fuient les conflits vivent souvent des situations extrêmement pénibles, des pertes et des traumatismes, qui peuvent avoir un impact sur leur santé mentale et leur capacité à faire face. Un soutien psychosocial sera nécessaire dans les jours, les semaines et les mois à venir. Dans les situations de conflit, les mesures de santé publique visant à empêcher la propagation des maladies deviennent extrêmement difficiles. Les gens sont contraints de s'abriter dans des espaces surpeuplés où les conditions sanitaires ou l'accès aux services de santé de base sont limités, ce qui augmente le risque d'épidémies de maladies infectieuses, telles que la tuberculose et les maladies diarrhéiques. La propagation du COVID-19 est particulièrement préoccupante car le taux de vaccination en Ukraine est parmi les plus bas d'Europe, un tiers seulement de la population ayant reçu la première dose. L'Ukraine a également l'un des taux les plus élevés au monde de tuberculose multirésistante. Pour ajouter à une situation déjà désespérée, les températures descendent en dessous de zéro. Il y a un besoin urgent de vêtements chauds et d'abris adéquats pour protéger des intempéries les personnes se trouvant dans des lieux temporaires et celles qui font la queue aux frontières, dont la majorité sont des femmes, des enfants et des personnes âgées. "Nos équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge en Ukraine et des pays voisins font tout leur possible pour soutenir toute personne dans le besoin, en particulier les personnes les plus à risque. Il s'agit notamment les mineurs non accompagnés, les familles monoparentales, les personnes âgées et les personnes handicapées. Ils ont le soutien total de l'IFRC et de notre réseau mondial, mais des fonds supplémentaires sont désespérément nécessaires car des millions de vies sont en jeu. Même si le conflit armé devait prendre fin demain, les conséquences humanitaires se feront sentir pendant des années", a ajouté M. Bischoff Ebbesen. Notes aux rédacteurs En Ukraine, les équipes de la Croix-Rouge dispensent des formations en premiers secours, aident dans les centres d'accueil et pour le transport des personnes en lieu sûr, et distribuent des articles de secours, notamment des vêtements chauds. Malgré le danger mortel qu'ils courent eux-mêmes, 3 000 nouveaux volontaires locaux se sont mobilisés pour soutenir leurs voisins. En Hongrie, les équipes de la Croix-Rouge gèrent trois points de services sanitaires à la frontière. Elles gèrent également des centres d'accueil et de collecte où elles accueillent les personnes qui traversent la frontière depuis l'Ukraine et distribuent des produits de première nécessité. En Pologne, où 60 % (plus d'un million) de personnes trouvent refuge en provenance de l'Ukraine, la Croix-Rouge polonaise a activé plus de 20 équipes de secours, dont environ 450 médecins, qui fournissent des soins de santé et un soutien psychosocial 24 heures sur 24 à cinq des huit points frontaliers ainsi que dans les grandes villes. En Moldavie, les volontaires et le personnel de la Croix-Rouge moldave ont apporté leur soutien à environ 200 000 personnes qui ont traversé la frontière en provenance de l'Ukraine. Ils sont présents à tous les points de passage frontaliers et proposent du thé chaud, de la nourriture chaude, des couches et des équipements de protection individuelle, notamment des masques et du désinfectant. Les volontaires aident également dans les centres d'accueil, participant à la préparation des repas et jouant avec les enfants. En Russie, les équipes de la Croix-Rouge ont livré 187 tonnes d'aide, notamment des vêtements, des kits d'hygiène, des produits pour bébés et des articles ménagers. Elles fournissent un soutien psychosocial, ont ouvert une ligne téléphonique d'aide à la santé mentale et, à ce jour, ont assuré 756 consultations. Plus de 160 appels ont été reçus par la ligne d'assistance téléphonique pour le rétablissement des liens familiaux. En Roumanie, des volontaires et des employés de la Croix-Rouge locale sont présents à divers postes frontières pour distribuer de la nourriture, de l'eau, des produits de première nécessité, des produits d'hygiène et des milliers de cartes SIM aux personnes dans le besoin. La Croix-Rouge aide les autorités locales à équiper les centres d'accueil de tentes, de literie, de nourriture et d'articles d'hygiène et d'articles pour bébés. Les volontaires visitent également les centres de placement, jouent avec les enfants et aident le personnel local à préparer la nourriture et les autres aides nécessaires. En Slovaquie, la Croix-Rouge est présente aux trois postes frontières du pays, où des équipes fournissent des services tels que des abris chauffés, l'orientation vers des services essentiels et les premiers secours. Comme les gens quittent rapidement la zone frontalière, la Croix-Rouge intensifie rapidement son soutien le long des routes. Ce soutien comprend un soutien psychosocial et la mise à disposition d'espaces adaptés aux enfants ; des services sociaux, en particulier l'orientation vers des services tels que l'éducation, les soins de santé et l'enregistrement pour obtenir un statut légal ; la fourniture de premiers soins, des évaluations de santé, l'orientation vers des soins cliniques et le test COVID-19. Pour plus d'informations ou pour organiser une interview, veuillez contacter : ABudapest: Kathy Mueller, [email protected], +1 226 376 4013 A Budapest: Nora Peter, [email protected], +36 70 953 7709 AGenève: Caroline Haga, +358 50 598 0500, [email protected] En savoir plus sur l'appel d'urgence de l'IFRC pour l'Ukraine et les pays affectés. Photos et vidéos: Ukraine - Romania - Hungary - Croatia - Poland - Slovakia - Russia - Moldova - IFRC Newsroom

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Le Covid-19, deux ans après : une nouvelle normalité pour certains et un risque persistant pour des millions d’autres, préviennent la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge

Genève, le 7 mars 2022 – Deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, alors que de nombreux pays déclarent la crise terminée, des millions de vie sont toujours en jeu. Une grande partie des pays ne disposent pas d’une couverture vaccinale élevée, de systèmes de santé solides ou de capacités de dépistage pour pouvoir se diriger vers une « nouvelle normalité ». Tant que tous n’auront pas accès aux mêmes outils pour lutter contre le Covid-19 et s’en relever, cette crise ne pourra pas être résolue et continuera d’avoir un impact sur tout le monde. Le président de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale), Francesco Rocca, a déclaré : « “Vivre avec le virus” est un privilège dont de nombreux pays et communautés dans le monde ne peuvent se targuer. Garantir un accès équitable aux vaccins, aux diagnostics et aux traitements permettra non seulement de sauver des vies, mais aussi de protéger le monde contre l’émergence de variants nouveaux et plus dangereux. Il s’agit de la seule voie vers la normalité. Aucun d’entre nous ne sera en sécurité tant que nous ne le serons pas tous. » Le personnel et les volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge œuvrent sans relâche pour améliorer l’équité et faire en sorte qu’une fois arrivés sur le tarmac de l’aéroport, les vaccins parviennent ensuite aux personnes et aux communautés vulnérables, à risque et marginalisées. Leur rôle est crucial, non seulement pour aider les personnes à se faire vacciner, mais aussi pour informer les communautés, renforcer la confiance et dissiper les fausses informations sur les vaccins contre le Covid-19. Depuis le début de la pandémie, ils ont atteint plus de 300 millions de personnes par le biais des activités de vaccination. Dans des pays comme la Zambie, où les systèmes de santé sont fragiles et où les rumeurs à propos des vaccins se propagent rapidement, l’approvisionnement en vaccins n’est qu’un des nombreux obstacles. La Croix-Rouge de Zambie a mis en place une campagne de vaccination mobile contre le Covid-19, amenant directement les vaccins aux personnes dans les zones difficiles d’accès. Les volontaires encouragent les communautés à se faire vacciner, font connaître les centres de vaccination mobiles, fournissent des informations sur les vaccins et mobilisent les dirigeants locaux afin qu’ils encouragent les comportements sûrs. L’Afghanistan est durement touché par une nouvelle vague d’infections, à laquelle le système de santé du pays a du mal à faire face. Le Croissant-Rouge afghan s’emploie à renforcer ses services dans ses dispensaires à travers le pays et dans son hôpital pour les patients atteints du Covid-19 à Kaboul, tout en soutenant les efforts de vaccination déployés à l’échelle nationale et en menant des campagnes d’information sur les moyens de prévenir la propagation du virus. Dans la région du Pacifique, les cas de Covid-19 montent pour la première fois en flèche dans plusieurs pays. Cette hausse record des infections menace de submerger les hôpitaux et les systèmes de santé. Dans des pays comme les Fidji et Vanuatu, qui comptent plus de 165 îles habitées, les volontaires de la Croix-Rouge se déplacent en voiture, en bateau et à pied pour atteindre les communautés éloignées et les sensibiliser au Covid-19 et à la vaccination contre la maladie. Le Covid-19 ne s’est pas seulement propagé à la faveur des inégalités de longue date, mais les a également intensifiées. Il a fait basculer des familles dans la pauvreté et a accru la violence domestique et les problèmes de santé mentale. Les femmes, les communautés urbaines et les migrants ont été touchés de manière disproportionnée par ses conséquences socioéconomiques dévastatrices. Plus de cinq millions d’enfants ont en outre perdu un parent ou une autre personne qui s’occupait d’eux à cause du Covid-19. L’apport d’un soutien psychosocial est au centre de notre action et les volontaires constatent une augmentation importante des besoins en matière de santé mentale. Le président de la Fédération internationale, Francesco Rocca, a déclaré : « Cette pandémie n’est pas seulement une crise sanitaire. Des communautés entières continueront de subir pendant des années ses conséquences socioéconomiques et sur la santé mentale. Nous ne pouvons pas laisser le Covid-19 devenir la maladie des personnes les plus pauvres et les plus vulnérables dans le monde. Il est essentiel que les opérations mondiales de lutte contre le Covid-19 et de relèvement incluent tout le monde et mettent l’accent sur le renforcement des systèmes de santé et de la résilience des communautés. » Pour obtenir de plus amples informations ou pour organiser un entretien, veuillez contacter: A Genève: Marie Claudet, +1 202 999 8689, [email protected] Tommaso Della Longa, +41 79 708 43 67, [email protected] Cliquez ici pour en savoir plus sur l'appel d'urgence COVID-19 de l'IFRC

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Afghanistan : Le soutien mondial est essentiel alors que la COVID se déchaîne

Kuala Lumpur/Kaboul/Genève, le 23 février - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) appelle à un soutien mondial urgent en faveur des services de santé, de dépistage, et de vaccination, afin de ralentir la propagation du COVID-19 qui se répand dans toutes les régions d'Afghanistan, mettant à rude épreuve le fragile système de santé du pays. Une nouvelle vague frappe durement l'Afghanistan. Les tests sont insuffisants et l'Organisation mondiale de la santé signale que près de la moitié des échantillons testés se révèlent positifs, ce qui indique une propagation alarmante du virus. Avec seulement 10 % de personnes entièrement vaccinées selon Our World in Data, le fragile système de santé du pays a du mal à faire face à la flambée des infections au COVID-19 après que des dizaines d'établissements de santé aient été contraints de fermer en raison du manque de médicaments, de fournitures médicales essentielles et du manque de fonds pour payer les services publics et les salaires des travailleurs de la santé. Moins de 10 des 37 établissements de santé publics COVID-19 du pays sont encore fonctionnels, et ils ne parviennent pas à répondre à la demande. Le Croissant-Rouge afghan intensifie ses services dans ses dispensaires à travers l'Afghanistan et à l'hôpital COVID-19 de Kaboul, tout en soutenant les efforts de vaccination à l'échelle nationale et en menant des campagnes d'information sur la prévention de la propagation de la maladie. Mawlawi Mutiul Haq Khales, président par intérim du Croissant-Rouge afghan, a déclaré : «Alors que le nombre d'infections par le COVID-19 augmente des villes aux coins reculés du pays, la communauté internationale doit mettre tout en oeuvre afin de soutenir les soins de santé, les tests et autres services essentiels avant qu'il ne soit trop tard pour le peuple afghan. «Il est vital d'augmenter le nombre d'établissements de santé fonctionnels pour le COVID-19 afin de réduire la pression sur les quelques hôpitaux qui fonctionnent.» Les sanctions internationales ont entraîné la suppression de centaines de millions de dollars d'aide étrangère, pourtant essentielle au maintien du système de santé du pays, et ont notamment forcé la fermeture de dizaines d'établissements de gestion des cas COVID-19. Pour aggraver la crise sanitaire, une épidémie de rougeole a infecté des milliers de personnes et tué des dizaines de personnes rien que le mois dernier en Afghanistan. Necephor Mghendi, chef de la délégation de l'IFRC en Afghanistan, a déclaré : «L'épidémie de rougeole est alarmante car l'Afghanistan est au milieu de l'une des pires sécheresses et crises alimentaires depuis des décennies, laissant les enfants mal nourris et bien plus vulnérables à cette maladie hautement contagieuse. «Il est crucial pour nous de porter secours aux communautés qui luttent contre les crises multiples et la grande famine, tout en investissant de toute urgence dans les institutions locales qui fournissent des services de base vitaux, notamment le dépistage, le traitement et la vaccination contre le COVID-19. «Les programmes de santé communautaire dotés de personnel local et un système de santé publique qui fonctionne bien sont des moyens éprouvés d'aider les plus vulnérables dans les communautés à travers l'Afghanistan.» Dans le cadre de ce soutien continu, l'IFRC lance un appel urgent à la communauté internationale pour obtenir plus de 65 millions de francs suisses afin d'aider le Croissant-Rouge afghan à fournir des services de santé, des secours d'urgence et une aide pour le relèvement à plus d'un million de personnes dans les provinces frappées par des crises multiples. Pour plus d'informations ou pour organiser une interview, contactez : Bureau de l'Asie-Pacifique: Antony Balmain, +60 12 230 8451, [email protected] Bureau de l'Asie-Pacifique: Joe Cropp, +61 491 743 089, [email protected]

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Pacifique : La COVID-19 met en danger les systèmes de santé déjà fragiles

Kuala Lumpur/Suva 1er février 2022 - Une flambée record de COVID-19 menace de submerger les hôpitaux et les systèmes de santé fragiles des pays du Pacifique, alors que le virus sévit pour la première fois dans plusieurs pays. Les îles Salomon sont confrontées à leur toute première épidémie communautaire, avec plus de 780 cas signalés et leurs cinq premiers décès liés au COVID-19. Les Fidji connaissent leur troisième vague d'infections par le COVID-19, alimentée par la variante Omicron, tandis que les pays précédemment exempts de COVID, Kiribati et Palau, ont également enregistré des infections communautaires. Katie Greenwood, chef de la délégation du Pacifique de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), a déclaré : «Pendant près de deux ans, la plupart des pays du Pacifique ont fait un travail incroyable pour tenir en échec le COVID-19. Ces nouvelles épidémies dans les petits pays du Pacifique menacent les systèmes de santé qui sont fragiles et peinent à faire face aux besoins des insulaires du Pacifique. Tous les efforts doivent être faits pour prévenir et contenir le virus. «Si les taux de vaccination sont remarquables dans certains pays du Pacifique, d'autres sont encore bien trop faibles. Il est essentiel que les doses de vaccins parviennent à tous les habitants du Pacifique, avec des informations fiables sur la manière dont les vaccins protègent contre les maladies graves et la mort. «Il est vital de renforcer la confiance dans les vaccins dans le Pacifique pour s'assurer que nous atteignons une masse critique de personnes vaccinées dans tous les pays. Bien que nous sachions que la distanciation physique et l'isolement au sein des ménages peuvent être très difficiles dans de nombreux endroits, avec l'énorme poussée de la variante Omicron dans le monde, ces mesures, ainsi que le port de masques, sont essentielles pour ralentir les taux d'infection.» Certains pays du Pacifique ont des taux de vaccination élevés, comme Palau, où 96 % de la population a reçu deux doses, et Fidji, avec 68 %. Dans d'autres pays, le nombre de personnes vaccinées est beaucoup plus faible, comme aux Îles Salomon (10 %), au Vanuatu (22 %) et à Kiribati, où une personne sur trois seulement est complètement vaccinée. Les systèmes de santé de nombreux pays du Pacifique souffrent d'un manque de ressources et disposent d'équipements et d'infrastructures limités. À cela s'ajoute une logistique difficile et des communautés réparties sur des îles éloignées, ce qui rend difficile la prestation de soins de santé. Les pays du Pacifique devront également faire face à des cyclones et des inondations dans les semaines à venir, tout en répondant à d'autres catastrophes telles que l'éruption volcanique et le tsunami aux Tonga. «De nombreuses personnes dans le Pacifique sont actuellement confrontées à un double choc amer : de graves catastrophes et la pandémie de COVID-19. «Aux Fidji, le cyclone Cody a touché des dizaines de milliers de personnes alors que la dernière vague de COVID monte en flèche dans le pays. Il est essentiel d'apporter un soutien aux personnes touchées par ces inondations, ainsi que par le tsunami et l'éruption volcanique aux Tonga, bien que cela soit plus difficile que jamais. «Nous ne devons pas échanger une catastrophe contre une autre. Il est vital que toutes les mesures soient prises pour empêcher la propagation du COVID-19 dans le Pacifique.» Pour plus d'informations, contactez: A Suva: Soneel Ram, +679 9983 688, [email protected] Bureau Asie-Pacifique: Courtney Wilson, +61 481 150 973, [email protected] Bureau Asie-Pacifique: Antony Balmain, +60 12 230 8451, [email protected]

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Asie du Sud : Omicron menace de submerger les systèmes de santé

Kuala Lumpur/Delhi, le 12 janvier 2022 : La variante Omicron favorise la recrudescence des cas de COVID-19 dans toute l'Asie du Sud, menaçant de submerger les systèmes de santé encore sous le choc d'une vague mortelle de la variante Delta l'année dernière. Les pays d'Asie du Sud, de l'Inde au Népal et au Bangladesh, font état d'une augmentation alarmante des infections par le COVID-19. L'Inde, à elle seule, a enregistré une augmentation de 2 013 % des infections par le COVID-19 au cours du mois dernier, le nombre de cas dépassant désormais 179 000 par jour. Cette nouvelle vague entraîne une misère supplémentaire pour des centaines de millions de personnes en Asie du Sud, qui vivent déjà dans une pauvreté extrême, exacerbée par le COVID-19 au cours des deux dernières années. Udaya Regmi, chef de délégation de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) pour l'Asie du Sud, a déclaré : "Cette nouvelle vague de COVID-19 représente un immense danger pour des millions de personnes et pour les systèmes de santé en Asie du Sud. Omicron se propage rapidement et, bien que les taux de vaccination aient grimpé en flèche, après les pertes humaines tragiques de l'année dernière, on craint de plus en plus des taux d'infection record. "Partout, les gens veulent que cette pandémie prenne fin, mais nous devons redoubler d'efforts pour assurer la sécurité des personnes en leur fournissant les éléments de base : porter des masques, éviter les foules et se faire vacciner lorsque c'est possible." L'année dernière, les systèmes de santé ont été renforcés par l'IFRC grâce à des livraisons accrues de matériel d'oxygénation dans toute l'Asie du Sud, ce qui a permis aux autorités sanitaires de se préparer à cette nouvelle vague de COVID-19. Plusieurs millions de volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge travaillent d'arrache-pied pour permettre aux personnes les plus exposées d'accéder à des soins médicaux, à des tests et à des vaccinations susceptibles de leur sauver la vie. En Asie du Sud, la majorité des pays ont vacciné moins de 50 % de leur population, ce qui augmente le risque de développer des maladies graves et de devoir être hospitalisé. L'Inde a entièrement vacciné 45 % de sa population, tandis que 32,8 % des Pakistanais et 33 % des Bangladais ont reçu deux vaccins, selon le rapport Our World in Data de l'université d'Oxford. Le Dr Abhishek Rimal, coordonnateur des urgences sanitaires de l'IFRC pour la région Asie-Pacifique, a déclaré : "La variante Omicron semble présenter des symptômes plus légers que la variante Delta, mais elle est plus infectieuse, de sorte que le nombre élevé de cas entraîne encore l'hospitalisation de milliers de personnes et le décès de centaines d'autres. "Nous devons accélérer les efforts pour que tout le monde soit vacciné, et il est essentiel de porter des masques et d'éviter les foules, afin de protéger les familles, les amis et les personnes les plus vulnérables. "Pour éviter des vagues sans fin de ce virus mortel, nous avons besoin que les vaccins soient disponibles pour tout le monde, dans tous les pays, en particulier pour les personnes qui n'ont pas encore reçu leur première dose et les personnes les plus à risque, notamment les personnes âgées et le personnel de santé." Pour plus d'informations ou pour organiser une interview, contactez : Bureau Asie-Pacifique: Antony Balmain, +60 12 230 8451, [email protected] Délégation Asie du Sud: Arabella Seebaluck, +12349000801, [email protected] Bureau Asie-Pacifique: Courtney Wilson, +61 481 150 973, [email protected]

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« Les réactions impulsives sont un affront à la solidarité mondiale dont nous avons besoin pour répondre avec succès à une crise de cette ampleur.»

«Le consensus auquel sont parvenus les États membres cette semaine pour s'engager en faveur d'un instrument juridique centré sur la préparation, l'équité et l'approche de la société dans son ensemble est crucial. Le fait que les discussions de cette semaine se soient déroulées dans l'ombre d'Omicron ne pourrait pas démontrer plus clairement la nécessité d'une collaboration mondiale pour se préparer et répondre aux pandémies. «Mais les grands principes convenus ne suffisent pas. Lors de leur prochaine rencontre, les États membres devront approfondir ce qui est exactement nécessaire pour les atteindre. Nous devons également garder à l'esprit que ce processus est l'occasion de s'attaquer à la méfiance qui a entaché la réponse, et nous exhortons donc les États membres à maintenir les communautés au centre des discussions. Nous devons nous appuyer sur ce qui a été appris et mettre en œuvre une approche des pandémies mondiales qui soit puissante sur le papier et transformatrice dans la réalité.» Commentant la découverte de la variante Omicron, M. Chapagain a ajouté : «Il a été illusoire de croire que la vaccination rapide dans certains pays, alors que de vastes poches du monde restent sans accès aux vaccins, mettra fin à cette pandémie. Et au lieu d'applaudir la grande science et la transparence qui ont permis de découvrir une nouvelle variante, les pays l'ont punie par des réactions impulsives. C'est un affront à la solidarité mondiale dont nous avons besoin pour répondre avec succès à une crise de cette ampleur.» Pour plus d'informations AGénève: Ann Vaessen, [email protected], +41 79 405 77 50

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"La pandémie s'est nourrie des inégalités et les a exacerbées".

"La pandémie s'est nourrie des inégalités et les a exacerbées. Tout nouvel instrument juridique, qu'il s'agisse d'un traité ou autre, doit affirmer un engagement en faveur de l'équité : équité dans l'accès aux services et aux soins de santé, équité dans l'accès aux vaccins, aux données, aux diagnostics et autres traitements, et équité dans l'accès aux efforts de relèvement, y compris le relèvement économique. "Nous négligeons trop souvent l'important travail des intervenants au niveau communautaire. Nous devons accroître les investissements et la coordination dans des programmes qui placent les communautés au cœur de la réponse. "Cette pandémie a clairement montré que nous avons besoin de nouvelles solutions audacieuses - tant au niveau des lois internationales que nationales - pour éviter que les mêmes erreurs ne se reproduisent. "Les urgences de santé publique sont notre passé, notre présent, et nous y serons à nouveau confrontés. La pandémie de COVID-19 n'est pas terminée, et pourtant, deux ans plus tard, nous sommes toujours trop réactifs et peu coordonnés. Des variantes, comme Omicron, continueront d'apparaître alors que le virus continue de circuler. L'équité en matière de vaccins, de données et de connaissances est essentielle pour protéger la population mondiale. "Sur la base des années d'expérience de l'IFRC en matière de réponse aux crises sanitaires dans le monde, et du mandat de notre réseau d'aider les gouvernements à se préparer juridiquement aux catastrophes et aux urgences de santé publique, nous sommes prêts à renforcer ce travail. Quel que soit le résultat de ces sessions, il ne doit pas seulement être puissant sur le papier, mais il doit aussi être transformateur dans la réalité." Pour plus d'informations À Londres : Teresa Goncalves, +44 (0) 7891 857 056, [email protected]

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| Communiqué de presse

Au bord du précipice : une nouvelle étude de la Fédération internationale révèle l’ampleur des conséquences socioéconomiques de la pandémie de Covid-19

Genève, le 22 novembre 2021 – Les femmes, les habitants des zones urbaines et les personnes en situation de déplacement ont été touchés de manière disproportionnée et singulière par les conséquences socioéconomiques dévastatrices de la pandémie de Covid-19. Telle est l’une des conclusions de la nouvelle étude publiée aujourd’hui par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale). La pandémie de Covid-19 a eu de lourdes répercussions économiques sur tous les pays du monde. La nouvelle étude de la Fédération internationale révèle également l’ampleur des conséquences indirectes de la pandémie sur les communautés et les personnes. Cette crise a entraîné une hausse du chômage et de la pauvreté, une augmentation de l’insécurité alimentaire, une hausse de la vulnérabilité à la violence, ainsi qu’une absence d’éducation et une réduction des perspectives pour les enfants. Elle a également aggravé les problèmes de santé mentale. Le président de la Fédération internationale, Francesco Rocca, a déclaré : « Notre étude confirme ce que nous soupçonnions et craignions depuis longtemps, à savoir que les conséquences indirectes destructrices de cette pandémie ont endommagé le tissu social et se feront sentir pendant des années, voire des décennies. Les personnes qui étaient déjà vulnérables, à cause d’une situation de conflit, des changements climatiques et de la pauvreté, se sont retrouvées plus au bord encore du précipice. Et de nombreuses personnes qui étaient auparavant capables de s’en sortir sont devenues vulnérables, nécessitant un soutien humanitaire pour la première fois de leur vie. » Cette nouvelle étude fournit un aperçu mondial tout en accordant une attention particulière à dix pays : l’Afghanistan, l’Afrique du Sud, la Colombie, El Salvador, l’Espagne, l’Iraq, le Kenya, le Liban, les Philippines et la Turquie. Dans l’ensemble, les femmes ont été plus fortement affectées par les conséquences de la pandémie sur les revenus, ont couru un risque accru de contamination en raison de leur rôle de dispensatrices de soins, ont été plus exposées à la violence sexuelle et sexiste, et les répercussions sur leur santé mentale ont été plus importantes que chez les hommes. Dans les zones urbaines, le taux de pauvreté a augmenté, dans certains cas à un rythme plus soutenu que dans les zones rurales. Les personnes en situation de déplacement se sont révélées davantage susceptibles de perdre leur emploi ou de voir leur temps de travail réduit pendant la pandémie et ont été largement négligées par les mesures officielles de protection. En outre, face à un tel manque de préparation, il a été encore plus difficile pour les pays d’élaborer une réponse globale à une situation devenue simultanément une urgence de santé publique, un choc économique mondial et une crise politique et sociale. « En tant qu’intervenants communautaires de première ligne, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge du monde entier ont été en mesure de combler les lacunes dans cette réponse. Elles possèdent une grande connaissance des inégalités qui prévalent et des facteurs qui les perpétuent, et sont donc parmi les organisations les mieux placées pour aider les personnes à se relever face aux conséquences qui pèsent sur leurs moyens de subsistance, leur santé et leur éducation. Mais, pour qu’elles puissent continuer de le faire, il leur faudra davantage de soutien, à la fois financier et politique », a ajouté M. Rocca. Le rapport révèle également que le monde est sur la voie d’une reprise extrêmement inégalitaire, qui dépendra de l’efficacité des programmes de vaccination et de l’accès équitable à ces derniers. « Nous n’avons cessé de mettre en garde contre le fait que la distribution inéquitable des vaccins allait contribuer non seulement à maintenir des taux élevés de transmission mais également à prolonger ou à exacerber les conséquences de la pandémie. Tant que nous continuerons de laisser les profits l’emporter sur les personnes et que les pays plus riches continueront d’accaparer les doses, il ne sera pas possible d’affirmer que la pandémie est derrière nous. » « Nous devons ouvrir les yeux, prendre conscience de ce qui se passe autour de nous et passer de la parole aux actes. Sinon, il est à craindre que la reprise post-Covid-19 soit aussi inégalitaire et injuste que les répercussions de la pandémie elle-même », a conclu M. Rocca. Cliquez ici pour télécharger et lire le rapport (disponible en français, anglais, arabe et espagnol) Informations complémentaires À Londres : Teresa Goncalves, co-auteure du rapport et coordonnatrice de la communication relative au Covid-19 au sein de la Fédération internationale, +44 (0) 7891 857 056, [email protected] Regardez cette courte vidéo sur le rapport

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Des actions plutôt que des mots : Cinq conditions pour parvenir à l’équité dans la distribution des vaccins

En juin 2020, quelques mois après le début de la pandémie de COVID-19, les Nations Unies et le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont conjointement appelé les gouvernements, le secteur privé ainsi que les organisations internationales et de la société civile à accélérer les efforts pour développer, tester et produire un “vaccin universel” sûr et abordable afin de protéger tout le monde, partout, et de mettre fin à la crise. Un vaccin pour tous devrait protéger les riches et les pauvres, les personnes âgées comme les jeunes, les personnes déplacées de force, les migrants, quel que soit leur statut migratoire, et plus largement les populations souvent négligées, tant dans les zones urbaines qu’au sein des communautés rurales. Quinze mois plus tard, grâce à des avancées scientifiques et technologiques extraordinaires, à une collaboration au niveau mondial et à une confiance mutuelle dans les aspects réglementaires, de multiples vaccins sûrs et efficaces contre le Covid-19 sont disponibles et administrés dans des pays du monde entier. Pourtant, malgré de grands discours sur une solidarité mondiale, l’objectif de disposer d’un “vaccin universel” est loin d’être atteint. La distribution équitable des vaccins est une priorité politique, morale et économique qui a jusqu’à présent été largement négligée. Profits à court-terme et nationalisme vaccinal continuent de l’emporter sur la solidarité lorsqu’il s’agit d’une distribution équitable des vaccins. Bien que plus de 48% de la population mondiale ait reçu au moins une dose de vaccin, ce pourcentage tombe autour de 3% dans les pays à faible revenu. La situation est particulièrement préoccupante dans les pays en proie à une crise humanitaire qui ont besoin d’environ 700 millions de doses supplémentaires pour atteindre l’objectif de l’Organisation mondiale de la santé de vacciner 40% de leur population d’ici la fin de l’année. Plus de la moitié des pays ayant lancé un appel humanitaire n’ont pas assez de doses pour vacciner ne serait-ce que 10% de leur population. Sept pays parmi les plus pauvres au monde ne peuvent même pas vacciner 2% de leur population (Burundi, Cameroun, Haïti, République démocratique du Congo, Soudan du Sud, Tchad et Yémen). Les pays riches qui disposent de quantités importantes de vaccins se sont généreusement engagés à faire don de leurs doses excédentaires aux pays à revenu faible ou intermédiaire via le dispositif COVAX. Cependant, trop peu de ces promesses de dons ont été honorés. La disponibilité des doses pour les plus vulnérables reste limitée par les restrictions à l’exportation et la réticence des pays à céder leur place dans la chaîne de production au dispositif COVAX, même s’ils ne peuvent pas utiliser ces doses immédiatement. Le « Tampon humanitaire » du mécanisme COVAX est ouvert aux candidatures depuis juin 2021. Ce dernier devrait constituer une solution de dernier recours pour garantir l’accès aux vaccins aux personnes déplacées, ainsi qu’à d’autres populations vulnérables dans le monde. Il s’inscrit également dans le cadre des efforts visant à réduire les inégalités qui, autrement, compromettraient la reprise sociale et économique dans les zones en proie à une crise humanitaire. Il est donc urgent d’augmenter l’offre, de partager les vaccins et de veiller à leur accessibilité pour tous. Mais la disponibilité des doses de vaccin ne constitue qu’une partie de la solution à cette crise. Nous devons veiller à ce que les vaccins circulent des tarmacs des aéroport aux bras des personnes les plus vulnérables, notamment les réfugiés, les migrants, les demandeurs d’asile, les apatrides et ceux qui vivent dans des régions contrôlées par des groupes armés ou affectés par des conflits armés. Il est indispensable d’investir davantage dans les mécanismes et les capacités de distribution au niveau local, non seulement pour garantir une livraison rapide et équitable des vaccins, mais aussi pour renforcer les systèmes de santé nationaux en vue d’une préparation et d’une réponse plus efficaces aux pandémies. Partout dans le monde, les efforts déployés pour enrayer la pandémie sont sapés par la méfiance qui engendre des réticences à l’égard des vaccins. Plus que jamais, il est important de travailler avec et au sein des communautés, notamment en s’appuyant sur les médias sociaux et des réseaux communautaires, afin de créer un climat de confiance et de renforcer la confiance dans l’efficacité et la sécurité des vaccins. Les activités qui renforcent le soutien aux acteurs locaux et qui s’attaquent à la désinformation sont essentielles pour garantir le succès de la distribution des vaccins aux communautés locales, notamment celles les plus vulnérables. Les Nations Unies et le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge restent fermes dans leur engagement à garantir un accès équitable et efficace aux vaccins contre le Covid-19 dans le monde entier. Alors que la pandémie exige de la part de la communauté internationale des mesures extraordinaires, nous unissons à nouveau nos voix aujourd’hui pour dire qu’il est temps que les actions parlent plus fort que les mots. Il s’agit d’un impératif humanitaire et il est de notre responsabilité commune de veiller à ce que les vies soient protégées partout, et pas seulement dans les quelques pays qui ont les moyens de payer pour une protection. Nous appelons les gouvernements, les partenaires, les donateurs, le secteur privé et les autres parties prenantes à: Augmenter l’approvisionnement en vaccins COVID-19 et améliorer l’accès au mécanisme COVAX, notamment grâce à des dons de la part des pays à haut revenu, afin d’offrir des vaccins aux pays et régions qui ne sont toujours pas desservis de manière équitable Accroître le financement et le soutien aux acteurs locaux afin de s’assurer que les vaccins quittent les aéroports des capitales et atteignent tout le monde, notamment en investissant à la fois dans les systèmes de santé locaux indispensables à la distribution et dans l’engagement communautaire afin de renforcer l’acceptation et la confiance dans les vaccins contre le Covid-19 ainsi que dans les vaccins en général Renforcer les capacités de production et de distribution des vaccins contre le Covid-19 dans le monde entier, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire Accélérer le transfert technologique et du savoir-faire : les investissements réalisés aujourd’hui dureront bien au-delà de cette urgence de santé publique et renforceront les capacités mondiales de réponse aux futures épidémies et pandémies Demander la levée de tous les obstacles restants (par les fabricants) pour permettre aux agences humanitaires d’accéder aux doses de vaccin contre le COVID-19, y compris en renonçant à l’exigence d’indemnisation, en particulier lorsque les populations les plus vulnérables ne peuvent être atteintes que par les agences humanitaires qui ont recours au « Tampon humanitaire » du mécanisme COVAX. Pour plus d'informations: Tommaso Della Longa, IFRC,+41 79 708 43 67, [email protected] Crystal Ashley, ICRC, +41 79 642 80 56, [email protected] Anna Jefferys, UNOCHA, + 1 347 707 3734, [email protected]

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Aux Comores, les jeunes sont au cœur de la réduction des risques climatiques

Partout dans le monde, le COVID-19 a laissé un héritage difficile, entravant les activités de subsistance des communautés et altérant leur environnement. Aux Comores, COVID-19 a eu des impacts importants sur les mangroves, qui abritent une richesse écologique considérable et sont incroyablement importantes pour la santé environnementale du pays. En effet, avec les mesures de confinement, on a constaté une augmentation de la quantité de déchets produits au sein des ménages alors que les systèmes de ramassage des déchets avaient également du mal à fonctionner. Dans le même temps, les difficultés économiques qui surviennent pendant cette période ont contraint certaines personnes à trouver des sources de revenus alternatives telles que la vente de bois de chauffage. La déforestation excessive, l'accumulation des déchets ménagers et la destruction systématique de la repousse des mangroves se sont poursuivies rapidement au cours de cette période. Cette situation a été aggravée par les effets du changement climatique dans cette région de l'océan Indien. Conscient de la nécessité d'agir rapidement, Kalathoumi Charif, représentant de la section jeunesse du Croissant-Rouge comorien, a développé un projet axé sur la gestion durable de l'environnement naturel face aux risques climatiques. Son objectif est d'aider les communautés à comprendre l'importance de cet écosystème et de les aider à mettre en place des mécanismes de conservation efficaces. Des milliers de volontaires - principalement des jeunes - du Croissant-Rouge comorien vont dispenser des sessions de formation et de sensibilisation à la conservation des sols cultivables et à la protection des mangroves contre les effets du changement climatique. Ces sessions se dérouleront sur un an et concerneront les populations des trois îles principales du pays : Ngazidja, Anjouan et Mohéli. C'est la première fois que j'ai l'occasion de présenter un tel projet. Je suis ravie de pouvoir mettre en pratique mes connaissances. Et de participer à la préservation des mangroves de mon pays. Je voudrais dire aux jeunes qui n'osent pas encore se lancer qu'il y a une première fois à tout, alors il est temps d'avoir confiance en nos capacités. Kalathoumi Croissant-Rouge comorien La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge est convaincue du potentiel des jeunes volontaires et de leur capacité à apporter des changements positifs et significatifs dans leurs communautés. C'est pourquoi il est important de soutenir de telles initiatives, notamment celles liées à la réduction des risques climatiques. Ce projet bénéficiera donc du soutien technique et financier de Limitless, l'Académie de l'innovation de la FICR.

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