Genève, le 7 mars 2022 – Deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, alors que de nombreux pays déclarent la crise terminée, des millions de vie sont toujours en jeu. Une grande partie des pays ne disposent pas d’une couverture vaccinale élevée, de systèmes de santé solides ou de capacités de dépistage pour pouvoir se diriger vers une « nouvelle normalité ». Tant que tous n’auront pas accès aux mêmes outils pour lutter contre le Covid-19 et s’en relever, cette crise ne pourra pas être résolue et continuera d’avoir un impact sur tout le monde.
Le président de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale), Francesco Rocca, a déclaré :
« “Vivre avec le virus” est un privilège dont de nombreux pays et communautés dans le monde ne peuvent se targuer. Garantir un accès équitable aux vaccins, aux diagnostics et aux traitements permettra non seulement de sauver des vies, mais aussi de protéger le monde contre l’émergence de variants nouveaux et plus dangereux. Il s’agit de la seule voie vers la normalité. Aucun d’entre nous ne sera en sécurité tant que nous ne le serons pas tous. »
Le personnel et les volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge œuvrent sans relâche pour améliorer l’équité et faire en sorte qu’une fois arrivés sur le tarmac de l’aéroport, les vaccins parviennent ensuite aux personnes et aux communautés vulnérables, à risque et marginalisées. Leur rôle est crucial, non seulement pour aider les personnes à se faire vacciner, mais aussi pour informer les communautés, renforcer la confiance et dissiper les fausses informations sur les vaccins contre le Covid-19. Depuis le début de la pandémie, ils ont atteint plus de 300 millions de personnes par le biais des activités de vaccination.
Dans des pays comme la Zambie, où les systèmes de santé sont fragiles et où les rumeurs à propos des vaccins se propagent rapidement, l’approvisionnement en vaccins n’est qu’un des nombreux obstacles. La Croix-Rouge de Zambie a mis en place une campagne de vaccination mobile contre le Covid-19, amenant directement les vaccins aux personnes dans les zones difficiles d’accès. Les volontaires encouragent les communautés à se faire vacciner, font connaître les centres de vaccination mobiles, fournissent des informations sur les vaccins et mobilisent les dirigeants locaux afin qu’ils encouragent les comportements sûrs.
L’Afghanistan est durement touché par une nouvelle vague d’infections, à laquelle le système de santé du pays a du mal à faire face. Le Croissant-Rouge afghan s’emploie à renforcer ses services dans ses dispensaires à travers le pays et dans son hôpital pour les patients atteints du Covid-19 à Kaboul, tout en soutenant les efforts de vaccination déployés à l’échelle nationale et en menant des campagnes d’information sur les moyens de prévenir la propagation du virus.
Dans la région du Pacifique, les cas de Covid-19 montent pour la première fois en flèche dans plusieurs pays. Cette hausse record des infections menace de submerger les hôpitaux et les systèmes de santé. Dans des pays comme les Fidji et Vanuatu, qui comptent plus de 165 îles habitées, les volontaires de la Croix-Rouge se déplacent en voiture, en bateau et à pied pour atteindre les communautés éloignées et les sensibiliser au Covid-19 et à la vaccination contre la maladie.
Le Covid-19 ne s’est pas seulement propagé à la faveur des inégalités de longue date, mais les a également intensifiées. Il a fait basculer des familles dans la pauvreté et a accru la violence domestique et les problèmes de santé mentale. Les femmes, les communautés urbaines et les migrants ont été touchés de manière disproportionnée par ses conséquences socioéconomiques dévastatrices. Plus de cinq millions d’enfants ont en outre perdu un parent ou une autre personne qui s’occupait d’eux à cause du Covid-19. L’apport d’un soutien psychosocial est au centre de notre action et les volontaires constatent une augmentation importante des besoins en matière de santé mentale.
Le président de la Fédération internationale, Francesco Rocca, a déclaré :
« Cette pandémie n’est pas seulement une crise sanitaire. Des communautés entières continueront de subir pendant des années ses conséquences socioéconomiques et sur la santé mentale. Nous ne pouvons pas laisser le Covid-19 devenir la maladie des personnes les plus pauvres et les plus vulnérables dans le monde. Il est essentiel que les opérations mondiales de lutte contre le Covid-19 et de relèvement incluent tout le monde et mettent l’accent sur le renforcement des systèmes de santé et de la résilience des communautés. »
Pour obtenir de plus amples informations ou pour organiser un entretien, veuillez contacter:
A Genève:
Marie Claudet, +1 202 999 8689, [email protected]
Tommaso Della Longa, +41 79 708 43 67, [email protected]
Cliquez ici pour en savoir plus sur l'appel d'urgence COVID-19 de l'IFRC
Budapest/Genève, 28 février 2022 - Le conflit en Ukraine s'annonce comme l'une des plus grandes urgences humanitaires en Europe pour les années à venir, déclare la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC).
Alors que les combats se poursuivent pour la cinquième journée, des millions de personnes en Ukraine ont désespérément besoin d'eau potable et de nourriture, car les routes sont devenues inaccessibles et l'approvisionnement en eau et en électricité a été interrompu. Les besoins les plus pressants sont les soins médicaux d'urgence, les médicaments, l'eau potable et les abris pour les personnes qui ont dû quitter leur maison.
Ces derniers jours, la Croix-Rouge ukrainienne a dispensé une formation en premiers secours à plus de 2 000 personnes réfugiées dans des stations de métro et des abris anti-bombes afin qu'elles puissent contribuer à soigner leur famille et leurs amis en cas de besoins. Ses volontaires participent à l'évacuation des personnes handicapées et les équipes d'intervention d'urgence aident les pompiers, les équipes médicales et de protection civile - ce qui contribue à sauver de nombreuses vies. La Société nationale a déjà distribué l'intégralité de son stock de 30 000 colis alimentaires et d'hygiène pour les personnes en déplacement. Les volontaires aident également dans les centres d'accueil installés dans les écoles et coordonnent leur action avec la Croix-Rouge polonaise pour aider les personnes à la frontière.
«Nos équipes sont pleinement engagées à aider autant de personnes que possible. En ce moment, il est souvent trop dangereux d'être à l'extérieur et nous ne pouvons pas atteindre les gens sans risquer notre propre vie, mais nous continuons à faire de notre mieux. Pourtant, ces derniers jours, plus de mille personnes se sont inscrites comme volontaires de la Croix-Rouge, ce qui montre à quel point les gens sont désireux d'aider leur communauté en ces temps sombres», déclare Maksym Dotsenko, directeur général de la Croix-Rouge ukrainienne.
En raison du conflit armé, des centaines de milliers de personnes ont quitté leur domicile et ont trouver refuge dans les pays voisins. À la date du 28 février après-midi, le HCR rapporte qu'au moins 500 000 personnes sont déjà sorties de l'Ukraine, mais ce nombre augmente d'heure en heure alors que les gens font la queue aux points de passage frontaliers.
Pour soutenir la Croix-Rouge ukrainienne et les Sociétés nationales des pays voisins, l'IFRC a déjà débloqué un million de francs suisses de son Fonds d'urgence pour les secours en cas de catastrophe, en prévision d'un appel d'urgence de plusieurs millions de francs qui sera lancé demain.
Les équipes de la Croix-Rouge en Croatie, Hongrie, Moldavie, Pologne, Roumanie, Russie et Slovaquie se sont immédiatement mobilisées pour aider les personnes arrivant d'Ukraine. Des logements temporaires ont été installés le long des frontières pour offrir un abri ou un répit pour la nuit. Les volontaires distribuent de la nourriture, de l'eau, de la literie, des vêtements et des articles de première nécessité des deux côtés de la frontière et fournissent des soins médicaux et un soutien psychosocial à ceux qui en ont besoin. Ils distribuent également des cartes SIM, afin que les gens puissent rester en contact avec leurs proches.
"Il est déchirant de voir tant de tragédies individuelles se dérouler à notre porte. Les acteurs humanitaires tels que les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge doivent pouvoir accéder en toute sécurité aux personnes blessées, affamées et désespérées, quels que soient leur identité et leur lieu d'habitation. Il n'y a pas de fin en vue pour ce conflit, et il est impossible de dire quand les gens pourront rentrer chez eux en toute sécurité. En attendant ce jour, nous serons là pour les soutenir", déclare Birgitte Bischoff Ebbesen, directrice régionale de l'IFRC pour l'Europe.
Pour plus d'informations, veuillez contacter :
ABudapest: Nora Peter, +36 70 265 4020, [email protected]
ABudapest: Corinne Ambler, +36 704 306 506, [email protected]
AGenève: Caroline Haga, +358 50 598 0500, [email protected]
Photos et videos:
Ukraine: https://shared.ifrc.org/c/1240
Romanie: https://shared.ifrc.org/c/1247
Hongrie: https://shared.ifrc.org/c/1242
Croatie: https://shared.ifrc.org/c/1248
Pologne: https://shared.ifrc.org/c/1239
Slovaquie: https://shared.ifrc.org/c/1243
Russie: https://shared.ifrc.org/c/1249
Nairobi, Kenya. 17 février 2022 - Alors que certaines régions d'Afrique australe subissent les effets de tempêtes tropicales et de cyclones et que d'autres parties du continent sont confrontées à de graves sécheresses, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) appelle à investir de toute urgence dans des actions locales visant à combattre les effets du changement climatique. Cet appel intervient avant le 6e sommet Union européenne-Union africaine (UE-UA) qui débute aujourd'hui à Bruxelles, en Belgique.
La tempête tropicale Ana au Mozambique, au Malawi et à Madagascar et le cyclone Batsirai à Madagascar ont récemment fait des centaines de milliers de déplacés, détruit des maisons et endommagé des infrastructures valant des milliards de dollars. Dans le même temps, les organisations humanitaires en Afrique ont mis en garde cette semaine contre une crise alimentaire catastrophique dans la Corne de l'Afrique (Kenya, Somalie et Éthiopie), où l'on craint que plus de 20 millions de personnes ne soient confrontées à la famine en raison d'une sécheresse prolongée. Le Sahel et l'Afrique de l'Ouest, en particulier le Nigeria, sont également confrontés à une détérioration de la sécurité alimentaire.
Mohammed Mukhier, le Directeur Régional de l'IFRC pour l'Afrique, a déclaré :
"Ce dont nous sommes témoins est une manifestation de l'impact du changement climatique sur le continent. Nous devons renforcer les investissements dans les mesures préventives locales qui renforcent la capacité des populations à faire face à ces catastrophes qui s'intensifient."
Les pays d'Afrique ne sont responsables que de quatre pour cent des émissions mondiales de carbone et, dans le même temps, ils sont touchés de manière disproportionnée par les conséquences généralisées du changement climatique et de la dégradation accélérée de l'environnement. Pourtant, le financement climatique promis par les dirigeants mondiaux tarde à atteindre les personnes sur le terrain qui sont les plus exposées aux risques climatiques.
En amont du Sommet, l'IFRC appelle à des efforts renouvelés pour construire et mettre en œuvre un nouveau partenariat Afrique-UE qui répondrait aux besoins des personnes les plus vulnérables exposées aux impacts du changement climatique et de la crise environnementale, renforcerait la sécurité alimentaire et sanitaire et s'attaquerait aux migrations forcées. À plus long terme, le rôle des acteurs locaux devrait être renforcé pour aider les communautés à renforcer leur résilience et à relever les défis humanitaires et de développement sur le continent.
Outre le changement climatique, les communautés d'Afrique et d'ailleurs sont de plus en plus touchées par des risques multiples qui aggravent leur vulnérabilité et affectent leur capacité à faire face.
"Les communautés peuvent difficilement se remettre avant d'être frappées par une autre catastrophe. Madagascar en est un bon exemple : une sécheresse dévastatrice a sévi l'année dernière et, avant même que les effets de cette sécheresse aient pu être atténués, certaines de ces mêmes communautés ont été touchées récemment par le cyclone Batsirai", a déclaré Andoniaina Ratsimamanga, secrétaire général de la Croix-Rouge malgache.
Pour aider les pays à faire face à la situation, il est urgent de s'attaquer aux vulnérabilités sous-jacentes des communautés, notamment la pauvreté et la marginalisation, et de fournir un soutien aux personnes les plus exposées aux impacts du changement climatique. Dans le même temps, le continent africain recèle un potentiel incroyable pour relever ces défis, notamment grâce à des approches innovantes adoptées par les jeunes et les femmes sur des questions telles que la restauration des terres et l'utilisation de plateformes numériques.
Pour plus d'informations, ou pour demander une interview, veuillez contacter :
A Nairobi: Euloge Ishimwe, +254 735 437 906, [email protected]
En Afrique du Sud: Thandie Mwape, +27 66 486 8455, [email protected]
Kuala Lumpur/Manille, 25 janvier 2022 - De nouvelles évaluations révèlent l'ampleur des dégâts causés par le super typhon Rai qui s'est abattu sur les Philippines il y a un peu plus d'un mois. La tempête a détruit ou endommagé 1,5 million de maisons, soit plus que tout autre typhon de ces dernières décennies.
La Croix-Rouge philippine renforce son soutien en matière d'abris en transportant des scies à table, des tronçonneuses et des générateurs dans les zones les plus durement touchées par le typhon, notamment les îles de Cebu, Bohol, Palawan, Siargao et Dinagat.
Ces équipements permettent aux charpentiers de la Croix-Rouge et aux volontaires formés de transformer des millions de cocotiers tombés au sol en bois de coco afin de reconstruire des maisons plus sûres et plus solides dans les zones les plus touchées.
Les charpentiers forment la population locale à la construction de maisons plus sûres, afin de fournir un salaire aux familles qui ont perdu leurs moyens de subsistance, y compris le matériel agricole et de pêche dont elles dépendaient pour gagner leur vie.
Le président de la Croix-Rouge philippine, Richard Gordon, a déclaré :
"C'est un désastre bien plus important que ce que le monde a réalisé il y a un mois. Les personnes qui dépendaient de l'agriculture, de la pêche et du tourisme ne peuvent plus gagner leur vie. Des millions de personnes n'ont pas de toit au-dessus de leur tête.
"La Croix-Rouge apporte son soutien à 30 000 familles en leur fournissant des matériaux de couverture tels que des tôles ondulées et des bâches pour les protéger du soleil et de la pluie, mais nous avons besoin d'un soutien international plus important pour répondre à l'énorme besoin de maisons plus sûres et plus solides pour des millions de personnes.
"Le typhon survient au milieu d'une pandémie et d'une campagne politique, qui détournent l'attention de ce qui est véritablement une catastrophe. Il ne faut pas que cela tombe dans l'oubli demain matin".
Le chef du bureau national de l'IFRC aux Philippines, Alberto Bocanegra, a déclaré :
"Cela fait un peu plus d'un mois que le typhon Rai s'est abattu sur les Philippines, mais des millions de personnes ont encore besoin d'une aide humanitaire urgente, notamment pour se loger, s'approvisionner en eau potable et bénéficier de soins de santé.
"Les données d'évaluation révèlent que ce super typhon a causé une énorme dévastation, détruisant ou endommageant plus de maisons que toute autre tempête de ces dernières décennies.
"Les Philippins sont résistants, et ils reconstruisent, avec le soutien de la Croix-Rouge philippine et d'autres agences, mais il faut faire davantage pour aider les gens à reconstruire leurs maisons brisées."
La Croix-Rouge philippine est sur le terrain depuis le passage du super typhon et a déjà apporté à 36 000 personnes une aide d'urgence pour la construction d'abris, notamment des trousses à outils, des matériaux de construction et des bâches pour aider les gens à installer des abris temporaires et à commencer à reconstruire. Les équipes d'urgence fournissent des batteries de cuisine, des kits de couchage, des oreillers, des matelas, des draps de lit, des couvertures et des vêtements.
Un soutien à plus long terme est nécessaire pour permettre aux familles de reconstruire leur maison en toute sécurité, en particulier celles qui sont vulnérables, qui vivent sur des îles isolées et dans des zones éloignées ou difficiles d'accès.
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) codirige le Shelter Cluster Philippines avec le gouvernement philippin afin d'évaluer l'impact du typhon sur les ménages, de coordonner et de hiérarchiser les travaux d'abris d'urgence avec tous les partenaires.
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) lance un appel de 20 millions de francs suisses pour venir en aide à plus de 400 000 personnes pendant 24 mois. La priorité absolue est d'aider les personnes à reconstruire des abris plus sûrs, notamment en fournissant des matériaux de logement d'urgence et des articles essentiels, en remplaçant les maisons détruites et en apportant un soutien juridique sur les questions de logement, de terres et de propriété.
Pour plus d'information, veuillez contacter: Bureau Asie-Pacifique de l'IFRC: Antony Balmain, +60 12 230 845, [email protected]
Délégation philippine de l'IFRC: Karina Coates, +61 (0) 404 086 006, [email protected]
Budapest/Genève - 18 novembre 2021: La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et le Comité international de la Croix-Rouge sont profondément alarmés par la tragédie humanitaire qui se déroule aux frontières de la Biélorussie avec la Pologne et la Lituanie. Au moins 10 personnes ont perdu la vie, dont un garçon de 14 ans victime d’hypothermie. La situation ne pourra que s’aggraver avec l’arrivée des rigueurs de l’hiver.
La Fédération internationale a alloué plus d’un million de francs suisses aux Sociétés nationales de la Croix-Rouge de Biélorussie, Pologne et Lituanie, dont les volontaires et les employés viennent en aide à des milliers de personnes vulnérables en leur fournissant de la nourriture, de l’eau, des couvertures et une assistance médicale vitale. En complément à cette action, le CICR apporte son soutien à ses partenaires Croix-Rouge, et il leur fournit une expertise technique supplémentaire, en particulier pour permettre aux migrants de rester en contact avec leurs proches et pour régler d’autres questions liées à la protection.
Birgitte Ebbesen, directrice régionale de la Fédération internationale pour l’Europe, a déclaré : « Des personnes extrêmement vulnérables se trouvent aujourd’hui à la frontière, notamment des personnes handicapées, des femmes enceintes et des centaines d’enfants, dont beaucoup ne sont accompagnés ni d’un parent ni d’un membre de leur famille. Cela fait plusieurs jours que toutes ces personnes dorment dehors, dans un froid glacial ; nos volontaires ont pu leur apporter un peu d’aide, mais elles sont encore nombreuses à souffrir de la faim et du froid. Ces personnes sont des mères, des sœurs, des fils et des filles – leur vie compte, et elles doivent être protégées et traitées avec compassion et dignité ».
Martin Schüepp, directeur régional du CICR pour l’Europe et l’Asie centrale, a déclaré : « Pour protéger la vie, la santé et la dignité des personnes, ainsi que pour soulager les souffrances actuelles et prévenir de nouvelles tragédies, un accès immédiat et sans restriction à tous les migrants, y compris dans les régions frontalières, doit être accordé à tous les partenaires au sein du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, ainsi qu’aux autres organisations humanitaires. Le CICR fournit à ses partenaires au sein du Mouvement un soutien et une expertise technique supplémentaires en ce qui concerne la réunification des familles séparées et d’autres questions liées à la protection ».
Tous les migrants, quel que soit leur statut juridique, devraient avoir un accès effectif à l’aide humanitaire et à l’assistance médicale, ainsi qu’à la protection. Qu’il s’agisse d’une protection internationale ou d’un retour volontaire dans leur pays d’origine, les droits des migrants devraient être respectés en tout temps, et les autorités devraient éviter de séparer les membres d’une même famille et de mettre en danger la vie et l’intégrité physique des migrants.
Pour obtenir plus d’informations ou pour organiser des interviews, veuillez contacter :
À Budapest : Georgia Trismpioti, +30 697 180 9031, [email protected]
À Budapest : Corinne Ambler, +36 704 306 506, [email protected]
À Genève : Florian Seriex, +41 79 574 06 36, [email protected]
À Genève : Ruth Hetherington, +33 6 33 28 88 23, [email protected]
Partout dans le monde, le COVID-19 a laissé un héritage difficile, entravant les activités de subsistance des communautés et altérant leur environnement.
Aux Comores, COVID-19 a eu des impacts importants sur les mangroves, qui abritent une richesse écologique considérable et sont incroyablement importantes pour la santé environnementale du pays. En effet, avec les mesures de confinement, on a constaté une augmentation de la quantité de déchets produits au sein des ménages alors que les systèmes de ramassage des déchets avaient également du mal à fonctionner. Dans le même temps, les difficultés économiques qui surviennent pendant cette période ont contraint certaines personnes à trouver des sources de revenus alternatives telles que la vente de bois de chauffage.
La déforestation excessive, l'accumulation des déchets ménagers et la destruction systématique de la repousse des mangroves se sont poursuivies rapidement au cours de cette période. Cette situation a été aggravée par les effets du changement climatique dans cette région de l'océan Indien.
Conscient de la nécessité d'agir rapidement, Kalathoumi Charif, représentant de la section jeunesse du Croissant-Rouge comorien, a développé un projet axé sur la gestion durable de l'environnement naturel face aux risques climatiques. Son objectif est d'aider les communautés à comprendre l'importance de cet écosystème et de les aider à mettre en place des mécanismes de conservation efficaces.
Des milliers de volontaires - principalement des jeunes - du Croissant-Rouge comorien vont dispenser des sessions de formation et de sensibilisation à la conservation des sols cultivables et à la protection des mangroves contre les effets du changement climatique. Ces sessions se dérouleront sur un an et concerneront les populations des trois îles principales du pays : Ngazidja, Anjouan et Mohéli.
C'est la première fois que j'ai l'occasion de présenter un tel projet. Je suis ravie de pouvoir mettre en pratique mes connaissances. Et de participer à la préservation des mangroves de mon pays. Je voudrais dire aux jeunes qui n'osent pas encore se lancer qu'il y a une première fois à tout, alors il est temps d'avoir confiance en nos capacités.
Kalathoumi
Croissant-Rouge comorien
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge est convaincue du potentiel des jeunes volontaires et de leur capacité à apporter des changements positifs et significatifs dans leurs communautés. C'est pourquoi il est important de soutenir de telles initiatives, notamment celles liées à la réduction des risques climatiques. Ce projet bénéficiera donc du soutien technique et financier de Limitless, l'Académie de l'innovation de la FICR.
Plusieurs années après le début du déplacement massif de personnes de Rakhine, au Myanmar, vers le Bangladesh, la grande majorité des personnes déplacées (environ 896 879 personnes) dépendent entièrement de l'aide humanitaire pour répondre à leurs besoins quotidiens. L'IFRC et le Croissant-Rouge du Bangladesh (CRBD) soutiennent à la fois les personnes déplacées et les communautés d'accueil depuis le début de cette crise persistante. Notre appel révisé marque une nouvelle phase de notre soutien au Croissant-Rouge du Bangladesh afin de l'aider à fournir une assistance de grande envergure aux populations de Cox's Bazar et de l'île de Bhashan Char.
Votre demande a été mise à jour. Nous la traiterons dans les meilleurs délais. La plupart des demandes d'enregistrement FedNet sont approuvées dans un délai d'un jour ouvrable après leur soumission.
Déclaration conjointe du président de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale) et du président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en amont de la COP 26, publiée le dernier jour du Sommet de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sur les pandémies, les changements climatiques et l’action locale:
Aujourd’hui, la pandémie de Covid-19 et la crise climatique touchent tous les aspects de nos vies et de nos sociétés, y compris notre bien-être physique et mental, nos moyens de subsistance et nos économies. Les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables, qui ont le moins contribué à la crise climatique, en paient le plus lourd tribut.
Dans la perspective de la COP26, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Mouvement) exhorte les dirigeants mondiaux à la fois à agir maintenant pour réduire de façon rapide et drastique les émissions de gaz à effet de serre et à prendre des mesures urgentes pour atténuer les conséquences humanitaires existantes et imminentes des changements climatiques, en tenant compte des enseignements tirés de la crise du Covid-19.
Partout dans le monde, les communautés pauvres et vulnérables sont confrontées simultanément à des crises multiples. Les effets superposés des phénomènes météorologiques extrêmes, de l’insécurité alimentaire, du Covid-19 et des conflits mettent en péril la vie de millions de personnes et génèrent des besoins humanitaires sans précédent. Les changements climatiques multiplient les risques et ont des conséquences de plus en plus dévastatrices. Depuis le début de la pandémie, les catastrophes liées au climat ont sévèrement affecté la vie d’au moins 139 millions de personnes. Parmi les 25 pays les plus vulnérables aux changements climatiques, 14 sont aussi en proie à un conflit. Or, ces mêmes communautés et pays sont parmi les grands oubliés des financements en faveur climat.
Aucun État ni aucune organisation ne peut agir seul. Le Mouvement est déterminé à assumer sa part des efforts mondiaux visant à endiguer la crise climatique.
Nous avons pris toute la mesure de la « force du nombre » quand des millions de volontaires des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Sociétés nationales) se sont mobilisés pour contribuer à faire reculer la pandémie mondiale. En tant qu’auxiliaires des pouvoirs publics de leur pays dans le domaine humanitaire, les Sociétés nationales sont des parties prenantes clés de l’action en faveur du climat. Partout dans le monde, nos employés et nos volontaires sont présents dans les communautés avant, pendant et après les catastrophes. Ils fournissent des conseils aux autorités sur les moyens de renforcer la gouvernance des risques de catastrophe par le biais de lois relatives aux catastrophes bien conçues qui permettent une préparation, une intervention et une coordination efficaces. Ils aident les personnes touchées à devenir plus résilientes aux chocs futurs et les autorités à renforcer leurs mesures de préparation et de prévention.
Nous nous attachons aussi à réduire l’impact environnemental et les émissions de gaz à effet de serre de nos programmes et opérations, et à encourager les autres à faire de même. À ce jour, plus de 150 Sociétés nationales, petites organisations non gouvernementales et grandes organisations internationales ont signé la Charte sur le climat et l’environnement pour les organisations humanitaires et sont prêtes à travailler ensemble pour traduire leurs engagements en actions concrètes.
La survie de l’humanité dépend des mesures que nous prenons aujourd’hui pour atténuer les changements climatiques et s’adapter à leurs effets. Il n’est pas trop tard pour agir, et les dirigeants mondiaux présents à la COP26 doivent se montrer à la hauteur de l’enjeu.
Les cinq demandes du Mouvement aux dirigeants mondiaux sont les suivantes :
Mettre l’accent sur les plus vulnérables. Nous devons donner la priorité aux besoins des personnes les plus vulnérables, y compris les groupes marginalisés, les populations en crise et les personnes déplacées. Nous devons comprendre les risques et les vulnérabilités auxquels elles sont exposées, connaître les capacités dont elles disposent de devenir plus résilientes et veiller à ce qu’elles soient informées et associées à la prise des décisions et à l’élaboration des plans aux niveaux mondial, national et local. Il est essentiel de garantir une prise de décisions inclusive à tous les niveaux.
Accroître les financements pour l’adaptation qui ciblent les pays et les communautés les plus vulnérables. Les efforts vitaux d’atténuation doivent s’accompagner d’un soutien solide à l’adaptation aux changements climatiques, qui demeure sous financée et peu prioritaire.
Investir dans la préparation et favoriser une action plus préventive et précoce. Nous œuvrons déjà pour remédier aux pertes et aux dommages liés à l’instabilité croissante du climat, mais une démarche réactive ne sera pas suffisante face à une crise de cette ampleur. Nous devons investir dans la préparation dans tous les secteurs ainsi que dans l’analyse des risques afin de mieux anticiper les catastrophes climatiques potentielles qui exigent une intervention rapide.
Traduire les engagements mondiaux en actions sur le terrain. Les plans d’action mondiaux et nationaux en faveur du climat manquent souvent de donner aux populations à risque les moyens de mener une action efficace au niveau local. Il est essentiel de soutenir les institutions et les organisations locales telles que les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge en investissant dans les capacités institutionnelles et dans l’accès aux financements pour l’adaptation et aux processus de prise de décisions.
Protéger l’environnement, y compris en garantissant le respect du droit international humanitaire (DIH). La dégradation de l’environnement exacerbe les vulnérabilités. Le DIH protège l’environnement naturel et limite la dégradation environnementale, et le respect de cette branche du droit prévient les préjudices intrinsèquement liés à la détérioration de l’environnement que subissent les civils dans les situations de conflit armé.
La crise climatique est présente aujourd’hui, et elle ne fera que s’aggraver à l’avenir. Le monde doit dès maintenant prendre des mesures pour en atténuer la sévérité et les effets sur les personnes les plus vulnérables. La COP26 constitue une occasion de limiter les dégâts, une occasion que nous devons saisir ensemble.
--
Francesco Rocca,Président de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
Peter Maurer, Président du Comité international de la Croix-Rouge
L'Afghanistan subit les effets conjugués de décennies de conflit, d'une grave sécheresse, de l'insécurité alimentaire, de catastrophes liées au climat, de tremblements de terre, d'inondations, de déplacements de population et de lacunes dans les services de santé. Cet appel d'urgence révisé vise à obtenir 90 millions de francs suisses, contre 36 millions de francs suisses en août 2021, afin d'intensifier la réponse humanitaire du Croissant-Rouge afghan aux multiples crises humanitaires qui frappent l'Afghanistan.Les fonds collectés permettent à l'IFRC de soutenir leCroissant-Rouge afghan afin qu'il puisse apporter assistance et soutien à 1 000 000 de personnes dans les 34 provinces.
On parle d'inondation lorsque l'eau déborde des limites normales d'un cours d'eau, d'une rivière ou d'un autre plan d'eau ou s'accumule dans une zone habituellement sèche. Il existe deux principaux types d'inondations : les inondations par submersion sont lentes, se développant sur des heures ou des jours, tandis que les inondations soudaines se produisent soudainement, souvent sans avertissement, généralement en raison de fortes pluies. Bien que les inondations annuelles soient un phénomène naturel dans de nombreuses régions du monde, l'habitat humain et les pratiques d'utilisation des terres ont entraîné une augmentation de la fréquence et de l'ampleur des inondations. On prévoit également que les inondations deviendront encore plus fréquentes et plus graves à l'avenir en raison du changement climatique. Les inondations peuvent être extrêmement dangereuses et causer des dommages humains, environnementaux et matériels massifs aux communautés.
Un tsunami est une vague de mer déclenchée par un déplacement à grande échelle du plancher océanique. Les tsunamis sont le plus souvent provoqués par des tremblements de terre, mais ils peuvent également être provoqués par des glissements de terrain sous-marins ou des éruptions volcaniques. Ils peuvent frapper n'importe quelle côte à n'importe quel moment. Les tsunamis peuvent se déplacer aussi vite qu'un avion à réaction en pleine mer et peuvent frapper la terre avec des vagues de plus de 20 mètres. L'eau peut s'infiltrer dans les terres sur plusieurs kilomètres dans les zones plates et remonter les ruisseaux et les rivières, détruisant tout sur son passage. Les vagues peuvent continuer à frapper le littoral pendant plusieurs heures et les courants dangereux peuvent se poursuivre pendant plusieurs jours. Bien qu'un tsunami ne puisse être évité, son impact peut être réduit lorsque les communautés comprennent les risques, reçoivent des alertes en temps utile et savent comment réagir.