Dans le monde entier, des millions de femmes et de jeunes filles sont victimes de stigmatisation, d'exclusion et de discrimination simplement à cause d'une fonction corporelle parfaitement naturelle : leurs règles.
Les attitudes négatives et les informations erronées concernant les règles limitent le potentiel des femmes et des filles. Trop souvent, elles n'ont pas accès à l'éducation et à l'emploi, soit parce qu'elles ne disposent pas des équipements et des produits d'hygiène nécessaires pour mener à bien leur vie quotidienne pendant leurs règles, soit parce qu'elles craignent la honte et l'embarras de leur communauté.
La sécurité des femmes et des filles est également menacée. En l'absence d'installations d'hygiène adéquates, les femmes peuvent être contraintes d'aller à l'air libre pour répondre à leurs besoins menstruels, ce qui les expose à des dangers physiques et psychologiques. Dans des cas extrêmes, la stigmatisation des règles a coûté tragiquement la vie à des femmes et des filles.
À l'IFRC, #NousNousEngageons à lutter contre la stigmatisation, l'exclusion et la discrimination liées aux règles et à améliorer les connaissances, les compétences et les programmes de nos Sociétés nationales en matière de gestion de l'hygiène menstruelle (GHM).
Nous nous efforçons d'améliorer les normes en matière de GHM dans l'ensemble de notre réseau, à la fois dans le cadre de nos programmes d'eau, d'hygiène et d'assainissement (EHA) à long terme, mais aussi lors des interventions d'urgence. Parce que les règles ne s'arrêtent pas en cas d'urgence !
Nous nous concentrons sur trois domaines principaux :
La fourniture de serviettes hygiéniques et d'articles de santé menstruelle dans le cadre de notre aide humanitaire;
L'engagement communautaire pour démystifier les règles, éduquer les femmes et les filles sur la façon de les gérer en toute sécurité et combattre les attitudes négatives, en particulier chez les hommes et les garçons. Cela implique également de plaider auprès des gouvernements pour des activités plus nombreuses et de meilleure qualité en matière de GHM;
Mettre en place des installations EHAconçues en tenant compte des besoins supplémentaires des femmes et des filles en période de menstruation.
Beaucoup de nos Sociétés nationales font déjà un travail fantastique dans ce domaine. Voyons-en quelques-unes !
Au Liban
Avec le soutien du Fonds d'innovation humanitaire d'Elrha, la Croix-Rouge libanaise s'est associée à l'IFRC, à la Croix-Rouge britannique et à la société de conseil ARUP pour développer des latrines et des installations de bain/de blanchissage inclusives et adaptées à la GHM. Ils se sont concentrés sur les femmes vivant dans des camps de tentes informels près de la frontière syrienne.
En s'adressant aux femmes de ces campements, les équipes de la Croix-Rouge libanaise ont appris que les femmes utilisent principalement des serviettes jetables pendant leurs règles, ou un tissu en cas d'urgence, qu'elles brûlent après une seule utilisation. Les femmes ont expliqué que si elles disposaient d'un espace sûr, accessible et privé à utiliser, séparé des installations des hommes et doté de méthodes d'élimination discrètes, elles mettraient leurs serviettes usagées à la poubelle.
Sur la base de ce feedback, la Croix-Rouge libanaise a mis en oeuvre des installations EHA d'urgence qui tenaient compte des besoins de ces femmes. Elle a élaboré un manuel qui peut être adapté et utilisé par d'autres Sociétés nationales et partenaires. Ce manuel contient des recommandations sur la meilleure façon d'aborder les besoins périodiques des femmes et des filles de manière sensible et efficace. Cliquez ici pour en savoir plus sur le projet.
Au Pakistan
Bien que les menstruations soient considérées comme naturelles et un signe de maturité pour les femmes au Pakistan, elles sont également perçues comme sales, honteuses et devant être gérées en silence. Les hommes sont généralement chargés de décider des installations et des services de santé menstruelle offerts aux femmes et aux filles, mais ils les impliquent ou les consultent rarement sur leurs besoins.
La Croix-Rouge suisse a travaillé avec l'Université Aga Khan au Pakistan pour mettre en place des coins spéciaux GHM dans les hôpitaux - des espaces sécurisés dans lesquels les femmes et les filles pouvaient recevoir des informations et des conseils sur l'hygiène menstruelle et la santé reproductive. Ils ont organisé des séances de fabrication de serviettes hygiéniques avec des hommes et des femmes pour les sensibiliser aux bonnes pratiques d'hygiène. Enfin, ils ont identifié des "champions GHM" influents qui diffusent désormais ces connaissances et s'attaquent à la stigmatisation des règles au sein de leurs communautés.
Au Malawi
Pour de nombreuses filles au Malawi, maîtriser leurs règles reste un défi en raison du manque d'accès à l'information, aux produits hygiéniques et à des installations EHA adéquates, en particulier dans les écoles.
La Croix-Rouge du Malawi, avec le soutien de la Croix-Rouge suisse, a mené une recherche à méthode mixte auprès de plus de 500 élèves pour comprendre les connaissances, les attitudes et les pratiques des filles et des garçons en matière de règles.
Elles ont découvert que :
Plus de la moitié des filles auxquelles elles ont parlé n'avaient jamais entendu parler desmenstruations avant qu'elle ne débute;
Les filles ayant une meilleure connaissance utilisaient de meilleures pratiques de GHM et séchaient moins l'école;
Il est intéressant de noter que les connaissances accrues des garçons en matière de GHM sont associées à des niveaux plus élevés de moqueries et à un absentéisme plus important des filles pendant leurs règles.
La Croix-Rouge du Malawi a depuis utilisé cette recherche pour informer son travail en matière de GHM afin qu'il réponde mieux aux besoins des filles. Elle a construit des toilettes adaptées aux femmes dans les écoles, produit des produits d'hygiène menstruelle réutilisables, dispensé des formations aux enseignants et aux groupes de parents et plaidé en faveur d'un renforcement des activités de santé menstruelle au niveau de la communauté et du district.
En Argentine
Pendant la pandémie de COVID-19, il a été constaté que les personnes transgenres en Argentine avaient des difficultés à accéder aux articles d'hygiène menstruelle. En étroite coordination avec deux organisations spécialisées locales qui soutiennent et défendent les personnes transgenres, la Croix-Rouge argentine a distribué des kits d'hygiène comprenant des serviettes hygiéniques, des tampons et des coupes menstruelles.
Les hommes transgenres ont fourni des recommandations et sélectionné les articles menstruels appropriés pour les kits. La distribution des kits s'est accompagnée d'ateliers virtuels sur la santé sexuelle et l'utilisation correcte des coupes menstruelles. La Croix-Rouge argentine a également mis en place une ligne de conseil sanitaire afin d'offrir un soutien psychosocial à toute personne qui en avait besoin.
Ressources d'apprentissage et plus d'informations sur la GHM :
Découvrez encore plusd'études de cas sur les activités MHM de nos Sociétés nationales dans cette collection.
Explorez notre multitude de conseils pratiques, d'outils et de ressources de plaidoyer sur l'hygiène menstruelle sur notre site dédié à EHA ici.
Visitez la page EHA sur le site de l'IFRC.
Visitez la page de la campagne mondiale de la Journée de l'hygiène menstruelle pour plus d'informations sur le thème de cette année.
Contactez notre responsable WASH en santé publique, Alexandra Machado, pour toute question relative à la gestion de l'hygiène menstruelle : [email protected]
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*Nous reconnaissons que toutes les personnes qui ont leurs règles ne s'identifient pas comme des femmes, et que toutes les femmes n'ont pas leurs règles.
Jakarta, 25 May 2022 -L'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE) et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) se sont engagées à promouvoir et à développer leur engagement dans la gestion des catastrophes avec la signature du protocole d'accord entre l'ANASE et l'IFRC sur le renforcement de la résilience communautaire en Asie du Sud-Est.
Le protocole d'accord décrit la portée et les domaines de coopération entre l'IFRC et l'ANASE pour renforcer la résilience des communautés aux niveaux régional, national et local dans la région de l'ANASE, notamment dans des domaines tels que la gestion des catastrophes, la réduction des risques de catastrophe, le droit des catastrophes, la santé dans les situations d'urgence, les secours en cas de catastrophe et les interventions d'urgence, le genre, la jeunesse et le changement climatique. Cet accord marque également une étape importante dans la coopération de longue date de l'ANASE avec l'IFRC, qui a soutenu le Comité de l'ANASE sur la gestion des catastrophes (ACDM) dans la mise en œuvre de l'Accord de l'ANASE sur la gestion des catastrophes et les interventions d'urgence (AADMER) et de ses programmes de travail.
Lors de la cérémonie de signature, les deux dirigeants se sont félicités des progrès de la coopération entre l'ANASEet l'IFRC. Reconnaissant les rôles mutuellement bénéfiques de l'ANASE et de l'IFRC dans le renforcement de l'adaptation au climat et de la résilience aux catastrophes dans les communautés vulnérables d'Asie du Sud-Est, l'ANASE et l'IFRC attendent avec impatience la mise en œuvre du protocole d'accord par le biais de projets de collaboration dans le cadre du programme de travail 2021-2025 de l'AADMER.
Dans ses remarques, Dato Lim a souligné:
"Face à l'augmentation de la fréquence et de l'intensité des catastrophes liées au changement climatique, dans l'une des régions du monde les plus exposées aux catastrophes, associée à un paysage humanitaire de plus en plus complexe, nous devons établir des partenariats stratégiques pour renforcer notre résilience en tant que communauté de l'ASANE"
Dans son discours, M. Chapagain a réaffirmé
"Grâce à ce partenariat, notre objectif commun est de placer les communautés d'Asie du Sud-Est au centre en renforçant les capacités individuelles et communautaires qui contribuent à réduire les besoins humanitaires et à éviter les pertes et les dommages causés par la crise climatique."
Les pays de l'ANASE sont situés dans l'une des régions les plus exposées aux catastrophes dans le monde, qu'il s'agisse de tremblements de terre, d'inondations, de glissements de terrain ou de typhons. L'étendue géographique des incidences et l'augmentation de la fréquence et de l'intensité des catastrophes dues au changement climatique obligent l'ANASE à renforcer la préparation et la capacité de réaction d'urgence de la région.
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Pour plus d'informations, merci d'envoyer un Email à l'[email protected].
Panama City, 20 Mai, 2022 - Les effets socio-économiques dévastateurs de la pandémie de COVID-19 ont mis en échec certains des principaux objectifs de développement durable (ODD) en Amérique latine et dans les Caraïbes. Il est peu probable que la région parvienne à mettre fin à la pauvreté, à assurer l'égalité des sexes, à promouvoir un travail décent et équitable et à réduire les inégalités au sein des pays et entre eux d'ici à la date butoir de 2030. C'est l'une des principales conclusions de "Readjusting the path towards equity", une étude récente de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC).
Le rapport confirme que la COVID-19 a augmenté le chômage, réduit le revenu des familles les plus pauvres, forcé plus d'un million d'enfants à quitter l'école, réduit la protection du travail et aggravé les inégalités et la violence basée sur le genre.
Roger Alonso, chef de l'unité "Catastrophes, climat et crises" de l'IFRC dans les Amériques, a déclaré :
"Cette étude nous aide à comprendre les effets à long terme de la pandémie de COVID-19 sur les revenus, l'accès à la nourriture et le bien-être des personnes les plus vulnérables. Les résultats soulignent le fait qu'un rétablissement social et économique complet prendra des années. Pour éviter des niveaux de vulnérabilité irréversibles, il est crucial de mettre en œuvre une reprise inclusive et équitable, qui anticipe également les effets des augmentations actuelles des prix des aliments et des carburants résultant du conflit en Ukraine."
Selon le rapport, la perte de revenus des populations les plus pauvres a accru l'insécurité alimentaire, si bien que 60 millions de personnes ont souffert de la faim au cours de la première année de la pandémie. Cette même année, 23 millions de femmes ont été précipitées dans la pauvreté et, depuis lors, les cas de violence domestique et sexuelle et de traite des êtres humains ont augmenté.
En outre, 10 % des emplois de la région ont été perdus pendant la pandémie, et 30 % d'entre eux n'ont pas encore été récupérés. Parallèlement, 51% de la population migrante interrogée par l'IFRC a déclaré avoir perdu son emploi et 53% de ceux qui l'ont conservé ont vu leurs revenus diminuer ou n'ont pas été payés.
Cette analyse de l'IFRC est basée sur une analyse documentaire, des entretiens avec des experts et des représentants d'organisations internationales, ainsi que sur 1 825 enquêtes menées en Argentine, au Guatemala, au Honduras, au Panama et au Venezuela.
Daniela Funez, co-auteur du rapport et responsable du rétablissement des moyens de subsistance de l'IFRC dans les Amériques, a déclaré :
''Être à l'écoute des communautés que nous servons est une priorité pour le réseau de la Croix-Rouge. C'est ce qui nous permet de connaître leurs besoins en profondeur et, dans ce cas, les données qu'elles nous ont fournies confirment les projections faites par les agences internationales concernant les effets du COVID-19 sur les ODD''.
Pour faire face aux effets socio-économiques de la pandémie, l'IFRC suggère d'accorder une attention prioritaire aux groupes les plus vulnérables, d'intégrer une approche de genre dans l'action humanitaire et de contribuer à réduire les effets du changement climatique. Elle appelle également à une augmentation des investissements dans la vaccination, la protection et la protection des moyens de subsistance, une question essentielle pour combler le déficit de financement de 60% nécessaire pour continuer à répondre aux effets à moyen et long terme de COVID-19.
Pour plus d'informations:
A Bogota:David Quijano +57 310 5592559,[email protected]
Au Panama:Susana Arroyo Barrantes,[email protected]
Pour la majeure partie de l'humanité, le futur implique de vivre en ville. Mais pour y parvenir en toute sécurité, les communautés urbaines doivent être préparées et être résilientes aux chocs croissants et changeants auxquels elles sont confrontées.
Ils arrivent à la frontière entre l'Ukraine et la Slovaquie épuisés après deux ou trois marches de voyage. Certains viennent en voiture, beaucoup d'autres à pied, portant leurs sacs et trainant leurs valises.
Depuis fin février, près de 6 millions de personnes ont fui l'Ukraine pour se mettre en sécurité dans d'autres pays.
Il y a des femmes et des enfants. Beaucoup, beaucoup d'enfants. Les quelques hommes de la file d'attente sont généralement plus âgés. Les plus jeunes sont en grande partie restés sur place pour soutenir leur pays dans le conflit.
Les jeunes aident les adultes fatigués et inquiets à porter leurs quelques biens précieux. Ils portent des sacs à dos auxquels sont attachés des ours en peluche. Une petite fille porte son propre sac de couches. Alors que certains petits s'accrochent à leur mère de toute la force de leurs petites mains, les plus grands courent dans tous les sens, excités par l'aventure qu'on leur a annoncée. Leurs mères s'efforcent de les contenir.
Les gens viennent à cette frontière au passage d'Uzhhorod à toute heure du jour et de la nuit. Des volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne les accueillent. Ils fournissent des informations, de la nourriture, des boissons chaudes, des vêtements et des couvertures. Vêtus de leurs uniformes d'urgence rouge vif, ils aident à porter les affaires des gens jusqu'au poste frontière. Certains ont besoin de fauteuils roulants et les volontaires se lèvent pour les aider. Une fois la frontière franchie, ils sont accueillis par des volontaires de la Croix-Rouge slovaque.
Olexander Bodnar est le jeune homme de 23 ans qui dirige l'équipe de volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne à Uzhhorod, à la frontière occidentale du pays. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, l'équipe se relaie à ce point de passage.
"Mon équipe est composée des personnes les plus merveilleuses de la planète", dit-il. "Nous avons tellement de personnes aimables qui nous ont rejoints. Nous avons 130 volontaires qui se sont inscrits depuis le début du conflit. Beaucoup sont des infirmières et des médecins."
Les compétences médicales sont très appréciées. Dans un bâtiment récemment construit, la Croix-Rouge a installé une petite clinique, approvisionnée en nourriture pour bébés et en couches. Des lits de camp sont disposés d'un côté de la clinique pour permettre aux voyageurs fatigués de se reposer, ne serait-ce que pour un petit moment. C'est ici que les volontaires dispensent les premiers soins de base. De nombreuses personnes âgées se plaignent de l'augmentation de leur tension artérielle. Des volontaires formés la vérifient et me disent que la plupart du temps, elle est normale. Ils sont soumis à un stress extrême, et certains font des crises de panique - une réaction normale lors d'un événement anormal.
Olexander raconte l'histoire d'une femme âgée qui quittait son pays bien-aimé avec son mari, qui venait d'être opéré :
"Elle est tombée à genoux et a demandé à Dieu de protéger son pays. Elle a dit : "Ma chère Ukraine, pardonne-moi. Je ne veux pas te quitter, mais je le dois.'"
Des larmes ont rempli les yeux d'Olexander alors qu'il aidait le couple à s'approcher du poste frontière.
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L'IFRC soutient la Croix-Rouge ukrainienne, ainsi que de nombreuses autres Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans la région environnante, afin d'aider les personnes touchées par le conflit en Ukraine. Pour en savoir plus sur notre travail, cliquez ici.
Combinant à la fois l'apprentissage et le divertissement, le cinéma mobile est devenu, au fil des ans, un moyen privilégié de sensibiliser les communautés isolées du monde entier sur un large éventail de sujets importants, allant de la manière de rester en bonne santé à la préparation aux catastrophes.
Chaque kit de cinéma mobile contient un écran de projection et un trépied, un ordinateur portable, des microphones et des haut-parleurs, ainsi qu'un générateur pour pouvoir continuer à fonctionner même en cas de coupure de courant.
Depuis qu'elle a reçu les kits, la Croix-Rouge camerounaise utilise le cinéma mobile pour partager des messages qui sauvent les vies sur la COVID-19, le choléra et tout autre sujet pertinent, afin d'aider les gens à se préparer et à rester en sécurité. Le tout d'une manière passionnante et efficace, et dans l'environnement même de la communauté.
"Le cinéma mobile nous permet de fournir les bonnes informations dont les communautés ont besoin pour lutter contre les épidémies et les catastrophes de toutes sortes. Cet outil ludique et utile nous permet sans aucun doute d'améliorer notre réponse humanitaire à travers le pays".
Cécile Akamé
Presidente de la Croix-Rouge Camerounaise
Les projections de cinéma mobile ne consistent pas seulement à s'asseoir et à regarder. Elles sont aussi un excellent moyen d'engager les communautés par le biais de sessions de questions-réponses et de recueillir les précieux commentaires des participants.
Chaque projection est animée par des volontaires de la Croix-Rouge camerounaise, dont la plupart ont été récemment formés sur les techniques de communication adaptées au cinéma mobile, l'engagement communautaire et la collecte des feedbacks. Écouter les questions, les préoccupations, les idées et les craintes des populations aide les volontaires à mieux comprendre les besoins des communautés et à adapter leur travail en conséquence. Marlyse, une élève de 15 ans de la ville de Kribi, dans le sud du pays, qui a assisté à une récente projection, a déclaré :
"C'est la première fois que je participe à ce type d'activité et j'ai beaucoup appris. Nous avons regardé une vidéo sur la COVID-19 et cela a renforcé nos connaissances sur les mesures préventives. La discussion avec les personnes de la Croix-Rouge nous a également permis d'en savoir plus sur le vaccin."
Marlyse
Participant au cinéma mobile à Kribi
Ci-dessous, la vidéo dont Marlyse fait allusion:
À l'IFRC nous savons que les épidémies commencent et se terminent dans les communautés. Et qu'avec les bonnes informations et le bon soutien, chacun peut jouer un rôle important dans la détection des maladies, la réponse efficace et la préparation aux risques sanitaires futurs.
Prenez l'exemple de M. Biyong, Leader communautaire à Kribi, qui est enthousiasmé par le projet de la Croix-Rouge camerounaise et le potentiel du cinéma mobile :
"Nous connaissons actuellement une épidémie de choléra dans notre communauté et dans toute la région. Je pense que cet outil arrive à point nommé ! Grâce à la diffusion de la vidéo sur le choléra, les modes de transmission et les moyens de prévenir cette maladie, les membres de ma communauté ont pu voir de leurs propres yeux ce que nous essayons de leur expliquer chaque jour. C'est vraiment un outil qui va permettre d'arrêter la propagation de la maladie."
Mr Biyong
Leader communautaire d'une communauté de la ville de Kribi
L'IFRC et la Croix-Rouge camerounaise espèrent ensemble étendre les projections de cinéma mobile à travers le pays dans les mois à venir, en écoutant et en apprenant des personnes que nous soutenons.
"En plus de la nourriture, l'eau et les abris, nous savons que l'information est, en soi, une aide. L'IFRC travaille sans relâche pour aider les Sociétés nationales comme la Croix-Rouge camerounaise à s'approprier les opportunités et les avantages de cette approche passionnante du cinéma mobile pour rendre les communautés plus résilientes".
Thierry Balloy
Chef de délégation du groupe de pays pour l'Afrique centrale
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Ce travail au Cameroun s'inscrit dans le cadre du Programme communautaire de préparation aux épidémies et aux pandémies (CP3) de l'IFRC, financé par l'USAID. Cliquez ici pour en savoir plus sur le projet et notre travail dans ce domaine.
Et si vous avez apprécié cette histoire, vous serez peut-être intéressé par nos nouvelles études de cas montrant comment les Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont aidé à préparer les communautés au COVID-19 et à les en protéger.
Genève, 27 Mars 2022 - Depuis le début du conflit il y a un mois, les volontaires de la Croix-Rouge ont apporté une aide vitale à des centaines de milliers de personnes en Ukraine, malgré les dangers qu'ils encourent et le fait qu'ils soient également affectés.
Maksym Dotsenko, Directeur Général de la Croix-Rouge Ukrainienne déclare à cet effet:
"Beaucoup de nos employés et de nos volontaires vivent également le conflit de très près. Ils s'inquiètent pour leurs familles et leur sécurité, et pourtant ils continuent à revêtir le gilet de la Croix-Rouge pour apporter une aide essentielle à leurs voisins et à des étrangers. C'est le véritable esprit du principe de volontariat sur lequel repose la Croix-Rouge".
Cet esprit de vouloir aider se reflète dans la population générale. Depuis le début du conflit, 6 000 nouveaux volontaires, parmi lesquels des enseignants et des professionnels de la santé, ont rejoint la Croix-Rouge ukrainienne.
Le Secrétaire Général de l'IFRC, Jagan Chapagain déclare:
"Les volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne sont sur le terrain depuis le premier jour, malgré les risques. Beaucoup d'entre eux ont souffert et perdu des êtres chers dans ce conflit. Alors que le conflit entre dans son deuxième mois, leur soutien continu est de plus en plus essentiel car les besoins continuent d'augmenter et l'accès reste fortement restreint. Nous sommes aux côtés de ces hommes et de ces femmes, leur offrant solidarité et soutien. Nous rendons hommage à leur travail courageux et à leur engagement à aider les autres."
Le réseau de l'IFRC a établi des pipelines logistiques depuis la Pologne, la Hongrie et la Roumanie afin de permettre la livraison d'une aide vitale en Ukraine, soutenant ainsi la Croix-Rouge ukrainienne dans les zones les plus saturées en personnes déplacées. Au cours du mois dernier, les équipes de la Croix-Rouge ukrainienne ont atteint plus de 400 000 personnes dans le pays et distribué plus de 1 600 tonnes de produits de première nécessité. Elles ont soutenu l'évacuation de plus de 79 000 personnes des régions d'Energodar, de Sumy, de Kyiv, de Kharkiv et de Kherson. En outre, en plus de fournir les premiers soins, ils apprennent aux personnes réfugiées dans les abris souterrains à les prodiguer elles-mêmes.
On estime que 6,5 millions de personnes ont été déplacées à l'intérieur de l'Ukraine, dont la majorité sont des femmes et des enfants, des personnes vivant avec un handicap, des personnes âgées et des groupes minoritaires, rapporte le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés. L'IFRC soutient le travail des Sociétés nationales de la Croix-Rouge des pays voisins qui répondent aux besoins des 3,5 millions de personnes qui ont fui l'Ukraine en leur offrant de l'aide en espèces, des abris, des articles de première nécessité, des soins de santé, un soutien psychosocial et des fournitures médicales. Parmi ces groupes, une attention particulière est accordée aux personnes vulnérables, notamment les mineurs non accompagnés, les femmes seules avec enfants, les personnes âgées et les personnes vivant avec un handicap.
Pour le matériel audio-visuel y relatif : https://www.ifrcnewsroom.org
Contacts médias:
En Ukraine: Caroline Haga, +358 50 5980500, [email protected]
En Pologne: Jenelle Eli, +1 202 603-6803, [email protected]
A Budapest: Kathy Mueller, +1 226 376-4013 [email protected]
A Genève: Anna Tuson, +41 79 895 6924, [email protected]
Kuala Lumpur/Kaboul/Genève, le 23 février - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) appelle à un soutien mondial urgent en faveur des services de santé, de dépistage, et de vaccination, afin de ralentir la propagation du COVID-19 qui se répand dans toutes les régions d'Afghanistan, mettant à rude épreuve le fragile système de santé du pays.
Une nouvelle vague frappe durement l'Afghanistan. Les tests sont insuffisants et l'Organisation mondiale de la santé signale que près de la moitié des échantillons testés se révèlent positifs, ce qui indique une propagation alarmante du virus.
Avec seulement 10 % de personnes entièrement vaccinées selon Our World in Data, le fragile système de santé du pays a du mal à faire face à la flambée des infections au COVID-19 après que des dizaines d'établissements de santé aient été contraints de fermer en raison du manque de médicaments, de fournitures médicales essentielles et du manque de fonds pour payer les services publics et les salaires des travailleurs de la santé.
Moins de 10 des 37 établissements de santé publics COVID-19 du pays sont encore fonctionnels, et ils ne parviennent pas à répondre à la demande.
Le Croissant-Rouge afghan intensifie ses services dans ses dispensaires à travers l'Afghanistan et à l'hôpital COVID-19 de Kaboul, tout en soutenant les efforts de vaccination à l'échelle nationale et en menant des campagnes d'information sur la prévention de la propagation de la maladie.
Mawlawi Mutiul Haq Khales, président par intérim du Croissant-Rouge afghan, a déclaré :
«Alors que le nombre d'infections par le COVID-19 augmente des villes aux coins reculés du pays, la communauté internationale doit mettre tout en oeuvre afin de soutenir les soins de santé, les tests et autres services essentiels avant qu'il ne soit trop tard pour le peuple afghan.
«Il est vital d'augmenter le nombre d'établissements de santé fonctionnels pour le COVID-19 afin de réduire la pression sur les quelques hôpitaux qui fonctionnent.»
Les sanctions internationales ont entraîné la suppression de centaines de millions de dollars d'aide étrangère, pourtant essentielle au maintien du système de santé du pays, et ont notamment forcé la fermeture de dizaines d'établissements de gestion des cas COVID-19.
Pour aggraver la crise sanitaire, une épidémie de rougeole a infecté des milliers de personnes et tué des dizaines de personnes rien que le mois dernier en Afghanistan.
Necephor Mghendi, chef de la délégation de l'IFRC en Afghanistan, a déclaré :
«L'épidémie de rougeole est alarmante car l'Afghanistan est au milieu de l'une des pires sécheresses et crises alimentaires depuis des décennies, laissant les enfants mal nourris et bien plus vulnérables à cette maladie hautement contagieuse.
«Il est crucial pour nous de porter secours aux communautés qui luttent contre les crises multiples et la grande famine, tout en investissant de toute urgence dans les institutions locales qui fournissent des services de base vitaux, notamment le dépistage, le traitement et la vaccination contre le COVID-19.
«Les programmes de santé communautaire dotés de personnel local et un système de santé publique qui fonctionne bien sont des moyens éprouvés d'aider les plus vulnérables dans les communautés à travers l'Afghanistan.»
Dans le cadre de ce soutien continu, l'IFRC lance un appel urgent à la communauté internationale pour obtenir plus de 65 millions de francs suisses afin d'aider le Croissant-Rouge afghan à fournir des services de santé, des secours d'urgence et une aide pour le relèvement à plus d'un million de personnes dans les provinces frappées par des crises multiples.
Pour plus d'informations ou pour organiser une interview, contactez :
Bureau de l'Asie-Pacifique:
Antony Balmain, +60 12 230 8451,
[email protected]
Bureau de l'Asie-Pacifique:
Joe Cropp, +61 491 743 089,
[email protected]
Antananarivo/Nairobi/Genève, 21 février 2022-Les équipes de la Croix-Rouge malgache (MRCS) et de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ( IFRC) dans la partie orientale de Madagascar travaillent jour et nuit pour limiter l'impact humanitaire du cyclone tropical Emnati qui se rapproche rapidement.
Andoniaina Ratsimamanga, le secrétaire général de la Croix-Rouge malgache, a déclaré :
«Il y a un risque de double tragédie, car certaines communautés pourraient être frappées par un deuxième cyclone en moins d'un mois. Le cyclone tropical Emnati risque d'avoir un effet dévastateur sur les communautés de la côte Est de Madagascar qui sont encore sous le choc du cyclone Batsirai. Beaucoup ont perdu leurs maisons, leurs cultures et leur bétail. Nous sommes vraiment inquiets et appelons nos partenaires à accroître leur soutien et à éviter une tragédie humanitaire.»
L'arrivée d'Emnati ne fera qu'aggraver une situation humanitaire déjà catastrophique. L'impact du cyclone Batsirai, qui a frappé la côte Est de Madagascar le 5 février 2022, continue de se faire sentir dans les régions d'Atsinanana, Fitovinany, Vatovavy et Atsimo-Atsinanana. Dans la région de Vatovavy, les districts les plus touchés sont Nosy-Varika et Mananjary. Dans la région de Fitovinany, les districts les plus touchés sont Manakara, Vohipeno et Ikongo, avec 140 000 personnes ayant besoin d'aide.
Demain, avec des vitesses de vent projetées de 220 km par heure, le cyclone tropical Emnati devrait frapper les mêmes régions que celles qui ont déjà été touchées par Batsirai : Atsinanana, Vatovavy et Fitovinany. Avant qu'il ne touche terre, les équipes de l'IFRC et de la Croix-Rouge malgache, ainsi que les partenaires de la région, fournissent un soutien en matière d'alerte précoce et préparent des articles de secours d'urgence pour aider les communautés vivant sur la trajectoire du cyclone à rester en sécurité. La Croix-Rouge malgache fait partie du mécanisme national de réponse d'urgence, qui est dirigé par le gouvernement malgache, par le biais du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Afin de soutenir la Croix-Rouge malgache dans l'aide aux communautés affectées, l'IFRC intensifie ses efforts de réponse et recherche des fonds supplémentaires.
Alina Atemnkeng, qui se trouve actuellement à Mananjary pour diriger la réponse de la IFRC suite au cyclone Batsirai, ainsi que les efforts de préparation avant l'arrivée d'Emnati, a déclaré :
« Les équipes de la Croix-Rouge malgache, les équipes de l'IFRC et les partenaires sont en état d'alerte et sont déployés dans les communautés, les avertissant de l'approche de la tempête. Les volontaires de la Croix-Rouge partagent les messages d'alerte précoce avec les communautés, préparent les sites d'évacuation et aident les communautés à se déplacer vers des lieux plus sûrs.»
Atemnkeng poursuit : « Dans le cadre de notre réponse, nous devons penser à la fois au court et au long terme : d'autres cyclones se produiront et nous devons veiller à ce que les communautés soient protégées de manière adéquate contre les inévitables tempêtes à venir. Compte tenu des défis généraux causés par le changement climatique, nous réitérons notre appel aux gouvernements, aux organismes intergouvernementaux régionaux et à nos partenaires pour qu'ils renforcent leurs investissements dans la réduction des risques de catastrophe, en mettant particulièrement l'accent sur les actions de préparation.»
Madagascar est l'un des dix pays les plus vulnérables aux catastrophes naturelles dans le monde et doit faire face à des risques croissants. Alors que les régions de l'Est sont aux prises avec des cyclones, les régions du Sud connaissent une grave sécheresse, laissant au moins 1,3 million de personnes dans le besoin d'une assistance alimentaire. À l'échelle mondiale, nous constatons que le changement climatique aggrave le risque de situations d'urgence complexes, auxquelles la communauté humanitaire a de plus en plus de mal à répondre.
Pour plus d'informations, ou pour demander une interview, veuillez contacter :
A Madagascar:
Mialy Caren Ramanantoanina, +261 329 842 144,[email protected](a Mananjary)
Ny Antsa Mirado Rakotondratsimba, +261 34 54 458 76,[email protected]
A Nairobi:Euloge Ishimwe,+254 735 437 906,[email protected]
A Genève:Caroline Haga, +358 50 598 0500,[email protected]
Kuala Lumpur/Suva 1er février 2022 - Une flambée record de COVID-19 menace de submerger les hôpitaux et les systèmes de santé fragiles des pays du Pacifique, alors que le virus sévit pour la première fois dans plusieurs pays.
Les îles Salomon sont confrontées à leur toute première épidémie communautaire, avec plus de 780 cas signalés et leurs cinq premiers décès liés au COVID-19. Les Fidji connaissent leur troisième vague d'infections par le COVID-19, alimentée par la variante Omicron, tandis que les pays précédemment exempts de COVID, Kiribati et Palau, ont également enregistré des infections communautaires.
Katie Greenwood, chef de la délégation du Pacifique de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), a déclaré :
«Pendant près de deux ans, la plupart des pays du Pacifique ont fait un travail incroyable pour tenir en échec le COVID-19. Ces nouvelles épidémies dans les petits pays du Pacifique menacent les systèmes de santé qui sont fragiles et peinent à faire face aux besoins des insulaires du Pacifique. Tous les efforts doivent être faits pour prévenir et contenir le virus.
«Si les taux de vaccination sont remarquables dans certains pays du Pacifique, d'autres sont encore bien trop faibles. Il est essentiel que les doses de vaccins parviennent à tous les habitants du Pacifique, avec des informations fiables sur la manière dont les vaccins protègent contre les maladies graves et la mort.
«Il est vital de renforcer la confiance dans les vaccins dans le Pacifique pour s'assurer que nous atteignons une masse critique de personnes vaccinées dans tous les pays. Bien que nous sachions que la distanciation physique et l'isolement au sein des ménages peuvent être très difficiles dans de nombreux endroits, avec l'énorme poussée de la variante Omicron dans le monde, ces mesures, ainsi que le port de masques, sont essentielles pour ralentir les taux d'infection.»
Certains pays du Pacifique ont des taux de vaccination élevés, comme Palau, où 96 % de la population a reçu deux doses, et Fidji, avec 68 %. Dans d'autres pays, le nombre de personnes vaccinées est beaucoup plus faible, comme aux Îles Salomon (10 %), au Vanuatu (22 %) et à Kiribati, où une personne sur trois seulement est complètement vaccinée.
Les systèmes de santé de nombreux pays du Pacifique souffrent d'un manque de ressources et disposent d'équipements et d'infrastructures limités. À cela s'ajoute une logistique difficile et des communautés réparties sur des îles éloignées, ce qui rend difficile la prestation de soins de santé.
Les pays du Pacifique devront également faire face à des cyclones et des inondations dans les semaines à venir, tout en répondant à d'autres catastrophes telles que l'éruption volcanique et le tsunami aux Tonga.
«De nombreuses personnes dans le Pacifique sont actuellement confrontées à un double choc amer : de graves catastrophes et la pandémie de COVID-19.
«Aux Fidji, le cyclone Cody a touché des dizaines de milliers de personnes alors que la dernière vague de COVID monte en flèche dans le pays. Il est essentiel d'apporter un soutien aux personnes touchées par ces inondations, ainsi que par le tsunami et l'éruption volcanique aux Tonga, bien que cela soit plus difficile que jamais.
«Nous ne devons pas échanger une catastrophe contre une autre. Il est vital que toutes les mesures soient prises pour empêcher la propagation du COVID-19 dans le Pacifique.»
Pour plus d'informations, contactez:
A Suva: Soneel Ram, +679 9983 688, [email protected]
Bureau Asie-Pacifique: Courtney Wilson, +61 481 150 973, [email protected]
Bureau Asie-Pacifique: Antony Balmain, +60 12 230 8451, [email protected]
Le 15 janvier dernier, une violente éruption s'est produite au volcan Hunga Tonga Hunga Ha'api à Tonga. Le volcan a provoqué un tsunami dans tout le Pacifique, submergeant les côtes jusqu'au Pérou, et a libéré un nuage de cendres de plus de 20 km de haut. De nombreuses maisons à Tonga ont été complètement ou partiellement détruites, les chutes de cendres et l'intrusion d'eau salée menacent la santé de la population, l'agriculture et l'écosystème local. Grâce à cet appel d'urgence, l'IFRC soutiendra la Croix-Rouge de Tonga pour répondre aux besoins immédiats, à court et à long terme des personnes les plus vulnérables.
Kuala Lumpur/Suva, 19 janvier 2022 - La Croix-Rouge distribue de toute urgence de l'eau potable aux habitants de Tonga, car l'approvisionnement en eau a été perturbé par les couches de cendres volcaniques et d'eau salée qui se sont déversées sur cette nation insulaire du Pacifique à la suite de l'éruption et du tsunami du week-end dernier.
Les équipes de la Croix-Rouge sur le terrain ont confirmé la présence de vastes mares stagnantes d'eau salée déversée par le tsunami et de communautés recouvertes d'une épaisse couche de cendres volcaniques, polluant les sources d'eau potable de dizaines de milliers de personnes.
Katie Greenwood, chef de délégation pour le Pacifique de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), a déclaré :
"Après avoir été coupés du monde, nous avons réussi à contacter pour la première fois la Croix-Rouge de Tonga, qui signale que tous ses employés et volontaires sont en sécurité et travaillent dur, fournissant des aides, notamment des abris et de l'eau potable.
"La Croix-Rouge de Tonga confirme que des membres de l'équipe d'urgence ont été envoyés aux côtés des autorités sur les îles de Mango, Fonoifua et Namuka, où les maisons ont été complètement détruites.
"Les équipes de la Croix-Rouge livrent d'urgence de l'eau potable et des kits de secours aux personnes qui ont tout perdu. La situation est déchirante et dévastatrice pour ces communautés insulaires isolées.
"Garantir l'accès à l'eau potable est une priorité immédiate alors que nous travaillons avec nos partenaires et les gouvernements australien et néo-zélandais pour acheminer aux Tonga des fournitures de secours telles que des installations mobiles de traitement de l'eau.
“Water supplies across Tonga have been severely impacted by ashfall and saltwater from the tsunami. It’s vital to restore access to safe drinking water as there is a mounting risk of diseases such as cholera and diarrhoea.”
Les équipes d'urgence de la Croix-Rouge de Tonga fournissent à la population de l'eau potable, des bâches, des kits d'outils pour abris, des ustensiles de cuisine et d'autres secours essentiels.
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ( IFRC ) a mobilisé son réseau régional et ses partenaires gouvernementaux pour envoyer des secours par voie maritime dans les prochains jours et par voie aérienne dès que l'aéroport international de Tonga, recouvert de cendres, sera ouvert.
"Heureusement, la Croix-Rouge de Tonga a prépositionné des fournitures de secours pour venir en aide à 1 200 familles dans ce genre de catastrophe. Des articles essentiels tels que des bâches, des kits d'outils pour abris, des couvertures, des ustensiles de cuisine et des kits d'hygiène s'avèrent indispensables pour les personnes qui ont tout perdu.
"Il est essentiel de réapprovisionner les fournitures de secours dans les jours à venir, car les articles sont distribués aux communautés durement touchées dans les îles et les menaces du volcan et des cyclones persistent.
"Ces opérations de secours requièrent une approche coordonnée, combinant les efforts de nos collègues de la Croix-Rouge de Tonga sur le terrain, de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et des partenaires humanitaires, ainsi que la capacité d'intervention des gouvernements australien et néo-zélandais."
Pour plus d'informations, contactez :
A Suva :
Soneel Ram, +679 9983 688,
[email protected]
Au Bureau Asie-Pacifique:
Joe Cropp, +61 491 743 089,
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Bureau Asie-Pacifique:
Antony Balmain, +60 12 230 8451,
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Ankara/Berlin, 18 janvier 2022 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé une campagne visant à lutter contre les perceptions négatives des réfugiés à un moment de plus en plus critique en Europe.
La campagne #PowerToBe suit quatre Syriens passionnés vivant en Turquie - Hiba, une musicienne, Eslam, un illustrateur, Ibrahim, un nageur et Mohammed, un amateur de café - qui reprennent le contrôle de leur vie grâce à l'aide d'une assistance mensuelle en espèces financée par l'UE, leur donnant finalement plus de pouvoir pour être eux-mêmes.
Les quatre protagonistes rencontrent chacun numériquement des personnes influentes d'Allemagne, d'Italie, de Suède, de Turquie, du Portugal et de Pologne qui partagent une passion commune pour la musique, l'art, les sports nautiques et le café. La campagne montre comment des personnes de tous horizons peuvent se connecter les unes aux autres à hauteur d'yeux malgré les différences de langue ou d'origine.
Dans le cadre de la campagne #PowerToBe, Eslam, quinze ans, s'entretient avec le célèbre illustrateur allemand Steffen Kraft, l'artiste de rue et peintre italienne Alice Pasquini et l'artiste de rue suédois Johan Karlgren sur sa passion pour l'illustration. "Dessiner beaucoup m'a aidé à montrer au monde, même si ce n'est qu'un peu, ce qui s'est passé en Syrie", dit Eslam.
Ibrahim, qui est devenu paralysé pendant le conflit en Syrie, s'entretient avec Kris Kolanus, plongeur professionnel polonais, de la liberté et de l'absence de limites qu'ils ressentent tous deux dans l'océan. "Même si beaucoup de choses peuvent m'entraver, j'essaie de faire quelque chose. Pour l'année prochaine, je me prépare à traverser le Bosphore à la nage pour la compétition."
Mohammed, père de deux enfants, s'entretient avec les fournisseurs turcs de grains de café Hasibe et Ümit de sa passion et des souvenirs liés au café. "Quand nous sommes arrivés en Turquie, dans une maison vide, nous n'avions rien du tout. Des frères turcs nous ont aidés, nous ont donné quelques meubles." Ils ont goûté son café et lui ont dit que c'était "le meilleur qu'ils aient jamais eu".
Hiba, qui fréquente désormais une école de musique à Istanbul, s'est mise en relation avec l'auteur-compositeur-interprète portugais April Ivy, avec qui elle a écrit et chanté une chanson. "J'aime donner de l'espoir aux gens, car quelles que soient les difficultés que nous traversons, il y a aussi de belles choses qui se produisent", explique Hiba.
La Turquie abrite actuellement la plus grande population de réfugiés au monde, avec près de quatre millions de personnes qui tentent de reconstruire leur vie. Environ 3,7 millions d'entre eux sont des Syriens qui ont fui le conflit qui a dévasté leur pays.
Financé par l'Union européenne, le plan d'aide sociale d'urgence (ESSN) est le plus grand programme humanitaire de l'histoire de l'UE. Il fournit une aide mensuelle en espèces, via des cartes de débit, à près de 1,5 million de réfugiés vulnérables en Turquie. L'ESSN est mis en œuvre par le Croissant-Rouge turc et l'IFRC, en coordination avec le gouvernement turc.
L'aide en espèces permet de soulager les réfugiés d'une année exceptionnellement difficile où beaucoup d'entre eux sont confrontés à une aggravation de la dette et de la pauvreté en raison des impacts secondaires du COVID-19. L'aide en espèces permet à des personnes comme Hiba, Eslam, Mohammed et Ibrahim d'avoir la liberté et la dignité de décider elles-mêmes comment couvrir leurs besoins essentiels comme le loyer, le transport, les factures, la nourriture et les médicaments. En même temps, elle leur donne la possibilité de réinvestir dans les communautés qui les accueillent, en soutenant l'économie locale turque.
Cette année, nous avons vu les communautés vulnérables de réfugiés s'enfoncer davantage dans les difficultés, mais nous avons aussi vu leur espoir et leur force. À travers cette campagne, nous avons voulu mettre en lumière les contributions et la résilience dont ils font preuve malgré tous les défis. Lorsqu'ils reçoivent le soutien adéquat, le potentiel des réfugiés est infini.
Jagan Chapagain
Secrétaire Général de l'IFRC
Hiba, Eslam, Ibrahim et Mohammed ont dû tout laisser derrière eux, mais ils se sont accrochés à leurs rêves et ont continué à les poursuivre avec passion. Le programme ESSN est une bouée de sauvetage pour eux et pour 1,5 million d'autres réfugiés vulnérables en Turquie, dont beaucoup ont été particulièrement touchés par la pandémie de coronavirus. Nous sommes fiers de voir la différence tangible qu'il apporte en leur donnant la possibilité de faire des choix pour leur vie.
Janez Lenarčič
Commissaire européen chargé de la gestion des crises
Plus d'informations
Cliquez ici pour télécharger plus de détails sur la campagne #PowerToBe, notamment de brèves informations sur chacune des personnes bénéficiant de l'aide de l'ESSN et sur les influenceurs qui y participent.
You can also visit the #PowerToBe website and learn more about the ESSN on our website here.
Vous pouvez également visiter le site web #PowerToBe et en savoir plus sur l'ESSN sur notre site web ici.
Pour organiser des entretiens, veuillez contacter :
A Berlin: Samantha Hendricks (Social Social), +49 1577 495 8901, [email protected]
En Turquie: Nisa Çetin (Turkish Red Crescent), +90 554 830 31 14, [email protected]
En Turquie: Corrie Butler (IFRC), +90 539 857 51 98, [email protected]
En Turquie: Lisa Hastert (ECHO), +90 533 412 56 63. [email protected]
Grâce au Plan d'aide social d'urgence (ESSN- Emergency Social Safety Net (ESSN)), nous encourageons les réfugiés syriens vivant en Türkiye à raconter leurs histoires sur les réalités et les problèmes qui leur tiennent à cœur. Cette page est consacrée à la présentation des histoires d'Ahmed, d'Asmaa, de Nour, d'Alaa, de Farouk, d'Abdurrezak, de Luai et de Malak dans leurs propres mots.