Rapport de l’auditeur indépendant à l’attention du Président de la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge comptes consolidés 2018
As independent auditor, we have audited the accompanying consolidated financial statements of the International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies (“the Federation”), which comprise the consolidated statement of comprehensive income, the consolidated statements of financial position, changes in reserves and cash flows and notes for the year ended 31 December 2018. In our opinion, the consolidated financial statements for the year ended 31 December 2018 give a true and fair view of the consolidated financial position of the Federation, its consolidated results of operations and its consolidated cash flows in accordance with International Financial Reporting Standards (IFRS).
Crise alimentaire : « Maintenant, je peux m'occuper de ma propre famille ».
Dans la région de Lubombo en Eswatini, près de la ville de Big Bend, Bongani Masuku, 39 ans, regarde son champ de maïs. Il en a récolté une partie la semaine dernière.
«Mais il y a encore du travail à faire», dit Bongani en commençant à travailler la terre.
Lubombo est l'une des régions les plus chaudes d'Eswatini. Alors que Bongani désherbe son champ, la température a déjà dépassé les 34 degrés.
«J'enlève les mauvaises herbes pour que mon maïs pousse correctement», explique-t-il. «Si je laissais les mauvaises herbes prendre le dessus, les plants deviendraient très minces et n'offriraient pas une bonne récolte.»
Plus tôt dans la saison, Bongani a suivi une formation agricole, à l'issue de laquelle il a reçu une subvention d'environ 70 euros. Il a investi cet argent dans des semences de maïs plus résistantes à la sécheresse, car le changement climatique a rendu les pluies plus irrégulières et accru la sécheresse.
Environ 70 % de la population de l'Eswatini dépend directement de l'agriculture pour sa subsistance. C'est pourquoi l'évolution des conditions météorologiques est extrêmement préoccupante.
«Les récentes vagues de chaleur ont vraiment rendu l'agriculture plus difficile. Le maïs ne doit pas recevoir trop de lumière du soleil lorsqu'il fleurit. La pluie est importante à ce stade. La dernière fois que le maïs a fleuri, il n'y a pas eu de pluie du tout, et ma récolte a donc été inférieure à ce que j'avais prévu.»
Le champ de maïs revêt une grande importance pour Bongani. «Il me permet de nourrir ma famille, mais aussi de vendre une partie des récoltes et d'obtenir de l'argent», précise t-il. «Cet argent m'aide à scolariser mes enfants. J'ai cinq enfants avec ma chère épouse. Maintenant, je peux leur acheter des manuels scolaires et d'autres fournitures scolaires, comme des stylos. Si je gagne assez d'argent, je peux aussi leur acheter des chaussures pour aller à l'école.»
L'insécurité alimentaire prolongée
Comme partout ailleurs en Afrique australe, les habitants de l'Eswatini souffrent d'une crise grave et prolongée de la sécurité alimentaire qui a débuté en 2015.
La sécheresse causée par le phénomène El Niño, renforcée par le changement climatique et l'irrégularité des pluies et des inondations depuis lors, a endommagé les récoltes année après année.
Bongani est l'une des 25 500 personnes incluses dans le projet triennal financé par l'Union européenne pour améliorer la sécurité alimentaire au moyen d'une assistance en espèces. Outre la Croix-Rouge finlandaise, le projet inclut la Croix-Rouge de Baphalali Eswatini et la Croix-Rouge belge des Flandres.
Pour les bénéficiaires des subventions en espèces, comme Winile Masuku, l'aide en espèces a permis d'acheter de la nourriture comme du riz, de la farine de maïs et de l'huile de cuisson à un moment où les sources de nourriture habituelles sont beaucoup moins abondantes et plus chères.
«Avant de recevoir une aide financière, nous dépendions de nos voisins», explique Winile, assise devant sa maison, dont les murs sont faits de branches tressées et de pierres.
«Aujourd'hui, je peux m'occuper de ma propre famille.»
Le jardinage pour le changement
Si tout le monde n'est pas agriculteur, de nombreux habitants de l'Eswatini cultivent une partie de leur nourriture quotidienne dans des jardins communautaires locaux. C'est l'une des raisons pour lesquelles ce projet de résilience climatique vise également à faire revivre la tradition des jardins communautaires.
Une partie de cet effort comprend des formations dispensées par le ministère de l'agriculture sur la manière la plus efficace d'entretenir les jardins communautaires face à des conditions climatiques plus extrêmes. Après chaque formation, les participants reçoivent une subvention d'environ 35 euros pour acheter des semences, par exemple. Les participants sont encouragés à utiliser des variétés de cultures moins gourmandes en eau.
«Le jardin offre une stabilité à ma famille, car je m'y emploie et je m'occupe de ma famille», explique Sibongile, l'une des participantes. «La récolte du jardin me permet de nourrir ma famille, et je peux aussi vendre certaines récoltes pour obtenir de l'argent pour l'éducation de mes enfants.»
La santé en milieu rural
Il est également important de veiller à ce que les gens restent en bonne santé, car la sécheresse et la chaleur peuvent créer des conditions qui exacerbent la propagation des maladies et des symptômes tels que la déshydratation. C'est pourquoi le projet financé par l'UE soutient également la communauté dans la préparation aux épidémies et aux pandémies.
La Croix-Rouge de Baphalali Eswatini gère trois cliniques dans le pays, et le projet soutient leur capacité à répondre à différentes épidémies, telles que les maladies diarrhéiques, la tuberculose et le VIH.
« Chaque matin, nous donnons des conseils de santé, c'est-à-dire que nous indiquons aux patients les épidémies en cours», explique Phumlile Gina, infirmière à la clinique de Hosea Inkhundla, dans la région de Shiselweni.
«En ce moment, nous les informons sur les vaccinations, notamment contre le coronavirus et la tuberculose. Nous mettons également l'accent sur l'hygiène : nous expliquons combien il est important de se laver les mains et nous rappelons également aux gens de laver leurs récipients d'eau de temps en temps».
«Certains de nos patients, ici à la campagne, manquent cruellement de ressources financières», ajoute-t-elle. «Ils peuvent venir à la clinique pour une toute autre raison, une grippe par exemple. Mais nous pouvons alors remarquer que la croissance de l'enfant du patient est manifestement retardée et qu'il y a des raisons de soupçonner une malnutrition».
«Nous sommes également en mesure de prendre en charge ces situations et de surveiller l'état des patients. C'est très agréable lorsqu'un patient revient à la clinique après six mois et dit que son enfant va très bien et qu'il joue comme les autres enfants».
Le partenariat programmatique entre le réseau de l'IFRC et l'Union européenne fournit un financement stratégique, flexible, à long terme et prévisible, afin que les Sociétés nationales puissent agir avant qu'une situation d'urgence ne se produise. Il est mis en œuvre dans le monde entier, y compris dans 13 pays d'Afrique.
Document de travail : En première ligne face à la pandémie de COVID-19
Ce document de travail vise à contribuer à une compréhension plus holistique et intersectionnelle de l'impact que la pandémie de COVID-19 a eu et aura sur les enfants, les adolescents et les jeunes adultes.
Les principaux destinataires de ce rapport et du recueil de ressources sont les praticiens de l'engagement des jeunes au sein des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, ainsi que les experts techniques et les décideurs politiques du paysage humanitaire qui aspirent à des interventions significatives avec et pour les enfants, les adolescents et les jeunes adultes subissant l'impact de la pandémie de COVID-19.
Rapport Annuel 2021
Rapport annuel de la Fédération Internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) en 2021.
Ce rapport est présenté en deux parties:
Le rapport 2021 de l'IFRCdétaille comment l'IFRC a aidé les Sociétés nationales à répondre aux défis humanitaires les plus urgents de 2021. Il est organisé selon les perspectives stratégiques, les priorités stratégiques et les catalyseurs de l'IFRC;
Une perspective à grande échelle de la Fédération met en évidence certains des excellents travaux qui ont été entrepris par l'ensemble du réseau de l'IFRCen 2021. Cela comprend le travail international des Sociétés nationales membres et des centres de référence du réseau de l'IFRC.
Les réalisations décrites dans ce rapport n'auraient pas été possibles sans la contribution de fonds non affectés de nos partenaires. Nous les remercions, ainsi que toutes nos Sociétés nationales et nos près de 15 millions de volontaires pour leur soutien continu et inspirant aux communautés les plus vulnérables du monde.
Travailler avec la nature pour protéger les personnes
Cet important rapport de l'IFRC et du WWF met en évidence le fait que le pouvoir de la nature pour protéger les personnes est négligé. Il montre comment les solutions fondées sur la nature peuvent réduire la probabilité d'occurrence du changement climatique et des événements météorologiques. Et comment elles peuvent sauver des vies en prévenant l'exposition à ces dangers et en aidant les communautés vulnérables à s'adapter et à résister aux dangers d'un monde qui se réchauffe.
Statistiques clées du rapport:
Les solutions fondées sur la nature pourraient réduire de 26 % l'intensité des risques liés au climat et aux conditions météorologiques;
Les solutions fondées sur la nature pourraient offrir aux pays en développement une protection précieuse contre le coût économique du changement climatique, en leur permettant d'économiser au moins 104 milliards de dollars US en 2030 et 393 milliards de dollars US en 2050;
Plus de 3,3 milliards de personnes vivent dans des endroits très vulnérables au changement climatique;
De 2010 à 2019 seulement, les catastrophes soudaines liées au changement climatique et aux conditions météorologiques ont tué plus de 410 000 personnes.
Cliquez ici pour en savoir plus sur le partenariat entre l'IFRC et le WWF.
Veuillez noter que le rapport complet n'est disponible qu'en anglais. Le fichier disponible sur cette page est le résumé du rapport.
Guide de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sur l'engagement communautaire et la redevabilité (CEA)
Ce guide fournit au personnel et aux volontaires du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge une approche commune pour intégrer systématiquement l'engagement communautaire et la redevabilité (CEA) dans nos méthodes de travail. Il donne une vue d'ensemble des approches et des activités CEA qui peuvent être appliquées à tout type de programme ou d'opération, à n'importe quel moment du cycle du programme.
Ce guide peut être utilisé parallèlement à notre boîte à outils complète sur l'engagement communautaire et la redevabilité (CEA).
Lutte contre les épidémies à l’usage des volontaires : Manuel de formation
Epidemics are a constant threat to the well-being of communities everywhere, especially in societies where resources are scarce. Managing and preferably preventing epidemics is a priority for the International Red Cross and Red Crescent Movement.
This training package, which is aligned with the Community-based health and first aid (CBHFA) approach, aims to involve volunteers more effectively in the management of epidemics. It provides volunteers with basic information on infections and diseases that can easily become epidemic if circumstances in the environment change.
The Epidemic Control Manual for Volunteers (the Manual), and the Epidemic Control Toolkit (the Toolkit) which accompanies it, have been written for volunteers and for trainers in local National Society branches. While not exhaustive, the two documents will familiarize volunteers with the most common epidemics and with the diseases that most frequently cause death and suffering.
Surveillance à base communautaire: principes directeurs
Les systèmes de surveillance à base communautaire constituent une étape essentielle pour améliorer la détection précoce et l'évaluation des épidémies. Ces principes directeurs s'appuient sur la vaste expérience des communautés et des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui les soutiennent, et offrent des conseils sur la manière dont les communautés peuvent jouer un rôle essentiel dans leur propre sécurité sanitaire.
Guide pratique pour la protection des données dans le cadre de l’assistance en espèces et sous forme de coupons
Lignes directrices relatives aux Statuts des Sociétés Nationales
Les Lignes directrices relatives aux statuts des Sociétés nationales (2018) constituent notre principale ressource d'orientation pour aider les Sociétés nationales à élaborer, examiner et réviser leurs statuts et autres textes réglementaires ou politiques de base pertinents. Ce faisant, elles peuvent les aider à s'acquitter efficacement de leurs mandats et rôles humanitaires, conformément à la mission et aux Principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Le document d'orientation est disponible en anglais, français, espagnol, arabe et russe.
Un addendum au document d'orientation a été adopté pour aider les Sociétés nationales à mener et à exécuter leurs fonctions de gouvernance (réunions, élections électroniques, votes, processus disciplinaires, traitement des plaintes, etc.) à distance. Les versions anglaise, française, espagnole, arabe et russe sont disponibles ici.
Des informations supplémentaires et des ressources complémentaires relatives aux statuts des Sociétés nationales ont été élaborées et sont disponibles ici.
Pour tout conseil ou soutien supplémentaire, veuillez contacter [email protected].
L'IFRC et l'ONU intensifient les alertes précoces pour tous en les transformant en action sur le terrain
New York / Genève, 21 mars 2023 - Les Nations Unies et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge accélèrent l'action pour faire en sorte que tous les habitants de la planète soient protégés par des alertes précoces d'ici à 2027. Le cyclone tropical qui a récemment battu des records en Afrique du Sud-Est montre une fois de plus l'importance capitale de ces services pour sauver des vies et des moyens de subsistance face à des phénomènes météorologiques et climatiques de plus en plus extrêmes.
Pour soutenir ce travail, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a convoqué le 21 mars un groupe consultatif composé de dirigeants d'agences des Nations unies, de banques multilatérales de développement, d'organisations humanitaires, de représentants de la société civile et d'entreprises du secteur des technologies de l'information. L'objectif est de renforcer le poids politique, technologique et financier afin que les alertes précoces pour tous deviennent une réalité pour tous, partout dans le monde.
Dans les mois à venir, l'action coordonnée sera renforcée, dans un premier temps dans 30 pays particulièrement exposés, dont les petits États insulaires en développement et les pays les moins avancés. D'autres pays devraient être ajoutés au fur et à mesure que ce travail vital avec les partenaires s'accélère, prend de l'ampleur et se dote de ressources.
Dans le même temps, les actions et initiatives existantes des Nations unies visant à sauver des vies et des moyens de subsistance et à renforcer la résilience dans un grand nombre d'autres pays se poursuivront et seront renforcées, afin que la campagne « Avertissements précoces pour tous »transforme ses promesses en réalité vitale sur le terrain pour des millions de personnes parmi les plus vulnérables. L'objectif n'est pas de réinventer la roue, mais plutôt de promouvoir la collaboration et les synergies et d'exploiter le pouvoir des téléphones mobiles et des communications de masse.
« Il est temps pour nous d'obtenir des résultats. Des millions de vies sont en jeu. Il est inacceptable que les pays et les peuples qui ont le moins contribué à créer cette crise en paient le prix le plus lourd»,
« Les populations d'Afrique, d'Asie du Sud, d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale, ainsi que les petits États insulaires ont 15 fois plus de risques de mourir des suites d'une catastrophe climatique. Ces décès peuvent être évités. Les preuves sont claires : les systèmes d'alerte précoce sont l'une des mesures de réduction des risques et d'adaptation au climat les plus efficaces pour réduire la mortalité et les pertes économiques dues aux catastrophes»,a déclaré M. Guterres.
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Le besoin est urgent.
Au cours des 50 dernières années, le nombre de catastrophes enregistrées a été multiplié par cinq, en partie à cause du changement climatique induit par l'homme, qui a pour effet d'amplifier nos conditions météorologiques. Cette tendance devrait se poursuivre.
Si aucune mesure n'est prise, le nombre de catastrophes de moyenne ou grande ampleur devrait atteindre 560 par an, soit 1,5 par jour, d'ici à 2030.
L'apparition de phénomènes météorologiques violents et les effets du changement climatique augmenteront la difficulté, l'incertitude et la complexité des interventions d'urgence dans le monde entier.
Des décès évitables
La moitié des pays du monde ne disposent pas de systèmes d'alerte précoce adéquats et encore moins de cadres réglementaires permettant de relier les alertes précoces aux plans d'urgence.
"Les inondations sans précédent provoquées par le cyclone tropical Freddy au Mozambique, au Malawi et à Madagascar montrent une fois de plus que les conditions météorologiques et les précipitations deviennent de plus en plus extrêmes et que les risques liés à l'eau augmentent", a déclaré le Secrétaire général de l'OMM, M. Petteri Taalas. "Les zones les plus touchées ont reçu en quelques jours des précipitations équivalentes à des mois de pluie et les conséquences socio-économiques sont catastrophiques".
"Des alertes précoces précises, associées à une gestion coordonnée des catastrophes sur le terrain, ont permis d'éviter que le nombre de victimes ne s'alourdisse encore. Mais nous pouvons faire encore mieux et c'est pourquoi l'initiative "Des alertes précoces pour tous" est la priorité absolue de l'OMM. Les services météorologiques, climatiques et hydrologiques permettent non seulement d'éviter les dégâts, mais ils sont également bénéfiques pour l'agriculture, les transports aériens, maritimes et terrestres, l'énergie, la santé, le tourisme et d'autres secteurs d'activité", a-t-il déclaré.
L'OMM et le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNDRR) sont les fers de lance de l'initiative "Des alertes précoces pour tous", aux côtés de l'Union internationale des télécommunications (UIT) et de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC).
"L'opérationnalisation de cette initiative est un exemple clair de la manière dont le système des Nations unies et ses partenaires peuvent travailler ensemble pour sauver des vies et protéger les moyens de subsistance contre les catastrophes. Les systèmes d'alerte précoce inclusifs et multirisques qui couvrent le "dernier kilomètre" font partie des meilleures méthodes de réduction des risques face aux aléas liés au climat et aux aléas géophysiques tels que les tsunamis. Il s'agit non seulement d'un objectif clair du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe, mais aussi d'un impératif moral", a déclaré Mami Mizutori, représentant spécial du secrétaire général pour la réduction des risques de catastrophe et chef de l'UNDRR.
Adaptation au changement climatique
Les systèmes d'alerte précoce sont largement considérés comme le "fruit à portée de main" de l'adaptation au changement climatique, car ils constituent un moyen relativement peu coûteux et efficace de protéger les personnes et les biens contre les risques, notamment les tempêtes, les inondations, les vagues de chaleur et les tsunamis, pour n'en citer que quelques-uns.
Les systèmes d'alerte précoce offrent un retour sur investissement plus que décuplé
Il suffit de prévenir 24 heures à l'avance de l'imminence d'un événement dangereux pour réduire de 30 % les dommages qui en découlent.
La Commission mondiale sur l'adaptation a constaté qu'en consacrant seulement 800 millions de dollars à ces systèmes dans les pays en développement, on éviterait des pertes de 3 à 16 milliards de dollars par an.
"Lorsqu'une catastrophe survient, les populations et les communautés peuvent se tourner vers la technologie comme vers une bouée de sauvetage", a déclaré la Secrétaire générale de l'UIT, Mme Doreen Bogdan-Martin. En dirigeant les travaux de l'initiative "Avertissements précoces pour tous" de l'ONU sur la diffusion et la communication des alertes, l'UIT contribue à faire en sorte que les personnes menacées puissent agir à temps dans un monde de plus en plus vulnérable aux aléas climatiques.
Les alertes peuvent être envoyées par des chaînes de radio et de télévision, par les médias sociaux et par des sirènes. L'UIT recommande une approche inclusive, centrée sur les personnes, utilisant le protocole d'alerte commun (PAC), un format de données normalisé pour les alertes publiques, afin de maintenir la cohérence des messages entre les différents canaux.
«Les alertes précoces qui se traduisent en préparation et en réponse sauvent des vies. Les catastrophes liées au climat devenant plus fréquentes, plus intenses et plus meurtrières, elles sont essentielles pour tous, mais une personne sur trois dans le monde n'est toujours pas couverte. Les systèmes d'alerte précoce sont le moyen le plus efficace et le plus digne d'empêcher qu'un phénomène météorologique extrême ne provoque une crise humanitaire, en particulier pour les communautés les plus vulnérables et les plus éloignées qui en subissent le plus les conséquences. Aucune vie ne devrait être perdue dans une catastrophe pourtant prévisible», a déclaré Jagan Chapagain, secrétaire général de l'IFRC.
Groupe consultatif
L'initiative "Avertissements précoces pour tous"prévoit de nouveaux investissements initiaux ciblés entre 2023 et 2027 pour un montant de 3,1 milliards d'USD - une somme qui serait largement inférieure aux bénéfices. Il s'agit d'une petite fraction (environ 6 %) des 50 milliards de dollars demandés pour le financement de l'adaptation. Il s'agirait de renforcer la connaissance des risques de catastrophe, les observations et les prévisions, la préparation et la réponse, ainsi que la communication des alertes précoces.
Une série de solutions de financement innovantes, nouvelles et préexistantes, sont nécessaires pour mettre en œuvre le plan visant à protéger chaque personne sur Terre. Il s'agit notamment d'intensifier l'initiative des systèmes d'alerte précoce aux risques climatiques (CREWS - Climate Risk Early Warning Systems), le mécanisme de financement des observations systématiques (SOFF- Systematic Observations Financing Facility) et les programmes d'investissement accélérés des fonds climatiques, tels que le Fonds vert pour le climat (FVC) et le Fonds d'adaptation, et des principales banques multilatérales de développement (BMD), ainsi que d'autres nouveaux instruments financiers innovants pour tous les acteurs de la chaîne de valeur de l'alerte précoce.
La réunion du groupe consultatif examinera la possibilité de faire progresser les quatre piliers clés du système d'alerte précoce multirisque (MHEWS - Multi-Hazard Early Warning System) :
Connaissance et gestion des risques de catastrophes (374 millions de dollars) : vise à collecter des données et à entreprendre des évaluations des risques afin d'accroître les connaissances sur les aléas, les vulnérabilités et les tendances. Dirigé par l'UNDRR avec le soutien de l'OMM;
Détection, observation, surveillance, analyse et prévision des risques (1,18 milliard de dollars). Développer des services de surveillance des risques et d'alerte précoce. Dirigé par l'OMM, avec le soutien du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) et du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE);
Diffusion et communication (550 millions de dollars). Communiquer les informations sur les risques afin qu'elles parviennent à tous ceux qui en ont besoin, qu'elles soient compréhensibles et utilisables. Dirigé par l'UIT, avec le soutien de l'IFRC, du PNUD et de l'OMM;
Préparation et réaction (1 milliard de dollars) : Renforcer les capacités de réaction des pays et des communautés. Dirigé par l'IFRC, avec le soutien du Risk Informed Early Action Partnership (REAP), du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et du Programme alimentaire mondial (PAM).
Notes aux éditeurs:
Contexte de l'initiative
L'initiative "Alerte précoce pour tous" (EW4All- Early Warnings For All Initiative) a été officiellement lancée par le Secrétaire général des Nations unies en novembre 2022, lors de la réunion de la COP27 à Sharm El-Sheikh.
L'initiative prévoit que le monde entier soit couvert par un système d'alerte précoce d'ici à la fin de 2027.
L'initiative " Des alertes précoces pour tous " est codirigée par l'OMM et l'UNDRR et soutenue par les chefs de file des piliers que sont l'UIT et l'IFRC. Les partenaires de mise en œuvre sont : FAO, OCHA, PNUD, PNUE, UNESCO, REAP et PAM.
Le groupe consultatif surveillera les progrès accomplis dans la réalisation de l'objectif et en rendra compte au secrétaire général des Nations unies :
Évaluer les progrès de l'initiative "Avertissements précoces pour tous" par rapport à ses objectifs et à ses cibles;
Renforcer la dynamique politique et générale et le soutien à l'initiative "Avertissements précoces pour tous";
Fournir des recommandations générales pour la mobilisation des ressources, et;
Suivre le développement scientifique et technique lié aux systèmes d'alerte précoce.
Membres du groupe consultatif
António Guterres, secrétaire général des Nations unies
Selwin Hart, conseiller spécial du secrétaire général pour l'action climatique et la transition juste
Petteri Taalas, Secrétaire général de l'OMM
Mami Mizutori, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe.
Jagan Chapagain, secrétaire général de l'IFRC
Doreen Bogdan-Martin, secrétaire générale de l'UIT
Achim Steiner, administrateur du PNUD
Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE
Sima Bahous, directrice exécutive d'ONU Femmes
Rabab Fatima, USG, Bureau du Haut Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement (OHRLLS- Office of the High Representative for the Least Developed Countries, Landlocked Developing Countries and Small Island Developing States)
Oscar Fernández-Taranco, Bureau de coordination du développement du GSA (UNDCO)
Martin Griffiths, USG/OCHA
Yannick Glemarec, directeur exécutif du GCF
Brad Smith, vice-président et président de Microsoft
Mats Granryd, directeur général, GSMA
Michel Lies, président du Forum pour le développement de l'assurance
Mme Tasneem Essop, directrice exécutive de Climate Action Network, Climate Action Network
Joye Najm Mendez, représentante des jeunes, groupe consultatif des jeunes du SG
Anthony Nyong, directeur, changement climatique et croissance verte, Banque africaine de développement
S.E. Sameh Shoukry Président de la COP 27
S.E. Dr Sultan Al Jaber, Président désigné de la COP 28
Contacts médias:
A Genève:Anna Tuson, +41 79 895 6924, [email protected]
A Washington: Marie Claudet, +1 202 999 8689, [email protected]
L'Approche "Une seule santé" en action
Soixante pour cent des maladies infectieuses connues et 75 pour cent des maladies infectieuses émergentes ont pour origine les animaux domestiques et la faune sauvage. Les épidémies commencent et se terminent dans les communautés, et il est essentiel que ces dernières aient les moyens de reconnaître les menaces de santé publique et d’y faire face.
La Croix-Rouge du Kenya est un acteur national de premier plan et un partenaire de confiance du gouvernement dans les domaines de la réduction des risques de catastrophe, de la gestion des catastrophes et de la santé publique avec plus de 150 000 volontaires dans tout le pays. La Société nationale a commencé à mettre en oeuvre le programme de préparation des communautés aux épidémies et aux pandémies (CP3) en Octobre 2018 en partenariat avec la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale) et le ministère de la Santé, le ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, le ministère de l’Éducation et la Commission du service des enseignants du Kenya.
Cadre relatif au développement des sociétés nationales
L'objectif de ce cadre est de saisir les principes de base du développement des Sociétés nationales. Il est destiné à guider les dirigeants des Sociétés nationales chargés de prendre des décisions qui affecteront l'avenir de leurs organisations. Il est pertinent pour les Sociétés nationales qui opèrent dans des environnements riches en ressources comme dans des environnements pauvres en ressources.
Ce cadre est disponible en anglais, arabe, français et espagnol ci-dessous et en russe ici.
Il peut être lu en parallèle avec le Pacte de développement des Sociétés nationales.
Guide pour les Soins au sein des collectivités locales
Ce document est notre guide approfondi pour les Sociétés nationales sur la façon de mettre en œuvre des programmes efficaces de soins de santé à base communautaire et de les adapter à divers contextes. Ces lignes directrices aideront les Sociétés nationales à travailler main dans la main avec les gouvernements et les communautés.
Informations pratiques sur l'action basée sur les prévisions par le DREF
Informations pratiques à l’intention des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sur le Mécanisme du Fonds d’urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) pour l’action basée sur les prévisions