Soudan du Sud

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Urgence

Sud Soudan: Inondations

Depuis mai 2024, le Sud-Soudan connaît d'importantes inondations, causées par de fortes pluies et la rupture des berges du Nil. Ces inondations ont touché plus de 700 000 personnes, causé d'importants dégâts aux habitations et dévasté le bétail et les récoltes. Par cet appel d'urgence, l'IFRC et ses membres entendent répondre aux besoins urgents de 300 000 personnes par des interventions dans les domaines de la santé, de l'eau, de l'hygiène et de l'assainissement (EHA), des abris et des moyens de subsistance.

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La saison des inondations : Quand l'eau ne signifie plus la vie

Depuis plusieurs mois, les pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale subissent des inondations sans précédent qui ont détruit des maisons, dévasté des cultures, emporté du bétail et entraîné des pertes humaines.Les volontaires de la Croix-Rouge sont en première ligne, aidant les communautés touchées avec le soutien de l'IFRC et de ses partenaires, qui intensifient leur réponse d'urgence.À ce jour, l'IFRC et ses Sociétés nationales membres ont lancé des appels d'urgence au Cameroun, au Tchad, au Niger, au Nigéria et au Soudan du Sud pour étendre le soutien à de nombreuses autres personnes. Cependant, les besoins sont immenses, et des ressources supplémentaires sont urgemment nécessaires pour soutenir les communautés vulnérables.Les inondations successives rappellent les effets du changement climatique en Afrique. Au-delà de la réponse d'urgence immédiate, il est impératif de mettre en place des mesures de résilience climatique pour protéger les communautés vulnérables, notamment par des actions anticipatoires face aux inondations pour renforcer la préparation aux catastrophes.Cameroun et Tchad : « Nous n'avons pas dormi depuis dix jours »Au Cameroun, des inondations sans précédent depuis août 2024 ont touché plus de 455 000 personnes. Elles ont submergé 85 000 hectares de terres et entraîné la perte de moyens de subsistance pour des milliers de familles.« Nous n'avons pas dormi depuis dix jours », explique Asta Waziri, leader d'une coopérative féminine de producteurs de maïs. « Mon magasin et une partie de ma maison ont été détruits, emportant avec eux notre stock de grains et de nombreux biens précieux. »En réponse à cette crise, la Croix-Rouge camerounaise a immédiatement déployé des équipes de volontaires pour secourir les personnes affectées et organiser des évacuations vers des zones non inondées.Grâce à des allocations d'urgence du Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes de l'IFRC (IFRC-DREF), la Croix-Rouge camerounaise a fourni une assistance en espèces à plus de 4 800 personnes, leur permettant de répondre à des besoins urgents en nourriture, vêtements et abris temporaires.La Société nationale a également renforcé ses efforts en matière de santé et de salubrité, sensibilisant les communautés aux pratiques de prévention des maladies hydriques comme le choléra et distribuant des kits d'hygiène et de sanitation.« Avec l'aide en espèces de la Croix-Rouge, je prévois de renvoyer deux ou trois enfants à l'école et de construire au moins une pièce avec des matériaux durables », explique Asta. « Pour le moment, nous sommes tous entassés dans une hutte. »Surtout, dit-elle, elle achètera des céréales qu'elle pourra stocker et qui nourriront sa famille avec le temps.Au Tchad, plus de 1,9 million de personnes sont affectées, et la Croix-Rouge tchadienne est mobilisée pour fournir un abri, de la nourriture et des articles essentiels. Cependant, les infrastructures sont insuffisantes pour répondre aux besoins : 217 779 maisons ont été détruites, 432 203 hectares de terres arables ravagés et plus de 72 000 têtes de bétail perdues.Nigeria : « Ma famille et moi avons couru pour sauver nos vies »Au Nigéria, les inondations ont atteint des niveaux critiques entre juillet et septembre 2024. Trente-trois des 36 États ont été touchés, principalement en raison de fortes pluies et de l'effondrement du barrage d'Alau dans l'État de Borno.Plus de trois millions de personnes ont été touchées, entraînant 311 décès, plus de 3 000 blessés et le déplacement de 390 000 individus.« Nous avons tous dû fuir. Ma famille et moi avons couru pour sauver nos vies. Ce fut le moment le plus horrible de ma vie », raconte Hadjara Habu, mère de cinq enfants dont la maison a été détruite par les eaux.Les inondations ont également détruit plus de 649 hectares de terres agricoles, mettant en péril la sécurité alimentaire dans les mois à venir. Les volontaires de la Croix-Rouge nigériane, soutenus par l'IFRC-DREF, fournissent des abris, de la nourriture, de l'eau potable et des articles d'hygiène.Les volontaires de la Croix-Rouge ont donné à des personnes comme Hajara des bons en espèces pour les aider dans les jours à venir.« Ce n'est pas beaucoup d'argent, mais cela nous aidera de plusieurs façons. Nous avons perdu tous nos vivres à cause des inondations ; cela aidera ma famille et moi à acheter de la nourriture. »Cependant, le nombre croissant de personnes touchées nécessite des ressources supplémentaires.Niger : Une crise aggravée par le changement climatiqueAu Niger, plus de 1,3 million de personnes ont été touchées par les inondations dans les huit régions du pays. Les chiffres officiels indiquent la destruction de plus de 146 000 maisons, des pertes humaines et la dévastation de plus de 22 000 hectares de cultures.Ces événements météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents soulignent la nécessité urgente de renforcer les infrastructures, les systèmes d'alerte précoce et d'adopter des stratégies d'adaptation climatique pour réduire les risques de catastrophes à venir.En réponse, la Croix-Rouge du Niger déploie une intervention complète comprenant une assistance d'urgence, des services de santé, de la prévention et de la sensibilisation aux risques climatiques. La Croix-Rouge fournit également des kits d'abris, distribue de petites subventions en espèces et met en œuvre des mesures de prévention contre les maladies d'origine hydrique pour aider à atténuer les impacts à court et à long terme.En savoir plus sur les six appels d'urgence liés aux inondations en Afrique de l'IFRC :CamerounTchadÉthiopieNigériaNigerSoudan du SudEn savoir plus sur les inondations sans précédent de 2024 dans d'autres régions :Saison des inondations : Les jeunes aux Fidji aident leurs communautés à prévenir les dégâts causés par le changement climatiqueDans les coulisses : « La nouvelle normalité » signifie que le travail de préparation aux catastrophes ne s'arrête jamaisSaison des inondations : « C'était terrifiant », mais les volontaires du Croissant-Rouge ont néanmoins risqué tout pour sauver des vies et aider les gens à se rétablir.

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Communiqué de presse

Des inondations dévastatrices déplacent des pans entiers de la population en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale

Nairobi/Genève, 19 septembre 2024 - Les fortes pluies de ces dernières semaines ont provoqué des inondations et des dévastations massives en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale. Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées de leurs maisons détruites dans des régions déjà touchées par l'insécurité alimentaire et les conflits. Selon les scientifiques du Centre climatique de la Croix-Rouge, le changement climatique induit par l'homme « est susceptible d'avoir considérablement aggravé la situation ».La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé des appels d'urgence au Tchad, au Niger et au Nigeria pour faire face à ces inondations catastrophiques.Mohammed Mukhier, Directeur Régional de l'IFRC pour l'Afrique a déclaré:« Des pluies torrentielles ont déclenché des inondations destructrices qui ont laissé des millions de personnes dans un besoin urgent d'assistance. Ces inondations témoignent des dégâts causés par la crise climatique en Afrique et de la façon dont elle affecte les communautés vulnérables. Nous avons besoin d'une réponse urgente maintenant et dans les semaines à venir, car d'autres inondations sont attendues ». Au Tchad, où l'on estime à 1,5 million le nombre de personnes touchées, les premières évaluations font état de la destruction de plus de 164 000 habitations. Les 23 provinces du pays sont concernées, et Tandjile, Mayo-Kebbi Est, Logone et Lac figurent parmi les provinces les plus touchées. Plus de 259 000 hectares de terres cultivées ont été anéantis, ce qui accroît le risque de pénurie alimentaire dans un pays déjà confronté à une insécurité alimentaire chronique. Avec la montée continue des eaux, la situation humanitaire au Tchad pourrait encore se détériorer. Ces dernières années, le pays a été confronté à des inondations de plus en plus graves, qui s'inscrivent dans un contexte plus large de détérioration des conditions météorologiques au Sahel en raison du changement climatique. Alors qu'elles étaient attendues tous les dix ans, les pluies torrentielles surviennent désormais tous les deux à cinq ans. Khalal Sennousi Ahmat, Président de la Croix-Rouge du Tchad, déclare :« Les scènes qui suivent les inondations au Tchad sont déchirantes. Des villages entiers sont sous l'eau et des familles ont tout perdu. Le nombre de personnes touchées devrait augmenter à mesure que les pluies se poursuivent. Notre équipe se concentre actuellement sur la fourniture d'abris, de nourriture et de soins médicaux, mais nous avons besoin de plus de ressources compte tenu de l'ampleur de la dévastation ». L'eau stagnante, qui aggrave les conditions d'insalubrité et risque de provoquer des épidémies de maladies d'origine hydrique, est un problème de plus en plus préoccupant. L'eau potable, les services de santé et les installations sanitaires font cruellement défaut pour empêcher la propagation de maladies mortelles telles que le choléra et le paludisme. Le Tchad n'est pas le seul à subir les effets extrêmes de la crise climatique, de nombreux autres pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale étant confrontés à des conditions météorologiques difficiles. Depuis le mois de juillet, le Sud-Soudan est confronté à de graves inondations qui ont touché plus de 735 000 personnes dans 38 comtés. Les régions les plus touchées sont le Bahr el Ghazal du Nord, le Jonglei et l'Unité, où des maisons, des écoles et des établissements de santé ont été détruits, entraînant le déplacement de milliers de personnes. Les projections indiquent que jusqu'à 3,3 millions de personnes pourraient être touchées d'ici octobre, ce qui en ferait les pires inondations de l'histoire du Sud-Soudan.De même, le Nigeria a connu de graves inondations à la suite de fortes pluies continues, touchant plus d'un million de personnes dans 18 États, dont Borno, Adamawa et Bayelsa. La Croix-Rouge nigériane prépare une assistance vitale pour 200 000 personnes, mais ce nombre devrait doubler à mesure que les inondations s'aggravent. Au Niger, les pires inondations depuis dix ans ont touché 842 000 personnes dans les huit régions du pays. La Croix-Rouge du Niger apporte une réponse globale, comprenant des installations sanitaires, des subventions en espèces, des stratégies d'adaptation au climat et la protection des communautés vulnérables.Dans tous les pays touchés, les équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge fournissent des abris d'urgence, de la nourriture, de l'eau potable, des installations sanitaires, des moustiquaires et des dons en espèces, mais comme de nombreuses routes sont devenues inaccessibles en raison des inondations, la réponse est une course contre la montre. Outre les secours immédiats, l'IFRC travaille avec les équipes de la Croix-Rouge du Tchad, du Soudan du Sud, du Niger et du Nigeria sur des programmes de résilience à long terme et des stratégies d'adaptation au climat. Les efforts se concentreront sur la reconstruction des maisons avec des infrastructures résistantes au climat, sur l'amélioration de l'assainissement et sur le rétablissement des capacités agricoles afin de préserver la sécurité alimentaire et de protéger les communautés vulnérables. Dr Ben Adinoyi, chef de délégation de l'IFRC, délégation du groupe de pays pour la République centrafricaine et le Tchad : « Il ne s'agit pas d'événements ponctuels. Nous assistons à une tragédie croissante et récurrente. Ce cycle de conditions météorologiques extrêmes devient plus fréquent en raison de la crise climatique. En plus de sauver des vies pendant cette crise, la Croix-Rouge met en place des stratégies de résilience climatique à long terme pour protéger les familles vulnérables contre les chocs climatiques ».L'IFRC a lancé un appel d'urgence de 8 millions de francs suisses pour venir en aide à plus de 385 000 personnes parmi les plus vulnérables dans sept provinces gravement touchées du Tchad. En outre, la FICR lance des appels d'urgence pour le Niger (8 millions de francs suisses) et le Nigeria (10 millions de francs suisses) afin de soutenir à la fois les secours immédiats et le travail opérationnel à long terme. Le Sud-Soudan intensifie également ses activités de secours. Dans le cadre de son Fonds d'urgence pour les secours en cas de catastrophe (DREF), l'IFRC a déjà versé 231 293 francs suisses au Nigeria, 1 million de francs suisses au Tchad, 309 523 francs suisses au Niger et 943 271 francs suisses au Soudan. Pour plus d'informations ou pour demander une interview, veuillez contacter : [email protected]  A Nairobi: Susan Nzisa Mbalu: +254 733 827 654A Genève: Tommaso Della Longa: +41 79 708 43 67 Hannah Copeland: +44 7535316633  

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Soudan du Sud: Inondations

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L'eau : Un élément clé pour la stabilité et la santé des communautés confrontées à un monde incertain et changeant

Depuis plus d'une décennie, la population du Soudan du Sud est confrontée à d'énormes difficultés causées par un conflit interne permanent, des déplacements massifs et une série de catastrophes liées au climat qui ont paradoxalement entraîné à la fois des sécheresses prolongées et des précipitations intenses. « En 2019, un tiers du pays était sous l'eau, avec toutes les conséquences que cela implique », explique Bonface Okotch, expert en eau et en assainissement pour la Croix-Rouge néerlandaise au Sud-Soudan. Depuis lors, des communautés réparties sur de vastes étendues du pays ont périodiquement été complètement inondées et déplacées, leurs récoltes et leurs moyens de subsistance ruinés.Le comté d'Aweil South, dans le nord du Sud-Soudan, est une région fortement touchée par les inondations et les violences cycliques, ainsi que par l'afflux de réfugiés fuyant les violences à la frontière septentrionale du pays avec le Soudan.Dans le même temps, la couverture en matière d'eau et d'assainissement est faible dans le pays : moins de 10 % des habitants ont accès à des installations sanitaires améliorées et 42 % n'ont pas accès à des sources d'eau fiables, sûres et durables.Non seulement la population est vulnérable aux maladies infectieuses, mais elle passe un temps fou à aller chercher de l'eau à des sources éloignées. Cela les empêche de se consacrer à d'autres tâches essentielles telles que l'éducation, les moyens de subsistance et la production alimentaire, qui apportent santé et stabilité aux familles et aux communautés.Un avenir paisible et durableUn projet en cours s'attaque à cette dynamique. En partenariat avec l'Union européenne (UE), l'IFRC, la Croix-Rouge du Sud-Soudan et la Croix-Rouge néerlandaise ont pu réduire l'impact des inondations et des sécheresses, tout en renforçant la résilience des populations afin qu'elles puissent continuer à se remettre des difficultés à venir.Dans le cadre du projet, connu sous le nom de partenariat programmatique, la Croix-Rouge du Sud-Soudan a joué un rôle central dans la réhabilitation des installations d'eau, tout en construisant de nouvelles installations conçues pour être durables à long terme, explique Abdallah Bennet, expert en eau,hygiène et assainissement (EHA) pour la Croix-Rouge du Sud-Soudan.« Dans certaines régions, les communautés sont confrontées à des difficultés liées à l'accès limité à l'eau potable, en particulier lors des inondations », explique-t-il. « La modernisation des pompes manuelles par des systèmes solaires est un aspect essentiel de notre travail. Grâce au projet de partenariat programmatique, nous relevons ces défis avec des solutions durables.« Nous responsabilisons les communautés locales en formant des mécaniciens de pompes et des comités d'utilisation de l'eau, afin qu'elles puissent gérer et entretenir elles-mêmes les points d'eau de manière efficace », explique-t-il. « L'eau, c'est la vie. Elle est fondamentale pour la vie elle-même. Sans elle, rien ne va plus ».La Croix-Rouge du Sud-Soudan a également formé des volontaires à la promotion de l'hygiène (lavage des mains, manipulation sans danger de l'eau et des aliments, construction et utilisation de toilettes, techniques de communication, entre autres) afin qu'ils puissent effectuer des visites de promotion de l'hygiène de maison en maison.Mais ce n'est pas tout. « Les membres des communautés sont formés à l'évaluation des risques météorologiques, à la surveillance des niveaux d'eau et à la prise de mesures rapides si la communauté est menacée », explique Mme Bonface. « En cas d'urgence, ils renforcent les digues, dégagent les canaux de drainage et viennent en aide aux groupes vulnérables.Le travail effectué à Aweil n'est qu'un exemple de la manière dont l'accès à l'eau potable - ainsi que d'autres efforts coordonnés visant à minimiser les risques - joue un rôle essentiel dans la stabilisation de la santé des communautés confrontées à de multiples menaces.Alors que le monde humanitaire célèbre la Semaine mondiale de l'eau qui, cette année, a pour thème « Bridging Borders : L'eau pour un avenir pacifique et durable, ce projet offre un exemple des efforts de collaboration nécessaires pour que les communautés vulnérables puissent jouir d'un avenir pacifique et durable.Selon la Croix-Rouge du Sud-Soudan, l'installation de systèmes d'approvisionnement en eau à South Aweil a permis d'améliorer considérablement le bien-être et la santé de la communauté.« Je suis très heureux que la Croix-Rouge ait installé la station d'épuration dans notre communauté », déclare Abu Adub, un habitant du village de Gakrol à Aweil Sud. « Les gens l'utilisent beaucoup. Près de la pompe manuelle, il y a toujours beaucoup de monde. Cela a entraîné une diminution des maladies telles que la diarrhée, en particulier chez les enfants et les personnes âgées. »La proximité de sources d'eau potable permet de consacrer plus de temps à d'autres tâches ménagères, comme les soins aux enfants.« Avant, quand nous n'avions pas de cour d'eau, nous buvions dans le puits et ce n'était pas bon pour notre santé », poursuit Abu. « Lorsque nous n'avions pas d'eau, nos enfants prenaient un bain (dans le puits) tard dans la nuit. Nous allions chercher de l'eau au puits là-bas, ainsi qu'à la rivière. Cela prenait beaucoup de temps pour aller chercher l'eau. Au moins deux heures.« Depuis que la Croix-Rouge nous a fourni une pompe à main, les enfants peuvent prendre un bain plus tôt et rentrer chez eux.Adut Wek, qui vit à Gakrol, dans la région d'Aweil, a partagé une histoire similaire. « Avant, lorsque nous buvions l'eau de la rivière, nous avions des maux d'estomac », explique Adut. « Depuis que nous avons le parc à eau, nous n'avons plus de maladies d'origine hydrique. Le principal problème aujourd'hui est que certaines personnes vivent loin et n'ont toujours pas d'eau. » Plus d'informations sur le partenariat programmatique et le travail de l'IFRC en matière d'approvisionnement en eau potable :Le soutien à la santé, à l'eau, l'hygiène et à l'assainissement (EHA) disponible à Aweil est soutenu par le partenariat programmatique entre le réseau de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et l'Union européenne. Ce partenariat fournit un financement stratégique, flexible, à long terme et prévisible, afin que les Sociétés nationales puissent agir avant qu'une crise ou une urgence sanitaire ne se produise. Il est mis en œuvre dans 24 pays à travers le monde. Programme d'eau, d'hygiène et assainissement de l'IFRCJournée mondiale de l'eau

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« Il n’y a pas de simple catastrophe » : un partenariat pour faire face aux crises alimentaires complexes en luttant contre la faim sur plusieurs fronts

Le long du fleuve Niger, au Mali, des volontaires de la Croix-Rouge aident les communautés locales à trouver de nouvelles sources d'eau pendant les périodes de sécheresse, lorsque le fleuve s'assèche et que l'eau pour les cultures et le bétail disparaît presque complètement.« Il n'y a de l'eau dans le fleuve que pendant trois mois », explique Nouhoum Maiga, secrétaire général de la Croix-Rouge malienne. « Or, la plupart des habitants de la région dépendent de cette eau pour leur bétail ».Dans le cadre d'un programme pilote, les volontaires aident les communautés à creuser des puits et à installer des pompes solaires qui fournissent une source d'eau continue.En outre, la Croix-Rouge collabore avec les services météorologiques et hydrologiques pour anticiper les problèmes futurs - chaleur extrême, périodes de sécheresse imprévues ou crues soudaines - grâce à des systèmes d'alerte précoce basés sur la communauté.En conséquence, explique Maiga, les agriculteurs locaux ont pu quadrupler leurs récoltes. « Au lieu de se contenter d'une récolte pour une saison, ils ont pu faire quatre récoltes », explique-t-il.Un partenariat complémentaireC'est exactement le type de réponse prospective et multicouche à des défis complexes qui sera renforcé par un partenariat renouvelé signé le 29 mai 2024 entre la FAO et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC).Le partenariat entre la FAO et l'IFRC vise à tirer parti des mandats et des atouts complémentaires des deux organisations aux niveaux local et international afin d'améliorer la qualité, la portée, l'impact et la durabilité des programmes relatifs à la sécurité alimentaire et aux moyens d'existence agricoles. Jusqu'à présent, le partenariat renouvelé a été lancé en République démocratique du Congo, en Éthiopie, au Kenya, au Mali, au Nigeria, au Niger, au Sud-Soudan et en Ouganda.Le partenariat est né d'une prise de conscience croissante du fait que les solutions durables aux crises humanitaires complexes et durables d'aujourd'hui nécessitent une coopération toujours plus approfondie entre de multiples partenaires, du niveau communautaire au niveau mondial.« Il n'y a plus de simple catastrophe », a déclaré Caroline Holt, directrice du département des catastrophes, du climat et des crises de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), lors d'un dialogue mondial FAO-IFRC sur la localisation qui s'est tenu le 27 mars 2024 à Genève (Suisse), « Des problèmes tels que l'insécurité alimentaire sont intimement liés au manque d'accès à l'eau salubre ou à des sources d'énergie fiables. Toutes ces questions ont un impact les unes sur les autres et les solutions doivent donc être également intégrées. »Les solutions à l'insécurité alimentaire doivent également prendre en compte les facteurs complexes qui ont un impact sur la production alimentaire locale et elles nécessiteront des stratégies de ressources nouvelles et innovantes. Le partenariat entre l'IFRC et la FAO servira donc de base à des investissements plus larges de la part d'autres partenaires désireux de soutenir l'innovation locale en matière de sécurité alimentaire et de moyens d'existence.« Deux tiers des personnes confrontées à des niveaux élevés d'insécurité alimentaire aiguë dépendent de l'agriculture comme principale source de subsistance. Pourtant, seulement 4 % de l'aide humanitaire est consacrée à l'aide d'urgence à l'agriculture », a souligné Dominique Burgeon, Directeur du Bureau de liaison de la FAO à Genève, au cours du Dialogue mondial FAO-Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) sur la localisation.« L'aide alimentaire à elle seule ne suffit pas pour faire face à l'insécurité alimentaire aiguë sans le soutien et la protection des moyens d'existence, dont beaucoup sont basés sur l'agriculture locale ».Le Mali en est un bon exemple. Au Mali, la FAO et la Croix-Rouge malienne collaborent sur des transferts d'argent, des fournitures pour la production agricole et alimentaire, et des démonstrations de cuisine visant à atteindre un bon équilibre nutritionnel, entre autres choses.« Nous travaillons avec ces communautés pour leur donner les moyens de subvenir à leurs besoins, même au milieu d'un conflit permanent », a ajouté M. Maiga, qui a également participé au Dialogue mondial FAO-Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sur la localisation.Le cas du Mali met également en lumière le rôle essentiel que jouent les Sociétés nationales membres de l'IFRC dans la gestion des crises complexes et durables. Au Mali, la Croix-Rouge est confrontée à toute une série de défis : des conditions météorologiques imprévisibles et extrêmes exacerbées par le changement climatique, l'instabilité et l'insécurité, la perte des moyens de subsistance traditionnels et des sources de nourriture, et le déplacement massif de communautés entières. Dans le même temps, dans de nombreuses régions du pays, la plupart des organisations internationales ont quitté les lieux en raison de l'insécurité.« La Croix-Rouge est restée dans les communautés touchées par ces crises », souligne M. Maiga. « Pourquoi ? parce que la Croix-Rouge est une organisation communautaire. Nos 8 000 volontaires font partie des communautés dans lesquelles ils travaillent ».Le besoin critique d'une action précoceDes défis similaires existent dans de nombreux pays. L'Ouganda, qui compte l'une des plus importantes populations de réfugiés au monde, est confronté à de nombreux et graves problèmes climatiques, les conditions météorologiques devenant de plus en plus imprévisibles. Dans certaines régions, des communautés entières ont été emportées par des inondations soudaines.Dans ce cas, la collaboration entre la FAO et la Croix-Rouge ougandaise a aidé les communautés à résister aux fortes pluies causées en partie par le dernier phénomène El Niño de septembre à décembre 2023.Avec le financement de la FAO, la Croix-Rouge ougandaise a pris des mesures dans dix districts de l'Ouganda en prévision des pluies à venir : diffusion d'informations d'alerte précoce, cartographie des zones sujettes aux inondations et supervision d'activités « argent contre travail » au cours desquelles les populations locales ont nettoyé les canaux d'eau ou enlevé le limon des réservoirs qui aident à contenir l'excès d'eau.Dans d'autres cas, les projets « argent contre travail » ont consisté à aider les communautés locales à gérer les récoltes en toute sécurité afin de réduire les pertes une fois qu'elles ont été récoltées. Les récoltes peuvent être gâchées si les installations de stockage sont endommagées par les inondations ou si les systèmes nécessaires au stockage, au transport et à la distribution sont perturbés.« Il est clair que la fréquence, l'ampleur et l'intensité croissantes des catastrophes n'affectent pas seulement les vies humaines, les moyens de subsistance et les biens, mais qu'elles se transforment également en épidémies nécessitant un investissement important dans la préparation et la réponse au niveau communautaire », a déclaré le secrétaire général de la Croix-Rouge ougandaise, Robert Kwesiga.

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Journée de l'hygiène menstruelle : Après qu'un tremblement de terre ai détruit leur village, elles ont commencé à coudre leurs propres solutions. Ce n'est qu'une des nombreuses histoires de notre travail en cours sur la santé menstruelle.

Par Joe Baaklini, chargé de communication à la FICRLorsqu'une catastrophe survient, les personnes sont touchées de différentes manières. Si un abri, de la nourriture et de l'eau sont des besoins essentiels pour presque tout le monde en cas d'urgence, les femmes et les filles se retrouvent souvent dans une situation particulièrement vulnérable.Souvent, elles n'ont pas accès à des produits essentiels à leur santé et à leur bien-être : les produits d'hygiène menstruelle.C'est la situation dans laquelle se sont retrouvées les femmes et les jeunes filles au Maroc lorsqu'un tremblement de terre de magnitude 6,8 a laissé une traînée de destruction dans son sillage le 8 septembre 2023.Dans le village marocain d'Ait Youssef, par exemple, les serviettes hygiéniques jetables commençaient à manquer, et compter uniquement sur la chaîne d'approvisionnement déjà mise à rude épreuve n'était pas une solution durable.Pour comprendre la situation et adapter la réponse aux besoins spécifiques de la communauté, le Croissant-Rouge marocain (MRCS), soutenu par la FICR, a décidé de parler aux femmes d'Ait Youssef.Ensemble pour un monde respectueux des règlesC'est un exemple parfait du type de travail communautaire célébré lors de la Journée mondiale de la santé menstruelle, qui porte cette année le thème Ensemble pour un monde #PeriodFriendly. Deux des principaux objectifs sont de briser les stigmates et les tabous qui existent autour des questions de santé menstruelle et de veiller à ce que les femmes aient accès aux produits dont elles ont besoin.Grâce à des discussions de groupe, les volontaires du Croissant-Rouge ont découvert que la plupart des femmes du village utilisaient les serviettes hygiéniques distribuées par la MRCS, mais que certaines avaient recours à de vieux draps de coton lorsque les stocks s'amenuisaient.C'est ainsi qu'est né un projet novateur : l'introduction de serviettes hygiéniques réutilisables et lavables, une solution durable, écologique et rentable pour la gestion de l'hygiène menstruelle.Cependant, la production de ces serviettes réutilisables n'a pas été une mince affaire, car trouver les bons matériaux s'est avéré difficile. En parcourant des centaines de kilomètres à la recherche de tissus appropriés, les équipes de la MRCS ont fini par se procurer l'essentiel : des draps en coton pour le confort, des matériaux absorbants pour retenir le flux et du tissu imperméable pour éviter les fuites.Les équipes ont même dû faire preuve d'un peu de créativité : le tissu imperméable qu'elles ont trouvé au départ était généralement utilisé pour recouvrir les canapés, il était donc un peu trop épais et rigide. Ils ont donc trouvé et obtenu des variantes plus fines et plus confortables.Aiguilles, fils, ciseaux et épingles en main, le personnel et les volontaires de la FICR et de la MRCS ont réuni les femmes d'Ait Youssef pour une séance de couture. Les femmes, fortes de leur expérience, de leurs compétences et de leurs connaissances, ont appris rapidement. En l'espace de deux heures, un lot de serviettes réutilisables a été confectionné."L'introduction de serviettes hygiéniques réutilisables a fourni aux femmes une solution durable et rentable en matière d'hygiène menstruelle", a déclaré Rihab Abou Kalfouni, déléguée à la promotion de l'hygiène de la FICR, qui a travaillé en étroite collaboration avec les femmes dans le cadre du projet.«Nous avons reçu des commentaires positifs de la part de quelques femmes qui ont utilisé les serviettes hygiéniques. "Elles ont fait état d'un confort accru, d'une amélioration du bien-être général et d'une réduction de la quantité de déchets générés par les serviettes jetables.»«Nous espérons pouvoir étendre ce projet à l'avenir et inclure davantage de femmes dans différentes communautés.»Ensemble pour un monde respectueux des règlesLa collaboration entre le Croissant-Rouge marocain, la FICR et les femmes d'Ait Youssef témoigne du pouvoir de la localisation et des solutions communautaires. C'est aussi un exemple fort de la façon dont le thème de la Journée mondiale de l'hygiène menstruelle 2024 - Ensemble pour un monde #PeriodFriendly- est réalisé au quotidien par les communautés, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et d'autres partenaires. Dans un monde #PeriodFriendly, la stigmatisation et le tabou entourant les menstruations sont de l'histoire ancienne et chacun peut accéder aux produits, à l'éducation et à l'infrastructure dont il a besoin.«Maintenant, je me sens libre... je peux aller à l'école.»Au Sud-Soudan, par exemple, la Croix-Rouge du Sud-Soudan (avec le soutien de la Croix-Rouge suédoise) contribue à améliorer l'accès aux fournitures sanitaires, à réduire les stigmates et les tabous liés à la menstruation et à fournir un accès à de l'eau propre pour se laver et pour d'autres usages domestiques.Une question qui ne concerne pas que les femmesÀ Madagascar, Valisoa Liesse Razafisalama, une volontaire de la Croix-Rouge âgée de 23 ans, a pris la tête d'une initiative visant à remettre en question les normes sociétales relatives à la menstruation. Dans de nombreuses situations de post-catastrophe, la peur de parler de la menstruation ou d'autres problèmes de santé peut signifier que les femmes ne reçoivent pas l'attention, les soins et les fournitures dont elles ont besoin pour rester en bonne santé. Valisoa a organisé des séances de sensibilisation pour les hommes et les femmes, en mettant l'accent sur les aspects naturels et normaux de la menstruation."Nous encourageons l'inclusion équitable des femmes dans le processus décisionnel de la communauté, rompant ainsi avec la tendance qui consiste à donner la priorité aux hommes", explique-t-elle. "Nous persistons dans nos efforts parce qu'en tant que femmes volontaires, nous contribuons de manière significative au bien-être des communautés dans lesquelles nous opérons.Garantir l'intimité et la dignitéLa santé menstruelle est également cruciale dans les situations où les gens vivent dans des camps ou des abris temporaires où l'accès aux installations sanitaires - salles de bains publiques et aires de lavage - n'est souvent pas suffisamment privé ou protégé pour les femmes et les filles.Dans l'immense Cox's Bazar au Bangladesh, où plus d'un million de personnes vivent dans des abris de fortune sans eau courante ni électricité, le Croissant-Rouge du Bangladesh (BDRCS) fournit de l'eau et des services d'assainissement à des milliers de personnes.Pour que ces lieux soient aussi intimes, sûrs et confortables que possible pour les femmes, les équipes du Croissant-Rouge du Bangladesh chargées de l'approvisionnement en eau et de l'assainissement rencontrent régulièrement les communautés et écoutent les préoccupations des femmes. Récemment, elles ont construit des murs d'intimité supplémentaires autour des toilettes afin d'améliorer l'intimité et le confort des femmes et des jeunes filles.Avec le soutien de la Croix-Rouge suédoise, le BDRCS distribue aussi régulièrement des serviettes hygiéniques aux femmes volontaires qui passent de longues heures à travailler dans le camp, où l'accès aux produits d'hygiène féminine est très limité.En savoir plus sur l'hygiène menstruelle et la réponse du réseau de la FICR à travers le monde :Découvrez encore plus d'études de cas sur les activités de nos Sociétés nationales en matière d'hygiène menstruelle dans cette collection.Explorez notre richesse de conseils pratiques, d'outils et de ressources de plaidoyer sur l'hygiène menstruelle sur notre site dédié WASH ici.Visitez la page dédiée à WASH sur le site de la FICRVisitez la page de la campagne mondiale de la Journée de l'hygiène menstruelle pour plus d'informations sur le thème de cette année.Pour toute question relative à la gestion de l'hygiène menstruelle, veuillez contacter Alexandra Machado, responsable du programme WASH dans le domaine de la santé publique : [email protected]*Nous reconnaissons que toutes les personnes qui ont leurs règles ne s'identifient pas comme des femmes et que toutes les femmes n'ont pas leurs règles.

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Communiqué de presse

Africa's hunger crisis intensifies: IFRC warns against crisis fatigue

Geneva/Nairobi, 07 December 2023: In response to the growing hunger crisis across sub-Saharan Africa, the International Federation of the Red Cross and Red Crescent Societies (IFRC) is amplifying its call to action amidst growing concerns of crisis fatigue. To this end, the IFRC has revised its funding appeal to 318 million Swiss Francs, now aiming to reach 18 countries. More than a year has passed since the initial launch of the Africa hunger crisis appeal, yet the needs continue to outpace support received. Originally set at 215 million Swiss Francs for 16 countries, only 59 million Swiss Francs has been raised. This humanitarian crisis, intensified by recurring droughts, El Niño-induced floods, conflicts and economic downturns, demands an immediate response to prevent widespread suffering, loss of lives and livelihoods. Around 157 million people in 35 countries across sub-Saharan Africa face acute food insecurity. Despite early warnings from African Red Cross and Red Crescent National Societies, more funding and resources are needed. The Horn of Africa has been particularly hard-hit, enduring its longest dry spell on record with five consecutive dry seasons. In contrast, regions like eastern Kenya, parts of South Sudan, Somalia, Ethiopia, and Tanzania experienced heavier than usual rains during the October-December season, leading to flooding that further aggravated the situation for those already facing acute food insecurity. This mix of extreme weather conditions, along with ongoing conflicts, has led to varied harvest outcomes across the continent. Red Cross and Red Crescent volunteers are witnessing heart-wrenching conditions where many, including women and children, survive on less than one meal a day. Mohamed Omer Mukhier, Regional Director for Africa, emphasized the continued urgency: “In the past year, the dire need for resources in tackling the current hunger crisis has been evident with millions of people deprived of water, food and health services. While this crisis has intensified, it has been largely overshadowed by more visible crises over the past year. Considering its magnitude across the continent, we urgently call for expanded support to pursue our collective lifesaving and life-sustaining mobilization.” These countries are currently at the heart of the hunger crisis: Angola, Burkina Faso, Cameroon, Djibouti, Democratic Republic of the Congo (DRC), Ethiopia, Kenya, Madagascar, Mali, Malawi, Mauritania, Niger, Nigeria, Somalia, South Sudan, Sudan, Tanzania and Zimbabwe. African Red Cross and Red Crescent National Societies have been instrumental in providing life-saving assistance to millions affected by this crisis. So far, they have reached 1.53 million people. Most of the aid provided has been water and sanitation services, reaching over 1.2 million people. Additionally, over 725,000 people received cash assistance and over 450,000 received health and nutrition support. This underscores the IFRC's commitment to transitioning from immediate relief to sustainable, long-term resilience strategies in the region. The revised appeal will focus on improving agricultural practices, fostering peace and stability and creating economic opportunities. More information: For more details, visit the Africa Hunger Crisis appeal page. For audio-visual material, visit the IFRC newsroom. To request an interview, contact: [email protected] In Nairobi: Anne Macharia: +254 720 787 764 In Geneva: Tommaso Della Longa: +41 79 708 43 67 Mrinalini Santhanam: +41 76 381 50 06

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Page de base

L'initiative REACH

Notre initiative de santé communautaire africaine résiliente et autonome (REACH-Resilient and Empowered African Community Health), en partenariat avecAfrica CDC vise à améliorer la santé des communautés à travers l'Afrique en renforçant les effectifs et les systèmes de santé communautaire efficaces, intégrés et centrés sur les personnes.

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Communiqué de presse

Soudan : Un financement crucial est nécessaire urgemment pour poursuivre l'aide aux personnes touchées par le conflit

Khartoum/Nairobi/Le Caire/Beyrouth/Genève, 2 juin 2023 - Parvenu à sa septième semaine, le conflit au Soudan a épuisé les ressources de la Société du Croissant-Rouge soudanais (SCRS), ce qui conduit la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) à doubler son appel d'urgence pour le porter à 60 millions de francs suisses. Elle lance également un deuxième appel régional de 42 millions de francs suisses pour faire face à l'afflux de personnes fuyant vers les pays voisins. Aida Elsayed, secrétaire générale du Croissant-Rouge soudanais, a déclaré : «Sans cette aide, la population soudanaise subira de graves conséquences humanitaires,car elle ne sera tout simplement plus en mesure de répondre à ses besoins fondamentaux, ce qui aura de graves répercussions. Les combats ne montrent aucun signe de ralentissement et le bilan humain continue de s'alourdir chaque jour. « S'il est financé, cet appel révisé permettra à SRCS de poursuivre les évacuations, la fourniture d'eau, de nourriture, d'abris, de premiers soins et de soutien psychologique, ainsi que la réunification des familles. Cela fera certainement la différence entre la vie et la mort pour de nombreuses personnes. Ce sera certainement un facteur décisif pour que d'innombrables familles connaissent des souffrances extrêmes». Les pénuries de médicaments, de nourriture, d'eau et de carburant, la destruction des hôpitaux, des bâtiments résidentiels, des infrastructures d'énergie et d'eau ainsi que les risques de décès et de blessures dus aux combats et au non-accès à l'argent liquide signifient que les gens ne sont pas en mesure d'accéder aux biens et services essentiels ou de se mettre à l'abri. Avec 40 000 volontaires répartis dans 18 antennes à travers le pays, SCRS est la plus grande organisation humanitaire sur le terrain au Soudan. Jusqu'à présent, elle a fourni plus de 40 000 repas et colis alimentaires, 24 000 premiers soins et traitements médicaux, et évacué 740 personnes blessées. SCRS procède également à des enterrements sûrs et dignes pour les personnes qui ont perdu la vie. « Alors que nos volontaires du CRS travaillent sans relâche pour aider les gens depuis le début du conflit malgré les dangers et le fait qu'eux et leurs propres familles sont également touchés, il faut faire beaucoup plus. Mais cela ne sera possible que si nous recevons du financement. Sans cela, nous laissons la population soudanaise face à des conditions difficiles auxquelles beaucoup pourraient ne pas survivre», a ajouté Mme Elsayed. Neuf millions de personnes ont été touchées par le conflit dans un pays où 11,7 millions de personnes avaient déjà besoin d'une aide alimentaire et de moyens de subsistance. «Avec ces vulnérabilités préexistantes et l'arrêt presque total de l'aide alimentaire vitale, les conséquences seront désastreuses pour les familles qui dépendent de celle-ci», a déclaré Mme Elsayed. Le nouvel appel régional pour les mouvements de population soutiendra les activités de réponse humanitaire des Sociétés nationales dans les pays voisins, à savoir l'Égypte, le Tchad, le Sud-Soudan, la République centrafricaine, l'Éthiopie et la Libye. Mohammed Mukhier, Directeur Régional de l'IFRC pour la région Afrique a déclaré : « Plus de 330 000 personnes ont fui le conflit dévastateur au Soudan pour se réfugier dans les pays voisins. La situation est extrêmement instable et, à mesure que le conflit se poursuit, les mouvements transfrontaliers ne feront qu'augmenter. Il s'agit de personnes déjà vulnérables, en majorité des femmes et des enfants, et un grand nombre d'entre elles fuient la violence pour la deuxième fois, après avoir été déplacées de camps au Soudan». À l'extérieur du Soudan, la présence du personnel et des volontaires des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge aux postes frontières est cruciale. Ils gèrent des points de services humanitaires afin de fournir aux personnes fuyant le conflit des services essentiels tels qu'un soutien psychosocial, des médicaments, des premiers soins, de la nourriture et des cartes SIM, ainsi que de rétablir les liens familiaux. Pour plus d'informations ou pour demander une interview, merci de nous écrire via l'adresse suivante :[email protected] A Nairobi: Rita Nyaga, +254 110 837 154, [email protected] Susan Cullinan, +61 457 527 197, [email protected] A Beyrouth: Mey el Sayegh, +96176174468, [email protected] A Genève: Anna Tuson, +41 79 895 6924 Tommaso Della Longa, +41 79 708 4367

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Urgence

Crise au Soudan: Mouvement régional des populations

Le conflit en cours au Soudan a conduit des centaines de milliers de personnes, dont beaucoup de femmes, d'enfants et de personnes âgées, à fuir le pays pour se mettre à l'abri au-delà des frontières. Les personnes arrivant dans les pays voisins ont été confrontées à des conditions humanitaires désastreuses. Nombre d'entre elles ont été prises entre deux feux et ont eu du mal à accéder à la nourriture, à l'eau et aux services de santé pendant un certain temps. Par le biais de cet appel d'urgence, l'IFRC soutient les Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge d'Égypte, du Tchad, du Soudan du Sud, de la République centrafricaine (RCA), d'Éthiopie et de Libye afin de fournir une assistance humanitaire essentielle aux personnes fuyant le Soudan.

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Société nationale

Croix-Rouge du Soudan du Sud