Tchad

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Communiqué de presse

Des inondations dévastatrices déplacent des pans entiers de la population en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale

Nairobi/Genève, 19 septembre 2024 - Les fortes pluies de ces dernières semaines ont provoqué des inondations et des dévastations massives en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale. Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées de leurs maisons détruites dans des régions déjà touchées par l'insécurité alimentaire et les conflits. Selon les scientifiques du Centre climatique de la Croix-Rouge, le changement climatique induit par l'homme « est susceptible d'avoir considérablement aggravé la situation ».La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé des appels d'urgence au Tchad, au Niger et au Nigeria pour faire face à ces inondations catastrophiques.Mohammed Mukhier, Directeur Régional de l'IFRC pour l'Afrique a déclaré:« Des pluies torrentielles ont déclenché des inondations destructrices qui ont laissé des millions de personnes dans un besoin urgent d'assistance. Ces inondations témoignent des dégâts causés par la crise climatique en Afrique et de la façon dont elle affecte les communautés vulnérables. Nous avons besoin d'une réponse urgente maintenant et dans les semaines à venir, car d'autres inondations sont attendues ». Au Tchad, où l'on estime à 1,5 million le nombre de personnes touchées, les premières évaluations font état de la destruction de plus de 164 000 habitations. Les 23 provinces du pays sont concernées, et Tandjile, Mayo-Kebbi Est, Logone et Lac figurent parmi les provinces les plus touchées. Plus de 259 000 hectares de terres cultivées ont été anéantis, ce qui accroît le risque de pénurie alimentaire dans un pays déjà confronté à une insécurité alimentaire chronique. Avec la montée continue des eaux, la situation humanitaire au Tchad pourrait encore se détériorer. Ces dernières années, le pays a été confronté à des inondations de plus en plus graves, qui s'inscrivent dans un contexte plus large de détérioration des conditions météorologiques au Sahel en raison du changement climatique. Alors qu'elles étaient attendues tous les dix ans, les pluies torrentielles surviennent désormais tous les deux à cinq ans. Khalal Sennousi Ahmat, Président de la Croix-Rouge du Tchad, déclare :« Les scènes qui suivent les inondations au Tchad sont déchirantes. Des villages entiers sont sous l'eau et des familles ont tout perdu. Le nombre de personnes touchées devrait augmenter à mesure que les pluies se poursuivent. Notre équipe se concentre actuellement sur la fourniture d'abris, de nourriture et de soins médicaux, mais nous avons besoin de plus de ressources compte tenu de l'ampleur de la dévastation ». L'eau stagnante, qui aggrave les conditions d'insalubrité et risque de provoquer des épidémies de maladies d'origine hydrique, est un problème de plus en plus préoccupant. L'eau potable, les services de santé et les installations sanitaires font cruellement défaut pour empêcher la propagation de maladies mortelles telles que le choléra et le paludisme. Le Tchad n'est pas le seul à subir les effets extrêmes de la crise climatique, de nombreux autres pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale étant confrontés à des conditions météorologiques difficiles. Depuis le mois de juillet, le Sud-Soudan est confronté à de graves inondations qui ont touché plus de 735 000 personnes dans 38 comtés. Les régions les plus touchées sont le Bahr el Ghazal du Nord, le Jonglei et l'Unité, où des maisons, des écoles et des établissements de santé ont été détruits, entraînant le déplacement de milliers de personnes. Les projections indiquent que jusqu'à 3,3 millions de personnes pourraient être touchées d'ici octobre, ce qui en ferait les pires inondations de l'histoire du Sud-Soudan.De même, le Nigeria a connu de graves inondations à la suite de fortes pluies continues, touchant plus d'un million de personnes dans 18 États, dont Borno, Adamawa et Bayelsa. La Croix-Rouge nigériane prépare une assistance vitale pour 200 000 personnes, mais ce nombre devrait doubler à mesure que les inondations s'aggravent. Au Niger, les pires inondations depuis dix ans ont touché 842 000 personnes dans les huit régions du pays. La Croix-Rouge du Niger apporte une réponse globale, comprenant des installations sanitaires, des subventions en espèces, des stratégies d'adaptation au climat et la protection des communautés vulnérables.Dans tous les pays touchés, les équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge fournissent des abris d'urgence, de la nourriture, de l'eau potable, des installations sanitaires, des moustiquaires et des dons en espèces, mais comme de nombreuses routes sont devenues inaccessibles en raison des inondations, la réponse est une course contre la montre. Outre les secours immédiats, l'IFRC travaille avec les équipes de la Croix-Rouge du Tchad, du Soudan du Sud, du Niger et du Nigeria sur des programmes de résilience à long terme et des stratégies d'adaptation au climat. Les efforts se concentreront sur la reconstruction des maisons avec des infrastructures résistantes au climat, sur l'amélioration de l'assainissement et sur le rétablissement des capacités agricoles afin de préserver la sécurité alimentaire et de protéger les communautés vulnérables. Dr Ben Adinoyi, chef de délégation de l'IFRC, délégation du groupe de pays pour la République centrafricaine et le Tchad : « Il ne s'agit pas d'événements ponctuels. Nous assistons à une tragédie croissante et récurrente. Ce cycle de conditions météorologiques extrêmes devient plus fréquent en raison de la crise climatique. En plus de sauver des vies pendant cette crise, la Croix-Rouge met en place des stratégies de résilience climatique à long terme pour protéger les familles vulnérables contre les chocs climatiques ».L'IFRC a lancé un appel d'urgence de 8 millions de francs suisses pour venir en aide à plus de 385 000 personnes parmi les plus vulnérables dans sept provinces gravement touchées du Tchad. En outre, la FICR lance des appels d'urgence pour le Niger (8 millions de francs suisses) et le Nigeria (10 millions de francs suisses) afin de soutenir à la fois les secours immédiats et le travail opérationnel à long terme. Le Sud-Soudan intensifie également ses activités de secours. Dans le cadre de son Fonds d'urgence pour les secours en cas de catastrophe (DREF), l'IFRC a déjà versé 231 293 francs suisses au Nigeria, 1 million de francs suisses au Tchad, 309 523 francs suisses au Niger et 943 271 francs suisses au Soudan. Pour plus d'informations ou pour demander une interview, veuillez contacter : [email protected]  A Nairobi: Susan Nzisa Mbalu: +254 733 827 654A Genève: Tommaso Della Longa: +41 79 708 43 67 Hannah Copeland: +44 7535316633  

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Tchad: Inondations

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Urgence

Tchad: Inondations

Des semaines de pluies torrentielles ont frappé les 23 provinces du Tchad, faisant au moins 340 morts et 1,5 million de personnes ayant un besoin urgent de nourriture, de soins de santé, d'abris, de protection et de services d'assainissement de l'eau et d'hygiène. Les prévisions annoncent la poursuite de fortes pluies et d'inondations dans une grande partie de l'Afrique occidentale et centrale en septembre, avec une forte concentration de précipitations au Tchad. Contribuez à cet appel et faites une différence significative pour les 389 000 personnes soutenues par la Croix-Rouge du Tchad dans le cadre de cette réponse.

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Article

Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge : Faire vivre notre humanité en aidant les communautés à se protéger des maladies infectieuses

À la périphérie de Bongor, une ville située à la frontière occidentale du Tchad, des volontaires de la Croix-Rouge locale et de la Croix-Rouge française sont à pied d'œuvre.Dans un quartier résidentiel grouillant d'enfants et d'animaux - et sous une chaleur torride quotidienne - les volontaires organisent avec la communauté des activités visant à prévenir et à contrôler la propagation des maladies infectieuses.La communauté ne dispose pas des infrastructures nécessaires pour fournir de l'eau potable ou évacuer les eaux usées. Et comme les fontaines publiques utilisées pour recueillir l'eau ne sont pas entretenues rigoureusement, le risque d'infection est élevé.L'absence de systèmes d'assainissement signifie que d'autres pratiques à risque, comme la défécation à l'air libre, posent des risques hygiéniques et épidémiologiques importants.C'est pourquoi les volontaires sensibilisent le public aux moyens de se protéger contre les infections, comme le nettoyage et l'assainissement des sources d'eau, ainsi qu'aux pratiques à éviter.« Les activités ont suscité une réelle prise de conscience parmi les membres de la communauté», explique Catherine, 26 ans, volontaire de la Croix-Rouge tchadienne et résidente locale. « Nous remarquons en particulier que le centre de vaccination est beaucoup plus fréquenté.»Technicienne en pharmacie, Catherine est volontaire auprès de la Croix-Rouge tchadienne depuis plus d'un an. Elle est chargée de sensibiliser la population aux dangers de la défécation à l'air libre.Les volontaires de la Croix-Rouge et les membres de la communauté sont mobilisés trois fois par semaine pour nettoyer les zones les plus à risque et sensibiliser aux bonnes pratiques.« Le projet continuera à vivre de manière autonome sur le principe de la transmission [de ces informations] par la communauté à la communauté», ajoute Catherine.Catherine est passionnée par son travail visant à renforcer les connaissances et la résilience de sa communauté et à empêcher la propagation des maladies. «L'objectif, explique-t-elle, est de lutter contre la rougeole, la fièvre jaune, la poliomyélite, le ver de Guinée et le COVID-19».Les volontaires de la Croix-Rouge utilisent des méthodes de surveillance des maladies au sein de la communauté pour assurer la sécurité des personnes. Ils enregistrent des données sanitaires sur des questions spécifiques ou sur l'incidence des maladies au sein de la communauté, et encouragent les gens à signaler les cas suspects.Pour Marie-Claire, infirmière diplômée d'État et résidente de Bongor, qui gère un centre de santé dirigé par des femmes dans la ville, les efforts de la Croix-Rouge sont efficaces parce qu'ils ont permis d'établir une relation de confiance avec les membres de la communauté.«La Croix-Rouge sert d'intermédiaire de confiance entre les habitants et le centre de santé», explique-t-elle. "La Croix-Rouge surveille les maladies et envoie les femmes enceintes ou les personnes suspectées d'être malades en consultation au centre de santé.Le travail de prévention des maladies mené par les volontaires dans différents quartiers de Bongor est soutenu par le partenariat programmatique entre le réseau de l'IFRC et l'Union européenne. Ce partenariat fournit un financement stratégique, flexible, à long terme et prévisible, afin que les Sociétés nationales puissent agir avant qu'une crise ou une urgence sanitaire ne se produise. Il est mis en œuvre dans 24 pays à travers le monde.

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Communiqué de presse

Soudan : Un financement crucial est nécessaire urgemment pour poursuivre l'aide aux personnes touchées par le conflit

Khartoum/Nairobi/Le Caire/Beyrouth/Genève, 2 juin 2023 - Parvenu à sa septième semaine, le conflit au Soudan a épuisé les ressources de la Société du Croissant-Rouge soudanais (SCRS), ce qui conduit la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) à doubler son appel d'urgence pour le porter à 60 millions de francs suisses. Elle lance également un deuxième appel régional de 42 millions de francs suisses pour faire face à l'afflux de personnes fuyant vers les pays voisins. Aida Elsayed, secrétaire générale du Croissant-Rouge soudanais, a déclaré : «Sans cette aide, la population soudanaise subira de graves conséquences humanitaires,car elle ne sera tout simplement plus en mesure de répondre à ses besoins fondamentaux, ce qui aura de graves répercussions. Les combats ne montrent aucun signe de ralentissement et le bilan humain continue de s'alourdir chaque jour. « S'il est financé, cet appel révisé permettra à SRCS de poursuivre les évacuations, la fourniture d'eau, de nourriture, d'abris, de premiers soins et de soutien psychologique, ainsi que la réunification des familles. Cela fera certainement la différence entre la vie et la mort pour de nombreuses personnes. Ce sera certainement un facteur décisif pour que d'innombrables familles connaissent des souffrances extrêmes». Les pénuries de médicaments, de nourriture, d'eau et de carburant, la destruction des hôpitaux, des bâtiments résidentiels, des infrastructures d'énergie et d'eau ainsi que les risques de décès et de blessures dus aux combats et au non-accès à l'argent liquide signifient que les gens ne sont pas en mesure d'accéder aux biens et services essentiels ou de se mettre à l'abri. Avec 40 000 volontaires répartis dans 18 antennes à travers le pays, SCRS est la plus grande organisation humanitaire sur le terrain au Soudan. Jusqu'à présent, elle a fourni plus de 40 000 repas et colis alimentaires, 24 000 premiers soins et traitements médicaux, et évacué 740 personnes blessées. SCRS procède également à des enterrements sûrs et dignes pour les personnes qui ont perdu la vie. « Alors que nos volontaires du CRS travaillent sans relâche pour aider les gens depuis le début du conflit malgré les dangers et le fait qu'eux et leurs propres familles sont également touchés, il faut faire beaucoup plus. Mais cela ne sera possible que si nous recevons du financement. Sans cela, nous laissons la population soudanaise face à des conditions difficiles auxquelles beaucoup pourraient ne pas survivre», a ajouté Mme Elsayed. Neuf millions de personnes ont été touchées par le conflit dans un pays où 11,7 millions de personnes avaient déjà besoin d'une aide alimentaire et de moyens de subsistance. «Avec ces vulnérabilités préexistantes et l'arrêt presque total de l'aide alimentaire vitale, les conséquences seront désastreuses pour les familles qui dépendent de celle-ci», a déclaré Mme Elsayed. Le nouvel appel régional pour les mouvements de population soutiendra les activités de réponse humanitaire des Sociétés nationales dans les pays voisins, à savoir l'Égypte, le Tchad, le Sud-Soudan, la République centrafricaine, l'Éthiopie et la Libye. Mohammed Mukhier, Directeur Régional de l'IFRC pour la région Afrique a déclaré : « Plus de 330 000 personnes ont fui le conflit dévastateur au Soudan pour se réfugier dans les pays voisins. La situation est extrêmement instable et, à mesure que le conflit se poursuit, les mouvements transfrontaliers ne feront qu'augmenter. Il s'agit de personnes déjà vulnérables, en majorité des femmes et des enfants, et un grand nombre d'entre elles fuient la violence pour la deuxième fois, après avoir été déplacées de camps au Soudan». À l'extérieur du Soudan, la présence du personnel et des volontaires des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge aux postes frontières est cruciale. Ils gèrent des points de services humanitaires afin de fournir aux personnes fuyant le conflit des services essentiels tels qu'un soutien psychosocial, des médicaments, des premiers soins, de la nourriture et des cartes SIM, ainsi que de rétablir les liens familiaux. Pour plus d'informations ou pour demander une interview, merci de nous écrire via l'adresse suivante :[email protected] A Nairobi: Rita Nyaga, +254 110 837 154, [email protected] Susan Cullinan, +61 457 527 197, [email protected] A Beyrouth: Mey el Sayegh, +96176174468, [email protected] A Genève: Anna Tuson, +41 79 895 6924 Tommaso Della Longa, +41 79 708 4367

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Urgence

Crise au Soudan: Mouvement régional des populations

Le conflit en cours au Soudan a conduit des centaines de milliers de personnes, dont beaucoup de femmes, d'enfants et de personnes âgées, à fuir le pays pour se mettre à l'abri au-delà des frontières. Les personnes arrivant dans les pays voisins ont été confrontées à des conditions humanitaires désastreuses. Nombre d'entre elles ont été prises entre deux feux et ont eu du mal à accéder à la nourriture, à l'eau et aux services de santé pendant un certain temps. Par le biais de cet appel d'urgence, l'IFRC soutient les Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge d'Égypte, du Tchad, du Soudan du Sud, de la République centrafricaine (RCA), d'Éthiopie et de Libye afin de fournir une assistance humanitaire essentielle aux personnes fuyant le Soudan.

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Communiqué de presse

Lancement d'un partenariat ambitieux entre l'IFRC et l'UE : un nouveau modèle pour le secteur humanitaire

Bruxelles/Genève, 30 mars 2022 - Le partenariat ambitieux lancé aujourd’hui entre la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et la Direction générale de la protection civile et des opérations d'aide humanitaire européenne (DG ECHO), se veut un nouveau modèle pour le secteur humanitaire. En réponse au nombre croissant de crises dans le monde, le partenariat programmatique pilote «Accélérer l'action locale dans les crises humanitaires et sanitaires » vise à soutenir l'action locale dans la gestion des crises humanitaires et sanitaires dans au moins 25 pays grâce à un financement pluriannuel de l'UE. Le partenariat renforce les priorités stratégiques communes aux deux entités et s'articule autour de cinq pôles d'intervention : la préparation aux catastrophes et la gestion des risques, la préparation et la réponse aux épidémies et aux pandémies, l'assistance humanitaire et la protection des personnes en déplacement, l'aide en espèces et en bons et enfin la communication des risques, l'engagement communautaire et la redevabilité. Le commissaire européen chargé de la gestion des crises, Janez Lenarčič, a déclaré à cet effet : «J'accueille avec beaucoup d'espoir le partenariat programmatique pilote signé avec la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui est un partenaire de confiance de l'UE. Elle partage notre vision de la mise en œuvre d'opérations d'aide humanitaire efficaces et efficientes dans le monde entier. Le financement alloué à ce partenariat réaffirme l'engagement de l'UE à contribuer à répondre aux besoins croissants des personnes vulnérables dans environ 25 pays, en travaillant en étroite coopération avec les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Il confirme également notre engagement en faveur de partenariats stratégiques avec les organisations d'aide humanitaire ». Le secrétaire général de l'IFRC, Jagan Chapagain, d’ajouter: «Des partenariats stratégiques à plus long terme sont essentiels pour répondre à la recrudescence des crises humanitaires dans le monde. Nous devons répondre rapidement, réagir à grande échelle, et moderniser notre approche pour avoir un plus grand impact auprès des communautés. Nous savons que le soutien humanitaire le plus efficace et le plus à même de perdurer est celui qui est mené localement, qui place les communautés au cœur de l'action et qui est financé par un partenariat flexible, à long terme et prévisible. Le partenariat programmatique pilote permet exactement cela». Le programme commencera par une phase initiale dans plusieurs pays d'Amérique latine, d'Afrique occidentale et centrale et du Yémen. L'objectif principal est de fournir une assistance essentielle aux personnes actuellement touchées par des crises humanitaires, les conséquences de la pandémie COVID-19, les catastrophes climatiques et les conflits, et de prévenir les pertes de vies et les souffrances. Des investissements sont également réalisés pour que les communautés soient mieux préparées à faire face aux catastrophes grâce à la mise en œuvre de composantes de préparation aux catastrophes et de réduction des risques. Grâce à son étroite collaboration avec ses Sociétés nationales, la portée mondiale de l'IFRC combinée à l'action locale, sa longue histoire de travail humanitaire axé sur la communauté et ses Principes fondamentaux, en font le partenaire de choix pour ce partenariat programmatique pilote avec l'UE. Après la première phase de mise en œuvre, le programme vise à étendre sa portée et à inclure d'autres pays dans le monde avec le soutien de plus de Sociétés nationales de l'UE. Faits marquants 10 pays pour la mise en œuvre dans la phase initiale : le Burkina Faso, le Tchad, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Yémen, Le Salvador, Le Guatemala, le Honduras et le Panama; 7 Sociétés nationales de l'UE œuvrant pour soutenir la mise en œuvre de la phase initiale : la Croix-Rouge belge (FR), la Croix-Rouge danoise, la Croix-Rouge française, la Croix-Rouge allemande, la Croix-Rouge italienne, la Croix-Rouge luxembourgeoise et la Croix-Rouge espagnole. Pour plus d'informations A Bruxelles: Federica Cuccia, [email protected]; A Genève: Anna Tuson, [email protected], +41 79 895 6924

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Partenariat programmatique / IFRC

Le Partenariat programmatique est un partenariat novateur et ambitieux sur trois ans entre l'IFRC, un grand nombre de nos Sociétés nationales membres et l'Union européenne. Ensemble, nous soutenons les communautés du monde entier à réduire leurs risques et à mieux se préparer aux catastrophes et aux urgences sanitaires.

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Société nationale

Croix-Rouge du Tchad