8 mai – Les acteurs locaux contribuent de manière décisive à sauver des vies!
En ce moment même, au Mozambique, nous venons en aide aux communautés isolées au lendemain du passage du cyclone Idai. Au Venezuela, nous soutenons les hôpitaux et les établissements de santé en leur fournissant des articles vitaux. En Syrie, nous faisons tout notre possible pour répondre aux besoins croissants de la population. Dans les îles du Pacifique et des Caraïbes, nous préparons les communautés locales à faire face aux conséquences humanitaires des changements climatiques. En Italie et en Espagne, nous renforçons les programmes en faveur des personnes les plus vulnérables, afin de pouvoir atteindre les communautés qui vivent en marge de notre société, et nous poursuivons les activités menées auprès des migrants, afin de sauver des vies, de protéger la dignité humaine et de favoriser l’intégration. En Afghanistan, nous procédons à un élargissement de nos activités visant à soutenir les personnes touchées par des épisodes de sécheresse ou par des inondations.Il ne s’agit là que de quelques exemples de l’action menée par la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge dans le monde, mais je pourrais vous donner au moins 191 exemples, un pour chacune de nos 191 Sociétés nationales. À l’occasion de la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, je souhaiterais tout d’abord remercier tous nos volontaires et nos employés qui œuvrent sans relâche pour atteindre les personnes en détresse et alléger leurs souffrances. Vous apportez une assistance humanitaire partout dans le monde, jusque dans les endroits les plus isolés. Vous êtes la preuve que les acteurs locaux contribuent de manière décisive à sauver des vies, à préparer les communautés et à mener une action plus rapide et plus adaptée chaque fois que survient une crise.Nous sommes confrontés à des défis humanitaires sans précédent. Les crises s’aggravent et se prolongent souvent sur plusieurs années. Les catastrophes naturelles et les changements climatiques mettent des millions de personnes en danger, sans compter les nouveaux mouvements de population qu’ils engendrent. Un plus grand nombre de pays et de communautés sont touchés par des épisodes de sécheresse et de famine. Dans les zones de conflit, les règles sont rarement respectées, les civils sont faits prisonniers et utilisés comme une arme de guerre, et nos volontaires et employés sont pris pour cibles. Je voudrais aujourd’hui que nous ayons une pensée pour tous les volontaires et employés qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions : nous ne vous oublierons jamais, vous serez toujours avec nous, derrière chacune de nos actions et de nos activités. Et je continuerai de plaider en toute occasion, à chaque conférence et à chaque réunion, en faveur de la sécurité de notre personnel sur le terrain, et à rappeler que nous ne devons pas être une cible. Une attaque à l’encontre de travailleurs humanitaires est à une attaque à l’encontre de l’humanité, une attaque à l’encontre de toutes les communautés vulnérables et un crime de guerre.Lorsque nous jetons un regard sur l’actualité et sur la situation actuelle, nous sommes tous envahis par un sentiment de frustration. Sur le plan individuel, nous avons chacun des histoires, des bagages, des expériences, des vies personnelles et des parcours professionnels différents, mais, ensemble, nous formons une organisation humanitaire engagée en faveur de l’humanité et attachée à ses Principes fondamentaux. C’est pour cette raison que nous devons rester optimistes et que nous devons garder espoir et continuer de servir l’humanité, laquelle a tant besoin de la famille de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.C’est pour cette raison également que nous devons plaider en faveur de la protection et de la dignité des personnes confrontées aux pires difficultés, exercer une influence sans nous laisser influencer, et repérer les vulnérabilités susceptibles de toucher nos communautés.Je voudrais à nouveau tous vous remercier. Étant moi-même un volontaire, je suis profondément fier et honoré de représenter la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge et ses 14 millions de volontaires et de faire partie de cette famille.Je vous remercie pour votre action quotidienne en faveur de l’humanité et de la création d’un monde meilleur et vous prie d’agréer, chers collègues, l’assurance de ma haute considération.Francesco Rocca
Journée internationale des volontaires : Merci aux volontaires d'apporter de l'espoir et de l'humanité
L'IFRC à la COP 28 : les impacts sont là, il faut agir maintenant
Qu'il s'agisse de la montée en puissance des tempêtes, de la prolifération des incendies de forêt, de l'aggravation des vagues de chaleur et des sécheresses - ou du déplacement de communautés entières en raison de tous ces facteurs -, les effets du changement climatique se font sentir depuis un certain temps déjà.
C'est pourquoi l'IFRC se rend une nouvelle fois au Sommet mondial sur le climat, la COP28, aux Émirats arabes unis, avec un message urgent : il n'y a plus de temps à perdre. Il est temps d'agir et l'action doit être audacieuse.
Tout comme les dirigeants mondiaux doivent s'entendre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre afin d'éviter des conséquences humanitaires encore plus graves, ils doivent considérablement intensifier les mesures d'adaptation au niveau local afin d'atteindre les personnes les plus à risque et les plus touchées, selon l'IFRC.
Des gens comme Martha Makaniko, une agricultrice du village de Chiwalo dans la ville de Mulanje au Malawi. Au début de l'année, Makaniko a perdu sa maison et toutes ses récoltes à la suite d'une inondation soudaine provoquée par le cyclone Freddy. Par la suite, les pluies normales n'ont pas été au rendez-vous et le phénomène El Nino menace maintenant d'aggraver la période de soudure qui s'annonce.
"Année après année, il est de plus en plus difficile d'obtenir de bons rendements agricoles et de bien gagner sa vie", déclare Makaniko. "Nous ne pouvons plus compter sur des conditions météorologiques régulières. J'avais l'habitude de tirer huit sacs de maïs de mon champ. Aujourd'hui, j'ai de la chance d'en obtenir deux".
Ce genre d'histoires est de plus en plus fréquent dans les communautés où le réseau de l'IFRC est enraciné. C'est aussi la raison pour laquelle l'IFRC a intensifié ses propres efforts pour travailler avec les communautés locales et les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge afin d'atténuer les souffrances immédiates - en fournissant de l'argent, de la nourriture, de l'eau, un soutien en matière d'hygiène et de santé - tout en prévenant et en réduisant les risques à l'avenir.
C'est également la raison pour laquelle l'IFRC exhorte les dirigeants mondiaux réunis pour le sommet sur le climat COP 28 à prendre les mesures urgentes suivantes :
Donner la priorité à l'action locale
Augmenter le financement pour aider les communautés à s'adapter
Intensifier les actions précoces et les mesures qui aident les communautés à anticiper les risques;
Renforcer les systèmes de santé résistants au climat et aider les populations à prévenir, minimiser et traiter les pertes et les dommages dus aux événements climatiques.
Pire avant de s'améliorer
Il est essentiel d'investir davantage dans tous ces domaines pour aider les communautés à faire face, car la situation risque de s'aggraver avant de s'améliorer. Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) confirme que le changement climatique contribue déjà à l'augmentation du nombre de crises humanitaires (la température moyenne mondiale étant supérieure de 1,15 °C à la moyenne de 1850-1900).
Aujourd'hui, la menace d'une nouvelle hausse des températures est bien réelle. Selon le Programme des Nations unies pour l'environnement, les politiques actuelles laissent présager un réchauffement de la planète de 2,8 °C d'ici à 2050.
À court terme, le phénomène El Niño de cette année devrait aggraver l'impact du changement climatique induit par l'homme, poussant les températures mondiales vers des territoires inexplorés, selon l'Organisation météorologique mondiale.
Les raisons d'espérer
Il y a cependant quelques raisons d'espérer. Si des mesures urgentes sont prises, il est possible de ralentir ou d'arrêter de nouvelles hausses de température tout en rendant les communautés beaucoup moins vulnérables aux chocs liés au climat.
Dans l'ensemble du réseau de l'IFRC, qui comprend 191 Sociétés nationales, il existe de nombreux exemples de communautés qui travaillent avec l'IFRC et d'autres acteurs pour se rendre plus résilientes afin d'éviter l'insécurité alimentaire, les risques pour la santé et les impacts économiques des catastrophes liées au climat.
En Jamaïque, par exemple, la Croix-Rouge a collaboré avec une école pour étudiants sourds dans le cadre d'un projet climato-intelligent visant à renforcer la ferme autosuffisante du campus grâce à un système d'irrigation alimenté par l'énergie solaire.
En Somalie, l'IFRC et le Croissant-Rouge de Somalie ont travaillé avec le village de Cuun pour rétablir de petites exploitations agricoles à l'aide d'un nouveau forage d'eau potable et d'un système de pompage, afin de les aider à faire face à de multiples années de sécheresse.
"Nous avions du mal à accéder à l'eau potable pour boire, cuisiner, nous laver et assurer notre subsistance", explique Yasiin Maxamed Jamac, l'un des chefs de la communauté. "Cela a eu un impact négatif sur notre santé et notre bien-être, et il nous a été difficile de cultiver des plantes, des fruits et des légumes et d'élever du bétail.
Aujourd'hui, plus de 100 ménages possèdent leur propre petite ferme - de 100 mètres sur 100 mètres - où ils cultivent une variété de fruits, de légumes et de récoltes.
Crise de la rougeole au Kirghizistan : Les volontaires du Croissant-Rouge prennent les devants
Face à la recrudescence inquiétante des cas de rougeole, le Croissant-Rouge du Kirghizistan, en collaboration avec l'IFRC, a lancé une campagne de vaccination pour lutter contre ce qui est devenu une menace importante pour de nombreuses communautés du Kirghizistan.
Au début du mois de septembre, le Kirghizistan a rapporté un nombre impressionnant de 1 982 cas confirmés, faisant de la rougeole une menace majeure pour les communautés de la République kirghize et l'une des incidences les plus élevées de rougeole dans le monde.
Maladie très contagieuse et l'une des principales causes de mortalité infantile dans le monde, la rougeole est presque totalement évitable par la vaccination. Le premier défi majeur dans la lutte contre l'épidémie consiste à dissiper les informations erronées sur la maladie et les vaccinations.
«La lutte contre la rougeole et d'autres maladies transmissibles commence et se termine dans les communautés», déclare Chingiz Djakipov, président du Croissant-Rouge du Kirghizistan, ajoutant que les communautés jouent un rôle essentiel dans la lutte contre des maladies telles que la rougeole. «Quelque chose d'aussi simple qu'un vaccin peut aider à prévenir de nombreux décès et maladies inévitables. Mais nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour lutter contre l'hésitation vaccinale dans le pays».
En outre, la Société nationale et l'IFRC ont déployé des volontaires et du personnel formés dans tout le pays pour soutenir la campagne nationale de vaccination du gouvernement. Leur mission consiste à sensibiliser la population à la prévention de la rougeole et de la rubéole, à dissiper les informations erronées, à apaiser les craintes, à répondre aux questions et à faciliter l'accès aux points de vaccination et aux services de santé.
Le Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) de l'IFRC a alloué 139 000 francs suisses pour soutenir les efforts du Croissant-Rouge du Kirghizistan en vue d'enrayer l'épidémie. Au cours des prochains mois, le Croissant-Rouge entend atteindre 70 000 personnes dans les régions et villes les plus touchées, notamment les villes d'Osh et de Bishkek, ainsi que les régions d'Osh et de Chui.
« Démystifier les informations erronées sur la maladie et les vaccinations est le premier obstacle majeur à franchir pour s'attaquer à cette prochaine épidémie», déclare Seval Guzelkilinc, chef de la délégation du groupe de pays de l'IFRC pour l'Asie centrale. «Depuis de nombreuses années, le Croissant-Rouge du Kirghizistan joue un rôle fondamental dans la réponse aux urgences sanitaires à travers le pays et il est considéré comme une source d'information fiable et digne de confiance pour les communautés.»
Catastrophe du ferry au Gabon : La Croix-Rouge Gabonaise soutient le relèvement de la santé mentale des survivants
« Le naufrage de l'Esther Miracle, que j'appelle maintenant l'Esther fantôme, a profondément changé le cours de ma vie. J'ai perdu la moitié de moi-même, ma femme bien-aimée", raconte Gabriel, un survivant qui se rendait de Libreville à Port-Gentil lorsque le bateau a coulé.
« Nous faisions régulièrement le trajet jusqu'à Port-Gentil. Il était environ 20 heures lorsque nous sommes montés à bord le 8 mars. En tant qu'ancien matelot, je sentais déjà que quelque chose n'allait pas. Et en effet, c'était le cas.
«Entre une et deux heures du matin, nous avons entendu des bruits suspects. Un policier à bord s'est approché de nous et des autres passagers pour nous informer qu'il y avait quelques petits problèmes sur le bateau mais que tout était sous contrôle. Peu après, tout a dérapé. Le bateau s'est dangereusement incliné d'un côté. Sur ordre du policier, nous avons essayé de le rééquilibrer, mais en vain, et le bateau a commencé à couler».
Informée de la situation d'urgence, la Croix-Rouge Gabonaise a dépêché des équipes au Port-Môle de Libreville, où les survivants, secourus par un autre bateau, ont commencé à débarquer au cours de la journée du 9 mars.
Les ambulances ont commencé à transporter les personnes dans un état critique vers les postes médicaux avancés et les hôpitaux généraux. Des volontaires de la Croix-Rouge ont prodigué des soins urgents et des premiers secours aux survivants sur place, et une unité de soutien psychosocial a été rapidement mise en place pour fournir des services de santé mentale d'urgence.
«Lorsque nous sommes arrivés à Port Môle, les équipes de la Croix-Rouge Gabonaise étaient déjà sur place pour accueillir les rescapés du naufrage, qui étaient tous en mauvaise posture. C'est grâce à elles que nous avons tous reçu les premiers soins et un soutien. Des psychologues ont été mis à notre disposition», explique Gabriel.
Pour Priscillia, c'est son oncle qui voyageait à bord de l'Esther Miracle et qui a malheureusement perdu la vie.
«Je le considérais comme plus qu'un simple oncle, car il a joué de nombreux rôles dans ma vie et dans celles de nombreux membres de notre famille. Il était pasteur et a eu un impact énorme sur ma vie, me soutenant énormément dès mon plus jeune âge.
« Ce que nous savons, c'est que lorsque le bateau commençait à couler, ne sachant pas qu'il n'y avait pas assez de gilets de sauvetage à bord, mon oncle a donné le sien à une autre personne qui a survécu. On m'a dit qu'il avait passé les derniers instants de sa vie à réciter des prières pour donner de la force et de l’espoir aux personnes qui l'entouraient», explique Priscillia.
« La Croix-Rouge Gabonaise nous a beaucoup aidés. Sur le plan émotionnel, c'était difficile à l'époque. Dès le premier jour au port, quand les rescapés ont débarqué sur le quai et que mon oncle n'en faisait pas partie, les volontaires de la Croix-Rouge Gabonaise étaient là pour nous aider et s'occuper de nous. Nous étions au port le matin et nous rentrions très tard le soir, tous les jours, et leurs équipes étaient toujours là ».
Outre l'assistance psychologique, la Croix-Rouge Gabonaise a également préparé plus de 7 000 repas pendant 10 jours pour les survivants et les familles venues attendre des nouvelles de leurs proches.
Ils ont également mis en place une unité spéciale de rétablissement des liens familiaux (RLF) afin de permettre aux personnes de renouer avec leurs proches disparus. Dans les semaines qui ont suivi la catastrophe, ils ont continué à prodiguer des conseils médicaux aux survivants et ont aidé les gens à retrouver les objets perdus qui ont pu être récupérés.
« Il était de notre devoir de fournir l'assistance nécessaire dans un moment aussi difficile. Les services de premiers secours nous ont permis de sauver des vies. De même, la cellule psychologique que nous avons ouverte a permis aux survivants et aux membres des familles qui attendaient des nouvelles de leurs proches d'avoir une oreille attentive prête à leur apporter le soutien nécessaire. Ce soutien se poursuit encore aujourd'hui», a déclaré Véronique TSAKOURA, Présidente Nationale de la Croix-Rouge Gabonaise.
Au cours des mois qui ont suivi la catastrophe, les psychologues de la Croix-Rouge Gabonaise ont orienté les survivants et les proches des victimes vers les services de santé mentale spécialisés de Libreville et de Port-Gentil pour qu'ils continuent à les aider.
Leur porte reste ouverte à toute personne en quête de réconfort ou d'une oreille attentive.
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Tremblement de terre au Maroc: Réponse de l'IFRC et du Croissant-Rouge marocain à ce jour
Cette page a été mise à jour pour la dernière fois le lundi 18 septembre. Pour des mises à jour sur notre réponse au tremblement de terre, veuillez consulter notre page Maroc : Tremblement de terre.
Cliquez ici pour faire un don à notre réponse au tremblement de terre au Maroc.
Un tremblement de terre d'une magnitude de 6,8 a frappé le centre du Maroc vendredi 8 septembre, faisant au moins 3000 morts, blessant de nombreuses autres personnes et causant des dégâts considérables.
Les équipes du Croissant-Rouge marocain se sont immédiatement rendues sur le terrain, travaillant en étroite coordination avec l'IFRC et les autorités locales, afin d'évaluer la situation, de soutenir les opérations de recherche et de sauvetage et de venir en aide aux personnes touchées. Elles apportent les premiers soins, un soutien psychosocial et aident à transporter les blessés vers les hôpitaux.
Le 12 septembre, l'IFRC a lancé un appel d'urgence de 100 millions de francs suisses afin d'intensifier les efforts de secours du Croissant-Rouge marocain.Les fonds collectés aideront le Croissant-Rouge marocain à fournir des services de santé, de l'eau potable, des installations sanitaires et d'hygiène, des abris, des articles de secours, de la nourriture, un soutien aux moyens de subsistance, une protection et des activités d'engagement communautaire.
Cela fait suite à l'allocation 1 million de francs suisses de notre Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) afin de soutenir les activités du Croissant-Rouge marocain sur le terrain. Pour en savoir plus sur l'aide apportée par ce financement, cliquez ici.
D'autres sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge du monde entier ont également apporté leur aide.
Cette intervention d'urgence est un marathon, pas un sprint : les personnes touchées par le tremblement de terre auront besoin d'aide pendant les semaines et les mois à venir.
Demandes médias
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Photos
Des photos de l'intervention sont disponibles ici. Nous ajoutons de nouvelles photos au fur et à mesure qu'elles sont disponibles.
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@elsharkawi- Compte du Directeur Régional pour la région du MOAN, Hossam Elsharkawi
Information Générale
Comment se préparer aux tremblements de terre et s'en protéger ?
La Croix-Rouge polonaise organise le plus grand exercice international de sauvetage jamais réalisé en Pologne pour se préparer aux catastrophes
«Une minute, c'est beaucoup. Lors d'un sauvetage, une minute peut être décisive», éclareAgata Grajek, du groupe de sauvetage médical de la Croix-Rouge polonaise basé à Wrocław.
Elle fait partie des 300 sauveteurs de sept Sociétés de la Croix-Rouge européennes qui se sont réunis le mois dernier à Malczyce, un petit village du sud-ouest de la Pologne, pour participer au plus grand exercice de sauvetage jamais organisé par la Croix-Rouge dans le pays.
L'exercice s'est déroulé dans une usine désaffectée afin de simuler une catastrophe urbaine nécessitant une intervention urgente et complexe de recherche et de sauvetage.
Pendant 30 heures d'affilée, de jour comme de nuit, les volontaires de la Croix-Rouge et les chiens de sauvetage ont été soumis à rude épreuve. De vraies personnes, plutôt que des mannequins, ont joué le rôle de citoyens blessés dans l'effondrement d'un bâtiment afin de rendre les opérations de sauvetage aussi réalistes que possible.
«Nous nous sommes principalement exercés à fouiller la zone, à coordonner les opérations de recherche et de sauvetage et à évacuer les victimes des étages supérieurs», a déclaré Marcin Kowalski, chef de l'équipe de sauvetage de la Croix-Rouge polonaise.
Cet exercice était le 7e rassemblement national des 19 groupes de secours spécialisés de la Croix-Rouge polonaise basés dans tout le pays. Pour la première fois, ils ont également accueilli des équipes de sauvetage de Lituanie, d'Allemagne, de Croatie, de Hongrie, d'Espagne et de Finlande afin de s'entraîner à travailler efficacement ensemble lors d'une intervention.
«Si une catastrophe humanitaire, de chantier ou naturelle se produit quelque part, nous sommes toujours prêts à aider», déclare Pasi Raatikainen, un secouriste de la Croix-Rouge finlandaise qui a participé à l'exercice. Comme presque tous les sauveteurs de la Croix-Rouge, Pasi est un volontaire. Il dirige une équipe de sauvetage de quatre personnes à Helsinki et participe à des exercices - tout cela pendant son temps libre.
« En Finlande, il n'y a pas beaucoup de sessions de formation consacrées aux sauvetages urbains avec l'utilisation de techniques de cordes, donc les scénarios de l'exercice en Pologne ont été très instructifs»,dit-il.
Les équipes de recherche et de sauvetage n'ont pas été les seules à être mises à l'épreuve. 60 volontaires récemment recrutés dans le cadre de l'initiative des groupes d'aide humanitaire de la Croix-Rouge polonaise ont également pris part à l'exercice pour s'entraîner à mettre en place des abris, à distribuer de l'aide et à apporter un soutien psychosocial aux personnes touchées.
« Cela me fait chaud au cœur de voir des centaines de personnes si attachées à l'idée de la Croix-Rouge», a déclaré Katarzyna Mikołajczyk, directrice générale de la Croix-Rouge polonaise.
Sur la base de l'expérience et des enseignements tirés de l'exercice, les sept Sociétés de la Croix-Rouge qui y ont participé ont élaboré un cadre de coopération qui leur permettra de collaborer plus efficacement en matière de recherche et de sauvetage à l'avenir, chaque fois qu'une catastrophe surviendra en Europe.
Aucun sauveteur ou volontaire n'espère jamais une catastrophe, ni n'espère devoir mettre sa formation en pratique.
Mais dans un monde où les catastrophes sont de plus en plus nombreuses et complexes, il est plus important que jamais de prendre le temps de s'entraîner et de se préparer, afin d'être là pour les population, quelle que soit la catastrophe, et dès qu'elles ont besoin de nous.
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Pour en savoir plus sur la façon dont l'IFRC se prépare aux catastrophes, consultez notre page consacrée à la préparation aux catastrophes.
Mise à jour sur le Président de la IFRC et l'Assemblée générale 2023
LePrésident de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération Internationale), Francesco Rocca, a envoyé à toutes les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge une convocation à une session extraordinaire del'Assemblée généralede la Fédération Internationale, qui se déroulera à Genève, en Suisse, au Centre International de Conférences Genève (CICG), le 11 décembre 2023.
Lors de cette session extraordinaire de l'Assemblée générale, un nouveau président sera élu sur la base de l'article 17.1c de la Constitution de la Fédération Internationale. La personne élue entrera en fonction à la fin de la session extraordinaire.
Le Comité des élections de la Fédération Internationale enverra directement aux Sociétés nationales plus informations sur le processus de nomination, y compris les normes électorales, la date limite pour les nominations et les procédures de vote. Une présentation des candidats aura lieu avant l'ouverture officielle de la session.
En conformité avec la décision du Conseil de direction de la Fédération Internationale, la session extraordinaire se déroulera en personne mais permettra également une participation à distance.
La volonté et l’envie de résoudre des problèmes universels
Dans une petite ville du sud-ouest de la Slovaquie,RomyMikušincováagrandi enrêvantdedécouvrir l’originedesétoiles et de l’univers. C’est sa curiosité, dit-elle,qui l’apousséeàembrasserune carrière scientifique, en astrophysique et enphysique théorique.
Aujourd’hui, elleréaliseson rêve. Elle étudie la physique théorique et l’astrophysique à l’université RomaTre, où ellemènedes recherchessur l’un des plus grands mystères de l’astrophysique : les trous noirs.Ceux-cise formentlorsque les étoiles,à la fin de leur vie,deviennent si denses qu’elless’effondrentet que même la lumière ne peut échapper à leurchamp gravitationnel.
Maisilresteencore beaucoup à apprendre.
« L’étude des trous noirs n’est pas un projet limité dans le temps car nous découvrons chaque jour de nouvelles informations,explique Romy. Actuellement, je travailleà l’observation d’une simulationde trous noirs pourl’IXPE (Imaging X-rayPolarimetryExplorer), un satellite qui sera lancéd’icifin 2021. »
« Donner du sens à mon temps libre »
L’étude de la physique théorique requiert déjà énormément de temps etd’énergie,maisRomya encore une autreoccupation.Alors qu’elle commençait à se passionner pourles sciences,à l’adolescence,elleaentaméun autre voyage,entant quevolontaire pour laCroix-Rouge slovaque.« Levolontariat m’intéressait surtout parce que je voulais aider les autres et donnerdu sensà mon temps libre »,dit-elle.
Ces jours-ci,ce temps libre est principalement consacré àun nouveau projet quirépond auxbesoins des jeunesen abordant dessujets dont on ne parle passouvent,mais qui constituent des défis sociaux et humanitairesmajeurs.
« Nos principauxthèmessont lesdiscours de haine, la pression des pairs, lecyberharcèlementet l’égalité degenre »,expliqueRomy,ajoutant qu’enraison des restrictionsdues auCovid-19, la plupart de cesactivitésse déroulentactuellementen ligne.
L’étude des trous noirs peut sembler à desannées-lumièreduquotidien des jeunes et duvolontariat, mais pour Romy, il y a un lien évident.Après tout, la méthode scientifique qui consiste à poser des questions, à enquêter et à résoudre des problèmescomplexespeutégalementêtre très utile dans la sphère humaine.« Lorsqu’une personnede formationscientifique devient volontaire dans l’idée de s’attaquer aux problèmes jusqu’à ce qu’ils soient résolus, c’est un grand avantage », explique-t-elle.
Accomplir de grandes choses
Cette double voie, qui associescienceset préoccupation humanitaire,n’est pas nouvelle pour Romy. MilanHolota, directeurdeson lycée,déclareque sa préférence pour les matières scientifiquess’estmanifestéetrès tôt, tout comme son désir derendre le monde meilleurautour d’elle.
« Ses matières préférées étaient les sciences naturelles et elle étaitbrillantedans ses activités parascolaires », déclare-t-il,faisant référence à ses activitésparascolairesavec la Croix-Rouge,dontelle est devenue un des membres les plus actifs.
Mais elle n’était passeule. Elle se souvient que deux femmes–samère et saprofesseurede physiqueau lycée–lui ont apporté unsoutiendécisifquiluia permisd’embrasserune carrière dans les sciences et la recherche.
Ce type de soutien peut être essentiel pour les jeunes femmes et les filles qui s’intéressentauxsciences.Beaucoupde filles ne peuvent pas empruntercette voieen raison d’attitudes culturelles quilesdétournentdes matièresdominées par les hommes, comme les mathématiques et les sciences.
Selonl’Institut de statistique de l’UNESCO,il existe un écartmanifesteentrehommes et femmesdans le domainescientifique :les chercheurs ne comptent que30 % defemmes au niveau mondial.Dansla classe de Romy à l’université, cette proportion était encore plus faible : au début de ses études universitaires,les femmes ne représentaient qu’un quart des étudiants.
« Je pense que c’est surtout parce que les filles ne sont pas encouragées àfairecarrière dans les sciences naturelles, dit-elle.Je veux dire à toutes les femmes et les filles de nouer des relations solides les unes avec les autres, de cesser de se rabaisser,et de s’entraider parce que je pense que c’est ainsi que nous accomplissons de grandes choses. »
L'Alliance d'investissement des Sociétés nationales: l'appel à candidatures pour 2023 est maintenant ouvert
Le cinquième cycle de candidatures pour l'Alliance d'investissement des Sociétés nationales (AISN) est maintenant ouvert.
L'AISN est un mécanisme de financement commun, géré conjointement par l'IFRC et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Il fournit un financement souple et pluriannuel pour soutenir le développement à long terme des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge - en particulier celles qui sont confrontées à des situations d'urgence complexes et à des crises prolongées - afin qu'elles puissent accroître la portée et l'impact de leurs services humanitaires.
L'AISN peut accorder jusqu'à un million de francs suisses de financement accéléré à une Société nationale sur une période de cinq ans. En outre, des subventions relais pouvant atteindre 50 000 francs suisses sur 12 mois peuvent aider les Sociétés nationales à préparer le terrain en vue d'investissements futurs de la NSIA ou d'autres sources.
Comment postuler?
Les Sociétés nationales intéressées peuvent postuler viace formulaire en ligne. Tous les documents de candidature y sont également disponibles.
La date limite de soumission est fixée à minuit (GMT) le mardi 11 juillet 2023.
Veuillez contacter le bureau de l'IFRC si vous avez des questions sur le processus de candidature : [email protected].
Pour plus d'informations
Veuillez consulter notre page dédiée à l'Alliance d'investissement des Sociétés nationales (AISN) pour plus d'informations sur le fonctionnement de l'AISN, son mode de financement et les détails des allocations des années précédentes.
Vous pouvez également cliquer ici pour en savoir plus sur notre travail de soutien au développement des Sociétés nationales.
L'Infoline de la Croix-Rouge polonaise offre soins et soutien aux personnes fuyant l'Ukraine
« Hier, on m'a dit que j'étais un ange. Voilà pourquoi ça vaut la peine de faire ce travail.»
Alla Karapeichyk est une psychologue ukrainienne qui travaille à la ligne d'information de la Croix-Rouge polonaise. Elle apporte un soutien psychosocial et de santé mentale aux personnes qui l'appellent.
La plupart de ses interlocuteurs sont des Ukrainiens qui n'ont pas encore réussi à s'adapter à leur nouvelle situation. Beaucoup d'entre eux pensaient venir en Pologne pour quelques semaines ou quelques mois seulement, mais cela fait maintenant plus d'un an qu'ils sont loin de chez eux. Ils se sentent désorientés quant à la suite de leur vie et cherchent des conseils.
« Lorsqu'une personne appelle l'Infoline, elle a déjà une sorte de solution à l'esprit pour résoudre son problème. Une question intelligente et posée au bon moment par un professionnel de la santé mentale peut contribuer à ce que cette solution prenne forme», explique Alla.
Christina, de Kiev, fait également partie de l'équipe de sept opérateurs de l'Infoline de la Croix-Rouge polonaise. Avec ses collègues, elle répond à une moyenne de 300 appels par semaine et oriente les personnes vers les services médicaux et administratifs.
« Parfois, les personnes qui appellent sont tellement stressées qu'elles ne peuvent s'empêcher de pleurer. Nous avons été formés pour leur parler de manière à réduire leur stress. Lorsqu'elles reçoivent les informations dont elles ont besoin, elles peuvent enfin se détendre», explique Christina.
« Je suis également loin de chez moi et je ressens donc la même chose que les personnes qui nous appellent. Je comprends parfaitement leurs problèmes et je suis heureuse de pouvoir les aider».
Alla et Christina ont toutes deux reçu une formation en premiers secours psychologiques grâce au projet EU4Health soutenu par l'Union européenne, afin de mieux répondre aux besoins psychologiques des personnes touchées par le conflit armé.
«Comme beaucoup d'autres choses dans la vie, la situation en Ukraine est indépendante de notre volonté. Ce que nous pouvons changer, c'est notre comportement - nous pouvons influencer notre environnement et avoir un impact sur les gens qui nous entourent», conclut Alla.
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Si vous avez quitté l'Ukraine en raison du conflit actuel et que vous avez besoin d'aide, vous pouvez contacter l'Infoline de la Croix-Rouge polonaise au +48 800 088 136 (depuis la Pologne) ou au +48 221 520 620 (depuis l'étranger). L'Infoline est ouverte du lundi au vendredi de 09h00 à 17h00 GMT.
A propos du programme EU4Health : Les Sociétés nationales de la Croix-Rouge d'Ukraine et de 24 pays de l'Union européenne (UE) / de l'Espace économique européen (EEE) ont uni leurs forces pour offrir des services de santé mentale et de soutien psychosocial à des centaines de milliers de personnes en Ukraine. Financé par l'Union européenne et avec l'assistance technique de l'IFRC et du Centre psychosocial de l'IFRC, le projet met en relation des personnes vulnérables avec des professionnels de la santé mentale et des volontaires des Sociétés nationales.
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Cet article a été produit avec le soutien financier de l'Union européenne. Son contenu relève de la seule responsabilité de l'IFRC et ne reflète pas nécessairement les opinions de l'Union européenne.
Mise à jour sur la Croix-Rouge du Nicaragua
L'IFRC est profondément préoccupée par la dissolution de notre Société nationale membre, la Croix-Rouge du Nicaragua.
Cette situation risque de mettre en péril les activités humanitaires indispensables dans le pays ainsi que le travail du personnel et des volontaires.
Nous suivons actuellement de près la situation, évaluant la meilleure façon de procéder, et nous informerons de nos prochaines actions sur la base de cette analyse.
Pour plus d'informations, merci de [email protected]
Ukraine, un an après : sept choses à savoir sur la crise humanitaire en cours
1. Des millions de réfugiés continuent de s'adapter à la vie dans un nouveau pays.
Depuis le 24 février 2022, plus de 8 millions de personnes ont fui l'Ukraine pour se réfugier à l'étranger. Forcées de tout laisser derrière elles et incapables de rentrer chez elles en toute sécurité, elles tentent encore de s'adapter à leur nouvelle "normalité".
Cela représente une année de peur, de chagrin, d'incertitude, de séparation d'avec les amis et la famille, et d'inquiétude pour les personnes et les maisons laissées derrière.
Au cours des 12 derniers mois, l'IFRC, en collaboration avec 58 Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a travaillé en Ukraine et dans la région pour fournir une aide essentielle aux personnes fuyant le pays - y compris les femmes, les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées - et pour les aider à s'intégrer dans leurs nouvelles communautés.
2. Des millions de personnes déplacées à l'intérieur de l'Ukraine ont toujours besoin d'une aide de base
Le déplacement de plus de 5,3 millions de personnes en Ukraine reste une crise humanitaire stupéfiante. Nombre d'entre elles ont fui leur domicile avec les seuls vêtements qu'elles portaient et sont toujours hébergées par des proches ou des familles d'accueil, dans des abris collectifs ou des appartements loués.
En collaboration avec la Croix-Rouge ukrainienne, le réseau de l'IFRC a été présent dès le début, fournissant des articles de première nécessité à ceux qui en avaient besoin.
Si le choc initial du déplacement s'est atténué, le besoin de soutien et d'assistance reste crucial.
3. Certaines personnes sont rentrées chez elles, mais reconstruire leur vie d'avant est un défi de taille
Malgré la poursuite des hostilités, plus de 5,5 millions de personnes ont choisi de rentrer chez elles, qu'elles viennent de l'étranger ou de l'intérieur de l'Ukraine. Cependant, beaucoup de leurs maisons ont été endommagées ou détruites. Le coût de leur reconstruction ou de leur réparation peut être prohibitif, et de nombreuses familles n'ont tout simplement pas les moyens d'acheter les matériaux ou la main-d'œuvre nécessaires pour rendre leur maison à nouveau habitable.
Les membres du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge apportent un soutien vital aux habitants de l'Ukraine, notamment en les aidant à payer leur loyer et les services publics, en remettant en état les centres collectifs accueillant les personnes déplacées et les logements individuels, et en fournissant des matériaux de construction pour la remise en état des maisons. Cependant, de nombreuses personnes, en particulier dans les zones de la ligne de front, continuent de souffrir.
4. Le lourd tribut payé par la population en matière de santé mentale est toujours d'actualité.
Le conflit en cours a eu un impact dévastateur sur le bien-être mental des personnes à l'intérieur et à l'extérieur du pays.
Nombreux sont ceux qui ont perdu des êtres chers, leur maison et leurs moyens de subsistance. Des personnes, y compris des enfants, ont été déracinées de leurs communautés. L'incertitude et l'instabilité à long terme pèsent lourdement sur l'esprit de nombreuses personnes.
Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a apporté un soutien psychosocial à plus de 328 000 personnes au cours de l'année écoulée. Il s'agit là d'un résultat important, mais il y a encore beaucoup plus de personnes qui ont besoin d'une oreille attentive et d'un soutien professionnel pour leur santé mentale.
5. Pour beaucoup, l'accès aux services médicaux est limité
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a recensé plus de 700 attaques visant des établissements de santé en Ukraine depuis février 2022. De nombreux hôpitaux et établissements médicaux ont été détruits ou gravement endommagés, laissant les gens - en particulier ceux qui vivent près des lignes de front - avec peu ou pas d'accès aux services médicaux lorsqu'ils en ont le plus besoin.
Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge continue de fournir des médicaments de base et du matériel médical aux établissements de santé dans toute l'Ukraine. Ensemble, nous avons lancé près de 100 unités médicales mobiles qui fournissent des soins médicaux vitaux aux personnes vivant dans des zones difficiles d'accès dans tout le pays.
L'IFRC finance un centre de santé dans la ville d'Uzhhorod, géré par la Croix-Rouge ukrainienne, qui fournit des services de santé essentiels aux personnes vulnérables et aux déplacés internes. Les fonds provenant de notre appel d'urgence aident également la Croix-Rouge ukrainienne à fournir des soins à domicile et des services de réadaptation aux personnes âgées, aux personnes avec un handicap et aux anciens combattants blessés.
6. L'infrastructure énergétique du pays a été gravement endommagée
Alors que la saison froide est maintenant terminée et que la fourniture d'énergie en Ukraine s'est quelque peu rétablie, les institutions sociales et sanitaires à travers l'Ukraine continuent de faire face à la menace de pénuries d'électricité récurrentes. Ces établissements, en particulier ceux situés sur la ligne de front, souffrent souvent de coupures d'électricité, privant la population locale de services de base.
L'IFRC a déjà livré 130 générateurs de grande puissance à l'Ukraine au cours de l'hiver dernier. Toutefois, le pays a encore besoin d'aide pour assurer la fourniture de services publics de base aux millions de personnes touchées par le conflit.
7. L'économie du pays a été gravement affectée
En 2022, l'Ukraine a connu une baisse stupéfiante de 35 % de son PIB et un taux d'inflation annuel choquant de 30 %. Cela signifie que les familles à travers le pays luttent contre la montée en flèche des coûts de la nourriture et du loyer. Pour de nombreux ménages, les économies ont été pratiquement épuisées, laissant les gens dans une situation financière difficile et incertaine.
Les Sociétés nationales d'Ukraine et des régions avoisinantes, soutenues par l'IFRC, ont mis en place plusieurs programmes d'assistance en espèces pour aider les plus vulnérables à s'en sortir.
La crise se poursuit : quelle sera la prochaine étape ?
Bien que cette crise ne fasse plus la une des journaux, le monde ne peut pas oublier ce qui se passe en Ukraine.
L'année dernière, notre Mouvement a travaillé sans relâche pour soutenir les personnes touchées en Ukraine et au-delà. Mais malgré nos efforts, l'ampleur de cette crise exige un soutien et une attention accrus et continus.
Grâce à son rôle d'auxiliaire et à sa présence permanente en Ukraine, la Croix-Rouge ukrainienne est la mieux placée pour soutenir les personnes touchées aujourd'hui et à l'avenir.
Le réseau de l'IFRC continuera à soutenir la Croix-Rouge ukrainienne et les personnes touchées, aussi longtemps qu'elles auront besoin de nous.
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Cliquez ici pour accéder à l'appel d'urgence récemment révisé de l'IFRC pour l'Ukraine et les pays touchés.
Et si vous souhaitez soutenir notre travail qui sauve des vies, merci de faire un don pour notre appel d'urgence ici.
Conflit au Soudan : Réponse des équipes de la Société du Croissant-Rouge soudanais et de l'IFRC
Dernières informations
Soudan: Urgence complexe - notre appel d'urgence pour soutenir les populations à l'intérieur du Soudan
Crise au Soudan: Mouvement régional de population - notre appel d'urgence pour soutenir les personnes fuyant le conflit vers les pays voisins.
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Les combats ont éclaté dans la base militaire de Marawei, au Soudan, le 15 avril, puis se sont rapidement intensifiés à Khartoum et dans tout le pays. Les rapports indiquent que des centaines de personnes ont perdu la vie et que des milliers d'autres ont été blessées et ont besoin de soins médicaux urgents.
Les civils n'ont pas accès à la nourriture ou à l'eau car les commerces restent fermés et leur sécurité n'est pas assurée. Les services de base comme l'électricité et internet ont été interrompus. Jusqu'à présent, des centaines de milliers de personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays ou ont fui les frontières pour se mettre à l'abri dans les pays voisins.
Le personnel médical a du mal à accéder aux établissements de santé en raison des combats. Les hôpitaux qui sont habituellement réapprovisionnés tous les 2 ou 3 jours passent maintenant des semaines sans fournitures. Parmi les besoins les plus urgents des hôpitaux figurent les trousses de premiers secours, le diesel pour les générateurs, les brancards et les lits, ainsi que les moyens de transport pour le personnel médical et les bénévoles.
Cette nouvelle flambée de violence menace d'aggraver la crise humanitaire dans une région qui souffre depuis des années de violence, d'instabilité, de difficultés économiques et d'insécurité alimentaire.
Notre réponse à date
Plus de 200 volontaires de la Société du Croissant-Rouge soudanais ont été déployés à Khartoum pour offrir les services de premiers secours et de soutien psychosocial aux personnes affectées.
Une centaine de volontaires ont également été déployés dans d'autres Etats: Darfour du Nord, Darfour du Sud et l'État du Nord (Merawi) pour offrir des services de premiers secours dans les hôpitaux.
Les volontaires gérent un service de réunification familiale pour les personnes qui ont été séparées des êtres chères, offrant un soutien psychosocial à celles qui ont perdu le contact.
Le 2 mai, nous avons lancé un appel d'urgence pour le Soudan, d'un montant de 30 millions de francs suisses, afin de renforcer l'action locale du Croissant-Rouge soudanais, en collaboration et en coordination avec les membres du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
L'IFRC a également alloué les fonds suivants aux Sociétés nationales par le biais de sonFonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) :
475,320 francs suisses au Croissant-Rouge soudanais pour permettreaux équipes de la SCRS de fournir des services de santé, un soutien psychosocial et de soutenir les efforts de recherche et de sauvetage dans plusieurs états. Apprenez en plus ici;
137 369 francs suisses à la Croix-Rouge tchadienne pour l'aider à soutenir le nombre croissant de personnes fuyant le conflit et traversant la frontière avec le Tchad.Apprenez en plus ici;
305 832 francs suisses au Croissant-Rouge égyptien pour l'aider à soutenir le nombre croissant de personnes fuyant le conflit et traversant la frontière vers l'Égypte. Pour en savoir plus, cliquez ici;
485 297 francs suisses à la Croix-Rouge éthiopienne pour l'aider à soutenir le nombre croissant de personnes fuyant le conflit et traversant la frontière avec l'Éthiopie. Pour en savoir plus;
355 567 francs suisses à la Croix-Rouge du Sud-Soudan pour l'aider à soutenir le nombre croissant de personnes fuyant le conflit et traversant la frontière du Sud-Soudan. Pour en savoir plus;
223 438 francs suisses à la Croix-Rouge de la République centrafricaine pour l'aider à soutenir le nombre croissant de personnes fuyant le conflit et traversant la frontière avec la République centrafricaine. Pour en savoir plus.
Nous continuons d'appeler les parties impliquées dans le conflit à fournir un espace humanitaire vital. Chaque heure qui s'écoule sans que les blessés et les malades puissent recevoir une aide d'urgence alourdit le bilan humain. Les établissements de soins de santé doivent être protégés, et leur personnel et leurs moyens de transport doivent pouvoir circuler en toute sécurité. Il est urgent et prioritaire que nous puissions accéder à ces installations et que les équipes de maintenance puissent atteindre les centrales électriques et les stations d'eau.
Pour plus d'informations
Article de Reuters «Red Cross warns of possible humanitarian disaster on Sudan-Chad border » (23 mai)
Rapport audio du directeur régional adjoint de l'IFRC pour l'Afrique (17 mai);
Communiqué de presse sur l'arrivée d'une cargaison d'aide de l'IFRC à Port-Soudan (16 mai)
Audiodu coordonateurMigration et Déplacement de l'IFRC pour l'Afrique (5 mai);
Article deSciDev.net«Le conflit au Soudan laisse le système de santé dans un état d'effondrement total», citant le chef du bureau national de l'IFRC pour le Soudan (27 avril);
Rapport audiodu manager des opérations de l'IFRC au Soudan,Mohamed El Amin Ibrahim (26 avril);
Interview de ABC en anglais avecFarid Abdulkadir, chef du bureau national de l'IFRC pour le Soudan (25 avril);
Entretien d'Al Jazeera en anglais avec Farid Abdulkadir, chef du bureau national de l'IFRC pour le Soudan (20 avril);
Article de Reuters « Quasimentimpossible de fournir de l'aide dans la capitale soudanaise », citant le chef du bureau national de l'IFRC pour le Soudan (18 avril).
Autres langues:
(Arabe) Entretien d'AlQAhera avec le Directeur Régional des catastrophes de la région MOANde l'IFRC (28 avril)
Arabe Interview deAlQAheraavec le chef du bureau de l'IFRC au Soudan (25 avril);
(Espagnol) Article d'El Pais citant Osama Osman, directeur de la communication du Croissant-Rouge soudanais (19 avril)
Demandes de renseignements médias
Si vous êtes journaliste et que vous souhaitez obtenir de plus amples informations ou demander une interview sur cette situation d'urgence, veuillez nous écrire à l'adresse [email protected]
Suivez ces comptes Twitter por les dernières mises à jour:
Equipes Régionale IFRC Afrique: @IFRCAfrica
Société du Croissant-Rouge soudanais: @SRCS_SD
Farid Abdulkadir, Chef du bureau pays de l'IFRC: @FARID1969
@IFRC
Dons
Pendant que nous évaluons la nécessité d'un soutien financier supplémentaire pour cette crise, nous vous invitons à envisager de faire un don général à l'IFRC ici.
Les dons généraux nous donnent la flexibilité nécessaire pour aider rapidement les gens et sauver des vies dans des situations comme celle-ci, sans avoir à attendre que l'argent arrive après la catastrophe.
Nous vous remercions de votre précieux soutien. Pour en savoir plus sur les dons à l'IFRC, cliquez ici.
Crise alimentaire au Nigeria : Des méthodes créatives pour améliorer la nutrition
De nombreux pays d'Afrique sont confrontés à la pire crise alimentaire qu'ils aient connue depuis des décennies.
Les conséquences sont plus graves chez les femmes et les enfants. De nombreuses mères se battent actuellement pour protéger leurs enfants de la malnutrition.
Au Nigéria, l'un des 12 pays prioritaires de l'IFRC dansnotre réponse à la crise alimentaire, la Croix-Rouge nigériane et l'IFRC utilisent des méthodes créatives pour aider les parents à garder leurs enfants en bonne santé et bien nourris. Jetons un coup d'œil à trois de ces méthodes.
Les clubs de mères
Les clubs de mères sont des espaces sûrs où les femmes peuvent se réunir et se soutenir mutuellement sur les questions liées à la réussite de leur maternité. L'idée est née au Ghana dans les années 1970 et s'est depuis répandue dans le monde entier. Aujourd'hui, l'accent est mis sur l'implication des hommes et à leur contribution tout aussi essentielle pour l'éducation des enfants.
Les volontaires de la Croix-Rouge nigériane ont mis en place 140 clubs de mères dans 7 Etats du Nord-Ouest du Nigéria, permettant aux parents de se rencontrer et de recevoir des informations sur la nutrition, l'allaitement et les soins appropriés aux nourrissons. Ces clubs sont un moyen de dispenser une éducation sanitaire aux parents sur la manière de s'occuper au mieux de leur nouveau-né, de l'allaiter correctement et d'améliorer l'hygiène et les soins, le tout dans un environnement convivial et favorable. Lorsque son enfant a commencé à souffrir d'œdèmes, une manifestation grave des symptômes de la malnutrition, Amina, membre de l'un des clubs de mères, s'est tournée vers la Croix-Rouge nigériane pour obtenir de l'aide :
"Mon enfant était malade depuis un certain temps, et je ne savais pas que c'était grave, ni même qu'il était mal nourri, jusqu'à ce qu'ils [les volontaires de la Croix-Rouge] viennent chez moi pour le dépister. Aujourd'hui, grâce aux activités de sensibilisation et à mon adhésion aux clubs, je peux mieux m'occuper de mes enfants et conseiller les femmes de ma communauté sur les bonnes pratiques".
Aide en espèces et en bons
De nombreux ménages de l'État de Nasarawa sont confrontés à de graves pénuries alimentaires en raison de la sécheresse qui ravage la région. Sadiya, une mère d'un enfant qui lutte pour se nourrir et nourrir son fils, raconte,
"Je ne peux pas manger ou préparer de la nourriture pour mon fils de manière régulière car la terre ne produit presque rien."
De même, une autre femme de l'État du Niger souligne comment l'augmentation du coût de la vie, notamment la hausse des prix des denrées alimentaires, l'empêche de fournir un bon dîner à sa famille :
"Mon enfant n'a pas été nourri au sein correctement parce qu'il n'y a pas assez de repas nutritifs disponibles sur le marché pour moi. Et même lorsqu'ils sont disponibles, ils sont hors de prix."
Pour répondre à ce problème, l'IFRC fournit actuellement des bons aux mères qui allaitent dans le cadre de son programme de transfert de fonds. "J'ai été l'une des mères soutenues par la Société de la Croix-Rouge. J'ai reçu 10 000 naira, ce qui m'a permis d'acheter de la nourriture pour ma famille", ajoute-t-elle.
Le programme de transfert d'argent liquide est conçu pour aider les familles à faible revenu à faire face aux pressions de l'inflation afin qu'elles puissent subvenir aux multiples besoins du ménage et donc des enfants.
Donner de l'argent liquide aux personnes que nous soutenons est un moyen efficace, efficient et transparent de fournir une aide humanitaire aux plus vulnérables. Il garantit que les personnes ont la liberté, la dignité et l'indépendance de décider de leur propre relèvement.
Des visites à domicile pour combler les manques des services de santé
Plusieurs centres de santé manquent de personnel et certains ont été fermés en raison de l'insécurité croissante, ce qui rend difficile l'accès des enfants souffrant de malnutrition aux soins de santé les plus élémentaires. 140 clubs de mères ont été créés par la Croix-Rouge nigériane et l'IFRC dans 7 États du nord-ouest du Nigeria. Les femmes et les membres des clubs de mères effectuent des visites à domicile et dépistent les enfants malnutris en mesurant la circonférence de leurs bras. Tout enfant souffrant de malnutrition est ensuite inscrit sur une carte de référence, conçue par la Croix-Rouge nigériane, et orienté vers un centre de santé pour un traitement complémentaire. Ces visites à domicile permettent de réduire la charge des services de santé étendus et de s'assurer que les enfants sont régulièrement examinés et soutenus lorsqu'ils en ont besoin.
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En réponse à la crise alimentaire qui sévit dans le nord-est et le nord-ouest du Nigeria, l'IFRC a lancé un appel d'urgence de plus de 4 000 000 de francs suisses pour aider les populations à faire face à la situation.
Cliquez ici pour faire un don aujourd'hui afin de soutenir ce travail qui sauve des vies.