L'IFRC salue la résolution historique du Conseil de sécurité de l'ONU comme une étape cruciale vers l'intensification de l'action humanitaire dans les pays en crise
Genève, 9 Décembre 2022–L'IFRC salue la résolution historique du Conseil de sécurité de l'ONU comme une étape cruciale vers l'intensification de l'action humanitaire dans les pays en crise.
Cette résolution facilitera la fourniture en temps utile d'une aide vitale et opportune aux personnes vivant dans les environnements les plus fragiles et les plus vulnérables.
"Cette résolution historique est essentielle dans la mesure où elle contribue à réduire les besoins de millions de personnes touchées par les multiples crises en cours dans le monde. Elle facilitera le travail de l'IFRC et de son réseau de 192 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour fournir une assistance humanitaire rapide aux communautés qui en ont le plus besoin"a déclaré Jagan Chapagain, Secrétaire général de l'IFRC.
Cette décision juridiquement contraignante est sans précédent pour les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et les aidera à continuer à fournir de l'aide aux communautés qu'elles servent et à sauver des vies. Cependant, ce n'est qu'une première étape.
"Les États doivent maintenant donner effet à cette exemption dans leurs systèmes nationaux afin que les acteurs humanitaires puissent intensifier leur soutien aux communautés où les besoins se font sentir, en particulier dans les situations où les sanctions de l'ONU s'appliquent",a fait remarquer M. Chapagain.
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Un tremblement de terre frappe l'ouest de Java, en Indonésie, tandis que les autorités se précipitent pour secourir les survivants.
Jakarta / Kuala Lumpur, 22 Novembre 2022.Des milliers de familles de l'ouest de l'île de Java ont été ébranlées par le tremblement de terre de magnitude 5,6 qui a frappé la région dans l'après-midi du lundi 21 novembre. Des milliers de maisons, d'écoles, d'infrastructures, de routes et autres ont été gravement endommagées, certaines étant en ruines.
L'Agence nationale indonésienne de lutte contre les catastrophes naturelles fait officiellement état de plus de 103 victimes et de plus de 320 blessés. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et la Croix-Rouge indonésienne (Palang Merah) collaborent avec les autorités pour évaluer d'urgence la situation sur le terrain et recueillir davantage d'informations.
Le Secrétaire Général de Croix-Rouge indonésienne, Sudirman Said, a déclaré:
«Nous sommes dévastés d'apprendre que des vie ont été perdues par le tremblement de terre. Les équipes de secours et d'urgence de la Croix-Rouge indonésienne ont été déployées pour aider aux évacuations, fournir les premiers soins, distribuer de l'eau potable, établir des cuisines d'urgence et des secours d'urgence, en se concentrant sur les zones les plus touchées. Nous avons également mobilisé 5 unités d'ambulance, du personnel médical et des volontaires pour aider à l'évacuation urgente et à l'évaluation au sol.
«Nous faisons tout ce que nous pouvons pour nous assurer qu'aucune autre vie ne soit perdue. Nous veillons à ce que nos bénévoles et notre personnel fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour aider les gens à trouver la sécurité et le confort dans nos abris d'urgence où ils peuvent trouver une aide essentielle. Nous demandons également aux gens de rester calmes et de contacter les autorités pour obtenir de l'aide.»
Le tremblement de terre a frappé le district de Cianjur, où les moyens de subsistance des habitants reposent sur des petites et moyennes entreprises axées sur les vêtements et les produits locaux. Bien que le séisme n'ait pas déclenché d'alerte au tsunami, les habitants de Java Ouest ne sont pas étrangers aux tremblements de terre et font tout leur possible pour rester vigilants face aux répliques et aux chutes de débris dangereuses.
Plus de 13 700 personnes ont été déplacées, tandis que des milliers d'autres ont perdu leur maison et sont dispersées dans divers abris d'urgence.
Le chef de délégation de l'IFRC en Indonésie, Elkhan Rahimov, a déclaré:
«Nous sommes aux côtés de la Croix-Rouge indonésienne pour évaluer de près la situation sur le terrain et déterminer les besoins immédiats de la communauté touchée. Les volontaires en première ligne donnent également la priorité à leur sécurité et à leur bien-être alors qu'ils travaillent 24 heures sur 24 pour aider les gens à se mettre en sécurité.
«Notre première priorité est de servir la communauté touchée en répondant à ses besoins immédiats, comme l'accès à l'eau potable, les abris et l'administration des premiers soins. Nous concentrons nos efforts sur ces points pendant que nous planifions notre prochaine phase d'assistance à plus long terme.»
Le personnel de la Croix-Rouge continue à intervenir alors que des glissements de terrain, des coupures d'électricité et de télécommunications sont signalés.
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A Kuala Lumpur:
Rachel Punitha, +60 19 791 3830,
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A Jakarta:
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Des inondations meurtrières ravagent le Pakistan ; affectant des millions de personnes
Note : Depuis la publication de ce communiqué de presse le 27 août, l'IFRC a lancé un appel d'urgence pour la crise des inondations dues à la mousson au Pakistan. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Kuala Lumpur/ Islamabad, 27 août 2022 : Plus d'un millier de morts, dont des enfants, alors que des inondations dévastatrices déplacent plus des millions de personnes et endommagent plus d'un million de maisons dans plusieurs districts du pays*.
On estime que plus de 33 millions de personnes ont été touchées, et que plus de 500 000 personnes vivent dans des camps dans tout le pays **.
En outre, près de 710 000 têtes de bétail ont été perdues, et des milliers de kilomètres de routes et de ponts ont été détruits. Les inondations provoquent des destructions comparables à celles d'un tremblement de terre.
Le président du Croissant-Rouge pakistanais, Abrar ul Haq, a déclaré :« »
«La situation s'aggrave de jour en jour. Ces inondations torrentielles ont sévèrement limité les transports et la mobilité. La menace de la COVID-19 et les dommages causés sur les véhicules, les infrastructures et la communication rendent nos opérations de secours d'urgence presque impossibles. La plupart des personnes touchées sont également immobiles ou abandonnées, ce qui nous empeche de les atteindre facilement.
«Le Croissant-Rouge du Pakistan fournit actuellement une aide d'urgence dans 23 des districts les plus touchés. Nous avons également commencé à mobiliser l'aide du Comité international de la Croix-Rouge, des Sociétés nationales partenaires et des donateurs locaux et internationaux pour soutenir les activités de secours et de relèvement. Nous avons également déployé plus de 500 employés et volontaires dans les districts touchés par les inondations.
«Nous craignons que le pire soit encore à venir, car ce type d'eau pourrait signifier que le risque de maladies hydriques plane au-dessus de la tête de notre population.»
La vague de pluie et les inondations actuelles ont eu un impact sur des milliers de communautés vulnérables et démunies, dont beaucoup ne se sont pas encore remises des effets du COVID-19. La situation est encore pire après ces inondations. Les effets cumulés de la pandémie font qu'il est difficile pour les organisations humanitaires d'aborder et de répondre immédiatement aux besoins des personnes touchées.
Le chef de la délégation de l'IFRC au Pakistan, Peter Ophoff, a déclaré :
«La Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge aide le Croissant-Rouge du Pakistan à faire face aux pires inondations de la décennie, qui ont détruit des maisons, des récoltes, des moyens de subsistance et des infrastructures, laissant des millions de personnes vulnérables.
«Le Pakistan connaît des pluies de mousson anormales, près de dix fois supérieures à la normale, ce qui entraîne des inondations urbaines et soudaines incontrôlables, ainsi que des glissements de terrain, dans tout le pays. Il est difficile de se faire une idée complète de l'ampleur de la catastrophe, car de nombreuses zones touchées restent inaccessibles en raison des réseaux routiers inondés et endommagés.
«La dévastation observée donne des flashbacks effrayants des méga inondations dévastatrices de 2010 qui ont touché 20 millions de personnes.»
La région d'Asie du Sud est confrontée à des précipitations sans précédent en cette saison de mousson, provoquant des inondations soudaines et des glissements de terrain qui font des ravages au Bangladesh, en Inde et au Népal.
La Fédération a débloqué environ 500 000 USD de ses fonds d'urgence pour aider immédiatement près de 31 000 personnes touchées. Les partenaires locaux, le Croissant-Rouge turc, la Croix-Rouge allemande et la Croix-Rouge norvégienne, participent également à l'opération de secours.
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Kuala Lumpur:
Rachel Punitha, +60 19 791 3830,
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Islamabad:
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* Ces chiffres ont été mis à jour le 30 août. La phrase précédente se lisait comme suit :«Près d'un millier de morts, dont des enfants, alors que des inondations dévastatrices déplacent plus de 3,1 millions de personnes et endommagent plus d'un demi-million de maisons dans plusieurs districts du pays», lorsque ce communiqué de presse a été publié le 27 août.
** Ces chiffres ont été rajoutés le 30 août.
Ukraine : Six mois après, l'IFRC met en garde contre les répercussions de la crise et les besoins humanitaires croissants
Genève/Budapest/Kiev, 23 août 2022– Six mois après l'escalade du conflit en Ukraine, les besoins humanitaires à l'intérieur et à l'extérieur du pays continuent de croître. L'ensemble du système humanitaire étant mis à rude épreuve, le conflit pourrait avoir des répercussions durables sur la capacité des organisations et de leurs donateurs à répondre en Ukraine et aux urgences survenant ailleurs.
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), la Croix-Rouge ukrainienne et 46 autres Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge continuent de répondre aux besoins humanitaires dans le cadre de l'une des plus importantes interventions de leur histoire.
Le président de l'IFRC, Francesco Rocca, déclare :
"Les populations sont à un point de rupture critique. Le coût humain ne cesse de croître et la souffrance est inimaginable pour des millions de personnes. Les effets dévastateurs ne font que s'amplifier à mesure que le conflit se prolonge, avec la hausse des prix des denrées alimentaires et du carburant et l'aggravation des crises alimentaires. L'IFRC continue de répondre aux besoins humanitaires, mais nous ne pouvons y arriver seuls."
En Ukraine et dans les pays voisins, l'inflation et les pénuries de produits essentiels, tels que le carburant et les denrées alimentaires, ont un impact sur la capacité des personnes à s'offrir des produits de base. L'arrivée imminente de températures plus froides dans les semaines à venir entraînera des besoins humanitaires supplémentaires. Bien que nous ayons assisté à un incroyable élan de générosité, ces tensions économiques peuvent affecter la capacité des communautés hôtes à aider les personnes qui ont fui les conflits. De plus, les personnes qui ont fui sont tiraillées entre un nouveau départ et un retour à l'incertitude et donc à un danger potentiel.
Le conflit continue d'avoir de lourdes conséquences. Le coût des denrées alimentaires a augmenté dans le monde entier. L'Ukraine est l'un des plus grands exportateurs de céréales au monde. Les exportations de céréales du pays ont diminué de 46 % depuis le début de l'année. Cette baisse massive a un impact majeur sur la Grande Corne de l'Afrique, où plus de 80 millions de personnes souffrent de famine extrême, la pire crise alimentaire de ces 70 dernières années.
Alors que des millions de personnes ont été déplacées, plus de 100 000 volontaires et employés locaux de la Croix-Rouge se sont rapidement mobilisés en Ukraine, dans les pays frontaliers - Pologne, Slovaquie, Hongrie, Roumanie, Moldavie, Russie et Belarus - et dans 17 autres pays de la région.
Le Directeur Général de la Croix-Rouge ukrainienne, Maksym Dotsenko, déclare :
«Les gens ont dû tout laisser derrière eux et s'échapper pour sauver leur vie, beaucoup vivent et planifient au jour le jour. Avec l'hiver qui arrive, nous savons que cela ne fera que devenir de plus en plus difficile pour les personnes qui ont besoin de l'essentiel pour survivre - un endroit chaud pour vivre, de la nourriture, des biens et des services.»
« Notre personnel et nos volontaires continuent de travailler 24 heures sur 24 pour soutenir les personnes, même lorsque beaucoup d'entre eux s'inquiètent pour leur propre famille et leur sécurité. Ils continuent pourtant à revêtir le gilet de la Croix-Rouge pour apporter une aide essentielle à ceux qui en ont besoin. Nous nous concentrons sur notre capacité d'adaptation, notre flexibilité et notre réactivité, quoi qu'il arrive.»
L'avenir de la crise humanitaire en Ukraine reste en grande partie inconnu. Même si le conflit devait prendre fin demain, il faudra des années pour réparer les dégâts causés dans les villes, les maisons et l'impact sur les familles. Cette perspective exige que les organisations humanitaires, les gouvernements et les donateurs s'engagent sur le long terme. De nouvelles sources de financement et de ressources devront être trouvées en dehors des budgets humanitaires.
Guidée par l'impartialité, l'IFRC, ainsi que les autres membres des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, continueront à intensifier leurs activités, en fournissant une assistance humanitaire essentielle, une aide en espèces et en bons, des soins de santé, incluant un soutien en matière de santé mentale, de premiers secours et de fournitures et soins médicaux, ainsi que de l'eau et de l'assainissement.
Note aux éditeurs:
Nous pouvons mettre à disposition des experts pour fournir les dernières informations en provenance de différents pays et des supports audiovisuels à l'usage des médias.
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ABudapest: Guy Lepage, +1 (365) 885-3155 (WhatsApp) | +36 204597933 | [email protected]
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IFRC: 210 000 migrants ont un besoin urgent d'assistance vitale et de protection en Amérique centrale et au Mexique
Panama City, 1er août 2022 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) intensifie sa réponse afin de fournir en urgence assistance humanitaire et les services liés à la protection à 210 000 personnes qui se déplacent par voie terrestre vers le nord de l'Amérique centrale et du Mexique.
Le long des routes migratoires, de nombreuses personnes subissent des accidents et des dommages corporels. Elles sont victimes d'extorsions et de violences sexuelles ou disparaissent et sont séparées de leur famille. D'autres sont tuées ou meurent de maladies ou des conditions environnementales difficiles.
Selon les données officielles, depuis janvier 2022, on constate une augmentation préoccupante du nombre de migrants et de réfugiés en Amérique centrale et au Mexique par rapport aux années précédentes. La migration irrégulière a augmenté de 85 % au Panama, de 689 % au Honduras et de 108 % au Mexique. Si cette tendance à la hausse se poursuit dans les mois à venir, on estime que 500 000 personnes* auront besoin d'une aide humanitaire.
Roger Alonso, chef de l'unité Catastrophes, Climat et Crises à l'IFRC,a déclaré :
«Les équipes locales de la Croix-Rouge, du Panama au Mexique, confirment l'augmentation spectaculaire du nombre de migrants se déplaçant vers le nord. Nous sommes particulièrement inquiets pour les femmes, les enfants, les personnes handicapées, les personnes âgées et les migrants LGBTQI. Ils sont en extrême danger et ont besoin d'une assistance médicale, d'un soutien en santé mentale, d'un accès à la nourriture et à l'eau, d'informations, des moyens pour se connecter et de ressources pour couvrir les dépenses vitales telles que le paiement de lieux sûrs pour dormir.»
La plupart des migrants et réfugiés en transit dans la région sont originaires de Cuba, du Venezuela et d'Haïti. Les ressortissants du Honduras, du Guatemala, du Nicaragua et du Mexique continuent également à se diriger vers le nord. Les principales raisons à ce mouvement de personnes sont l'amélioration des revenus, la fuite de la violence, la réunification des membres de la famille et le relèvement après des catastrophes récurrentes et des événements climatiques extrêmes.
Au Panama, rien qu'en juin 2022, 15 000 migrants ont traversé le périlleux gouffre de Darien, soit 500 personnes par jour. Sur 100 d'entre elles, 16 sont des enfants. Au Costa Rica, 441 personnes par jour sont entrées depuis le Panama en mai 2022, soit une augmentation de 158 % par rapport à avril 2022. Près de 24 000 Cubains sont arrivés au Nicaragua de janvier à mai 2022, tandis qu'au Salvador, au Guatemala, au Honduras et au Mexique, on observe une augmentation significative du nombre de rapatriés.
Dans ce contexte difficile, l'IFRC a lancé un appel d'urgence de 28 millions de francs suisses** afin de soutenir 210 000 personnes en déplacement au cours des 12 prochains mois. Les Sociétés de la Croix-Rouge du Panama, du Costa Rica, du Nicaragua, du Honduras, du Salvador, du Guatemala et du Mexique fourniront aux migrants, aux réfugiés et aux rapatriés des soins de santé, un soutien en matière de santé mentale, un accès à l'eau et aux services d'assainissement, ainsi que de l'argent liquide pour couvrir les besoins essentiels, tels que le logement ou la nourriture.
Martha Keays, Directrice régionale de l'IFRC pour les Amériques, a déclaré :
« Il est inacceptable que la migration continue de coûter aux gens leur dignité et leur vie. C'est pourquoi nous intensifions notre réponse actuelle et renforçons notre soutien d'urgence vital le long des routes migratoires. Nous appelons les gouvernements, nos partenaires et les donateurs à se joindre à cette action humanitaire. Protéger les personnes qui migrent dans une situation désespérée et défendre leurs droits, quel que soit leur statut, est un impératif humanitaire et un devoir collectif. Les effets socio-économiques dévastateurs de la pandémie de COVID-19, la crise climatique, les crises politiques persistantes et les catastrophes vont continuer à accélérer de manière exponentielle les mouvements de population. Le défi qui nous attend est titanesque».
La réponse de la Croix-Rouge sera prioritairement axée sur les itinéraires où la plupart des migrants et des personnes déplacées sont confrontés à des barrières bureaucratiques, à un climat hostile, à la stigmatisation, à la discrimination, à la violence, à l'insécurité et même à des pertes de vie. L'aide sera fournie par le réseau de la Croix-Rouge, qui compte 20 points de services humanitaires*** en Amérique centrale et au Mexique. Il s'agit d'espaces neutres et sûrs - fixes ou mobiles - où les personnes en déplacement peuvent avoir accès à des soins de santé, à un soutien psychosocial et à des informations, entre autres services.
Au Panama, par exemple, le Point de service humanitaire fournit aux migrants qui traversent le fossé de Darien les premiers secours, des soins de santé pour les femmes enceintes et les enfants, un soutien psychosocial, de l'eau potable, un accès aux téléphones portables et des informations sur les risques et les services qu'ils peuvent trouver au cours de leur voyage. Les personnes qui ont besoin d'un soutien sanitaire spécialisé sont orientées vers les services publics. Avec l'augmentation des flux migratoires dans la région, ce modèle continuera à sauver des vies et à réduire les souffrances.
L'IFRC et son réseau travailleront également avec les communautés d'origine, de transit et d'accueil pour traiter les problèmes liés à l'environnement, au climat et aux moyens de subsistance qui peuvent déclencher des mouvements de population.
Pour plus d'informations ou pour organiser un entretien:
AuPanama: Susana Arroyo Barrantes, [email protected]
AuPanama: Maria Langman, [email protected],+507 6550 1090
AGenèva: Jenelle Eli, [email protected],+1 202 603 6803
Notes
*Les 500 000 personnes susceptibles d'être affectées ont été estimées en tenant compte des entrées et des signalements de traversées irrégulières de juillet à décembre 2021, dans l'hypothèse d'une augmentation de 45 % (la plupart des pays enregistrent une augmentation supérieure à 100 %) et d'un total de 173 176 personnes au moins de janvier à juin 2022.
**29.2 million de dollard.
***Six au Guatemala, huit au Mexique, cinq au Honduras et un au Panama.
Francesco Rocca réélu à la présidence de la Fédération internationale
Genève, le 19 juin 2022. À l’occasion de la 23e session de l’Assemblée générale de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale) tenue à Genève, Francesco Rocca a été réélu pour quatre ans à la présidence de l’Organisation par les représentants des 192 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
Lors de sa réélection, M. Rocca a déclaré : « Nous vivons une époque extrêmement agitée. Les menaces que représentent l’instabilité économique mondiale, les pénuries alimentaires, la crise climatique et les urgences sanitaires convergent de manière à créer un risque sans précédent pour le monde.
Je suis fier de relever ce défi avec nos 14 millions de volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui, en ce moment même, font tout leur possible pour servir leurs communautés locales. »
M. Rocca a salué le rôle de la localisation dans les opérations humanitaires et s’est engagé à continuer de défendre l’investissement dans l’action menée au niveau communautaire : « La pandémie a montré au monde le rôle crucial que jouent les acteurs locaux, tels que les volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, dans la réponse apportée aux crises. La localisation de l’aide humanitaire est le moyen le plus efficace de sauver des vies et de bâtir des communautés plus sûres, plus fortes et plus saines. »
La lutte contre les conséquences humanitaires croissantes de la crise climatique, la réduction des inégalités croissantes en matière de santé et le soutien et la protection apportés aux migrants sont les trois grandes priorités énoncées par le président de la Fédération internationale.
M. Rocca a exhorté la communauté internationale à faire passer la solidarité mondiale avant tout et à la traduire en actes : « Lorsqu’il y a une volonté politique et un dialogue ouvert, et lorsque les décisions sont prises de façon multilatérale, tout est possible.
La réponse politique, publique et humanitaire apportée à la crise en Ukraine a montré ce qui est possible lorsque l’humanité et la dignité passent avant tout, et lorsque la solidarité et la volonté d’aider et de protéger les personnes prévalent. »
Le rôle du président de la Fédération internationale est celui d’un volontaire. Francesco Rocca a commencé son activité de volontaire à la fin des années 1980, auprès des demandeurs d’asile et des réfugiés en Italie. Il a rejoint la Croix-Rouge italienne en 2007 avant d’en prendre la présidence en 2013. Au sein de la Fédération internationale, M. Rocca a tout d’abord assumé les fonctions de membre du Conseil de direction et de vice-président pour la région Europe. Avocat de profession, M. Rocca a commencé sa carrière en luttant contre le crime organisé, avant de se tourner vers le secteur de la santé.
Quatre nouveaux vice-présidents et 20 Sociétés nationales membres du Conseil de direction représentant les régions de la Fédération internationale ont également été élus.
Remarques pour les éditeurs :
Une conférence de presse aura lieu à 11 heures le 20 juin 2022 au centre de conférence Palexpo (Genève) ; à cette occasion, M. Rocca exposera sa vision pour l’avenir et ses priorités pour la Fédération internationale. Les journalistes qui souhaitent y participer sur place ou à distance sont invités à contacter Benoit Carpentier ([email protected]) pour recevoir une accréditation ou le lien nécessaire.
Pour plus d’informations ou pour toute demande d’interview avec le président élu M. Rocca, veuillez contacter :
Benoit Carpentier, +41 (0)79 213 24 13, [email protected]
Tommaso Della Longa, +41 (0)79 708 43 67, [email protected]
L'IFRC et C40 Cities exhortent les villes à se préparer à des vagues de chaleur plus dangereuses et mortelles
14 juin 2022, Genève, New York - Les vagues de chaleur deviennent plus fréquentes, plus longues, plus chaudes et plus meurtrières, en particulier dans les zones urbaines, mais les menaces qu'elles représentent peuvent être évitées si les villes et les résidents sont préparés aux chaleurs extrêmes et prennent des mesures pour sauver les vies.
Les sept dernières années, de 2015 à 2021, ont été les plus chaudes jamais enregistrées et cette année est déjà éprouvante. Les dangereux pics de température observés ces derniers mois en Inde, au Pakistan, en Asie de l'Est et dans le sud de l'Europe, ainsi que la vague de chaleur de début de saison d'une intensité inhabituelle qui s'est abattue cette semaine sur certaines régions des États-Unis, sont un signe inquiétant de ce qui nous attend avec le réchauffement de la planète.
Chaque année, les températures de plus en plus caniculaires exposent des millions de personnes à des maladies liées à la chaleur et entraînent la mort de milliers d'autres. Les citadins sont les plus durement touchés, car les zones urbaines sont plus chaudes que la campagne environnante et le changement climatique ne fait qu'aggraver la situation. Les personnes les plus exposées sont déjà vulnérables : les personnes âgées et isolées, les nourrissons, les femmes enceintes, les personnes souffrant de maladies préexistantes et les citadins pauvres, qui travaillent souvent à l'extérieur ou vivent et travaillent dans des bâtiments dépourvus de climatisation ou de ventilation adéquate.
Mais les décès dus aux vagues de chaleur ne sont pas inévitables. Cinq milliards de personnes vivent dans des lieux sujets aux vagues de chaleur et où les systèmes d'alerte précoce peuvent les prévoir avant qu'elles ne se produisent.
"Les vagues de chaleur sont les tueurs silencieux du changement climatique, mais elles n'ont pas à l'être", déclare Francesco Rocca, président de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). "La plupart des vagues de chaleur sont prévues des jours ou des semaines à l'avance, ce qui laisse amplement le temps d'agir rapidement, d'informer et de protéger les personnes les plus vulnérables. La bonne nouvelle, c'est qu'il existe des mesures simples et peu coûteuses que les autorités peuvent prendre pour éviter les décès inutiles dus à la chaleur."
En prévision de la saison estivale dans de nombreuses régions du monde, l'IFRC lance aujourd'hui, 14 juin, sa première Journée mondiale d'action contre la chaleur. Elle mobilise les branches et les partenaires dans plus de 50 villes pour organiser des événements de sensibilisation sur les moyens de réduire les graves conséquences de la chaleur extrême.
L'IFRC s'associe également à C40 Cities pour appeler les responsables municipaux, les urbanistes et les habitants des villes de toutes les régions du monde à se préparer à des vagues de chaleur plus dangereuses et mortelles.
"Les villes habituées à la chaleur doivent se préparer à des périodes encore plus longues de chaleur étouffante et les villes plus fraîches doivent se préparer à des niveaux de chaleur extrême auxquels elles ne sont pas habituées", déclare Mark Watts, directeur exécutif de C40 Cities. " De Miami à Mumbai et d'Athènes à Abidjan, les maires de notre réseau augmentent les espaces verts, développent les programmes de toits frais et collaborent à des actions contre la chaleur pour améliorer la résilience à la chaleur urbaine croissante. Mais il reste encore beaucoup à faire pour réduire et gérer les risques alors que la crise climatique s'aggrave."
Le réseau C40 Cool Cities aide les villes à intégrer le risque et la gestion de la chaleur dans leurs plans d'action pour le climat, à élaborer des études sur la résilience à la chaleur, et à développer, affiner et mesurer les impacts des mesures d'atténuation de la chaleur, notamment le refroidissement, l'écologisation et la gestion des urgences. Le réseau a organisé des ateliers intensifs sur la chaleur urbaine et l'équité, a développé des ressources pour guider les plans d'action contre la chaleur et, au cours des deux dernières années, a aidé les villes à gérer les crises combinées de la chaleur extrême et de la pandémie COVID-19, en se concentrant sur la sensibilisation des populations vulnérables.
Dans le monde entier, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge relèvent le défi de la chaleur extrême - en soutenant et en améliorant les plans d'action locaux et nationaux contre la chaleur, en diffusant des messages de sécurité contre la chaleur, en surveillant les personnes les plus vulnérables, en distribuant de l'eau, en soutenant les services médicaux, en identifiant et en mettant en place des centres de refroidissement, et même en aidant les gens à rénover leur maison pour améliorer l'ombre et réduire la chaleur. Ils étendent également la recherche sur la chaleur à des régions d'Afrique, d'Asie et d'Amérique du Sud qui ont été négligées par le passé.
"La crise climatique entraîne et intensifie les crises humanitaires dans toutes les régions du monde", explique Mme Rocca. "Mais lorsque les villes et les communautés sont mieux préparées, les conditions météorologiques extrêmes ne doivent pas nécessairement devenir une catastrophe ou une tragédie."
Dans le monde entier, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge relèvent le défi de la chaleur extrême - en soutenant et en améliorant les plans d'action locaux et nationaux contre la chaleur, en diffusant des messages de sécurité contre la chaleur, en surveillant les personnes les plus vulnérables, en distribuant de l'eau, en soutenant les services médicaux, en identifiant et en mettant en place des centres de refroidissement, et même en aidant les gens à rénover leur maison pour améliorer l'ombre et réduire la chaleur. Ils étendent également la recherche sur la chaleur à des régions d'Afrique, d'Asie et d'Amérique du Sud qui ont été négligées par le passé.
"La crise climatique entraîne et intensifie les crises humanitaires dans toutes les régions du monde", explique Mme Rocca. "Mais lorsque les villes et les communautés sont mieux préparées, les conditions météorologiques extrêmes ne doivent pas nécessairement devenir une catastrophe ou une tragédie."
Note aux éditeurs:
Le "Guide Vague de chaleur pour les villes" et le "Kit d'action urbaine" de l'IFRC sont des ressources destinées aux responsables municipaux, aux urbanistes et aux organisations communautaires pour anticiper et planifier les chaleurs urbaines extrêmes et réduire les risques mortels;
La "boîte à outils pour le refroidissement urbain" du C40 propose des approches pour abaisser les températures urbaines et réduire l'impact de l'effet de chaleur urbain ; l'outil "Outil sur les villes résistantes à la chaleur" aide les urbanistes et les décideurs à quantifier les avantages sanitaires, économiques et environnementaux des mesures d'adaptation;
Une vague de chaleur est une période prolongée de températures anormalement élevées et souvent d'une forte humidité. La chaleur extrême peut provoquer un choc, une déshydratation et d'autres maladies aiguës, et aggraver les maladies cardiovasculaires et respiratoires.
Il existe désormais une montagne de preuves que le changement climatique augmente l'occurrence des vagues de chaleur mortelles. Les scientifiques ont conclu que le changement climatique a rendu 30 fois plus probable la vague de chaleur de 2022 en Inde et au Pakistan, 100 fois plus probable la vague de chaleur de 2019 en Europe occidentale et 10 fois plus probable la vague de chaleur de 2019-20 en Australie.
Images et vidéos à l'usage des médias:
Suivez ce fil Twitter pour accéder aux vidéos et aux photos des événements de la Journée mondiale d'action contre la chaleur. Les images des interventions d'urgence liées à la chaleur sont accessibles ici
Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, veuillez contacter:
IFRC: Melissa Winkler, [email protected], +41 76 2400 324
IFRC: Tommaso Della Longa, [email protected], +41 79 708 43 67
C40 Cities: Rolf Rosenkranz, [email protected]
L'IFRC est le plus grand réseau humanitaire du monde, composé de 192 sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui s'emploient à sauver des vies, à renforcer la résilience des communautés, à consolider la localisation et à promouvoir la dignité dans le monde entier. www.ifrc.org - Facebook - Twitter - YouTube
C40 Cities est un réseau de près de 100 maires des principales villes du monde qui s'efforcent de prendre les mesures urgentes nécessaires dès maintenant pour faire face à la crise climatique et créer un avenir où chacun, partout, peut s'épanouir. Les maires des villes C40 s'engagent à utiliser une approche scientifique et humaine pour aider le monde à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et à construire des communautés saines, équitables et résilientes. www.C40.org - Twitter - Instagram - Facebook - LinkedIn
Prévenir une deuxième crise : les besoins sanitaires s'étendent au-delà des frontières de l'Ukraine, avertit l'IFRC
Budapest, 9 Juin 2022 – Une crise est en train d'émerger dans l'ombre du conflit en Ukraine : une crise qui s'étend au-delà des frontières du pays. Le système de santé ukrainien, déjà mis à rude épreuve, croule sous le poids des attentes et des besoins médicaux, alors que les gens continuent de fuir les zones de conflit en quête de sécurité. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) travaille 24 heures sur 24 pour répondre à des besoins bien plus importants que ce qui est visible à l'œil nu.
"Nous savons qu'il est possible de prévenir une crise secondaire, mais aucune organisation ou entité ne peut y parvenir seule", a déclaré Xavier Castellanos Mosquera, Secrétaire Général adjoint de l'IFRC.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 290 établissements de soins de santé et de recensement à travers l'Ukraine ont été endommagés ou détruits pendant le conflit. Plus de 1,4 million de personnes sont privées d'eau courante dans l'est de l'Ukraine, tandis que le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (UNOCHA) fait état de 4,6 millions de personnes supplémentaires qui risquent de ne plus avoir accès à l'eau courante, ce qui constitue un risque croissant de maladies d'origine hydrique telles que la diarrhée aqueuse aiguë. Le manque d'électricité rend impossible l'efficacité des efforts de traitement de l'eau et d'assainissement.
Les systèmes de santé des pays voisins immédiats, notamment la Roumanie, la Biélorussie, la Hongrie et la Moldavie, étaient déjà mis à rude épreuve avant le conflit en raison de la COVID-19. Bien que chaque pays fournisse un soutien sanitaire à un nombre accru de personnes, cela peut détourner des ressources sanitaires précieuses au détriment des personnes qui se remettent encore des impacts de la COVID-19. Le simple volume des besoins sanitaires actuels et futurs, alors que le conflit se poursuit, nécessite des ressources supplémentaires.
"Le manque de fournitures médicales, de personnel soignant et d'infrastructures essentielles s'accentue de jour en jour", explique Nick Prince, délégué à la santé d'urgence de l'IFRC. "Les millions de personnes qui ont migré vers la zone occidentale de l'Ukraine et les pays d'Europe de l'Est sont exposées à un risque élevé de maladies infectieuses étant donné les conditions de vie surpeuplées, l'accès limité aux abris, le stress nutritionnel et l'exposition aux intempéries."
En plus de ces facteurs, les personnes en déplacement sont contraintes de retarder le traitement de maladies chroniques existantes comme l'hypertension, le diabète et le cancer et, en l'absence de vaccinations pour atteindre les seuils de sécurité - y compris pour le COVID-19, il y a une très forte probabilité de réémergence de maladies évitables par la vaccination. L'Ukraine est également l'un des pays d'Europe où le fardeau des maladies infectieuses chroniques est le plus lourd, en particulier le VIH et la tuberculose.
"La Croix-Rouge invite les gouvernements et la communauté internationale à fournir des fonds pour un accès inclusif aux services de santé et aux vaccins, aux tests et aux traitements, à l'eau potable et à la santé mentale et au soutien psychologique à long terme", a déclaré Castellanos Mosquera.
À Uzhhorod, en Ukraine, où près de 100 000 personnes ont fui les zones déchirées par le conflit, doublant ainsi la population de la ville, un centre de santé de la Croix-Rouge ouvrira ce mois-ci pour traiter gratuitement les besoins en soins primaires et urgents de tous les patients. C'est le premier de ce type dans la région. En collaboration avec les autorités locales, la clinique a pour objectif de servir les personnes dans le besoin pour les années à venir. La Croix-Rouge ukrainienne dispose de près d'une douzaine d'équipes sanitaires mobiles dans le pays, et d'autres sont en cours d'acheminement. Elle fournit des services de santé mentale et un soutien psychosocial aux personnes qui ont été contraintes de fuir. En outre, de la nourriture, des fournitures pour bébés et des articles d'hygiène sont disponibles pour toute personne dans le besoin.
En Moldavie, les équipes de la Croix-Rouge se préparent à installer davantage de stations de lavage des mains et continuent à distribuer des kits d'hygiène. L'accès à l'eau potable - le premier mécanisme de prévention des maladies - reste une priorité. Les volontaires de la Croix-Rouge de toute l'Europe de l'Est s'intègrent également aux équipes qui distribuent de l'argent liquide d'urgence aux personnes ayant fui l'Ukraine, afin de s'assurer qu'elles ont accès à des ressources et des informations sanitaires essentielles.
En Hongrie, la Croix-Rouge hongroise, soutenue par la Croix-Rouge espagnole, a mis en place des postes sanitaires aux postes frontières afin de fournir des premiers soins, des soins de santé primaires, un soutien en matière de santé mentale et des secours d'urgence aux personnes arrivant en train de Chop, en Ukraine.
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La crise économique du Sri Lanka se transforme en crise alimentaire
Kuala Lumpur/Colombo, 8 Juin 2022 – La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé aujourd'hui un avertissement : la crise économique au Sri Lanka est en train de se transformer en une urgence humanitaire, des millions de personnes étant confrontées à de graves pénuries de nourriture, de carburant, de gaz de cuisson et de médicaments.
En réponse à cette situation d'urgence, l'IFRC a lancé un appel d'urgence de 28 millions de francs suisses afin de fournir une aide d'urgence immédiate et de soutenir les efforts de relèvement à long terme pour environ 500 000 personnes.
Le secrétaire Général de la Croix-Rouge du Sri Lanka, Mahesh Gunasekara, a déclaré:
"La situation a pris un tournant catastrophique pour les personnes qui luttaient déjà pour mettre de la nourriture sur la table pendant la pandémie de COVID-19. C'est encore pire pour les familles monoparentales, les personnes sans emploi stable et celles qui subissent déjà une perte de revenus.
"Nous avons besoin de l'aide internationale maintenant pour aider des centaines de milliers de personnes à reprendre leur vie en main. La route sera longue et difficile pour que les gens puissent se reconstruire et remettre leur vie sur les rails."
Les troubles civils et les pénuries alimentaires qui frappent le pays ont été déclenchés par une crise économique qui s'est développée tout au long de la pandémie de COVID-19. La forte baisse de la production agricole a entraîné une augmentation rapide des prix des denrées de base comme le riz et les légumes, ce qui a un impact direct sur l'économie des ménages et la sécurité alimentaire des plus vulnérables.
Udaya Regmi, Chef de la délégation de l'IFRC pour l'Asie du Sud a déclaré:
"Nous sommes très inquiets pour les communautés les plus vulnérables du pays - quelque 2,4 millions de personnes vivant déjà sous le seuil de pauvreté et qui sont les plus touchées par la perte de leurs moyens de subsistance, les pénuries alimentaires et la hausse vertigineuse du coût des produits de première nécessité.
"L'appel d'urgence que nous avons lancé en faveur de la Croix-Rouge du Sri Lanka permettra de protéger les moyens de subsistance et de mettre en sécurité de milliers de ménages qui ont besoin d'aide."
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La Syrie reste en crise - le monde, et les donateurs, ne doivent pas se retirer maintenant
Alors que la Syrie traverse sa onzième année de crise incessante, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge appelle une nouvelle fois la communauté internationale à ne pas oublier les besoins humanitaires persistants dans le pays. À l'heure actuelle, la population syrienne a besoin d'une solidarité et d'un soutien constants afin de faire face aux hostilités, aux difficultés économiques, aux infrastructures paralysées et aux immenses besoins humanitaires du pays. Actuellement, au moins 14,6 millions de personnes ont besoin d'aide et sont plus dépendantes de l'aide que jamais.
Les acteurs humanitaires, dont le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, fournissent une bouée de sauvetage en réponse à des besoins énormes. Malgré les problèmes de sécurité et les blocages politiques, nous trouvons des moyens de réparer les infrastructures essentielles et de faire en sorte que les populations aient accès à des services de base tels que l'eau potable, l'électricité et des services de santé opérationnels. Pour être en mesure de relever ces défis humanitaires, nous avons besoin d'un soutien financier continu de la part de la communauté internationale.
On ne saurait trop insister sur l'importance du soutien à la poursuite d'une action humanitaire vitale. Alors qu'une grande partie de l'attention du monde s'est tournée vers d'autres crises, comme en Ukraine, des millions de personnes restent dans le besoin en Syrie.
"Le conflit armé en Ukraine ajoute une nouvelle couche de difficultés à la situation en Syrie", a déclaré Fabrizio Carboni, directeur régional du CICR pour le Proche et le Moyen-Orient. "Nous sommes inquiets de l'aggravation de l'insécurité alimentaire et de la hausse constante des prix. Même si le conflit ukrainien prenait fin demain, l'impact sous-jacent de la crise climatique et la pression qu'elle exerce sur les ressources en eau et la production alimentaire nous laisseraient encore de nombreux problèmes à gérer."
Notre Mouvement répond aux besoins des personnes en Syrie depuis les premiers jours du conflit, avec des volontaires et des employés fournissant une aide vitale aux personnes dans des zones que d'autres ne peuvent atteindre. Sans eux, cette catastrophe humanitaire aurait été bien pire. Chaque mois, nous aidons des millions de personnes à l'intérieur de la Syrie ; pour que ce travail salvateur puisse se poursuivre, les travailleurs humanitaires doivent avoir un accès durable, sûr et non motivé par des considérations politiques à toutes les personnes, familles et communautés dans le besoin. Nous demandons aux États et à toutes les parties au conflit de veiller à ce que le droit international humanitaire soit respecté dans leurs opérations.
Le Dr Hossam Elsharkawi, directeur régional de l'IFRC pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, a déclaré :
"Nous avons vu avec la crise ukrainienne comment la réduction des mesures restrictives sur les activités humanitaires a permis à notre Mouvement d'atteindre rapidement des millions de personnes qui ont désespérément besoin d'aide. J'appelle les donateurs à faire preuve de la même souplesse dans le contexte syrien. Idéalement, en étendant les mêmes exemptions et licences humanitaires. Cela créera de meilleures conditions pour minimiser les souffrances inutiles et apporter la dignité aux personnes touchées."
Des millions de Syriens vivant en dehors de leur pays continuent également d'avoir besoin de soutien ; les pays voisins accueillent actuellement la majorité des personnes qui ont fui la violence en Syrie. En Turquie, au Liban, en Jordanie et en Irak, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge apportent leur soutien aux personnes qui ont fui, ainsi qu'aux communautés qui les accueillent. Les pays d'Europe ont mis en œuvre un large éventail d'activités pour aider les Syriens à s'intégrer dans leurs communautés d'accueil, qu'il s'agisse de proposer des programmes de soutien psychosocial, de gérer des centres d'accueil ou de faciliter les procédures de réunification avec les membres de la famille restés au pays.
Pour de plus amples informations, veuillez contacter :
CICR: Jesus Serrano Redondo (Genève), M +41 79 275 69 93, email:[email protected]
IFRC: Rana Sidani Cassou, M: +41 76 671 57 51 / +33 6 75 94 55 15, email:[email protected]
Saint-Vincent-et-les-Grenadines : Les efforts de rétablissement restent cruciaux un an après l'éruption de La Soufrière
Kingston, Jamaïque, 8 avril 2022 - Le 9 avril 2021, l'éruption explosive du volcan La Soufrière à Saint-Vincent-et-les-Grenadines (SVG), dans les Caraïbes, a provoqué l'évacuation de plus de 13 000 personnes vivant dans les zones rouge et orange voisines. Un an plus tard, l'impact de la catastrophe est toujours évident, et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) concentre ses efforts sur les abris et le redressement socio-économique, car le revenu des familles a été affecté par l'éruption et la pandémie de COVID-19.
Au cours de l'année écoulée, la Croix-Rouge a apporté son soutien à plus de 5 000 personnes en leur fournissant de l'eau, des secours d'urgence, des articles d'hygiène et de nettoyage, des solutions pour un logement digne, une communication sur les risques et un engagement communautaire, ainsi qu'une aide psychosociale et un soutien aux moyens de subsistance.
Bernard Morgan, président de la Croix-Rouge de SVG, a déclaré :
"La Croix-Rouge, avec ses partenaires, a fourni des secours, un soutien psychosocial et un accès aux services de base, mais le travail n'est pas encore terminé. Nous continuons à concentrer nos efforts pour aider les gens à se rétablir, en particulier ceux qui ont perdu leur emploi ou leurs économies, et dont les maisons ont été gravement endommagées. Les effets physiques du volcan ne sont peut-être pas aussi visibles aujourd'hui, mais les gens doivent encore faire face aux effets sociaux, économiques et psychologiques de l'éruption, en particulier les quelque 900 personnes qui ne peuvent toujours pas retourner chez elles."
La Croix-Rouge a fourni des subventions multiples pour soutenir environ 1000 personnes ainsi que des bons de supermarché pour plus de 800 personnes. En outre, plus de 300 petites entreprises ont reçu des subventions pour relancer l'agriculture, la pêche et les activités commerciales qui avaient été interrompues par l'éruption.
La Croix-Rouge a aidé plus de 210 personnes très vulnérables (74 familles) à quitter les centres collectifs et à s'installer dans des conditions d'hébergement dignes grâce à l'octroi de subventions locatives pour une période allant de 1 à 6 mois selon les besoins, avec plus de 400 subventions mensuelles distribuées depuis septembre 2021.
James Bellamy, directeur adjoint des opérations de l'IFRC pour les Amériques, a déclaré:
"Un an plus tard, certaines personnes n'ont toujours pas leur maison ou leurs moyens de subsistance habituels, car plus de 100 maisons restent inhabitables en raison des dommages et des risques accrus liés à l'éruption. La priorité de la Croix-Rouge est désormais d'aider les communautés à renforcer et à restaurer leurs moyens de subsistance et leurs conditions de vie. Nous continuerons à aider les familles par le biais de notre programme de moyens de subsistance, à offrir des possibilités de formation et à travailler avec les ménages défavorisés pour trouver des solutions d'hébergement à long terme par le biais d'une assistance en espèces et en nature."
Les enfants ont été au cœur de la réponse humanitaire, plus de 500 d'entre eux ayant reçu des kits de soutien psychosocial comprenant des articles d'apprentissage et de loisirs. L'IFRC a collaboré avec des partenaires, comme l'UNICEF et l'unité chargée des questions de genre, pour garantir des espaces adaptés aux enfants dans les centres collectifs.
Avec la pandémie de COVID-19 et l'épidémie de dengue en cours, la prévention de la propagation du virus et des infections par la dengue était une partie importante de la réponse. La Croix-Rouge a fourni des informations sur les moyens de rester en sécurité et en bonne santé, des kits d'équipement de protection individuelle (EPI) pour les familles, ainsi que 400 unités murales de désinfectant pour les mains au ministère de l'éducation pour la réouverture des écoles pour l'apprentissage en face à face.
La Croix-Rouge a également soutenu les efforts de nettoyage après l'éruption et a distribué des kits de nettoyage ménager à plus de 3 300 familles et des kits d'hygiène et des kits COVID-19 à plus de 2 300 familles.
En avril 2021, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé un appel de 2 000 000 de francs suisses afin de venir en aide à plus de 5 000 personnes des communautés touchées en leur fournissant des abris, des soins de santé, de l'eau potable et des moyens de subsistance.
Pour plus d'informations:
A St. Vincent: Attica Allen +1 (784) 454-1989, [email protected]
En Jamaïque: Trevesa DaSilva, +876 818 8575, [email protected]
Au Panama: Susana Arroyo Barrantes, +507 6999-3199, [email protected]
Les personnes touchées par les crises partout dans le monde méritent le même soutien fort que celui apporté à l'Ukraine.
Genève, 6 Avril 2022 -La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) appelle à la solidarité envers les personnes affectées par les crises partout dans le monde, alors que la réponse au conflit en Ukraine montre la voie à suivre.
Le soutien des personnes et des donateurs à travers le monde démontre ce qui est possible et illustre les bonnes pratiques essentielles dans toute crise humanitaire. Dans le même temps, les différences considérables qui existent selon le lieu où la crise se produit et les personnes qu'elle affecte ont été mises en évidence de
Le Secrétaire Général de l'IFRC, Jagan Chapagain, déclare:
“L'immense souffrance vécue par tant de personnes en Ukraine est inimaginable pour certains. Malheureusement, pour beaucoup d'autres dans le monde, la perte et la douleur ne sont que trop familières. En Syrie par exemple, 11 ans après le début du conflit, les besoins dans le pays n'ont jamais été aussi élevés. À Tonga Dans la corne de l'Afrique, des millions de personnes vivent actuellement l'une des crises alimentaires les plus dramatiques depuis des années, à l'abri des regards du monde entier. Ce ne sont là que quelques exemples. Nous appelons les donateurs et les partenaires à faire en sorte que nous puissions soutenir toutes les personnes dans le besoin, où qu'elles soient et qui qu'elles soient.”
La situation en Éthiopie, en Somalie et au Kenya est critique, car ces pays sont confrontés à une quatrième sécheresse consécutive, ainsi qu'aux conséquences du COVID-19, au conflit dans la région et à l'escalade des prix des denrées alimentaires en raison de la forte dépendance à l'égard des importations de blé d'Ukraine et de Russie. Avec 14 millions de personnes ayant actuellement besoin d'une aide alimentaire urgente - un nombre qui devrait atteindre 20 millions cette année - l'IFRC a lancé des appels d'urgence pour un total de 39 millions de francs suisses afin de fournir une assistance vitale. Cela inclut également un soutien à plus long terme pour des moyens de subsistance durables adaptés aux effets négatifs croissants du changement climatique afin de contribuer à renforcer la résilience des communautés.
Chaque jour, dans toutes les communautés du monde, les volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge continuent de répondre, avec une approche impartiale fondée sur les besoins, aux personnes touchées par des crises partout dans le monde, indépendamment de leur statut, de leur nationalité, de leur appartenance ethnique, de leur religion ou de tout autre critère. Alors que les Sociétés nationales travaillent d'arrache-pied pour fournir les services humanitaires nécessaires en Ukraine et dans les pays voisins, il est essentiel de continuer à se concentrer sur les autres crises et de se préparer à celles qui se produiront prochainement.
M. Chapagain a conclu en ces termes: "L'IFRC, avec son réseau de 192 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, est bien placée pour canaliser la solidarité et mobiliser le soutien nécessaire pour répondre à toutes les crises et catastrophes qui se produisent simultanément dans le monde. Mais pour être en mesure de le faire, un soutien et un financement basés sur les besoins sont essentiels".
L'IFRC a actuellement 29 appels d'urgence ouverts pour des catastrophes importantes et complexes, de l'Afghanistan à Madagascar. Pour le nombre croissant de catastrophes de moindre ampleur liées au climat, le Fonds d'urgence pour les interventions en cas de catastrophes (DREF) est le moyen le plus efficace et le plus transparent de faire parvenir les fonds directement aux acteurs humanitaires locaux. À l'heure actuelle, 42 interventions financées par le DREF sont en cours dans le monde, notamment en Éthiopie, en Palestine et en Équateur.
Contacts médias:
A Genève: Anna Tuson, +41 79 895 6924, [email protected]
A Nairobi: Euloge Ishimwe +254 731 688 613, [email protected]
A Beyrouth: Rana Cassou +336 7594 5515, [email protected]
Au Panama: Susana Arroyo +50 68 416 1771, [email protected]
A Kuala Lumpur: Antony Balmain +60 12 230 8451, [email protected]
«En Ukraine, les besoins augmentent chaque jour », déclare le Président de la Croix-Rouge.
Bucarest, 21 mars 2022 - Alors que le plus grand réseau humanitaire du monde répond à la crise qui se déroule en Europe, son équipe dirigeante revient d'Ukraine avec un avertissement sur les jours et les semaines à venir - et réaffirme que la Croix-Rouge renforcera son soutien à l'intérieur et à l'extérieur des frontières.
Francesco Rocca, Président de la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), s'est entretenu avec quelques-uns des 6 000 volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne qui apportent leur aide à des familles vivant les pires semaines de leur vie.
«La réalité dévastatrice de l'Ukraine est que les besoins augmentent chaque jour. Dans un contexte de violence accrue et de rupture de la chaîne d'approvisionnement, la livraison de biens essentiels dans de nombreuses régions du pays devient plus difficile, et non plus facile. Répondre à une crise de cette ampleur nécessite un travail d'équipe, c'est pourquoi nous travaillons main dans la main avec la Croix-Rouge ukrainienne sur le terrain afin de faire savoir aux populations qu’elles ne sont pas seules. Jamais»déclare M. Rocca.
Depuis le début du conflit, la Croix-Rouge ukrainienne a distribué des centaines de tonnes de biens essentiels et les membres de l'équipe ont soutenu l'évacuation d'environ 57 000 personnes d'Energodar, de Sumy, de la région de Kviy, de Kharkiv et de la région de Kherson. La Croix-Rouge ukrainienne ne se contente pas de fournir les premiers secours, elle les enseigne également aux personnes qui se réfugient dans les sous-sols et les abris.
En Ukraine, personne n'est épargné par le conflit en cours. On estime que 18 millions de personnes - soit un tiers de la population - auront besoin d'une aide humanitaire.
«Les volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne ont perdu des maisons, des communautés et des êtres chers. Pourtant, ils continuent à apporter aide et réconfort aux familles dans le besoin. Je suis humblement touché par leur résilience et leur engagement humanitaire au milieu du conflit.» ajoute M. Rocca.
S'exprimant depuis la frontière roumaine à Siret, M. Rocca a souligné la nature altruiste des membres des communautés européennes qui accueillent les plus de 3 millions de personnes qui ont fui l'Ukraine.
Après la Pologne, la Roumanie a reçu le deuxième plus grand nombre de personnes traversant ses frontières en quête de sécurité : plus de 500 000 selon l'Agence des Nations unies pour les réfugiés.
Depuis le premier jour, les équipes de la Croix-Rouge roumaine travaillent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 aux postes-frontières, fournissant de la nourriture, de l'eau, des couches, des produits d'hygiène féminine, des gants chauds et d'autres produits de première nécessité. La Croix-Rouge roumaine offre des cartes SIM et des stations de recharge pour téléphones portables afin d'aider les personnes qui ont été séparées de leurs proches en Ukraine à reprendre contact. De nombreuses personnes qui ont traversé la frontière demandent simplement une tasse de café ou de thé. Une aide apparemment simple comme celle-ci peut offrir aux familles une tranquillité d'esprit dans un moment désespéré.
«Nous avons fourni plus de 400 tonnes d'aide aux personnes touchées par le conflit, mais une boisson chaude et un accueil chaleureux sont les choses que beaucoup de ceux qui fuient disent apprécier le plus»déclare M. Rocca.
Pour plus d'informations ou pour organiser une interview:
En Roumanie et en Ukraine: Tommaso Della Longa, +41 797 084 367, [email protected]
En Roumanie: Jenelle Eli, +1 202 603 6803, [email protected]
A Budapest: Kathy Mueller, +1 226 376 4013, [email protected]
A Genève: Benoit Matsha-Carpentier, +41 79 213 24 13, [email protected]
Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge lance un appel de 250 millions de francs suisses pour venir en aide aux personnes touchées par le conflit en Ukraine
Genève, 1er mars 2022 - Avec la situation humanitaire en Ukraine et dans les pays voisins qui se détériore rapidement, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) craignent que des millions de personnes ne soient confrontées à des difficultés et des souffrances extrêmes si l'accès à l'aide humanitaire n'est pas amélioré et si celle-ci n'augmente pas rapidement. Pour répondre à ce besoin soudain et massif, les deux organisations lancent ensemble un appel de 250 millions de francs suisses (272 millions de dollars).
Le CICR lance un appel de 150 millions de francs suisses (163 millions de dollars) pour ses opérations 2022 en Ukraine et dans les pays voisins.
Le Directeur Général du CICR, Robert Mardini, déclare à cet effet:
"L'escalade du conflit en Ukraine fait des ravages. Le nombre de victimes ne cesse d'augmenter tandis que les établissements de santé peinent à faire face. Nous constatons déjà des perturbations à long terme dans l'approvisionnement régulier en eau et en électricité. Les personnes qui appellent notre ligne d'assistance téléphonique en Ukraine ont désespérément besoin de nourriture et d'abris. Pour répondre à cette urgence massive, nos équipes doivent pouvoir opérer en toute sécurité pour accéder aux personnes dans le besoin."
Dans les semaines à venir, le CICR intensifiera ses efforts pour réunir les familles séparées, fournir de la nourriture et d'autres articles ménagers aux personnes déplacées à l'intérieur du pays, sensibiliser davantage les populations sur les zones souillées par des munitions qui n'ont pas explosé, et poursuivre son travail pour que les dépouilles soient traitées avec dignité et que les membres des familles des défunts puissent faire leur deuil et trouver un apaisement. Il faut maintenant assurer le transport de l'eau par camion et d'autres formes d'approvisionnement d'urgence. Le soutien apporté aux établissements de santé sera accru, l'accent étant mis sur la fourniture de matériel et d'équipements pour soigner les personnes blessées par des armes.
L'IFRC lance un appel de 100 millions de francs suisses (109 millions de dollars) afin de soutenir les Sociétés nationales de la Croix-Rouge pour qu'elles puissent venir en aide à deux millions de personnes dans le besoin en raison de l'intensification des hostilités en Ukraine.
Parmi ces groupes, une attention particulière sera accordée aux personnes vulnérables, notamment les mineurs non accompagnés, les femmes seules avec enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées. L'investissement sera considérablement accru dans le renforcement des capacités des équipes de la Croix-Rouge en Ukraine et dans les pays voisins afin de soutenir l'action humanitaire menée localement. Ces équipes ont déjà mobilisé des milliers de volontaires et d'employés et fournissent au plus grand nombre de personnes possible des abris, des articles de première nécessité, des fournitures médicales, un soutien psychosocial et en matière de santé mentale, ainsi qu'une aide financière polyvalente.
Le Secrétaire Général de l'IFRC, Jagan Chapagain, a déclaré :
"Au milieu de tant de souffrances, il est réconfortant de voir le niveau de solidarité mondiale. Les besoins des personnes touchées par le conflit augmentent d'heure en heure. La situation est très désespérée pour beaucoup. Une réponse rapide est nécessaire pour sauver des vies. Nos Sociétés nationales membres sont particulièrement bien placées pour répondre et, dans certains contextes, elles sont le seul acteur capable de fournir une assistance humanitaire à grande échelle, mais elles ont besoin de soutien pour y parvenir. J'en appelle à la solidarité mondiale pour intensifier l'aide aux personnes qui souffrent à cause de ce conflit."
Pour plus d'informations ou pour organiser des interviews :
A Genève: Anna Tuson, +41 79 895 6924, [email protected]
A Budapest: Corinne Ambler, +36 704 306 506, [email protected]
A Genève: Florian Seriex, +41 79 574 06 36, [email protected]
AGenève: Jason Straziuso, +41 79 949 3512, [email protected]
Madagascar : Plus de 4 millions de personnes sont menacées par le cyclone tropical Batsirai qui s'abat sur la côte est.
Antananarivo/Nairobi, 4 février 2022- Le cyclone tropical Batsirai devrait frapper demain la région d'Atsinanana à Madagascar, quelques semaines seulement après que la tempête tropicale Ana ait fait des ravages dans le pays. Quelques semaines seulement après que la tempête tropicale Ana ait fait des ravages dans le pays, les équipes de la Croix-Rouge malgache dans la région préparent des articles de secours d'urgence et aident les communautés situées sur la trajectoire du cyclone à se déplacer vers des zones sûres.
Andoniaina Ratsimamanga, le secrétaire général de la Croix-Rouge malgache, a déclaré :
«Les communautés de la région d'Atsinanana s'inquiètent des dégâts potentiellement importants que le cyclone pourrait causer. De nombreuses familles ont besoin de toute urgence d'abris temporaires, en particulier celles dont les maisons sont situées dans les zones susceptibles d'être touchées par le cyclone.
On estime qu'environ 4,4 millions de personnes sont menacées dans 14 districts, dont 595 000 devraient être directement touchées et plus de 150 000 déplacées. Les équipes de la Croix-Rouge de la région d'Atsinanana s'empressent de faire les préparatifs nécessaires, afin de sauver le plus grand nombre de vies possible.
«Les équipes et les partenaires de la Croix-Rouge malgache sont en état d'alerte et sont déployés dans les communautés, les avertissant de l'approche de la tempête. Les équipes de la Croix-Rouge déplacent les stocks d'urgence prépositionnés de la zone de Grand Tana (Ananalamanga) à Tamatave (Atsinanana), pour en faciliter l'accès. Nous sommes préoccupés par la taille et l'impact prévu de ce cyclone intense. Nos activités de réponse immédiate se concentreront sur le sauvetage des vies, et comprendront des opérations de recherche et de sauvetage», a ajouté M. Ratsimamanga.
En outre, les équipes de la Croix-Rouge travaillent avec le gouvernement pour identifier et mettre en place des bâtiments sûrs qui seront utilisés comme centres d'hébergement d'urgence.
Les efforts d'intervention d'urgence étant toujours en cours en raison de l'impact de la tempête tropicale Ana qui a frappé Madagascar fin janvier, l'impact de Batsirai pourrait aggraver la situation humanitaire globale du pays. Les efforts de réponse d'urgence du pays sont débordés et la situation reste critique en raison de l'impact des récentes inondations généralisées, de la stagnation de l'eau et des glissements de terrain causés par la tempête tropicale Ana. Au moins 55 décès ont été enregistrés et plus de 130 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile pour trouver des abris temporaires ou des familles d'accueil au cours des dernières semaines. Le pays est toujours aux prises avec une crise alimentaire prolongée depuis 2021. L'IFRC et ses partenaires intensifient leurs efforts de préparation et de réponse, afin de venir en aide à un plus grand nombre de personnes - à la fois celles qui ont été touchées par Ana et celles qui sont susceptibles d'être touchées par Batsirai.
Le coordonnateur des programmes et des opérations de l'IFRC à Madagascar, Denis Bariyanga, qui supervise les efforts de préparation aux situations d'urgence, a déclaré :
«Nous avons déjà aidé 2000 familles touchées par la catastrophe. Nous aidons déjà 2000 familles touchées par la tempête tropicale Ana à répondre à leurs besoins immédiats. Avec l'arrivée de Batsirai, de nombreuses autres familles du pays auront besoin d'articles de secours d'urgence, notamment des couvertures, des matelas de couchage, des ustensiles de cuisine, de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène, entre autres.»
L'IFRC avait déjà débloqué 428 609 francs suisses de son Fonds d'urgence pour les secours en cas de catastrophe (DREF) le 26 janvier 2022, afin d'aider la Croix-Rouge malgache à fournir des services d'eau, d'assainissement et d'hygiène, des soins de santé et un soutien psychosocial, ainsi qu'une aide en espèces pour les abris, les moyens de subsistance et les besoins de base. Des ressources financières supplémentaires sont nécessaires pour répondre aux besoins croissants sur le terrain. L'IFRC révise actuellement son appel d'urgence pour financer la réponse à la crise.
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Ny Antsa Mirado Rakotondratsimba, +261 34 54 458 76, [email protected]
Denis Bariyanga, (WhatsApp: +250 786 527 056), [email protected]
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A Nairobi
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