Kuala Lumpur/Kaboul/Genève, le 15 août - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) renouvelle son appel à une solidarité mondiale croissante envers le peuple afghan, qui continue de faire face à d'immenses besoins humanitaires.
Des crises simultanées dans le pays ont causé les pires souffrances de ces dernières générations.
Un cocktail de catastrophes et de crises s'abat sur le pays depuis plus d'un an maintenant, de nouveaux chocs aggravant des conditions déjà désastreuses. Fin juin, un tremblement de terre a frappé le sud-est de l'Afghanistan, tuant plus de 1 000 personnes et détruisant ou endommageant les maisons de 60 000 ménages, les laissant exposés aux éléments. De juillet à août, les pluies hors saison ont provoqué des inondations qui ont emporté les moyens de subsistance et aggravé les besoins humanitaires dans plus de 20 provinces.
Mawlawi Mutiul Haq Khales, président par intérim du Croissant-Rouge afghan, a déclaré :
« Les douze derniers mois ont été extrêmement difficiles pour notre peuple. Les difficultés économiques, exacerbées par les restrictions d'accès aux revenus liées aux sanctions, ont fait peser une pression supplémentaire sur des millions de personnes qui étaient déjà confrontées à une insécurité alimentaire aiguë, à la pauvreté et à de nombreux autres chocs.
Nous, au Croissant-Rouge afghan, avons intensifié nos opérations d'intervention dans toutes les provinces et notre vaste réseau de volontaires continue de fournir une assistance qui constitue une véritable bouée de sauvetage, en particulier pour les personnes exclues de l'aide la plus élémentaire, notamment les veuves et leurs enfants.
« Les contributions de nos partenaires locaux et internationaux ont été essentielles, et nous leur en sommes vraiment reconnaissants. Nous demandons un soutien continu car des millions de nos concitoyens dépendront d'interventions humanitaires à long terme pour satisfaire leurs besoins les plus élémentaires.»
Avec le soutien de l'IFRC et d'autres partenaires, la réponse du Croissant-Rouge afghan a permis jusqu'à présent de fournir une aide alimentaire à plus de 150 000 ménages et de distribuer de l'argent à au moins 15 000 autres. Ses plus de 140 établissements de santé, parmi lesquels des équipes sanitaires mobiles, continuent également à fournir des services de santé primaire, notamment des vaccinations de routine, dans tout le pays.
L'aide humanitaire doit être soutenue.
Necephor Mghendi, chef de la délégation de l'IFRC en Afghanistan, a déclaré :
«Le peuple afghan ne peut être oublié. Il s'agit désormais de l'une des pires crises humanitaires au monde, avec plus de 20 millions de personnes qui ont encore besoin d'une aide urgente.»
« En tant que plus grand réseau humanitaire du monde, nous répondons de nombreuses façons pour aider les communautés vulnérables. L'IFRC continue de soutenir le Croissant-Rouge afghan dans ses efforts humanitaires, mais la succession de crises et de catastrophes conduit des millions de personnes au point de rupture, d'où un besoin humanitaire massif qui exerce une pression immense sur la disponibilité des ressources.
« L'hiver approche, et nous craignons que des vies soient perdues si nous n'agissons pas suffisamment tôt pour alléger les conditions de vie des personnes dont les capacités d'adaptation sont affaiblies par des chocs multiples.»
L'IFRC et le Croissant-Rouge afghan renforcent leur préparation à un hiver potentiellement rude, qui s'abattra sur le pays dans quelques mois. La plus grande préoccupation concerne les zones de haute altitude où les températures risquent fort de descendre en dessous de moins 10 degrés. L'achat de vêtements d'hiver, de bottes d'hiver, de couvertures thermiques, de poêles et d'autres articles essentiels est en cours.
Pour soutenir le Croissant-Rouge afghan, l'IFRC a lancé un appel de 90 millions de francs suisses à la communauté internationale afin de fournir une aide humanitaire d'urgence à plus d'un million de personnes touchées par des crises multiples. La préparation à l'hiver constitue un élément essentiel de ce plan.
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Le changement climatique n'est pas un problème futur, c'est une menace pour l'humanité que nous observons chaque jour dans notre travail avec les communautés. Grâce à notre programme mondial de résilience climatique, nous aidons les populations à s'adapter au changement climatique et à réduire les risques liés au climat.
Kuala Lumpur/Dhaka, 28 Juin 2022 -Les inondations record au Bangladesh ont fait des ravages. On estime que 7,2 millions de personnes ont été touchées et ont désespérément besoin d'abris et de matériel de secours d'urgence dans la région nord-est du pays.
Depuis le début du mois de juin, les pluies torrentielles et les eaux en amont ont complètement submergé environ 94 % de la ville de Sunamganj et 84 % des districts de Sylhet, dans le nord-est du Bangladesh, à la frontière de l'État indien du Meghalaya.
Certaines parties du Meghalaya ont connu les plus fortes précipitations depuis des décennies, ce qui a entraîné le débordement de grands systèmes fluviaux situés entre l'Inde et le Bangladesh et a complètement englouti les zones environnantes.
Le Secrétaire général du Croissant-Rouge du Bangladesh Kazi Shofiqul Azam a déclaré:
"De mémoire d'homme, nous n'avons jamais vu ce genre d'inondation dans cette région. Des centaines de milliers de personnes ont trouvé refuge alors que leurs maisons étaient sous l'eau et que presque tous leurs quartiers étaient inondés. De grandes parties de Sunamganj et de Sylhet ont été complètement isolées en raison de graves perturbations des communications routières et de coupures de courant.
"Nos équipes de volontaires étaient sur le terrain pour aider les gens en leur fournissant les aliments secs, les aliments cuisinés et l'eau potable dont ils ont tant besoin. Le Croissant-Rouge du Bangladesh a lancé une stratégie impliquant 10 millions de dollars pour mener des opérations de secours et de relèvement dans les zones touchées."
Alors que Sylhet et Sunamganj sont presque coupés du reste du pays, plusieurs districts voisins, dont Netrokona et Kishoreganj, sont également touchés par les inondations.
Les équipes du Croissant-Rouge du Bangladesh fournissent également des colis de nourriture pour au moins deux semaines, des services de soins de santé par le biais d'équipes médicales mobiles, des kits d'hygiène et de dignité ainsi que des bâches et des jerrycans.
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé un appel d'urgence de 7,5 millions de francs suisses (USD 7,8 millions) afin d'aider le Croissant-Rouge du Bangladesh à intensifier et à étendre la portée de ses interventions localisées et de ses efforts de relèvement visant à prévenir et à atténuer les souffrances de 300 000 personnes touchées par les récentes inondations.
Le chef de la délégation de l'IFRC au Bangladesh, Sanjeev Kafley, a déclaré :
"En l'espace d'un mois seulement, Sylhet et Sunamganj ont été inondées et l'ampleur de la dévastation est cette fois bien plus importante que les précédentes. Nous intensifions nos opérations aux côtés du Croissant-Rouge du Bangladesh en raison de l'urgence de la situation.
L'accent est mis sur les besoins urgents de la population touchée pendant les trois premiers mois en élargissant et en intensifiant la réponse du Croissant-Rouge du Bangladesh. Ensuite, une aide au relèvement sera également fournie afin que la population touchée se remette elle-même de la crise de manière durable et renforce sa résistance aux catastrophes imminentes."
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16 Juin 2022, Beyrouth -La région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord ( MOAN ) continue d'être confrontée à des crises multiples et complexes, allant des conflits au changement climatique en passant par les déplacements de population. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a publié aujourd'hui un rapport d'évaluation rapide centré sur l'impact du conflit en Ukraine sur la situation humanitaire dans la région du MOAN.
Les résultats de l'évaluation ont confirmé que le conflit intensifie l'impact des crises et phénomènes préexistants et accroît la vulnérabilité de la plupart des pays.
Rania Ahmed, Directrice Régionale adjointe de l'IFRC pour la région du MOAN, a déclaré : "L'impact économique et sécuritaire mondial du conflit en Ukraine pourrait être la dernière goutte d'eau qui fait déborder le vase, poussant les pays déjà fragiles de la région MOAN à dépasser le point de non-retour."
Les principales conclusions de l'évaluation montrent que la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance sont les deux secteurs les plus touchés. Actuellement, 56 millions de personnes ont besoin de nourriture dans la région. Les données montrent que ce nombre pourrait augmenter de 25 % au cours des six prochains mois en raison de la hausse de l'indice mondial des prix alimentaires qui a atteint un niveau record. Douze pays de la région du MOAN ont connu une augmentation spectaculaire du prix des produits alimentaires de base. Au Liban, les prix ont augmenté de 75 à 100 %. En Iran et au Yémen, les prix ont augmenté de 50 à 75 %. Actuellement, cinq millions de personnes sont confrontées à l'insécurité alimentaire dans la région. On estime que 1,9 million de personnes pourraient sombrer dans la famine.
Les pays de la région du MOAN s'approvisionnent en blé à hauteur de 85 % en Ukraine et en Russie. L'industrie agricole de la région a déjà été gravement touchée par une combinaison de chaînes d'approvisionnement perturbées, de pénurie d'eau et d'augmentation des températures.
Avec l'attention des donateurs tournée vers la crise ukrainienne, il y a un risque que le financement humanitaire pour les pays de la région du MOAN diminue. Le manque d'accès au financement des donateurs ne fera qu'amplifier la crise humanitaire existante dans plusieurs pays de la région du MOAN. Pour les millions de Palestiniens, Libanais, Yéménites, Syriens et autres qui vivent dans des pays en proie à des conflits, à des effondrements économiques catastrophiques et à des besoins humanitaires croissants, cela équivaudrait à l'arrêt de toute assistance vitale.
Enfin, les pays importateurs d'énergie et de produits pétroliers subissent un stress social supplémentaire du fait de l'augmentation de 25 à 75 % du prix des carburants. En Syrie et au Yémen, les pénuries de carburant et le manque d'électricité ont déjà de graves répercussions sur la prestation des services de base. L'aggravation des tendances de la crise au Liban, y compris la forte augmentation des prix de l'énergie résultant de la crise ukrainienne, a le potentiel de pousser le pays au-delà du point de rupture pour devenir une "crise critique".
Cliquez ici pour accéder à l'intégralité du rapport.
Notes pour les éditeurs:
Methodologie: Cette évaluation rapide vise à contribuer à l'analyse en cours et au développement de scénarios pour anticiper, se préparer et répondre à l'évolution des crises courantes dans la région du MOAN, avec des considérations spécifiques sur la façon dont le conflit en Ukraine est un multiplicateur de risque pour les tendances de crise existantes. L'évaluation a été réalisée entre le 25 avril et le 3 juin 2022 à partir de données secondaires et d'une enquête de perception auprès de 24 représentants de Sociétés nationales et de chefs de délégation de l'IFRC.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Rania Ahmed, Deputy Regional Director, IFRC MENA: [email protected] +96171802701
La crise économique et l'interdiction des engrais synthétiques au Sri Lanka ont provoqué des troubles civils et une insécurité alimentaire dans tout le pays. De graves pénuries alimentaires sont attendues dans les mois à venir, ainsi que des pénuries de carburant, de gaz de cuisson et de médicaments. De nombreuses personnes ont recours à des stratégies d'adaptation d'urgence, comme le retrait des enfants de l'école ou la vente de leurs biens. À travers cet appel d'urgence, l'IFRC aide la Croix-Rouge du Sri Lanka à fournir des moyens de subsistance et une aide aux besoins fondamentaux, ainsi que de l'eau potable et des services d'hygiène, à 500 000 personnes parmi les plus vulnérables.
Nous avions déjà mis nos passeports dans le sac. Vivant à Kiev, nous étions déjà témoins de la tension dans l'air et regardions les informations sur ce qui se passait près de la frontière de l'Ukraine. Nous avions accepté le fait que nous aurions probablement besoin de nous mettre en sécurité loin de chez nous à un moment donné.
Mais cette nuit-là est arrivée bien plus tôt que prévu. De fortes détonations et des éclairs à travers la fenêtre nous ont réveillés en sursaut, la crise débarquant sur le pas de notre porte.
Ma fille de sept ans et moi nous nous sommes rendues chez nos parents, à quelques heures de là. Ce n'était pas du tout une décision facile à prendre, quitter notre confortable et familière maison, située à la lisière de la ville, près des bois où nous aimions nous promener le week-end. Nous étions si heureuses là-bas, mais nous savions qu'il n'était plus sûr pour nous d'y rester.
Le voyage était surréaliste. La radio du car jouait de la musique comme si rien ne se passait, pourtant tout autour de nous, il y avait des bruits de guerre. Et à peine arrivées à la maison de notre famille, nous avons réalisé que c'était encore une fois trop dangereux d'y rester.
Au cours des jours suivants, nous avons continué à nous déplacer d'un endroit à l'autre en direction de la partie occidentale de l'Ukraine, en nous attendant à ce que le conflit nous suive.
Tous ces changements ont rapidement fait des ravages, surtout sur ma fille. Je suis psychologue professionnelle de formation, je savais donc exactement ce qu'il fallait rechercher pour identifier les signes de stress grave. Plusieurs fois par nuit, nous nous réveillions au son des sirènes et des alarmes aériennes. Elle refusait de dormir en pyjama et insistait plutôt pour dormir en vêtements d'hiver. Elle ne dormait pas du tout, vraiment, de peur de devoir se relever et se mettre en sécurité. Elle avait peur tout le temps, son ours en peluche ne lui apportait qu'un réconfort limité.
C'est à ce moment-là que j'ai su que nous devions quitter le pays. Nous connaissions quelques personnes en Pologne, également originaires d'Ukraine, qui avaient été aidées par la communautéaccueillante polonaise . Ils s'étaient surpassés pour aider à fournir un abris à des familles fuyant l'Ukraine.
Tout dans ma vie a été bouleversé du jour au lendemain. Même la familiarité avec ma profession de travailleur humanitaire et de psychologue pour le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Là-bas, mon travail consistait à soutenir les familles de personnes disparues en Ukraine. Mais lorsque le conflit a commencé, nous avons tous changé de rythme, nous concentrant entièrement sur l'urgence qui se présentait à nous.
J'ai été l'un des premiers membres du personnel à former les volontaires de la Croix-Rouge à la fourniture de premiers soins psychosociaux aux personnes en détresse. Les volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne ont déployé tant d'efforts, dès le début de la crise, pour aider les personnes dans le besoin. Je leur ai également appris à reconnaître s'ils devaient chercher de l'aide pour eux-mêmes. Et maintenant, il semble que nous en ayons tous besoin.
Ayant travaillé avec la Croix-Rouge pendant des années, j'ai essayé de faire de mon mieux pour les soutenir dans leur travail de sauvetage en utilisant mes compétences.
Avec mon équipe du CICR, nous avons créé des lignes d'assistance téléphonique pour les personnes ayant besoin d'une aide psychologique - le même soutien dont j'avais moi-même besoin.
En traversant la frontière polonaise, nous avons été accueillis par de gentils volontaires, tout comme lorsque nous étions en route en Ukraine. Ils nous ont donné de la nourriture et des jouets pour ma fille, des gestes simples qui m'ont fait me sentir beaucoup mieux. J'ai remarqué que cela semblait être un tournant pour ma fille, et bientôt elle s'est remise à dormir et à jouer avec les autres enfants.
Peu de temps après notre arrivée en Pologne, j'étais à la banque lorsqu'une femme également originaire d'Ukraine a entendu ma voix - la même langue qu'elle parlait et a commencé à partager sa propre histoire avec moi. Elle s'est mise à pleurer. C'est alors que j'ai su qu'elle avait besoin que je l'écoute.
Elle voulait partager son histoire avec quelqu'un qui prendrait le temps de s'asseoir à ses côtés dans sa douleur. C'est ce dont tant de gens ont besoin, mais les mots manquent souvent pour l'exprimer. Il m'est apparu clairement que c'était une façon d'y contribuer en utilisant mes compétences, surtout maintenant que j'avais plus de capacité à prendre soin des autres tout en me sentant moi-même en sécurité.
J'ai contacté mes collègues de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et j'aide maintenant à diriger un programme dans les pays voisins de l'Ukraine pour fournir un soutien psychosocial et de santé mentale aux personnes qui ont fui l'Ukraine, ce qui comprend de nombreuses activités différentes où les volontaires peuvent soutenir les gens en utilisant des compétences de premiers soins psychologiques, en organisant des espaces adaptés aux enfants, en offrant des références à d'autres prestataires de services et bien plus encore.
Les blessures de guerre sont profondes, parfois trop profondes pour être gérées seules.
Je ne sais pas quand je pourrai rentrer chez moi et aider mon peuple en Ukraine. Le retour n'est pas encore sûr. Pour l'instant, je ne peux planifier que quelques jours à l'avance. Quand je le pourrai - quand chacun d'entre nous le pourra - nous retrouverons cette joie simple que nous avons ressentie auparavant.
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Nataliia K est déléguée à la santé mentale et au soutien psychosocial auprès de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Elle contribue à aider les personnes qui ont enduré plus de 100 jours de crise chez elles, en Ukraine. Elle est originaire de Kiev.
Panama/Genèva, 31 Mai 2022 —La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) intensifie ses actions de préparation en prévision d'une nouvelle saison cyclonique active supérieure à la moyenne dans l'océan Atlantique. L'IFRC invite les gouvernements et les acteurs humanitaires à protéger les vies en investissant dans des systèmes d'alerte précoce, des solutions basées sur les prévisions et des plans coordonnés de réponse aux catastrophes.
Du 1er juin au 30 novembre 2022, l'Amérique du Nord, l'Amérique centrale et les Caraïbes attendent entre 14 et 21 tempêtes nommées, dont 6 à 10 pourraient devenir des ouragans, y compris 3 à 6 ouragans de catégorie 3 ou plus. L'IFRC et son réseau œuvrent pour que les communautés soient mieux préparées à faire face aux effets des fortes pluies, des glissements de terrain et des inondations que ces événements météorologiques pourraient provoquer au cours des six prochains mois.
Martha Keays, Directrice Régionale pour la région Amériques à l'IFRC a déclaré:
"La région peut être confrontée à six ouragans majeurs, mais il suffit d'une seule tempête pour détruire des communautés qui sont déjà aux prises avec la pauvreté, les inégalités et les effets dévastateurs de la pandémie de COVID-19. C'est pourquoi des centaines d'équipes locales de la Croix-Rouge dans plus de 20 pays partagent des messages d'alerte précoce et coordonnent les mesures de préparation avec les gouvernements locaux et les dirigeants communautaires.
Parallèlement, l'IFRC associe les prévisions météorologiques à l'analyse des risques pour prendre des mesures précoces en amont des ouragans plutôt que de simplement réagir aux événements. Cette approche nous permet d'anticiper les catastrophes, de diminuer leur impact autant que possible et de prévenir la souffrance et la perte de vies et des moyens de subsistance."
L'IFRC accorde une attention particulière aux besoins des femmes, des enfants, des migrants et des retournés, qui souffrent de crises qui se chevauchent en Amérique centrale. Cette région se remet encore de la pandémie et des ouragans Eta et Iota, qui ont provoqué le déplacement de 1,5 million de personnes rien qu'au Nicaragua, au Honduras et au Guatemala.
En Colombie, au Honduras, au Guatemala et en Haïti, les communautés vulnérables exposées aux ouragans et aux tempêtes sont également les plus exposées à l'insécurité alimentaire en raison de la crise mondiale actuelle de pénurie alimentaire.
Dans ce contexte difficile, l'IFRC plaide en faveur de cadres réglementaires qui favorisent l'acheminement rapide de l'aide humanitaire dans les zones touchées par des catastrophes. Elle a également prépositionné des biens humanitaires au Panama, au Guatemala, au Honduras et dans les Caraïbes afin de répondre immédiatement aux besoins humanitaires de 60 000 personnes dans les zones côtières du Pacifique et de l'Atlantique.
Selon le Centre climatique de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, la saison des ouragans 2022 dans l'Atlantique et la mer des Caraïbes devrait être plus active que la normale en raison de l'influence du modèle climatique La Niña. Ce phénomène est actif pour la troisième année consécutive et fait que les températures de la mer dans ce bassin sont supérieures à la moyenne. Cette condition permet un développement plus actif des ouragans, comme on l'a vu en 2020 et 2021.
Pour plus d'informations, veuillez contacter :
Au Panama
Susana Arroyo Barrantes - Comms Manager pour la régions Amériques,[email protected]
María Victoria Langman - Senior Comms Officer pour la région Amériques,[email protected]
En Jamaïque
Trevesa Da Silva - Comms Officer Anglais et néerlandais des Caraïbes, [email protected]
Stockholm, 2 Juin 2022 - Un nouveau rapport montre que les solutions fondées sur la nature pourraient réduire l'intensité des risques climatiques et météorologiques de 26 %, dans un monde où plus de 3,3 milliards de personnes vivent dans des endroits très vulnérables au changement climatique. L'étude de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et du WWF met en évidence le fait que le pouvoir de la nature à protéger les populations est négligé.
Le rapport, Travailler avec la nature pour protéger les personnes: comment les solutions fondées sur la nature limitent les changements climatiques et les catastrophes d'origines météorologiques montre que les solutions basées sur la nature peuvent réduire la probabilité d'occurence du changement climatique et des évènements météorologiques. Elle présente comment des vies peuvent être sauvées en travaillant avec les solutions fondées sur la nature pour prévenir l'exposition à ces différents risques en soutenant les communautés vulnérables, à s' adapter et à résister aux dangers d'un monde qui se réchauffe. Pour la première fois, l'analyse de l'IFRC et du WWF montre que ces solutions pourraient fournir aux pays en voies de developpement une protection précieuse contre le coût économique du changement climatiqueen leur permettant d'économiser au moins 104 milliards de dollars US en 2030 et 393 milliards de dollars US en 2050;
Dans toutes les régions du monde, les communautés subissent déjà une aggravation et une augmentation des impacts du changement climatique, les personnes vulnérables des pays à faibles ressources étant les plus durement touchées, et les femmes et les enfants étant souvent les plus exposés. Rien qu'entre 2010 et 2019, les catastrophes soudaines liées au changement climatique et aux conditions météorologiques ont tué plus de 410 000 personnes.
Jagan Chapagain, Secrétaire Général de l'IFRC a déclaré:
"La crise climatique est à l'origine de multiples crises humanitaires dans le monde. Son impact sur la vie et les moyens de subsistance de millions de personnes s'intensifie. Verdir la nature, restaurer les forêts, les terres agricoles et les zones humides sont quelques-uns des moyens les plus efficaces et les plus rentables d'aider les communautés vulnérables à s'adapter aux risques et aux impacts auxquels elles sont déjà confrontées. Protéger la nature, c'est protéger les personnes".
Marco Lambertini, Directeur Général de WWF, affirma:
"Soyons clairs. Si nous ne redoublons pas urgemment d'efforts pour limiter les effets du réchauffement de la planète, davantage de vies seront perdues, les activités économiques et les moyens de subsistance seront affectés. La nature est notre plus grand allié, mais aussi un tampon crucial contre le changement climatique. En la restaurant et en la protégeant, nous pouvons aider les écosystèmes à renforcer leur résilience et à continuer de fournir des services essentiels à l'humanité, et en particulier aux communautés les plus vulnérables.
"Les solutions fondées sur la nature jouent un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique, mais les potentiels avantages de ces solutions diminuent à mesure que la température mondiale augmente - c'est pourquoi chaque moment et chaque décision comptent pour réduire les émissions et nous donner les meilleures chances de construire un avenir plus sûr et plus équitable."
Voici quelques exemples de solutions efficaces fondées sur la nature pour lutter contre le changement climatique :
Conserver les forêts pour restaurer les terres dégradées, fournir de la nourriture, se prémunir contre les sécheresses et protéger les communautés des vents violents;
Restaurer des plaines inondables et des zones humides saines pour réduire l'impact des inondations et promouvoir une agriculture durable pour se protéger des sécheresses;
Restaurer les mangroves et les récifs coralliens pour créer une barrière protectrice contre les tempêtes, absorber le dioxyde de carbone qui réchauffe la planète et fournir de la nourriture aux communautés locales et des habitats pour la vie marine.
Ce rapport marque le début d'un partenariat entre l'IFRC et le WWF. Le rapport sera lancé à lors du Stockholm+50, une réunion des Nations unies sur l'environnement au cours de laquelle les dirigeants réfléchiront à 50 ans d'action multilatérale. Le partenariat vise à sensibiliser aux solutions fondées sur la nature et à encourager les gouvernements, les communautés, les donateurs, les praticiens et le secteur privé à intégrer la nature dans leurs plans d'adaptation au climat et de réduction des risques de catastrophe.
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Notes aux éditeurs:
Les solutions fondées sur la nature sont des actions visant à protéger, gérer durablement et restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés qui permettent de relever les défis sociétaux et de faire face au changement climatique de manière efficace et adaptative, tout en apportant des avantages au bien-être humain et en luttant contre la perte de biodiversité. Apprenez-en plus ici;
Le rapport intégral est disponible pour téléchargement ici;
Le rapport sera présentélors de l' événement Stockholm+50 le 3 juin à 13h00 GMT. Cette réunion des Nations unies sur l'environnement offre aux dirigeants l'occasion de réfléchir à 50 ans d'action multilatérale pour réaliser les progrès audacieux et urgents nécessaires pour garantir un avenir meilleur sur une planète saine;
Le rapport décrit les facteurs favorables qui ont soutenu les initiatives réussies de solutions fondées sur la nature et les défis qui empêchent le passage à l'échelle de ces solutions. Une série d'études de cas met en évidence le travail de l'IFRC et du WWF dans ce domaine, montre le potentiel des solutions fondées sur la nature, fournit des leçons clés pour guider les praticiens dans la mise en œuvre future, et présente la façon dont les cadres juridiques et politiques de soutien sont essentiels pour la mise à l'échelle des solutions fondées sur la nature pour renforcer la résilience au climat et aux catastrophes.
Pour les questions relatives aux médias et les demandes d'interview, veuillez contacter :
L'équipe média du WWF: [email protected]
IFRC: Melis Figanmese, +41 79 202 2033, [email protected]
IFRC: Melissa Winkler, +41 76 240 0324, [email protected]
Genève, le 12 mai 2022 - Au cours du deuxième sommet mondial sur la COVID-19 co-organisé par la Maison Blanche, le Secrétaire Général de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), Jagan Chapagain, a souligné l'engagement du réseau à fournir des tests, des traitements et des vaccins contre la COVID-19, aux personnes les plus vulnérables et à renforcer les systèmes de santé.
Si de nombreux pays ont mené avec succès des campagnes de vaccination contre la COVID-19, la couverture vaccinale reste inférieure à 10 % dans de nombreux pays à faible revenu, dont la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la République démocratique du Congo, Haïti ou Madagascar. Les pays à faible revenu ne peuvent pas non plus se permettre d'acheter des tests et d'autres éléments qui peuvent sauver des vies tels que des médicaments antiviraux ou des fournitures d'oxygène, laissant des millions de personnes en danger de contracter le virus et de subir ses conséquences mortelles.
M. Chapagain a déclaré :
"Les dirigeants du monde entier doivent s'engager et s'assurer que chacun, partout, ait accès aux vaccins, aux tests et aux traitements. Cela signifie qu'il faut cibler les personnes les plus vulnérables, qui ont les plus grands besoins et qui sont les plus difficiles à atteindre. Cette pandémie continue de se propager et de tuer des gens. Il est trop tôt pour baisser la garde et abandonner nos efforts mondiaux contre la COVID-19."
Depuis le début de la pandémie, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont aidé plus de 400 millions de personnes à accéder à la vaccination COVID-19 et ont fourni un soutien en matière de santé mentale à plus de 13 millions de personnes dans 152 pays. Parce qu'elles font partie des communautés qu'elles servent, leur rôle est également essentiel pour instaurer la confiance, informer les communautés des mesures de santé publique et stimuler l'adoption des vaccins.
Par exemple, à travers l'Asie et le Pacifique, des millions de volontaires ont aidé des dizaines de millions de personnes à se faire vacciner contre la COVID-19. L'Afghanistan, dont le système de santé est l'un des plus fragiles au monde, n'a vacciné que 12 % de sa population avec deux doses. Le Croissant-Rouge afghan a fait fonctionner un hôpital de 50 lits dédié aux patients atteints du COVID-19 et a fourni de la nourriture ou de l'argent à plus de 165 500 personnes. Plus d'un million de personnes ont été examinées par leurs équipes sanitaires mobiles et leurs cliniques en 2021.
En Namibie, où seulement 16% de la population a été entièrement vaccinée, la Croix-Rouge de Namibie a mené une campagne itinérante "Faites-vous vacciner - chassez le COVID-19 de Namibie". Des volontaires de la Croix-Rouge parcourent les rues des communautés du pays, munis de pancartes, chantant des chansons et animant des chants sur la vaccination. Sur les sites de vaccination contre le COVID-19, les volontaires de la Croix-Rouge aident également à l'enregistrement des vaccinations et à la saisie des données et fournissent des premiers soins de base.
Au cours du sommet, M. Chapagain a exprimé le soutien de l'IFRC à un mécanisme de financement en cas de pandémie qui permettrait aux acteurs communautaires d'accéder à des fonds pour renforcer les systèmes de santé communautaires et accroître leur résilience face aux futures menaces sanitaires.
M. Chapagain a déclaré :
"Nous devons nous préparer dès maintenant à la prochaine pandémie. Le monde n'était pas prêt pour la COVID-19, mais nous pouvons l'être pour la prochaine pandémie. Nous devons exploiter les leçons, les succès et les échecs de la réponse à la COVID-19 et construire un avenir où les communautés sont équipées pour répondre à la prochaine crise sanitaire."
Pour demander une interview ou pour plus d'informations, veuillez contacter:
AWashington: Marie Claudet +1 202 999 8689, [email protected]
Cliquez ici pour découvrir d'autres exemples d'activités de vaccination des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pendant le COVID-19.
Nairobi/Genève, 6 mai 2022— Le Secrétaire Général de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Jagan Chapagain, achève une visite de trois jours au Kenya et appelle à une augmentation massive de l'aide humanitaire et de l'assistance à long terme des communautés touchées par la crise alimentaire croissante dans la Corne de l'Afrique.
S'exprimant à la fin d'une visite à Marsabit, l'une des régions du Kenya les plus durement touchées par les effets de la sécheresse, M. Chapagain a déclaré :
"J'ai vu de mes propres yeux le niveau de souffrance causé par la sécheresse à Marsabit. Il y a des niveaux de malnutrition hautement inacceptables, un taux de malnutrition aiguë globale (MAG) de 53,6 % dans ce quartier particulier - l'un des plus élevés d'Afrique. La situation se détériore rapidement. Nous avons besoin d'une aide humanitaire immédiate pour atteindre les plus vulnérables. Nous avons également besoin de solutions à long terme pour faire face à l'impact du changement climatique, notamment en investissant dans des moyens de subsistance résilients."
Le Kenya, l'Éthiopie et la Somalie sont confrontés à une crise humanitaire de grande ampleur, induite par le climat et prolongée. Plus de 14 millions de personnes souffrent d'insécurité alimentaire et ont un besoin urgent d'aide humanitaire, dont au moins 5,5 millions d'enfants souffrant de malnutrition aiguë. 6,1 millions de personnes en Éthiopie et 4,1 millions de personnes en Somalie ont un besoin urgent d'aide humanitaire. Au Kenya, 3,5 millions de personnes sont en situation d'insécurité alimentaire aiguë, les terres les plus arides et semi-arides de l'est et du nord du Kenya connaissant des conditions de sécheresse critiques. Cette catastrophe silencieuse a été éclipsée - et dans une large mesure amplifiée - par la crise ukrainienne.
"Il n'y a pas que l'eau et la nourriture dont les personnes ont besoin. En arrière plan, il y'a des problèmes invisibles tels que les violences sexuelles basées sur le genre, et les profondes repercussions sur la santé mentale. Un exemple qui a été donné des femmes qui marchent plus de 40 km pour pouvoir avoir de l'eau potable, cce qui se passe pendant leur voyage est impensable" a ajouté M. Chapagain.
Dr Asha Mohammed, Secréraire Général de la Croix-Rouge Kenyanne, présent également à Marsabit a déclaré:
"Le fait que les habitants de Marsabit aient perdu plus de 70 % de leur bétail, qui est leur principale source de revenus, signifie que le chemin vers le rétablissement sera long et lent. Nos équipes jouent un rôle central dans la réduction des risques auxquels les familles sont confrontées. Elles ont fourni une aide en espèces, une aide alimentaire et amélioré les pratiques de traitement de l'eau, mais la nécessité de réhabiliter les systèmes d'eau reste urgente. Nous appelons tous nos partenaires et parties prenantes à soutenir nos efforts."
En réponse à la situation de faim et de sécheresse au Kenya, en Somalie et en Éthiopie, l'IFRC, la Croix-Rouge du Kenya, la Croix-Rouge éthiopienne et le Croissant-Rouge somalien lancent un appel conjoint de 39 millions de francs suisses. Ce financement permettra aux volontaires et au personnel de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge de venir en aide à 1 560 000 personnes en intensifiant leurs activités d'urgence, d'assistance humanitaire et de relèvement et en s'attaquant aux causes profondes de l'insécurité alimentaire.
Cette stratégie est conforme à l'initiative panafricaine Faim Zéro de l'IFRC, qui adopte une approche holistique de la sécurité alimentaire, en intégrant des interventions spécifiques en matière de nutrition rapide, de sécurité alimentaire et de soutien aux moyens de subsistance pour les ménages et les communautés en situation d'insécurité alimentaire aiguë, dans le cadre d'une stratégie à long terme visant à atteindre la faim zéro et un redressement durable.
"La nourriture est un besoin fondamental de la population. Nous demandons à tous les gouvernements d'Afrique de s'assurer qu'ils disposent du cadre politique adéquat pour faire face à la sécheresse", a déclaré M. Chapagain.
Pour solliciter un entretien avec des représentants de l'IFRC ou de la Croix-Rouge du Kenya, ou pour plus d'informations, veuillez contacter :
En Nairobi:
IFRC - Euloge Ishimwe, +254 731 688 613, [email protected]
Croix-Rouge kenyanne - Peter Abwao, +254 711 590911, [email protected]
A Genève:
IFRC – Benoit Carpentier, +41 79 213 2413, [email protected]
Kuala Lumpur/Suva 28 avril 2022 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge s'inquiète de plus en plus pour plus d'un million de personnes dans les pays du Pacifique, qui doivent faire face à leur première grande vague de COVID-19 alimentée par les variantes d'Omicron.
L'intensification des vaccinations est vitale, car l'augmentation rapide des infections par le COVID provoque de plus en plus de décès et de maladies dans les pays où les taux d'immunisation sont faibles.
Exempts de COVID depuis près de deux ans, le Vanuatu, les îles Salomon, les Tonga, Kiribati et Samoa connaissent tous des épidémies dans leurs capitales, et le virus se propage dans les communautés insulaires extérieures vulnérables qui ne disposent pas de structures de traitement et de vaccination de base.
Le virus met à rude épreuve les systèmes de santé fragiles des agglomérations telles que Honiara, Port Vila et Nuku'alofa. Un nombre croissant d'agents de santé est frappé par le COVID-19, ce qui limite encore les services de santé et aggrave la crise.
Sainiana Rokovucago, chef de délégation du Pacifique par intérim de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), a déclaré :
"Il est essentiel que nous atteignions le dernier kilomètre avec des vaccinations dans les villages les plus reculés des îles du Pacifique. Tous les efforts doivent être faits par les autorités pour atteindre ces communautés, malgré les défis logistiques que représente l'acheminement des vaccins vers ces îles tropicales éloignées."
"Les volontaires de la Croix-Rouge travaillent avec les communautés pour leur faire comprendre l'importance de se faire vacciner et de maintenir l'hygiène pour endiguer la propagation de ce dangereux virus."
Les îles Salomons ont rapporté plus de 12 000 infections et plus de 100 décès depuis janvier 2022. Le Vanuatu a rapporté plus de 6 000 cas et 12 décès au cours des deux derniers mois. Après l'éruption volcanique et le tsunami de janvier, les Tonga font face à une triple catastrophe avec plus de 9 000 cas et 11 décès dus au COVID.
Selon Our World in Data, dansles îles Salomon, seuls 20 % de la population ont reçu deux doses de vaccin COVID-19. Au Vanuatu, seuls 38 % ont reçu deux doses, ce qui est considéré comme le protocole initial minimum pour aider à protéger la population.
"Il existe des preuves solides que les vaccinations sauvent des vies. Les habitants des îles Cook connaissent leur première vague du virus, et pourtant, grâce au taux de vaccination élevé de 100 %, ils ont pu éviter des cas grâves de la maladies et de nombreux décès."
"Il est essentiel que nous fassions encore plus pour contrer la désinformation, les lacunes dans les connaissances et les rumeurs sur la COVID-19 et la vaccination, en instaurant la confiance dans le vaccin en comprenant toutes les préoccupations, en répondant aux questions et en favorisant le dialogue par des canaux de confiance."
"Le COVID est loin d'être terminé dans le Pacifique, nous devons donc vacciner tout le monde maintenant".
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
A Suva: Soneel Ram, +679 9983 688, [email protected]
Bureau Asie-Pacifique: Preeti Abraham, +66 61 412 3910, [email protected]
Bureau Asie-Pacifique: Antony Balmain, +60 12 230 8451, [email protected]
Des inondations et des glissements de terrain meurtriers ont dévasté l'Afrique du Sud après trois jours de pluie battante en avril 2022, ce qui a amené le pays à déclarer l'état de catastrophe nationale. Plus de 100 000 personnes ont été touchées, des milliers de maisons ont été détruites et des centaines de personnes ont tragiquement perdu la vie. Les zones les plus touchées se trouvent dans les provinces du KwaZulu-Natal et du Cap-Oriental. Grâce à cet appel d'urgence, l'IFRC soutient la Croix-Rouge sud-africaine afin de fournir des activités de secours à 30 000 personnes parmi les plus touchées, afin de répondre à leurs besoins immédiats et de les aider à se rétablir.