Plaidoyer et diplomatie

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"La pandémie s'est nourrie des inégalités et les a exacerbées".

"La pandémie s'est nourrie des inégalités et les a exacerbées. Tout nouvel instrument juridique, qu'il s'agisse d'un traité ou autre, doit affirmer un engagement en faveur de l'équité : équité dans l'accès aux services et aux soins de santé, équité dans l'accès aux vaccins, aux données, aux diagnostics et autres traitements, et équité dans l'accès aux efforts de relèvement, y compris le relèvement économique. "Nous négligeons trop souvent l'important travail des intervenants au niveau communautaire. Nous devons accroître les investissements et la coordination dans des programmes qui placent les communautés au cœur de la réponse. "Cette pandémie a clairement montré que nous avons besoin de nouvelles solutions audacieuses - tant au niveau des lois internationales que nationales - pour éviter que les mêmes erreurs ne se reproduisent. "Les urgences de santé publique sont notre passé, notre présent, et nous y serons à nouveau confrontés. La pandémie de COVID-19 n'est pas terminée, et pourtant, deux ans plus tard, nous sommes toujours trop réactifs et peu coordonnés. Des variantes, comme Omicron, continueront d'apparaître alors que le virus continue de circuler. L'équité en matière de vaccins, de données et de connaissances est essentielle pour protéger la population mondiale. "Sur la base des années d'expérience de l'IFRC en matière de réponse aux crises sanitaires dans le monde, et du mandat de notre réseau d'aider les gouvernements à se préparer juridiquement aux catastrophes et aux urgences de santé publique, nous sommes prêts à renforcer ce travail. Quel que soit le résultat de ces sessions, il ne doit pas seulement être puissant sur le papier, mais il doit aussi être transformateur dans la réalité." Pour plus d'informations À Londres : Teresa Goncalves, +44 (0) 7891 857 056, [email protected]

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Au bord du précipice : une nouvelle étude de la Fédération internationale révèle l’ampleur des conséquences socioéconomiques de la pandémie de Covid-19

Genève, le 22 novembre 2021 – Les femmes, les habitants des zones urbaines et les personnes en situation de déplacement ont été touchés de manière disproportionnée et singulière par les conséquences socioéconomiques dévastatrices de la pandémie de Covid-19. Telle est l’une des conclusions de la nouvelle étude publiée aujourd’hui par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale). La pandémie de Covid-19 a eu de lourdes répercussions économiques sur tous les pays du monde. La nouvelle étude de la Fédération internationale révèle également l’ampleur des conséquences indirectes de la pandémie sur les communautés et les personnes. Cette crise a entraîné une hausse du chômage et de la pauvreté, une augmentation de l’insécurité alimentaire, une hausse de la vulnérabilité à la violence, ainsi qu’une absence d’éducation et une réduction des perspectives pour les enfants. Elle a également aggravé les problèmes de santé mentale. Le président de la Fédération internationale, Francesco Rocca, a déclaré : « Notre étude confirme ce que nous soupçonnions et craignions depuis longtemps, à savoir que les conséquences indirectes destructrices de cette pandémie ont endommagé le tissu social et se feront sentir pendant des années, voire des décennies. Les personnes qui étaient déjà vulnérables, à cause d’une situation de conflit, des changements climatiques et de la pauvreté, se sont retrouvées plus au bord encore du précipice. Et de nombreuses personnes qui étaient auparavant capables de s’en sortir sont devenues vulnérables, nécessitant un soutien humanitaire pour la première fois de leur vie. » Cette nouvelle étude fournit un aperçu mondial tout en accordant une attention particulière à dix pays : l’Afghanistan, l’Afrique du Sud, la Colombie, El Salvador, l’Espagne, l’Iraq, le Kenya, le Liban, les Philippines et la Turquie. Dans l’ensemble, les femmes ont été plus fortement affectées par les conséquences de la pandémie sur les revenus, ont couru un risque accru de contamination en raison de leur rôle de dispensatrices de soins, ont été plus exposées à la violence sexuelle et sexiste, et les répercussions sur leur santé mentale ont été plus importantes que chez les hommes. Dans les zones urbaines, le taux de pauvreté a augmenté, dans certains cas à un rythme plus soutenu que dans les zones rurales. Les personnes en situation de déplacement se sont révélées davantage susceptibles de perdre leur emploi ou de voir leur temps de travail réduit pendant la pandémie et ont été largement négligées par les mesures officielles de protection. En outre, face à un tel manque de préparation, il a été encore plus difficile pour les pays d’élaborer une réponse globale à une situation devenue simultanément une urgence de santé publique, un choc économique mondial et une crise politique et sociale. « En tant qu’intervenants communautaires de première ligne, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge du monde entier ont été en mesure de combler les lacunes dans cette réponse. Elles possèdent une grande connaissance des inégalités qui prévalent et des facteurs qui les perpétuent, et sont donc parmi les organisations les mieux placées pour aider les personnes à se relever face aux conséquences qui pèsent sur leurs moyens de subsistance, leur santé et leur éducation. Mais, pour qu’elles puissent continuer de le faire, il leur faudra davantage de soutien, à la fois financier et politique », a ajouté M. Rocca. Le rapport révèle également que le monde est sur la voie d’une reprise extrêmement inégalitaire, qui dépendra de l’efficacité des programmes de vaccination et de l’accès équitable à ces derniers. « Nous n’avons cessé de mettre en garde contre le fait que la distribution inéquitable des vaccins allait contribuer non seulement à maintenir des taux élevés de transmission mais également à prolonger ou à exacerber les conséquences de la pandémie. Tant que nous continuerons de laisser les profits l’emporter sur les personnes et que les pays plus riches continueront d’accaparer les doses, il ne sera pas possible d’affirmer que la pandémie est derrière nous. » « Nous devons ouvrir les yeux, prendre conscience de ce qui se passe autour de nous et passer de la parole aux actes. Sinon, il est à craindre que la reprise post-Covid-19 soit aussi inégalitaire et injuste que les répercussions de la pandémie elle-même », a conclu M. Rocca. Cliquez ici pour télécharger et lire le rapport (disponible en français, anglais, arabe et espagnol) Informations complémentaires À Londres : Teresa Goncalves, co-auteure du rapport et coordonnatrice de la communication relative au Covid-19 au sein de la Fédération internationale, +44 (0) 7891 857 056, [email protected] Regardez cette courte vidéo sur le rapport

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Déclaration conjointe de l’IFRC et du CICR sur la crise migratoire en cours aux frontières de la Biélorussie avec la Pologne, la Lituanie et d’autres pays

Budapest/Genève - 18 novembre 2021: La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et le Comité international de la Croix-Rouge sont profondément alarmés par la tragédie humanitaire qui se déroule aux frontières de la Biélorussie avec la Pologne et la Lituanie. Au moins 10 personnes ont perdu la vie, dont un garçon de 14 ans victime d’hypothermie. La situation ne pourra que s’aggraver avec l’arrivée des rigueurs de l’hiver. La Fédération internationale a alloué plus d’un million de francs suisses aux Sociétés nationales de la Croix-Rouge de Biélorussie, Pologne et Lituanie, dont les volontaires et les employés viennent en aide à des milliers de personnes vulnérables en leur fournissant de la nourriture, de l’eau, des couvertures et une assistance médicale vitale. En complément à cette action, le CICR apporte son soutien à ses partenaires Croix-Rouge, et il leur fournit une expertise technique supplémentaire, en particulier pour permettre aux migrants de rester en contact avec leurs proches et pour régler d’autres questions liées à la protection. Birgitte Ebbesen, directrice régionale de la Fédération internationale pour l’Europe, a déclaré : « Des personnes extrêmement vulnérables se trouvent aujourd’hui à la frontière, notamment des personnes handicapées, des femmes enceintes et des centaines d’enfants, dont beaucoup ne sont accompagnés ni d’un parent ni d’un membre de leur famille. Cela fait plusieurs jours que toutes ces personnes dorment dehors, dans un froid glacial ; nos volontaires ont pu leur apporter un peu d’aide, mais elles sont encore nombreuses à souffrir de la faim et du froid. Ces personnes sont des mères, des sœurs, des fils et des filles – leur vie compte, et elles doivent être protégées et traitées avec compassion et dignité ». Martin Schüepp, directeur régional du CICR pour l’Europe et l’Asie centrale, a déclaré : « Pour protéger la vie, la santé et la dignité des personnes, ainsi que pour soulager les souffrances actuelles et prévenir de nouvelles tragédies, un accès immédiat et sans restriction à tous les migrants, y compris dans les régions frontalières, doit être accordé à tous les partenaires au sein du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, ainsi qu’aux autres organisations humanitaires. Le CICR fournit à ses partenaires au sein du Mouvement un soutien et une expertise technique supplémentaires en ce qui concerne la réunification des familles séparées et d’autres questions liées à la protection ». Tous les migrants, quel que soit leur statut juridique, devraient avoir un accès effectif à l’aide humanitaire et à l’assistance médicale, ainsi qu’à la protection. Qu’il s’agisse d’une protection internationale ou d’un retour volontaire dans leur pays d’origine, les droits des migrants devraient être respectés en tout temps, et les autorités devraient éviter de séparer les membres d’une même famille et de mettre en danger la vie et l’intégrité physique des migrants. Pour obtenir plus d’informations ou pour organiser des interviews, veuillez contacter : À Budapest : Georgia Trismpioti, +30 697 180 9031, [email protected] À Budapest : Corinne Ambler, +36 704 306 506, [email protected] À Genève : Florian Seriex, +41 79 574 06 36, [email protected] À Genève : Ruth Hetherington, +33 6 33 28 88 23, [email protected]

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Des actions plutôt que des mots : Cinq conditions pour parvenir à l’équité dans la distribution des vaccins

En juin 2020, quelques mois après le début de la pandémie de COVID-19, les Nations Unies et le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont conjointement appelé les gouvernements, le secteur privé ainsi que les organisations internationales et de la société civile à accélérer les efforts pour développer, tester et produire un “vaccin universel” sûr et abordable afin de protéger tout le monde, partout, et de mettre fin à la crise. Un vaccin pour tous devrait protéger les riches et les pauvres, les personnes âgées comme les jeunes, les personnes déplacées de force, les migrants, quel que soit leur statut migratoire, et plus largement les populations souvent négligées, tant dans les zones urbaines qu’au sein des communautés rurales. Quinze mois plus tard, grâce à des avancées scientifiques et technologiques extraordinaires, à une collaboration au niveau mondial et à une confiance mutuelle dans les aspects réglementaires, de multiples vaccins sûrs et efficaces contre le Covid-19 sont disponibles et administrés dans des pays du monde entier. Pourtant, malgré de grands discours sur une solidarité mondiale, l’objectif de disposer d’un “vaccin universel” est loin d’être atteint. La distribution équitable des vaccins est une priorité politique, morale et économique qui a jusqu’à présent été largement négligée. Profits à court-terme et nationalisme vaccinal continuent de l’emporter sur la solidarité lorsqu’il s’agit d’une distribution équitable des vaccins. Bien que plus de 48% de la population mondiale ait reçu au moins une dose de vaccin, ce pourcentage tombe autour de 3% dans les pays à faible revenu. La situation est particulièrement préoccupante dans les pays en proie à une crise humanitaire qui ont besoin d’environ 700 millions de doses supplémentaires pour atteindre l’objectif de l’Organisation mondiale de la santé de vacciner 40% de leur population d’ici la fin de l’année. Plus de la moitié des pays ayant lancé un appel humanitaire n’ont pas assez de doses pour vacciner ne serait-ce que 10% de leur population. Sept pays parmi les plus pauvres au monde ne peuvent même pas vacciner 2% de leur population (Burundi, Cameroun, Haïti, République démocratique du Congo, Soudan du Sud, Tchad et Yémen). Les pays riches qui disposent de quantités importantes de vaccins se sont généreusement engagés à faire don de leurs doses excédentaires aux pays à revenu faible ou intermédiaire via le dispositif COVAX. Cependant, trop peu de ces promesses de dons ont été honorés. La disponibilité des doses pour les plus vulnérables reste limitée par les restrictions à l’exportation et la réticence des pays à céder leur place dans la chaîne de production au dispositif COVAX, même s’ils ne peuvent pas utiliser ces doses immédiatement. Le « Tampon humanitaire » du mécanisme COVAX est ouvert aux candidatures depuis juin 2021. Ce dernier devrait constituer une solution de dernier recours pour garantir l’accès aux vaccins aux personnes déplacées, ainsi qu’à d’autres populations vulnérables dans le monde. Il s’inscrit également dans le cadre des efforts visant à réduire les inégalités qui, autrement, compromettraient la reprise sociale et économique dans les zones en proie à une crise humanitaire. Il est donc urgent d’augmenter l’offre, de partager les vaccins et de veiller à leur accessibilité pour tous. Mais la disponibilité des doses de vaccin ne constitue qu’une partie de la solution à cette crise. Nous devons veiller à ce que les vaccins circulent des tarmacs des aéroport aux bras des personnes les plus vulnérables, notamment les réfugiés, les migrants, les demandeurs d’asile, les apatrides et ceux qui vivent dans des régions contrôlées par des groupes armés ou affectés par des conflits armés. Il est indispensable d’investir davantage dans les mécanismes et les capacités de distribution au niveau local, non seulement pour garantir une livraison rapide et équitable des vaccins, mais aussi pour renforcer les systèmes de santé nationaux en vue d’une préparation et d’une réponse plus efficaces aux pandémies. Partout dans le monde, les efforts déployés pour enrayer la pandémie sont sapés par la méfiance qui engendre des réticences à l’égard des vaccins. Plus que jamais, il est important de travailler avec et au sein des communautés, notamment en s’appuyant sur les médias sociaux et des réseaux communautaires, afin de créer un climat de confiance et de renforcer la confiance dans l’efficacité et la sécurité des vaccins. Les activités qui renforcent le soutien aux acteurs locaux et qui s’attaquent à la désinformation sont essentielles pour garantir le succès de la distribution des vaccins aux communautés locales, notamment celles les plus vulnérables. Les Nations Unies et le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge restent fermes dans leur engagement à garantir un accès équitable et efficace aux vaccins contre le Covid-19 dans le monde entier. Alors que la pandémie exige de la part de la communauté internationale des mesures extraordinaires, nous unissons à nouveau nos voix aujourd’hui pour dire qu’il est temps que les actions parlent plus fort que les mots. Il s’agit d’un impératif humanitaire et il est de notre responsabilité commune de veiller à ce que les vies soient protégées partout, et pas seulement dans les quelques pays qui ont les moyens de payer pour une protection. Nous appelons les gouvernements, les partenaires, les donateurs, le secteur privé et les autres parties prenantes à: Augmenter l’approvisionnement en vaccins COVID-19 et améliorer l’accès au mécanisme COVAX, notamment grâce à des dons de la part des pays à haut revenu, afin d’offrir des vaccins aux pays et régions qui ne sont toujours pas desservis de manière équitable Accroître le financement et le soutien aux acteurs locaux afin de s’assurer que les vaccins quittent les aéroports des capitales et atteignent tout le monde, notamment en investissant à la fois dans les systèmes de santé locaux indispensables à la distribution et dans l’engagement communautaire afin de renforcer l’acceptation et la confiance dans les vaccins contre le Covid-19 ainsi que dans les vaccins en général Renforcer les capacités de production et de distribution des vaccins contre le Covid-19 dans le monde entier, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire Accélérer le transfert technologique et du savoir-faire : les investissements réalisés aujourd’hui dureront bien au-delà de cette urgence de santé publique et renforceront les capacités mondiales de réponse aux futures épidémies et pandémies Demander la levée de tous les obstacles restants (par les fabricants) pour permettre aux agences humanitaires d’accéder aux doses de vaccin contre le COVID-19, y compris en renonçant à l’exigence d’indemnisation, en particulier lorsque les populations les plus vulnérables ne peuvent être atteintes que par les agences humanitaires qui ont recours au « Tampon humanitaire » du mécanisme COVAX. Pour plus d'informations: Tommaso Della Longa, IFRC,+41 79 708 43 67, [email protected] Crystal Ashley, ICRC, +41 79 642 80 56, [email protected] Anna Jefferys, UNOCHA, + 1 347 707 3734, [email protected]

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Localisation

Les acteurs humanitaires locaux sont les premiers à intervenir en cas de catastrophe et ont souvent accès à des zones auxquelles les acteurs internationaux n'ont pas accès.Leur présence au sein des communautés avant, pendant et après les crises signifie qu'ils sont généralement les mieux placés pour relier les efforts de réponse immédiate au renforcement de la résilience, à la préparation et au rétablissement à plus long terme.

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Le centre de plaidoyer

Les sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sont les auxiliaires des pouvoirs publics dans le domaine humanitaire. Elles ont la responsabilité particulière d'aider leurs autorités à élaborer des politiques qui protègent les personnes vulnérables, notamment en cas de catastrophes et de crises. L'IFRC les représente dans les forums politiques mondiaux et régionaux, en étroite collaboration avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

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