Pakistan

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| Communiqué de presse

La situation climatique fait des ravages en Asie-Pacifique, provoquant des inondations incessantes, des maladies et des chaleurs mortelles.

Kuala Lumpur/Dhaka/Beijing, 10 août 2023 - Les pays de la région Asie-Pacifique sont frappés par de multiples catastrophes qui font des ravages dans la région et les analystes du climat attribuent cette situation à un phénomène appelé El Niño. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) exhorte les autorités et les organisations humanitaires à se préparer à des catastrophes multiples frappant simultanément, avec plus d'intensité. Ces derniers mois, l'IFRC a débloqué huit allocations du Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) pour des événements liés au climat : trois pour la dengue au Bangladesh, au Népal et au Sri Lanka, trois pour des inondations en Mongolie, au Pakistan et en Afghanistan, une pour un cyclone tropical au Bangladesh et une pour une vague de froid en Mongolie. Bien que l'impact total du phénomène soit attendu entre septembre de cette année et mars de l'année prochaine, de nombreuses régions d'Asie et du Pacifique sont déjà confrontées à de multiples dangers, qui indiquent tous une détérioration de la situation climatique. Au Bangladesh, les infections par la dengue ont envahi le pays et près de 30 000 nouveaux cas ont été recensés cette année, soit près de cinq fois plus que l'année dernière. De plus, les experts locaux en santé publique confirment que de nombreuses personnes sont infectées par plusieurs types de dengue, ce qui complique le traitement. Sanjeev Kafley, Chef de délégation de l'IFRC pour le Bangladesh déclare: «Nous travaillons en étroite collaboration avec la Société du Croissant-Rouge du Bangladesh et les autorités sanitaires pour lutter contre la situation. Dans les 85 quartiers les plus touchés par la dengue dans les villes de Dhaka, Chattogram et Barishal, nos volontaires se concentrent sur la sensibilisation et les efforts de prévention. Nous progressons dans l'acquisition de kits de dépistage pour nos autorités sanitaires et nous soutenons la disponibilité de concentrés de plaquettes par l'intermédiaire des banques de sang du Croissant-Rouge du Bangladesh. Nous apportons notre soutien à tous les points d'intervention, qu'il s'agisse des zones de sauvetage ou des mesures de prévention». Les efforts de mitigation du climat déployés par l'IFRC au niveau national dans différents pays visent à améliorer les systèmes de gestion de l'eau, à réduire la reproduction des moustiques, à renforcer les systèmes de surveillance et de contrôle pour suivre les épidémies et à accroître la capacité des soins de santé à gérer les cas et à fournir un traitement. Olga Dzhumaeva, chef de la délégation de l'IFRC pour l'Asie de l'Est, déclare: « Des pluies torrentielles et des inondations ont sévèrement frappé l'Asie de l'Est cet été. Le nord, le nord-est et certaines régions du sud de la Chine ont connu l'une des plus fortes précipitations que Pékin ait connues au cours des 140 dernières années. La capitale Oulan-Bator et 13 provinces de Mongolie, les régions centrales et de nombreuses provinces de la République de Corée, ainsi que la région de Kyushu au Japon, ont également souffert de l'impact sévère de pluies extrêmes en juillet. En conséquence, des millions de personnes en Asie de l'Est ont été fortement touchées et déplacées, et les routes, les ponts, les maisons et les infrastructures ont été très gravement endommagés, voire irréparables pour la plupart d'entre eux. Face à cette situation, nos collègues et volontaires des Sociétés nationales de Chine, du Japon, de Mongolie et de la République de Corée ont été déployés en première ligne, activant leurs interventions d'urgence, faisant tout leur possible pour évacuer les personnes piégées par les inondations et les débris, et envoyant d'urgence des articles de secours tels que des couvertures, des tentes et des lits pliants dans les zones sinistrées». L'IFRC, les Sociétés nationales et ses partenaires estiment que nous devons également nous concentrer sur le renforcement de la résilience en tenant compte de la nature, de l'anticipation, de l'adaptation et de l'atténuation. L'action précoce ou anticipative, par exemple, par laquelle des fonds sont alloués de manière proactive sur la base des prévisions météorologiques pour soutenir les personnes à risque avant qu'une catastrophe ne se produise, est une priorité importante dans le contexte de l'augmentation rapide des risques climatiques. Luis Rodriguez, Responsable du climat et de la résilience de l'IFRC pour l'Asie-Pacifique, déclare : « Ces événements ont été plus intenses que d'habitude en raison des conditions de réchauffement qui prévalent, ce qui entraîne des précipitations plus importantes, déclenchant des cyclones, des pluies et des inondations. Ces facteurs climatiques influencent également fortement la dynamique des infections. L'augmentation des précipitations crée de nouveaux habitats propices aux larves ou aux virus, et l'augmentation de la température accélère le développement des insectes porteurs de virus et le temps d'incubation des virus. Les modifications importantes des températures et des précipitations dues au changement climatique favoriseront la propagation et la transmission de la maladie dans des zones actuellement considérées comme à faible risque ou exemptes de dengue. Il ne s'agit pas d'événements isolés. Ils sont liés». En prévision d'autres phénomènes météorologiques extrêmes qui toucheront d'autres régions de l'Asie-Pacifique, les sociétés nationales et l'IFRC prennent des mesures de préparation importantes, telles que des plans d'action, des simulations et des exercices en cas de canicule, le prépositionnement de stocks de secours et d'équipements d'évacuation et de sauvetage, ainsi que des rappels urgents des procédures et des règlements pour les volontaires, le personnel et les équipes techniques. En outre, les DREF permettent aux Sociétés nationales d'agir rapidement et efficacement, ce qui signifie que des millions de vies et de moyens de subsistance sont sauvés. Pour plus d'informations ou pour demander une interview, merci de nous écrire via l'adresse:  [email protected] A Kuala Lumpur: Afrhill Rances, [email protected] , +60 19 271 3641 A Genève: Anna Tuson, [email protected] , +41 79 895 6924

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Six mois après : La décrue des eaux au Pakistan révèle la nécessité d'un soutien prolongé.

Islamabad/Sindh, 28 février 2023 - Dans un contexte de ralentissement économique mondial et local, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) signale que les personnes qui ont perdu leur maison, leurs moyens de subsistance et leur bétail lors des inondations catastrophiques survenues il y a six mois au Pakistan ont besoin d'un soutien économique à long terme. Pour faire face à l'impact des inondations, l'IFRC et le Croissant-Rouge du Pakistan ont mis en place une aide en espèces et en bons d'achat afin de répondre aux besoins urgents des personnes les plus exposées. À ce jour, 5 600 familles ont reçu plus de 420 000 francs suisses. Cette aide en espèces permettra aux familles de répondre à leurs besoins immédiats, tels que la nourriture, les moyens de subsistance et d'autres besoins essentiels. « Nous comprenons que les besoins sont encore immenses à la suite des graves inondations, et qu'ils le resteront pendant un certain temps car les dégâts sont considérables. Nous soutenons les communautés avec de l'argent liquide, mais il est important de reconnaître que cette aide est un pont à court terme pour les besoins urgents. L'inflation galopante et la stagnation de l'économie ne permettent pas d'utiliser l'argent liquide aussi longtemps que nécessaire», explique Peter (Piwi) Ophoff, chef de la délégation de l'IFRC au Pakistan. «Un soutien en espèces à plus long terme aux personnes touchées par ces inondations dévastatrices stimulera les marchés locaux, ce qui contribuera au relèvement économique», ajoute M. Ophoff. De juin à août de l'année dernière, des pluies de mousson extrêmes ont submergé un tiers du Pakistan, affectant 33 millions de personnes à travers le pays. Les inondations dues à la mousson ont ravagé 2,2 millions de maisons, laissant des centaines de milliers de personnes sans abri. Des familles ont été contraintes de se réfugier au bord des routes dans des abris de fortune lorsque le principal fleuve Indus est sorti de son lit sur des milliers de kilomètres carrés. Au cours des six derniers mois, l'appel d'urgence de l'IFRC a permis de distribuer à près de 1,3 million de personnes des articles de première nécessité, des abris, des kits de santé, d'eau, d'assainissement et d'hygiène, ainsi qu'une aide financière polyvalente. Le Croissant-Rouge du Pakistan a la capacité et les connaissances nécessaires pour aider les populations touchées par les catastrophes naturelles en leur fournissant une assistance en espèces et en bons d'achat de manière digne, fiable et efficace grâce à un mécanisme de décaissement rapide. Le président du Croissant-Rouge du Pakistan, Sardar Shahid Ahmed Laghari, a déclaré : « Il y a encore des millions de personnes sur le terrain qui ont besoin d'aide : «Il y a encore des millions de personnes sur le terrain qui cherchent de l'aide, et nous avons besoin du soutien des communautés nationales et internationales pour aider le plus grand nombre de personnes possible afin qu'elles puissent répondre à leurs besoins urgents et retrouver leurs moyens de subsistance d'une manière qui préserve la dignité, la liberté, le choix et le respect» a déclaré M. Laghari. Le programme multifonctionnel de transferts monétaires de l'IFRC vise à aider les personnes touchées à reconstruire leur vie. Mais la montée en flèche des taux d'inflation ne fait qu'aggraver une situation déjà instable. Pour survivre à cette situation, il faut continuer à soutenir l'appel d'urgence lancé en septembre, car il est toujours sous-financé même après six mois. Les inondations dévastatrices qui ont lourdement endommagé les propriétés résidentielles, les infrastructures et d'autres biens, ont fait périr plus d'un million de têtes de bétail et ont laissé de vastes étendues de terres agricoles incultivables, entraînant une perte exponentielle de revenus et de moyens de subsistance pour des millions de personnes. Les dommages créés par les inondations, exacerbés par le changement climatique, ont poussé des communautés déjà économiquement défavorisées vers la pauvreté, rendant l'aide disponible insuffisante pour répondre aux besoins croissants des personnes dans un contexte de récession économique. Après avoir répondu aux besoins aigus des personnes touchées par les inondations de 2022 au cours des six premiers mois, l'opération d'urgence de l'IFRC se concentre désormais sur la satisfaction des besoins de relèvement à plus long terme des communautés touchées. Pour y parvenir, les principales priorités consistent à renforcer l'accès à l'eau potable et aux installations sanitaires, à réhabiliter les unités de santé de base et à lancer des programmes d'aide en espèces polyvalents et axés sur les moyens de subsistance. L'assistance en espèces est une approche essentielle qui aide les intervenants à mieux placer les besoins et les capacités des personnes touchées au cœur de l'action humanitaire. Elle permet aux communautés de décider comment couvrir les besoins essentiels tels que le loyer, le transport, les factures, la nourriture et les médicaments. Pour plus d'informations, merci de contacter: [email protected] A Islamabad: IremKarakaya, +92 308 555 0065 Sher Zaman, +92 304 103 0469 A Kuala Lumpur:AfhrillRances, +60 19 271 3641 A Genève:Jenelle Eli, +1 202 603 6803

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Inondations au Pakistan : Six mois après, les besoins humanitaires restent importants

Cela fait presque six mois que des inondations soudaines ont frappé certaines parties du Pakistan, et des centaines de milliers de personnes sont encore sous le choc des conséquences de ces inondations. Des maisons, des moyens de subsistance et des terres agricoles ont été détruits, et de nombreuses régions du pays sont toujours sous l'eau. On estime que 33 millions de personnes ont été touchées, dont 20 millions vivent toujours dans des conditions difficiles. Et maintenant que le pays est entré dans la période hivernale, de nombreuses communautés touchées sont confrontées à un nouveau défi de taille: survivre sans logement, sans nourriture, sans eau potable et sans source de combustible pour se chauffer. Le Croissant-Rouge du Pakistan, avec le soutien de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), a fourni à un secours vital aux familles touchées par les inondations, en particulier dans les régions éloignées, touchant près de 600 000 personnes à ce jour. Le Croissant-Rouge palestinien est entré en action dès que les inondations ont frappé le pays, en distribuant de la nourriture prête à la consommation et des colis alimentaires pour lutter contre la faim, qui a tué certaines personnes par inanition. Leurs volontaires ont également distribué rapidement des articles essentiels tels que des jerricans pliables pour stocker l'eau potable, des ustensiles de cuisine et des kits d'hygiène. Les abris sûrs restent une priorité absolue dans notre réponse. De nombreuses personnes ont été contraintes de quitter leurs maisons inondées et de se réfugier dans le centre d'évacuation le plus proche. Certaines ont dû dormir sur le bord de la route - sans protection et avec à peine quelques ressources pour construire un toit au-dessus de leur tête. Le Croissant-Rouge palestinien, avec le soutien de l'IFRC et de ses partenaires, a distribué des tentes, des kits d'outils pour les abris, des bâches, des couvertures et des moustiquaires dans différentes régions touchées afin de répondre aux besoins immédiats des personnes en matière d'abris. Dans les zones où les eaux se retirent, les problèmes de santé et d'hygiène, notamment le choléra, la dengue et le paludisme, menacent gravement le bien-être de la population. De nombreuses régions ont également signalé des cas de gale, notamment chez les enfants qui jouent dans les eaux de crue. Avant les inondations, les mauvaises conditions d'assainissement et d'hygiène étaient déjà préoccupantes dans les provinces du Baloutchistan, de Khyber Pakhtunkhwa et de Sindh. Les inondations et les glissements de terrain n'ont fait qu'aggraver la situation sanitaire générale. En réponse, l'IFRC a aidé le Croissant-Rouge palestinien à renforcer ses services de santé et d'hygiène. Les volontaires gèrent par exemple des unités sanitaires mobiles dans les zones les plus touchées afin de fournir des soins médicaux d'urgence, notamment aux femmes et aux enfants. "Les unités de santé mobiles ont été extrêmement bénéfiques pour moi et pour cette communauté", déclare Jamila, une mère de quatre enfants de la province de Sindh qui attend son cinquième enfant. Les adultes et les enfants du village où vit Jamila, Dayee Ji Wandh, ont reçu une assistance médicale et des médicaments pour leurs problèmes. Il a été facile pour Jamila et d'autres femmes enceintes d'obtenir des conseils pour des problèmes de santé courants, tels que la fièvre et la diarrhée. Écoutez Jamila dans cette vidéo : "Grâce aux unités de santé mobiles, les habitants amènent leurs enfants malades pour qu'ils soient soignés chaque fois que cela est nécessaire", a déclaré Sabira Solangi, une volontaire du Croissant-Rouge du Pakistan de la même région. L'eau contaminée est un autre grand problème, surtout dans le Sindh où la qualité de l'eau est exceptionnellement mauvaise dans toute la région. Les quelques pompes manuelles qui existaient pour offrir de l'eau potable ont été gravement endommagées pendant les inondations. L'équipe de l'IFRC chargée de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène a travaillé 24 heures sur 24 pour fournir de l'eau potable. Elle a également procédé à des évaluations approfondies afin de déterminer les endroits où installer de nouvelles pompes manuelles et creuser des puits de forage. L'IFRC a également aidé le Croissant-Rouge du Pakistan à installer des stations de traitement d'eau et des latrines mobiles dans différents districts afin d'aider les personnes ayant besoin d'eau potable. "Nous apprécions vraiment ce que le Croissant-Rouge a mis en place ici, notamment en ce qui concerne l'eau potable. C'est un besoin fondamental pour tous, et ce fut un tel soulagement lorsque les stations de traitement ont été installées", adéclaré Maula Bakhsh Khakrani, un jeune homme de 20 ans originaire de Jacobabad, dans la province du Sindh. S'exprimant sur la situation actuelle dans le pays, le président du Croissant-Rouge du Pakistan, Shahid Ahmed Laghari, a déclaré : "Les besoins massifs nécessitent un soutien massif. Le Croissant-Rouge du Pakistan demande à tous les donateurs potentiels de soutenir les efforts de relèvement rapide, de réhabilitation et de reconstruction en faveur des populations touchées par les inondations." -- Cliquez ici pour en savoir plus sur l'appel d'urgence de l'IFRC pour les inondations au Pakistan. Et cliquez ici pour faire un don à notre action en cours.

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Les maladies hydriques et l'insécurité alimentaire menacent le Pakistan, la Croix-Rouge intensifie ses efforts.

Islamabad / Kuala Lumpur, 7 octobre 2022 - Alors que les crues soudaines au Pakistan continuent de provoquer des vagues de déplacements, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et le Croissant-Rouge du Pakistan renforcent leur assistance humanitaire. Dans un appel d'urgence révisé, l'IFRC sollicite 55 millions de francs suisses pour aider trois fois plus de personnes que prévu initialement. Cette demande accrue est motivée par l'aggravation de la situation, qui se traduit par une recrudescence des maladies transmises par les inondations et l'inaccessibilité des aliments. Dans les zones où les inondations se retirent, les problèmes de santé et d'hygiène, tels que le choléra, la dengue et le paludisme, menacent gravement le bien-être de la population. Le Pakistan a connu des précipitations inhabituelles, trois fois supérieures à celles des trois dernières décennies, qui ont touché 33 millions de personnes, en tuant 1 700 autres et en déplaçant près de 8 millions de personnes de leurs habitations. Des centaines d'employés et de volontaires ont travaillé sans relâche depuis le début de cette catastrophe pour aider les personnes dans le besoin. Une nouvelle étude de la World Weather Attribution - un groupe de scientifiques internationaux, dont ceux du Centre climatique de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge - révèle que le changement climatique a probablement intensifié les précipitations qui ont submergé d'immenses étendues du Pakistan et bouleversé des vies. Plus de deux mois après le début des inondations, l'IFRC et le Croissant-Rouge du Pakistan ont atteint environ 270 000 personnes dans les zones les plus touchées, fournissant une assistance vitale, notamment des tentes, de la nourriture, de l'eau potable et un soutien médical. L'appel révisé renforcera la réponse en cours, en mettant l'accent sur la distribution de nourriture, d'eau, de soins médicaux et d'abris, le tout fourni par des volontaires issus des communautés qu'ils servent. Le Président du Croissant-Rouge du Pakistan, Sardar Shahid Ahmed Laghari, qui a visité les zones touchées avec des équipes d'intervention d'urgence au cours des dernières semaines, déclare : "Les besoins restent considérables et ne cessent de croître, et ils sont différents pour les hommes, les femmes, les garçons et les filles. Notre personnel et nos volontaires sont à l'écoute de ces différents groupes et travaillent avec eux pour les activités de sensibilisation et la mise en oeuvre de nos interventions. Il est essentiel que les besoins des familles soient satisfaits, sinon ces inondations tragiques auront un impact à long terme - tout comme les gens souffrent de l'inflation et de la crise économique actuelles." Grâce à la force de son équipe et de ses volontaires, le Croissant-Rouge du Pakistan a réussi à accéder à des communautés difficiles à atteindre et ayant un besoin urgent d'assistance. L'IFRC et ses partenaires, tels que la Croix-Rouge allemande, la Croix-Rouge norvégienne et le Croissant-Rouge turc, collaborent avec le gouvernement et les groupes humanitaires pour venir en aide aux personnes les plus vulnérables, en particulier les familles déplacées, les femmes et les enfants. Peter Ophoff, IFRC’s Head of Delegation in Pakistan, remarks: Peter Ophoff, chef de la délégation de l'IFRC au Pakistan, souligne : "Cet appel révisé nous permettra d'aider les plus vulnérables à se remettre sur pied, en particulier ceux qui vivent dans les zones difficiles à atteindre. Avant que les effets persistants de ce désastre ne se transforment en catastrophe, l'IFRC agit maintenant pour intensifier les interventions préventives de santé publique, notamment en améliorant l'accès à l'assainissement et en sensibilisant à l'hygiène autour de la crise sanitaire émergente. Des interventions parallèles seront également menées en matière d'abris, de moyens de subsistance et d'assistance en espèces." Pour plus d'informations ou pour arranger une interview: A Kuala Lumpur: Afrhill Rances, +60 19 271 3641 [email protected] A Islamabad: Sher Zaman, +92 51 9250404-6, [email protected] A Genève: Jenelle Eli, +1 202-603-6803, [email protected] Du matériel audiovisuel à l'usage des médias est disponible ici:

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Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge lance un cri d’alarme : pas question de céder à la lassitude au moment où la famine s’étend dans le monde

Genève, 13 septembre 2022, (CICR/IFRC) – Les feux de détresse clignotent dangereusement: conflits armés, urgences climatiques, difficultés économiques et obstacles politiques font que la famine s’étend un peu partout à travers le monde. Sans une action d’urgence et immédiate, la misère dans laquelle vivent des millions de personnes ne peut que s’aggraver. Si l’on veut sortir de l’engrenage des crises à répétition, il faut apporter des améliorations systémiques, notamment investir dans une production vivrière adaptée au climat dans les régions touchées par un conflit, et dans des mécanismes d’aide fiables aux populations isolées, victimes de pénuries alimentaires et de la flambée des prix. Voilà en substance ce que disent la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale) et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à la veille de l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations Unies. Le conflit armé international en Ukraine a fortement ébranlé les systèmes mondiaux d’approvisionnement alimentaire et compromis les récoltes futures dans de nombreux pays à cause de ses conséquences sur l’accès aux engrais. L’importance d’accélérer les exportations de céréales en application de l’Initiative céréalière de la mer Noire ne saurait être surestimée. La quantité de céréales parvenant aux populations vulnérables d’Afrique de l’Est est encore très insuffisante. Si les situations de famine font les gros titres des journaux, la crise risque fort d’induire un sentiment de lassitude. Pourtant, l’ampleur et l’énormité des besoins a quelque chose d’effrayant en ce moment. Plus de 140 millions de personnes sont en état d’insécurité alimentaire sévère à cause des conflits et de l’instabilité, à un moment où le changement climatique et la précarité économique laissent présager un accroissement des besoins alimentaires dans les prochains mois. C’est maintenant qu’il faut faire preuve de volonté politique et débloquer des ressources. Sans elles, de nombreuses personnes mourront et les souffrances dureront des années. Une intervention d’urgence ne mettra pas fin à elle seule à ces faminesUne action concertée et des stratégies à long terme sont les seuls moyens de sortir de cet engrenage. Tout en répondant aux besoins d’urgence, il est essentiel de jeter les bases de la résilience. Gouvernements, secteurs privés, organisations d’aide humanitaire et de développement doivent redoubler d’efforts et financer des plans pour préserver à long terme la sécurité alimentaire, les moyens d’existence et la résilience. Des mesures diverses s’imposent. Il importe notamment d’investir dans le renforcement des systèmes alimentaires et des acteurs locaux pour asseoir la sécurité alimentaire et économique sur des bases durables. Il faut notamment anticiper et fonder son action en faveur de la sécurité alimentaire sur des prévisions et une analyse des risques. Francesco Rocca, Président de l'IFRCa déclaré: «Près de 25 pays d’Afrique traversent la pire crise alimentaire qu’ils aient connue depuis des décennies. Quelque 22 millions de personnes dans la Corne de l’Afrique se débattent avec la famine, qui est la résultante de divers facteurs tels que la sécheresse, les inondations, les conséquences économiques du Covid-19, les conflits, et même l’invasion des criquets pèlerins. Derrière ces chiffres ahurissants, ce sont des êtres humains en chair et en os – des hommes, des femmes et des enfants – qui se battent chaque jour contre la faim et la mort. Et l’on s’attend à ce que la situation se dégrade encore en 2023. Pourtant, une action rapide permettrait de sauver de nombreuses vies. Il faut agir d’urgence, et massivement, pour accroître l’aide dont dépend la vie de millions de personnes et pour s’attaquer résolument aux causes profondes de cette crise en prenant des engagements à long terme». L'IFRC et ses membres – des équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge présentes dans pratiquement tous les coins du monde – font parvenir de l’aide aux communautés isolées. De l’argent en espèces est distribué aux familles pour leur permettre de se nourrir, de se soigner et de subvenir à d’autres besoins urgents. Au Nigéria, les volontaires de la Croix-Rouge veillent d’abord à la nutrition des femmes enceintes ou allaitantes, dont dépend la santé des enfants à naître ou déjà nés. À Madagascar, les volontaires remettent en état les ressources en terres et en eau en luttant contre l’érosion, en construisant des points d’eau et font porter leurs efforts sur l’irrigation, ainsi que sur d’autres moyens traditionnels de lutte contre la faim tels que la surveillance nutritionnelle. Peter Maurer, Président du CICR, a déclaré: «Le conflit est une cause majeure de la faim. La violence empêche les cultivateurs de semer et de récolter. Les sanctions et blocus font obstacle aux livraisons de vivres aux plus vulnérables. Mon souhait est de voir la résilience imbriquée dans l’action humanitaire, afin que les populations souffrent moins lorsque la violence et le changement climatique bouleversent leur vie. Il ne suffira pas d’enchaîner les solutions de fortune dans les années à venir.» Le CICR a aidé cette année près d’un million de personnes du sud et du centre de la Somalie à acheter de quoi se nourrir pendant un mois en distribuant de l’argent liquide à plus de 150000ménages. Un programme similaire au Nigéria a porté secours à 675000 personnes, tandis que 250000 personnes ont reçu des intrants adaptés au climat pour leur permettre de remettre en route la production agricole. Le CICR s’attache à renforcer la résilience par le biais des semences, des outils et des soins au bétail pour que les habitants puissent mieux absorber les chocs à répétition. Et ses équipes médicales tiennent des centres de stabilisation dans des pays comme la Somalie, où les enfants reçoivent des soins et une nutrition spécialisés. Un peu partout à travers le monde, des populations se débattent avec les plus grandes difficultés. Voici un bref aperçu de certaines des régions en détresse: En Afrique subsaharienne: Un enfant de moins de cinq ans sur trois souffre de sous-alimentation chronique et de rachitisme, tandis que deux femmes en âge de procréer sur cinq sont anémiées du fait d’un régime alimentaire trop pauvre. La majorité des gens en Afrique subsaharienne vivent avec moins de 1,90 dollar par jour. En Afghanistan: Trente ans de conflit armé, combinés à l’effondrement de l’économie qui réduit les possibilités d’emploi et à une crise bancaire massive, ont des effets dévastateurs sur le pouvoir d’achat des familles afghanes. Plus de la moitié de la population du pays – 24 millions – a besoin d’aide. Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge se réjouit de toute mesure destinée à alléger les effets des sanctions économiques. Mais, vu la gravité de la crise humanitaire, il faut aussi apporter des solutions à long terme, veiller notamment à ce que reprennent les projets et les investissements des États et des organismes de développement dans les infrastructures essentielles. Au Pakistan: Les récentes inondations ont provoqué des pertes estimées à 12 milliards de dollars. Si l’insécurité alimentaire, qui touchait 43% de la population, était alarmante avant cette dernière catastrophe, il faut s’attendre maintenant à une augmentation sensible de la population menacée par la famine. Quelque 78000 kilomètres carrés de cultures sont sous l’eau. Environ 65% de la base alimentaire du pays – des cultures comme le riz et le blé – ont été détruits et le nombre de têtes de bétail tuées est estimé à plus de 733000. Les inondations auront également des répercussions néfastes sur l’approvisionnement alimentaire du pays voisin, l’Afghanistan. En Somalie: Le nombre des enfants malnutris ayant besoin de soins a quintuplé. Le mois dernier, le Bay Regional Hospital de Baidoa a admis 466 enfants, contre 82 en août 2021. Les enfants hospitalisés meurent s’ils ne reçoivent pas l’alimentation spécialisée dont ils ont besoin. En Syrie: Les taux de l’insécurité alimentaire ont grimpé de plus de 50% depuis 2019. Aujourd’hui, les deux tiers de la population syrienne – soit 12,4 sur 18 millions – ne peuvent pas subvenir à leurs besoins alimentaires quotidiens. Les effets combinés de plus de dix ans de conflit et des sanctions ont réduit à néant le pouvoir d’achat de la population. Les prix des denrées alimentaires ont quintuplé au cours des deux dernières années. Au Yémen: La plupart des Yéménites doivent se contenter d’un repas par jour. L’an dernier, l’insécurité alimentaire touchait 53% de la population yéménite. Cette année, ce pourcentage est passé à 63%, ce qui représente quelque 19 millions de personnes. Les acteurs de l’aide ont été contraints de réduire leur assistance alimentaire, faute de fonds. De ce fait, quelque 5 millions de personnes reçoivent maintenant moins de la moitié de ce qu’il faudrait pour couvrir leurs besoins nutritionnels journaliers. Note à l’intention des rédactions Pour de plus amples informations, prière de s’adresser aux interlocuteurs suivants: A l'IFRC Tommaso Della Longa, [email protected], +41 79 708 43 67 A l'IFRCJenelle Eli, [email protected], +41 79 935 97 40 Au CICRCrystal Wells, [email protected], +41 79 642 80 56 Au CICRJason Straziuso- [email protected], +41 79 949 35 12 Matériel audiovisuel disponible: Photos sur la Corne de l’Afrique et b-roll Photos sur les inondations au Pakistan et b-roll Photos sur le programme de distribution d’argent liquide en Somalie et b-roll Chocs climatiques au Kenya (b-roll)

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| Urgence

Pakistan : Inondations dues à la mousson

Au cours de l'été 2022, le Pakistan a connu des précipitations de mousson anormales, près de trois fois supérieures à la moyenne des 30 dernières années. Ces pluies ont provoqué des crues soudaines et des glissements de terrain incontrôlables dans tout le pays, faisant plus de 1 000 victimes et affectant plus de 33 millions de personnes. Par le biais de cet appel d'urgence, l'IFRC aide le Croissant-Rouge du Pakistan à renforcer son assistance humanitaire immédiate aux personnes touchées et à les aider à plus long terme à reconstruire leur vie et leurs moyens de subsistance.

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Appel urgent à l'aide internationale alors que le Pakistan lutte contre les inondations

Kuala Lumpur/ Islamabad, 1er septembre 2022 : Les millions de personnes qui luttent contre les inondations dévastatrices au Pakistan ont besoin d'un soutien mondial urgent, a déclaré aujourd'hui la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). Plus d'un million de maisons ont été endommagées ou détruites par les inondations de grande ampleur, laissant 3,1 millions de personnes déplacées et en grand danger. Plus d'un demi-million de personnes seraient installées dans des camps de secours à travers le pays. La pire inondation depuis plus d'une décennie a également emporté le bétail et anéanti environ deux millions d'acres de cultures vivrières, avec des conséquences désastreuses pour des millions de personnes à travers le pays. Le Président du Croissant-Rouge du Pakistan, Abrar ul Haq, a déclaré : «Nous avons le cœur brisé par la perte tragique de tant de vies, ainsi que par la misère et les difficultés que ces inondations ont entraînées pour les habitants du Pakistan qui tentent maintenant de se mettre à l'abri sur les hauteurs qu'ils peuvent trouver. «Quel que soit l'endroit où nous posons les yeux, des maisons, des terres agricoles et des infrastructures essentielles ont été submergées. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour mettre les gens à l'abri et leur apporter une aide essentielle, mais une aide bien plus importante est nécessaire.» En réponse aux inondations, et en prévision d'autres impacts, l'IFRC a lancé un appel d'urgence de 25 millions de francs suisses afin de financer les efforts de secours et de relèvement pour environ 324 000 personnes. L'IFRC a déjà fourni 481 000 francs suisses pour soutenir les efforts d'urgence locaux. Alexander Matheou, directeur régional de l'IFRC pour l'Asie-Pacifique, a déclaré : «J'ai visité maison après maison trempées dans la boue et l'eau. Tout ce qui se trouvait à l'intérieur était détruit. Les moustiques étaient partout. Certains ont réussi à faire monter leurs proches et leur bétail sur des terrains plus élevés. Beaucoup n'ont pas eu cette chance. «Toutes les personnes que nous avons rencontrées ont dit qu'elles avaient surtout besoin de nourriture et d'eau pour survivre, puis d'aide pour nettoyer et réparer leurs maisons. «Ces pluies de mousson anormales, près de trois fois supérieures à la normale, sont un nouvel exemple de l'impact dévastateur du changement climatique sur certaines des communautés les plus pauvres du monde.» La saison des moussons, qui s'étend de mai à septembre, a particulièrement touché la région cette année. Des pays comme l'Afghanistan, le Népal, l'Inde et le Bangladesh ont également connu de fortes précipitations et des inondations. Pour plus d'information ou pour arranger une interview, veuillez contacter: A Kuala Lumpur: Rachel Punitha, +60 19 791 3830, [email protected] A Islamabad: Sher Zaman, +92 51 9250404-6, [email protected] A Genève: Jenelle Eli, +1 202-603-6803, [email protected]

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Des inondations meurtrières ravagent le Pakistan ; affectant des millions de personnes

Note : Depuis la publication de ce communiqué de presse le 27 août, l'IFRC a lancé un appel d'urgence pour la crise des inondations dues à la mousson au Pakistan. Pour en savoir plus, cliquez ici. Kuala Lumpur/ Islamabad, 27 août 2022 : Plus d'un millier de morts, dont des enfants, alors que des inondations dévastatrices déplacent plus des millions de personnes et endommagent plus d'un million de maisons dans plusieurs districts du pays*. On estime que plus de 33 millions de personnes ont été touchées, et que plus de 500 000 personnes vivent dans des camps dans tout le pays **. En outre, près de 710 000 têtes de bétail ont été perdues, et des milliers de kilomètres de routes et de ponts ont été détruits. Les inondations provoquent des destructions comparables à celles d'un tremblement de terre. Le président du Croissant-Rouge pakistanais, Abrar ul Haq, a déclaré :« » «La situation s'aggrave de jour en jour. Ces inondations torrentielles ont sévèrement limité les transports et la mobilité. La menace de la COVID-19 et les dommages causés sur les véhicules, les infrastructures et la communication rendent nos opérations de secours d'urgence presque impossibles. La plupart des personnes touchées sont également immobiles ou abandonnées, ce qui nous empeche de les atteindre facilement. «Le Croissant-Rouge du Pakistan fournit actuellement une aide d'urgence dans 23 des districts les plus touchés. Nous avons également commencé à mobiliser l'aide du Comité international de la Croix-Rouge, des Sociétés nationales partenaires et des donateurs locaux et internationaux pour soutenir les activités de secours et de relèvement. Nous avons également déployé plus de 500 employés et volontaires dans les districts touchés par les inondations. «Nous craignons que le pire soit encore à venir, car ce type d'eau pourrait signifier que le risque de maladies hydriques plane au-dessus de la tête de notre population.» La vague de pluie et les inondations actuelles ont eu un impact sur des milliers de communautés vulnérables et démunies, dont beaucoup ne se sont pas encore remises des effets du COVID-19. La situation est encore pire après ces inondations. Les effets cumulés de la pandémie font qu'il est difficile pour les organisations humanitaires d'aborder et de répondre immédiatement aux besoins des personnes touchées. Le chef de la délégation de l'IFRC au Pakistan, Peter Ophoff, a déclaré : «La Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge aide le Croissant-Rouge du Pakistan à faire face aux pires inondations de la décennie, qui ont détruit des maisons, des récoltes, des moyens de subsistance et des infrastructures, laissant des millions de personnes vulnérables. «Le Pakistan connaît des pluies de mousson anormales, près de dix fois supérieures à la normale, ce qui entraîne des inondations urbaines et soudaines incontrôlables, ainsi que des glissements de terrain, dans tout le pays. Il est difficile de se faire une idée complète de l'ampleur de la catastrophe, car de nombreuses zones touchées restent inaccessibles en raison des réseaux routiers inondés et endommagés. «La dévastation observée donne des flashbacks effrayants des méga inondations dévastatrices de 2010 qui ont touché 20 millions de personnes.» La région d'Asie du Sud est confrontée à des précipitations sans précédent en cette saison de mousson, provoquant des inondations soudaines et des glissements de terrain qui font des ravages au Bangladesh, en Inde et au Népal. La Fédération a débloqué environ 500 000 USD de ses fonds d'urgence pour aider immédiatement près de 31 000 personnes touchées. Les partenaires locaux, le Croissant-Rouge turc, la Croix-Rouge allemande et la Croix-Rouge norvégienne, participent également à l'opération de secours. Pour plus d'informations ou pour organiser une interview, contactez : Kuala Lumpur: Rachel Punitha, +60 19 791 3830, [email protected] Islamabad: Sher Zaman, +92 51 9250404-6, [email protected] * Ces chiffres ont été mis à jour le 30 août. La phrase précédente se lisait comme suit :«Près d'un millier de morts, dont des enfants, alors que des inondations dévastatrices déplacent plus de 3,1 millions de personnes et endommagent plus d'un demi-million de maisons dans plusieurs districts du pays», lorsque ce communiqué de presse a été publié le 27 août. ** Ces chiffres ont été rajoutés le 30 août.

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L'IFRC et C40 Cities exhortent les villes à se préparer à des vagues de chaleur plus dangereuses et mortelles

14 juin 2022, Genève, New York - Les vagues de chaleur deviennent plus fréquentes, plus longues, plus chaudes et plus meurtrières, en particulier dans les zones urbaines, mais les menaces qu'elles représentent peuvent être évitées si les villes et les résidents sont préparés aux chaleurs extrêmes et prennent des mesures pour sauver les vies. Les sept dernières années, de 2015 à 2021, ont été les plus chaudes jamais enregistrées et cette année est déjà éprouvante. Les dangereux pics de température observés ces derniers mois en Inde, au Pakistan, en Asie de l'Est et dans le sud de l'Europe, ainsi que la vague de chaleur de début de saison d'une intensité inhabituelle qui s'est abattue cette semaine sur certaines régions des États-Unis, sont un signe inquiétant de ce qui nous attend avec le réchauffement de la planète. Chaque année, les températures de plus en plus caniculaires exposent des millions de personnes à des maladies liées à la chaleur et entraînent la mort de milliers d'autres. Les citadins sont les plus durement touchés, car les zones urbaines sont plus chaudes que la campagne environnante et le changement climatique ne fait qu'aggraver la situation. Les personnes les plus exposées sont déjà vulnérables : les personnes âgées et isolées, les nourrissons, les femmes enceintes, les personnes souffrant de maladies préexistantes et les citadins pauvres, qui travaillent souvent à l'extérieur ou vivent et travaillent dans des bâtiments dépourvus de climatisation ou de ventilation adéquate. Mais les décès dus aux vagues de chaleur ne sont pas inévitables. Cinq milliards de personnes vivent dans des lieux sujets aux vagues de chaleur et où les systèmes d'alerte précoce peuvent les prévoir avant qu'elles ne se produisent. "Les vagues de chaleur sont les tueurs silencieux du changement climatique, mais elles n'ont pas à l'être", déclare Francesco Rocca, président de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). "La plupart des vagues de chaleur sont prévues des jours ou des semaines à l'avance, ce qui laisse amplement le temps d'agir rapidement, d'informer et de protéger les personnes les plus vulnérables. La bonne nouvelle, c'est qu'il existe des mesures simples et peu coûteuses que les autorités peuvent prendre pour éviter les décès inutiles dus à la chaleur." En prévision de la saison estivale dans de nombreuses régions du monde, l'IFRC lance aujourd'hui, 14 juin, sa première Journée mondiale d'action contre la chaleur. Elle mobilise les branches et les partenaires dans plus de 50 villes pour organiser des événements de sensibilisation sur les moyens de réduire les graves conséquences de la chaleur extrême. L'IFRC s'associe également à C40 Cities pour appeler les responsables municipaux, les urbanistes et les habitants des villes de toutes les régions du monde à se préparer à des vagues de chaleur plus dangereuses et mortelles. "Les villes habituées à la chaleur doivent se préparer à des périodes encore plus longues de chaleur étouffante et les villes plus fraîches doivent se préparer à des niveaux de chaleur extrême auxquels elles ne sont pas habituées", déclare Mark Watts, directeur exécutif de C40 Cities. " De Miami à Mumbai et d'Athènes à Abidjan, les maires de notre réseau augmentent les espaces verts, développent les programmes de toits frais et collaborent à des actions contre la chaleur pour améliorer la résilience à la chaleur urbaine croissante. Mais il reste encore beaucoup à faire pour réduire et gérer les risques alors que la crise climatique s'aggrave." Le réseau C40 Cool Cities aide les villes à intégrer le risque et la gestion de la chaleur dans leurs plans d'action pour le climat, à élaborer des études sur la résilience à la chaleur, et à développer, affiner et mesurer les impacts des mesures d'atténuation de la chaleur, notamment le refroidissement, l'écologisation et la gestion des urgences. Le réseau a organisé des ateliers intensifs sur la chaleur urbaine et l'équité, a développé des ressources pour guider les plans d'action contre la chaleur et, au cours des deux dernières années, a aidé les villes à gérer les crises combinées de la chaleur extrême et de la pandémie COVID-19, en se concentrant sur la sensibilisation des populations vulnérables. Dans le monde entier, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge relèvent le défi de la chaleur extrême - en soutenant et en améliorant les plans d'action locaux et nationaux contre la chaleur, en diffusant des messages de sécurité contre la chaleur, en surveillant les personnes les plus vulnérables, en distribuant de l'eau, en soutenant les services médicaux, en identifiant et en mettant en place des centres de refroidissement, et même en aidant les gens à rénover leur maison pour améliorer l'ombre et réduire la chaleur. Ils étendent également la recherche sur la chaleur à des régions d'Afrique, d'Asie et d'Amérique du Sud qui ont été négligées par le passé. "La crise climatique entraîne et intensifie les crises humanitaires dans toutes les régions du monde", explique Mme Rocca. "Mais lorsque les villes et les communautés sont mieux préparées, les conditions météorologiques extrêmes ne doivent pas nécessairement devenir une catastrophe ou une tragédie." Dans le monde entier, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge relèvent le défi de la chaleur extrême - en soutenant et en améliorant les plans d'action locaux et nationaux contre la chaleur, en diffusant des messages de sécurité contre la chaleur, en surveillant les personnes les plus vulnérables, en distribuant de l'eau, en soutenant les services médicaux, en identifiant et en mettant en place des centres de refroidissement, et même en aidant les gens à rénover leur maison pour améliorer l'ombre et réduire la chaleur. Ils étendent également la recherche sur la chaleur à des régions d'Afrique, d'Asie et d'Amérique du Sud qui ont été négligées par le passé. "La crise climatique entraîne et intensifie les crises humanitaires dans toutes les régions du monde", explique Mme Rocca. "Mais lorsque les villes et les communautés sont mieux préparées, les conditions météorologiques extrêmes ne doivent pas nécessairement devenir une catastrophe ou une tragédie." Note aux éditeurs: Le "Guide Vague de chaleur pour les villes" et le "Kit d'action urbaine" de l'IFRC sont des ressources destinées aux responsables municipaux, aux urbanistes et aux organisations communautaires pour anticiper et planifier les chaleurs urbaines extrêmes et réduire les risques mortels; La "boîte à outils pour le refroidissement urbain" du C40 propose des approches pour abaisser les températures urbaines et réduire l'impact de l'effet de chaleur urbain ; l'outil "Outil sur les villes résistantes à la chaleur" aide les urbanistes et les décideurs à quantifier les avantages sanitaires, économiques et environnementaux des mesures d'adaptation; Une vague de chaleur est une période prolongée de températures anormalement élevées et souvent d'une forte humidité. La chaleur extrême peut provoquer un choc, une déshydratation et d'autres maladies aiguës, et aggraver les maladies cardiovasculaires et respiratoires. Il existe désormais une montagne de preuves que le changement climatique augmente l'occurrence des vagues de chaleur mortelles. Les scientifiques ont conclu que le changement climatique a rendu 30 fois plus probable la vague de chaleur de 2022 en Inde et au Pakistan, 100 fois plus probable la vague de chaleur de 2019 en Europe occidentale et 10 fois plus probable la vague de chaleur de 2019-20 en Australie. Images et vidéos à l'usage des médias: Suivez ce fil Twitter pour accéder aux vidéos et aux photos des événements de la Journée mondiale d'action contre la chaleur. Les images des interventions d'urgence liées à la chaleur sont accessibles ici Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, veuillez contacter: IFRC: Melissa Winkler, [email protected], +41 76 2400 324 IFRC: Tommaso Della Longa, [email protected], +41 79 708 43 67 C40 Cities: Rolf Rosenkranz, [email protected] L'IFRC est le plus grand réseau humanitaire du monde, composé de 192 sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui s'emploient à sauver des vies, à renforcer la résilience des communautés, à consolider la localisation et à promouvoir la dignité dans le monde entier. www.ifrc.org - Facebook - Twitter - YouTube C40 Cities est un réseau de près de 100 maires des principales villes du monde qui s'efforcent de prendre les mesures urgentes nécessaires dès maintenant pour faire face à la crise climatique et créer un avenir où chacun, partout, peut s'épanouir. Les maires des villes C40 s'engagent à utiliser une approche scientifique et humaine pour aider le monde à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et à construire des communautés saines, équitables et résilientes. www.C40.org - Twitter - Instagram - Facebook - LinkedIn

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Journée de l'hygiène menstruelle : #NousNousEngageons à lutter contre la stigmatisation, l'exclusion et la discrimination pendant les règles.

Dans le monde entier, des millions de femmes et de jeunes filles sont victimes de stigmatisation, d'exclusion et de discrimination simplement à cause d'une fonction corporelle parfaitement naturelle : leurs règles. Les attitudes négatives et les informations erronées concernant les règles limitent le potentiel des femmes et des filles. Trop souvent, elles n'ont pas accès à l'éducation et à l'emploi, soit parce qu'elles ne disposent pas des équipements et des produits d'hygiène nécessaires pour mener à bien leur vie quotidienne pendant leurs règles, soit parce qu'elles craignent la honte et l'embarras de leur communauté. La sécurité des femmes et des filles est également menacée. En l'absence d'installations d'hygiène adéquates, les femmes peuvent être contraintes d'aller à l'air libre pour répondre à leurs besoins menstruels, ce qui les expose à des dangers physiques et psychologiques. Dans des cas extrêmes, la stigmatisation des règles a coûté tragiquement la vie à des femmes et des filles. À l'IFRC, #NousNousEngageons à lutter contre la stigmatisation, l'exclusion et la discrimination liées aux règles et à améliorer les connaissances, les compétences et les programmes de nos Sociétés nationales en matière de gestion de l'hygiène menstruelle (GHM). Nous nous efforçons d'améliorer les normes en matière de GHM dans l'ensemble de notre réseau, à la fois dans le cadre de nos programmes d'eau, d'hygiène et d'assainissement (EHA) à long terme, mais aussi lors des interventions d'urgence. Parce que les règles ne s'arrêtent pas en cas d'urgence ! Nous nous concentrons sur trois domaines principaux : La fourniture de serviettes hygiéniques et d'articles de santé menstruelle dans le cadre de notre aide humanitaire; L'engagement communautaire pour démystifier les règles, éduquer les femmes et les filles sur la façon de les gérer en toute sécurité et combattre les attitudes négatives, en particulier chez les hommes et les garçons. Cela implique également de plaider auprès des gouvernements pour des activités plus nombreuses et de meilleure qualité en matière de GHM; Mettre en place des installations EHAconçues en tenant compte des besoins supplémentaires des femmes et des filles en période de menstruation. Beaucoup de nos Sociétés nationales font déjà un travail fantastique dans ce domaine. Voyons-en quelques-unes ! Au Liban Avec le soutien du Fonds d'innovation humanitaire d'Elrha, la Croix-Rouge libanaise s'est associée à l'IFRC, à la Croix-Rouge britannique et à la société de conseil ARUP pour développer des latrines et des installations de bain/de blanchissage inclusives et adaptées à la GHM. Ils se sont concentrés sur les femmes vivant dans des camps de tentes informels près de la frontière syrienne. En s'adressant aux femmes de ces campements, les équipes de la Croix-Rouge libanaise ont appris que les femmes utilisent principalement des serviettes jetables pendant leurs règles, ou un tissu en cas d'urgence, qu'elles brûlent après une seule utilisation. Les femmes ont expliqué que si elles disposaient d'un espace sûr, accessible et privé à utiliser, séparé des installations des hommes et doté de méthodes d'élimination discrètes, elles mettraient leurs serviettes usagées à la poubelle. Sur la base de ce feedback, la Croix-Rouge libanaise a mis en oeuvre des installations EHA d'urgence qui tenaient compte des besoins de ces femmes. Elle a élaboré un manuel qui peut être adapté et utilisé par d'autres Sociétés nationales et partenaires. Ce manuel contient des recommandations sur la meilleure façon d'aborder les besoins périodiques des femmes et des filles de manière sensible et efficace. Cliquez ici pour en savoir plus sur le projet. Au Pakistan Bien que les menstruations soient considérées comme naturelles et un signe de maturité pour les femmes au Pakistan, elles sont également perçues comme sales, honteuses et devant être gérées en silence. Les hommes sont généralement chargés de décider des installations et des services de santé menstruelle offerts aux femmes et aux filles, mais ils les impliquent ou les consultent rarement sur leurs besoins. La Croix-Rouge suisse a travaillé avec l'Université Aga Khan au Pakistan pour mettre en place des coins spéciaux GHM dans les hôpitaux - des espaces sécurisés dans lesquels les femmes et les filles pouvaient recevoir des informations et des conseils sur l'hygiène menstruelle et la santé reproductive. Ils ont organisé des séances de fabrication de serviettes hygiéniques avec des hommes et des femmes pour les sensibiliser aux bonnes pratiques d'hygiène. Enfin, ils ont identifié des "champions GHM" influents qui diffusent désormais ces connaissances et s'attaquent à la stigmatisation des règles au sein de leurs communautés. Au Malawi Pour de nombreuses filles au Malawi, maîtriser leurs règles reste un défi en raison du manque d'accès à l'information, aux produits hygiéniques et à des installations EHA adéquates, en particulier dans les écoles. La Croix-Rouge du Malawi, avec le soutien de la Croix-Rouge suisse, a mené une recherche à méthode mixte auprès de plus de 500 élèves pour comprendre les connaissances, les attitudes et les pratiques des filles et des garçons en matière de règles. Elles ont découvert que : Plus de la moitié des filles auxquelles elles ont parlé n'avaient jamais entendu parler desmenstruations avant qu'elle ne débute; Les filles ayant une meilleure connaissance utilisaient de meilleures pratiques de GHM et séchaient moins l'école; Il est intéressant de noter que les connaissances accrues des garçons en matière de GHM sont associées à des niveaux plus élevés de moqueries et à un absentéisme plus important des filles pendant leurs règles. La Croix-Rouge du Malawi a depuis utilisé cette recherche pour informer son travail en matière de GHM afin qu'il réponde mieux aux besoins des filles. Elle a construit des toilettes adaptées aux femmes dans les écoles, produit des produits d'hygiène menstruelle réutilisables, dispensé des formations aux enseignants et aux groupes de parents et plaidé en faveur d'un renforcement des activités de santé menstruelle au niveau de la communauté et du district. En Argentine Pendant la pandémie de COVID-19, il a été constaté que les personnes transgenres en Argentine avaient des difficultés à accéder aux articles d'hygiène menstruelle. En étroite coordination avec deux organisations spécialisées locales qui soutiennent et défendent les personnes transgenres, la Croix-Rouge argentine a distribué des kits d'hygiène comprenant des serviettes hygiéniques, des tampons et des coupes menstruelles. Les hommes transgenres ont fourni des recommandations et sélectionné les articles menstruels appropriés pour les kits. La distribution des kits s'est accompagnée d'ateliers virtuels sur la santé sexuelle et l'utilisation correcte des coupes menstruelles. La Croix-Rouge argentine a également mis en place une ligne de conseil sanitaire afin d'offrir un soutien psychosocial à toute personne qui en avait besoin. Ressources d'apprentissage et plus d'informations sur la GHM : Découvrez encore plusd'études de cas sur les activités MHM de nos Sociétés nationales dans cette collection. Explorez notre multitude de conseils pratiques, d'outils et de ressources de plaidoyer sur l'hygiène menstruelle sur notre site dédié à EHA ici. Visitez la page EHA sur le site de l'IFRC. Visitez la page de la campagne mondiale de la Journée de l'hygiène menstruelle pour plus d'informations sur le thème de cette année. Contactez notre responsable WASH en santé publique, Alexandra Machado, pour toute question relative à la gestion de l'hygiène menstruelle : [email protected] -- *Nous reconnaissons que toutes les personnes qui ont leurs règles ne s'identifient pas comme des femmes, et que toutes les femmes n'ont pas leurs règles.

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