Palestine

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Communiqué de presse

Gavi, l'IFRC et l'UNICEF collaborent pour répondre aux urgences en Palestine

Genève / Amman, le 4 octobre 2024 – Des milliers de personnes touchées par le conflit dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban vont recevoir des vaccins essentiels, grâce à un nouveau financement de 20 millions de dollars US de Gavi, l’Alliance du vaccin (Gavi).Ce financement, qui sera acheminé par l’intermédiaire de l’UNICEF et de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), viendra compléter les efforts du ministère palestinien de la Santé pour rétablir les services de santé essentiels. En plus de la livraison de vaccins de routine vitaux aux communautés qui en ont le plus besoin, Gavi a également approuvé une dérogation pour permettre à la Palestine d’accéder gratuitement aux vaccins par le biais des stocks mondiaux de vaccins financés par Gavi et gérés par le mécanisme du Groupe international de coordination (GIC) de l’OMS, en cas d’épidémies de choléra et de méningite.« Gavi s’engage à contribuer à répondre à la crise sanitaire et humanitaire urgente en Palestine et pour les réfugiés palestiniens au Liban », a déclaré le Dr Sania Nishtar, PDG de Gavi, l’Alliance du vaccin. « Nous saluons les efforts inlassables de nos partenaires, qui continuent de fournir des services de santé essentiels dans les conditions les plus difficiles. Ensemble, nous devons faire tout ce que nous pouvons pour garantir que les enfants, au milieu de l’horreur de leur vie quotidienne, aient toutes les chances d’accéder à leur droit fondamental à un bon départ dans la vie. »Dans le cadre de ce programme de soutien, 2 millions de dollars US, acheminés par l’intermédiaire de l’UNICEF, serviront à financer la distribution de vaccins et la réhabilitation d’infrastructures essentielles telles que les équipements de la chaîne du froid utilisés pour stocker les vaccins. Ils serviront également à soutenir la solarisation de cinq établissements de santé, renforçant ainsi leur capacité à fournir des soins maternels et néonatals, ainsi qu’une gamme d’autres services de santé intégrés. 11,8 millions de dollars US, approuvés dans le cadre de la politique de Gavi en faveur des populations fragiles, des urgences et des déplacements de population, financeront l’achat de vaccins de routine ainsi que l’assistance technique par l’intermédiaire de l’UNICEF.« Dans les zones de conflit comme l’État de Palestine et le Liban, les enfants sont parmi les plus vulnérables et la vaccination est souvent leur dernière ligne de défense. Ce financement n’est pas seulement un investissement dans les vaccins, c’est un investissement dans leur vie », a déclaré Adele Khodr, Directrice Régionale de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. « À Gaza, depuis le début du conflit, l’UNICEF a réussi à acheter et à livrer plus de 1,55 million de doses de différents vaccins administrés dans le cadre de la vaccination de routine, et plus de 1,65 million de doses de vaccin contre la polio ont récemment été utilisées pour répondre à l’épidémie de polio à Gaza. Nous continuons d’appeler à un cessez-le-feu pour permettre aux enfants et aux femmes d’accéder aux interventions sanitaires essentielles pour sauver des vies, notamment la vaccination. »Les 7,3 millions de dollars restants, gérés par l'IFRC, aideront le Croissant-Rouge palestinien (CRP) et la Croix-Rouge libanaise (CRL) à atteindre les plus vulnérables : les enfants « zéro dose » – ceux qui n’ont jamais reçu un seul vaccin de routine – ainsi que les enfants qui n’ont pas bénéficié des vaccinations de routine essentielles à Gaza en raison de la crise. De même, des efforts seront déployés pour fournir des vaccins essentiels aux réfugiés palestiniens vivant dans des camps au Liban. En parallèle, des compléments nutritionnels et des colis alimentaires seront distribués par l'IFRC aux familles dont les enfants souffrent de malnutrition ou aux mères qui ont un accès limité à des repas de qualité, un effort qui vise également à répondre à des défis sanitaires plus vastes.« Chaque enfant à Gaza, en Cisjordanie et dans les camps de réfugiés au Liban mérite d’avoir la chance de vivre en bonne santé. Face à des difficultés inimaginables, les volontaires dévoués du Croissant-Rouge palestinien et de la Croix-Rouge libanaise mettent leur bien-être et leur sécurité en jeu pour distribuer des vaccins qui sauvent des vies. La récente campagne de vaccination contre la polio, qui a permis de vacciner plus d’un demi-million de jeunes enfants, démontre l’immense confiance que les familles accordent aux vaccins et aux organisations qui cherchent à les distribuer », a déclaré le Secrétaire Général de l'IFRC, Jagan Chapagain. « Notre partenariat avec Gavi offre de l’espoir, mais cet espoir s’amenuise chaque jour qui passe, car nos équipes ne peuvent pas atteindre en toute sécurité ceux qui en ont désespérément besoin en raison de l’insécurité et du manque d’accès. Les volontaires ne se contentent pas de distribuer des vaccins : ils assurent l’avenir et le droit fondamental à la santé. La sécurité des humanitaires doit être garantie pour qu’ils puissent poursuivre leur travail humanitaire sans crainte. »L'IFRC et ses membres, les Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, jouent un rôle crucial dans les efforts mondiaux de vaccination. Leurs bénévoles, profondément ancrés dans les communautés locales, instaurent la confiance et veillent à ce que les enfants reçoivent les vaccins essentiels. En adaptant leurs approches à la diversité des besoins et des contextes, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge comblent les lacunes en matière d’accès aux soins de santé, en particulier dans les zones vulnérables et touchées par les conflits. Leur travail permet de lutter contre la désinformation sur les vaccins et de prévenir la propagation de maladies évitables.La Palestine a toujours maintenu une couverture vaccinale élevée. En 2022, le taux de couverture de la première dose du vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTP), un indicateur couramment utilisé pour la couverture vaccinale globale, était de 99,43 %, ce qui témoigne de la résilience de son système de santé et de l’engagement des professionnels de santé. Cependant, le conflit en cours a entraîné des dommages aux infrastructures, de graves pénuries d’eau et de nourriture et la perturbation des services essentiels dans la bande de Gaza, fracturant le système de vaccination et de soins de santé de routine et laissant les enfants exposés à un risque élevé de contracter des maladies infectieuses dévastatrices. Gavi est encouragé par le succès de la récente campagne de vaccination contre la polio qui a atteint les enfants vulnérables et, à mesure que le conflit évolue, tous les partenaires restent déterminés à garantir qu’aucun enfant ne soit laissé de côté dans l’accès au pouvoir salvateur des vaccins.Contacts MediasGaviCirũ Kariũki+41 79 913 94 41, [email protected] Sharafudeen+41 79 711 55 54, [email protected] Ammar00962791837388, [email protected]À BeyrouthMey El Sayegh, +961 03 229 352À GenèveTommaso Della Longa, +41 79 708 43 [email protected]

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Déclaration : Israël/Territoire palestinien occupé : Après une année de souffrance, l'humanité doit l'emporter

« Le monde reste sur ses gardes. Les otages doivent rentrer chez eux. Les bombes doivent cesser de tomber. L’aide doit pouvoir parvenir là où elle est le plus nécessaire.Le 7 octobre marque le premier anniversaire des terribles attaques qui ont conduit à une escalade majeure des hostilités armées en Israël et dans le territoire palestinien occupé.Le besoin urgent de paix et de stabilité n’a jamais été aussi évident. Cependant, les efforts politiques et diplomatiques n’y sont pas encore parvenus. L’aide humanitaire ne peut remplacer la volonté politique.Douze mois plus tard, la situation est toujours aussi désastreuse et ses conséquences se propagent. Des millions de personnes ont désespérément besoin d’aide humanitaire. Au cours des deux dernières semaines, nous avons également assisté à une escalade alarmante des hostilités au Liban.Partout, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont réagi immédiatement, mobilisant ambulances et volontaires pour fournir des soins médicaux, aider les blessés et apporter une aide humanitaire essentielle aux personnes touchées.Malgré les conditions exceptionnellement dangereuses et les obstacles permanents à l’accès, nos équipes sont restées résolues dans leur engagement à aider les personnes dans le besoin.Malheureusement, beaucoup ont payé le prix ultime de leur service à l’humanité : 27 employés et volontaires ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions au cours de cette crise, six du Magen David Adom en Israël et 21 de la Société du Croissant-Rouge palestinien à Gaza et en Cisjordanie.Aujourd’hui, nous honorons leur mémoire et exprimons notre solidarité avec toutes les victimes du conflit. Nous pleurons ces pertes tragiques et restons profondément préoccupés par le fait que ce conflit continue de s’intensifier, causant davantage de souffrances humanitaires dans toute la région."Les humanitaires et les civils doivent être respectés et protégés.Les otages doivent rentrer chez eux.Les bombes doivent cesser de tomber.L'humanité doit l'emporter."La déclaration ci-dessus peut être attribuée à la présidente de l'IFRC, Kate Forbes, et au secrétaire général de l'IFRC, Jagan Chapagain.Nos appels:L'IFRC ne prend parti que pour l'humanité. Nous réitérons nos appels à toutes les parties pour qu'elles :Protéger les civils, les humanitaires, les personnels de santé et les installations médicales. Les emblèmes de la Croix-Rouge, du Croissant-Rouge et du Cristal rouge doivent être respectés et protégés, et toutes les parties doivent assurer la sécurité des personnes fournissant une aide humanitaire.Garantir un accès sûr et sans entrave à l'aide et aux services essentiels, partout dans la bande de Gaza.Ouvrir tous les points de passage frontaliers disponibles pour assurer un flux continu et élargi d'aide humanitaire, notamment de fournitures médicales, de nourriture et de carburant, vers Gaza, en particulier via les points de passage de Rafah et de Kerem Shalom.Libérer immédiatement et sans condition tous les otages.Pour plus d'informations, merci de nous contacter à l'adresse:[email protected]À Beyrouth:Mey El Sayegh, +961 03 229 352À Budapest:Nora Peter, +36 70 953 7709À Genève:Tommaso Della Longa, +41 79 708 4367Andrew Thomas, +41 76 367 6587

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L'IFRC est attristée par l'assassinat de deux autres membres du Croissant-Rouge palestinien.

C'est avec une profonde tristesse que la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) confirme la mort de deux membres du personnel paramédical du Croissant-Rouge palestinien.Haitham Tubasi et Suhail Hassouna étaient tous deux en service dans une ambulance du Croissant-Rouge palestinien clairement identifiée lorsqu'elle a été touchée le 29 mai. Tous deux ont été tués sur place dans la zone de Tal Al-Sultan, à l'ouest de Rafah.L'IFRC adresse ses plus sincères condoléances à leurs familles, à leurs amis et à leurs collègues du Croissant-Rouge palestinien.Depuis le début du conflit, le réseau de l'IFRC a perdu 24 membres dans l'exercice de leurs fonctions. 20 employés et volontaires du Croissant-Rouge palestinien ont été tués, ainsi que 4 employés du Magen David Adom en Israël.Nous sommes dévastés par ces pertes. La protection des travailleurs humanitaires est une obligation légale et morale.Le niveau de souffrance humaine à Rafah et dans l'ensemble de la bande de Gaza est inadmissible.Plus d'un million de personnes, dont des volontaires et des employés du Croissant-Rouge palestinien, ont fui à plusieurs reprises en quête de sécurité, sans pouvoir accéder aux services de base.Visitez notre page intitulée En mémoire où nous rendons hommage à leur service et à leur sacrifice.

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Déclaration : L'IFRC est consternée par l'assassinat d'un autre collègue du Croissant-Rouge palestinien

La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) est consternée par le meurtre d'un autre membre du réseau. Mohammed Awad Allah Musa, volontaire paramédical du Croissant-Rouge palestinien, a été tué le samedi 20 avril alors qu'il apportait une assistance médicale à des blessés dans la ville d'Al-Sawiya, dans le district de Naplouse. Nos pensées et nos condoléances vont à la famille de Mohammed Awad Allah Musa, à ses amis, à ses proches et à ses collègues du Croissant-Rouge palestinien en ce jour horrible. Depuis le début du conflit, le réseau de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a perdu 22 membres. Dix-huit membres du personnel et volontaires du Croissant-Rouge palestinien ont été tués à Gaza et maintenant en Cisjordanie, ainsi que quatre membres du Magen David Adom en Israël (MDA).Nous réitérons notre appel : les travailleurs humanitaires et de la santé doivent être respectés et protégés. C'est une obligation morale et juridique.

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Gaza : Une famille de volontaires qui aide les autres tout en faisant face aux dures réalités du conflit

« Je me lève tôt, à sept heures du matin, pour répondre aux besoins de la famille, puis je me rends au marché voisin, qui se trouve à un kilomètre de là. J'y cherche de quoi nourrir mes enfants affamés.»C'est ainsi que commence une journée typique pour Youssef Khoder, volontaire du Croissant-Rouge palestinien dans le nord de la bande de Gaza. Youssef est issu d'une famille de volontaires. Sa mère est infirmière en obstétrique, ses frères Mahmoud et Ibrahim sont également infirmiers.« Nous travaillons au point médical du Croissant-Rouge palestinien à Jabalia depuis sa création», explique-t-il. «Nous avons été déplacés et avons dû nous rendre dans un centre d'hébergement, mais la situation a changé et nous sommes retournés chez nous. »Après avoir acheté de la nourriture au marché, Youssef et sa femme allument un feu pour préparer les repas de leurs jeunes enfants. La fille aînée, Ayloul, a 6 ans, Mohammed 4 ans et Ghaith 2 ans. Mohammed a 4 ans et Ghaith 2 ans. Ensuite, Youssef part rejoindre ses frères au point médical de Jabalia.« Nous marchons 2 kilomètres aller-retour chaque jour pour atteindre le point médical où nous sommes volontaires», explique-t-il. « Nous faisons notre travail parce que c'est notre devoir humanitaire, en continuant à servir notre peuple dans le nord de la bande de Gaza.»Un point essentiel pour la santé communautaire en période de conflitLe point médical consiste en une grande tente, à l'intérieur de laquelle se trouvent une douzaine de brancards ou de lits d'hôpitaux roulants. Le poste médical de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, est resté opérationnel et a fourni des services médicaux et sanitaires à des milliers de personnes touchées, même lorsque les principaux hôpitaux étaient hors service ; il continue de fournir des services malgré la pénurie de médicaments.Pendant que ses frères s'occupent des patients, Youssef prend des photos pour documenter le travail de ses collègues du Croissant-Rouge palestinien. Il s'agit d'un rôle important pour documenter les besoins humanitaires et rendre compte au monde de ce que fait le Croissant-Rouge pour tenter de répondre à ces besoins.Cette tâche n'est pas aussi facile qu'il n'y paraît. Avec les coupures de courant et les infrastructures de communication endommagées, le simple fait d'envoyer les photos au siège n'est pas si simple.« Après la prière de l'après-midi, je marche un kilomètre jusqu'à un endroit en altitude pour capter un signal et avoir accès à Internet. Je passe une demi-heure à envoyer des fichiers à l'administration avant de retourner au point médical. Nous passons une heure avec nos collègues avant de repartir, en nous arrêtant parfois au marché pour acheter de la nourriture pour le suhoor et pour le lendemain. Mais la nourriture est rare et les prix sont très élevés ».Pendant le Ramadan, tout cela se faisait en jeûnant du lever au coucher du soleil. Après le travail, ils rentraient chez eux avant de rompre le jeûne (iftar). «Ma famille et moi nous asseyons ensemble. Je romps le jeûne avec eux, je fais la prière du Maghrib, je prends le thé, puis je retourne à pied au point médical. Je travaille quelques heures avant de rentrer tard à la maison.Concernant la pénurie de nourriture, c'est comme si nous jeûnions depuis 6 mois, ce n'est pas seulement pendant le Ramadan.Nous continuons à travailler avec encore plus de détermination qu'avant, et nous prions pour rester en mesure de servir la population, et pour que les jours sombres de Gaza s'achèvent bientôt».

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Même dans les moments les plus sombres, les femmes sont fortes et persévérantes.

En tant que responsable médias et porte-parole du Croissant-Rouge palestinien, Nebal Farsakh a été la voix du Croissant-Rouge palestinien pendant l'une de ses périodes les plus difficiles et les plus sombres.Pour les téléspectateurs, les adeptes des médias sociaux et les auditeurs de radio du monde entier, le visage, les messages et la voix de Nebal Farsakh ont mis en évidence les défis humanitaires quotidiens - et souvent mortels - auxquels sont confrontés la population de Gaza et ses collègues.À l'occasion de la Journée internationale de la femme, nous avons demandé à Nebal Farsakh de réfléchir au rôle que jouent les femmes dans la réponse humanitaire, ainsi qu'à sa propre approche de la vie en tant que femme professionnelle au cours d'un conflit dévastateur.«Je crois que les femmes sont capables de tout, et c'est vraiment mon approche de la vie.« Je suis mariée et j'ai un fils de dix ans et une fille de quatre ans. En tant que famille, nous n'avons pas de stéréotypes sur les femmes; mon mari m'aide à accomplir les tâches ménagères et à m'occuper des enfants.« Et bien sûr, j'essaie de transmettre cela à mes enfants également, en ce sens que j'enseigne à mon fils comment se comporter avec sa sœur, et à ne pas lui demander de le "servir". Je tiens à ce qu'il y ait une égalité entre eux et j'insiste sur le fait que les femmes doivent défendre leurs pleins droits, qu'il s'agisse du droit à l'éducation, à l'héritage ou d'autres droits.« Sur le plan professionnel, je brise les stéréotypes liés au genre grâce à mon travail de responsable des médias et de porte-parole de la Société du Croissant-Rouge palestinien. Certains peuvent penser que les femmes ne sont pas assez fortes, qu'elles ne sont pas capables de travailler de longues heures ou d'être disponibles en dehors des heures de travail, mais je travaille sans relâche depuis que la guerre contre Gaza a commencé il y a cinq mois, en apparaissant dans les médias, en diffusant des informations et en essayant d'être une source de soutien et une oreille attentive pour mes collègues à Gaza. »Briser les stéréotypes« La guerre de Gaza m'a confirmé que les volontaires et les employées du Croissant-Rouge palestinien sont un parfait exemple de femmes qui brisent les stéréotypes. Nous avons des femmes secouristes qui sont présentes sur le terrain, apportant les premiers soins et un soutien médical, malgré les dangers et les difficultés.« Par exemple, une auxiliaire médicale a continué à sauver des vies malgré la détention de son mari, et malgré tous les autres défis, tels que l'approvisionnement en nourriture et en eau potable pour ses enfants. Elle était suffisamment forte et puissante pour mener à bien sa mission humanitaire.« Et notre collègue Hidaya Hamad, qui a été tuée alors qu'elle se trouvait dans son bureau au siège de la Société du Croissant-Rouge palestinien. Huda, qui était directrice des volontaires, était présente à l'hôpital Amal jusqu'au dernier moment ; elle a été une source de soutien et de force pour les volontaires et ses collègues jusqu'à son dernier souffle.« Hidaya, ainsi que les employées et les volontaires du Croissant-Rouge palestinien, sont le meilleur exemple de la force des femmes et de leur capacité à briser les stéréotypes sexistes. Même dans les moments les plus sombres, les femmes sont fortes et persévérantes, pas seulement les hommes.»

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Don humanitaire islamique

En tant que plus grand réseau mondial d'organisations humanitaires et de volontaires basés localement, l'IFRC est particulièrement bien placée pour veiller à ce que votre don de Zakat ou deSadaqah parvienne aux personnes et aux communautés qui en ont le plus besoin. Entièrement accrédité pour recevoir des dons de la Zakat, nous sommes basés dans les communautés aux côtés de ceux que nous soutenons. Nous agissons avant, pendant et après les catastrophes et les urgences sanitaires pour répondre aux besoins des personnes vulnérables et améliorer leurs conditions de vie, en touchant des millions de personnes chaque année.

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Gaza : Son travail consiste à raconter leur histoire. Aujourd'hui, leur douleur est aussi son histoire.

Les gens d'à côté : Une série en cours sur les personnes qui aident les autres alors qu'elles sont confrontées aux mêmes difficultés.Chaque jour, Amr se réveille en sachant qu'il doit d'abord s'assurer de la nourriture et de l'eau pour lui et sa famille. Ensuite, il se rend au travail.Amr Ali est responsable des médias au Croissant-Rouge palestinien (CRP). Comme tous les autres citoyens de Gaza, il se bat pour protéger sa famille et prendre des décisions sur ce qu'il faut faire ensuite, ou comment agir, dans le cadre de la violence armée actuelle.Dans le cadre de son travail, Amr documente les activités du Croissant-Rouge palestinien, telles que les interventions d'urgence et la distribution de nourriture, d'eau et d'articles de secours.« J'ai parlé à des personnes qui se sont réfugiées dans le bâtiment du Croissant-Rouge palestinien", explique Amr par le biais de messages WhatsApp.« Ils m'ont demandé ce que nous devions faire, où nous devions aller et comment nous pouvions protéger nos enfants. Je n'ai pas pu leur répondre car je me pose les mêmes questions. »Récits de perteDans le cadre de son travail, Amr tente de mettre en lumière les violations des droits et les souffrances des habitants de Gaza ; il écoute le personnel et les personnes déplacées qui séjournent au siège du Croissant-Rouge palestinien - des histoires de pertes, de blessures, d'évacuation et de déplacement.«Il y a tant d'histoires tragiques qui sont restées gravées dans ma mémoire, des scènes dont j'ai été témoin au cours de mon intervention aux blessés dans le besoin, aux morts et à leurs familles ; ces scènes ne s'effaceront jamais de ma mémoire. Je lutte contre l'insomnie parce que je crains que mes proches ne subissent le même sort », a-t-il déclaré.Amr a entendu des récits d'amis qui ont été forcés de marcher pendant des heures entre la ville de Gaza, au nord, et le sud de la bande de Gaza, qui ont été victimes d'explosions en chemin et qui ont dû rebrousser chemin la première fois qu'ils ont essayé de fuir.« La sœur de mon ami était terrifiée et incapable de bouger. Il a dû l'aider à marcher tout en aidant ses trois jeunes enfants », raconte Amr. Toute la famille a fini par s'en sortir.En mouvementEn raison du conflit, Amr a également quitté le nord avec sa famille et s'est temporairement installé dans la maison de son frère à Khan Yunis, où se trouvaient également 30 autres personnes. Il ne sait rien de l'état actuel de sa maison, et la dernière information qu'il a reçue était une photo montrant que sa maison était partiellement endommagée. Mais ce n'est pas sa maison qui le préoccupe le plus, ce sont les enfants.« C'est très grave pour les enfants", a-t-il déclaré. "Ils ont peur et ne savent pas ce qui se passe ni pourquoi. J'essaie de jouer avec eux et je fais du bruit pour les distraire de ce qui se passe dehors.« Il y a quelques jours, mon enfant m'a demandé de lui préparer un sandwich parce qu'il était affamé. Je n'ai rien pu lui faire parce que nous n'avions ni farine, ni pain, ni biscuits.«Je me sens comme un père inutile qui ne peut pas faire la chose la plus simple pour son fils.»Sortir du radarLa situation s'étant aggravée, Amr et sa famille ont dû se rendre plus au sud, où ils ne connaissent personne et n'ont nulle part où loger. La famille vit actuellement dans une tente.Comme beaucoup de personnes touchées par la crise, Amr a perdu tout contact avec la population. La destruction des infrastructures et les coupures de courant qui en ont résulté ont rendu la communication quasiment impossible, même pour un spécialiste de la communication comme Amr. Les récentes tentatives pour contacter Amr afin de prendre de ses nouvelles et de lui demander certains de ses travaux photographiques à Gaza ont été infructueuses.La situation d'Amr se répète dans toutes les maisons de la bande de Gaza, alors que la nourriture et l'eau se raréfient et que les infections se multiplient. Les combats incessants ont laissé les familles dans l'incertitude quant à la suite des événements.Le personnel et les volontaires du Croissant-Rouge palestinien fournissent des soins médicaux dans les hôpitaux et les postes médicaux, des services d'ambulance, des messages de santé publique et un soutien psychosocial aux habitants de Gaza. Les équipes coordonnent également la réception et la distribution d'une aide vitale, telle que de la nourriture, de l'eau, des médicaments et d'autres articles d'urgence. Elles le font tout en s'inquiétant de la souffrance de leurs familles et en vivant elles-mêmes dans des conditions difficiles.

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Trois membres du Croissant-Rouge palestinien tués : "C'est inacceptable", déclare l'IFRC.

Genève, 02 février 2024 : La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) est choquée et profondément attristée par le meurtre de trois membres du Croissant-Rouge palestinien dans la bande de Gaza - un employé et un volontaire le 31 janvier 2024 et un employé le 2 février 2024.Lors du premier incident, deux collègues, Naeem Hasan Al-Jabali et Khalid Kulab, se trouvaient tous deux près de l'entrée de l'hôpital Al-Amal du Croissant-Rouge palestinien à Khan Younis lorsqu'ils ont été tués. Aujourd'hui, Hedaya Hamad a été tué au siège du Croissant-Rouge palestinien, qui se trouve dans la même enceinte que l'hôpital Al-Amal.Ces décès surviennent après plusieurs jours de bombardements et de combats autour de l'hôpital, qui ont entravé l'accès aux locaux et créé un climat de panique et de détresse parmi les patients et les milliers de personnes déplacées.L'IFRC adresse ses plus sincères condoléances aux familles des personnes tuées ainsi qu'à leurs amis et collègues du Croissant-Rouge palestinien. En vertu du droit international humanitaire, les hôpitaux, les ambulances, les travailleurs de la santé et leurs patients doivent être respectés et protégés dans toutes les situations. Toute attaque contre le personnel de santé, les ambulances et les installations médicales est inacceptable.Nous réitérons avec force notre appel au respect inébranlable des emblèmes de la Croix-Rouge, du Croissant-Rouge et du Cristal-Rouge et des services humanitaires cruciaux qu'ils représentent.L'IFRC se tient aux côtés du Croissant-Rouge palestinien et demande instamment la protection de toutes les installations et de tous les travailleurs médicaux. Nous saluons le dévouement des volontaires et du personnel paramédical du Croissant-Rouge, dont beaucoup ont perdu des membres de leur famille ou ont été touchés, mais qui continuent de répondre aux besoins.Depuis le début du conflit, le réseau de l'IFRC a perdu 14 membres. Onze employés et volontaires du Croissant-Rouge palestinien ont été tués, ainsi que trois membres du Magen David Adom d'Israël. Cela est inacceptable.Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, merci de nous écrire à l'adresse:[email protected] Beyrouth:Mey Al Sayegh: +961 761 74468A Genève:Tommaso Della Longa +41797084367Mrinalini Santhanam +41 76 381 5006Andrew Thomas +41 76 367 6587

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Déclaration : L'IFRC condamne les attaques contre l'hôpital Al-Amal et appelle à un plus grand respect de l'emblème protecteur du Croissant-Rouge

Genève/Beyrouth, 5 janvier 2024 La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) est consternée par les bombardements incessants sur l'hôpital Al-Amal et le siège du Croissant-Rouge palestinien à Khan Yunis. Ces frappes ont entraîné la perte de vies civiles innocentes, dont celle d'un nourrisson de cinq jours, et ont déplacé des milliers de personnes qui s'étaient réfugiées à l'hôpital. L'un de nos collègues, un volontaire des services médicaux d'urgence du Croissant-Rouge palestinien, a été blessé lors de cette frappe, qui s'ajoute aux 26 blessés depuis le début de l'escalade des hostilités et aux quatre collègues qui ont tragiquement perdu la vie dans l'exercice de leurs fonctions. Après que les services de santé du nord de la bande de Gaza ont été largement détruits, le système de soins de santé de la partie sud de la bande de Gaza est au bord de l'effondrement. La plupart des hôpitaux du nord, y compris l'hôpital Al-Quds du Croissant-Rouge palestinien, ont cessé leurs activités en raison de la pénurie de carburant, du manque de médicaments, d'équipement médical et d'accès sécurisé. L'hôpital Al-Amal, l'un des rares à fonctionner encore dans le sud, est dûment marqué de l'emblème du Croissant-Rouge. Les emblèmes de la Croix-Rouge, du Croissant-Rouge et du Cristal-Rouge symbolisent une assistance humanitaire neutre et indépendante à tout moment, et garantissent une protection en cas de conflit et de catastrophe dans le monde entier. Les bombardements incessants, associés à une grave pénurie de carburant et de fournitures, ont poussé l'établissement de santé à ses limites. Les bombardements incessants ont perturbé les ambulances et le personnel paramédical du Croissant-Rouge palestinien, entravant l'aide médicale vitale et les soins d'urgence de base. L'accès aux soins médicaux est un droit fondamental et le blocage de ces services est inacceptable. L'IFRC se tient aux côtés du Croissant-Rouge palestinien et demande instamment la protection de toutes les installations et de tous les travailleurs médicaux. Nous saluons le courage des volontaires et du personnel paramédical du Croissant-Rouge palestinien, dont beaucoup ont perdu des membres de leur famille ou ont été détenus, mais qui continuent de réagir de manière désintéressée. Nous appelons toutes les parties à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire. Cela signifie qu'il faut protéger les civils, les travailleurs de la santé et les installations. Nous demandons un passage rapide et sans entrave de l'aide humanitaire, ainsi qu'un accès sûr et sans entrave pour les travailleurs humanitaires. Dans tout conflit ou crise, l'accès aux soins de santé est une question de vie ou de mort. Les habitants de Gaza ont suffisamment souffert, et les soins de santé sont l'une des dernières lueurs d'espoir. Il est impératif, d'un point de vue humanitaire et moral, de veiller à ce que la population de Gaza puisse accéder aux soins de santé pendant cette période de conflit intense. Pour plus d'informations, merci de nous écrire à l'[email protected] A Beyrouth: Mey Alsayegh: +961 3 229 352 A Genève: Tommaso Della Longa: +41 79 708 43 67 Mrinalini Santhanam: +41 76 381 50 06

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From bombing to blackouts: Palestine Red Crescent teams navigate life-and-death challenges to save lives

Ever since armed violence erupted in Israel and the Gaza Strip on October 7, the work of emergency service crews has continued non-stop, often in the most harrowing of circumstances.Every day, Palestine Red Crescent Society (PRCS) ambulance crews head out into the streets of Gaza, saving lives while risking their own, as even ambulances and hospitals have come under attack.Since the beginning, PRCS teams have been tirelessly responding, providing first aid and psychosocial support, transporting the dead and distributing essential aid as the fighting continues.Sadly, four PRCS volunteers lost their lives while on duty, making their colleagues’ work even more difficult as they try to cope with the loss.“To be completely honest, I am afraid, much like everyone else,” Haitham Deir, a PRCS paramedic working at the Rafah branch. “I left my children at home with no access to food, water or electricity. When I’m on duty, I call them periodically to check on them, and this constant worrying is overwhelming, adding to the fact that we face gunfire and constant bombing, and some of us get injured or die.“All of these challenges take a toll on our psychological well-being. Nevertheless, we persist. It’s a moral obligation, and I will continue to work until the very end.”‘Our eyes and ears’Apart from the incessant bombing and gunfire, PRCS crews have been struggling with intermittent communications blackouts, which means there’s often no way for people to call in for an ambulance when there is an attack.This has heavily obstructed their response. However, the PRCS ambulance teams have found creative ways to ensure paramedics can find people when there is an urgent need.“We strategically placed our ambulances, and we had to use our eyes and ears to watch out for bombings,” says Mohammed Abu Musabih, director of operations and emergencies for the PRCS in the Gaza strip. “Teams were then dispatched to areas that were bombed, because that’s where people will most likely need assistance.”“We also placed ambulances near hospitals, and we relied on arriving ambulances carrying injured people to give us information about the location they came from,” he continued. “The ambulance crews then headed off to the location.” Unfortunately, in most cases, even the most creative attempts have been ineffective as PRCS teams find it extremely difficult to reach people in need due to infrastructure damage, roadblocks and military sieges going on in various parts of the city.Supplies running out, winter coming onThe situation inside Gaza hospitals has been all the more tragic, with doctors and nurses resorting to traditional medicine as supplies ran out. Many hospitals were forced to suspend their services due to lack of fuel.Thousands of Palestinians have also sought refuge in hospitals, but after coming under siege, many people - including the sick and wounded - had to evacuate, with nowhere to go.A great deal of affected people in Gaza are currently living in tents or open spaces; this leaves them extremely vulnerable as winter approaches, and with it comes the threat of flooding and the potential spread of disease. PRCS ambulance crews and other volunteers will be there doing whatever they can to ensure people get the best possible care under the circumstances.As of December 11, PRCS crews have provided emergency care to more than 11,000 people and they transported the bodies of more than 3,500 people who died due to the fighting. Crews in the West Bank have cared for more than 3,000 injuries and transported more than 80 people killed in the conflict.“Ever since the hostilities began, the Palestine Red Crescent Society teams and volunteers were on the frontline saving lives, day-in and day out, with no break,” says Hossam Elsharkawi, regional director for Middle East and North Africa.“The unprecedented level of challenges they faced is beyond comprehension. We highly salute them; they have shown humanity at its best. In parallel, we call on the international community to fast-track diplomatic solutions that address root causes, including an end to the inhumane siege on Gaza, and enable more humanitarian aid to get into all parts of Gaza, including fuel.”

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L'IFRC demande un accès sûr et sans entrave à la bande de Gaza et la libération des otages.

Un mois après le début des violences entre Israël et la Palestine, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) appelle à un accès sûr et sans entrave à la bande de Gaza et à la libération des otages saisis pendant le conflit. Elle demande également à la communauté diplomatique d'accélérer les efforts en vue d'un accord de paix à long terme et d'une augmentation massive de l'aide humanitaire, y compris du carburant. Le Magen David Adom (MDA) en Israël et le Croissant-Rouge palestinien (CRP) dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, tous deux membres du réseau de l'IFRC, interviennent depuis le début des hostilités. Le personnel et les volontaires des deux Sociétés nationales ont été en première ligne des efforts humanitaires. Ils ont été les témoins directs de la violence. Beaucoup ont perdu des amis et des membres de leur famille. Sept membres, trois de MDA et quatre du Croissant-Rouge palestinien, ont perdu la vie en aidant d'autres personnes ; beaucoup d'autres ont été blessés. L'IFRC réitère ses appels à toutes les parties pour qu'elles respectent le droit international humanitaire et cessent immédiatement les attaques aveugles. Cela signifie la protection des civils, du personnel et des installations de santé, des premiers intervenants humanitaires, la libération immédiate et inconditionnelle des otages, le passage rapide et sans entrave de l'aide humanitaire, y compris le carburant, dans toute la bande de Gaza et l'accès sûr et sans entrave des travailleurs humanitaires. Les civils, les travailleurs humanitaires, les hôpitaux et les ambulances ne sont pas des cibles et doivent être protégés. Il n'est pas possible d'évacuer les patients et ceux qui les soignent des hôpitaux ; nous demandons que cessent les demandes contraires. Le mois dernier a été la période de violence la plus dévastatrice jamais connue en Israël et en Palestine, tuant environ 12 000 personnes et en blessant gravement beaucoup d'autres, principalement des femmes et des enfants. Le blocus de Gaza a causé d'immenses souffrances à plus de deux millions de personnes. La violence et le siège doivent cesser. Nous demandons à toutes les parties d'assurer un accès sûr et sans entrave à la bande de Gaza et de libérer les otages. Maintenant.

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Conflit Israël/Gaza : la réponse à ce jour

Alors que l'escalade des hostilités en Israël et en Palestine entre dans son quatrième mois, le conflit continue de coûter la vie à des civils, de perturber la fourniture de soins médicaux vitaux, d'interrompre des services essentiels à la survie des populations et de laisser des familles endeuillées par la perte d'êtres chers. L'IFRC a appelé toutes les parties à assurer l'accès humanitaire à Gaza et en Cisjordanie, à libérer les otages, à protéger les civils, les hôpitaux et les travailleurs humanitaires contre les attaques aveugles et à respecter le droit international humanitaire. Parmi les personnes tuées figurent des travailleurs humanitaires et des professionnels de la santé qui ont perdu la vie en tentant de sauver d'autres personnes, ainsi que des personnes qui cherchaient à se mettre à l'abri et à recevoir des soins dans des établissements de santé. Réponse de l'IFRC et des Sociétés nationales Pendant ce temps, les Sociétés nationales membres de l'IFRC en Israël et dans les territoires palestiniens occupés continuent de répondre aux besoins humanitaires urgents et de fournir une assistance vitale et d'autres services essentiels. L'IFRC, quant à elle, soutient ses Sociétés nationales, le Magen David Adom en Israël et le Croissant-Rouge palestinien, dans leur travail continu de sauvegarde de la vie. En Israël Le Magen David Adom en Israël (MDA) soutient les communautés touchées depuis le début, avec des ambulances et des services médicaux disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Le personnel et les volontaires travaillent sans relâche, mettant leur vie et leur bien-être en danger pour s'occuper des blessés et des défunts. Au total, 1 500 ambulances et 10 000 secouristes (techniciens médicaux d'urgence et auxiliaires médicaux) ont été mobilisés. Depuis le 7 octobre, ils ont traité plus de 4 000 patients. Ces membres du personnel et ces volontaires ont travaillé dans des conditions difficiles et dangereuses. Tragiquement, plusieurs volontaires et membres du personnel sont morts dans l'exercice de leurs fonctions, tués alors qu'ils soignaient des patients. Plusieurs autres ont également subi des blessures graves ou légères dans l'exercice de leurs fonctions. Les ambulances ont également été attaquées à plusieurs reprises au cours des hostilités. Le MDA a également soutenu le ministère de la santé dans le transfert des patients et l'évacuation des personnes alitées près de la frontière. Le MDA aide également les communautés à se préparer en cas d'escalade. Par exemple, la Société nationale propose une formation gratuite aux premiers secours, axée sur les soins traumatiques. Elle a également recueilli, testé et traité plus de 50 000 unités de sang pour approvisionner les ambulances, les unités mobiles de soins intensifs, les hôpitaux et les cliniques. En Palestine Alors que la situation humanitaire dans la bande de Gaza continue de s'aggraver, les équipes du Croissant-Rouge palestinien (CRP) travaillent 24 heures sur 24 dans des conditions extrêmement difficiles et dangereuses. Plusieurs volontaires du Croissant-Rouge palestinien ont déjà été tués dans l'escalade de la violence. Plus récemment, le 10 janvier 2024, quatre ambulanciers du Croissant-Rouge palestinien ont été tués avec deux patients lorsque leur ambulance a été touchée. Au début du mois de janvier, des tirs d'artillerie incessants près de l'hôpital Al-Amal et du siège du Croissant-Rouge palestinien à Khan Yunis ont également fait plusieurs victimes, dont un bébé de cinq jours, et déplacé des milliers de personnes qui cherchaient refuge à l'hôpital. Vous pouvez lire la déclaration de l'IFRC condamnant les attaques ici. Entre-temps, la combinaison des bombardements autour des établissements de santé, du manque de fournitures et de carburant, des coupures d'électricité et de communications, des dommages causés aux infrastructures et de la demande croissante, pousse les services de santé gravement endommagés de Gaza au bord de l'effondrement. La population de Gaza est également confrontée à des pénuries dramatiques de produits de première nécessité, tels que le carburant, l'eau, la nourriture et les fournitures médicales. Ces pénuries ont également poussé les centres de services médicaux d'urgence du Croissant-Rouge palestinien à leurs limites. Fin décembre, deux centres de services médicaux d'urgence du Croissant-Rouge palestinien à Gaza et dans le nord de la bande de Gaza étaient hors service, incapables de fournir des services d'intervention d'urgence et de sauvetage en raison de la pénurie de carburant et des restrictions d'accès. Les hôpitaux du nord ne fonctionnent pas non plus, ce qui rend les évacuations humanitaires impossibles. L'IFRC salue le courage des volontaires et du personnel paramédical du Croissant-Rouge palestinien, dont beaucoup ont perdu des membres de leur famille ou ont été détenus, mais qui continuent à intervenir de manière désintéressée. Aide acheminée à Gaza jusqu'à présent Le 21 octobre, les 20 premiers camions d'aide humanitaire ont été autorisés à franchir la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza. Le poste-frontière de Rafah, qui constitue un point de passage essentiel pour les produits de première nécessité dans la bande de Gaza, était fermé depuis l'escalade de la violence le 7 octobre. Depuis la réouverture de la frontière, 756 camions transportant de la nourriture, de l'eau, des articles de secours, des médicaments et des fournitures médicales ont été autorisés à entrer au 9 novembre, soit une moyenne de 33 camions par jour. L'aide reçue n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan, compte tenu des besoins immenses des deux millions d'habitants de Gaza. Jusqu'à présent, aucun carburant n'a été autorisé à entrer dans la bande de Gaza. Les livraisons d'aide ont été coordonnées par le Croissant-Rouge égyptien, la seule organisation humanitaire ayant accès au Nord-Sinaï, y compris au poste-frontière de Rafah. Les soins vitaux se poursuivent Malgré les difficultés, le Croissant-Rouge palestinien a continué à fournir des soins essentiels et vitaux. Dans la bande de Gaza, le Croissant-Rouge palestinien a fourni des soins médicaux d'urgence à environ 15 000 personnes blessées au 5 janvier 2024. Les équipes d'ambulanciers du Croissant-Rouge palestinien sont également intervenues après le décès de plus de 5 000 personnes tuées par le conflit. Ce travail de sauvetage est effectué en dépit des coupures régulières d'électricité et de communications, ainsi que du danger extrême posé par le conflit en cours. Depuis le début des hostilités, les équipes du Croissant-Rouge palestinien ont signalé des tirs d'obus à proximité de leurs hôpitaux, de leur centre ambulancier, de leur entrepôt principal et de leur siège, causant des blessures, endommageant les bâtiments et limitant l'accès aux hôpitaux. Entre-temps, le personnel du Croissant-Rouge palestinien a également distribué des articles de secours aux familles déplacées à l'intérieur du pays dans des abris temporaires et dans leurs hôpitaux. Les articles d'aide comprennent des colis alimentaires, du lait, des couvertures, des matelas, de l'eau ainsi que des kits d'hygiène, des ustensiles de cuisine et des produits de première nécessité pour les bébés. En Cisjordanie, le Croissant-Rouge palestinien a fourni des soins médicaux d'urgence à plus de 3 700 blessés. Les équipes d'ambulanciers ont également transporté plus de 115 personnes tuées dans les combats. Livraison de l'aide à Gaza jusqu'à présent Au 31 décembre 2023, plus de 5 200 camions contenant des fournitures médicales, de la nourriture, de l'eau et des produits d'hygiène ont été livrés à Gaza et distribués par le Croissant-Rouge palestinien et l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient. Notamment, plus de 300 camions d'aide humanitaire sont entrés dans le nord de Gaza au cours d'une pause humanitaire, et 81 ambulances ont également été distribuées. À la suite d'un blocage antérieur de toutes les importations de carburant, du carburant et du gaz de cuisine ont également été fournis à Gaza, mais ils sont encore loin de répondre aux besoins de la vie quotidienne, des services de base et de l'aide humanitaire. Le Croissant-Rouge égyptien est en première ligne de la réponse humanitaire à Gaza, avec le soutien de plus de 39 pays et agences des Nations unies. Les volontaires du Croissant-Rouge égyptien se relaient sans relâche pour veiller à ce que l'aide soit triée et reconditionnée avant d'être acheminée à Gaza. En collaboration avec le Croissant-Rouge palestinien, le Croissant-Rouge égyptien contribue également à l'établissement d'un camp à Al-Mawasi, à Khan Younis, pour héberger les personnes déplacées. En outre, le Croissant-Rouge du Qatar travaille avec le Croissant-Rouge palestinien pour mettre en place un hôpital de campagne à Rafah, qui comprendra 50 lits, une unité de soins intensifs et une salle d'opération. Mais l'aide reçue n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan, compte tenu des immenses besoins des deux millions d'habitants de Gaza. Liban, Syrie, Jordanie et Egypte Compte tenu de l'ampleur des besoins probables et afin de compléter les efforts de réponse du Croissant-Rouge palestinien décrits dans son appel, l'IFRC renforcera les capacités de réponse par le biais d'un appel d'urgence en coordonnant la réponse dans les pays voisins des territoires palestiniens occupés. L'IFRC soutiendra - en étroite coordination avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) - la réponse de ses membres, en tant qu'acteurs humanitaires importants dans leurs propres zones géographiques, et renforcera leurs capacités organisationnelles. L'IFRC a également lancé cet appel d'urgence, l'IFRC et ses membres recherchent 30 millions de francs suisses (dont 20 millions devraient être collectés par le Secrétariat de l'IFRC) pour soutenir la Croix-Rouge libanaise, le Croissant-Rouge égyptien, le Croissant-Rouge arabe syrien et le Croissant-Rouge jordanien dans la préparation et le renforcement de leur capacité de réponse à l'escalade potentielle des hostilités dans la région et aux besoins humanitaires qui en résulteraient. Le 13 octobre, l'IFRC a également alloué 1 million de francs suisses de son Fonds d'aide d'urgence en cas de catastrophe pour soutenir une large gamme d'assistance humanitaire dans les territoires palestiniens occupés touchés par les hostilités. Le plus lourd tribut Depuis le début de l'escalade des hostilités le 7 octobre, l'IFRC a dénoncé le fait que les civils paient le "plus lourd tribut" aux hostilités et a appelé toutes les parties à permettre aux organisations humanitaires d'accéder en toute sécurité aux personnes touchées par la crise et de leur apporter un soutien. Dans une déclaration commune du 14 octobre, Jagan Chapagain, secrétaire général de l'IFRC, et Robert Mardini, directeur général du CICR, se sont dits "consternés de voir la misère humaine qui s'est déroulée" et que "les civils - y compris les femmes et les enfants, les personnes âgées, les blessés et les malades - paient actuellement le plus lourd tribut". "La souffrance humaine est présente de tous les côtés", précise le communiqué. "Et elle est toujours dévastatrice. La mort d'un fils ou d'une fille, d'un frère ou d'une sœur, d'un parent, est une tragédie humaine, quel que soit l'endroit où elle se produit ou la personne qui en est victime. La vie civile doit être protégée de tous les côtés". Le Conseil de direction de l'IFRC, qui comprend des dirigeants de Sociétés nationales de toutes les régions du monde, a également exprimé son choc et son horreur face aux "besoins humanitaires croissants et à l'augmentation des pertes en vies humaines" dans une déclaration spéciale publiée le 20 octobre. "Cette situation souligne l'importance cruciale de l'accès à tous les civils, y compris ceux qui sont retenus en otage", poursuit le communiqué. Depuis lors, l'IFRC n'a cessé de tirer la sonnette d'alarme face à une situation de plus en plus désastreuse. Début novembre, l'IFRC a appelé à "un accès sûr et sans entrave à travers la bande de Gaza et à la libération des otages" et plus récemment, l'IFRC a publié une déclaration le 5 janvier 2024 condamnant le bombardement continu près de l'hôpital Al-Amal et du siège du Croissant-Rouge palestinien à Khan Yunis qui a conduit à "la perte de vies civiles innocentes." Demandes médias Si vous êtes un journaliste et souhaitez avoir plus amples informations ou si vous sollicitez une interview à propos de cette urgence, merci de nous écrire à l'adresse email:[email protected]. Suivez ces comptes Twitter pour avoir les dernières mises à jour: @IFRC @IFRC_MENA @elsharkawi - Directeur régional de l'IFRC pour le MOAN, Hossam Elsharkawi

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L'IFRC est horrifiée et consternée par la perte de vies humaines à l'hôpital du nord de Gaza.

La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) est horrifiée et consternée par les événements tragiques qui se sont déroulés à l'hôpital Al Ahli Arab dans le nord de Gaza dans la soirée du 17 octobre 2023. Les hôpitaux sont des lieux d'aide et de refuge ; ils doivent être protégés à tout prix. Il ne s'agit pas seulement d'une obligation morale, mais aussi d'un impératif juridique. Les hôpitaux doivent être des sanctuaires pour tous, où le personnel soignant et les civils peuvent trouver sécurité et soins. Les dirigeants de l'IFRC réagissent Jagan Chapagain, Secrétaire Général de l'IFRC, a exprimé sa profonde inquiétude en déclarant «Je suis horrifié et consterné par ce qui s'est passé à l'hôpital Al Ahli à Gaza. Les hôpitaux sont des lieux d'aide et de refuge. Ils doivent être protégés. C'est un impératif moral et juridique.» Jagan Chapagain Secrétaire Général, IFRC Francesco Rocca, président de l'IFRC, partage sa consternation «Horrifiée par ce qui s'est passé à l'hôpital Al Ahli Arab à Gaza. L'hôpital était rempli de patients et de personnes en quête de protection. Les civils, le personnel de santé et les installations sont protégés par le droit international humanitaire. Même la guerre a des règles ! » Francesco Rocca Président, IFRC Appel à l'humanité La crise humanitaire à Gaza est catastrophique. Alors que les hôpitaux sont débordés et que les médicaments s'épuisent, le carburant, l'eau et la nourriture manquent. Nous exhortons tout le monde à faire preuve de retenue, à respecter le droit humanitaire et à protéger les civils. Nous ne saurions trop insister sur ce point. Les vies civiles doivent être protégées. Les hôpitaux, les médecins et les infirmières doivent également être protégés. Autres déclarations Nous avons publié une déclaration conjointe de Jagan Chapagain, secrétaire général de l'IFRC, et de Robert Mardini, Directeur général du CICR, sur l'escalade des hostilités en Israël et à Gaza le 14 octobre 2023. Lire la déclaration conjointe. Nous sommes également dévastés de confirmer la mort de sept membres de notre réseau en raison des hostilités armées en Israël et dans la bande de Gaza. Lire la déclaration publiée le 11 octobre 2023 (le nombre était de cinq au moment de la déclaration). Rester informé Pour des mises à jour en temps réel sur la situation actuelle et pour obtenir de plus amples informations, nous vous invitons à écouter les derniers espaces hebdomadaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sur X (anciennement Twitter). Pour les interviews des médias, veuillez écrire à [email protected].

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Annonce de financement de l'Alliance d'investissement des Sociétés nationales pour 2023

L'Alliance d'investissement des Sociétés nationales (AISN) est un mécanisme de financement commun, géré conjointement par l'IFRC et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). L'AISN fournit un financement flexible et pluriannuel pour soutenir le développement à long terme des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge afin qu'elles puissent accroître la portée et l'impact de leurs services humanitaires. Il vise à soutenir les Sociétés nationales qui opèrent dans des situations d'urgence complexes, des crises prolongées et des contextes fragiles. L'AISN peut octroyer jusqu'à un million de francs suisses de financement accélérateur aux Sociétés nationales dans des contextes fragiles, sur une période maximale de cinq ans. En outre, des subventions relais d'un montant maximum de 50 000 francs suisses sur 12 mois peuvent aider les Sociétés nationales à préparer le terrain pour de futurs investissements de l'AISN ou d'autres initiatives de soutien au développement des Sociétés nationales (DSN). En 2023, le bureau AISN a reçu 27 propositions éligibles : 14 pour un financement accélérateur et 13 pour des subventions relais. Après avoir examiné toutes les demandes et donné suite à la décision du Comité directeur, le Bureau de la NSIA a le plaisir d'annoncer que les quatre Sociétés nationales suivantes ont été sélectionnées pour bénéficier d'un financement accélérateur en 2023: Croix-Rouge équatorienne; Croix-Rouge du Myanmar; Croix-Rouge du Niger; Croissant-Rouge palestinienne. Ces Sociétés nationales recevront un investissement important pour les aider à accélérer leur parcours vers la durabilité à long terme. Trois de ces Sociétés nationales (Myanmar, Niger et Palestine) avaient déjà reçu des subventions relais de l'AISN, ce qui prouve une fois de plus la pertinence de l'approche progressive du Fonds. La Croix-Rouge du Myanmar procédera à la décentralisation de son programme commercial de premiers secours après avoir élaboré une stratégie et un modèle d'entreprise grâce à la subvention relais. La Croix-Rouge du Niger prévoit de développer les capacités de mobilisation des ressources de ses sections après une phase pilote et d'augmenter leur base de volontaires. La Croissant-Rouge palestinienne, qui a élaboré une stratégie d'investissement grâce à une précédente subvention relais, améliorera l'accès aux services de santé en mettant en place un système d'information sur la gestion de la santé. La Croix-Rouge équatorienne prévoit de développer un nouveau système interne afin de mieux gérer des aspects importants de son travail, notamment les ressources humaines, les volontaires, la gestion financière et la logistique. L'AISN financera la première phase de mise en œuvre de ce système. 15 autres Sociétés nationales recevront des subventions relais (jusqu'à 50 000 francs suisses) : Afrique du Sud, Bolivie, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, El Salvador, Honduras, Libéria, Philippines, Rwanda, Somalie, Tadjikistan, Tanzanie, Togo et Zimbabwe. La plupart des initiatives Bridge seront axées sur l'élaboration de plans d'affaires et de stratégies de mobilisation des ressources (57 %), suivies par le développement des branches (21 %). Les projets des Sociétés nationales porteront également sur d'autres thèmes tels que le développement du volontariat, l'engagement des jeunes, la transformation numérique et la gouvernance sont également identifiés Au total, l'AISN allouera cette année 3,2 millions de francs suisses aux 19 Sociétés nationales. Le Bureau de l'AISN saisit également cette occasion pour remercier le soutien généreux des gouvernements de la Suisse, des États-Unis et de la Norvège, ainsi que des Sociétés de la Croix-Rouge norvégienne et néerlandaise, du CICR et de l'IFRC, pour leur engagement et leur contribution continus au Fonds. L'AISN reste un instrument stratégique pour les Sociétés nationales dans les situations de fragilité. La Société de la Croix-Rouge nigériane (NRCS) met en œuvre une initiative d'accélération de l'AISN depuis 2021. M. Abubakar Kende, Secrétaire général de la Croix-Rouge nigériane, explique : «L'AISN a joué un rôle essentiel dans la réussite et l'expansion du programme de formation aux premiers secours sur le lieu de travail de la Croix-Rouge nigériane. Le soutien financier et technique et les ressources fournies ont considérablement amélioré l'impact global, la portée et la qualité de notre formation aux premiers secours sur le lieu de travail en développant des produits de formation avancés pour nous mettre à jour avec les meilleures pratiques internationales. La subvention d'accélération de l'AISN a été un atout inestimable pour le développement de la Société de la Croix-Rouge nigériane grâce à des investissements stratégiques, des conseils d'experts et l'introduction de nouvelles sources de revenus qui contribuent à sa viabilité financière à long terme. Cela permet à la Société nationale de remplir sa mission humanitaire et d'avoir un impact positif sur la vie des communautés vulnérables à travers le Nigeria. Nous sommes extrêmement reconnaissants du partenariat que nous avons établi jusqu'à présent avec l'AISN et nous nous réjouissons de poursuivre notre mission commune qui consiste à construire un Nigéria mieux préparé et plus résilient. Cette coopération et ce soutien ont permis à la Croix-Rouge nigériane d'établir une base solide pour la croissance et la viabilité financière à la fois au siège national et dans les branches, que nous avons l'intention de développer au cours des prochaines années.» Pour plus d'informations, merci de visiter la page dédiée à l'AISN ici.

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Communiqué de presse

Déclaration conjointe de Jagan Chapagain, Secrétaire général de l’IFRC, et Robert Mardini, Directeur général du CICR, sur l’escalade des hostilités en Israël et à Gaza.

Genève, 14 octobre 2023– Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge est atterré par la détresse humaine que vit depuis une semaine la population en Israël et à Gaza. Ce sont les civils – y compris les femmes et les enfants, les personnes âgées, les blessés et les malades – qui paient actuellement le prix le plus élevé. Rien ne peut justifier les effroyables pertes en vies civiles dont Israël a été victime le week-end dernier. Nos pensées vont aux personnes qui ont perdu des membres de leur famille ou qui attendent dans l’angoisse des nouvelles de leurs proches portés disparus, qu'elles devraient recevoir sans délai. Mais une telle tragédie ne saurait justifier en retour la destruction sans limite de Gaza. Nous sommes profondément alarmés par l'appel au déplacement de la population de Gaza. Nos volontaires refusent de partir et d'abandonner les personnes qui ont le plus besoin d'eux. Eux-mêmes doivent être protégés pour pouvoir protéger les autres. La souffrance humaine est présente de toutes parts. Et elle est toujours dévastatrice. La mort d'un fils ou d'une fille, d'un frère ou d'une sœur, d'un parent, est une tragédie humaine, où qu'elle se produise et quelles qu’en soient les victimes. La vie civile doit être protégée, d’un côté comme de l’autre. En droit international humanitaire – le droit des conflits armés – il n'existe pas de hiérarchie dans la douleur et la souffrance. La raison d’être de ces règles est d’aider à préserver l'humanité dans les heures les plus sombres, et il faut absolument qu’elles soient respectées aujourd'hui. Le droit des conflits armés est, et doit rester, la boussole qui nous incite à faire passer l’humanité avant tout. Le Croissant-Rouge palestinien et le Magen David Adom d’Israël sont à l’œuvre 24heures sur 24 pour fournir aux populations touchées une aide essentielle, notamment des services de santé et d’ambulance. Leur personnel et leurs volontaires risquent chaque jour leur vie pour sauver d'autres vies. Au cours de la semaine écoulée, nous avons perdu des collègues des deux Sociétés nationales, qui ont été tués dans l’exercice de leur mission alors qu'ils accomplissaient une action humanitaire vitale. C'est un rappel tragique des dangers auxquels sont exposés les travailleurs humanitaires et les personnels médicaux, et nous présentons nos plus sincères condoléances à leurs familles, à leurs amis et à leurs collègues. Nous réitérons instamment notre appel à la protection des travailleurs humanitaires. Le Mouvement est résolu à continuer de fournir une protection et des secours vitaux aux populations qui subissent les horreurs de la violence actuelle. Pour ce faire, nos équipes doivent pouvoir travailler en toute sécurité. Les organisations humanitaires doivent se voir accorder l’accès nécessaire pour faire leur travail et soulager des souffrances humaines croissantes. Les besoins sont énormes et ne feront qu'augmenter si les hostilités se poursuivent. Nous appelons toutes les parties à faire preuve de retenue, à respecter les obligations qui leur incombent au titre du droit international humanitaire et à protéger les civils – ce qui doit rester au cœur de toutes nos actions.

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Alliance d'investissement des sociétés nationales : Annonce de financement pour 2022

L'Alliance d'investissement des Sociétés nationales (AISN) est un mécanisme de financement commun, géré conjointement par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Elle fournit un financement flexible et pluriannuel pour soutenir le développement à long terme des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge - en particulier celles qui se trouvent dans des situations d'urgence complexes et des crises prolongées - afin qu'elles puissent accroître la portée et l'impact de leurs services humanitaires. L'AISN peut accorder jusqu'à un million de francs suisses de financement accéléréà une Société nationale sur une période de cinq ans. En outre, des subventions relais d'un montant maximal de 50 000 CHF sur 12 mois peuvent aider les Sociétés nationales à préparer le terrain pour de futurs investissements de l'AISN ou d'autres sources. Cette année, l'AISN a le plaisir d'annoncer que les six Sociétés nationales suivantes ont été sélectionnées pour un financement accélérateur en 2022: Croix-Rouge du Burundi; Croix-Rouge du Kenya; Croix-Rouge du Malawi; Croix-Rouge russe; Croissant-Rouge arabe syrien; Croix-Rouge zambienne. Ces Sociétés nationales recevront un investissement important allant jusqu'à un million de francs suisses, à utiliser sur une période maximale de cinq ans, pour les aider à accélérer leur cheminement vers la durabilité à long terme. Trois de ces Sociétés nationales (Syrie, Malawi et Zambie) ont déjà reçu des bourses relais de l'AISN, ce qui prouve une fois de plus la pertinence de l'approche progressive du Fonds en matière de développement durable. En outre, 14 autres Sociétés nationales recevront jusqu'à 50 000 CHF de financement relais : Bénin, République démocratique du Congo, Guinée, Indonésie, Irak, Jordanie, Liberia, Libye, Mali, Nicaragua, Palestine, Panama, Rwanda, Sierra Leone. Au total, l'AISN allouera 5,4 millions de francs suisses à 20 sociétés nationales différentes cette année. Cela représente plus du double des fonds alloués en 2021 et constitue la plus importante allocation annuelle depuis le lancement de l'AISN en 2019. Cette allocation historique est rendue possible grâce au soutien généreux des gouvernements de la Suisse, des États-Unis, du Canada et de la Norvège, ainsi que des Sociétés nationales norvégienne et néerlandaise. Le CICR et l'IFRC ont également renforcé leur engagement en allouant respectivement 10 millions et 2 millions de francs suisses pour les années à venir. Les coprésidents du Comité directeur de l'AISN, Xavier Castellanos, Secrétaire général adjoint de l'IFRC pour le développement des Sociétés nationales et la coordination des opérations, et Olivier Ray, directeur du CICR pour la mobilisation, le mouvement et le partenariat, ont déclaré : «Nous sommes heureux d'avoir pu sélectionner les initiatives de 20 Sociétés nationales qui seront financées par l'AISN en 2022. Notre vision et nos plans sont en train de devenir une réalité. Nous voyons les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge opérant dans des contextes fragiles accéder à des fonds pour se développer durablement afin de fournir et d'intensifier leurs services humanitaires. C'est la localisation en action et à grande échelle. Il est particulièrement encourageant de voir que l'approche en deux étapes de l'AISN, où les fonds initiaux servent de tremplin pour aider les Sociétés nationales à se préparer à un investissement accru visant à obtenir un impact durable sur l'organisation et les communautés vulnérables, fonctionne. Nous espérons voir de nombreuses autres Sociétés nationales planifier et suivre ce parcours. L'année 2022 restera dans les mémoires comme une étape importante pour l'AISN. Notre ambition est de maintenir cet élan et de continuer à croître dans les années à venir. Nous considérons ce mécanisme comme un levier précieux et stratégique pour soutenir les Sociétés nationales dans des contextes fragiles et de crise afin d'entreprendre leur voyage vers le développementdurable. » Pour plus d'informations, merci de visiter la page de l'AISN.