Vanuatu: deux cyclones consécutifs frappent la nation insulaire, les efforts de relèvement seront immenses
Port Vila/Suva, le 4 mars 2023 - On estime que des centaines de milliers de personnes au Vanuatu ont été touchées par deux cyclones massifs de catégorie 4 qui ont frappé la nation insulaire en l'espace de 24 heures. Le cyclone Kevin, avec des rafales de vent atteignant 160 km par heure, a frappé le pays quelques heures après la sortie du cyclone Judy.
L'accès aux communautés touchées a été entravé car la plupart des routes ont été endommagées et les chutes de lignes électriques ont également provoqué des coupures de courant, rendant difficile la communication avec les communautés isolées. L'île de Tanna, dans la province de Tafea, devrait être la plus touchée.
Le secrétaire général de la Croix-Rouge de Vanuatu, Dickinson Tevi, a déclaré :
« Nous essayons toujours d'établir le contact avec notre branche à Tanna. Nous n'avons toujours pas de nouvelles depuis le passage du cyclone Judy. Nous avons préparé des articles de secours sur l'île, prêts à être distribués aux ménages sinistrés. Bien qu'ils soient coupés du reste du pays, notre personnel et nos volontaires formés sur l'île sauront quoi faire, car c'est ce à quoi nous les préparons chaque année dans le cadre de nos formations à la préparation aux catastrophes.
«L'impact de ces deux cyclones se fera sentir pendant longtemps, alors que les gens commencent lentement à recoller les morceaux et à reconstruire leur vie. Les efforts de réponse et de relèvement seront énormes.»
La Croix-Rouge de Vanuatu a fourni une assistance immédiate à plus de 300 personnes actuellement hébergées dans des centres d'évacuation, sous forme de couvertures, de kits d'hygiène destinés à la toilette et au nettoyage, et de lanternes solaires. D'autres articles, tels que des bâches pour les abris, sont également prêts à être distribués dès que les équipes pourront accéder aux communautés touchées.
Katie Greenwood, chef du bureau de l'IFRC dans le Pacifique, a déclaré :
«Deux cyclones consécutifs signifient que les besoins immédiats seront énormes. L'IFRC est prête à apporter son soutien car nous prévoyons que les besoins vont s'intensifier dans ses prochains jours. Nous travaillons en étroite collaboration avec l'équipe de la Croix-Rouge de Vanuatu et nous nous préparons pour les jours à venir».
«Les catastrophes de cette ampleur requièrent une collaboration avec toutes les parties prenantes concernées afin d'apporter une assistance aux personnes les plus touchées le plus rapidement et le plus sûrement possible.»
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Türkiye et Syrie un mois après : Une bombe à retardement en matière de santé mentale
Genève/Ankara/Damas, 03 mars 2023 - Près d'un mois après les deux tremblements de terre dévastateurs qui ont frappé la Turquie et la Syrie, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) alerte sur l'urgence d'une réponse durable, à court et à long terme, aux besoins sanitaires et psychosociaux afin d'éviter une " seconde catastrophe ".
Depuis le premier jour, le Croissant-Rouge turc et le Croissant-Rouge arabe syrien, avec le soutien de l'IFRC, répondent aux besoins humanitaires immédiats dans les zones les plus durement touchées, notamment par la distribution de nourriture, d'eau potable, d'articles d'hygiène, de vêtements d'hiver et de couvertures, ainsi que par la fourniture de premiers secours, de soins de santé et de services d'assainissement. Mais un mois après le début de la réponse, il est crucial de renforcer les services de santé mentale.
La demande de soutien et de soins de santé mentale et psychosociale est immense et, dans certaines zones où l'accès est difficile, elle peut exposer les personnes les plus touchées à un risque encore plus élevé de développer des problèmes de santé mentale à moyen et à long terme qui peuvent entraver le relèvement et la résilience.
Les tremblements de terre ont ébranlé les survivants au plus profond d'eux-mêmes. Des communautés entières souffrent d'avoir tout perdu, de leurs proches à leurs maisons, en passant par leurs emplois et de nombreux biens sentimentaux qui leur appartenaient. En outre, de nombreux soignants et premiers intervenants luttent pour faire face à ce qu'ils ont vu, en plus de la charge de travail épuisante et des traumatismes secondaires.
En Türkiye, les équipes du Croissant-Rouge ont mis en place des espaces sécurisés offrant un soutien psychosocial et de santé mentale pour que les enfants puissent jouer. Elles ont ainsi aidé plus de 42 000 personnes, y compris les premiers intervenants et les travailleurs de la santé. Elles fournissent également des premiers soins psychologiques et orientent les victimes vers les centres de santé locaux.
«Répondre à partir du niveau local, avec des unités mobiles et fixes, est ce qui permet au Croissant-Rouge turc et à l'IFRC de répondre immédiatement aux besoins de santé mentale etphysique des personnes les plus touchées. Une réponse localisée et précoce en matière de santé physique et mentale est et restera essentielle pour prévenir les effets négatifs à long terme, voire permanents, sur la vie des gens», a déclaré Lauren Clarke, coordinatrice de la santé de l'IFRC pour la réponse humanitaire en Turquie.
En Syrie, les équipes du Croissant-Rouge arabe syrien ont apporté une aide psychologique à plus de 30 000 personnes, en particulier des enfants, et continuent de fournir des soins de santé et des médicaments par l'intermédiaire d'unités de santé mobiles, de programmes de réadaptation physique et de cliniques. Le tremblement de terre survient après près de 12 ans de conflit qui a déjà déplacé des millions de personnes et traumatisé de nombreuses communautés.
«De nombreux dégâts causés par le tremblement de terre ne sont pas visibles. Les gens ont souffert plus d'une décennie de conflit, lequel affecte déjà leur santé mentale et leur bien-être. Ce tremblement de terre en rajoute une couche. Nous avons également constaté que les blessures psychologiques n'apparaissent pas toujours immédiatement. Nous devons donc apporter un soutien continu, non seulement dans l'immédiat, mais aussi pour les années à venir. Espérons qu'il n'y aura pas d'autre catastrophe qui compliquerait encore la situation»,a déclaré Gwendolen Eamer, coordinatrice de la santé de l'IFRC en Syrie.
Les appels d'urgence de l'IFRC, d'un montant de 650 millions de francs suisses, permettront au Croissant-Rouge turc et au Croissant-Rouge arabe syrien de continuer à intensifier leurs interventions humanitaires et leurs efforts de relèvement au cours des deux prochaines années, dans le cadre de l'une des interventions les plus difficiles que le réseau mondial de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ait eu à mener récemment à la suite d'un tremblement de terre.
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Note aux éditeurs
En Syrie, les équipes du Croissant-Rouge arabe syrien ont également distribué plus de 1,2 million d'articles de secours, tels que des vêtements d'hiver, de la nourriture, de l'eau potable, des articles d'hygiène, et ont fourni des services d'assainissement, qui sont essentiels pour prévenir des épidémies telles que la diarrhée, les infections respiratoires et cutanées, le COVID-19 et d'autres maladies virales.
Parallèlement, le Croissant-Rouge palestinien en Syrie et le Croissant-Rouge arabe syrien continuent de fournir de l'aide, notamment sous forme de distribution de nourriture, d'ambulances et de services médicaux, en se concentrant principalement sur les camps palestiniens d'Alep et de Lattaquié.
En étroite coordination avec les autorités sanitaires, le Croissant-Rouge turc fournit également des soins de santé par le biais de sept cliniques mobiles dans les zones rurales durement touchées et dans les abris temporaires. Là où les marchés fonctionnent, ils ont distribué plus de 140 000 bons d'achat, ce qui a permis aux survivants de retrouver leur autonomie en leur redonnant la liberté et le contrôle nécessaires pour répondre à leurs besoins de la manière qu'ils préfèrent. Les volontaires du Croissant-Rouge turc ont également distribué plus de 94 millions de repas chauds.
COP27: C'est maintenant le moment de transformer les mots en action
En réponse au plan de mise en œuvre de Sharm El-Sheikh, une déclaration du président Francesco Rocca et du secrétaire général Jagan Chapagain de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) :
Alors que les dirigeants se réunissent à la COP27 depuis deux semaines, les familles sont confrontées aux conséquences très concrètes des phénomènes météorologiques extrêmes, et ne peuvent attendre que les promesses se transforment en actions.
Au cours des deux dernières semaines, le système de surveillance des risques de l'IFRC a émis des alertes pour environ 14 inondations en Afrique, 18 dans les Amériques, 35 en Asie-Pacifique, cinq dans l'Union européenne et deux dans la région MENA. Au cours de cette période, quatre tempêtes tropicales nommées ont menacé de destruction. Des incendies de forêt ont ravagé des communautés dans dix pays, touchant plus de 10 000 hectares. Et vendredi, au moins trois personnes sont mortes à la suite d'inondations à Kigali, au Rwanda, et 11 au Venezuela. En Éthiopie, 185 000 personnes ont été déplacées. Les communautés d'Afrique et d'Afghanistan continuent de se débattre avec l'insécurité alimentaire, qui aggrave les crises.
La question des pertes et dommages a été inscrite pour la première fois à l'ordre du jour de la COP et, aujourd'hui, les dirigeants mondiaux ont convenu de la mise en place de nouveaux mécanismes de financement pour aider les pays en développement, en particulier ceux qui sont le plus exposés aux effets néfastes du changement climatique. Nous saluons les promesses de financement qui ont été faites sur les pertes et dommages, qui sont des conversations historiquement importantes et des pas en avant positifs. Ces engagements doivent être complétés par des financements nouveaux et supplémentaires qui atteignent les personnes et les communautés les plus exposées, et qui soient prévisibles, adéquats et flexibles afin de faire face aux crises liées au climat.
Nous nous réjouissons de l'accord visant à rendre opérationnel le réseau de Santiago sur les pertes et les dommages, qui fournira une assistance technique cruciale pour réduire et répondre aux impacts auxquels les communautés sont déjà confrontées. Cependant, nous devons revoir à la hausse nos ambitions en matière de réduction des émissions et cette COP n'a pas été à la hauteur sur ce point. Chaque augmentation du réchauffement de la planète est importante pour sauver des vies et des moyens de subsistance et est donc essentielle pour maintenir les températures mondiales en dessous de la limite de réchauffement de 1,5°C.
Nous nous félicitons de l'accent mis sur les systèmes d'alerte précoce dans le plan de mise en œuvre de Sharm El-Sheikh, qui reflète les réalités en première ligne de la crise climatique que l' IFRC met en avant depuis plus de deux décennies. Réduire les risques et sauver des vies, en particulier dans les communautés du dernier kilomètre, c'est ce que font chaque jour nos équipes dans le monde entier et il est réconfortant de voir ce travail s'étendre. Pour être plus efficaces, les alertes précoces doivent être suivies d'une action rapide et ces systèmes doivent être enracinés dans les communautés - y compris celles qui sont les plus difficiles à atteindre et les familles coincées dans des crises prolongées.
Alors que les impacts humanitaires du changement climatique ne cessent de croître, il devrait en être de même pour le financement de l'adaptation, en veillant à ce qu'il atteigne les personnes les plus touchées et les plus à risque. En tant qu'héritage de la "COP de mise en œuvre", l'investissement mondial doit atteindre le niveau local.
Il est temps de transformer les paroles et les engagements en actions au niveau national, de donner vie à l'accord et de faire une réelle différence dans la vie des personnes et des communautés les plus touchées par la crise climatique.
En tant que réseau de l'IFRC, nous nous sommes engagés à intensifier l'action locale pour répondre à la crise climatique, en travaillant avec les communautés pour renforcer la préparation et la résilience face à l'augmentation des risques et des impacts.
Les crises climatiques et environnementales sont une menace pour l'humanité et nous avons tous un rôle à jouer. Nous devons maintenant nous tourner vers l'avenir avec détermination et espoir.
Nos actions collectives peuvent inspirer l'ambition que nous devons voir dans le monde.
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A Genève: Jenelle Eli, +1 202 603 6803,[email protected]
L'IFRC lance la plateforme mondiale pour la résilience climatique afin de soutenir 500 millions de personnes sur les lignes de front de la crise climatique
Genève, 9 Novembre 2022 – Alors que la COP27 est en cours, le besoin le plus urgent est clair : l'accélération des investissements dans les communautés en première ligne de la crise climatique.
À un moment décisif, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) lance aujourd'hui sa Plateforme mondiale pour la résilience climatique afin d'accroître la résilience des communautés les plus vulnérables au changement climatique.
La nouvelle initiative vise à aider 500 millions de personnes en collectant au moins un milliard de francs suisses dans le cadre d'une initiative mondiale de cinq ans axée sur l'alerte précoce et l'action anticipée, les solutions fondées sur la nature, les filets de sécurité et la protection sociale adaptée aux chocs.
Le Secretaire Général de l'IFRC, Jagan Chapagain, déclare:
«Nous avons lancé la plateforme mondiale pour la résilience climatique afin de créer un changement transformationnel grâce à une augmentation considérable des investissements au niveau des communautés locales, répondant ainsi à l'appel à des efforts plus rapides et plus larges pour faire face à la crise climatique.
«Un véritable changement durable ne peut se produire que lorsque les personnes affectées sont à l'origine des décisions. Il est essentiel de financer les actions locales en faveur du climat sans avoir à passer par plusieurs niveaux si nous voulons vraiment réussir à construire la résilience à partir de labase. »
A travers cette plateforme, le réseau de l'IFRC soutiendra la participation significative et le leadership actif des femmes, des communautés locales, des peuples autochtones, des jeunes et des groupes sous représentés et marginalisés dans le développement et l'implémentation des actions climatiques menées localement dans 100 des pays les plus vulnérables au changement climatique.
Le Président de l'IFRC, Francesco Rocca déclare:
«Le défi crucial de cette décennie est de savoir comment soutenir et financer les initiatives de résilience climatique à l'échelle mondiale. La clé se trouve dans le transfert du pouvoir et des ressources vers les acteurs locaux.»
Le rapport de l'IFRC intitulé Faire que ça compte : Un financement climatique intelligent pour les personnes les plus vulnérables a révélé que de nombreux pays très vulnérables ne reçoivent pas le soutien dont ils ont besoin en matière d'adaptation au climat et sont laissés pour compte.
En moyenne, ils ont reçu moins d'un quart des fonds d'adaptation par personne qui sont allés aux pays à faible ou très faible vulnérabilité.
En outre, on estime que seuls 10 % des financements sont accordés au niveau local, les donateurs privilégiant plutôt les projets d'infrastructure nationaux à grande échelle, qui risquent de ne pas répondre aux besoins des communautés locales.
La secrétaire générale adjointe de l'IFRC, Nena Stoiljkovic, a déclaré que la plateforme se concentrait sur les domaines clés qui avaient été identifiés comme ayant le plus grand potentiel d'impact transformateur à l'échelle grâce à un investissement accru et qui devraient générer de multiples dividendes, y compris - d'abord et avant tout - sauver des vies.
Elle a noté que l'initiative reliera les sources de financement entre les fonds humanitaires, de développement et climatiques ainsi que les mécanismes de financement innovants impliquant le secteur privé pour atteindre ses objectifs ambitieux mais essentiels.
Une résilience accrue stimule également le développement durable et l'innovation et constitue un axe plus efficace de la réponse humanitaire : investir un dollar dans la résilience climatique des communautés peut permettre d'économiser six dollars d'investissements dans la réponse aux catastrophes.
Contacts médias:
A Genève: Jenelle Eli, +1 202 603 6803,[email protected]
A Washington: Marie Claudet, +1 202 999 8689, [email protected]
Ebola en Ouganda : La Croix-Rouge et les membres de la communauté luttent contre la propagation du virus
Nairobi/Kampala/Genève, 13 octobre 2022 - L'Ouganda est actuellement confronté à une épidémie de la maladie à virus Ebola (MVE). Le premier cas de MVE a été signalé le 20 septembre 2022 et la Croix-Rouge ougandaise a immédiatement activé un programme de préparation et de réponse à l'Ebola pour lutter contre la propagation.
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé un appel d'urgence pour intensifier ces activités, ciblant 2,7 millions de personnes.
Robert Kwesiga, Secrétaire général de la Croix-Rouge ougandaise, a déclaré :
«Nous avons formé nos volontaires à mener des enterrements sûrs et dignes et à mener des activités de promotion de la santé. Nous engageons directement les communautés en leur fournissant des informations sur les symptômes d'Ebola et sur la manière de prévenir tout risque supplémentaire, notamment par la détection précoce des nouveaux cas».
La dernière épidémie d'Ebola en Ouganda remonte à 2020, lorsque plus de dix districts ont subi les foudres du virus, notamment les zones voisines de la frontière du pays avec la République démocratique du Congo. Des activités régulières de communication, de partage d'informations et de soutien transfrontaliers contribuent à atténuer les risques et permettent aux équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge des pays voisins de mener des activités de préparation efficaces et d'intensifier leurs réponses, si nécessaire.
Papa Moussa Tall, chef de délégation de l'IFRC pour l'Ouganda, la Tanzanie et le Sud-Soudan, a déclaré :
«Le virus Ebola est dévastateur pour les familles, mais je suis soulagé que nous soyons en mesure de proposer l'aide d'équipes expérimentées et de tirer les leçons des épidémies passées. L'IFRC - par le biais de son Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) - a activé des ressources pour aider la Croix-Rouge ougandaise à réagir rapidement afin de sauver des vies».
L'IFRC recherche de toute urgence 10 millions de francs suisses pour combler les manques et acheter des équipements de protection individuelle (EPI) pour le personnel et les volontaires de la Croix-Rouge ougandaise, qui sont en première ligne de la réponse à Ebola. L'appel de l'IFRC permettra de répondre à ces besoins et à d'autres, comme le renforcement des capacités de l'équipe de la Croix-Rouge ougandaise sur la manière de gérer des enterrements sûrs et dignes.
Tall a ajouté: « La Croix-Rouge a déployé des ambulances dans les districts les plus touchés afin de soutenir l'évacuation rapide des cas probables vers les centres de traitement Ebola les plus proches».
La Croix-Rouge de l'Ouganda compte plus de 500 000 volontaires et membres répartis dans 51 branches et plus de 300 membres du personnel, dont un département de la santé compétent avec des experts de la santé dans les domaines directement liés à la réponse à l'épidémie. Le programme CP3 (Community Pandemic Prevention and Preparedness- Préparation aux épidémies et aux pandémies) de l'IFRC est en cours de mise en œuvre, avec un accent sur la préparation communautaire aux épidémies et aux pandémies. La Croix-Rouge ougandaise fait partie de la task force qui dirige les efforts de réponse alors que le pays se bat contre l'épidémie.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
A Kampala: Irene Nakasiita, +256 755000695 / 774382583, [email protected]
A Naïrobi: Rita Nyaga, +254 110 837154, [email protected]
A Genève: Jenelle Eli, +1-202-603-6803, [email protected]
Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge lance un cri d’alarme : pas question de céder à la lassitude au moment où la famine s’étend dans le monde
Genève, 13 septembre 2022, (CICR/IFRC) – Les feux de détresse clignotent dangereusement: conflits armés, urgences climatiques, difficultés économiques et obstacles politiques font que la famine s’étend un peu partout à travers le monde. Sans une action d’urgence et immédiate, la misère dans laquelle vivent des millions de personnes ne peut que s’aggraver.
Si l’on veut sortir de l’engrenage des crises à répétition, il faut apporter des améliorations systémiques, notamment investir dans une production vivrière adaptée au climat dans les régions touchées par un conflit, et dans des mécanismes d’aide fiables aux populations isolées, victimes de pénuries alimentaires et de la flambée des prix. Voilà en substance ce que disent la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale) et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à la veille de l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Le conflit armé international en Ukraine a fortement ébranlé les systèmes mondiaux d’approvisionnement alimentaire et compromis les récoltes futures dans de nombreux pays à cause de ses conséquences sur l’accès aux engrais. L’importance d’accélérer les exportations de céréales en application de l’Initiative céréalière de la mer Noire ne saurait être surestimée. La quantité de céréales parvenant aux populations vulnérables d’Afrique de l’Est est encore très insuffisante.
Si les situations de famine font les gros titres des journaux, la crise risque fort d’induire un sentiment de lassitude. Pourtant, l’ampleur et l’énormité des besoins a quelque chose d’effrayant en ce moment. Plus de 140 millions de personnes sont en état d’insécurité alimentaire sévère à cause des conflits et de l’instabilité, à un moment où le changement climatique et la précarité économique laissent présager un accroissement des besoins alimentaires dans les prochains mois.
C’est maintenant qu’il faut faire preuve de volonté politique et débloquer des ressources. Sans elles, de nombreuses personnes mourront et les souffrances dureront des années. Une intervention d’urgence ne mettra pas fin à elle seule à ces faminesUne action concertée et des stratégies à long terme sont les seuls moyens de sortir de cet engrenage.
Tout en répondant aux besoins d’urgence, il est essentiel de jeter les bases de la résilience. Gouvernements, secteurs privés, organisations d’aide humanitaire et de développement doivent redoubler d’efforts et financer des plans pour préserver à long terme la sécurité alimentaire, les moyens d’existence et la résilience.
Des mesures diverses s’imposent. Il importe notamment d’investir dans le renforcement des systèmes alimentaires et des acteurs locaux pour asseoir la sécurité alimentaire et économique sur des bases durables. Il faut notamment anticiper et fonder son action en faveur de la sécurité alimentaire sur des prévisions et une analyse des risques.
Francesco Rocca, Président de l'IFRCa déclaré:
«Près de 25 pays d’Afrique traversent la pire crise alimentaire qu’ils aient connue depuis des décennies. Quelque 22 millions de personnes dans la Corne de l’Afrique se débattent avec la famine, qui est la résultante de divers facteurs tels que la sécheresse, les inondations, les conséquences économiques du Covid-19, les conflits, et même l’invasion des criquets pèlerins. Derrière ces chiffres ahurissants, ce sont des êtres humains en chair et en os – des hommes, des femmes et des enfants – qui se battent chaque jour contre la faim et la mort. Et l’on s’attend à ce que la situation se dégrade encore en 2023. Pourtant, une action rapide permettrait de sauver de nombreuses vies. Il faut agir d’urgence, et massivement, pour accroître l’aide dont dépend la vie de millions de personnes et pour s’attaquer résolument aux causes profondes de cette crise en prenant des engagements à long terme».
L'IFRC et ses membres – des équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge présentes dans pratiquement tous les coins du monde – font parvenir de l’aide aux communautés isolées. De l’argent en espèces est distribué aux familles pour leur permettre de se nourrir, de se soigner et de subvenir à d’autres besoins urgents. Au Nigéria, les volontaires de la Croix-Rouge veillent d’abord à la nutrition des femmes enceintes ou allaitantes, dont dépend la santé des enfants à naître ou déjà nés. À Madagascar, les volontaires remettent en état les ressources en terres et en eau en luttant contre l’érosion, en construisant des points d’eau et font porter leurs efforts sur l’irrigation, ainsi que sur d’autres moyens traditionnels de lutte contre la faim tels que la surveillance nutritionnelle.
Peter Maurer, Président du CICR, a déclaré:
«Le conflit est une cause majeure de la faim. La violence empêche les cultivateurs de semer et de récolter. Les sanctions et blocus font obstacle aux livraisons de vivres aux plus vulnérables. Mon souhait est de voir la résilience imbriquée dans l’action humanitaire, afin que les populations souffrent moins lorsque la violence et le changement climatique bouleversent leur vie. Il ne suffira pas d’enchaîner les solutions de fortune dans les années à venir.»
Le CICR a aidé cette année près d’un million de personnes du sud et du centre de la Somalie à acheter de quoi se nourrir pendant un mois en distribuant de l’argent liquide à plus de 150000ménages. Un programme similaire au Nigéria a porté secours à 675000 personnes, tandis que 250000 personnes ont reçu des intrants adaptés au climat pour leur permettre de remettre en route la production agricole. Le CICR s’attache à renforcer la résilience par le biais des semences, des outils et des soins au bétail pour que les habitants puissent mieux absorber les chocs à répétition. Et ses équipes médicales tiennent des centres de stabilisation dans des pays comme la Somalie, où les enfants reçoivent des soins et une nutrition spécialisés.
Un peu partout à travers le monde, des populations se débattent avec les plus grandes difficultés. Voici un bref aperçu de certaines des régions en détresse:
En Afrique subsaharienne: Un enfant de moins de cinq ans sur trois souffre de sous-alimentation chronique et de rachitisme, tandis que deux femmes en âge de procréer sur cinq sont anémiées du fait d’un régime alimentaire trop pauvre. La majorité des gens en Afrique subsaharienne vivent avec moins de 1,90 dollar par jour.
En Afghanistan: Trente ans de conflit armé, combinés à l’effondrement de l’économie qui réduit les possibilités d’emploi et à une crise bancaire massive, ont des effets dévastateurs sur le pouvoir d’achat des familles afghanes. Plus de la moitié de la population du pays – 24 millions – a besoin d’aide. Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge se réjouit de toute mesure destinée à alléger les effets des sanctions économiques. Mais, vu la gravité de la crise humanitaire, il faut aussi apporter des solutions à long terme, veiller notamment à ce que reprennent les projets et les investissements des États et des organismes de développement dans les infrastructures essentielles.
Au Pakistan: Les récentes inondations ont provoqué des pertes estimées à 12 milliards de dollars. Si l’insécurité alimentaire, qui touchait 43% de la population, était alarmante avant cette dernière catastrophe, il faut s’attendre maintenant à une augmentation sensible de la population menacée par la famine. Quelque 78000 kilomètres carrés de cultures sont sous l’eau. Environ 65% de la base alimentaire du pays – des cultures comme le riz et le blé – ont été détruits et le nombre de têtes de bétail tuées est estimé à plus de 733000. Les inondations auront également des répercussions néfastes sur l’approvisionnement alimentaire du pays voisin, l’Afghanistan.
En Somalie: Le nombre des enfants malnutris ayant besoin de soins a quintuplé. Le mois dernier, le Bay Regional Hospital de Baidoa a admis 466 enfants, contre 82 en août 2021. Les enfants hospitalisés meurent s’ils ne reçoivent pas l’alimentation spécialisée dont ils ont besoin.
En Syrie: Les taux de l’insécurité alimentaire ont grimpé de plus de 50% depuis 2019. Aujourd’hui, les deux tiers de la population syrienne – soit 12,4 sur 18 millions – ne peuvent pas subvenir à leurs besoins alimentaires quotidiens. Les effets combinés de plus de dix ans de conflit et des sanctions ont réduit à néant le pouvoir d’achat de la population. Les prix des denrées alimentaires ont quintuplé au cours des deux dernières années.
Au Yémen: La plupart des Yéménites doivent se contenter d’un repas par jour. L’an dernier, l’insécurité alimentaire touchait 53% de la population yéménite. Cette année, ce pourcentage est passé à 63%, ce qui représente quelque 19 millions de personnes. Les acteurs de l’aide ont été contraints de réduire leur assistance alimentaire, faute de fonds. De ce fait, quelque 5 millions de personnes reçoivent maintenant moins de la moitié de ce qu’il faudrait pour couvrir leurs besoins nutritionnels journaliers.
Note à l’intention des rédactions
Pour de plus amples informations, prière de s’adresser aux interlocuteurs suivants:
A l'IFRC Tommaso Della Longa, [email protected], +41 79 708 43 67
A l'IFRCJenelle Eli, [email protected], +41 79 935 97 40 Au CICRCrystal Wells, [email protected], +41 79 642 80 56
Au CICRJason Straziuso- [email protected], +41 79 949 35 12
Matériel audiovisuel disponible:
Photos sur la Corne de l’Afrique et b-roll
Photos sur les inondations au Pakistan et b-roll
Photos sur le programme de distribution d’argent liquide en Somalie et b-roll
Chocs climatiques au Kenya (b-roll)
Après huit jours d'attente à bord de l'Ocean Viking, les besoins médicaux sont énormes : SOS MEDITERRANEE et l'IFRC demandent que le droit de débarquer des 460 survivants soit respecté
Marseille/Genève/Budapest, 2 Septembre 2022 - 460 femmes, enfants, bébés et hommes sont bloqués dans les limbes en attendant de débarquer. Certains d'entre eux, dont les besoins médicaux sont considérables, sont bloqués à bord depuis huit jours après avoir été secourus sur les eaux meurtrières de la Méditerranée centrale. SOS MEDITERRANEE et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) demandent que ces survivants aient le droit de débarquer dans un lieu sûr sans plus attendre.
En l'espace de 60 heures seulement, l'Ocean Viking - un navire de recherche et de sauvetage affrété par SOS MEDITERRANEE en partenariat avec l'IFRC - a été confronté à plus de cas de détresse que jamais auparavant. L'équipage a trouvé et sauvé des personnes de dix embarcations en mauvais état et surpeuplées sur la route migratoire maritime la plus meurtrière au monde depuis 2014, la Méditerranée centrale. Le navire de recherche et de sauvetage reste bloqué en mer en attendant le débarquement des survivants.
L'équipe est confrontée à un nombre écrasant de cas médicaux, notamment l'épuisement, la déshydratation, les infections cutanées et blessures non traitées. D'autres survivants sont confrontés à des conditions médicales chroniques et deux femmes enceintes de 9 mois ont été évacuées.
"Nous n'avons jamais connu un tel niveau de cas médicaux graves à bord de l'Ocean Viking auparavant. Les survivants ont été retrouvés en pleine mer dans des situations inimaginables. Dans une tentative désespérée de se mettre en sécurité, ils ont failli mourir en mer, soit par noyade, soit par déshydratation. Conformément au droit maritime, leur sauvetage ne sera terminé que lorsqu'ils auront atteint un lieu sûr. Le blocus actuel pour leur débarquement doit trouver une fin sans plus attendre", déclare Xavier Lauth, directeur des opérations de SOS MEDITERRANEE.
Chaque jour qui passe, les besoins des personnes à bord augmentent. Francesco Rocca, président de l'IFRC, a déclaré :
« Le nombre de personnes secourues en si peu de temps et la gravité des conditions de vie à bord nous montrent que la situation devient de plus en plus désespérée pour ceux qui cherchent sécurité et protection. Nous ne pouvons pas continuer à faire face à ce même défi encore et encore. Nous avons besoin de solutions à plus long terme - notamment un engagement en faveur de voies sûres et régulières menant à la protection et à la sécurité, tout en garantissant l'accès à la protection pour les personnes arrivant spontanément.»
SOS MEDITERRANEE et l'IFRC appellent les membres de l'Union Européenne et les Etats associés européens à faire preuve de solidarité, à respecter le droit maritime et à garantir les droits humains fondamentaux. L'attente et la souffrance des 460 survivants à bord de l'Ocean Viking doivent cesser immédiatement.
Note aux éditeurs:
Entre le 25 et le 27 août, L'Ocean Viking a secouru 466 femmes, enfants et hommes au cours de dix opérations de sauvetage. Parmi les survivants, on compte plus de 20 femmes adultes, dont plusieurs enceintes, et plus de 80 mineurs, dont 75% ne sont pas accompagnés.
Le 29 août, deux femmes enceintes de 9 mois ont dû être évacuées d'urgence pour des raisons médicales. Elles ont été transférées sur un patrouilleur des garde-côtes italiens avec quatre de leurs proches (deux sœurs et leurs deux enfants, dont un bébé de trois semaines).
Bien qu'il ait contacté les autorités maritimes compétentes à toutes les étapes des opérations de recherche et de sauvetage, l'Ocean Viking a été livré à lui-même, sans coordination ni échange d'informations avec les autorités maritimes compétentes. Quatre des bateaux en détresse, en mauvais état et bondés, ont été repérés grâce à des jumelles depuis la passerelle de l'Ocean Viking. Les alertes de détresse des six autres bateaux ont été relayées par des ONG civiles telles que le réseau civil Alarm Phone, les avions des ONG Pilotes Volontaires et Sea-Watch, et les voiliers des ONG Open Arms et Resqship. L'Ocean Viking a informé les autorités maritimes compétentes à chaque étape des sauvetages et a envoyé des demandes de désignation d'un lieu sécurisé dès que possible après chaque opération, conformément au droit maritime.
Récemment, un nouveau naufrage a été signalé par l'Organisation internationale pour les migrations. Deux dépouilles ont été repêchées par les garde-côtes libyens et 19 personnes ont été portées disparues par les six survivants de cette tragédie le 27 août, le jour même où les équipes d'Ocean Viking ont secouru 198 survivants à bord de cinq bateaux en détresse. Depuis 2014, près de 19 811 personnes sont connues pour avoir péri en Méditerranée centrale. C'est 80% des décès enregistrés dans l'ensemble de la mer Méditerranée.
SOS MEDITERRANEE a secouru 36 789 personnes depuis le début de ses opérations en 2016, avec l'Aquarius et l'Ocean Viking. Au total, 7 266 personnes ont été secourues par l'Ocean Viking depuis le début de ses opérations en août 2019. Depuis septembre 2021, les équipes de l'IFRC ont participé à dix patrouilles sur l'Ocean Viking et ont contribué à sauver plus de 2 700 personnes.
Alors que l'équipe de SOS MEDITERRANEE se concentre sur la recherche et le sauvetage en mer, l'équipe de l'IFRC se concentre sur la fourniture de services humanitaires post-sauvetage, notamment les soins médicaux, les premiers secours, le soutien psychosocial, les opérations de secours et la protection.
Pour plus d'information, veuillez contacter:
IFRC à Genève: Jenelle Eli, +1 202 603 6803, [email protected]
IFRC à Budapest: Nora Peter, +36 70 265 4020, [email protected]
SOS MEDITERRANEE International & Operations: Laurence Bondard / +33 6 23 24 59 93 / [email protected]
Appel urgent à l'aide internationale alors que le Pakistan lutte contre les inondations
Kuala Lumpur/ Islamabad, 1er septembre 2022 : Les millions de personnes qui luttent contre les inondations dévastatrices au Pakistan ont besoin d'un soutien mondial urgent, a déclaré aujourd'hui la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC).
Plus d'un million de maisons ont été endommagées ou détruites par les inondations de grande ampleur, laissant 3,1 millions de personnes déplacées et en grand danger. Plus d'un demi-million de personnes seraient installées dans des camps de secours à travers le pays.
La pire inondation depuis plus d'une décennie a également emporté le bétail et anéanti environ deux millions d'acres de cultures vivrières, avec des conséquences désastreuses pour des millions de personnes à travers le pays.
Le Président du Croissant-Rouge du Pakistan, Abrar ul Haq, a déclaré :
«Nous avons le cœur brisé par la perte tragique de tant de vies, ainsi que par la misère et les difficultés que ces inondations ont entraînées pour les habitants du Pakistan qui tentent maintenant de se mettre à l'abri sur les hauteurs qu'ils peuvent trouver.
«Quel que soit l'endroit où nous posons les yeux, des maisons, des terres agricoles et des infrastructures essentielles ont été submergées. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour mettre les gens à l'abri et leur apporter une aide essentielle, mais une aide bien plus importante est nécessaire.»
En réponse aux inondations, et en prévision d'autres impacts, l'IFRC a lancé un appel d'urgence de 25 millions de francs suisses afin de financer les efforts de secours et de relèvement pour environ 324 000 personnes. L'IFRC a déjà fourni 481 000 francs suisses pour soutenir les efforts d'urgence locaux.
Alexander Matheou, directeur régional de l'IFRC pour l'Asie-Pacifique, a déclaré :
«J'ai visité maison après maison trempées dans la boue et l'eau. Tout ce qui se trouvait à l'intérieur était détruit. Les moustiques étaient partout. Certains ont réussi à faire monter leurs proches et leur bétail sur des terrains plus élevés. Beaucoup n'ont pas eu cette chance.
«Toutes les personnes que nous avons rencontrées ont dit qu'elles avaient surtout besoin de nourriture et d'eau pour survivre, puis d'aide pour nettoyer et réparer leurs maisons.
«Ces pluies de mousson anormales, près de trois fois supérieures à la normale, sont un nouvel exemple de l'impact dévastateur du changement climatique sur certaines des communautés les plus pauvres du monde.»
La saison des moussons, qui s'étend de mai à septembre, a particulièrement touché la région cette année. Des pays comme l'Afghanistan, le Népal, l'Inde et le Bangladesh ont également connu de fortes précipitations et des inondations.
Pour plus d'information ou pour arranger une interview, veuillez contacter:
A Kuala Lumpur:
Rachel Punitha, +60 19 791 3830,
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A Islamabad:
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Jenelle Eli, +1 202-603-6803,
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Au Yémen, répondre aux inondations meurtrières et aux services de santé critiques sont essentiels
Beyrouth / Sanaa /17 août -Plus d'un mois après que de violents orages ont ravagé le Yémen, leurs effets se font encore sentir. Plus de 31 000 ménages ont été victimes de pertes humaines ou matérielles, dans un pays où l'insécurité alimentaire n'avait jamais été aussi forte.
Pour mieux comprendre les besoins et le travail accompli, le chef de la délégation de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) au Yémen, Sami Fakhouri, a effectué une visite de quatre jours dans les branches et les centres de santé du Croissant-Rouge du Yémen (YRCS) à Hajjah et Saadah.
M. Fakhouri a salué le travail remarquable accompli par les volontaires et le personnel du Croissant-Rouge du Yémen, leur dévouement et leur travail acharné malgré les difficultés. Les membres infatigables de l'équipe travaillent 24 heures sur 24 pour fournir des soins primaires, secondaires, hospitaliers et ambulatoires entièrement gratuits dans les 23 centres de santé du Croissant-Rouge du Yémen à travers le pays, en plus de la réponse aiguë aux inondations.
Au cours de la visite effectuée en début de semaine dernière, M. Fakhouri a été informé des besoins urgents et des moyens mis en œuvre par les équipes du Croissant-Rouge pour soulager les souffrances des communautés locales. Il a déclaré : « L'IFRC continuera à soutenir le Croissant-Rouge du Yémen dans les domaines de la santé, de la gestion des catastrophes, de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène, ainsi que du développement des sociétés nationales, en lui apportant un soutien technique et financier ».
Le 30 juillet, l'IFRC a débloqué plus de 452 000 CHF de son Fonds d'urgence pour les interventions lors de catastrophes (DREF) afin de soutenir l'action du Croissant-Rouge du Yémen, qui consiste notamment à fournir aux familles touchées par les inondations de la nourriture, des articles d'hygiène et de ménage, des kits d'abri et des services d'eau et d'assainissement.
A son tour, Abdullah Al Azab, coordinateur de la gestion des catastrophes du YRCS, a déclaré : «Nous devons être prêts à soutenir la population rendue plus vulnérable par ces catastrophes naturelles, en plus des difficultés qu'elle rencontre déjà dans un pays en guerre. Malgré des défis considérables, le Croissant-Rouge du Yémen s'efforce d'apporter une réponse rapide aux victimes de catastrophes naturelles dans tous les gouvernorats».
M. Fakhouri a conclu que l'IFRC, en collaboration avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et les Sociétés nationales partenaires, continuera à plaider auprès des autorités locales et internationales pour rappeler aux parties prenantes les immenses besoins humanitaires des populations yéménites, sans oublier de soutenir le Yémen et son peuple, et pour renforcer la réponse coordonnée du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans le pays.
Pour plus d'informations, contactez:
A Beyrouth, IFRC-MOAN: Mey Al Sayegh, +961 03229352, [email protected]
Au Yémen -Croissant-Rouge du Yémen: Nesreen Ahmed, +967 775322644, [email protected]
Déclaration relative à la suspension de la Croix-Rouge péruvienne en sa qualité de membre de l'IFRC
Genève, Suisse, 12 Août 2022 –Le Conseil de direction de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a voté pour la suspension de la Croix-Rouge péruvienne. Cette décision extraordinaire - qui prend effet aujourd'hui - intervient après que la société de la Croix-Rouge n'a pas été en mesure de prendre les mesures nécessaires pour démettre le président de la Croix-Rouge péruvienne de ses fonctions et résoudre la crise institutionnelle qui y prévaut.
Cette suspension fait suite à une enquête de plusieurs mois au sujet de la Croix-Rouge péruvienne. Le comité de conformité et de médiation de l'IFRC a mené une enquête approfondie sur les accusations et a fourni des rapports détaillés qui confirment les abus de pouvoir du président de la Croix-Rouge péruvienne. Le comité a recommandé un processus de médiation et la révocation du président de la Croix-Rouge péruvienne, ce qui n'a pas été fait.
Cette décision signifie également que le président de la Croix-Rouge péruvienne ne peut plus occuper aucun poste de gouvernance à l'IFRC.
La transparence et l'intégrité sont essentielles à l'accomplissement de la mission de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. C'est pourquoi l'IFRC - le plus grand réseau humanitaire du monde - a mis en place des procédures pour sanctionner les individus et les Sociétés nationales qui ne respectent pas ses principes. Bien que rares, ces décisions renforcent en définitive la mission de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
En annonçant cette décision, Francesco Rocca, président de l'IFRC, a déclaré :« »
«Suspendre l'adhésion d'une société de la Croix-Rouge n'est pas une décision que nous prenons à la légère. Après des efforts considérables de médiation et après qu'une enquête ait révélé un abus de pouvoir de la part du président, nous n'avons pas le choix. Nous avons l'obligation de veiller à ce que la gouvernance de la Croix-Rouge péruvienne prenne les mesures nécessaires pour se reconstruire.
«Permettez-moi de souligner que l'engagement de l'IFRC envers le peuple péruvien reste fort. L'IFRC veillera à ce que cette décision ne compromette pas le soutien de la Croix-Rouge aux communautés dans le besoin.
«Les volontaires de la Croix-Rouge péruvienne travaillent sans relâche pour aider les communautés à se préparer et à répondre aux crises. Bien que leurs activités de secours aient été entravées par ces défis administratifs, l'IFRC espère que cette décision les aidera à aller de l'avant dans l'accomplissement de notre mission.»
L'IFRC aidera à développer un plan de transition pour s'assurer que les services aux communautés vulnérables ne souffrent pas.
L'IFRC a recommandé à la Croix-Rouge péruvienne de mettre en place un plan d'action pour la résolution de cette crise institutionnelle, qui comprend les éléments suivants :
Mettre en place un processus transparent pour le recrutement d'un directeur exécutif, conformément aux statuts et règlements de la Croix-Rouge péruvienne ;
Organiser des élections au niveau des branches en temps voulu ;
Réviser les statuts de la Croix-Rouge péruvienne par un processus inclusif en consultation avec les branches et les membres du conseil d'administration ;
Organiser des élections au niveau national une fois que les statuts révisés de la Croix-Rouge péruvienne auront été approuvés en temps voulu et comme convenu entre la Société nationale et l'IFRC ; et
Mettre en place un plan d'action pour répondre aux recommandations du rapport d'audit réalisé pendant les années 2017-2019.
L'IFRC lèvera la suspension si et quand la Croix-Rouge péruvienne prendra les mesures nécessaires pour se conformer aux recommandations et commencera à mettre en œuvre un plan d'action pour restaurer son intégrité.
L'IFRC reste engagée à soutenir le renouvellement d'une Croix-Rouge péruvienne efficace, dynamique et viable - et encourage les volontaires et les membres de la Croix-Rouge péruvienne à rester engagés dans le renouvellement de leur Société nationale.
contacts médias
EnAmériques: Susana Arroyo Barrantes - Communications Manager Americas, [email protected]
AGenèva: Jenelle Eli – Media Relations – [email protected]
Afghanistan: La faim et la pauvreté augmentent tandis que la sécheresse persiste
Kuala Lumpur/Kaboul/Genève, le 17 juin - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) appelle à un soutien mondial plus important afin d'endiguer la spirale de la faim en Afghanistan, alors que l'une des pires crises humanitaires au monde menace des millions de personnes.
La chaleur intense de l'été et la faiblesse de la saison des pluies au printemps ont en effet sonné le glas d'une récolte significative dans le pays.
Dans un contexte de pauvreté croissante, 70 % des ménages ne sont pas en mesure de répondre aux besoins alimentaires et non alimentaires de base, avec des effets particulièrement dévastateurs pour les foyers dirigés par des veuves, des personnes âgées, des personnes vivant avec un handicap et des enfants. On estime à 3 millions le nombre d'enfants exposés à la malnutrition et sensibles à des maladies telles que la diarrhée aqueuse aiguë et la rougeole en raison d'une immunité affaiblie.
Des milliers de personnes ont dû mendier dans les rues, les prix des produits de première nécessité ayant grimpé en flèche en raison de la baisse des envois de fonds, de l'effondrement de l'économie et de l'augmentation de la pauvreté.
Le Dr Mohammad Nabi Burhan, secrétaire général du Croissant-Rouge afghan, a déclaré :
"Il s'agit de l'une des pires crises humanitaires que j'ai vues en Afghanistan, en plus de 30 ans de travail d'aide humanitaire. Il est effrayant de voir l'ampleur de la faim et la résurgence de la pauvreté que nous nous sommes tant efforcés d'éradiquer.
"C'est particulièrement inquiétant pour les Afghans des zones rurales et reculées, où certaines des communautés les plus pauvres du pays sont confrontées à un dénuement généralisé et à des niveaux de malnutrition très élevés après que leurs récoltes ont échoué ou que leur bétail a péri.
"Le manque de nourriture ne devrait pas être une cause de décès en Afghanistan. Il faut un effort international concerté pour poursuivre l'aide humanitaire essentielle dans tout le pays, afin de sauver des vies."
Le Croissant-Rouge afghan intensifie son opération d'intervention en utilisant les fonds disponibles, en donnant la priorité immédiate aux distributions de nourriture et d'argent et en fournissant des services de santé par l'intermédiaire de plus de 140 établissements de santé dans tout le pays. Toutefois, les derniers rapports montrent qu'une aide beaucoup plus importante sera nécessaire.
Necephor Mghendi, chef de la délégation de l'IFRC en Afghanistan, a déclaré :
"Les difficultés économiques croissantes sont un coup dur pour les familles afghanes qui tentent de faire face à l'une des pires sécheresses et crises alimentaires qu'elles aient jamais connues, laissant les enfants mal nourris et beaucoup plus vulnérables aux maladies évitables.
"En plus de fournir une aide cruciale aux personnes qui luttent contre la sécheresse et la faim, il convient de soutenir les interventions visant à rétablir les moyens de subsistance afin de permettre aux gens de retrouver des revenus.
"Il est également nécessaire d'investir dans les institutions locales qui fournissent des services vitaux dans les villes comme dans les zones reculées. Il est prouvé que des institutions dotées de personnel local et fonctionnant bien aident les plus vulnérables, notamment les enfants, les femmes et les personnes âgées, dans tous les coins de l'Afghanistan."
As part of this ongoing support, the IFRC is urgently appealing to the international community for 80 million Swiss francs to support the Afghan Red Crescent to deliver emergency relief, health services and recovery assistance to more than 1 million people in the provinces hit by multiple crises.
Dans le cadre de ce soutien continu, l'IFRC lance un appel urgent à la communauté internationale pour 80 millions de francs suisses afin de soutenir le Croissant-Rouge afghan dans la fourniture des secours d'urgence, des services de santé et une aide au relèvement à plus d'un million de personnes dans les provinces frappées par des crises multiples.
Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, veuillez contacter:
Bureau d'Asie-pacifique:
Joe Cropp, +61 491 743 089,
[email protected]
Mali : le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge condamne fermement le meurtre de deux travailleurs humanitaires de la Croix-Rouge
Bamako/NaïrobiGenève, 2 Juin 2022
Les travailleurs humanitaires revenaient d'une visite de terrain dans la ville malienne de Kayes lorsque leur voiture a été attaquée.Les deux collègues ont été mortellement blessés lors de cette attaque. Deux autres membres de l'équipe ont survécu et sont profondément affectés par cette tragédie. La zone dans laquelle les travailleurs humanitaires conduisaient était considérée comme relativement sûre. L'un des employés tués était un membre du personnel de la Croix-Rouge néerlandaise, l'autre travailleur humanitaire était un membre du personnel de la Croix-Rouge malienne.
Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge est profondément préoccupé par la dégradation de la situation sécuritaire dans la région du Sahel. Cette violence, et le ciblage spécifique des travailleurs humanitaires, rendent difficile la fourniture de l'assistance nécessaire aux communautés vulnérables de la régionpar les équipes de la Croix-Rouge.
Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge présente ses plus sincères condoléances aux familles des personnes tuées dans l'attaque du 1er juin, ainsi qu'à leurs collègues et amis.
Les travailleurs humanitaires ne sont pas des cibles.
Pour plus d'informations, merci de contacter:
A l'IFRC
A Bamako: Moustapha Diallo, +221 77 450 10 04, [email protected]
A Naïrobi: Euloge Ishimwe, +254 731 688 613, [email protected]
A Genèva: Benoit Carpentier, +41 79 213 24 13, [email protected]
CICR
A Dakar, Halimatou Amadou, +221781864687, [email protected]
Amériques : L'IFRC lance un plan régional visant à fournir une aide humanitaire et une protection à 2,2 millions de migrants et personnes déplacées
Panama City, 23 Mai 2022 – La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé aujourd'hui un plan de quatre ans visant à étendre son assistance et sa protection aux migrants et aux personnes déplacées le long des routes migratoires les plus complexes, les plus risquées et les plus préoccupantes sur le plan humanitaire en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Ce nouveau plan rassemble les Sociétés de la Croix-Rouge de 22* pays des Amériques qui travailleront avec l'IFRC pour soutenir plus de 2,2 millions de personnes en Amérique centrale, aux Caraïbes et dans les régions des Andes et du Cône Sud entre 2022 et 2025. Le réseau de la Croix-Rouge continuera de concentrer son intervention sur les femmes, les enfants, les personnes âgées, les personnes handicapées et les migrants LGBTQI, quel que soit leur statut juridique. Ce plan soutiendra également les rapatriés et les communautés d'accueil.
Martha Keays, Directrice Régionale de l'IFRC pour les Amériques a déclaré:
"Ces dernières années, nous avons soutenu des personnes en mouvement dans toute la région des Amériques, et nous avons été témoins des marques laissées par la migration et le déplacement sur les corps, les esprits et les vies de millions de personnes. La réponse à leurs besoins, qui continuent d'être insatisfaits malgré les efforts de multiples parties prenantes, doit être agile, efficace, innovante et, surtout, humaine et digne. C'est ce que fait la Croix-Rouge, tout en accordant une attention prioritaire le long des routes où les migrants et les personnes déplacées sont confrontés à des barrières bureaucratiques, à des climats hostiles, à la stigmatisation, à la discrimination, à la violence, à l'insécurité et même à la perte de vies humaines."
Le réseau de points de services humanitaires de l'IFRC est au cœur de l'approche par itinéraires. Il s'agit d'espaces neutres et sûrs - qu'ils soient fixes ou mobiles - où la Croix-Rouge fournit, entre autres, des soins de santé, un soutien psychosocial et des informations. Alors que les flux migratoires augmentent en raison des effets socio-économiques de la pandémie de COVID-19, de la crise climatique, des crises politiques persistantes, des catastrophes et des inégalités et vulnérabilités préexistantes dans la région, ce modèle continue de sauver des vies et de réduire la souffrance le long des parcours migratoires.
Les principaux domaines d'intervention comprennent la fourniture de premiers soins, de services de santé primaire, de nutrition, d'eau et d'assainissement, et la mise en œuvre d'une assistance en espèces et sous forme de bons pour la santé, la nourriture, le loyer et d'autres besoins essentiels. Les campagnes pour l'inclusion et contre la xénophobie, la mise en place de systèmes d'orientation sûrs pour les migrants et les victimes, et l'amélioration de la gestion de l'information soutenant les besoins des migrants et les flux migratoires seront également des activités prioritaires.
Le plan vise à améliorer le système de préparation dans les zones transfrontalières, à promouvoir les services éducatifs dans les communautés d'accueil, à accroître les processus participatifs au niveau local et à favoriser les moyens de subsistance par le développement de capacités en phase avec les besoins du marché.
L'IFRC lance un appel de 99,7 millions de francs suisses (100,99 millions de dollars) pour mettre en œuvre ce plan quadriennal qui viendra compléter les millions de services humanitaires que l'organisation a fournis aux migrants sur le continent américain depuis 2018.
Le continent américain abrite près de 73 millions de migrants et de personnes déplacées d'origines et de milieux différents. En 2021, rien qu'au Panama, des migrants de plus de 40 pays ont traversé le périlleux fossé de Darién. Ils sont arrivés principalement d'Haïti, de Cuba, du Chili, du Brésil et du Venezuela, d'où plus de six millions de personnes sont parties depuis 2017. D'autres sont venus de nations asiatiques et africaines comme l'Angola, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Nigeria, le Pakistan et l'Ouzbékistan.
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*Le plan 2022-2025 de l'IFRC sur la migration et le déplacement sera mis en œuvre au Guatemala, au Honduras, au Salvador, au Costa Rica, au Panama, en Argentine, au Brésil, au Chili, en Uruguay, en Colombie, en Équateur, au Pérou, au Venezuela, en Haïti, en République dominicaine, à Cuba, au Guayana, en Jamaïque, au Suriname, au Belize et à Trinité-et-Tobago.
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En Amérique latine et aux Caraïbes:
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La Croix-Rouge étend son soutien aux familles séparées par la violence et le conflit
Budapest/Genève, 13 Mai 2022 – À l'approche de la Journée internationale des familles, le 15 mai, le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge étend ses services de réunification familiale par une nouvelle initiative.
Le projet REPAIR (Reunification Pathways for Integration) est cofinancé par le Fonds européen Asile, Migration Intégration (FAMI). Il permet un regroupement familial sûr et légal dans l'UE en aidant les bénéficiaires d'une protection internationale et les membres de leur famille avant, pendant et après leur arrivée.
Le projet, d'une durée de trois ans, est piloté par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) en partenariat avec les Croix-Rouge autrichienne, britannique, française et slovène et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Les Sociétés nationales de la Croix-Rouge de ces quatre pays renforcent leur soutien en proposant une série de services, notamment des conseils, une aide sur la procédure d'obtention de visa, des sessions d'orientation socioculturelle, un soutien psychosocial et des cours de langue. Elles fournissent également un soutien à l'intégration pour aider les membres de la famille à renouer les liens après une longue période de séparation.
S'appuyant sur le travail de longue date du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge avec les migrants et les réfugiés, le projet vise à améliorer et à élargir la prestation de services actuelle par le développement de nouveaux outils et approches, qui seront également partagés avec les principales parties prenantes. Les activités du programme contribueront à l'amélioration du parcours de réunification familiale pour les communautés affectées et à un réseau renforcé d'agences en Europe et au-delà.
La directrice régionale de l'IFRC pour l'Europe, Birgitte Ebbesen, a déclaré que le droit à la vie familiale doit être respecté, quelle que soit l'origine des personnes :
"Qu'elles viennent d'Ukraine, de Syrie, d'Afghanistan ou de Somalie, les personnes qui fuient la violence et les persécutions sont souvent séparées des membres de leur famille, ce qui peut avoir des conséquences dévastatrices sur leur bien-être. Sans leurs proches, elles ne sont pas en mesure de reprendre une vie normale. Le regroupement familial est essentiel".
Le projet s'appuie sur le rétablissement des liens familiaux (RLF), un mandat clé du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui consiste à mener des activités visant à prévenir la séparation et la disparition, à rechercher les personnes disparues, à rétablir et à maintenir le contact entre les membres de la famille et à clarifier le sort des personnes portées disparues.
Le regroupement familial est l'une des voies sûres et légales de protection vers l'Europe, mais les familles sont confrontées à de nombreux défis en raison de la complexité du cadre juridique et des obstacles pratiques. Réunir les bénéficiaires d'une protection internationale et leurs proches se transforme souvent en un processus long et peu sûr.
Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge appelle à une approche plus globale, axée sur la protection, qui soit sûre, inclusive et qui apporte le soutien nécessaire aux familles à chaque étape du processus. La préparation des autorités locales et des communautés d'accueil à l'arrivée devrait également faire partie intégrante de l'action.
"Un processus de réunification familiale équitable et rapide garantit la dignité et permet d'éviter que des familles désespérées n'entreprennent des voyages dangereux pour rejoindre leurs proches, ce qui entraîne souvent des décès tragiques et des personnes disparues en cours de route. Nous n'aidons pas seulement les gens, nous sauvons des vies", a ajouté Mme Ebbesen.
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Inondations au KwaZulu-Natal : La Croix-Rouge intensifie sa réponse face à l'augmentation des besoins humanitaires
Prétoria/Nairobi/Genève, 26 avril 2022-La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé un appel d'urgence de 8 millions de francs suisses afin d'aider la Croix-Rouge sud-africaine à élargir la portée de son assistance, car les besoins humanitaires continuent de dépasser les ressources disponibles.
La municipalité d'eThekwini, située sur la côte est du KwaZulu-Natal (KZN) en Afrique du Sud, a été frappée par des pluies diluviennes le week-end du 10 avril. Le département météorologique a déclaré qu'il s'agit de l'une des plus fortes inondations enregistrées en une journée depuis 60 ans et qu'elle a laissé une traînée de destruction sur les vies humaines, les biens privés et les infrastructures. Les inondations dévastatrices ont fait plus de 400 victimes jusqu'à présent. Plus de 50 personnes sont portées disparues, alors que les efforts de recherche et de sauvetage se poursuivent. Les dommages aux biens et aux infrastructures sont estimés à des milliards de rands. Une fois que l'eau s'est retirée, des milliers de personnes se sont retrouvées sans moyens de subsistance et sans logement.
Ruth van Rooyen, Senior Disaster Management Officer, Délégation nationale de l'IFRC pour l'Afrique australe, a déclaré :
"Les communautés touchées par les inondations étaient déjà vulnérables en raison des récents troubles civils et des impacts de la pandémie de COVID-19, qui avait laissé de nombreux ménages sans source de revenus. Au moment même où elles tentaient de se reconstruire, une autre catastrophe est survenue. L'aide humanitaire est mise à rude épreuve, et les partenariats sont grandement nécessaires pour soutenir les communautés dans leur processus de reconstruction. Cet appel vise à aider les communautés à mieux se reconstruire et à retrouver l'espoir perdu alors qu'elles voyaient leurs vies emportées par les torrents d'eau."
Selon les autorités nationales, 123 808 personnes ont été touchées, 448 personnes sont décédées et plus de 30 000 sont déplacées, la plupart dans des centres d'évacuation collective. Plusieurs dizaines de personnes sont toujours portées disparues ou portées disparues. Des équipes de secours, dont des volontaires de la Croix-Rouge sud-africaine, ont été mobilisées dans les zones touchées pour rechercher les disparus et mettre les autres en sécurité.
Au lendemain des inondations, l'IFRC a débloqué 330 000 francs suisses (R5 351 866) de son Fonds d'urgence pour les interventions en cas de catastrophe (DREF) afin d'aider la Croix-Rouge sud-africaine à réagir rapidement et à fournir une assistance immédiate à plus de 7 500 personnes (plus de 1 500 ménages). Pour répondre aux besoins les plus importants, l'appel d'urgence permettra à la Croix-Rouge sud-africaine de soutenir un total de 30 000 personnes (6 000 ménages) avec diverses activités de secours dans les centres d'évacuation afin de permettre un rétablissement rapide dans les communautés touchées. Les familles dont les maisons ont été gravement endommagées et celles qui sont économiquement vulnérables, ayant perdu leurs moyens de subsistance et ne disposant pas de mécanismes de survie alternatifs pour répondre à leurs besoins fondamentaux, seront les principaux groupes ciblés. Une attention particulière sera accordée aux femmes et aux enfants sans abri.
Le personnel et les bénévoles de la Croix-Rouge sud-africaineont été mobilisés et continuent d'intervenir dans les communautés après le passage des eaux. Ils ont fourni des repas chauds, un soutien psychosocial et la protection des liens familiaux aux personnes touchées. Les équipes de la Croix-Rouge ont également distribué des matelas et apporté les premiers soins aux centres de déplacement.
Ressources
Quelques premières images du terrain sont disponibles via ce lien: https://shared.ifrc.org/c/1586
Pour plus d'informations ou pour solliciter une interview, veuillez contacter:
A Pretoria: Robyn Lee Doyle, [email protected]
A Naïrobi: Susan Mbalu, [email protected]
A Genève: Anna Tuson, [email protected]