Bienvenue sur le tout nouveau site internet de l’IFRC.
Que vous soyez un volontaire, un membre du personnel d'une société de la Croix-Rouge ou du Croissant-Rouge, un soutien, un partenaire, ou encore un membre de notre public qui nous rend visite pour la première fois - nous sommes ravis de votre présence ici.
Bien que ce site soit techniquement opérationnel depuis septembre 2021, aujourd'hui marque une occasion spéciale. Pour la première fois de notre histoire, notre site est désormais disponible dans les quatre langues de travail de notre réseau : l’anglais, le français, l’espagnol et l’arabe
En tant que plus grand réseau humanitaire du monde, il est juste que nous reflétions l'incroyable diversité de nos membres et que nous rendions notre travail accessible à tous.
Chaque page de ce site web a été traduite dans ces langues afin de mieux servir nos membres et notre public. Vous pouvez facilement naviguer entre les différentes versions linguistiques en utilisant le bouton déroulant en haut de chaque page.
Que découvrirez-vous ?
Notre nouveau site internet présente tellement de fonctionnalités.
C'est un guichet d'informations, où l'on trouve les dernières mises à jour et l'expertise sur les questions humanitaires et les urgences.
C'est une plateforme de plaidoyeren faveur des personnes les plus vulnérables du monde.
C'est une scène sur laquelle nos 192 sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge brillent de mille feux.
C'est un espace où vous pouvez faire des dons pour les plus grandes catastrophes auxquelles le monde est confronté en ce moment, ou pour les plus petites dont vous n'avez peut-être même pas entendu parler.
C'est un centre d'apprentissage - sur tout, de la crise climatique à la santé communautaire en passant par la préparation aux catastrophes et les migrations.
C'est une vitrine sur notre travail et sur les grandes questions que nous voulons adresser en tant que réseau.
Et bien d'autres choses encore.
À travers ce nouveau site internet, nous voulons vous montrer la puissance et la portée du plus grand réseau humanitaire.
Un Grand merci
Ce nouveau site internet multilingue a été rendu possible grâce au travail acharné d'un grand nombre de membres du personnel de notre Secrétariat et d’ailleurs, ainsi qu'au précieux soutien du Croissant-Rouge du Koweït, de la Croix-Rouge française et de la Croix-Rouge espagnole.
Aujourd'hui n'est que le début, et nous nous efforcerons chaque jour d'améliorer ce site web, de le rendre plus attrayant et plus accessible pour vous, notre public.
C'est un plaisir de partager avec vous quelque chose qui était en préparation depuis longtemps et dont nous sommes si fiers.
Merci de votre lecture et bonne navigation !
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Si vous souhaitez nous faire part de vos commentaires sur notre nouveau site internet, veuillez contacter [email protected].
Kuala Lumpur/Manila, 16 Mars, 2022 – Plus de 2,4 millions de personnes ont encore besoin d'aide et sont exposées à des catastrophes climatiques extrêmes, plus de trois mois après que le super typhon Rai a ravagé l'est des Philippines.
Le typhon Rai a gravement touché 11 millions de personnes et détruit plus de deux millions de maisons en décembre 2021. La plupart des familles touchées vivent toujours dans des maisons sans toiture ou des maisons de fortune faites de bâches et de tôles récupérées, tandis que d'autres sont toujours déplacées et sont obligées de vivre avec des parents et des amis.
Des millions de personnes ont perdu des revenus et ont vu leurs moyens de subsistance se dégrader en raison des graves conséquences de la pandémie de COVID-19, de la hausse des prix des denrées alimentaires, des matériaux de construction et d'autres produits de base.
Le Président de la Croix-Rouge des Philippines, Richard Gordon affirme:
"Des mois ont passé mais nous continuons à aider les communautés touchées par le typhon Rai, l'une des tempêtes les plus destructrices de notre vie. L'aide de la Croix-Rouge ne s'arrête pas à la fourniture de repas chauds et de matériel de secours, ni à l'accès à une eau saine et propre.
"Nous serons là pour aider les gens à se rétablir à chaque étape du processus, mais nous devons mobiliser beaucoup plus de soutien pour aider les gens à reconstruire des abris plus sûrs et plus solides pour résister à la prochaine tempête."
Les volontaires de la Croix-Rouge fournissent des paquets de nourriture, de l'eau potable, des bâches, des feuilles de fer et des kits d'outils pour réparer les maisons endommagées, ainsi que d'autres fournitures de secours essentielles. Des subventions en espèces aident les familles à satisfaire leurs besoins de base et à relancer l'économie locale.
Plus de 400 000 personnes ont été soutenues par la Croix-Rouge depuis le passage du typhon. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) est préoccupée par le fait que des mesures plus importantes sont nécessaires pour protéger les millions de personnes menacées par le typhon.
Alberto Bocanegra, Chef de Délégation de l'IFRC aux Phillippines déclare:
"C'est un moment critique pour les personnes dont les maisons ont été arrachées de leurs fondations par le typhon Rai. Plus les gens mettent du temps à se rétablir, plus ils deviennent sensibles et exposés aux risques de phénomènes météorologiques extrêmes.
"Nous ne devons pas laisser ces familles, qui sont les plus vulnérables au changement climatique, être réduites à des statistiques."
L'IFRC lance un appel de 20 millions de francs suisses afin de fournir à plus de 400 000 personnes une aide immédiate, notamment des vivres et rétablir l'accès à l'eau potable, et aussi un soutien à plus long terme pour aider les familles à reconstruire leurs maisons et leurs moyens de subsistance.
À ce jour, l'appel d'urgence a reçu 35 % des fonds nécessaires à la réponse.
Pour plus d'informations ou pour une interview, veuillez contacter:
Bureau Asie Pacifique:
Antony Balmain, +60 12 230 8451,
[email protected]
A Manille,
France Noguera, +63-998-9606-291,
[email protected]
Panama, 11 mars 2022.Deux ans après le début de la pandémie du COVID-19, cinq millions de personnes de plus vivent dans l'extrême pauvreté en Amérique latine et dans les Caraïbes, ce qui les expose davantage à l'impact des catastrophes, avertit la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). Cela porte à 86 millions le nombre total de personnes vivant dans l'extrême pauvreté dans la région, les femmes, les migrants et les habitants des zones urbaines vulnérables étant particulièrement touchés.
Depuis le début de la pandémie en 2020, l'IFRC et le réseau des sociétés de la Croix-Rouge aux Amériques ont fourni des services d'eau, d'assainissement et d'hygiène communautaire à plus de 10 millions de personnes. Ses équipes sur le terrain ont fourni des informations sur le COVID-19 et sur les vaccins à plus de sept millions de personnes et ont soutenu la vaccination de 1,5 million de personnes. Elle a également répondu en parallèle aux besoins humanitaires de plus de 680 000 personnes touchées par des catastrophes pendant la pandémie.
Martha Keays, Directrice Régionale de l'IFRC pour les Amériques, a déclaré :
"Le revenu, l'épargne et le pouvoir d'achat des familles les plus vulnérables ont diminué et, si nous n'agissons pas en 2022, nous continuerons à en constater les effets sous la forme de la faim, de l'exclusion et d'un accès inégal aux vaccins COVID-19. Pour éviter cela, nous devons de toute urgence protéger les moyens de subsistance des plus vulnérables, garantir un accès équitable aux vaccins dans les pays à revenu faible et intermédiaire, et instaurer la confiance dans les communautés."
Ce niveau d'extrême pauvreté, qui n'a pas été observé depuis 27 ans, laisse les communautés vulnérables très exposées à l'impact des catastrophes, telles que les récentes pluies et inondations en Amérique du Sud et d'autres événements liés à la crise climatique. Cela augmente également leur risque de déplacement et de migration. Rien qu'en 2020, au moins 1,5 million de personnes ont été déplacées en Amérique centrale en raison de situations d'urgence, notamment des ouragans Eta et Iota. À l'échelle mondiale, depuis le début de la pandémie, au moins 139 millions de personnes ont subi les effets combinés du COVID-19 et des catastrophes liées au climat.
Ghotai Ghazialam, Directeur des opérations COVID-19 de l'IFRC pour les Amériques, déclare à cet effet :
"Au cours de la réponse à la pandémie de COVID-19 ces 24 derniers mois, nous avons vu été témoins de l'aggravation de la pauvreté et de l'inégalité au sein des communautés, tout en faisant face à d'autres urgences parallèles liées aux événements climatiques ; cela a affecté des personnes déjà dans une situation très critique. Pour renforcer leur résilience, il est essentiel d'accélérer et de soutenir leur relèvement socio-économique et de garantir leur accès aux vaccins et aux services de santé complets, autant d'éléments clés pour éviter qu'elles ne tombent dans une précarité irréversible.''
En 2022, les équipes locales de la Croix-Rouge continueront à promouvoir la réduction des risques de catastrophe, la préparation, l'accès équitable aux vaccins, et à mettre en œuvre leurs programmes de réponse COVID-19. Ces programmes se poursuivront notamment dans les zones où les taux de vaccination sont faibles, comme dans la région des Caraïbes, par le biais de transferts monétaires, de la vaccination de populations isolées, de recherches continues sur l'impact de la pandémie sur le bien-être des populations, et d'activités visant à renforcer la confiance dans les vaccins.
Commentaires et informations complémentaires :
• Un nouveau rapport démontre que le climat contribue aux crises humanitaires dans des contextes vulnérables et favorise les déplacements dans toutes les régions du monde.
• Le rapport de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes indique une augmentation de l'extrême pauvreté et des inégalités.
• L'IFRC met en garde contre les effets socio-économiques dévastateurs de la pandémie de COVID-19 dans le rapport "Au bord du précipice".
• 2 ans de COVID-19 / 11 moments inédits : une sélection de photos à ne jamais oublier de la biennale de la pandémie.
Pour plus d'informations ou pour programmer des interviews avec des spécialistes sur la situation du COVID-19 dans la région des Amériques, veuillez contacter :
AuPanama,
David Quijano, +57 310 559 2559, [email protected]
Susana Arroyo, [email protected]
Bruxelles/Genève, 30 mars 2022 - Le partenariat ambitieux lancé aujourd’hui entre la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et la Direction générale de la protection civile et des opérations d'aide humanitaire européenne (DG ECHO), se veut un nouveau modèle pour le secteur humanitaire.
En réponse au nombre croissant de crises dans le monde, le partenariat programmatique pilote «Accélérer l'action locale dans les crises humanitaires et sanitaires » vise à soutenir l'action locale dans la gestion des crises humanitaires et sanitaires dans au moins 25 pays grâce à un financement pluriannuel de l'UE. Le partenariat renforce les priorités stratégiques communes aux deux entités et s'articule autour de cinq pôles d'intervention : la préparation aux catastrophes et la gestion des risques, la préparation et la réponse aux épidémies et aux pandémies, l'assistance humanitaire et la protection des personnes en déplacement, l'aide en espèces et en bons et enfin la communication des risques, l'engagement communautaire et la redevabilité.
Le commissaire européen chargé de la gestion des crises, Janez Lenarčič, a déclaré à cet effet :
«J'accueille avec beaucoup d'espoir le partenariat programmatique pilote signé avec la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui est un partenaire de confiance de l'UE. Elle partage notre vision de la mise en œuvre d'opérations d'aide humanitaire efficaces et efficientes dans le monde entier. Le financement alloué à ce partenariat réaffirme l'engagement de l'UE à contribuer à répondre aux besoins croissants des personnes vulnérables dans environ 25 pays, en travaillant en étroite coopération avec les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Il confirme également notre engagement en faveur de partenariats stratégiques avec les organisations d'aide humanitaire ».
Le secrétaire général de l'IFRC, Jagan Chapagain, d’ajouter:
«Des partenariats stratégiques à plus long terme sont essentiels pour répondre à la recrudescence des crises humanitaires dans le monde. Nous devons répondre rapidement, réagir à grande échelle, et moderniser notre approche pour avoir un plus grand impact auprès des communautés. Nous savons que le soutien humanitaire le plus efficace et le plus à même de perdurer est celui qui est mené localement, qui place les communautés au cœur de l'action et qui est financé par un partenariat flexible, à long terme et prévisible. Le partenariat programmatique pilote permet exactement cela».
Le programme commencera par une phase initiale dans plusieurs pays d'Amérique latine, d'Afrique occidentale et centrale et du Yémen. L'objectif principal est de fournir une assistance essentielle aux personnes actuellement touchées par des crises humanitaires, les conséquences de la pandémie COVID-19, les catastrophes climatiques et les conflits, et de prévenir les pertes de vies et les souffrances. Des investissements sont également réalisés pour que les communautés soient mieux préparées à faire face aux catastrophes grâce à la mise en œuvre de composantes de préparation aux catastrophes et de réduction des risques.
Grâce à son étroite collaboration avec ses Sociétés nationales, la portée mondiale de l'IFRC combinée à l'action locale, sa longue histoire de travail humanitaire axé sur la communauté et ses Principes fondamentaux, en font le partenaire de choix pour ce partenariat programmatique pilote avec l'UE. Après la première phase de mise en œuvre, le programme vise à étendre sa portée et à inclure d'autres pays dans le monde avec le soutien de plus de Sociétés nationales de l'UE.
Faits marquants
10 pays pour la mise en œuvre dans la phase initiale : le Burkina Faso, le Tchad, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Yémen, Le Salvador, Le Guatemala, le Honduras et le Panama;
7 Sociétés nationales de l'UE œuvrant pour soutenir la mise en œuvre de la phase initiale : la Croix-Rouge belge (FR), la Croix-Rouge danoise, la Croix-Rouge française, la Croix-Rouge allemande, la Croix-Rouge italienne, la Croix-Rouge luxembourgeoise et la Croix-Rouge espagnole.
Pour plus d'informations
A Bruxelles: Federica Cuccia, [email protected];
A Genève: Anna Tuson, [email protected], +41 79 895 6924
Marseille/Genève/Budapest, 18 février 2022 - Depuis lundi 14 février, le navire Ocean Viking attend qu'on lui attribue un lieu sécurisé afin qu'il puisse débarquer les 247 personnes secourues en mer. Malgré 5 demandes auprès des autorités maritimes compétentes, le navire n'a toujours pas reçu d'instructions sur le lieu de débarquement, le mauvais temps ne manque pas d'affecter la santé des survivants à bord.
Les 247 personnes en situation de détresse ont été sauvées en mer lors de cinq opérations distinctes menées en moins de 36 heures le week-end dernier et en début de semaine par l'Ocean Viking, un navire de sauvetage affrété par l'organisation européenne de recherche et de sauvetage SOS MEDITERRANEE et exploité en partenariat avec la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC).
Michele Angioni, coordonnateur des opérations de recherche et de sauvetage pour SOS MEDITERRANEE sur l'Ocean Viking, déclare : "Nous avons effectué cinq sauvetages en moins de 36 heures il y a plusieurs jours dans les régions de recherche et de sauvetage de Malte et de Libye et n'avons reçu aucune coordination des autorités maritimes, malgré de nombreux e-mails et appels. Après ce week-end intense, nous avons traversé une tempête avec des vagues allant jusqu'à 4 mètres et des vents atteignant 30 nœuds."
Parmi les 247 personnes secourues figurent 53 mineurs non accompagnés ainsi qu'un bébé de 5 mois. Certains des survivants présentent des signes de torture, comme Amath*, 19 ans, originaire du Sénégal, qui est parti en Libye avec son frère alors qu'il n'avait que 9 ans. Amath a raconté à l'équipe qu'il a quitté le Sénégal il y a dix ans pour trouver du travail en Libye. Là-bas, il a été emprisonné dix fois, souvent battu par des gardes ou des policiers - il a des cicatrices sur tout le dos. Il a également dit qu'il avait reçu une balle dans la jambe en essayant de s'échapper.
"Après les sauvetages et une fois récupérés à bord de l'Ocean Viking, nous avons traité des cas d'inhalation de carburant, de brûlures dues au carburant et d'infections cutanées", explique Johanna Jonsdottir, infirmière de l'IFRC.
"Depuis, les survivants souffrent du mal de mer et de la déshydratation qui en découle, de maux de tête et de maux d'estomac. Nous constatons que l'état psychologique des gens s'aggrave à cause de l'impasse. Certains survivants ont des blessures anciennes, comme des brûlures, des chevilles tordues, des marques de coups de feu et souffrent de douleurs dorsales après avoir été battus", ajoute Eila Rooseli, médecin de l'IFRC.
De nombreuses personnes secourues ont expliqué aux équipes à bord que, pour elles, le seul moyen d'échapper à la Libye était de tenter la périlleuse traversée de la Méditerranée centrale dans un canot pneumatique en mauvais état, alors qu'elles en connaissaient les risques.
Or, selon le droit maritime, un sauvetage n'est formellement achevé que lorsque les survivants sont débarqués dans un endroit où leur vie n'est plus menacée et où leurs besoins essentiels sont satisfaits. Trop souvent, les survivants doivent passer de longues périodes sur les navires de sauvetage avant d'être autorisés à débarquer.
"L'absence de coordination des opérations de recherche et de sauvetage (SAR Coordination) et d'un mécanisme de débarquement prévisible met en danger la vie et la santé des survivants depuis plusieurs années. Cela ne peut plus être la norme. Un navire n'est pas un endroit durable où les rescapés peuvent rester. Nous avons besoin d'un lieu sûr pour que les hommes, les femmes et les enfants puissent débarquer sans plus attendre", ajoute Michele Angioni, coordinateur de la recherche et du sauvetage.
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*Le nom a été modifié pour protéger la vie privée de la personne concernée.
Pour plus d'informations, Veuillez contacter:
A l'IFRC:
A Genève: Anna Tuson, [email protected], +41 79 895 6924
A Budapest: Hannu-Pekka Laiho, [email protected], +358 40 5257126
A Budapest: Nora Peter, [email protected], +36 70 953 7709
A SOS MEDITERRANEE:
International & Allemagne: Julia Schaefermeyer / +33 6 12 52 15 69 / [email protected]
France: Morgane Lescot / + 33 6 11 74 10 11 / [email protected]
Italie: Francesco Creazzo / +39 347 815 1131 / [email protected]
Suisse: Eva Ostendarp / +41 79 239 99 13 / [email protected] (German) and Elliot Guy / +41 782 38 74 04 / [email protected]
Kuala Lumpur/Delhi, le 12 janvier 2022 : La variante Omicron favorise la recrudescence des cas de COVID-19 dans toute l'Asie du Sud, menaçant de submerger les systèmes de santé encore sous le choc d'une vague mortelle de la variante Delta l'année dernière.
Les pays d'Asie du Sud, de l'Inde au Népal et au Bangladesh, font état d'une augmentation alarmante des infections par le COVID-19. L'Inde, à elle seule, a enregistré une augmentation de 2 013 % des infections par le COVID-19 au cours du mois dernier, le nombre de cas dépassant désormais 179 000 par jour.
Cette nouvelle vague entraîne une misère supplémentaire pour des centaines de millions de personnes en Asie du Sud, qui vivent déjà dans une pauvreté extrême, exacerbée par le COVID-19 au cours des deux dernières années.
Udaya Regmi, chef de délégation de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) pour l'Asie du Sud, a déclaré :
"Cette nouvelle vague de COVID-19 représente un immense danger pour des millions de personnes et pour les systèmes de santé en Asie du Sud. Omicron se propage rapidement et, bien que les taux de vaccination aient grimpé en flèche, après les pertes humaines tragiques de l'année dernière, on craint de plus en plus des taux d'infection record.
"Partout, les gens veulent que cette pandémie prenne fin, mais nous devons redoubler d'efforts pour assurer la sécurité des personnes en leur fournissant les éléments de base : porter des masques, éviter les foules et se faire vacciner lorsque c'est possible."
L'année dernière, les systèmes de santé ont été renforcés par l'IFRC grâce à des livraisons accrues de matériel d'oxygénation dans toute l'Asie du Sud, ce qui a permis aux autorités sanitaires de se préparer à cette nouvelle vague de COVID-19.
Plusieurs millions de volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge travaillent d'arrache-pied pour permettre aux personnes les plus exposées d'accéder à des soins médicaux, à des tests et à des vaccinations susceptibles de leur sauver la vie.
En Asie du Sud, la majorité des pays ont vacciné moins de 50 % de leur population, ce qui augmente le risque de développer des maladies graves et de devoir être hospitalisé. L'Inde a entièrement vacciné 45 % de sa population, tandis que 32,8 % des Pakistanais et 33 % des Bangladais ont reçu deux vaccins, selon le rapport Our World in Data de l'université d'Oxford.
Le Dr Abhishek Rimal, coordonnateur des urgences sanitaires de l'IFRC pour la région Asie-Pacifique, a déclaré :
"La variante Omicron semble présenter des symptômes plus légers que la variante Delta, mais elle est plus infectieuse, de sorte que le nombre élevé de cas entraîne encore l'hospitalisation de milliers de personnes et le décès de centaines d'autres.
"Nous devons accélérer les efforts pour que tout le monde soit vacciné, et il est essentiel de porter des masques et d'éviter les foules, afin de protéger les familles, les amis et les personnes les plus vulnérables.
"Pour éviter des vagues sans fin de ce virus mortel, nous avons besoin que les vaccins soient disponibles pour tout le monde, dans tous les pays, en particulier pour les personnes qui n'ont pas encore reçu leur première dose et les personnes les plus à risque, notamment les personnes âgées et le personnel de santé."
Pour plus d'informations ou pour organiser une interview, contactez :
Bureau Asie-Pacifique:
Antony Balmain, +60 12 230 8451,
[email protected]
Délégation Asie du Sud:
Arabella Seebaluck, +12349000801,
[email protected]
Bureau Asie-Pacifique:
Courtney Wilson, +61 481 150 973,
[email protected]
Le sport est un moyen très efficace de lutter contre l'isolement et l'exclusion des jeunes et de prévenir la violence. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) s'est associée au Comité suprême pour la mise en œuvre et l'héritage de Qatar 2022 - Génération incroyable, dans le cadre d'un projet unique et novateur qui réunit les jeunes autour de l'un des sports les plus populaires au monde : le football.
Genève, le 22 novembre 2021 – Les femmes, les habitants des zones urbaines et les personnes en situation de déplacement ont été touchés de manière disproportionnée et singulière par les conséquences socioéconomiques dévastatrices de la pandémie de Covid-19. Telle est l’une des conclusions de la nouvelle étude publiée aujourd’hui par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale).
La pandémie de Covid-19 a eu de lourdes répercussions économiques sur tous les pays du monde. La nouvelle étude de la Fédération internationale révèle également l’ampleur des conséquences indirectes de la pandémie sur les communautés et les personnes. Cette crise a entraîné une hausse du chômage et de la pauvreté, une augmentation de l’insécurité alimentaire, une hausse de la vulnérabilité à la violence, ainsi qu’une absence d’éducation et une réduction des perspectives pour les enfants. Elle a également aggravé les problèmes de santé mentale.
Le président de la Fédération internationale, Francesco Rocca, a déclaré : « Notre étude confirme ce que nous soupçonnions et craignions depuis longtemps, à savoir que les conséquences indirectes destructrices de cette pandémie ont endommagé le tissu social et se feront sentir pendant des années, voire des décennies. Les personnes qui étaient déjà vulnérables, à cause d’une situation de conflit, des changements climatiques et de la pauvreté, se sont retrouvées plus au bord encore du précipice. Et de nombreuses personnes qui étaient auparavant capables de s’en sortir sont devenues vulnérables, nécessitant un soutien humanitaire pour la première fois de leur vie. »
Cette nouvelle étude fournit un aperçu mondial tout en accordant une attention particulière à dix pays : l’Afghanistan, l’Afrique du Sud, la Colombie, El Salvador, l’Espagne, l’Iraq, le Kenya, le Liban, les Philippines et la Turquie. Dans l’ensemble, les femmes ont été plus fortement affectées par les conséquences de la pandémie sur les revenus, ont couru un risque accru de contamination en raison de leur rôle de dispensatrices de soins, ont été plus exposées à la violence sexuelle et sexiste, et les répercussions sur leur santé mentale ont été plus importantes que chez les hommes. Dans les zones urbaines, le taux de pauvreté a augmenté, dans certains cas à un rythme plus soutenu que dans les zones rurales. Les personnes en situation de déplacement se sont révélées davantage susceptibles de perdre leur emploi ou de voir leur temps de travail réduit pendant la pandémie et ont été largement négligées par les mesures officielles de protection.
En outre, face à un tel manque de préparation, il a été encore plus difficile pour les pays d’élaborer une réponse globale à une situation devenue simultanément une urgence de santé publique, un choc économique mondial et une crise politique et sociale.
« En tant qu’intervenants communautaires de première ligne, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge du monde entier ont été en mesure de combler les lacunes dans cette réponse. Elles possèdent une grande connaissance des inégalités qui prévalent et des facteurs qui les perpétuent, et sont donc parmi les organisations les mieux placées pour aider les personnes à se relever face aux conséquences qui pèsent sur leurs moyens de subsistance, leur santé et leur éducation. Mais, pour qu’elles puissent continuer de le faire, il leur faudra davantage de soutien, à la fois financier et politique », a ajouté M. Rocca.
Le rapport révèle également que le monde est sur la voie d’une reprise extrêmement inégalitaire, qui dépendra de l’efficacité des programmes de vaccination et de l’accès équitable à ces derniers.
« Nous n’avons cessé de mettre en garde contre le fait que la distribution inéquitable des vaccins allait contribuer non seulement à maintenir des taux élevés de transmission mais également à prolonger ou à exacerber les conséquences de la pandémie. Tant que nous continuerons de laisser les profits l’emporter sur les personnes et que les pays plus riches continueront d’accaparer les doses, il ne sera pas possible d’affirmer que la pandémie est derrière nous. »
« Nous devons ouvrir les yeux, prendre conscience de ce qui se passe autour de nous et passer de la parole aux actes. Sinon, il est à craindre que la reprise post-Covid-19 soit aussi inégalitaire et injuste que les répercussions de la pandémie elle-même », a conclu M. Rocca.
Cliquez ici pour télécharger et lire le rapport (disponible en français, anglais, arabe et espagnol)
Informations complémentaires
À Londres : Teresa Goncalves, co-auteure du rapport et coordonnatrice de la communication relative au Covid-19 au sein de la Fédération internationale, +44 (0) 7891 857 056, [email protected]
Regardez cette courte vidéo sur le rapport
La protection des données, la culture du digital et la responsabilité en matière de données sont essentielles au travail de l'IFRC, d'autant plus que de plus en plus de personnes dans le monde commencent à utiliser les technologies numériques. Notre bureau de la protection des données travaille en étroite collaboration avec les équipes de notre réseau mondial, ainsi qu'avec nos partenaires, afin de garantir que nous gérons toujours les données de manière responsable et sûre.
Soutenir l'IFRC, ce n'est pas seulement soutenir une organisation, mais le plus grand réseau humanitaire du monde, connu et fiable qui est présent dans pratiquement tous les pays du monde. Faites un don aujourd'hui pour soutenir notre action mondiale ou une intervention d'urgence spécifique.
Christopher Rassi a occupé divers postes au sein de l'IFRC, dont le plus récent est celui de chef de la délégation du Cluster pays, basé à Bangkok, en Thaïlande, et de représentant auprès de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l'Asie-Pacifique. À ce titre, Christopher a travaillé avec les Sociétés nationales du Cambodge, du Laos, de la Thaïlande et du Vietnam, ainsi qu'avec la direction de l'IFRC dans toute l'Asie du Sud-Est.
Avant de rejoindre l'IFRC, Christopher a occupé plusieurs fonctions au sein des Nations Unies et dans le domaine du droit privé. Il a travaillé avec le Tribunal spécial pour le Liban et avec les Tribunaux pénaux internationaux pour l'ex-Yougoslavie et le Rwanda à La Haye (Pays-Bas) et à Arusha (Tanzanie). Il a également été greffier en droit étranger à la Cour constitutionnelle d'Afrique du Sud à Johannesburg. Il est membre du conseil d'administration du concours Jean-Pictet en droit international humanitaire.