Migration

External ID
71
Displaying 26 - 39 of 39
| Communiqué de presse

IFRC president: Ethnicity and nationality should not be deciding factors in saving lives

New York / Geneva, 16 May 2022 – President of the International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies (IFRC) Francesco Rocca calls on states to step up to their responsibility to save lives, no matter where people are from, ahead of the first review of the Global Compact for Migration (GCM). Mr Rocca says: “When I was in Marrakech for the adoption of the GCM I made a statement that the world’s approach to migration is painfully broken – but that the GCM can fix it. As we begin the first review of the progress made since then, I am sad to say that this has not been the case so far. Not enough changes to policies and practices to ensure safe and dignified migration have taken place, and many more lives have been lost due to that failure to act.” On the world’s deadliest sea migration route, the central Mediterranean, the number of deaths has in fact increased since the GCM was signed. The Ocean Viking ship, operated by SOS Mediterranée with IFRC providing humanitarian services on board, saves people in distress on this route. “We need to carry out this work as state-coordinated search and rescue is absent in the area,” says Mr Rocca. “Our teams have already saved 1,260 people in the nine months we’ve been operating.” The Ocean Viking is one of the 330 Humanitarian Service Points (HSPs) in 45 countries that supports the ambitions of the GCM, providing assistance and protection to people on the move irrespective of status and without fear of reprisal. The Romanian Red Cross implements HSPs in Bucharest to support people fleeing Ukraine, providing information, food, water, hygiene items and financial assistance, while the Hungarian Red Cross has been operating a HSP at the Keleti railway station 24/7 to welcome people arriving from Ukraine by train with information, food, hygiene items and baby care products. During the COVID-19 pandemic, the Colombian Red Cross Society has implemented HSPs at the border with Venezuela, offering essential services like healthcare, while Libyan Red Crescent volunteers have provided support to migrants and displaced people, operating HSPs that provided access to information, food, and other necessities, as well as restoring family links services. At the International Migration Review Forum (IMRF), the IFRC is calling for individual and collective efforts on search and rescue; ensuring access to essential services for migrants regardless of status; scaling up support to people affected of climate related displacement; and the inclusion of migrants in all aspects of society and decision making. “The political, public and humanitarian response to the Ukraine crisis has shown what is possible when humanity and dignity comes first, when there is global solidarity and the will to assist and protect the most vulnerable,” says Mr Rocca. “This must be extended to everyone in need, wherever they come from. Ethnicity and nationality should not be deciding factors in saving lives.” Listen to the recording of Francesco Rocca's press briefing at the UN in New York. To schedule an interview or for further information: In New York: Tommaso Della Longa, +41 79 708 4367, [email protected] In Geneva: Anna Tuson, +41 79 895 6924, [email protected]

Lire plus
| Communiqué de presse

La Croix-Rouge étend son soutien aux familles séparées par la violence et le conflit

Budapest/Genève, 13 Mai 2022 – À l'approche de la Journée internationale des familles, le 15 mai, le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge étend ses services de réunification familiale par une nouvelle initiative. Le projet REPAIR (Reunification Pathways for Integration) est cofinancé par le Fonds européen Asile, Migration Intégration (FAMI). Il permet un regroupement familial sûr et légal dans l'UE en aidant les bénéficiaires d'une protection internationale et les membres de leur famille avant, pendant et après leur arrivée. Le projet, d'une durée de trois ans, est piloté par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) en partenariat avec les Croix-Rouge autrichienne, britannique, française et slovène et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Les Sociétés nationales de la Croix-Rouge de ces quatre pays renforcent leur soutien en proposant une série de services, notamment des conseils, une aide sur la procédure d'obtention de visa, des sessions d'orientation socioculturelle, un soutien psychosocial et des cours de langue. Elles fournissent également un soutien à l'intégration pour aider les membres de la famille à renouer les liens après une longue période de séparation. S'appuyant sur le travail de longue date du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge avec les migrants et les réfugiés, le projet vise à améliorer et à élargir la prestation de services actuelle par le développement de nouveaux outils et approches, qui seront également partagés avec les principales parties prenantes. Les activités du programme contribueront à l'amélioration du parcours de réunification familiale pour les communautés affectées et à un réseau renforcé d'agences en Europe et au-delà. La directrice régionale de l'IFRC pour l'Europe, Birgitte Ebbesen, a déclaré que le droit à la vie familiale doit être respecté, quelle que soit l'origine des personnes : "Qu'elles viennent d'Ukraine, de Syrie, d'Afghanistan ou de Somalie, les personnes qui fuient la violence et les persécutions sont souvent séparées des membres de leur famille, ce qui peut avoir des conséquences dévastatrices sur leur bien-être. Sans leurs proches, elles ne sont pas en mesure de reprendre une vie normale. Le regroupement familial est essentiel". Le projet s'appuie sur le rétablissement des liens familiaux (RLF), un mandat clé du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui consiste à mener des activités visant à prévenir la séparation et la disparition, à rechercher les personnes disparues, à rétablir et à maintenir le contact entre les membres de la famille et à clarifier le sort des personnes portées disparues. Le regroupement familial est l'une des voies sûres et légales de protection vers l'Europe, mais les familles sont confrontées à de nombreux défis en raison de la complexité du cadre juridique et des obstacles pratiques. Réunir les bénéficiaires d'une protection internationale et leurs proches se transforme souvent en un processus long et peu sûr. Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge appelle à une approche plus globale, axée sur la protection, qui soit sûre, inclusive et qui apporte le soutien nécessaire aux familles à chaque étape du processus. La préparation des autorités locales et des communautés d'accueil à l'arrivée devrait également faire partie intégrante de l'action. "Un processus de réunification familiale équitable et rapide garantit la dignité et permet d'éviter que des familles désespérées n'entreprennent des voyages dangereux pour rejoindre leurs proches, ce qui entraîne souvent des décès tragiques et des personnes disparues en cours de route. Nous n'aidons pas seulement les gens, nous sauvons des vies", a ajouté Mme Ebbesen. Pour plus d'informations, veuillez contacter: ABudapest: Nora Peter, +36 70 265 4020, [email protected]

Lire plus
| Article

Le Croissant-Rouge koweïtien et le Croissant-Rouge égyptien apportent leur soutien es personnes fuyant l'Ukraine

Depuis le début du conflit en Ukraine, les équipes du Croissant-Rouge koweïtien et du Croissant-Rouge égyptien se sont précipitées pour apporter une aide humanitaire aux pays voisins de l'Ukraine. Le Croissant-Rouge koweïtien a fourni de la nourriture, de l'aide médicale et des fournitures nécessaires aux personnes en fuite touchées par le conflit. Le Croissant-Rouge égyptien, quant à lui, a aidé et évacué des Égyptiens de Pologne et de Roumanie, et a fourni une aide humanitaire à d'autres personnes touchées par le conflit, notamment des arabophones. Dr. Hilal Al Sayer, President des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge Koweïtiena déclaré après avoir rencontré son homologue polonais, Jery Bisek : "L'aide koweïtienne comprend des médicaments, des fournitures médicales, de la nourriture, du lait pour les enfants et d'autres produits de première nécessité, et elle reflète la solidarité des dirigeants et du peuple koweïtiens avec les personnes touchées vivant dans des circonstances aussi difficiles." M. Al-Sayer a affirmé la volonté de son pays de participer à l'aide humanitaire dans toutes les régions du monde, conformément aux obligations humanitaires du Koweït. Il a souligné la nécessité d'explorer davantage tous les moyens de renforcer la coopération et la coordination conjointe pour aider à soulager les souffrances des réfugiés d'Ukraine, avec les organisations partenaires dans le domaine humanitaire et avec la Croix-Rouge polonaise. À son tour, le président de la Croix-Rouge polonaise a exprimé sa reconnaissance et sa gratitude après l'arrivée à l'aéroport de Varsovie, en Pologne, d'un avion militaire koweïtien chargé de matériel de secours et d'aide médicale, estimé à 33,5 tonnes. Bisek déclara: "Le Croissant-Rouge koweïtien est l'une des premières sociétés nationales à être intervenue pour apporter le soutien et l'assistance nécessaires aux personnes fuyant l'Ukraine", ajoutant que "les besoins sont encore très importants". Parallèlement, le Croissant-Rouge égyptien continue d'apporter son aide et son soutien aux étudiants et aux familles égyptiennes qu'il a aidé à évacuer en toute sécurité après qu'ils aient fui vers la Pologne et la Roumanie. Les volontaires ont travaillé sans relâche pour assurer le transport des Égyptiens fuyant l'Ukraine à travers les frontières de la Pologne et de la Roumanie jusqu'à l'aéroport. Ils leur ont également fourni un hébergement gratuit à l'hôtel et de la nourriture, des documents de voyage, une aide en espèces, des services médicaux et un soutien psychologique. Les étudiants et leurs familles ont exprimé leur profonde gratitude envers le Croissant-Rouge égyptien, qui s'est tenu à leurs côtés dans cette épreuve, a répondu à leurs besoins et a assuré leur retour en toute sécurité dans leur pays d'origine. Le Croissant-Rouge égyptien, en collaboration avec les sociétés de la Croix-Rouge polonaise et roumaine, a également créé deux centres de secours aux frontières ukrainienne-roumaine et ukraino-polonaise afin de fournir une aide aux Égyptiens, aux arabophones et aux autres personnes fuyant le conflit en Ukraine, en particulier les femmes et les enfants. Le Croissant-Rouge égyptien a également publié un slogan sur sa page Facebook "Sécurité et secours sans discrimination". Avant le conflit, 6 000 Égyptiens vivaient en Ukraine, dont 3 000 sont des étudiants inscrits dans les universités du pays.

Lire plus
| Communiqué de presse

Ukraine : Des millions de personnes sont menacées, les difficultés sanitaires accentuent les vulnérabilités.

Budapest/Genève, 10 mars 2022 - Alors que le conflit se poursuit en Ukraine et qu'une vague de froid s'abat sur le pays, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) met en garde contre les conséquences désastreuses pour la santé - notamment la propagation du COVID-19 - et la santé mentale de millions de personnes à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Les combats en Ukraine se poursuivent depuis deux semaines et n'ont laissé personne indemne. On estime que 18 millions de personnes, soit un tiers de la population du pays, auront besoin d'une aide humanitaire, et plus de 2,3 millions de personnes ont fui vers les pays voisins. Alors que la vie de millions de personnes est bouleversée, il existe une réelle inquiétude quant à la propagation des maladies, à l'aggravation des conditions de santé préexistantes et à l'augmentation des problèmes de santé mentale. "De nombreuses personnes touchées étaient déjà vulnérables avant le conflit et sont aujourd'hui confrontées à une situation encore plus difficile car elles perdent leurs maisons et leurs moyens de subsistance, sont contraintes de chercher un abri où elles le peuvent ou fuient leur pays en quête de sécurité. Elles ont un besoin urgent de nourriture, d'eau et d'abris, mais aussi de soins médicaux d'urgence, de mesures de protection et de soutien psychosocial pour éviter une catastrophe humanitaire encore plus grande", a déclaré Birgitte Bischoff Ebbesen, Directrice Régionale de l'IFRC pour l'Europe. À la gare de Przemyśl en Pologne, une femme pleurait et était réconfortée par un volontaire de la Croix-Rouge polonaise. Lorsqu'on lui a demandé ce qui s'était passé, elle a répondu qu'elle avait passé toute la nuit et toute la journée à attendre le train en provenance d'Ukraine qui devait mettre sa fille en sécurité. Le train est finalement arrivé, mais pas sa fille. Les personnes qui fuient les conflits vivent souvent des situations extrêmement pénibles, des pertes et des traumatismes, qui peuvent avoir un impact sur leur santé mentale et leur capacité à faire face. Un soutien psychosocial sera nécessaire dans les jours, les semaines et les mois à venir. Dans les situations de conflit, les mesures de santé publique visant à empêcher la propagation des maladies deviennent extrêmement difficiles. Les gens sont contraints de s'abriter dans des espaces surpeuplés où les conditions sanitaires ou l'accès aux services de santé de base sont limités, ce qui augmente le risque d'épidémies de maladies infectieuses, telles que la tuberculose et les maladies diarrhéiques. La propagation du COVID-19 est particulièrement préoccupante car le taux de vaccination en Ukraine est parmi les plus bas d'Europe, un tiers seulement de la population ayant reçu la première dose. L'Ukraine a également l'un des taux les plus élevés au monde de tuberculose multirésistante. Pour ajouter à une situation déjà désespérée, les températures descendent en dessous de zéro. Il y a un besoin urgent de vêtements chauds et d'abris adéquats pour protéger des intempéries les personnes se trouvant dans des lieux temporaires et celles qui font la queue aux frontières, dont la majorité sont des femmes, des enfants et des personnes âgées. "Nos équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge en Ukraine et des pays voisins font tout leur possible pour soutenir toute personne dans le besoin, en particulier les personnes les plus à risque. Il s'agit notamment les mineurs non accompagnés, les familles monoparentales, les personnes âgées et les personnes handicapées. Ils ont le soutien total de l'IFRC et de notre réseau mondial, mais des fonds supplémentaires sont désespérément nécessaires car des millions de vies sont en jeu. Même si le conflit armé devait prendre fin demain, les conséquences humanitaires se feront sentir pendant des années", a ajouté M. Bischoff Ebbesen. Notes aux rédacteurs En Ukraine, les équipes de la Croix-Rouge dispensent des formations en premiers secours, aident dans les centres d'accueil et pour le transport des personnes en lieu sûr, et distribuent des articles de secours, notamment des vêtements chauds. Malgré le danger mortel qu'ils courent eux-mêmes, 3 000 nouveaux volontaires locaux se sont mobilisés pour soutenir leurs voisins. En Hongrie, les équipes de la Croix-Rouge gèrent trois points de services sanitaires à la frontière. Elles gèrent également des centres d'accueil et de collecte où elles accueillent les personnes qui traversent la frontière depuis l'Ukraine et distribuent des produits de première nécessité. En Pologne, où 60 % (plus d'un million) de personnes trouvent refuge en provenance de l'Ukraine, la Croix-Rouge polonaise a activé plus de 20 équipes de secours, dont environ 450 médecins, qui fournissent des soins de santé et un soutien psychosocial 24 heures sur 24 à cinq des huit points frontaliers ainsi que dans les grandes villes. En Moldavie, les volontaires et le personnel de la Croix-Rouge moldave ont apporté leur soutien à environ 200 000 personnes qui ont traversé la frontière en provenance de l'Ukraine. Ils sont présents à tous les points de passage frontaliers et proposent du thé chaud, de la nourriture chaude, des couches et des équipements de protection individuelle, notamment des masques et du désinfectant. Les volontaires aident également dans les centres d'accueil, participant à la préparation des repas et jouant avec les enfants. En Russie, les équipes de la Croix-Rouge ont livré 187 tonnes d'aide, notamment des vêtements, des kits d'hygiène, des produits pour bébés et des articles ménagers. Elles fournissent un soutien psychosocial, ont ouvert une ligne téléphonique d'aide à la santé mentale et, à ce jour, ont assuré 756 consultations. Plus de 160 appels ont été reçus par la ligne d'assistance téléphonique pour le rétablissement des liens familiaux. En Roumanie, des volontaires et des employés de la Croix-Rouge locale sont présents à divers postes frontières pour distribuer de la nourriture, de l'eau, des produits de première nécessité, des produits d'hygiène et des milliers de cartes SIM aux personnes dans le besoin. La Croix-Rouge aide les autorités locales à équiper les centres d'accueil de tentes, de literie, de nourriture et d'articles d'hygiène et d'articles pour bébés. Les volontaires visitent également les centres de placement, jouent avec les enfants et aident le personnel local à préparer la nourriture et les autres aides nécessaires. En Slovaquie, la Croix-Rouge est présente aux trois postes frontières du pays, où des équipes fournissent des services tels que des abris chauffés, l'orientation vers des services essentiels et les premiers secours. Comme les gens quittent rapidement la zone frontalière, la Croix-Rouge intensifie rapidement son soutien le long des routes. Ce soutien comprend un soutien psychosocial et la mise à disposition d'espaces adaptés aux enfants ; des services sociaux, en particulier l'orientation vers des services tels que l'éducation, les soins de santé et l'enregistrement pour obtenir un statut légal ; la fourniture de premiers soins, des évaluations de santé, l'orientation vers des soins cliniques et le test COVID-19. Pour plus d'informations ou pour organiser une interview, veuillez contacter : ABudapest: Kathy Mueller, [email protected], +1 226 376 4013 A Budapest: Nora Peter, [email protected], +36 70 953 7709 AGenève: Caroline Haga, +358 50 598 0500, [email protected] En savoir plus sur l'appel d'urgence de l'IFRC pour l'Ukraine et les pays affectés. Photos et vidéos: Ukraine - Romania - Hungary - Croatia - Poland - Slovakia - Russia - Moldova - IFRC Newsroom

Lire plus
| Article

Agir maintenant pour sauver des vies et prévenir la disparition de migrants

Des milliers de migrants sont portés disparus ou périssent chaque année le long des routes migratoires. En 2018, les États Membres des Nations Unies se sont engagés, en adoptant le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, à « sauver des vies et [à] mettre en place une action internationale coordonnée pour retrouver les migrants disparus ». Quatre ans et plus de 15 000 décès documentés plus tard, il n’est plus possible de reporter encore les mesures requises pour remédier efficacement à cette tragédie humaine qui se joue sous nos yeux. En notre qualité de responsables du Comité exécutif du Réseau des Nations Unies sur les migrations, du Comité international de la Croix-Rouge, de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix Rouge et du Croissant-Rouge et de la Commission internationale pour les personnes disparues, nous engageons les États à assumer de toute urgence la responsabilité collective qui leur incombe de sauver des vies, d’empêcher que des migrants ne périssent ou disparaissent le long des routes migratoires, de rechercher et d’identifier ceux qui sont portés disparus, et de venir en aide à leurs familles. Cette responsabilité est conforme aux dispositions du Pacte mondial sur les migrations, notamment les objectifs 8 (sauver des vies), 5 (filières de migration régulière), 7 (réduire les facteurs de vulnérabilité liés aux migrations) et 23 (renforcer la coopération internationale), ainsi qu’aux obligations pertinentes découlant du droit international. Dans un monde où les politiques migratoires n’ont jamais été aussi restrictives, et alors que les voies de migration sûres et régulières demeurent hors de portée d’un trop grand nombre de candidats à la migration, y compris dans le contexte de la pandémie de COVID-19, de nombreuses personnes, qu’elles aspirent à un regroupement familial, à un travail décent, à la dignité ou à de meilleures possibilités, ou qu’elles soient contraintes de partir en raison de catastrophes et de situations précaires, n’ont guère d’autre choix que d’opter pour la migration irrégulière le long d’itinéraires plus risqués et sont souvent obligées de faire appel à des passeurs pour faciliter leur voyage. Les conséquences de cette situation sautent aux yeux : la mer Méditerranée, l’océan Atlantique, la mer d’Andaman, le désert du Sahara ou encore les couloirs de migration dans les Amériques sont désormais bien trop souvent le théâtre de la mort et de la disparition de migrants. Ces huit dernières années, plus de 47 000 personnes ont péri le long de ces routes et d’autres encore dans le monde. À cela s’ajoutent les nombreux autres décès qui ne sont jamais enregistrés. Qui plus est, ce chiffre ne tient pas compte des milliers de migrants qui sont portés disparus chaque année faute de parvenir à établir un contact avec leur famille — qu’il s’agisse de victimes de disparitions forcées, de personnes en détention ou en détresse, de migrants qui se cachent par crainte d’être arrêtés ou expulsés, d’enfants non accompagnés ou séparés de leur famille, ou encore de personnes gravement blessées. Bien souvent, la disparition d’une personne le long d’une route migratoire entraîne, pour sa famille, de très lourdes conséquences socioéconomiques, psychologiques, administratives et juridiques. La disparition d’un proche n’est pas seulement une source d’angoisse, mais elle peut aussi avoir des répercussions sur l’accès à la propriété, à l’héritage, aux droits parentaux ou à la protection sociale. Il incombe à tous les pays — d’origine, de transit ou de destination — de s’attaquer à ces dynamiques. Il s’agit d’un effort multipartite qui doit associer les acteurs locaux et nationaux, être à l’écoute des migrants et centré sur la collaboration avec les familles concernées. Par ailleurs, nous constatons avec la plus grande inquiétude une tendance croissante à criminaliser ou à entraver les efforts visant à fournir une aide humanitaire vitale, notamment les opérations de recherche et de sauvetage et les soins médicaux aux migrants dans le besoin, ce qui est contraire à l’engagement exprimé dans l’objectif 8 du Pacte mondial sur les migrations. Nous engageons les États à respecter les obligations qui leur incombent en vertu du droit international, y compris le droit des droits de l’homme et, à ce titre, à défendre le droit à la vie et le droit à la santé de chaque personne, quels que soient sa nationalité, son origine ethnique ou sociale, son sexe, son statut migratoire ou autre, de même que le droit à la vie de famille, l’intérêt supérieur de l’enfant et l’interdiction absolue des disparitions forcées et des détentions arbitraires, entre autres. À l’approche du premier Forum d’examen des migrations internationales, qui se tiendra du 17 au 20 mai 2022 pour examiner les progrès accomplis dans la mise en œuvre du Pacte mondial sur les migrations, nous engageons également les États à : Prévenir les décès et les disparitions de migrants : En donnant la priorité et en coopérant aux opérations de recherche et de sauvetage visant à porter assistance aux migrants, quel que soit leur statut migratoire, notamment dans le cadre de mécanismes de débarquement clairs et prévisibles qui offrent la garantie que les survivants sont conduits en lieu sûr et que chaque enfant bénéficie d’un accueil et d’une prise en charge appropriés et non privatifs de liberté ; En soutenant les efforts déployés par les organisations humanitaires et les équipages de navires commerciaux, le cas échéant, pour fournir une assistance vitale, des soins de santé et une protection aux migrants sur terre et en mer, et en s’abstenant de criminaliser, d’entraver ou de dissuader de toute autre façon les efforts de ceux qui fournissent cette assistance ; En évaluant régulièrement les incidences des lois, politiques et pratiques afférentes à la migration et en les révisant selon que de besoin afin qu’elles soient conformes aux obligations juridiques internationales et qu’elles n’entraînent pas ni n’aggravent le risque que des migrants périssent ou disparaissent ; En donnant aux migrants et à leurs familles les moyens d’établir, de rétablir ou de maintenir le contact le long des routes migratoires et à destination ; En créant et développant des possibilités de migration sûre et régulière qui respectent le droit à la vie de famille et répondent aux besoins des migrants en situation de vulnérabilité, ainsi que des pratiques d’admission et de séjour fondées sur des motifs humanitaires et autres à l’intention des migrants contraints de quitter leur pays d’origine. Rechercher et identifier les personnes décédées ou portées disparues : En mettant en place des mécanismes transnationaux permettant l’échange d’informations et la coordination des opérations entre pays d’origine, de transit et de destination, afin de faciliter la recherche et l’identification des personnes décédées ou portées disparues, en coopération avec les parties prenantes concernées, y compris les familles des personnes portées disparues, tout en respectant le droit à la sécurité, la vie privée et les normes de protection des données ; En recueillant régulièrement des données sur les décès et les disparitions de migrants et en les publiant dans le respect du droit à la vie privée et des normes de protection des données. Offrir un appui et un recours aux familles des personnes décédées ou portées disparues : En mettant en place des dispositifs permettant aux familles de signaler les cas de disparition et d’obtenir des informations sur les opérations de recherche, tout en respectant le droit à la vie privée et en protégeant les données à caractère personnel ; En veillant à ce que les familles des migrants portés disparus dans les pays d’origine, de transit et de destination puissent effectivement exercer leurs droits et accéder aux services et aux autres formes de soutien répondant à leurs besoins particuliers ; En garantissant aux migrants et à leurs familles l’accès à la justice et à des mécanismes de responsabilisation et de recours en menant des enquêtes indépendantes, impartiales et approfondies sur toute allégation selon laquelle la vie ou la sécurité de migrants a été mise en danger au cours de leur voyage ou des violations de leurs droits ont été commises par des acteurs étatiques ou non étatiques, y compris par suite d’actes aggravés de trafic illicite ou de traite ; En établissant des procédures à des fins de relèvement, d’identification, de transfert et d’enterrement des dépouilles des migrants décédés dans des conditions permettant d’assurer leur dignité, en tenant les familles dûment informées et en leur prêtant assistance comme il se doit. S’il nous reste encore beaucoup à faire, nous pouvons néanmoins compter sur un volume croissant de pratiques, de connaissances et d’orientations à même d’éclairer une action coordonnée visant à concrétiser les engagements pris au titre du droit international et les objectifs du Pacte mondial sur les migrations. Les organismes internationaux, régionaux et infrarégionaux peuvent jouer un rôle important dans la facilitation de ces efforts, aux côtés des parties prenantes et communautés locales. À l’approche du Forum, nous appelons les États à prendre des engagements concrets à agir et à se mobiliser pour sauver des vies et prévenir la disparition de migrants. Nos organisations sont prêtes à soutenir les États dans la mise en œuvre de ces engagements pour que les principes humanitaires et les droits de l’homme des migrants et de leurs familles restent au cœur de toutes les mesures. António Vitorino, Directeur général de l’OIM et Coordonnateur du Réseau des Nations Unies sur les migrations Guy Ryder, Directeur général de l’OIT Michelle Bachelet, Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Liu Zhenmin, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales Achim Steiner, Administrateur du PNUD Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés Catherine M. Russell, Directrice générale de l’UNICEF Ghada Fathi Waly, Directrice exécutive de l’ONUDC Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS Peter Maurer, Président du CICR Francesco Rocca, Président de l'IFRC Kathryne Bomberger, Directrice générale de la CIPD Le Réseau des Nations Unies sur les migrations a été créé pour apporter aux États Membres un soutien efficace, rapide et coordonné à l’échelle du système dans la mise en œuvre, le suivi et l’examen du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Si son mandat est centré sur la migration, le Réseau appelle néanmoins les États à appliquer ces recommandations, selon qu’il convient, aux réfugiés, et à protéger les droits de l’homme de chacun de la même manière, quel que soit le statut migratoire. Pour de plus amples informations et pour toute demande de la part des médias, veuillez contacter : Secrétariat du Réseau des Nations Unies sur les migrations Florence Kim [email protected]  ; +41 79 748 03 95 -- Apprenez-en davantage sur le travail de l'IFRC en matière de soutien aux personnes en déplacement. Et cliquez ici pour lire notre note de synthèse sur le pacte mondial sur les migrations.

Lire plus
| Communiqué de presse

Les survivants du navire de sauvetage Ocean Viking doivent débarquer d'urgence dans un lieu sûr.

Marseille/Genève/Budapest, 18 février 2022 - Depuis lundi 14 février, le navire Ocean Viking attend qu'on lui attribue un lieu sécurisé afin qu'il puisse débarquer les 247 personnes secourues en mer. Malgré 5 demandes auprès des autorités maritimes compétentes, le navire n'a toujours pas reçu d'instructions sur le lieu de débarquement, le mauvais temps ne manque pas d'affecter la santé des survivants à bord. Les 247 personnes en situation de détresse ont été sauvées en mer lors de cinq opérations distinctes menées en moins de 36 heures le week-end dernier et en début de semaine par l'Ocean Viking, un navire de sauvetage affrété par l'organisation européenne de recherche et de sauvetage SOS MEDITERRANEE et exploité en partenariat avec la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). Michele Angioni, coordonnateur des opérations de recherche et de sauvetage pour SOS MEDITERRANEE sur l'Ocean Viking, déclare : "Nous avons effectué cinq sauvetages en moins de 36 heures il y a plusieurs jours dans les régions de recherche et de sauvetage de Malte et de Libye et n'avons reçu aucune coordination des autorités maritimes, malgré de nombreux e-mails et appels. Après ce week-end intense, nous avons traversé une tempête avec des vagues allant jusqu'à 4 mètres et des vents atteignant 30 nœuds." Parmi les 247 personnes secourues figurent 53 mineurs non accompagnés ainsi qu'un bébé de 5 mois. Certains des survivants présentent des signes de torture, comme Amath*, 19 ans, originaire du Sénégal, qui est parti en Libye avec son frère alors qu'il n'avait que 9 ans. Amath a raconté à l'équipe qu'il a quitté le Sénégal il y a dix ans pour trouver du travail en Libye. Là-bas, il a été emprisonné dix fois, souvent battu par des gardes ou des policiers - il a des cicatrices sur tout le dos. Il a également dit qu'il avait reçu une balle dans la jambe en essayant de s'échapper. "Après les sauvetages et une fois récupérés à bord de l'Ocean Viking, nous avons traité des cas d'inhalation de carburant, de brûlures dues au carburant et d'infections cutanées", explique Johanna Jonsdottir, infirmière de l'IFRC. "Depuis, les survivants souffrent du mal de mer et de la déshydratation qui en découle, de maux de tête et de maux d'estomac. Nous constatons que l'état psychologique des gens s'aggrave à cause de l'impasse. Certains survivants ont des blessures anciennes, comme des brûlures, des chevilles tordues, des marques de coups de feu et souffrent de douleurs dorsales après avoir été battus", ajoute Eila Rooseli, médecin de l'IFRC. De nombreuses personnes secourues ont expliqué aux équipes à bord que, pour elles, le seul moyen d'échapper à la Libye était de tenter la périlleuse traversée de la Méditerranée centrale dans un canot pneumatique en mauvais état, alors qu'elles en connaissaient les risques. Or, selon le droit maritime, un sauvetage n'est formellement achevé que lorsque les survivants sont débarqués dans un endroit où leur vie n'est plus menacée et où leurs besoins essentiels sont satisfaits. Trop souvent, les survivants doivent passer de longues périodes sur les navires de sauvetage avant d'être autorisés à débarquer. "L'absence de coordination des opérations de recherche et de sauvetage (SAR Coordination) et d'un mécanisme de débarquement prévisible met en danger la vie et la santé des survivants depuis plusieurs années. Cela ne peut plus être la norme. Un navire n'est pas un endroit durable où les rescapés peuvent rester. Nous avons besoin d'un lieu sûr pour que les hommes, les femmes et les enfants puissent débarquer sans plus attendre", ajoute Michele Angioni, coordinateur de la recherche et du sauvetage. -- *Le nom a été modifié pour protéger la vie privée de la personne concernée. Pour plus d'informations, Veuillez contacter: A l'IFRC: A Genève: Anna Tuson, [email protected], +41 79 895 6924 A Budapest: Hannu-Pekka Laiho, [email protected], +358 40 5257126 A Budapest: Nora Peter, [email protected], +36 70 953 7709 A SOS MEDITERRANEE: International & Allemagne: Julia Schaefermeyer / +33 6 12 52 15 69 / [email protected] France: Morgane Lescot / + 33 6 11 74 10 11 / [email protected] Italie: Francesco Creazzo / +39 347 815 1131 / [email protected] Suisse: Eva Ostendarp / +41 79 239 99 13 / [email protected] (German) and Elliot Guy / +41 782 38 74 04 / [email protected]

Lire plus
| Communiqué de presse

Déclaration conjointe de l’IFRC et du CICR sur la crise migratoire en cours aux frontières de la Biélorussie avec la Pologne, la Lituanie et d’autres pays

Budapest/Genève - 18 novembre 2021: La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et le Comité international de la Croix-Rouge sont profondément alarmés par la tragédie humanitaire qui se déroule aux frontières de la Biélorussie avec la Pologne et la Lituanie. Au moins 10 personnes ont perdu la vie, dont un garçon de 14 ans victime d’hypothermie. La situation ne pourra que s’aggraver avec l’arrivée des rigueurs de l’hiver. La Fédération internationale a alloué plus d’un million de francs suisses aux Sociétés nationales de la Croix-Rouge de Biélorussie, Pologne et Lituanie, dont les volontaires et les employés viennent en aide à des milliers de personnes vulnérables en leur fournissant de la nourriture, de l’eau, des couvertures et une assistance médicale vitale. En complément à cette action, le CICR apporte son soutien à ses partenaires Croix-Rouge, et il leur fournit une expertise technique supplémentaire, en particulier pour permettre aux migrants de rester en contact avec leurs proches et pour régler d’autres questions liées à la protection. Birgitte Ebbesen, directrice régionale de la Fédération internationale pour l’Europe, a déclaré : « Des personnes extrêmement vulnérables se trouvent aujourd’hui à la frontière, notamment des personnes handicapées, des femmes enceintes et des centaines d’enfants, dont beaucoup ne sont accompagnés ni d’un parent ni d’un membre de leur famille. Cela fait plusieurs jours que toutes ces personnes dorment dehors, dans un froid glacial ; nos volontaires ont pu leur apporter un peu d’aide, mais elles sont encore nombreuses à souffrir de la faim et du froid. Ces personnes sont des mères, des sœurs, des fils et des filles – leur vie compte, et elles doivent être protégées et traitées avec compassion et dignité ». Martin Schüepp, directeur régional du CICR pour l’Europe et l’Asie centrale, a déclaré : « Pour protéger la vie, la santé et la dignité des personnes, ainsi que pour soulager les souffrances actuelles et prévenir de nouvelles tragédies, un accès immédiat et sans restriction à tous les migrants, y compris dans les régions frontalières, doit être accordé à tous les partenaires au sein du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, ainsi qu’aux autres organisations humanitaires. Le CICR fournit à ses partenaires au sein du Mouvement un soutien et une expertise technique supplémentaires en ce qui concerne la réunification des familles séparées et d’autres questions liées à la protection ». Tous les migrants, quel que soit leur statut juridique, devraient avoir un accès effectif à l’aide humanitaire et à l’assistance médicale, ainsi qu’à la protection. Qu’il s’agisse d’une protection internationale ou d’un retour volontaire dans leur pays d’origine, les droits des migrants devraient être respectés en tout temps, et les autorités devraient éviter de séparer les membres d’une même famille et de mettre en danger la vie et l’intégrité physique des migrants. Pour obtenir plus d’informations ou pour organiser des interviews, veuillez contacter : À Budapest : Georgia Trismpioti, +30 697 180 9031, [email protected] À Budapest : Corinne Ambler, +36 704 306 506, [email protected] À Genève : Florian Seriex, +41 79 574 06 36, [email protected] À Genève : Ruth Hetherington, +33 6 33 28 88 23, [email protected]

Lire plus
| Communiqué de presse

L’IFRC renforce son assistance humanitaire alors qu'un nombre record de migrants traverse la périlleuse jungle de Darien

Panama/Genève, 20 septembre 2021 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) intensifie ses efforts pour fournir une protection et une assistance humanitaire aux migrants qui traversent la jungle de Darien, l'une des routes migratoires les plus dangereuses au monde. Entre janvier et août 2021, 70 376 migrants (dont 13 655 enfants) ont traversé la jungle panaméenne, un chiffre équivalent au nombre total de migrants au cours des cinq dernières années. Ces dernières années, la jungle de Darien est devenue un point de transit commun pour les migrants qui se dirigent vers le nord, mais les derniers chiffres dépassent largement ceux de 2016, lorsque 30 000 personnes ont fait la traversée pendant toute l'année. En comparaison, rien qu'en août 2021, 25 361 personnes ont emprunté cet itinéraire. Martha Keays, Directrice régionale pour les Amériques à l’IFRC, a déclaré : "Alors que la pandémie et ses impacts persistent, le nombre de migrants traversant la jungle de Darien a atteint des sommets historiques cette année. Au Panama, nous avons vu entre 600 et 1 300 personnes entrer dans le pays chaque jour. Les migrants sont confrontés à de nombreux risques au cours de leur périple dans la jungle et présentent souvent des signes de traumatisme physique et mental. La Croix-Rouge est là pour les aider en répondant à leurs besoins fondamentaux, tels que l'eau potable, l'assainissement, les soins de santé, la protection, l'information et le soutien psychologique." Face au nombre croissant de personnes traversant la jungle de Darien, l’IFRC a activé son Fonds d'urgence pour les secours en cas de catastrophe (Disaster Relief Emergency Fund - DREF) afin de renforcer le soutien aux migrants, en collaboration avec la Croix-Rouge panaméenne. La réponse humanitaire est axée sur la distribution d'eau potable, la promotion de l'hygiène communautaire et personnelle et la distribution d'articles essentiels, tels que des moustiquaires. Elle comprend également la fourniture de soins de santé et de services de protection, ainsi que le renforcement des capacités à fournir un soutien psychologique. Par ailleurs, le DREF aide la Croix-Rouge du Costa Rica à se préparer à une éventuelle augmentation du nombre de migrants transitant par le Costa Rica. En Colombie, à la fin du mois d'août 2021, plus de 10 000 migrants attendaient dans le village de Necoclí à la frontière entre la Colombie et le Panama, un point d'entrée dans la jungle de Darien. La Croix-Rouge colombienne leur fournit des informations sur leur itinéraire, distribue des équipements de protection individuelle contre le COVID-19 et fournit des services de santé et de protection pour aider les communautés vulnérables. Selon les autorités panaméennes, des migrants d'une quarantaine de nationalités ont traversé la jungle de Darien cette année. Ils sont issus de pays asiatiques et africains, tels que l'Angola, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Nigeria, le Pakistan et l'Ouzbékistan, mais aussi d'Amérique latine et des Caraïbes. Beaucoup de personnes sont haïtiennes et cubaines, et on constate également une augmentation du nombre de migrants vénézuéliens. "Certaines personnes qui traversent actuellement la jungle de Darien ont quitté leur pays il y a des années pour commencer une nouvelle vie en Amérique du Sud. Mais les disparités socio-économiques, la stigmatisation, la discrimination et la pandémie de COVID-19 leur ont fait perdre leur emploi ou leur maison, et elles se retrouvent aujourd'hui face à des options impossibles, comme migrer une nouvelle fois. L'accès aux services de base, tels que la nourriture, l'eau, l'assainissement, les soins médicaux, le logement, les informations essentielles et l'accès aux vaccins COVID-19 doit être garanti à tous, quel que soit le statut juridique", a ajouté Martha Keays. L’IFRC et son réseau de Sociétés nationales de la Croix-Rouge ont mis en place un système de surveillance pour suivre les mouvements de population du Cône Sud vers le Guatemala, y compris les routes migratoires à travers les pays andins, la jungle de Darien et l'Amérique centrale. Elles suivent également l'évolution de la situation humanitaire en Haïti et en Afghanistan, car l'augmentation des besoins humanitaires dans ces pays pourrait entraîner d'autres déplacements et migrations le long de la route de Darien. Au Panama, l’IFRC et la Croix-Rouge panaméenne, avec le soutien de l'Union européenne, de l'UNICEF et d'autres partenaires, répondent aux besoins des migrants qui traversent la jungle de Darien depuis trois ans. Depuis 2019, ils ont fourni plus de 20 000 interventions humanitaires, notamment un soutien psychosocial, des soins de santé, un accès à l'eau et des informations sur la route migratoire. Pour plus d'informations et pour organiser des entretiens, veuillez contacter: À Panama : Susana Arroyo Barrantes, + 506 8416 1771, [email protected] À Genève: Nathalie Perroud, +41 79 538 14 71, [email protected]

Lire plus
| Page de base

Soutenir les personnes en déplacement

Le principe fondamental d'humanité sous-tend l'ensemble de nos travaux sur les migrations et les déplacements. Quel que soit leur statut juridique, les États doivent protéger la sécurité, la dignité et le bien-être de tous les migrants et veiller à ce qu'ils aient accès aux services essentiels. Découvrez nos politiques, résolutions et stratégies qui guident notre travail quotidien de soutien aux personnes en déplacement.

Lire plus
| Page de base

Migration et déplacement

Les migrations et les déplacements posent certains des plus grands défis humanitaires de notre époque. Notre travail d'aide aux personnes en mouvement se concentre à sauverlesvies et à prévenir la souffrance. Nous aidons également les personnes à faire face aux risques et aux défis liés à la migration et travaillons à protéger et restaurer leur dignité.

Lire plus
| Communiqué de presse

Nouveau rapport : Les migrants se heurtent à un "mur invisible" dans l'accès aux soins et aux vaccins contre le COVID-19

Genève, 9 mars 2021 – Un nouveau rapport publié aujourd'hui révèle un "mur invisible" qui empêche les migrants d'accéder aux services de base depuis le début de la pandémie de COVID-19, et qui les empêche désormais d'accéder aux vaccins.Le rapport – Confinés et exclus ? Pourquoi l'accès des migrants aux services de base est essentiel à nos activités d’intervention et de rétablissement face à la pandémie de COVID-19 – s'appuie sur des recherches menées dans toutes les régions par le nouveau Laboratoire mondial de la Migration de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, dirigé par la Croix-Rouge australienne et soutenu par la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et le Comité International de la Croix-Rouge (CICR).Jagan Chapagain, Secrétaire général de l’IFRC, a déclaré :« Nos recherches révèlent ce que nous appelons un ‘mur invisible’ qui a empêché les migrants - en particulier ceux sans papiers ou en situation irrégulière - d'accéder aux services de base. Il est intéressant de noter que ce mur n'est pas construit principalement par des politiques visant à exclure les migrants. Il est plutôt constitué d'exclusions involontaires, ainsi que des conséquences involontaires des efforts déployés pour contenir et contrôler la pandémie ».Le rapport montre que – même si les mesures de confinement et autres mesures ont été conçues pour contrôler la propagation du COVID-19 – dans de nombreux contextes, elles ont involontairement augmenté la souffrance des migrants. En raison de ces restrictions, de nombreux migrants ont perdu leur emploi et leurs moyens de subsistance et n'ont pas pu satisfaire leurs besoins les plus fondamentaux, ce qui a engendré des niveaux inquiétants d'insécurité alimentaire, de sans-abrisme dû à l'incapacité de payer le loyer et d'aggravation des conditions de santé mentale.Les recherches ont également démontré que, même dans les situations où les migrants avaient été inclus dans les politiques relatives au COVID-19, leur capacité réelle à accéder aux services de base était souvent limitée. Par exemple, dans certains pays, les migrants n'ont pas pu accéder au test ou au traitement contre le COVID-19 parce qu'ils n'ont pas de numéros d'identité nationale ou de numéro de sécurité sociale. Cela risque d'affecter également l'accès aux vaccinations contre le COVID-19, même si l'éligibilité en droit existe.Dans d'autres situations, les migrants ont déclaré hésiter à consulter un médecin, à se faire soigner ou, plus récemment, à s'inscrire pour se faire vacciner contre le COVID-19 par crainte de divulguer des informations privées qui pourraient être communiquées aux autorités d'immigration pour les arrêter, les détenir ou les expulser. Le fait que, dans certains pays, les migrants doivent s'inscrire en ligne pour se faire vacciner contre le COVID-19 contribue également à l'exclusion, en raison de l'accès limité de certains migrants à lnternet ou à cause de leurs connaissances numériques limitées et aux barrières linguistiques.Jagan Chapagain, Secrétaire général de l’IFRC, a déclaré :« L'inclusion des migrants dans les politiques nationales relatives au COVID-19 ne se traduit pas nécessairement par un accès inclusif et efficace dans la pratique. Il est non seulement impératif sur le plan humanitaire de garantir l'inclusion de tous les migrants, quel que soit leur statut juridique, dans les programmes nationaux de vaccination contre le COVID-19, mais une telle inclusion est également dans l'intérêt de chaque pays. »« Le COVID-19 ne s’intéresse pas au statut migratoire d'une personne, et nous ne devrions pas non plus nous en soucier. A moins que tout le monde ne soit inclus, le virus continuera de circuler et de muter, ce qui pourrait compromettre l'efficacité de tous les efforts de vaccination. »Pour mettre fin à la pandémie, il est essentiel de s'assurer que tous les migrants soient inclus dans les politiques de vaccination et les stratégies de déploiement relatives au COVID-19.Pour plus d'informations :Pour plus d'informations sur la recherche et pour télécharger le rapport en plusieurs langues, visitez la page web du Laboratoire mondial de la Migration.

Lire plus
| Communiqué de presse

“It’s not a choice between security and dignity” – IFRC President on suffering of migrants in Niger

Niamey/Nairobi/Geneva, 22 February 2018 – Policies that prioritize control at the expense of the safety and dignity of migrants can be cruel, counterproductive, and contribute to increased suffering among people making their way towards the north African coast. This was the assessment of Francesco Rocca, the President of the International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies (IFRC), after the first part of his four day visit to Niger. “It’s not a choice between security and dignity,” said Mr Rocca, at the end of his visit to Agadez. “We have to reject, absolutely, the idea that the decision by governments to reduce or constrain migration can ever justify the increased suffering of migrants”. Mr Rocca visited Agadez in northern Niger with Ali Bandiare, the President of the Red Cross of Niger. Agadez is a city on the edge of the Sahara Desert and on a major route for people travelling from West Africa to Libya and then beyond. Mr Rocca met migrants who spoke of being stranded in Niger, unable to head north because of increased security, and unable to return home. “There are migration policies that have failed for decades now,” said Mr Rocca. “People still want to move. What changes is that they are forced to take even greater risks, to take even more dangerous routes. “People in Agadez told me that the Sahara is just as deadly as the Mediterranean. The difference is that we don’t know how many people have died there, or what inhumanity they have faced,” he said. Mr Rocca chose Niger as the destination for his first visit to Africa as IFRC President because of the country’s prominent role as a transit point for many migrants. In 2017, an estimated 350,000 people travelled through Niger. However, in late 2015, a new law to control the movement of people, saw the number of detected migrants drop by 80 per cent. People making the journey were forced to find alternative routes. He called for a more effective humanitarian response in Niger, built on increased investment in local capacity. “We must rethink the humanitarian intervention, starting from the empowerment of local actors, who are best placed to respond properly to humanitarian challenges. Localization is a key word: this is why IFRC wants to strengthen its support to the Red Cross of Niger,” said Mr Rocca. “We call all our partners and stakeholders to support our efforts. Supporting our National Societies means supporting neutral, independent and impartial aid to everyone in need, including people on the move and local communities. Vulnerable people in Niger must not be left alone and need our engagement to guarantee human dignity and ensure protection and essential services.” Rocca also highlighted the importance of providing accurate and trustworthy information to people on the move, including information about risks, services, resources, rights and responsibilities.

Lire plus
| Communiqué de presse

Shaping the future of the world’s largest humanitarian movement

Antalya, Turkey, 11 November 2017 – A major conference has adopted a series of measures that will shape the efforts of the world’s largest humanitarian movement to respond to the needs of people affected by crises. The global meetings of the International Red Cross and Red Crescent Movement looked at pressing emergencies and challenges, while also exploring emerging trends that will have a profound impact on the future of humanitarian action.The global meetings were held in Turkey – a country surrounded by some of the world’s most urgent humanitarian crises, including the conflict in Syria and the ongoing emergency facing people trying to cross the Mediterranean.The Red Cross Red Crescent Movement called on States to guarantee the safety and dignity of all migrants, along with their unrestrained access to humanitarian assistance.“We are calling on States to ensure that all people – regardless of their nationality or legal status – are treated with dignity and respect,” said Francesco Rocca, who was elected President of the International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies (IFRC) during the meetings. “As a Red Cross and Red Crescent, we must be ready to stand up and advocate for all vulnerable migrants, for all vulnerable people. We must be prepared – we are prepared – to work with the international community for the respect and dignity of all people.”While emphasizing the need for new approaches to respond to dramatically shifting needs, the Movement also reaffirmed the non-negotiable importance of principled humanitarian action.“In a world where faith in institutions is rapidly evaporating, great trust is placed in the symbols of the red cross and red crescent and in the neutral, impartial, independent humanitarian action that brings them to life,” said Peter Maurer, President of the International Committee of the Red Cross (ICRC). “But in many places across the world, the space for such impartial action is under threat. Human dignity is disregarded, the applicability of the law is questioned, and humanitarian aid is politicized.”One of the most pronounced examples of disregard for humanitarian law and norms is the increasing number of attacks on humanitarian aid workers and volunteers. Since the beginning of 2017 alone, more than 45 Red Cross and Red Crescent personnel have been killed in the line of duty.Further resolutions were adopted on education, with the Movement committing to expanding its work in this area in situations of conflict and disasters. On nuclear weapons, a resolution was adopted calling on States to sign and implement the recently-adopted Treaty on the Prohibition of Nuclear Weapons.The Movement also pledged to scale up its response to the mental health consequences of humanitarian crises, and to strengthen and codify its work during pandemics and epidemics. Commitment was also made to reinforce gender equality and equal opportunities in the leadership and work of the Movement.The outcomes of the General Assembly and the Council of Delegates will feed into the 33rd International Conference of the Red Cross and Red Crescent in 2019 which will bring together States and components of the Movement.

Lire plus