Changement climatique

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Syrie : Un hiver extrêmement rigoureux fait grimper les besoins humanitaires aigus au plus haut niveau jamais atteint

Damas/Beyrouth, 27 janvier 2022 - Les conditions hivernales extrêmes mettent en danger immédiat des communautés déjà submergées par des crises qui se chevauchent, ce qui se traduit par un niveau de besoins humanitaires aigus jamais atteint en Syrie, alerte la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). Dans de nombreuses régions, cet hiver a été l'un des plus froids de la dernière décennie, avec des tempêtes de neige et des températures négatives. L'IFRC est profondément préoccupée par la situation dans le pays, car le nombre de personnes ayant besoin d'une aide humanitaire est le plus élevé depuis le début de la crise. Selon l'ONU, un total de 14,6 millions de personnes ont besoin d'aide, soit 1,2 million de plus qu'en 2021. 6,9 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur du pays. Mads Brinch Hansen, chef de la délégation de l'IFRC en Syrie, a déclaré à cet effet : "Le froid exceptionnel rend la vie de nombreuses personnes encore plus difficile dans toute la Syrie, en particulier les communautés déplacées vivant dans des abris temporaires qui n'ont pas de vêtements ou de chauffage appropriés pour des températures négatives. "La situation en Syrie est pire que jamais. Le prix des produits de base tels que la nourriture et le carburant est monté en flèche, ce qui les rend inabordables pour la majorité des gens, l'escalade de la violence s'intensifie et le COVID-19 continue de faire peser une charge supplémentaire sur les communautés. Dans le même temps, le financement des acteurs humanitaires se réduit." Eng. Khaled Hboubati, président du Croissant-Rouge arabe syrien (CRAS), a déclaré : "Chaque jour, nos volontaires à Hassakeh et partout en Syrie voient plus de personnes qui demandent de l'aide, plus d'enfants qui sont sans vêtements d'hiver au milieu de la tempête. La situation s'aggrave avec la pandémie de COVID-19 et les sanctions économiques qui compliquent notre réponse humanitaire. "Nous continuerons à faire de notre mieux pour soulager les souffrances de millions de personnes et préserver leur dignité. Nous avons besoin du soutien des partenaires et des donateurs pour rétablir les moyens de subsistance des populations et garantir des solutions durables pour accélérer le relèvement." Hassakeh, où près de 45 000 personnes ont été déplacées par les récentes violences à la prison de Sina'a, est l'une des régions les plus durement touchées, les températures négatives ayant fait de cet hiver l'un des plus froids de l'histoire récente. La neige a également recouvert le camp d'Al-Hol, qui accueille plus de 60 000 personnes déplacées. Le Croissant-Rouge arabe syrien reste le principal acteur humanitaire dans le pays avec des milliers de bénévoles qui répondent aux besoins aigus causés par le conflit, la crise économique et le COVID-19 ainsi que la vague de froid. À Hassakeh, le Croissant-Rouge arabe syrien joue un rôle clé dans l'évacuation et la fourniture de services médicaux et d'eau potable aux personnes nouvellement déplacées et aux communautés qui les accueillent. Près de 11 ans après le début du conflit, la Syrie reste l'une des crises humanitaires les plus importantes et les plus complexes au monde. Des maisons et des villes entières ont été complètement détruites, ce qui a entraîné des déplacements massifs. Selon l'ONU, 90 % de la population syrienne vit sous le seuil de pauvreté et 70 % est confrontée à des pénuries alimentaires aiguës - des chiffres qui n'ont pas connu d'amélioration ces dernières années en raison du ralentissement économique, de l'instabilité et des catastrophes provoquées par le changement climatique. En 2021, la Syrie a connu la pire sécheresse depuis plus de 50 ans. Pour intensifier la réponse humanitaire du Croissant-Rouge arabe syrien et répondre aux besoins croissants, l'IFRC appelle les partenaires et les donateurs à continuer de faire preuve de solidarité envers la population syrienne. Le financement est plus urgent que jamais pour que les Syriens puissent couvrir leurs besoins essentiels et conserver une vie digne. Pour plus d'informations: A Beyrouth: Jani Savolainen, IFRC, [email protected], +961 70372812 A Damas: Rahaf Aboud, Croissant-Rouge arabe syrien, [email protected], +963 959999853 Lire plus: Plan pays de l'IFRC pour la Syrie Pour les rédacteurs: À propos du Croissant-Rouge arabe syrien: Le Croissant-Rouge arabe syrien (CRAS) est le principal acteur humanitaire en Syrie. Il compte plus de 13 500 employés et volontaires répartis dans 14 branches et 97 sous-branches dans tout le pays. Chaque année, le CRAS apporte une aide humanitaire à 5,6 millions de personnes. A propos de l'IFRC: La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) est le plus grand réseau humanitaire du monde. Elle comprend 192 sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui s'emploient à sauver des vies et à promouvoir la dignité dans le monde entier. Avec une délégation permanente en Syrie depuis 2007, l'IFRC a joué un rôle central en fournissant des services humanitaires et en soutenant le Croissant-Rouge arabe syrien (CRAS) dans son développement organisationnel et stratégique et dans le renforcement de la capacité opérationnelle du CRAS.

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Déclaration présentée au nom des 160 signataires de la Charte des organisations humanitaires sur le climat et l’environnement à la 26ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP26)

Les preuves scientifiques les plus récentes, notamment le dernier rapport du GIEC, viennent confirmer une fois encore la véracité de ces propos. Notre planète traverse une période d’accélération des crises climatiques et environnementales, dont les effets sont ressentis par nous tous. En tant qu’organisations humanitaires, nous le constatons chaque jour dans notre travail. Alors que les dirigeants de la planète se préparent à se réunir à Glasgow en novembre prochain pour la COP26, nous demandons instamment aux négociateurs de toujours avoir à l’esprit les conséquences humanitaires de leurs décisions. Le nombre de catastrophes liées au climat a presque doublé au cours des 20 dernières années et les risques liés à des phénomènes météorologiques sont désormais le premier facteur de déplacement interne, touchant plus particulièrement les personnes les plus pauvres et les plus marginalisées. La crise climatique impose un surcroît de stress aux organisations humanitaires, déjà plus sollicitées que jamais. Seule la prise de mesures urgentes et ambitieuses pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s’adapter aux risques croissants permettra de prévenir les conséquences les plus désastreuses pour les populations et l’environnement. Sans une action ambitieuse de lutte contre le changement climatique, les organisations humanitaires auront du mal à répondre à des besoins toujours plus importants. Même dans les scénarios les plus optimistes envisagés pour les années à venir, nous savons qu’un certain nombre de changements climatiques et de dégradations de l’environnement se produiront, et que l’impact humanitaire de ces phénomènes s’alourdira probablement. Afin de garantir que les personnes les plus vulnérables face à ces événements reçoivent le soutien dont elles ont besoin pour se protéger elles-mêmes et préserver leurs moyens de subsistance, nous devons tenir compte à la fois des caractéristiques individuelles de chaque personne (comme l’âge, le sexe et le statut légal) et des situations structurelles qui influent sur l’exposition des personnes aux risques. Lorsque nous avons signé la Charte, nous nous sommes engagés à intensifier notre action, à réduire les risques et la vulnérabilité, et à soutenir les personnes les plus exposées aux conséquences des crises climatiques et environnementales. Nous nous sommes engagés à agir en misant sur le leadership et l’expérience des acteurs locaux, à investir dans des réponses durables, et à exploiter et amplifier les connaissances locales et indigènes. Nous avons promis de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, de minimiser les dommages que nous causons à l’environnement et de réduire nos déchets et, enfin, de mettre en commun les informations, les idées et les ressources à disposition afin d’amplifier l’impact de nos efforts. Nous savons qu’une transformation radicale est nécessaire. Nous sommes déterminés à agir, de manière urgente et délibérée, et nous exhortons tout un chacun, dans le secteur humanitaire et au-delà, à faire de même. Signé, Signataires de la Charte des organisations humanitaires sur le climat et l’environnement La Charte est ouverte à la signature de toutes les organisations humanitaires. Des informations sur la Charte et des conseils sur sa mise en œuvre sont disponibles à l’adresse suivante: www.climate-charter.org.

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Les donateurs s'engagent à accroître leur soutien au Fonds d'urgence pour les interventions en cas de catastrophe (DREF) de l'IFRC

Les catastrophes liées au climat se produisent avec une fréquence et une intensité croissantes dans le monde entier. Mais la plupart d'entre elles passent inaperçues, détruisant des vies, des infrastructures et le tissu économique sans que l'on y prête attention, ni que l'on y consacre des ressources ou de l'aide. Une réponse locale et rapide est ce qui est le plus nécessaire. Mais souvent, la société nationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge du pays touché par une catastrophe n'a pas les ressources ou la capacité de répondre, surtout si elle doit faire face à des crises multiples. C'est là que le DREF fait toute la différence. Il s'agit d'un réservoir central de fonds par lequel l'IFRC canalise les fonds mondiaux rapidement et directement vers nos Sociétés nationales pour une action précoce et une réponse immédiate aux catastrophes. Pour faire face aux impacts humanitaires massifs des catastrophes liées au climat et à la COVID-19, les investissements doivent se faire au niveau des communautés, là où ils ont le plus d'impact. Le DREF met l'aide directement entre les mains des personnes dans le besoin et renforce les capacités des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui sont les mieux placées pour la fournir." Jagan Chapagain IFRC Secrétaire Général Depuis son lancement en 1985, l'IFRC a soutenu 200 millions de personnes en situation de crise dans le monde grâce au DREF. La Conférence des donateurs du DREF, qui s'est tenue le 18 octobre et qui était coprésidée par l'IFRC et l'Union européenne, avait pour objectif de faire passer ce fonds innovant et salvateur à 100 millions de francs suisses par an à partir de 2022, et à 300 millions de francs suisses d'ici 2025, afin de faire face à l'augmentation alarmante du nombre de catastrophes et de soutenir des millions de personnes supplémentaires. L'Union européenne continue de soutenir le Fonds d'urgence pour les secours en cas de catastrophe. Il s'agit d'un exemple concret de notre engagement en faveur de la localisation. Grâce à ce fonds, nos ressources ont été acheminées vers les populations ayant les besoins les plus pressants, de manière ouverte et directe. Janez Lenarčič Commissaire européen chargé de la gestion des crises Engagements L'IFRC est reconnaissante aux partenaires suivants qui s'engagent aujourd'hui à apporter un financement nouveau ou renouvelé au DREF: Union européenne; Gouvernement de l'Australie; Gouvernement de la Belgique; Gouvernement du Canada; Gouvernement de l'Allemagne; Gouvernement de l'Irlande; Gouvernement de la Corée; Gouvernement du Luxembourg; Gouvernement des Pays-Bas; Gouvernement de la Norvège; Gouvernement de la Suède; Gouvernement de la Suisse; Gouvernement du Royaume-Uni; Croix-Rouge japonaise; White & Case LLP. Nous tenons également à remercier les Sociétés nationales respectives des pays susmentionnés pour leur soutien au DREF et pour leur engagement continu auprès de leurs gouvernements. Regardez: Découvrez quelques-unes des personnes que nous avons soutenues à travers le monde grâce au DREF. Pour plus d'informations sur le DREF ou la conférence des donateurs qui se tient aujourd'hui : Visitez cette page sur notre site web; Téléchargez notre plan annuel DREF 2021 et notre ambition stratégique DREF 2021-2025; Contactez Florent Del Pinto (responsable du Centre des opérations d'urgence) [email protected] ou Ivana Mrdja (responsable de la Société nationale et des partenaires gouvernementaux) [email protected].

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En amont de la COP26, les cinq demandes du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge aux dirigeants mondiaux : « Il n’est pas trop tard pour agir, la survie de l’humanité dépend des mesures que nous prenons aujourd’hui »

Déclaration conjointe du président de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale) et du président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en amont de la COP 26, publiée le dernier jour du Sommet de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sur les pandémies, les changements climatiques et l’action locale: Aujourd’hui, la pandémie de Covid-19 et la crise climatique touchent tous les aspects de nos vies et de nos sociétés, y compris notre bien-être physique et mental, nos moyens de subsistance et nos économies. Les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables, qui ont le moins contribué à la crise climatique, en paient le plus lourd tribut. Dans la perspective de la COP26, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Mouvement) exhorte les dirigeants mondiaux à la fois à agir maintenant pour réduire de façon rapide et drastique les émissions de gaz à effet de serre et à prendre des mesures urgentes pour atténuer les conséquences humanitaires existantes et imminentes des changements climatiques, en tenant compte des enseignements tirés de la crise du Covid-19. Partout dans le monde, les communautés pauvres et vulnérables sont confrontées simultanément à des crises multiples. Les effets superposés des phénomènes météorologiques extrêmes, de l’insécurité alimentaire, du Covid-19 et des conflits mettent en péril la vie de millions de personnes et génèrent des besoins humanitaires sans précédent. Les changements climatiques multiplient les risques et ont des conséquences de plus en plus dévastatrices. Depuis le début de la pandémie, les catastrophes liées au climat ont sévèrement affecté la vie d’au moins 139 millions de personnes. Parmi les 25 pays les plus vulnérables aux changements climatiques, 14 sont aussi en proie à un conflit. Or, ces mêmes communautés et pays sont parmi les grands oubliés des financements en faveur climat. Aucun État ni aucune organisation ne peut agir seul. Le Mouvement est déterminé à assumer sa part des efforts mondiaux visant à endiguer la crise climatique. Nous avons pris toute la mesure de la « force du nombre » quand des millions de volontaires des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Sociétés nationales) se sont mobilisés pour contribuer à faire reculer la pandémie mondiale. En tant qu’auxiliaires des pouvoirs publics de leur pays dans le domaine humanitaire, les Sociétés nationales sont des parties prenantes clés de l’action en faveur du climat. Partout dans le monde, nos employés et nos volontaires sont présents dans les communautés avant, pendant et après les catastrophes. Ils fournissent des conseils aux autorités sur les moyens de renforcer la gouvernance des risques de catastrophe par le biais de lois relatives aux catastrophes bien conçues qui permettent une préparation, une intervention et une coordination efficaces. Ils aident les personnes touchées à devenir plus résilientes aux chocs futurs et les autorités à renforcer leurs mesures de préparation et de prévention. Nous nous attachons aussi à réduire l’impact environnemental et les émissions de gaz à effet de serre de nos programmes et opérations, et à encourager les autres à faire de même. À ce jour, plus de 150 Sociétés nationales, petites organisations non gouvernementales et grandes organisations internationales ont signé la Charte sur le climat et l’environnement pour les organisations humanitaires et sont prêtes à travailler ensemble pour traduire leurs engagements en actions concrètes. La survie de l’humanité dépend des mesures que nous prenons aujourd’hui pour atténuer les changements climatiques et s’adapter à leurs effets. Il n’est pas trop tard pour agir, et les dirigeants mondiaux présents à la COP26 doivent se montrer à la hauteur de l’enjeu. Les cinq demandes du Mouvement aux dirigeants mondiaux sont les suivantes : Mettre l’accent sur les plus vulnérables. Nous devons donner la priorité aux besoins des personnes les plus vulnérables, y compris les groupes marginalisés, les populations en crise et les personnes déplacées. Nous devons comprendre les risques et les vulnérabilités auxquels elles sont exposées, connaître les capacités dont elles disposent de devenir plus résilientes et veiller à ce qu’elles soient informées et associées à la prise des décisions et à l’élaboration des plans aux niveaux mondial, national et local. Il est essentiel de garantir une prise de décisions inclusive à tous les niveaux. Accroître les financements pour l’adaptation qui ciblent les pays et les communautés les plus vulnérables. Les efforts vitaux d’atténuation doivent s’accompagner d’un soutien solide à l’adaptation aux changements climatiques, qui demeure sous financée et peu prioritaire. Investir dans la préparation et favoriser une action plus préventive et précoce. Nous œuvrons déjà pour remédier aux pertes et aux dommages liés à l’instabilité croissante du climat, mais une démarche réactive ne sera pas suffisante face à une crise de cette ampleur. Nous devons investir dans la préparation dans tous les secteurs ainsi que dans l’analyse des risques afin de mieux anticiper les catastrophes climatiques potentielles qui exigent une intervention rapide. Traduire les engagements mondiaux en actions sur le terrain. Les plans d’action mondiaux et nationaux en faveur du climat manquent souvent de donner aux populations à risque les moyens de mener une action efficace au niveau local. Il est essentiel de soutenir les institutions et les organisations locales telles que les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge en investissant dans les capacités institutionnelles et dans l’accès aux financements pour l’adaptation et aux processus de prise de décisions. Protéger l’environnement, y compris en garantissant le respect du droit international humanitaire (DIH). La dégradation de l’environnement exacerbe les vulnérabilités. Le DIH protège l’environnement naturel et limite la dégradation environnementale, et le respect de cette branche du droit prévient les préjudices intrinsèquement liés à la détérioration de l’environnement que subissent les civils dans les situations de conflit armé. La crise climatique est présente aujourd’hui, et elle ne fera que s’aggraver à l’avenir. Le monde doit dès maintenant prendre des mesures pour en atténuer la sévérité et les effets sur les personnes les plus vulnérables. La COP26 constitue une occasion de limiter les dégâts, une occasion que nous devons saisir ensemble. -- Francesco Rocca,Président de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge Peter Maurer, Président du Comité international de la Croix-Rouge

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Les multiples feux de forêt et la pandémie de COVID-19 menace des milliers de vies en Algérie et en Tunisie

Tunisie /Algérie /Beyrouth, le 13 août 2021 –Les incendies qui se propagent actuellement en Algérie et en Tunisie menacent la vie de milliers de personnes, tout en endommageant les écosystèmes, les infrastructures et les moyens de subsistance locaux. Les deux pays font face à une situation multirisque, un nombre alarmant d’infections COVID-19 ont été signalées au cours des dernières semaines. Les flammes ont tué des dizaines de personnes et forcé des centaines de familles à quitter leurs maisons. Des centaines de personnes ont perdu leurs maisons, leurs fermes et leurs moyens de subsistance. Des milliers d’hectares de terres ont été incendiés. Les volontaires du Croissant-Rouge assistent les communautés affectées en leur fournissant les premiers soins, un soutien psychosocial, des abris d’urgence, de l’eau potable et d’autres articles de secours nécessaires. Le Croissant-Rouge Algérien a déjà installé 200 tentes et a organisé en coordination avec les autorités locales des abris d’urgence pour reloger 8 000 personnes. Anne E. Leclerc, Chef de la délégation du Cluster de pays d’ Afrique du Nord pour la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a déclaré : «La plupart des régions du nord de la Tunisie et de l’Algérie ont été gravement affectées par de multiples incendies. Les conditions météorologiques extrêmes intensifient le risque d’incendies supplémentaires dans la région. Les Sociétés du Croissant-Rouge de Tunisie, d’Algérie et du Maroc sont en état d’alerte maximale, mobilisant des volontaires et fournissant une assistance aux communautés touchées en étroite coordination avec la Protection civile et les autorités locales. «Le changement climatique est là. Cela a un impact sur les gens du monde entier tous les jours. Combiné à une récente augmentation des cas de COVID-19 dans la région, nous faisons face simultanément à de multiples crises. La combinaison de ces facteurs met à rude épreuve des systèmes de santé déjà très surchargés voire congestionnés. " En Algérie, les incendies font rage depuis lundi, et se propageant dans de nouvelles zones. Le Croissant-Rouge algérien a mobilisé plus de 300 volontaires pour l’opération d’intervention. Dr Saida BenHabyles, Présidente du Croissant-Rouge Algérien a déclaré: «L’élan de solidarité nationale déclenché depuis le début de la Pandémie COVID-19s’est renforcée lors de cette vague d’incendie qui a frappé certaines régions du nord du pays. Le Croissant-Rouge algérien (CRA), un des maillons de cette grande chaine de solidarité, œuvre inlassablement sur le terrain depuis le début de la pandémie et depuis les premières heures du déclanchement des incendies. Le CRA lance un appel de solidarité à la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour l’aider à renforcer ses capacités afin de contribuer en tant qu’organisation humanitaire auprès d’autres acteurs (citoyens, société civile, pouvoirs publics) à répondre le plus rapidement possible aux besoins des sinistrés. Ce sinistre s’accompagne d’un autre grand danger, la pandémie COVID 19. Le CRA est confronté à un double défi: la lutte contre la propagation du virus COVID 19 et apporter l’aide aux sinistrés des incendies.» En Tunisie, plus de 100 familles ont déjà perdu leur maison alors que les incendies continuent de se propager dans d’autres régions. Le Croissant-Rouge Tunisien assiste les familles affectées, relogeant les personnes évacuées dans des abris d’urgence, distribuant des articles de premiers secours, assurant le transport des bléssés dans les hopitaux, et apportant un soutien psychosocial. Dans les deux pays, la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant- Rouge a débloqué des fonds de son Fonds d’urgence pour les secours en cas de catastrophe (DREF) afin d’apporter un soutien immédiat aux communautés affectées et pour renforcer les opérations d’intervention déjà mis en œuvre par les Croissant-Rouge Tunisien et Algérien. Les deux pays sont témoins d’un nombre croissant de feux de forêt, phénomène lié aux changements climatiques, provoquant des conditions météorologiques de plus en plus extrêmes, des pluies moins importantes et des températures de plus en plus caniculaires. Notes à l’intention des rédacteurs en chef Algérie: La FICR travaille avec le Croissant-Rouge algérien sur une allocation Fonds d'urgence pour les secours en cas de catastrophe (DREF) afin de soutenir la réponse aux incendies de forêt en Algérie. Des évaluations approfondies sont en ce moment réalisées par les équipes du CRA. D’autres incendies se déclanchent dans d’autres régions. Aux vues des résultats et de l’importance des besoins, un Appel d’urgence est potentiellement considéré par la Fédération en vue d’un soutien international coordonné. Au cours des dernières semaines, nous avons constaté une forte augmentation des infections au COVID-19. En réponse au dernier pic, le Croissant-Rouge Algérien (CRA) a intensifié ses activités COVID-19. Plus de deux millions de personnes ont déjà été vaccinées par les médecins et infirmiers du CRA aussi bien dans les villes que dans les zones reculées. De nombreux nouveaux centres de vaccination ont été récemment mis en place pour atteindre l'objectif national fixé par les autorités d'avoir 20 millions de personnes vaccinées d'ici fin 2021. Tunisie: La FICR a débloqué 99 897 francs suisses de son Fonds d'urgence pour les secours en cas de catastrophe (DREF) pour soutenir le Croissant-Rouge Tunisien (CRT) dans la réponse aux incendies. Le CRT dans une première phase assiste 100 ménages les plus affectés dans 3 régions Les feux de forêt ont particulièrement touché les gouvernorats d'El Kef, Jendouba et Kasserine. Les communautés ont un besoin urgent d'abris, d'eau potable, de soutien aux moyens de subsistance et de soins de santé. La propogation des fex continue à évoluer. De nouveaux foyers ont été identifiés. La première phase de soutien cible en particulier les familles qui ont perdu leurs maisons ou leur sources de revenus, les ménages dirigés par des femmes, les familles dont les membres ont des besoins spécifiwques, notamment les personnes handicapées, les personnes âgées, les femmes allaitantes et enceintes, et les enfants de moins de cinq ans. Au cours des dernières semaines, la Tunisie a enregistré le plus grand nombre de décès quotidiens dus au COVID-19 depuis le début de la pandémie. Le variant Delta du coronavirus se propage rapidement et la disponibilité des vaccins reste faible. Le système de santé peine à faire face et les capacités de soins intensifs sont insuffisantes. La Tunisie connait l'un des taux de mortalité par habitant dus au COVID-19 les plus élevés au monde. DREF Le Fonds d'urgence pour les secours en cas de catastrophe (DREF) de la FICR est un fonds commun qui permet un décaissement flexible et urgent de fonds dans les situations d'urgence aiguë ou pour une action anticipative. Chaque fois qu'une Société nationale de la Croix-Rouge ou du Croissant-Rouge a besoin d'un soutien financier immédiat pour répondre à une catastrophe, elle peut soumettre une demande de fonds au DREF. Ces fonds peuvent être demandés pour des catastrophes de petite et moyenne échelle, ou pour fournir un financement initial avant le lancement d'un appel d'urgence pour des opérations à plus grande échelle. La FICR alloue des subventions du Fonds, qui peuvent ensuite être remboursées par les donateurs. Les contributions des donateurs pour rembourser et reconstituer le volume financier du DREF sont les bienvenues, afin de permettre aux acteurs locaux d'agir rapidement en faveur des personnes vulnérables sur le terrain, avant que des financements plus importants n'arrivent. Pièces jointes: Que faire avant, pendant et après un incendie de forêt EN | AR | FR

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Réduction climatiquement intelligente des risques de catastrophes

La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) est l'un des plus grands acteurs de la réduction des risques de catastrophe au niveau communautaire dans le monde. En collaboration avec nos 191 Sociétés nationales, nous aidons les communautés du monde entier à réduire leurs risques, à se protéger et à se préparer aux urgences.

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Catastrophes, climat et crises

L'IFRC et ses 191 Sociétés nationales répondent et travaillent à prévenir ou à atténuer les effets de tous les types de crises et de catastrophes. Nous le faisons pour toutes les personnes, en mettant l'accent sur le soutien aux plus vulnérables.Nos priorités sont de sauver des vies, de réduire la souffrance et de défendre la dignité humaine.

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Crise climatique

Le changement climatique n'est pas seulement une menace pour l'avenir de notre planète, il est déjà à l'origine de crises humanitaires dans le monde entier. Nous appelons à une action urgente pour sauver des vies maintenant et dans les années à venir.

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Les changements climatiques sont au cœur de la nouvelle stratégie mondiale de la Fédération internationale

Genève, le 5 décembre 2019 – Les chocs et les aléas liés au climat sont du nombre des grandes urgences humanitaires que l’humanité connaît aujourd’hui, souligne la nouvelle stratégie décennale que la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale) a adoptée aujourd’hui à Genève.Les changements climatiques sont apparus comme une source de préoccupation croissante tout au long d’une vaste consultation qui a été menée pendant deux ans dans l’ensemble du réseau de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et qui a abouti à la Stratégie 2030. Le processus a révélé que les changements climatiques inspiraient une inquiétude grandissante à la quasi-totalité des 192 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.À la 22e session de l’Assemblée générale de la Fédération internationale, qui se tient actuellement à Genève, le président de l’Organisation, Francesco Rocca, a déclaré :« Le message de nos membres et de nos millions de volontaires ne pouvait pas être plus clair : les changements climatiques sont une menace pour notre existence même, une menace qui bouleverse déjà entièrement le travail que nous faisons et la vie des personnes auxquelles nous apportons un soutien. « La lutte contre les changements climatiques sera notre plus haute priorité au cours de la prochaine décennie. Il faut donc renforcer les capacités de toutes les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sans exception, afin qu’elles puissent agir efficacement dans leur propre contexte. Il faut aussi investir massivement dans les moyens d’aider les communautés à s’adapter. La Stratégie 2030 place les changements climatiques et la crise environnementale au premier rang d’une liste de cinq défis mondiaux à surmonter au cours de la prochaine décennie. Les quatre autres défis sont l’évolution des crises et des catastrophes ; les lacunes croissantes dans l’accès à la santé et au bien-être ; la migration et l’identité ; et les valeurs, le pouvoir et l’inclusion.Le secrétaire général de la Fédération internationale, Elhadj As Sy, a déclaré :« Il est clair que le système humanitaire international actuel devra se transformer en profondeur pour faire face aux défis liés au climat… La Stratégie 2030 est l’engagement que prend la Fédération internationale dans ce sens, ainsi qu’à l’égard des communautés dans lesquelles nous vivons et nous travaillons. » Dans le cadre de son action visant à répondre aux changements climatiques et à la crise environnementale, la Fédération internationale s’attachera en particulier à repérer les facteurs de vulnérabilité qu’aggravent déjà les changements climatiques et à y remédier. La Fédération internationale peut en réduire les effets – et même les prévenir totalement – par le renforcement des communautés, les systèmes d’alerte précoce, l’action précoce, l’innovation et de nouvelles formes de financement.FINNote aux responsables de publication La Stratégie 2030 de la Fédération internationale définit trois objectifs : tout le monde peut anticiper les crises, y faire face et s’en relever rapidement ; tout le monde mène une vie sûre et saine dans la dignité et a des possibilités de prospérer ; et tout le monde se mobilise pour bâtir des communautés inclusives et pacifiques.Elle met en évidence cinq défis mondiaux : les changements climatiques et la crise environnementale ; l’évolution des crises et des catastrophes ; les lacunes croissantes dans l’accès à la santé et au bien-être ; la migration et l’identité ; et les valeurs, le pouvoir et l’inclusion. Pour relever ces défis et atteindre ces objectifs, elle propose d’opérer sept transformations au sein de la Fédération internationale : soutenir et développer les Sociétés nationales en tant qu’acteurs locaux forts et efficaces ; inspirer et favoriser le volontariat ; garantir la confiance et la redevabilité ; travailler efficacement en tant que réseau ; influencer l’action humanitaire ; assurer la transformation numérique ; et construire l’avenir du financement.Pour en savoir davantage sur la Stratégie 2030 de la Fédération internationale : https://future-rcrc.com/

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IPCC report: Climate change already making humanitarian work harder, less predictable, more complex, says IFRC

Geneva, 8 October 2018 –Climate change is already making emergency response efforts around the world more difficult, more unpredictable and more complex, according to the world’s largest humanitarian network. This warning from the International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies (IFRC) coincides with the launch of a UN Intergovernmental Panel for Climate Change (IPCC) report that sets out the predicted impacts of both a 1.5°C and a 2.0°C rise in the global average temperature by 2099. IFRC President Francesco Rocca said: “More than half of our operations are now in direct response to weather-related events, and many others are compounded by climate shocks and stresses. If this is the situation now, then it is difficult to comprehend the scale of crises confronting vulnerable communities in a world that is 1.5°C or 2.0°C hotter.” In 2017, IFRC and the global Red Cross and Red Crescent network responded to over 110 emergencies, reaching more than 8 million people. More than half of these were in response to weather-related events. National Red Cross and Red Crescent Societies are also bearing witness to rising climate displacement. Weather-related events displaced 23.5 million people in 2016, according to the World Meteorological Organization. Mr Rocca said: “In a 1.5°C-warmer world, more extreme-weather events will affect everyone. But it will be especially cruel for communities that are already struggling to survive because of conflict, insecurity or poverty. “We are already working with some of these communities to help them anticipate and adapt to what might be to come. These efforts need to increase significantly. A higher proportion of global climate finance needs to be dedicated to helping these communities adapt to changing risks. Currently, not event 10 per cent of funding does this.” Dr Maarten van Aalst, a climate scientist and director of the Red Cross Red Crescent Climate Centre based in The Hague, added: “Climate remains at the centre of the international agenda. In 2018, we have seen lethal heatwaves and wildfires across the Northern Hemisphere, including in unexpected places like eastern Canada, Japan and Sweden. A rapid analysis in July by an international group of climate scientists showed that in some European locations climate change made the heatwave at least twice as likely.” Today’s IPCC report sets the scene for COP 24 which opens in Katowice, Poland on 3 December. Mr Rocca said: “COP 24 must deliver a rigorous rule book for how to implement the Paris Agreement. No one can afford half measures; our future existence depends upon it. “IFRC welcomes this IPCC report. We hope this leads to action. Millions of lives – and billions of dollars of disaster response – are at stake.”

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