Catastrophes/crises

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Communiqué de presse

Les systèmes d'alerte précoce : une réponse essentielle face à l'augmentation sans précédent des typhons aux Philippines

Manille/ Kuala Lumpur/ Genève, 18 novembre :Six typhons tropicaux ont frappé les Philippines en l'espace d'un mois, ce qui constitue un phénomène météorologique extrême sans précédent depuis que l'on a commencé à enregistrer les données dans le bassin du Pacifique en 1951. Alors que l'impact global du dernier super typhon Man-Yi (nom local Pepito) est encore en cours d'évaluation, les cinq typhons précédents - Trami (Kristine), Kong-Rey (Leon), Yin-Xing (Marce), Toraji (Nika) et Usagi (Ofel) - ont déjà causé d'importantes destructions dans la région, provoquant des pluies torrentielles, des glissements de terrain, des inondations généralisées et des dommages aux infrastructures et aux moyens de subsistance, sollicitant au maximum les ressources locales. Plus de 1,4 million de personnes déplacées ont un accès limité à l'eau, à l'assainissement, à la nutrition et aux soins de santé.La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) lance un appel urgent à une aide supplémentaire, portant à 9 millions de francs suisses l'appel d'urgence initial de 7,5 millions de francs suisses lancé pour le typhon Trami, afin de permettre à la Croix-Rouge philippine d'élargir son champ d'assistance à plus de 86 000 personnes dans les 12 provinces les plus touchées par l'ensemble des six typhons.Gwendolyn Pang, Secrétaire Générale de la Croix-Rouge philippine (CRP), a déclaré : « Tout en apportant une aide vitale, nous avons lancé des actions précoces pour aider les communautés à risque à réduire les dégâts. Mais personne ne peut être bien préparé à un nombre sans précédent de tempêtes en si peu de temps. Nous avons besoin d'aide pour réduire l'impact humanitaire de ces typhons ». Elle a également souligné que la Croix-Rouge philippine répondait aux catastrophes depuis le début, aux côtés des autorités locales, pour répondre aux besoins immédiats des communautés les plus vulnérables. Gopal Mukherjee, coordinateur de programme et chef de délégation par intérim de l'IFRC pour les Philippines, a souligné le besoin urgent d'une aide supplémentaire, car les ressources locales, y compris celles de la Croix-Rouge philippine, sont limitées :« Le rétablissement des communautés touchées est déjà interrompu par ces typhons et leurs effets cumulés. La situation humanitaire s'aggrave à mesure que le super typhon Man-Yi fait sentir ses effets », a-t-il ajouté.Pour plus d'information ou pour demander une interview, merci de nous écrire à l'adresse : [email protected] A Kuala Lumpur: Lili Chin: +60 162340872A Genève: Hannah Copeland, +41 76 236 91 09

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Communiqué de presse

La Croix-Rouge entre en action immédiatement après le tremblement de terre au Japon

Tokyo/Beijing/Genève, 3 janvier 2024 - La Croix-Rouge japonaise s'est rapidement mobilisée pour répondre au tremblement de terre de magnitude 7,6 et au tsunami qui a suivi dans la préfecture d'Ishikawa. Les événements survenus le jour du Nouvel An ont causé des dégâts considérables, perturbant l'approvisionnement en électricité et en eau, les communications et les transports. Le bilan est tragique : au moins soixante-deux personnes ont perdu la vie et de nombreuses autres ont été blessées. Immédiatement après la catastrophe, le réseau national de la Croix-Rouge japonaise a été activé, le personnel du siège de Tokyo étant rapidement déployé pour l'évaluation et la coordination. Les sections locales, soutenues par les hôpitaux et les centres de transfusion de la Croix-Rouge, ont lancé des actions d'intervention. Faisant écho à l'esprit de solidarité, les branches voisines de la Croix-Rouge japonaise ont envoyé des équipes de secours supplémentaires. Nobuaki Sato, Directeur général adjoint du département international de la Croix-Rouge japonaise, a déclaré : « Le tremblement de terre a secoué le pays à son intensité maximale et déclenché l'alerte au tsunami la plus élevée, et les gens n'ont pu s'empêcher de se rappeler le grand tremblement de terre et le tsunami de l'est du Japon qui ont eu lieu il y a 13 ans. Il n'y a pas eu de tsunami majeur, mais il reste encore beaucoup à faire pour accélérer l'évacuation des personnes, la recherche et le relèvement des personnes disparues, l'aide aux personnes évacuées et leur rétablissement. La Croix-Rouge japonaise restera proche des personnes touchées et leur apportera son soutien.» La solide préparation aux catastrophes de la Croix-Rouge japonaise, marquée par un déploiement bien orchestré de ressources et de personnel, a joué un rôle crucial dans cette réponse rapide. Cette préparation est vitale dans un pays comme le Japon, fréquemment confronté à des activités sismiques. Alexander Matheou, Directeur régional de l'IFRC pour l'Asie-Pacifique, a fait remarquer : «Nous sommes aux côtés de la Croix-Rouge japonaise en ces temps difficiles, en particulier pour les personnes déplacées et traumatisées par le tremblement de terre. Bien que la région Asie-Pacifique soit sujette à de fréquentes catastrophes, elle a également prouvé qu'elle était à la pointe de la prévention, de la préparation, de la résilience et de l'innovation humanitaire, nous envoyant ainsi un message fort sur la nécessité urgente de renforcer les réponses humanitaires aux catastrophes et aux crises. Nous remercions nos équipes sur le terrain pour leur réponse rapide et nous reconnaissons que l'impact sera psychologique et pas seulement physique. L'IFRC se tient prête à apporter son soutien.» L'IFRC, par l'intermédiaire de sa délégation en Asie de l'Est, reste étroitement engagée avec la Croix-Rouge japonaise, assurant une approche coordonnée pour faire face aux défis immédiats et futurs posés par cette catastrophe. Pour plus d'informations: Pour demander une interview, merci de nous écrire à l'adresse:[email protected]  À Kaula Lumpur: Afrhill Rances: +60 19 271 3641 A Genève: Tommaso Della Longa: +41 79 708 43 67 Mrinalini Santhanam: +41 76 381 50 06

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Article

Catastrophe du ferry au Gabon : La Croix-Rouge Gabonaise soutient le relèvement de la santé mentale des survivants

« Le naufrage de l'Esther Miracle, que j'appelle maintenant l'Esther fantôme, a profondément changé le cours de ma vie. J'ai perdu la moitié de moi-même, ma femme bien-aimée", raconte Gabriel, un survivant qui se rendait de Libreville à Port-Gentil lorsque le bateau a coulé. « Nous faisions régulièrement le trajet jusqu'à Port-Gentil. Il était environ 20 heures lorsque nous sommes montés à bord le 8 mars. En tant qu'ancien matelot, je sentais déjà que quelque chose n'allait pas. Et en effet, c'était le cas. «Entre une et deux heures du matin, nous avons entendu des bruits suspects. Un policier à bord s'est approché de nous et des autres passagers pour nous informer qu'il y avait quelques petits problèmes sur le bateau mais que tout était sous contrôle. Peu après, tout a dérapé. Le bateau s'est dangereusement incliné d'un côté. Sur ordre du policier, nous avons essayé de le rééquilibrer, mais en vain, et le bateau a commencé à couler». Informée de la situation d'urgence, la Croix-Rouge Gabonaise a dépêché des équipes au Port-Môle de Libreville, où les survivants, secourus par un autre bateau, ont commencé à débarquer au cours de la journée du 9 mars. Les ambulances ont commencé à transporter les personnes dans un état critique vers les postes médicaux avancés et les hôpitaux généraux. Des volontaires de la Croix-Rouge ont prodigué des soins urgents et des premiers secours aux survivants sur place, et une unité de soutien psychosocial a été rapidement mise en place pour fournir des services de santé mentale d'urgence. «Lorsque nous sommes arrivés à Port Môle, les équipes de la Croix-Rouge Gabonaise étaient déjà sur place pour accueillir les rescapés du naufrage, qui étaient tous en mauvaise posture. C'est grâce à elles que nous avons tous reçu les premiers soins et un soutien. Des psychologues ont été mis à notre disposition», explique Gabriel. Pour Priscillia, c'est son oncle qui voyageait à bord de l'Esther Miracle et qui a malheureusement perdu la vie. «Je le considérais comme plus qu'un simple oncle, car il a joué de nombreux rôles dans ma vie et dans celles de nombreux membres de notre famille. Il était pasteur et a eu un impact énorme sur ma vie, me soutenant énormément dès mon plus jeune âge. « Ce que nous savons, c'est que lorsque le bateau commençait à couler, ne sachant pas qu'il n'y avait pas assez de gilets de sauvetage à bord, mon oncle a donné le sien à une autre personne qui a survécu. On m'a dit qu'il avait passé les derniers instants de sa vie à réciter des prières pour donner de la force et de l’espoir aux personnes qui l'entouraient», explique Priscillia. « La Croix-Rouge Gabonaise nous a beaucoup aidés. Sur le plan émotionnel, c'était difficile à l'époque. Dès le premier jour au port, quand les rescapés ont débarqué sur le quai et que mon oncle n'en faisait pas partie, les volontaires de la Croix-Rouge Gabonaise étaient là pour nous aider et s'occuper de nous. Nous étions au port le matin et nous rentrions très tard le soir, tous les jours, et leurs équipes étaient toujours là ». Outre l'assistance psychologique, la Croix-Rouge Gabonaise a également préparé plus de 7 000 repas pendant 10 jours pour les survivants et les familles venues attendre des nouvelles de leurs proches. Ils ont également mis en place une unité spéciale de rétablissement des liens familiaux (RLF) afin de permettre aux personnes de renouer avec leurs proches disparus. Dans les semaines qui ont suivi la catastrophe, ils ont continué à prodiguer des conseils médicaux aux survivants et ont aidé les gens à retrouver les objets perdus qui ont pu être récupérés. « Il était de notre devoir de fournir l'assistance nécessaire dans un moment aussi difficile. Les services de premiers secours nous ont permis de sauver des vies. De même, la cellule psychologique que nous avons ouverte a permis aux survivants et aux membres des familles qui attendaient des nouvelles de leurs proches d'avoir une oreille attentive prête à leur apporter le soutien nécessaire. Ce soutien se poursuit encore aujourd'hui», a déclaré Véronique TSAKOURA, Présidente Nationale de la Croix-Rouge Gabonaise. Au cours des mois qui ont suivi la catastrophe, les psychologues de la Croix-Rouge Gabonaise ont orienté les survivants et les proches des victimes vers les services de santé mentale spécialisés de Libreville et de Port-Gentil pour qu'ils continuent à les aider. Leur porte reste ouverte à toute personne en quête de réconfort ou d'une oreille attentive. -- Cliquez ici pour en savoir plus sur notre travail dans le domaine de la santé mentale et du soutien psychosocial.

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El Niño : Qu'est-ce que c'est et qu'est-ce que cela signifie pour les catastrophes ?

Qu'est ce que El Niño? L'oscillation australe El Niño (ENSO- El Niño Southern Oscillation) est un cycle de réchauffement et de refroidissement qui se produit le long de l'équateur dans l'océan Pacifique. El Niño est la partie du cycle qui se réchauffe. Il se produit lorsqu'il y a une diminution des eaux froides qui remontent à la surface de la mer près de l'Amérique du Sud. Cela entraîne une augmentation des températures à la surface de la mer dans le Pacifique, ce qui réchauffe l'atmosphère au-dessus. La partie froide du cycle est appelée La Niña et a l'effet inverse. Les phénomènes El Niño et La Niña se produisent tous les deux à sept ans. Ils durent généralement de 9 à 12 mois, mais il est arrivé qu'ils durent plusieurs années d'affilée. Comment El Niño affecte-t-il les conditions météorologiques dans lemonde? Les phénomènes El Niño et La Niña modifient la façon dont l'air et l'humidité se déplacent dans le monde, ce qui peut avoir une incidence sur les précipitations et les températures à l'échelle planétaire. L'Organisation météorologique mondiale (OMM) a récemment annoncé que des conditions El Niño s'étaient développées et qu'il fallait s'attendre à des perturbations météorologiques et climatiques ainsi qu'à une hausse des températures mondiales. Nous savons, grâce aux événements passés, quand et quelles régions du monde sont plus susceptibles d'être plus humides ou plus sèches pendant les phénomènes El Niño et La Niña. Mais les phénomènes El Niño et La Niña ne se ressemblent pas, c'est pourquoi il est important de suivre les prévisions au fur et à mesure qu'elles se développent. Le changement climatique affecte-t-il El Niño ? D'une manière générale, le changement climatique entraîne un réchauffement des températures de surface de la mer, et certains éléments semblent indiquer que ce phénomène influe sur la manière dont les phénomènes El Niño et La Niña influencent les conditions météorologiques dans le monde entier. L'OMM prévoit que les températures mondiales atteindront probablement des niveaux record au cours des cinq prochaines années, sous l'effet conjugué du changement climatique et d'El Niño. El Niño va-t-il provoquer davantage de catastrophes? Les phénomènes El Niño entraînent des risques de catastrophe différents selon les régions du monde. Ils peuvent provoquer de graves sécheresses en Australie, en Indonésie, dans certaines parties de l'Asie du Sud, en Amérique centrale et dans le nord de l'Amérique du Sud. Le dernier El Niño, qui s'est produit il y a sept ans, a contribué à la sécheresse et à l'insécurité alimentaire qui ont touché des dizaines de millions de personnes dans le sud et l'est de l'Afrique. Elles peuvent également entraîner une augmentation des précipitations dans le sud de l'Amérique du Sud, le sud des États-Unis, la Corne de l'Afrique et l'Asie centrale. En été, dans l'hémisphère nord, les eaux chaudes d'El Niño peuvent provoquer des cyclones tropicaux plus intenses dans l'ouest du Pacifique, mais moins d'ouragans dans l'Atlantique. Écoutez Lilian Ayala Luque, Senior Officer de l'action anticipative et de la résilience communautaire pour l'IFRC Amériques, à propos de l'arrivée du phénomène El Niño et de ce que cela pourrait signifier pour la région : En quoi le phénomène El Niño de cette année pourrait-il être différent ? Nous connaissons déjà certains facteurs qui influenceront la façon dont les impacts de ce El Niño affecteront les communautés. C'est le cas par exemple : Bien que l'on s'attende à ce que la sécheresse prenne fin dans la Corne de l'Afrique, il faut un certain temps avant que la pluie ne s'infiltre dans le sol pour favoriser l'enracinement des plantes et commencer à restaurer l'agriculture; Alors que les conditions El Niño limitent généralement la croissance des cyclones tropicaux dans l'Atlantique Nord, cet effet pourrait être contrebalancé par les températures inhabituellement élevées de la surface de la mer actuellement observées dans la région où se forment ces tempêtes; En Équateur et au Pérou, une épidémie de dengue consécutive aux inondations du début de l'année pourrait être aggravée par les pluies d'El Niño attendues au début de 2024. En Afrique australe, il reste à voir si la situation du choléra sera améliorée par les conditions plus sèches attendues. Comment le réseau de l'IFRC se prépare-t-il à El Niño ? Le réseau de l'IFRC élabore des protocoles d'action précoce - des plans formels qui décrivent les déclencheurs et les actions précoces que nous prendrons lorsque l'on prévoit qu'un risque spécifique aura un impact sur les communautés - y compris pour se préparer aux risques liés à El Niño. En Équateur, par exemple, nous avons mis au point des déclencheurs pour faire face à la probabilité accrue d'inondations pendant la saison des pluies, de janvier à avril. En Amérique centrale, les protocoles d'action précoce couvrent la probabilité accrue de sécheresse de juin à août. Les actions précoces comprennent le renforcement des bâtiments et des maisons, la planification des itinéraires d'évacuation ou le prépositionnement de stocks de nourriture et d'eau. Où puis-je trouver plus d'informations? Notre page sur l'Alerte précoce, action précoce; Site web du centre climatique de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge; Site web du Centre d'Anticipation; Pilier Anticipation du Fonds d'urgence pour les interventions lors de catastrophes de l'IFRC; Série Twitter Space sur El Niño par l'équipe de l'IFRC Amériques -- Cet article a été adapté d'un article blog sur le site du Centre d'Anticipation co-écrit par Liz Stephens, Andrew Krucziewicz et Chris Jack du Centre climatique de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Consultez l'article de blog pour plus d'informations sur El Niño et l'action anticipative.

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Communiqué de presse

La Fédération internationale avertit que le monde n’est pas prêt à affronter la prochaine pandémie

GENÈVE, le 30 janvier 2023 — Aucun tremblement de terre, aucun épisode de sécheresse, aucun ouragan jamais enregistré dans l’histoire n’a coûté plus de vies que la pandémie de Covid-19, selon la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale), le plus grand réseau d’intervention face aux catastrophes dans le monde. Le nombre choquant de morts, estimé à plus de 6,5 millions, a incité cette organisation humanitaire à examiner comment les pays peuvent se préparer à la prochaine urgence sanitaire mondiale. Deux rapports majeurs publiés par la Fédération internationale aujourd’hui, le Rapport sur les catastrophes dans le monde et Tout le monde compte, détaillent les défis et réussites de ces trois dernières années et formulent des recommandations à l’intention des dirigeants quant à la façon d’atténuer les tragédies de cette ampleur à l’avenir. Jagan Chapagain, secrétaire général de la Fédération internationale, précise : « La pandémie de Covid-19 devrait être un signal d’alarme poussant la communauté internationale à se préparer dès maintenant aux prochaines crises sanitaires. Les recommandations que nous adressons aux dirigeants du monde entier sont axées sur l’instauration de la confiance, la lutte contre les inégalités et la sollicitation des acteurs locaux et des communautés pour sauver des vies. La prochaine pandémie pourrait être imminente ; après l’expérience du Covid-19, il faut absolument accélérer nos efforts en matière de préparation. » Ces trois dernières années, le réseau de la Fédération internationale a aidé plus de 1,1 milliard de personnes à se protéger du virus. Durant cette période, un thème est régulièrement ressorti : l’importance de la confiance. Lorsque les gens se fiaient aux messages de sécurité, ils étaient enclins à respecter les mesures de santé publique — même si parfois, cela les séparait de leurs proches — afin de ralentir la propagation de la maladie et de sauver des vies. De même, si on a pu vacciner des millions de personnes en un temps record, c’est parce que la plupart d’entre elles faisaient confiance aux vaccins, considérés comme sûrs et efficaces. Nous ne pouvons pas attendre la prochaine crise pour bâtir la confiance. Celle-ci doit être cultivée grâce à une communication authentique et réciproque, la proximité et un soutien constant dans le temps. Au cours de leur travail, les équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont montré combien la pandémie avait à la fois favorisé et exacerbé les inégalités. Les mauvaises conditions d’hygiène, le surpeuplement, le manque d’accès aux services sanitaires et sociaux et la malnutrition créent des conditions propices à une propagation plus rapide et plus étendue des maladies. Nous devons impérativement nous attaquer aux vulnérabilités en matière de santé et aux vulnérabilités socio-économique bien en amont de la prochaine crise. Dans son rapport Tout le monde compte — pour lequel les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge de presque tous les pays au monde ont été interrogées — la Fédération internationale montre que si les équipes ont pu réagir rapidement face à la pandémie, c’est parce qu’elles étaient déjà présentes dans les communautés et que nombre d’entre elles menaient déjà des activités de préparation, avaient de l’expérience dans la riposte aux épidémies et étaient de solides auxiliaires des autorités locales. « Les organisations ancrées dans les communautés font partie intégrante de la préparation et de la riposte aux pandémies. Les acteurs locaux et les communautés, en tant qu’intervenants de première ligne, ont des rôles distincts mais tout aussi importants à jouer à toutes les étapes de la gestion d’une flambée de maladie. Leurs connaissances locales doivent être exploitées pour accroître la confiance, l’accès aux services et la résilience », déclare M. Chapagain. « Ces trois années ont été brutales, mais nous publions ces études et formulons ces recommandations dans un geste d’espoir : celui que la communauté internationale puisse tirer des enseignements de cette tragédie et d’en tenir compte en se préparant mieux aux urgences de santé futures. » Le Rapport sur les catastrophes dans le monde propose six actions essentielles pour se préparer plus efficacement aux urgences de santé publique futures. Tout le monde compte souligne la nécessité de disposer de données exactes et pertinentes pour la préparation et la riposte aux pandémies. Ces deux rapports sont à la disposition des praticiens, des dirigeants et du public. Note aux éditeurs: Les photos et le B-roll sont accessibles ici. Contacts médias : À Genève: Jenelle Eli, +1 202 603 6803 [email protected]

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Préparation aux risques technologiques et biologiques

Les urgences technologiques et biologiques, parfois appelées "CBRN" (abréviation de chimique, biologique, radioactif et nucléaire), peuvent avoir des effets dévastateurs et durables sur la vie et les moyens de subsistance des gens. La FICR aide les Sociétés nationales du monde entier à se préparer et à répondre efficacement aux urgences technologiques en utilisant une approche multirisque.

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Communiqué de presse

Saint-Vincent-et-les-Grenadines : Les efforts de rétablissement restent cruciaux un an après l'éruption de La Soufrière

Kingston, Jamaïque, 8 avril 2022 - Le 9 avril 2021, l'éruption explosive du volcan La Soufrière à Saint-Vincent-et-les-Grenadines (SVG), dans les Caraïbes, a provoqué l'évacuation de plus de 13 000 personnes vivant dans les zones rouge et orange voisines. Un an plus tard, l'impact de la catastrophe est toujours évident, et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) concentre ses efforts sur les abris et le redressement socio-économique, car le revenu des familles a été affecté par l'éruption et la pandémie de COVID-19. Au cours de l'année écoulée, la Croix-Rouge a apporté son soutien à plus de 5 000 personnes en leur fournissant de l'eau, des secours d'urgence, des articles d'hygiène et de nettoyage, des solutions pour un logement digne, une communication sur les risques et un engagement communautaire, ainsi qu'une aide psychosociale et un soutien aux moyens de subsistance. Bernard Morgan, président de la Croix-Rouge de SVG, a déclaré : "La Croix-Rouge, avec ses partenaires, a fourni des secours, un soutien psychosocial et un accès aux services de base, mais le travail n'est pas encore terminé. Nous continuons à concentrer nos efforts pour aider les gens à se rétablir, en particulier ceux qui ont perdu leur emploi ou leurs économies, et dont les maisons ont été gravement endommagées. Les effets physiques du volcan ne sont peut-être pas aussi visibles aujourd'hui, mais les gens doivent encore faire face aux effets sociaux, économiques et psychologiques de l'éruption, en particulier les quelque 900 personnes qui ne peuvent toujours pas retourner chez elles." La Croix-Rouge a fourni des subventions multiples pour soutenir environ 1000 personnes ainsi que des bons de supermarché pour plus de 800 personnes. En outre, plus de 300 petites entreprises ont reçu des subventions pour relancer l'agriculture, la pêche et les activités commerciales qui avaient été interrompues par l'éruption. La Croix-Rouge a aidé plus de 210 personnes très vulnérables (74 familles) à quitter les centres collectifs et à s'installer dans des conditions d'hébergement dignes grâce à l'octroi de subventions locatives pour une période allant de 1 à 6 mois selon les besoins, avec plus de 400 subventions mensuelles distribuées depuis septembre 2021. James Bellamy, directeur adjoint des opérations de l'IFRC pour les Amériques, a déclaré: "Un an plus tard, certaines personnes n'ont toujours pas leur maison ou leurs moyens de subsistance habituels, car plus de 100 maisons restent inhabitables en raison des dommages et des risques accrus liés à l'éruption. La priorité de la Croix-Rouge est désormais d'aider les communautés à renforcer et à restaurer leurs moyens de subsistance et leurs conditions de vie. Nous continuerons à aider les familles par le biais de notre programme de moyens de subsistance, à offrir des possibilités de formation et à travailler avec les ménages défavorisés pour trouver des solutions d'hébergement à long terme par le biais d'une assistance en espèces et en nature." Les enfants ont été au cœur de la réponse humanitaire, plus de 500 d'entre eux ayant reçu des kits de soutien psychosocial comprenant des articles d'apprentissage et de loisirs. L'IFRC a collaboré avec des partenaires, comme l'UNICEF et l'unité chargée des questions de genre, pour garantir des espaces adaptés aux enfants dans les centres collectifs. Avec la pandémie de COVID-19 et l'épidémie de dengue en cours, la prévention de la propagation du virus et des infections par la dengue était une partie importante de la réponse. La Croix-Rouge a fourni des informations sur les moyens de rester en sécurité et en bonne santé, des kits d'équipement de protection individuelle (EPI) pour les familles, ainsi que 400 unités murales de désinfectant pour les mains au ministère de l'éducation pour la réouverture des écoles pour l'apprentissage en face à face. La Croix-Rouge a également soutenu les efforts de nettoyage après l'éruption et a distribué des kits de nettoyage ménager à plus de 3 300 familles et des kits d'hygiène et des kits COVID-19 à plus de 2 300 familles. En avril 2021, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé un appel de 2 000 000 de francs suisses afin de venir en aide à plus de 5 000 personnes des communautés touchées en leur fournissant des abris, des soins de santé, de l'eau potable et des moyens de subsistance. Pour plus d'informations: A St. Vincent: Attica Allen +1 (784) 454-1989, [email protected] En Jamaïque: Trevesa DaSilva, +876 818 8575, [email protected] Au Panama: Susana Arroyo Barrantes, +507 6999-3199, [email protected]

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Communiqué de presse

Lancement d'un partenariat ambitieux entre l'IFRC et l'UE : un nouveau modèle pour le secteur humanitaire

Bruxelles/Genève, 30 mars 2022 - Le partenariat ambitieux lancé aujourd’hui entre la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et la Direction générale de la protection civile et des opérations d'aide humanitaire européenne (DG ECHO), se veut un nouveau modèle pour le secteur humanitaire. En réponse au nombre croissant de crises dans le monde, le partenariat programmatique pilote «Accélérer l'action locale dans les crises humanitaires et sanitaires » vise à soutenir l'action locale dans la gestion des crises humanitaires et sanitaires dans au moins 25 pays grâce à un financement pluriannuel de l'UE. Le partenariat renforce les priorités stratégiques communes aux deux entités et s'articule autour de cinq pôles d'intervention : la préparation aux catastrophes et la gestion des risques, la préparation et la réponse aux épidémies et aux pandémies, l'assistance humanitaire et la protection des personnes en déplacement, l'aide en espèces et en bons et enfin la communication des risques, l'engagement communautaire et la redevabilité. Le commissaire européen chargé de la gestion des crises, Janez Lenarčič, a déclaré à cet effet : «J'accueille avec beaucoup d'espoir le partenariat programmatique pilote signé avec la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui est un partenaire de confiance de l'UE. Elle partage notre vision de la mise en œuvre d'opérations d'aide humanitaire efficaces et efficientes dans le monde entier. Le financement alloué à ce partenariat réaffirme l'engagement de l'UE à contribuer à répondre aux besoins croissants des personnes vulnérables dans environ 25 pays, en travaillant en étroite coopération avec les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Il confirme également notre engagement en faveur de partenariats stratégiques avec les organisations d'aide humanitaire ». Le secrétaire général de l'IFRC, Jagan Chapagain, d’ajouter: «Des partenariats stratégiques à plus long terme sont essentiels pour répondre à la recrudescence des crises humanitaires dans le monde. Nous devons répondre rapidement, réagir à grande échelle, et moderniser notre approche pour avoir un plus grand impact auprès des communautés. Nous savons que le soutien humanitaire le plus efficace et le plus à même de perdurer est celui qui est mené localement, qui place les communautés au cœur de l'action et qui est financé par un partenariat flexible, à long terme et prévisible. Le partenariat programmatique pilote permet exactement cela». Le programme commencera par une phase initiale dans plusieurs pays d'Amérique latine, d'Afrique occidentale et centrale et du Yémen. L'objectif principal est de fournir une assistance essentielle aux personnes actuellement touchées par des crises humanitaires, les conséquences de la pandémie COVID-19, les catastrophes climatiques et les conflits, et de prévenir les pertes de vies et les souffrances. Des investissements sont également réalisés pour que les communautés soient mieux préparées à faire face aux catastrophes grâce à la mise en œuvre de composantes de préparation aux catastrophes et de réduction des risques. Grâce à son étroite collaboration avec ses Sociétés nationales, la portée mondiale de l'IFRC combinée à l'action locale, sa longue histoire de travail humanitaire axé sur la communauté et ses Principes fondamentaux, en font le partenaire de choix pour ce partenariat programmatique pilote avec l'UE. Après la première phase de mise en œuvre, le programme vise à étendre sa portée et à inclure d'autres pays dans le monde avec le soutien de plus de Sociétés nationales de l'UE. Faits marquants 10 pays pour la mise en œuvre dans la phase initiale : le Burkina Faso, le Tchad, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Yémen, Le Salvador, Le Guatemala, le Honduras et le Panama; 7 Sociétés nationales de l'UE œuvrant pour soutenir la mise en œuvre de la phase initiale : la Croix-Rouge belge (FR), la Croix-Rouge danoise, la Croix-Rouge française, la Croix-Rouge allemande, la Croix-Rouge italienne, la Croix-Rouge luxembourgeoise et la Croix-Rouge espagnole. Pour plus d'informations A Bruxelles: Federica Cuccia, [email protected]; A Genève: Anna Tuson, [email protected], +41 79 895 6924

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Communiqué de presse

Philippines : De nouvelles données révèlent que le typhon Rai a détruit 1,5 million de maisons.

Kuala Lumpur/Manille, 25 janvier 2022 - De nouvelles évaluations révèlent l'ampleur des dégâts causés par le super typhon Rai qui s'est abattu sur les Philippines il y a un peu plus d'un mois. La tempête a détruit ou endommagé 1,5 million de maisons, soit plus que tout autre typhon de ces dernières décennies. La Croix-Rouge philippine renforce son soutien en matière d'abris en transportant des scies à table, des tronçonneuses et des générateurs dans les zones les plus durement touchées par le typhon, notamment les îles de Cebu, Bohol, Palawan, Siargao et Dinagat. Ces équipements permettent aux charpentiers de la Croix-Rouge et aux volontaires formés de transformer des millions de cocotiers tombés au sol en bois de coco afin de reconstruire des maisons plus sûres et plus solides dans les zones les plus touchées. Les charpentiers forment la population locale à la construction de maisons plus sûres, afin de fournir un salaire aux familles qui ont perdu leurs moyens de subsistance, y compris le matériel agricole et de pêche dont elles dépendaient pour gagner leur vie. Le président de la Croix-Rouge philippine, Richard Gordon, a déclaré : "C'est un désastre bien plus important que ce que le monde a réalisé il y a un mois. Les personnes qui dépendaient de l'agriculture, de la pêche et du tourisme ne peuvent plus gagner leur vie. Des millions de personnes n'ont pas de toit au-dessus de leur tête. "La Croix-Rouge apporte son soutien à 30 000 familles en leur fournissant des matériaux de couverture tels que des tôles ondulées et des bâches pour les protéger du soleil et de la pluie, mais nous avons besoin d'un soutien international plus important pour répondre à l'énorme besoin de maisons plus sûres et plus solides pour des millions de personnes. "Le typhon survient au milieu d'une pandémie et d'une campagne politique, qui détournent l'attention de ce qui est véritablement une catastrophe. Il ne faut pas que cela tombe dans l'oubli demain matin". Le chef du bureau national de l'IFRC aux Philippines, Alberto Bocanegra, a déclaré : "Cela fait un peu plus d'un mois que le typhon Rai s'est abattu sur les Philippines, mais des millions de personnes ont encore besoin d'une aide humanitaire urgente, notamment pour se loger, s'approvisionner en eau potable et bénéficier de soins de santé. "Les données d'évaluation révèlent que ce super typhon a causé une énorme dévastation, détruisant ou endommageant plus de maisons que toute autre tempête de ces dernières décennies. "Les Philippins sont résistants, et ils reconstruisent, avec le soutien de la Croix-Rouge philippine et d'autres agences, mais il faut faire davantage pour aider les gens à reconstruire leurs maisons brisées." La Croix-Rouge philippine est sur le terrain depuis le passage du super typhon et a déjà apporté à 36 000 personnes une aide d'urgence pour la construction d'abris, notamment des trousses à outils, des matériaux de construction et des bâches pour aider les gens à installer des abris temporaires et à commencer à reconstruire. Les équipes d'urgence fournissent des batteries de cuisine, des kits de couchage, des oreillers, des matelas, des draps de lit, des couvertures et des vêtements. Un soutien à plus long terme est nécessaire pour permettre aux familles de reconstruire leur maison en toute sécurité, en particulier celles qui sont vulnérables, qui vivent sur des îles isolées et dans des zones éloignées ou difficiles d'accès. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) codirige le Shelter Cluster Philippines avec le gouvernement philippin afin d'évaluer l'impact du typhon sur les ménages, de coordonner et de hiérarchiser les travaux d'abris d'urgence avec tous les partenaires. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) lance un appel de 20 millions de francs suisses pour venir en aide à plus de 400 000 personnes pendant 24 mois. La priorité absolue est d'aider les personnes à reconstruire des abris plus sûrs, notamment en fournissant des matériaux de logement d'urgence et des articles essentiels, en remplaçant les maisons détruites et en apportant un soutien juridique sur les questions de logement, de terres et de propriété. Pour plus d'information, veuillez contacter: Bureau Asie-Pacifique de l'IFRC: Antony Balmain, +60 12 230 845, [email protected] Délégation philippine de l'IFRC: Karina Coates, +61 (0) 404 086 006, [email protected]

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Communiqué de presse

Tonga : L'aide s'intensifie après l'éruption et le tsunami

Kuala Lumpur/Suva, 26 janvier 2022 - Les équipes de secours locales fournissent d'urgence des fournitures aux communautés des Tonga, durement touchées par une éruption volcanique et un tsunami qui ont détruit des centaines de maisons et laissé des milliers de personnes sans eau potable. Les dons sont en train d'être déchargés après que l'aéroport ait été débarrassé des cendres, permettant ainsi aux avions d'atterrir en toute sécurité. Le personnel et les volontaires de la Croix-Rouge de Tonga sont venus en aide aux populations dès le déclenchement de l'alerte au tsunami et ont intensifié l'acheminement d'eau potable, d'abris temporaires et d'autres fournitures de secours essentielles à travers les nombreuses îles du pays. Sione Taumoefolau, secrétaire général de la Croix-Rouge de Tonga, a déclaré : Sione Taumoefolau, secrétaire général de la Croix-Rouge de Tonga, a déclaré : "Cette catastrophe a secoué le peuple de Tonga comme nous ne l'avions jamais vu de notre vie. Le tsunami a balayé des maisons et des villages, mais nous sommes déjà en train de reconstruire au milieu des cendres. "Après avoir été coupés du monde, nous sommes très reconnaissants pour les secours qui arrivent sur nos côtes. Nos équipes de la Croix-Rouge utilisent des bateaux et des camions pour transporter ces articles vitaux jusqu'aux communautés qui ont besoin d'abris, d'eau et d'autres produits de première nécessité. "Il est urgent que les gens aient accès à des sources d'eau potable dans les jours et les semaines à venir. Des cendres se sont déposées dans les réservoirs d'eau, ce qui nécessite un temps de sédimentation et un traitement minutieux avant utilisation. Elles ont aussi recouvert une grande partie du pays, y compris les maisons et les cultures. "Il est essentiel de nettoyer ces cendres pour éviter qu'elles ne s'infiltrent dans les réserves d'eau lors des prochaines pluies. "L'hébergement est une priorité absolue pour les familles dont les maisons ont été complètement détruites par le tsunami. Les gens ont tout perdu. Nous devons apporter une aide immédiate, puis nous tourner vers le long terme. Ce sera une période difficile, mais nous nous en remettrons." Afin de soutenir les efforts de notre réponse locale, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ( IFRC ) a lancé un appel d'urgence de 2,5 millions de francs suisses pour fournir une aide d'urgence comprenant de l'eau potable, des bâches, des matériaux pour les abris, y compris des kits d'outils pour la reconstruction, des articles ménagers tels que des ustensiles de cuisine et des kits d'hygiène. Katie Greenwood, chef de délégation de l'IFRC pour le Pacifique, a déclaré : "Alors que les dommages subis par certaines îles sont vraiment dévastateurs, il est réconfortant de voir que la Croix-Rouge et les gouvernements du monde entier apportent leur aide à la population durement touchée de Tonga, en permettant la fourniture de services et d'articles de première nécessité. "Une réponse humanitaire bien coordonnée, qui rassemble les gouvernements et les organisations internationales pour soutenir les agences locales comme la Croix-Rouge de Tonga, est cruciale dans le Pacifique. Ces partenariats sont essentiels à la fourniture efficace de l'aide immédiate et du soutien à plus long terme." Pour de plus amples informations, veuillez contacter: A Suva: Soneel Ram, +679 9983 688, [email protected] Bureau de l'Asie-pacifique: Joe Cropp, +61 491 743 089, [email protected] Bureau de l'Asie-pacifique: Antony Balmain, +60 12 230 8451, [email protected]

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Article

Les donateurs s'engagent à accroître leur soutien au Fonds d'urgence pour les interventions en cas de catastrophe (DREF) de l'IFRC

Les catastrophes liées au climat se produisent avec une fréquence et une intensité croissantes dans le monde entier. Mais la plupart d'entre elles passent inaperçues, détruisant des vies, des infrastructures et le tissu économique sans que l'on y prête attention, ni que l'on y consacre des ressources ou de l'aide. Une réponse locale et rapide est ce qui est le plus nécessaire. Mais souvent, la société nationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge du pays touché par une catastrophe n'a pas les ressources ou la capacité de répondre, surtout si elle doit faire face à des crises multiples. C'est là que le DREF fait toute la différence. Il s'agit d'un réservoir central de fonds par lequel l'IFRC canalise les fonds mondiaux rapidement et directement vers nos Sociétés nationales pour une action précoce et une réponse immédiate aux catastrophes. Pour faire face aux impacts humanitaires massifs des catastrophes liées au climat et à la COVID-19, les investissements doivent se faire au niveau des communautés, là où ils ont le plus d'impact. Le DREF met l'aide directement entre les mains des personnes dans le besoin et renforce les capacités des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui sont les mieux placées pour la fournir." Jagan Chapagain IFRC Secrétaire Général Depuis son lancement en 1985, l'IFRC a soutenu 200 millions de personnes en situation de crise dans le monde grâce au DREF. La Conférence des donateurs du DREF, qui s'est tenue le 18 octobre et qui était coprésidée par l'IFRC et l'Union européenne, avait pour objectif de faire passer ce fonds innovant et salvateur à 100 millions de francs suisses par an à partir de 2022, et à 300 millions de francs suisses d'ici 2025, afin de faire face à l'augmentation alarmante du nombre de catastrophes et de soutenir des millions de personnes supplémentaires. L'Union européenne continue de soutenir le Fonds d'urgence pour les secours en cas de catastrophe. Il s'agit d'un exemple concret de notre engagement en faveur de la localisation. Grâce à ce fonds, nos ressources ont été acheminées vers les populations ayant les besoins les plus pressants, de manière ouverte et directe. Janez Lenarčič Commissaire européen chargé de la gestion des crises Engagements L'IFRC est reconnaissante aux partenaires suivants qui s'engagent aujourd'hui à apporter un financement nouveau ou renouvelé au DREF: Union européenne; Gouvernement de l'Australie; Gouvernement de la Belgique; Gouvernement du Canada; Gouvernement de l'Allemagne; Gouvernement de l'Irlande; Gouvernement de la Corée; Gouvernement du Luxembourg; Gouvernement des Pays-Bas; Gouvernement de la Norvège; Gouvernement de la Suède; Gouvernement de la Suisse; Gouvernement du Royaume-Uni; Croix-Rouge japonaise; White & Case LLP. Nous tenons également à remercier les Sociétés nationales respectives des pays susmentionnés pour leur soutien au DREF et pour leur engagement continu auprès de leurs gouvernements. Regardez: Découvrez quelques-unes des personnes que nous avons soutenues à travers le monde grâce au DREF. Pour plus d'informations sur le DREF ou la conférence des donateurs qui se tient aujourd'hui : Visitez cette page sur notre site web; Téléchargez notre plan annuel DREF 2021 et notre ambition stratégique DREF 2021-2025; Contactez Florent Del Pinto (responsable du Centre des opérations d'urgence) [email protected] ou Ivana Mrdja (responsable de la Société nationale et des partenaires gouvernementaux) [email protected].

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IFRC GO

IFRC GO est notre plateforme d'opérations d'urgence pour la capture, l'analyse et le partage de données en temps réel pendant une crise. Cela aide notre réseau à mieux répondre aux besoins des communautés touchées.

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L'évaluation des besoins d'urgence

Lorsque les sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge aident les personnes touchées par les catastrophes ou les crises, elles commencent par l'évaluation des besoins d'urgence. Ces évaluations les aident à mieux comprendre l'étendue et l'impact des dommages causés par la crise ou la catastrophe, ainsi que la capacité de la population touchée à répondre à ses besoins immédiats de survie.

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Préparation aux catastrophes

Se préparer aux catastrophes sauve d'innombrables vies, accélère le rétablissement des personnes et permet d'économiser de l'argent. L'IFRC aide les Sociétés nationales à améliorer en permanence leur capacité de préparation et de réponse au niveau local, prévenant et réduisant en fin de compte les impacts des catastrophes sur les communautés.

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Qu'est ce qu'une catastrophe?

Les catastrophes sont des perturbations graves affectant le fonctionnement d'une communauté qui dépassent sa capacité à y faire face en utilisant ses propres ressources. Les catastrophes peuvent être causées par des dangers naturels, artificiels et technologiques, ainsi que par divers facteurs qui influencent l'exposition et la vulnérabilité d'une communauté.

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Soutenir l'action humanitaire locale

L'IFRC s'engage à soutenir une action humanitaire aussi locale que possible, aussi internationale que nécessaire.Nos 191 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sont les principaux acteurs de la préparation, de la réponse et du rétablissement des communautés en cas d'urgence. En cas de besoin accru, notre système mondial d'intervention en cas de catastrophe soutient et coordonne efficacement leur travail de sauvetage.

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Communiqué de presse

Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge lance un appel à hauteur de 3,1 milliards de francs suisses (3,19 milliards de dollars É.-U.) pour enrayer la propagation du Covid-19 et venir en aide aux populations les plus vulné...

Genève, 28 mai 2020 – Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Mouvement) cherche à lever 3,1 milliards de francs suisses (soit 3,19 milliards de dollars É.-U.) pour intensifier d’urgence son intervention mondiale face à la rapide propagation du Covid-19 et venir en aide aux plus vulnérables dans le contexte de la pandémie.Cet appel coordonné s’appuie sur celui qui avait été lancé le 26 mars 2020 et vise à intensifier des services et activités de soutien vitaux pour faire face à la fois aux effets immédiats de la pandémie et à ses répercussions sociales et économiques à long terme.Depuis cinq mois, la pandémie menace chaque aspect de la vie quotidienne, accentue les inégalités, déstabilise des communautés entières et réduit à néant les progrès de ces dix dernières années en matière de développement.Jagan Chapagain, Secrétaire général de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale), explique : « Dans des contextes humanitaires précaires, la pandémie de Covid-19 crée de nouvelles vulnérabilités chez des personnes déjà très exposées. Nous sommes aujourd’hui confrontés à une juxtaposition de crises : pauvreté galopante, insécurité alimentaire, situation économique catastrophique, services de santé publique déficients, manque d’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène, ... »« Au niveau local, les volontaires et le personnel des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge assurent des services et livrent des équipements vitaux en vue d’enrayer la propagation de la pandémie et de lutter contre la détérioration des moyens de subsistance et de la situation socioéconomique des personnes vulnérables. Pour protéger ces communautés et leur venir en aide, la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge doivent intensifier leur action locale de façon soutenue et coordonnée en parallèle des efforts déjà déployés au niveau mondial. »Le Mouvement est formé de trois composantes : le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), la Fédération internationale, et 192 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Sociétés nationales).D’après Robert Mardini, directeur général du CICR, « cette crise sanitaire mondiale engendre des besoins considérables qui vont s’inscrire dans la durée, que ce soit en matière de soutien psychosocial, d’assistance médicale ou d’aide aux activités de subsistance dans les zones de conflit. Partout où le Covid-19 vient s’ajouter aux conflits et à la violence, le CICR travaille main dans la main avec ses partenaires du Mouvement pour réunir les moyens d’aider les familles vulnérables sur le long terme, et pas uniquement pour répondre aux effets immédiats de la pandémie. »- La Fédération internationale cherche à lever 1,9 milliards de francs suisses (1,95 milliards de dollars É.-U.) pour aider les Sociétés nationales à fournir des soins de santé, un approvisionnement en eau potable et des services d’assainissement, ainsi qu’à atténuer les effets socioéconomiques de la pandémie sur les personnes les plus vulnérables. Les fonds rassemblés renforceront en outre la capacité des Sociétés nationales, intervenants clés au niveau local, à exécuter ces services et programmes essentiels et à veiller à ce que leurs volontaires et leur personnel soient protégés et soutenus pendant cette crise. Sur 1,9 milliards de francs suisses, 450 millions seront levés par le Secrétariat de la Fédération internationale, en appui aux Sociétés nationales.- Le CICR cherche à lever 1,2 milliards de francs suisses (1,24 milliards de dollars É.-U.) pour intervenir dans les régions touchées par les conflits et les violences, fournir un appui dans les structures médicales et les lieux de détention, limiter la propagation du virus parmi les personnes déplacées et les détenus et leur assurer un accès à des soins médicaux, et aider les Sociétés nationales dans leurs efforts d’intervention. Sur 1,2 milliards de francs suisses, 366 millions serviront à appuyer la lutte essentielle et immédiate contre le Covid-19, et 828 millions à soutenir des activités visant à faire face à l’impact plus global de la pandémie. Le CICR vise à répondre aux besoins les plus pressants, notamment : à garantir un accès à l’eau potable et des conditions de vie saines ; à contribuer à une gestion sûre et digne des dépouilles mortelles ; et à aider les communautés vulnérables à accéder à des informations et des services vitaux.Depuis le début de la pandémie, le Mouvement aide les Sociétés nationales à renforcer leurs services de santé, la mobilisation des communautés et la préparation des populations vulnérables à la pandémie. Dans le monde entier, les Sociétés nationales ont intensifié leur action pour répondre aux différents besoins sanitaires et socioéconomiques dans leurs pays. Des volontaires interviennent en première ligne pour contribuer à la recherche de contacts, identifier des personnes atteintes du Covid-19 et leur fournir des soins.Le Mouvement est le plus vaste réseau humanitaire au monde. Ancrés dans les communautés, ses volontaires et son personnel viennent en aide aux populations les plus vulnérables, notamment aux personnes qui habitent des pays où les systèmes de santé et de protection sociale manquent de ressources, aux communautés qui se relèvent de catastrophes récentes, aux migrants et aux personnes déplacées, aux populations qui vivent dans des zones de conflit et sont en permanence confrontées à la violence, aux habitants de bidonvilles urbains, aux personnes en détention, et à celles qui souffrent des impacts socioéconomiques du Covid-19.