Santé et bien-être : Chaque jour, la crise climatique affecte la santé physique et mentale des gens. Nous devons nous préparer et nous adapter rapidement, pour les personnes et l'environnement.  

En réponse à l'accord de la COP29, des progrès encourageants ont été accomplis en ce qui concerne l'objectif mondial en matière d'adaptation. La décision prise à Bakou nous fait faire un pas en avant pour convenir d'indicateurs permettant de rendre opérationnel le cadre des Émirats arabes unis pour la résilience climatique mondiale lors de la COP30, dont la « santé » est l'un des sept objectifs thématiques clés visant à renforcer les efforts d'adaptation et de résilience.  

Investissement dans les personnes et les communautés : Les populations supportent déjà le coût important du changement climatique. Nous avons besoin d'une action climatique locale par défaut : en augmentant la qualité, la quantité et l'accès au financement pour les communautés qui en ont le plus besoin.  

En réponse à l'accord de la COP29, le nouvel objectif mondial de financement de la lutte contre le changement climatique a convenu que « les pays développés prendraient l'initiative, à hauteur d'au moins 300 milliards d'euros par an d'ici à 2035 » dans le cadre des efforts visant à accroître le financement de l'action climatique dans les pays en développement, à hauteur d'« au moins 1,3 billion d'euros » provenant de sources publiques et privées. C'est un pas en avant par rapport à l'objectif de 100 milliards. Toutefois, des mesures ambitieuses doivent être prises rapidement et la confiance doit être instaurée.  

Il est essentiel d'augmenter le financement de l'adaptation. Nous saluons la reconnaissance des « approches locales » dans le texte de décision. Les communautés qui sont en première ligne de la crise climatique ont besoin de financements pour protéger leurs vies et leurs moyens de subsistance.  

En outre, un accord sur les marchés du carbone permettra de faire avancer un système et un cadre de compensation des émissions. Ce système devra garantir la mise en place de règles solides qui respectent et intègrent les besoins et l'engagement des communautés locales.  

Le timing pour anticiper les catastrophes : Il faut faire plus à l'avance pour gérer et réduire les risques afin de renforcer les capacités locales d'adaptation et d'action précoce. Des systèmes d'alerte précoce multirisques liés à une action précoce et anticipée, des lois, des politiques, des plans, des cadres et des financements préétablis efficaces peuvent minimiser les pertes et les dommages, protéger les communautés, les écosystèmes et les économies.  

En réponse à l'accord de la COP29, nous nous félicitons des progrès accomplis pour rendre plus opérationnel le Fonds de réponse aux pertes et dommages et des mesures prises dans le cadre du réseau de Santiago.  Dans les jours et les mois à venir, il est essentiel que des modalités d'accès claires soient mises en place pour que les communautés et les personnes en première ligne face aux pertes et aux dommages puissent recevoir l'aide dont elles ont tant besoin.  

L'IFRC aide les communautés à se préparer, à réagir et à s'adapter aux conditions météorologiques extrêmes et aux risques liés au climat partout dans le monde. Ces risques sont de plus en plus fréquents et de plus en plus graves. Une action concertée est nécessaire pour maintenir le réchauffement de la planète en deçà de 1,5 degré. Si - ou quand - nous franchissons ce seuil, les conséquences humanitaires seront terribles. Nous devons nous attendre à des mesures d'atténuation plus ambitieuses et à des plans nationaux actualisés (NDC) d'ici à la COP30. Les familles et les communautés sont déjà confrontées aux impacts très réels du changement climatique - renforçons la solidarité, la confiance et l'urgence d'agir.  

Pour plus d'informations ou pour demander une interview, merci de nous écrire à l'adresse: [email protected] 

A Geneva:

India Roberts-Smillie, +41 76 330 05 46

Tommaso Della Longa, +41 79 708 43 67