Les volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne apportent une aide vitale aux personnes dans le besoin
Genève, 27 Mars 2022 - Depuis le début du conflit il y a un mois, les volontaires de la Croix-Rouge ont apporté une aide vitale à des centaines de milliers de personnes en Ukraine, malgré les dangers qu'ils encourent et le fait qu'ils soient également affectés.
Maksym Dotsenko, Directeur Général de la Croix-Rouge Ukrainienne déclare à cet effet:
"Beaucoup de nos employés et de nos volontaires vivent également le conflit de très près. Ils s'inquiètent pour leurs familles et leur sécurité, et pourtant ils continuent à revêtir le gilet de la Croix-Rouge pour apporter une aide essentielle à leurs voisins et à des étrangers. C'est le véritable esprit du principe de volontariat sur lequel repose la Croix-Rouge".
Cet esprit de vouloir aider se reflète dans la population générale. Depuis le début du conflit, 6 000 nouveaux volontaires, parmi lesquels des enseignants et des professionnels de la santé, ont rejoint la Croix-Rouge ukrainienne.
Le Secrétaire Général de l'IFRC, Jagan Chapagain déclare:
"Les volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne sont sur le terrain depuis le premier jour, malgré les risques. Beaucoup d'entre eux ont souffert et perdu des êtres chers dans ce conflit. Alors que le conflit entre dans son deuxième mois, leur soutien continu est de plus en plus essentiel car les besoins continuent d'augmenter et l'accès reste fortement restreint. Nous sommes aux côtés de ces hommes et de ces femmes, leur offrant solidarité et soutien. Nous rendons hommage à leur travail courageux et à leur engagement à aider les autres."
Le réseau de l'IFRC a établi des pipelines logistiques depuis la Pologne, la Hongrie et la Roumanie afin de permettre la livraison d'une aide vitale en Ukraine, soutenant ainsi la Croix-Rouge ukrainienne dans les zones les plus saturées en personnes déplacées. Au cours du mois dernier, les équipes de la Croix-Rouge ukrainienne ont atteint plus de 400 000 personnes dans le pays et distribué plus de 1 600 tonnes de produits de première nécessité. Elles ont soutenu l'évacuation de plus de 79 000 personnes des régions d'Energodar, de Sumy, de Kyiv, de Kharkiv et de Kherson. En outre, en plus de fournir les premiers soins, ils apprennent aux personnes réfugiées dans les abris souterrains à les prodiguer elles-mêmes.
On estime que 6,5 millions de personnes ont été déplacées à l'intérieur de l'Ukraine, dont la majorité sont des femmes et des enfants, des personnes vivant avec un handicap, des personnes âgées et des groupes minoritaires, rapporte le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés. L'IFRC soutient le travail des Sociétés nationales de la Croix-Rouge des pays voisins qui répondent aux besoins des 3,5 millions de personnes qui ont fui l'Ukraine en leur offrant de l'aide en espèces, des abris, des articles de première nécessité, des soins de santé, un soutien psychosocial et des fournitures médicales. Parmi ces groupes, une attention particulière est accordée aux personnes vulnérables, notamment les mineurs non accompagnés, les femmes seules avec enfants, les personnes âgées et les personnes vivant avec un handicap.
Pour le matériel audio-visuel y relatif : https://www.ifrcnewsroom.org
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En Ukraine: Caroline Haga, +358 50 5980500, [email protected]
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Afghanistan : Le soutien mondial est essentiel alors que la COVID se déchaîne
Kuala Lumpur/Kaboul/Genève, le 23 février - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) appelle à un soutien mondial urgent en faveur des services de santé, de dépistage, et de vaccination, afin de ralentir la propagation du COVID-19 qui se répand dans toutes les régions d'Afghanistan, mettant à rude épreuve le fragile système de santé du pays.
Une nouvelle vague frappe durement l'Afghanistan. Les tests sont insuffisants et l'Organisation mondiale de la santé signale que près de la moitié des échantillons testés se révèlent positifs, ce qui indique une propagation alarmante du virus.
Avec seulement 10 % de personnes entièrement vaccinées selon Our World in Data, le fragile système de santé du pays a du mal à faire face à la flambée des infections au COVID-19 après que des dizaines d'établissements de santé aient été contraints de fermer en raison du manque de médicaments, de fournitures médicales essentielles et du manque de fonds pour payer les services publics et les salaires des travailleurs de la santé.
Moins de 10 des 37 établissements de santé publics COVID-19 du pays sont encore fonctionnels, et ils ne parviennent pas à répondre à la demande.
Le Croissant-Rouge afghan intensifie ses services dans ses dispensaires à travers l'Afghanistan et à l'hôpital COVID-19 de Kaboul, tout en soutenant les efforts de vaccination à l'échelle nationale et en menant des campagnes d'information sur la prévention de la propagation de la maladie.
Mawlawi Mutiul Haq Khales, président par intérim du Croissant-Rouge afghan, a déclaré :
«Alors que le nombre d'infections par le COVID-19 augmente des villes aux coins reculés du pays, la communauté internationale doit mettre tout en oeuvre afin de soutenir les soins de santé, les tests et autres services essentiels avant qu'il ne soit trop tard pour le peuple afghan.
«Il est vital d'augmenter le nombre d'établissements de santé fonctionnels pour le COVID-19 afin de réduire la pression sur les quelques hôpitaux qui fonctionnent.»
Les sanctions internationales ont entraîné la suppression de centaines de millions de dollars d'aide étrangère, pourtant essentielle au maintien du système de santé du pays, et ont notamment forcé la fermeture de dizaines d'établissements de gestion des cas COVID-19.
Pour aggraver la crise sanitaire, une épidémie de rougeole a infecté des milliers de personnes et tué des dizaines de personnes rien que le mois dernier en Afghanistan.
Necephor Mghendi, chef de la délégation de l'IFRC en Afghanistan, a déclaré :
«L'épidémie de rougeole est alarmante car l'Afghanistan est au milieu de l'une des pires sécheresses et crises alimentaires depuis des décennies, laissant les enfants mal nourris et bien plus vulnérables à cette maladie hautement contagieuse.
«Il est crucial pour nous de porter secours aux communautés qui luttent contre les crises multiples et la grande famine, tout en investissant de toute urgence dans les institutions locales qui fournissent des services de base vitaux, notamment le dépistage, le traitement et la vaccination contre le COVID-19.
«Les programmes de santé communautaire dotés de personnel local et un système de santé publique qui fonctionne bien sont des moyens éprouvés d'aider les plus vulnérables dans les communautés à travers l'Afghanistan.»
Dans le cadre de ce soutien continu, l'IFRC lance un appel urgent à la communauté internationale pour obtenir plus de 65 millions de francs suisses afin d'aider le Croissant-Rouge afghan à fournir des services de santé, des secours d'urgence et une aide pour le relèvement à plus d'un million de personnes dans les provinces frappées par des crises multiples.
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Bureau de l'Asie-Pacifique:
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Madagascar : Les équipes de la Croix-Rouge se mobilisent pour éviter une tragédie à l'approche du cyclone tropical Emnati.
Antananarivo/Nairobi/Genève, 21 février 2022-Les équipes de la Croix-Rouge malgache (MRCS) et de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ( IFRC) dans la partie orientale de Madagascar travaillent jour et nuit pour limiter l'impact humanitaire du cyclone tropical Emnati qui se rapproche rapidement.
Andoniaina Ratsimamanga, le secrétaire général de la Croix-Rouge malgache, a déclaré :
«Il y a un risque de double tragédie, car certaines communautés pourraient être frappées par un deuxième cyclone en moins d'un mois. Le cyclone tropical Emnati risque d'avoir un effet dévastateur sur les communautés de la côte Est de Madagascar qui sont encore sous le choc du cyclone Batsirai. Beaucoup ont perdu leurs maisons, leurs cultures et leur bétail. Nous sommes vraiment inquiets et appelons nos partenaires à accroître leur soutien et à éviter une tragédie humanitaire.»
L'arrivée d'Emnati ne fera qu'aggraver une situation humanitaire déjà catastrophique. L'impact du cyclone Batsirai, qui a frappé la côte Est de Madagascar le 5 février 2022, continue de se faire sentir dans les régions d'Atsinanana, Fitovinany, Vatovavy et Atsimo-Atsinanana. Dans la région de Vatovavy, les districts les plus touchés sont Nosy-Varika et Mananjary. Dans la région de Fitovinany, les districts les plus touchés sont Manakara, Vohipeno et Ikongo, avec 140 000 personnes ayant besoin d'aide.
Demain, avec des vitesses de vent projetées de 220 km par heure, le cyclone tropical Emnati devrait frapper les mêmes régions que celles qui ont déjà été touchées par Batsirai : Atsinanana, Vatovavy et Fitovinany. Avant qu'il ne touche terre, les équipes de l'IFRC et de la Croix-Rouge malgache, ainsi que les partenaires de la région, fournissent un soutien en matière d'alerte précoce et préparent des articles de secours d'urgence pour aider les communautés vivant sur la trajectoire du cyclone à rester en sécurité. La Croix-Rouge malgache fait partie du mécanisme national de réponse d'urgence, qui est dirigé par le gouvernement malgache, par le biais du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Afin de soutenir la Croix-Rouge malgache dans l'aide aux communautés affectées, l'IFRC intensifie ses efforts de réponse et recherche des fonds supplémentaires.
Alina Atemnkeng, qui se trouve actuellement à Mananjary pour diriger la réponse de la IFRC suite au cyclone Batsirai, ainsi que les efforts de préparation avant l'arrivée d'Emnati, a déclaré :
« Les équipes de la Croix-Rouge malgache, les équipes de l'IFRC et les partenaires sont en état d'alerte et sont déployés dans les communautés, les avertissant de l'approche de la tempête. Les volontaires de la Croix-Rouge partagent les messages d'alerte précoce avec les communautés, préparent les sites d'évacuation et aident les communautés à se déplacer vers des lieux plus sûrs.»
Atemnkeng poursuit : « Dans le cadre de notre réponse, nous devons penser à la fois au court et au long terme : d'autres cyclones se produiront et nous devons veiller à ce que les communautés soient protégées de manière adéquate contre les inévitables tempêtes à venir. Compte tenu des défis généraux causés par le changement climatique, nous réitérons notre appel aux gouvernements, aux organismes intergouvernementaux régionaux et à nos partenaires pour qu'ils renforcent leurs investissements dans la réduction des risques de catastrophe, en mettant particulièrement l'accent sur les actions de préparation.»
Madagascar est l'un des dix pays les plus vulnérables aux catastrophes naturelles dans le monde et doit faire face à des risques croissants. Alors que les régions de l'Est sont aux prises avec des cyclones, les régions du Sud connaissent une grave sécheresse, laissant au moins 1,3 million de personnes dans le besoin d'une assistance alimentaire. À l'échelle mondiale, nous constatons que le changement climatique aggrave le risque de situations d'urgence complexes, auxquelles la communauté humanitaire a de plus en plus de mal à répondre.
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Pacifique : La COVID-19 met en danger les systèmes de santé déjà fragiles
Kuala Lumpur/Suva 1er février 2022 - Une flambée record de COVID-19 menace de submerger les hôpitaux et les systèmes de santé fragiles des pays du Pacifique, alors que le virus sévit pour la première fois dans plusieurs pays.
Les îles Salomon sont confrontées à leur toute première épidémie communautaire, avec plus de 780 cas signalés et leurs cinq premiers décès liés au COVID-19. Les Fidji connaissent leur troisième vague d'infections par le COVID-19, alimentée par la variante Omicron, tandis que les pays précédemment exempts de COVID, Kiribati et Palau, ont également enregistré des infections communautaires.
Katie Greenwood, chef de la délégation du Pacifique de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), a déclaré :
«Pendant près de deux ans, la plupart des pays du Pacifique ont fait un travail incroyable pour tenir en échec le COVID-19. Ces nouvelles épidémies dans les petits pays du Pacifique menacent les systèmes de santé qui sont fragiles et peinent à faire face aux besoins des insulaires du Pacifique. Tous les efforts doivent être faits pour prévenir et contenir le virus.
«Si les taux de vaccination sont remarquables dans certains pays du Pacifique, d'autres sont encore bien trop faibles. Il est essentiel que les doses de vaccins parviennent à tous les habitants du Pacifique, avec des informations fiables sur la manière dont les vaccins protègent contre les maladies graves et la mort.
«Il est vital de renforcer la confiance dans les vaccins dans le Pacifique pour s'assurer que nous atteignons une masse critique de personnes vaccinées dans tous les pays. Bien que nous sachions que la distanciation physique et l'isolement au sein des ménages peuvent être très difficiles dans de nombreux endroits, avec l'énorme poussée de la variante Omicron dans le monde, ces mesures, ainsi que le port de masques, sont essentielles pour ralentir les taux d'infection.»
Certains pays du Pacifique ont des taux de vaccination élevés, comme Palau, où 96 % de la population a reçu deux doses, et Fidji, avec 68 %. Dans d'autres pays, le nombre de personnes vaccinées est beaucoup plus faible, comme aux Îles Salomon (10 %), au Vanuatu (22 %) et à Kiribati, où une personne sur trois seulement est complètement vaccinée.
Les systèmes de santé de nombreux pays du Pacifique souffrent d'un manque de ressources et disposent d'équipements et d'infrastructures limités. À cela s'ajoute une logistique difficile et des communautés réparties sur des îles éloignées, ce qui rend difficile la prestation de soins de santé.
Les pays du Pacifique devront également faire face à des cyclones et des inondations dans les semaines à venir, tout en répondant à d'autres catastrophes telles que l'éruption volcanique et le tsunami aux Tonga.
«De nombreuses personnes dans le Pacifique sont actuellement confrontées à un double choc amer : de graves catastrophes et la pandémie de COVID-19.
«Aux Fidji, le cyclone Cody a touché des dizaines de milliers de personnes alors que la dernière vague de COVID monte en flèche dans le pays. Il est essentiel d'apporter un soutien aux personnes touchées par ces inondations, ainsi que par le tsunami et l'éruption volcanique aux Tonga, bien que cela soit plus difficile que jamais.
«Nous ne devons pas échanger une catastrophe contre une autre. Il est vital que toutes les mesures soient prises pour empêcher la propagation du COVID-19 dans le Pacifique.»
Pour plus d'informations, contactez:
A Suva: Soneel Ram, +679 9983 688, [email protected]
Bureau Asie-Pacifique: Courtney Wilson, +61 481 150 973, [email protected]
Bureau Asie-Pacifique: Antony Balmain, +60 12 230 8451, [email protected]
La Croix-Rouge de Tonga confirme le besoin urgent d'eau potable
Kuala Lumpur/Suva, 19 janvier 2022 - La Croix-Rouge distribue de toute urgence de l'eau potable aux habitants de Tonga, car l'approvisionnement en eau a été perturbé par les couches de cendres volcaniques et d'eau salée qui se sont déversées sur cette nation insulaire du Pacifique à la suite de l'éruption et du tsunami du week-end dernier.
Les équipes de la Croix-Rouge sur le terrain ont confirmé la présence de vastes mares stagnantes d'eau salée déversée par le tsunami et de communautés recouvertes d'une épaisse couche de cendres volcaniques, polluant les sources d'eau potable de dizaines de milliers de personnes.
Katie Greenwood, chef de délégation pour le Pacifique de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), a déclaré :
"Après avoir été coupés du monde, nous avons réussi à contacter pour la première fois la Croix-Rouge de Tonga, qui signale que tous ses employés et volontaires sont en sécurité et travaillent dur, fournissant des aides, notamment des abris et de l'eau potable.
"La Croix-Rouge de Tonga confirme que des membres de l'équipe d'urgence ont été envoyés aux côtés des autorités sur les îles de Mango, Fonoifua et Namuka, où les maisons ont été complètement détruites.
"Les équipes de la Croix-Rouge livrent d'urgence de l'eau potable et des kits de secours aux personnes qui ont tout perdu. La situation est déchirante et dévastatrice pour ces communautés insulaires isolées.
"Garantir l'accès à l'eau potable est une priorité immédiate alors que nous travaillons avec nos partenaires et les gouvernements australien et néo-zélandais pour acheminer aux Tonga des fournitures de secours telles que des installations mobiles de traitement de l'eau.
“Water supplies across Tonga have been severely impacted by ashfall and saltwater from the tsunami. It’s vital to restore access to safe drinking water as there is a mounting risk of diseases such as cholera and diarrhoea.”
Les équipes d'urgence de la Croix-Rouge de Tonga fournissent à la population de l'eau potable, des bâches, des kits d'outils pour abris, des ustensiles de cuisine et d'autres secours essentiels.
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ( IFRC ) a mobilisé son réseau régional et ses partenaires gouvernementaux pour envoyer des secours par voie maritime dans les prochains jours et par voie aérienne dès que l'aéroport international de Tonga, recouvert de cendres, sera ouvert.
"Heureusement, la Croix-Rouge de Tonga a prépositionné des fournitures de secours pour venir en aide à 1 200 familles dans ce genre de catastrophe. Des articles essentiels tels que des bâches, des kits d'outils pour abris, des couvertures, des ustensiles de cuisine et des kits d'hygiène s'avèrent indispensables pour les personnes qui ont tout perdu.
"Il est essentiel de réapprovisionner les fournitures de secours dans les jours à venir, car les articles sont distribués aux communautés durement touchées dans les îles et les menaces du volcan et des cyclones persistent.
"Ces opérations de secours requièrent une approche coordonnée, combinant les efforts de nos collègues de la Croix-Rouge de Tonga sur le terrain, de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et des partenaires humanitaires, ainsi que la capacité d'intervention des gouvernements australien et néo-zélandais."
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#PowerToBe lancement d'une campagne visant à modifier la perception sur les réfugiés
Ankara/Berlin, 18 janvier 2022 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé une campagne visant à lutter contre les perceptions négatives des réfugiés à un moment de plus en plus critique en Europe.
La campagne #PowerToBe suit quatre Syriens passionnés vivant en Turquie - Hiba, une musicienne, Eslam, un illustrateur, Ibrahim, un nageur et Mohammed, un amateur de café - qui reprennent le contrôle de leur vie grâce à l'aide d'une assistance mensuelle en espèces financée par l'UE, leur donnant finalement plus de pouvoir pour être eux-mêmes.
Les quatre protagonistes rencontrent chacun numériquement des personnes influentes d'Allemagne, d'Italie, de Suède, de Turquie, du Portugal et de Pologne qui partagent une passion commune pour la musique, l'art, les sports nautiques et le café. La campagne montre comment des personnes de tous horizons peuvent se connecter les unes aux autres à hauteur d'yeux malgré les différences de langue ou d'origine.
Dans le cadre de la campagne #PowerToBe, Eslam, quinze ans, s'entretient avec le célèbre illustrateur allemand Steffen Kraft, l'artiste de rue et peintre italienne Alice Pasquini et l'artiste de rue suédois Johan Karlgren sur sa passion pour l'illustration. "Dessiner beaucoup m'a aidé à montrer au monde, même si ce n'est qu'un peu, ce qui s'est passé en Syrie", dit Eslam.
Ibrahim, qui est devenu paralysé pendant le conflit en Syrie, s'entretient avec Kris Kolanus, plongeur professionnel polonais, de la liberté et de l'absence de limites qu'ils ressentent tous deux dans l'océan. "Même si beaucoup de choses peuvent m'entraver, j'essaie de faire quelque chose. Pour l'année prochaine, je me prépare à traverser le Bosphore à la nage pour la compétition."
Mohammed, père de deux enfants, s'entretient avec les fournisseurs turcs de grains de café Hasibe et Ümit de sa passion et des souvenirs liés au café. "Quand nous sommes arrivés en Turquie, dans une maison vide, nous n'avions rien du tout. Des frères turcs nous ont aidés, nous ont donné quelques meubles." Ils ont goûté son café et lui ont dit que c'était "le meilleur qu'ils aient jamais eu".
Hiba, qui fréquente désormais une école de musique à Istanbul, s'est mise en relation avec l'auteur-compositeur-interprète portugais April Ivy, avec qui elle a écrit et chanté une chanson. "J'aime donner de l'espoir aux gens, car quelles que soient les difficultés que nous traversons, il y a aussi de belles choses qui se produisent", explique Hiba.
La Turquie abrite actuellement la plus grande population de réfugiés au monde, avec près de quatre millions de personnes qui tentent de reconstruire leur vie. Environ 3,7 millions d'entre eux sont des Syriens qui ont fui le conflit qui a dévasté leur pays.
Financé par l'Union européenne, le plan d'aide sociale d'urgence (ESSN) est le plus grand programme humanitaire de l'histoire de l'UE. Il fournit une aide mensuelle en espèces, via des cartes de débit, à près de 1,5 million de réfugiés vulnérables en Turquie. L'ESSN est mis en œuvre par le Croissant-Rouge turc et l'IFRC, en coordination avec le gouvernement turc.
L'aide en espèces permet de soulager les réfugiés d'une année exceptionnellement difficile où beaucoup d'entre eux sont confrontés à une aggravation de la dette et de la pauvreté en raison des impacts secondaires du COVID-19. L'aide en espèces permet à des personnes comme Hiba, Eslam, Mohammed et Ibrahim d'avoir la liberté et la dignité de décider elles-mêmes comment couvrir leurs besoins essentiels comme le loyer, le transport, les factures, la nourriture et les médicaments. En même temps, elle leur donne la possibilité de réinvestir dans les communautés qui les accueillent, en soutenant l'économie locale turque.
Cette année, nous avons vu les communautés vulnérables de réfugiés s'enfoncer davantage dans les difficultés, mais nous avons aussi vu leur espoir et leur force. À travers cette campagne, nous avons voulu mettre en lumière les contributions et la résilience dont ils font preuve malgré tous les défis. Lorsqu'ils reçoivent le soutien adéquat, le potentiel des réfugiés est infini.
Jagan Chapagain
Secrétaire Général de l'IFRC
Hiba, Eslam, Ibrahim et Mohammed ont dû tout laisser derrière eux, mais ils se sont accrochés à leurs rêves et ont continué à les poursuivre avec passion. Le programme ESSN est une bouée de sauvetage pour eux et pour 1,5 million d'autres réfugiés vulnérables en Turquie, dont beaucoup ont été particulièrement touchés par la pandémie de coronavirus. Nous sommes fiers de voir la différence tangible qu'il apporte en leur donnant la possibilité de faire des choix pour leur vie.
Janez Lenarčič
Commissaire européen chargé de la gestion des crises
Plus d'informations
Cliquez ici pour télécharger plus de détails sur la campagne #PowerToBe, notamment de brèves informations sur chacune des personnes bénéficiant de l'aide de l'ESSN et sur les influenceurs qui y participent.
You can also visit the #PowerToBe website and learn more about the ESSN on our website here.
Vous pouvez également visiter le site web #PowerToBe et en savoir plus sur l'ESSN sur notre site web ici.
Pour organiser des entretiens, veuillez contacter :
A Berlin: Samantha Hendricks (Social Social), +49 1577 495 8901, [email protected]
En Turquie: Nisa Çetin (Turkish Red Crescent), +90 554 830 31 14, [email protected]
En Turquie: Corrie Butler (IFRC), +90 539 857 51 98, [email protected]
En Turquie: Lisa Hastert (ECHO), +90 533 412 56 63. [email protected]
« Les réactions impulsives sont un affront à la solidarité mondiale dont nous avons besoin pour répondre avec succès à une crise de cette ampleur.»
«Le consensus auquel sont parvenus les États membres cette semaine pour s'engager en faveur d'un instrument juridique centré sur la préparation, l'équité et l'approche de la société dans son ensemble est crucial. Le fait que les discussions de cette semaine se soient déroulées dans l'ombre d'Omicron ne pourrait pas démontrer plus clairement la nécessité d'une collaboration mondiale pour se préparer et répondre aux pandémies.
«Mais les grands principes convenus ne suffisent pas. Lors de leur prochaine rencontre, les États membres devront approfondir ce qui est exactement nécessaire pour les atteindre. Nous devons également garder à l'esprit que ce processus est l'occasion de s'attaquer à la méfiance qui a entaché la réponse, et nous exhortons donc les États membres à maintenir les communautés au centre des discussions. Nous devons nous appuyer sur ce qui a été appris et mettre en œuvre une approche des pandémies mondiales qui soit puissante sur le papier et transformatrice dans la réalité.»
Commentant la découverte de la variante Omicron, M. Chapagain a ajouté :
«Il a été illusoire de croire que la vaccination rapide dans certains pays, alors que de vastes poches du monde restent sans accès aux vaccins, mettra fin à cette pandémie. Et au lieu d'applaudir la grande science et la transparence qui ont permis de découvrir une nouvelle variante, les pays l'ont punie par des réactions impulsives. C'est un affront à la solidarité mondiale dont nous avons besoin pour répondre avec succès à une crise de cette ampleur.»
Pour plus d'informations
AGénève: Ann Vaessen, [email protected], +41 79 405 77 50
"La pandémie s'est nourrie des inégalités et les a exacerbées".
"La pandémie s'est nourrie des inégalités et les a exacerbées. Tout nouvel instrument juridique, qu'il s'agisse d'un traité ou autre, doit affirmer un engagement en faveur de l'équité : équité dans l'accès aux services et aux soins de santé, équité dans l'accès aux vaccins, aux données, aux diagnostics et autres traitements, et équité dans l'accès aux efforts de relèvement, y compris le relèvement économique.
"Nous négligeons trop souvent l'important travail des intervenants au niveau communautaire. Nous devons accroître les investissements et la coordination dans des programmes qui placent les communautés au cœur de la réponse.
"Cette pandémie a clairement montré que nous avons besoin de nouvelles solutions audacieuses - tant au niveau des lois internationales que nationales - pour éviter que les mêmes erreurs ne se reproduisent.
"Les urgences de santé publique sont notre passé, notre présent, et nous y serons à nouveau confrontés. La pandémie de COVID-19 n'est pas terminée, et pourtant, deux ans plus tard, nous sommes toujours trop réactifs et peu coordonnés. Des variantes, comme Omicron, continueront d'apparaître alors que le virus continue de circuler. L'équité en matière de vaccins, de données et de connaissances est essentielle pour protéger la population mondiale.
"Sur la base des années d'expérience de l'IFRC en matière de réponse aux crises sanitaires dans le monde, et du mandat de notre réseau d'aider les gouvernements à se préparer juridiquement aux catastrophes et aux urgences de santé publique, nous sommes prêts à renforcer ce travail. Quel que soit le résultat de ces sessions, il ne doit pas seulement être puissant sur le papier, mais il doit aussi être transformateur dans la réalité."
Pour plus d'informations
À Londres : Teresa Goncalves, +44 (0) 7891 857 056, [email protected]
Les multiples feux de forêt et la pandémie de COVID-19 menace des milliers de vies en Algérie et en Tunisie
Tunisie /Algérie /Beyrouth, le 13 août 2021 –Les incendies qui se propagent actuellement en Algérie et en Tunisie menacent la vie de milliers de personnes, tout en endommageant les écosystèmes, les infrastructures et les moyens de subsistance locaux. Les deux pays font face à une situation multirisque, un nombre alarmant d’infections COVID-19 ont été signalées au cours des dernières semaines.
Les flammes ont tué des dizaines de personnes et forcé des centaines de familles à quitter leurs maisons. Des centaines de personnes ont perdu leurs maisons, leurs fermes et leurs moyens de subsistance. Des milliers d’hectares de terres ont été incendiés.
Les volontaires du Croissant-Rouge assistent les communautés affectées en leur fournissant les premiers soins, un soutien psychosocial, des abris d’urgence, de l’eau potable et d’autres articles de secours nécessaires. Le Croissant-Rouge Algérien a déjà installé 200 tentes et a organisé en coordination avec les autorités locales des abris d’urgence pour reloger 8 000 personnes.
Anne E. Leclerc, Chef de la délégation du Cluster de pays d’ Afrique du Nord pour la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a déclaré :
«La plupart des régions du nord de la Tunisie et de l’Algérie ont été gravement affectées par de multiples incendies. Les conditions météorologiques extrêmes intensifient le risque d’incendies supplémentaires dans la région. Les Sociétés du Croissant-Rouge de Tunisie, d’Algérie et du Maroc sont en état d’alerte maximale, mobilisant des volontaires et fournissant une assistance aux communautés touchées en étroite coordination avec la Protection civile et les autorités locales.
«Le changement climatique est là. Cela a un impact sur les gens du monde entier tous les jours. Combiné à une récente augmentation des cas de COVID-19 dans la région, nous faisons face simultanément à de multiples crises. La combinaison de ces facteurs met à rude épreuve des systèmes de santé déjà très surchargés voire congestionnés. "
En Algérie, les incendies font rage depuis lundi, et se propageant dans de nouvelles zones. Le Croissant-Rouge algérien a mobilisé plus de 300 volontaires pour l’opération d’intervention.
Dr Saida BenHabyles, Présidente du Croissant-Rouge Algérien a déclaré:
«L’élan de solidarité nationale déclenché depuis le début de la Pandémie COVID-19s’est renforcée lors de cette vague d’incendie qui a frappé certaines régions du nord du pays. Le Croissant-Rouge algérien (CRA), un des maillons de cette grande chaine de solidarité, œuvre inlassablement sur le terrain depuis le début de la pandémie et depuis les premières heures du déclanchement des incendies.
Le CRA lance un appel de solidarité à la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour l’aider à renforcer ses capacités afin de contribuer en tant qu’organisation humanitaire auprès d’autres acteurs (citoyens, société civile, pouvoirs publics) à répondre le plus rapidement possible aux besoins des sinistrés.
Ce sinistre s’accompagne d’un autre grand danger, la pandémie COVID 19. Le CRA est confronté à un double défi: la lutte contre la propagation du virus COVID 19 et apporter l’aide aux sinistrés des incendies.»
En Tunisie, plus de 100 familles ont déjà perdu leur maison alors que les incendies continuent de se propager dans d’autres régions. Le Croissant-Rouge Tunisien assiste les familles affectées, relogeant les personnes évacuées dans des abris d’urgence, distribuant des articles de premiers secours, assurant le transport des bléssés dans les hopitaux, et apportant un soutien psychosocial.
Dans les deux pays, la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant- Rouge a débloqué des fonds de son Fonds d’urgence pour les secours en cas de catastrophe (DREF) afin d’apporter un soutien immédiat aux communautés affectées et pour renforcer les opérations d’intervention déjà mis en œuvre par les Croissant-Rouge Tunisien et Algérien.
Les deux pays sont témoins d’un nombre croissant de feux de forêt, phénomène lié aux changements climatiques, provoquant des conditions météorologiques de plus en plus extrêmes, des pluies moins importantes et des températures de plus en plus caniculaires.
Notes à l’intention des rédacteurs en chef
Algérie:
La FICR travaille avec le Croissant-Rouge algérien sur une allocation Fonds d'urgence pour les secours en cas de catastrophe (DREF) afin de soutenir la réponse aux incendies de forêt en Algérie. Des évaluations approfondies sont en ce moment réalisées par les équipes du CRA. D’autres incendies se déclanchent dans d’autres régions. Aux vues des résultats et de l’importance des besoins, un Appel d’urgence est potentiellement considéré par la Fédération en vue d’un soutien international coordonné.
Au cours des dernières semaines, nous avons constaté une forte augmentation des infections au COVID-19. En réponse au dernier pic, le Croissant-Rouge Algérien (CRA) a intensifié ses activités COVID-19. Plus de deux millions de personnes ont déjà été vaccinées par les médecins et infirmiers du CRA aussi bien dans les villes que dans les zones reculées. De nombreux nouveaux centres de vaccination ont été récemment mis en place pour atteindre l'objectif national fixé par les autorités d'avoir 20 millions de personnes vaccinées d'ici fin 2021.
Tunisie:
La FICR a débloqué 99 897 francs suisses de son Fonds d'urgence pour les secours en cas de catastrophe (DREF) pour soutenir le Croissant-Rouge Tunisien (CRT) dans la réponse aux incendies. Le CRT dans une première phase assiste 100 ménages les plus affectés dans 3 régions
Les feux de forêt ont particulièrement touché les gouvernorats d'El Kef, Jendouba et Kasserine. Les communautés ont un besoin urgent d'abris, d'eau potable, de soutien aux moyens de subsistance et de soins de santé. La propogation des fex continue à évoluer. De nouveaux foyers ont été identifiés.
La première phase de soutien cible en particulier les familles qui ont perdu leurs maisons ou leur sources de revenus, les ménages dirigés par des femmes, les familles dont les membres ont des besoins spécifiwques, notamment les personnes handicapées, les personnes âgées, les femmes allaitantes et enceintes, et les enfants de moins de cinq ans.
Au cours des dernières semaines, la Tunisie a enregistré le plus grand nombre de décès quotidiens dus au COVID-19 depuis le début de la pandémie. Le variant Delta du coronavirus se propage rapidement et la disponibilité des vaccins reste faible. Le système de santé peine à faire face et les capacités de soins intensifs sont insuffisantes. La Tunisie connait l'un des taux de mortalité par habitant dus au COVID-19 les plus élevés au monde.
DREF
Le Fonds d'urgence pour les secours en cas de catastrophe (DREF) de la FICR est un fonds commun qui permet un décaissement flexible et urgent de fonds dans les situations d'urgence aiguë ou pour une action anticipative.
Chaque fois qu'une Société nationale de la Croix-Rouge ou du Croissant-Rouge a besoin d'un soutien financier immédiat pour répondre à une catastrophe, elle peut soumettre une demande de fonds au DREF. Ces fonds peuvent être demandés pour des catastrophes de petite et moyenne échelle, ou pour fournir un financement initial avant le lancement d'un appel d'urgence pour des opérations à plus grande échelle. La FICR alloue des subventions du Fonds, qui peuvent ensuite être remboursées par les donateurs.
Les contributions des donateurs pour rembourser et reconstituer le volume financier du DREF sont les bienvenues, afin de permettre aux acteurs locaux d'agir rapidement en faveur des personnes vulnérables sur le terrain, avant que des financements plus importants n'arrivent.
Pièces jointes:
Que faire avant, pendant et après un incendie de forêt EN | AR | FR
Tremblements de terre en Turquie et en Syrie : Six mois après, l'IFRC appelle à un soutien urgent pour répondre aux immenses besoins actuels.
Ankara/Damas, 3 août 2023 : Six mois après les tremblements de terre dévastateurs en Türkiye et en Syrie, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) appelle à un soutien urgent aux communautés touchées qui sont encore sous le choc des impacts monumentaux de la catastrophe.
Bien que les efforts de relèvement soient bien engagés, les tremblements de terre ont eu un impact incommensurable, entraînant la perte de milliers de vies et affectant des millions d'autres.
« Nous avons constaté une résilience étonnante dans les communautés, mais les gens se retrouvent toujours coincés dans des conditions très difficiles», déclare Ruben Cano, chef de la délégation de l'IFRC en Turquie. «De nombreux habitants de Türkiye - en particulier ceux qui ont perdu leur maison et leur revenu - ont encore du mal à subvenir à leurs besoins quotidiens, notamment à payer la nourriture, le loyer et d'autres nécessités. Une vie 'normale' est encore loin d'être atteinte».
De nombreuses personnes sombrent dans l'endettement pour couvrir leurs besoins pendant qu'elles se rétablissent et reconstituent leurs sources de revenus. Plus de 50 % des familles soutenues par l'IFRC et le Croissant-Rouge turc ont contracté de nouvelles dettes après les tremblements de terre, alors que le pays lutte contre l'inflation et une augmentation drastique des prix.
En Syrie, la réalité est encore plus dramatique pour de nombreuses personnes : l'impact du tremblement de terre, associé à 12 années de conflit, a rendu le relèvement extrêmement difficile. La situation économique continue d'enfoncer des communautés déjà vulnérables dans la misère et l'incertitude.
« La phase de sauvetage de la réponse au tremblement de terre est peut-être terminée, mais la situation d'urgence persiste», déclare Mads Brinch Hansen, chef de la délégation de l'IFRC en Syrie. « Une aide internationale immédiate est nécessaire, tant pour répondre aux besoins humanitaires immédiats que pour renforcer la résilience des populations et remettre en état les infrastructures vitales et les services communautaires, qui sont sur le point de s'effondrer.»
L'IFRC, en collaboration avec le Croissant-Rouge turc et le Croissant-Rouge arabe syrien, est au cœur de cette réponse depuis le premier jour. Les équipes ont fourni des secours immédiats aux communautés touchées, notamment de la nourriture, de l'eau, des abris, des soins de santé, de la santé mentale et un soutien psychosocial. Le soutien financier en espèces et en bons d'achat permet à de nombreuses familles de se remettre le mieux possible sur pied, tout comme l'aide à la reconstruction d'entreprises et à la création d'opportunités de revenus.
L'IFRC a lancé deux appels d'urgence, l'un pour la Türkiye et l'autre pour la Syrie, pour un montant total de 500 millions de francs suisses. Le déficit de financement s'élève encore à 74 % en Turquie et à 56 % en Syrie. Un soutien et un financement supplémentaires sont nécessaires de toute urgence pour avoir un impact significatif sur la vie des personnes touchées et permettre aux individus de reconstruire leur vie et de contribuer à leur économie locale à long terme, tant en Syrie qu'en Türkiye.
Notes aux éditeurs:
Pour plus d'informations sur l'opération enTürkiye, merci de cliquer ici
Au cours des six derniers mois, le Croissant-Rouge turc a fourni 416 millions de repas aux communautés touchées et aux secouristes, tout en veillant à ce que les populations disposent d'eau potable, d'articles d'hygiène essentiels et de services de santé. Des équipes ont mis en place des espaces sécurisés offrant un soutien psychosocial et de santé mentale à de nombreux enfants, parents, secouristes et autres personnes qui en ont besoin. Pour aider les survivants à acheter les articles dont ils ont besoin pendant leur convalescence, une aide en espèces a été accordée à plus de 137 000 familles en partenariat avec l'IFRC et le PAM. En partenariat avec l'IFRC, le Croissant-Rouge turc a apporté une aide en espèces et en bons d'achat à plus de 590 000 personnes.
À court terme, l'aide en espèces à usages multiples permet aux gens d'acheter ce dont ils ont le plus besoin, mais elle sera également un outil essentiel pour fournir une aide à la subsistance à ceux qui ont perdu leur emploi ou leur source de revenus. L'IFRC et le Croissant-Rouge turc intensifient actuellement leur soutien à l'aide aux moyens de subsistance en mettant l'accent sur l'agriculture, l'élevage et les petites entreprises.
L'appel d'urgence de l'IFRC demandant 400 millions de francs suisses pour soutenir la réponse du Croissant-Rouge turc a déjà été financé à hauteur de 105,5 millions de francs suisses, grâce au soutien de certaines de nos sociétés nationales, à la générosité de plusieurs gouvernements, de l'Union européenne et de la communauté internationale. Le déficit de financement actuel est d'environ 74%.
Pour en savoir davantage sur l'opération en Syrie, merci de cliquer ici
Les communautés touchées par le tremblement de terre en Syrie luttent quotidiennement pour leur survie, l'accès aux produits de première nécessité comme la nourriture, l'eau, les abris et les soins médicaux devenant de plus en plus rare.
Depuis le premier jour, le personnel et les volontaires du Croissant-Rouge arabe syrien (CRAS) ont été les premiers à intervenir sur le terrain et ont fourni plus de 12 millions de services humanitaires, notamment de la nourriture, de l'eau, des abris, des soins de santé et un soutien en matière de santé mentale à la population sinistrée.
Le Croissant-Rouge arabe syrien reste le principal acteur humanitaire en Syrie et couvre les conséquences du tremblement de terre à grande échelle, notamment en fournissant de la nourriture, de l'eau, des abris, des soins de santé et un soutien en matière de santé mentale, ainsi que des articles destinés à répondre aux besoins fondamentaux de la population. Il continuera à soutenir les communautés dans les années à venir. À ce jour, le SARC fournit de l'eau potable à 80 % de la population syrienne grâce au traitement et à l'entretien des infrastructures d'eau endommagées et dispose d'un réseau de 229 établissements de santé, qui représentent une bouée de sauvetage pour des centaines de milliers de personnes à travers le pays.
L'appel d'urgence de l'IFRC demandant 100 millions de francs suisses pour soutenir la réponse du CRAC a déjà été financé à hauteur de 44 millions de francs suisses, avec un déficit de financement actuel d'environ 56%.
Pour plus d'informations ou pour organiser une interview, merci de contacter: [email protected]
Bureau Mondial: Anna Tuson: +41 79 895 6924
Syrie: Mey Al Sayegh: +96176174468
Türkiye: Sevil Erkus: +905366449122
Le record de 64 millions de francs suisses promis lors de la conférence de l'IFRC-DREF dépasse les contributions de l'année précédente.
Genève, 23 novembre 2023 : Le 17 novembre 2023, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a tenu sa conférence annuelle d'annonces de contributions à l'IFRC-DREF dans le but de se rapprocher un peu plus de son ambition stratégique en matière de financement - faire passer le Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes de l'IFRC (IFRC-DREF) à 100 millions de francs suisses d'ici à 2025.
Collectivement, les partenaires intersectoriels mondiaux, y compris les gouvernements et les entreprises du secteur privé, se sont engagés à verser plus de 64 millions de francs suisses pour soutenir l'IFRC-DREF pour 2023, battant le total de l'année dernière et le précédent record de 43 millions de francs suisses.
La conférence des donateurs de cette année a démontré qu'il existait des engagements fermes pour aider l'IFRC-DREF à accroître sa capacité à répondre rapidement aux besoins humanitaires, en particulier face à une demande croissante et à des catastrophes liées au climat de plus en plus compliquées.
Le Secrétaire Général de l'IFRC, Jagan Chapagain a déclaré:
«Cette année a été sans précédent pour l'IFRC-DREF, marquée par une ampleur et une complexité inégalées des opérations. Dans un monde de plus en plus marqué par le changement climatique, l'IFRC-DREF est particulièrement bien placée pour répondre immédiatement et efficacement à ceux qui sont dans le besoin. Il veille à ce que l'aide soit efficiente et efficace, et à ce qu'elle permette aux acteurs locaux les mieux placés de comprendre les besoins de la communauté et d'y répondre. Cela souligne la nécessité cruciale de renforcer des outils tels que l'IFRC-DREF afin d'intensifier nos efforts humanitaires.»
Les jalons de l'IFRC-DREF
Chaque année, des catastrophes de petite et moyenne ampleur se produisent en silence. Sans l'attention des médias ou la visibilité internationale, elles peuvent avoir du mal à attirer des financements. Malgré cela, l'IFRC-DREF a aidé plus de 220 millions de personnes touchées par des catastrophes depuis son lancement en 1979.
L'IFRC-DREF se distingue par son engagement à canaliser le soutien directement vers les acteurs locaux : 82% des allocations vont directement aux Sociétés nationales, ce qui permet aux Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge de mener une action humanitaire locale rapide et efficace. À l'échelle mondiale, le chiffre moyen n'est que de 1,2 %.
En 2023, l'IFRC a renforcé la capacité du fonds à réagir rapidement, efficacement et de manière transparente. En partenariat avec Aon, la Lloyd's Disaster Risk Facility et le Centre pour la protection contre les catastrophes, elle a lancé l'Assurance de l'IFRC-DREF - une police d'assurance développée pour fournir un dispositif de soutien à l'IFRC-DREF dans les années extrêmes, une première dans le domaine des transferts de risques humanitaires.
En s'appuyant sur les budgets d'aide publique pour mobiliser des ressources privées et faire fructifier les contributions des donateurs, L'Assurance de l'IFRC-DREF vise à aider jusqu'à six millions de personnes supplémentaires chaque année en fournissant un financement d'urgence pouvant aller jusqu'à 20 millions de francs suisses.
Résultats de la conférence des donateurs 2023
Cette année a vu le retour de partenaires mondiaux de longue date et de soutiens de l'IFRC-DREF, ainsi que de nouveaux donateurs. La conférence a réuni plus de 70 participants représentant 35 gouvernements et le secteur privé. Au total, 23 déclarations d'engagement ont été faites au cours de la conférence. L'IFRC se félicite de l'arrivée de plusieurs nouveaux donateurs, à savoir l'Autorité du Croissant-Rouge saoudien et son gouvernement, l'engagement pluriannuel du gouvernement de la République de Corée, la première contribution du gouvernement lituanien et la contribution de Nestlé.
L'IFRC exprime sa profonde gratitude à tous les donateurs, anciens et nouveaux, et apprécie leur participation et l'annonce publique de leurs contributions lors de la conférence d'annonces de contributions de l'IFRC-DREF de cette année.
Plus d'informations:
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La Croix-Rouge entre en action immédiatement après le tremblement de terre au Japon
Tokyo/Beijing/Genève, 3 janvier 2024 - La Croix-Rouge japonaise s'est rapidement mobilisée pour répondre au tremblement de terre de magnitude 7,6 et au tsunami qui a suivi dans la préfecture d'Ishikawa. Les événements survenus le jour du Nouvel An ont causé des dégâts considérables, perturbant l'approvisionnement en électricité et en eau, les communications et les transports. Le bilan est tragique : au moins soixante-deux personnes ont perdu la vie et de nombreuses autres ont été blessées.
Immédiatement après la catastrophe, le réseau national de la Croix-Rouge japonaise a été activé, le personnel du siège de Tokyo étant rapidement déployé pour l'évaluation et la coordination. Les sections locales, soutenues par les hôpitaux et les centres de transfusion de la Croix-Rouge, ont lancé des actions d'intervention. Faisant écho à l'esprit de solidarité, les branches voisines de la Croix-Rouge japonaise ont envoyé des équipes de secours supplémentaires.
Nobuaki Sato, Directeur général adjoint du département international de la Croix-Rouge japonaise, a déclaré :
« Le tremblement de terre a secoué le pays à son intensité maximale et déclenché l'alerte au tsunami la plus élevée, et les gens n'ont pu s'empêcher de se rappeler le grand tremblement de terre et le tsunami de l'est du Japon qui ont eu lieu il y a 13 ans. Il n'y a pas eu de tsunami majeur, mais il reste encore beaucoup à faire pour accélérer l'évacuation des personnes, la recherche et le relèvement des personnes disparues, l'aide aux personnes évacuées et leur rétablissement. La Croix-Rouge japonaise restera proche des personnes touchées et leur apportera son soutien.»
La solide préparation aux catastrophes de la Croix-Rouge japonaise, marquée par un déploiement bien orchestré de ressources et de personnel, a joué un rôle crucial dans cette réponse rapide. Cette préparation est vitale dans un pays comme le Japon, fréquemment confronté à des activités sismiques.
Alexander Matheou, Directeur régional de l'IFRC pour l'Asie-Pacifique, a fait remarquer :
«Nous sommes aux côtés de la Croix-Rouge japonaise en ces temps difficiles, en particulier pour les personnes déplacées et traumatisées par le tremblement de terre. Bien que la région Asie-Pacifique soit sujette à de fréquentes catastrophes, elle a également prouvé qu'elle était à la pointe de la prévention, de la préparation, de la résilience et de l'innovation humanitaire, nous envoyant ainsi un message fort sur la nécessité urgente de renforcer les réponses humanitaires aux catastrophes et aux crises.
Nous remercions nos équipes sur le terrain pour leur réponse rapide et nous reconnaissons que l'impact sera psychologique et pas seulement physique. L'IFRC se tient prête à apporter son soutien.»
L'IFRC, par l'intermédiaire de sa délégation en Asie de l'Est, reste étroitement engagée avec la Croix-Rouge japonaise, assurant une approche coordonnée pour faire face aux défis immédiats et futurs posés par cette catastrophe.
Pour plus d'informations:
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À Kaula Lumpur:
Afrhill Rances: +60 19 271 3641
A Genève:
Tommaso Della Longa: +41 79 708 43 67
Mrinalini Santhanam: +41 76 381 50 06
Ukraine : Deux ans après, l'IFRC met en garde contre l'augmentation de la dette qui rend l'avenir de millions de personnes instable.
Genève / Budapest / Kiev 16 février 2024 - Deux ans après l'escalade du conflit armé international entre la Russie et l'Ukraine, le coût humain est insurmontable et rien ne laisse présager la fin du conflit. Non seulement de nombreuses personnes ont perdu leurs proches, leurs maisons, leurs moyens de subsistance et leurs économies, mais des millions d'Ukrainiens se débattent dans un endettement croissant. Certains ont pu repartir à zéro, mais d'autres voient leurs besoins s'accroître à un moment où les programmes humanitaires et gouvernementaux se réduisent ou s'arrêtent complètement.Une enquête menée à la demande de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a révélé que plus de 50 % des personnes vivant en Ukraine et dans d'autres régions d'Europe ont encore des besoins urgents non satisfaits en matière d'assistance médicale, de logement et d'emploi, ce qui les oblige à s'endetter ou à accepter des emplois sous-payés, marginalisés ou dangereux. En outre, les conséquences sur la santé mentale et psychosociale sont de plus en plus lourdes.Birgitte Bischoff Ebbesen, directrice régionale de l'IFRC pour l'Europe, a déclaré:« De nombreuses personnes, à l'intérieur et à l'extérieur de l'Ukraine, ont dû repartir de zéro. Pour les groupes marginalisés, comme les personnes âgées, les besoins sont encore plus grands car ils sont plus isolés et ont du mal à accéder aux services et aux opportunités de revenus. Dans un contexte d'inflation galopante et d'incertitude économique, le fait de dépendre de revenus modestes et irréguliers pendant deux ans a épuisé les économies des gens. »Dans les pays voisins, un tiers des Ukrainiens empruntent de l'argent pour survivre. Les familles peuvent consacrer plus d'un cinquième de leurs revenus au service de la dette, ce qui peut constituer un lourd fardeau et une source d'anxiété. Près de 60 % des personnes interrogées estiment que la situation générale en Ukraine constitue leur principal facteur de stress, et près de la moitié d'entre elles se disent angoissées par l'avenir incertain qui les attend, elles et leur famille.Le réseau des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge de l'IFRC a permis une réponse véritablement mondiale, garantissant que 18 millions de personnes reçoivent une aide dans 60 pays. Cette aide comprend des secours immédiats, des soins de santé, un soutien psychologique et psychosocial, ainsi qu'une aide au logement. L'aide en espèces a été une bouée de sauvetage pour plus de 1,1 million de personnes en Ukraine et en Europe, leur évitant de s'endetter encore plus et les aidant à payer leur loyer, leurs soins de santé et leur éducation.En Ukraine, les combats et les bombardements sont encore une réalité quotidienne pour des millions de personnes. Les gens vivent chaque jour dans l'incertitude et le stress omniprésent. Les conditions hivernales ont rendu la situation encore plus difficile, car de nombreuses maisons sont endommagées ou détruites et l'approvisionnement en eau, en gaz et en électricité est limité. Dans les zones les plus durement touchées, les services essentiels sont difficiles d'accès et les gens sont confrontés à des pénuries de nourriture, d'eau et de médicaments. Environ 55 % de la population des oblasts les plus durement touchés ont exprimé des besoins urgents non satisfaits, 23 % seulement ayant accès à l'aide humanitaire.Le directeur général de la Croix-Rouge ukrainienne, Maksym Dotsenko, a déclaré :« Des millions de personnes ont perdu leurs proches, leurs maisons et tous leurs biens. Elles doivent recommencer leur vie à zéro. Malgré les bombardements incessants et les infrastructures endommagées, la Croix-Rouge ukrainienne a réussi à aider plus de 12 millions de personnes. Grâce au travail considérable de notre équipe, qui déploie des efforts inlassables vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, nous avons pu fournir aux plus vulnérables des produits de première nécessité, les évacuer des endroits dangereux et être présents là où notre aide est la plus nécessaire. »La Croix-Rouge ukrainienne travaille d'arrache-pied pour fournir des services d'urgence aux personnes touchées par les combats en cours, tout en soutenant les efforts de relèvement et de reconstruction dans de nombreuses régions de l'Ukraine. Elle fournit notamment des services d'aide sociale, une assistance pour les réparations domiciliaires, des prêts aux petites entreprises et une formation professionnelle qui permet aux personnes de renforcer leurs compétences et de se reconvertir dans de nouvelles carrières.« Malgré l'impact incroyable que nous et d'autres ont eu, ce n'est pas le moment de fermer les yeux. L'attention et les ressources mondiales consacrées à l'Ukraine diminuent, mais les besoins humanitaires demeurent. En investissant dans des programmes d'intégration et de réhabilitation sociales et dans des capacités locales de réponse aux urgences, notre ambition est d'aider les communautés d'Ukraine et des pays touchés à devenir plus fortes et plus résilientes qu'auparavant », a déclaré M. Ebbesen.En savoir plus sur le travail du réseau de l'IFRC : Soutenir 18 millions de personnes touchées en Ukraine et dans le monde entier.Grâce à plus de 60 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge du monde entier qui ont répondu aux besoins de la population ukrainienne, le réseau de l'IFRC a aidé 18 millions de personnes à bénéficier d'une aide d'urgence au cours des deux dernières années. Le réseau a également aidé 1,8 million de personnes à bénéficier d'un soutien en matière de santé et de soins, dont 1,1 million en matière de santé mentale et de soutien psychosocial. Afin de remédier à la pénurie de logements, 2,2 millions de personnes ont bénéficié d'une aide à l'hébergement de la part des communautés d'accueil.L'assistance en espèces a été une bouée de sauvetage pour plus de 1,1 million de personnes en Ukraine et dans toute l'Europe, leur évitant de s'endetter encore plus, les aidant à payer leur loyer et leurs charges, leurs soins de santé et leurs frais d'éducation. La langue et l'intégration dans les communautés d'accueil restent un obstacle majeur. Les sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge proposent des cours de langue, des groupes communautaires et des formations professionnelles, ce qui permet aux personnes déplacées de trouver plus facilement un emploi, de mieux s'intégrer dans les communautés et de devenir autonomes. S'appuyant sur ses relations avec les communautés, la Croix-Rouge ukrainienne joue un rôle clé dans la mise en place de services de réadaptation et de santé mentale. Le personnel et les volontaires proposent des services d'aide sociale, une assistance pour les réparations des maisons, des prêts aux petites entreprises et une formation professionnelle qui permet aux personnes de renforcer leurs compétences et de se reconvertir dans de nouvelles carrières.L'appel de l'IFRC pour l'Ukraine et les pays touchés présente un déficit de financement de 38 %.L'appel d'urgence de l'IFRC n'a reçu que 62 % des fonds demandés, ce qui laisse un manque important de ressources pour répondre aux besoins de plus en plus graves des populations touchées aujourd'hui. Il est essentiel d'investir à la fois dans l'aide humanitaire immédiate et dans des programmes d'intégration sociale et de réhabilitation à plus long terme pour aider les communautés en Ukraine et dans les pays touchés à devenir plus fortes et plus résilientes qu'auparavant.Liens utilesEnquête impact: https://dashboards.impact-initiatives.org/reg/longitudinal_surveys/Enquête de suivi post-distribution de l'IFRC : https://go.ifrc.org/emergencies/5854/additional-info/multi-purpose-cash-and-pdmPour plus d'informations ou pour demander une interview, merci de nous écrire à l'adresse:[email protected]À Kiev: Angela Hill, +380 50 347 8527À Budapest:Edgar Zuniga, +36 20 377 7221À Genève:Tommaso Della Longa, +41 79 708 43 67 Andrew Thomas, +41 76 367 65 87
L'IFRC lance un appel de 50 millions de francs suisses pour soutenir la République démocratique du Congo face à l'escalade de la crise
Genève/Nairobi/Goma, 8 mars 2024 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), en collaboration avec la Société de la Croix-Rouge de la République démocratique du Congo (Croix-Rouge de la RDC), a annoncé aujourd'hui un appel d'urgence de 50 millions de francs suisses pour faire face à l'escalade de la crise humanitaire dans l'est de la République démocratique du Congo, en particulier dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.Depuis près de deux ans, cette région est plongée dans un conflit dévastateur dont la complexité et l'intensité se sont considérablement accrues, entraînant des déplacements de population et des besoins humanitaires sans précédent. L'IFRC et la Croix-Rouge de la RDC ont pour objectif de fournir une assistance critique à 500 000 personnes parmi les plus vulnérables, cela comprend les familles et les personnes déplacées à l'intérieur du pays à cause du conflit, de même que les communautés d'accueil, en se concentrant sur l'assistance alimentaire, les services de santé, l'eau, l'assainissement, l'hygiène et les services de protection." La situation dans l'est de la RDC a atteint un point critique, avec des millions de vies en jeu ", a déclaré Mercy Laker, chef de la délégation nationale de l'IFRC en République démocratique du Congo. "Notre appel vise à mobiliser des ressources essentielles pour alléger les souffrances de ceux qui sont pris dans cette crise. La résilience du peuple congolais est remarquable, mais la communauté internationale doit agir rapidement pour le soutenir dans cette période de grand besoin."La Croix-Rouge de la RDC peut se targuer d'une présence significative et d'une empreinte opérationnelle dans la zone affectée, avec des milliers de volontaires actifs mobilisés. "Cet appel d'urgence permettra à la Croix-Rouge de la RDC d'atteindre et d'assister les personnes les plus démunies parmi les familles déplacées et les communautés d'accueil", a ajouté M. Laker. Depuis le début de la crise en mars 2022, plus de 1,6 million de personnes ont été déplacées, et les récentes escalades ont forcé des centaines de milliers d'autres à chercher refuge dans des conditions déjà surpeuplées. Les combats se sont dangereusement rapprochés de Goma, exacerbant la vulnérabilité de la population face à des maladies comme le choléra et affectant gravement l'accès aux services de base tels que les soins de santé et l'eau potable.Gloria Lombo, secrétaire générale de la Croix-Rouge de la RDC, a souligné l'ampleur du défi : "Les populations vivent dans des conditions extrêmement précaires, entassées dans des maisons familiales ou des camps. Elles sont déjà au point de rupture - mentalement, physiquement et financièrement. L'essentiel de l'assistance fournie par les organisations humanitaires va aux populations des camps situés dans la périphérie de Goma, mais le manque de moyens financiers et l'ampleur des besoins des populations rendent cette aide insuffisante."Avec 50 000 volontaires dans le seul Nord-Kivu, la Croix-Rouge de la RDC est la mieux placée pour accéder à des zones où d'autres organisations humanitaires ne peuvent se rendre. "Avec 26 branches provinciales, une base active de volontaires et des niveaux élevés d'accès et d'acceptation sur l'ensemble du territoire et à travers les lignes de conflit, la Croix-Rouge de la RDC est un acteur humanitaire clé et un premier intervenant. Notre réseau de sections et de volontaires, particulièrement bien formés et largement acceptés par les communautés, a fourni une assistance vitale aux communautés les plus difficiles à atteindre et aux groupes marginalisés du pays. Nous sommes en première ligne pour aider les populations déplacées depuis le début du conflit", a précisé Mme Lombo.L'appel vise à renforcer les capacités existantes de la Croix-Rouge de la RDC à fournir une assistance directe aux communautés touchées, en tirant parti de son empreinte opérationnelle et de sa base de volontaires pour assurer une fourniture efficace de l'assistance alimentaire, des services de santé et de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène. Il souligne également l'importance de l'engagement communautaire, de la redevabilité et du respect des normes de protection, de genre et d'inclusion pour affiner les méthodes de ciblage et s'assurer que les plus vulnérables sont atteints. En outre, l'IFRC renforce sa coordination transfrontalière avec les Sociétés nationales de la Croix-Rouge voisines au Rwanda, au Burundi et en Ouganda afin de se préparer à d'éventuels impacts régionaux et de soutenir les réfugiés si nécessaire.Plus d'informationsPour financer l'appel d'urgence et soutenir le peuple de la République démocratique du Congo en ces temps difficiles, visitez le site web de l'IFRCPour toute demande d'interview, contactez-nous à l'adresse: [email protected] Genève:Tommaso Della Longa: +41 79 708 43 67Mrinalini Santhanam: +41 76 381 50 06A Naïrobi:Susan Nzisa Mbalu: +254 733 827 654
L'IFRC lance un appel alors que la Mongolie fait face à son hiver le plus rigoureux depuis 50 ans
Genève/Kuala Lumpur/Oulan-Bator, 18 mars 2024: La Mongolie traverse son hiver le plus rigoureux depuis près d'un demi-siècle, aux prises avec les effets dévastateurs du Dzud. Depuis novembre de l’année dernière, des conditions météorologiques extrêmes ont désormais enveloppé 76 % du pays dans des conditions de White Dzud et Iron Dzud. Ces conditions couvrent les zones de pâturage avec de la neige et de la glace épaisses, limitant considérablement l'accès à la nourriture pour le bétail.Cependant, depuis février de cette année, le taux de mortalité du bétail a augmenté, touchant environ 75 pour cent de tous les ménages d'éleveurs. Le bilan actuel des pertes de bétail dépassant les 4,7 millions, les prévisions officielles prévoient une aggravation de la situation.Les moyens de subsistance des éleveurs, qui dépendent du bétail, des chèvres et des chevaux, sont gravement menacés. Selon l'évaluation du Centre d'opérations d'urgence,cette crise devrait être deux fois plus grave que celle de Dzud de l'année dernière. Il prévoit un impact plus important que l'événement majeur de Dzud en 2010, qui a entraîné la perte de 10,3 millions de têtes de bétail et touché 28 % de la population mongole. La crise affecte de manière disproportionnée les éleveurs possédant de petits troupeaux, qui sont confrontés à d’importants défis de relance.Plus de 7 000 familles manquent désormais de nourriture adéquate et les fortes chutes de neige ont enseveli plus de 1 000 gers (maisons traditionnelles) et abris de ménages d'éleveurs. À ce jour, 2257 familles d’éleveurs ont perdu plus de 70 % de leur cheptel, et des milliers d’autres ont besoin de services de santé de base, de carburant et de charbon.Bolormaa Nordov, secrétaire général de la Société de la Croix-Rouge mongole, a déclaré :« En tant que l'un des acteurs humanitaires les plus actifs du pays, la Croix-Rouge de Mongolie et ses partenaires travaillent sans relâche pour fournir une aide humanitaire aux personnes touchées en cette période difficile. Nous sommes reconnaissants que l'IFRC ait toujours été à nos côtés, soutenant nos efforts humanitaires au fil des années. Avec cet appel d’urgence, nous espérons minimiser l’impact de la situation d’urgence de Dzud et soutenir les ménages en leur proposant des solutions à plus long terme pour leur vie et leurs moyens de subsistance.»Depuis novembre 2023, la Croix-Rouge de Mongolie a dirigé les efforts de réponse, identifiant les besoins urgents, tels que la pénurie alimentaire, l'accès aux soins de santé et la destruction des moyens de subsistance. En outre, la Croix-Rouge de Mongolie a distribué des fournitures vitales telles que des couvertures chaudes pour animaux, bénéficiant à 5 100 familles d'éleveurs qui en ont un besoin urgent.Olga Dzhumaeva, chef de la délégation de l'IFRC pour l'Asie de l'Est, a déclaré:« Nous sommes témoins des nombreuses difficultés auxquelles de nombreux ménages d’éleveurs sont confrontés, depuis la perte de leur précieux bétail jusqu’aux difficultés financières, aux ressources limitées ainsi qu’aux immenses pressions sur la santé mentale et physique des personnes. Pourtant, nous voyons l'espoir inébranlable et la résilience de tant de familles alors qu'elles combattent la colère de l'hiver avec une force incroyable. La mortalité continue du bétail, la diminution des ressources et la détérioration des conditions de vie de centaines de milliers de personnes en Mongolie cet hiver nous rappellent cruellement le besoin urgent d’aide.»Pour soutenir la population de Mongolie, l'appel d'urgence de l'IFRC sollicite 4,5 millions de francs suisses pour atteindre jusqu'à 10 000 familles d'éleveurs touchées par le Dzud en leur offrant une aide en espèces, une protection des moyens de subsistance, un soutien sanitaire et psychosocial, une formation professionnelle et un engagement communautaire.Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, merci de nous écrire à l'adresse: [email protected] Beijing:Kexuan Tong: +86 13147812269A Kuala Lumpur:Afrhill Rances: +60 192713641A Genève:Tommaso Della Longa: +41 797084367 Mrinalini Santhanam: +41 763815006