Insécurité alimentaire

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Sri Lanka: Une urgence complexe

La crise économique et l'interdiction des engrais synthétiques au Sri Lanka ont provoqué des troubles civils et une insécurité alimentaire dans tout le pays. De graves pénuries alimentaires sont attendues dans les mois à venir, ainsi que des pénuries de carburant, de gaz de cuisson et de médicaments. De nombreuses personnes ont recours à des stratégies d'adaptation d'urgence, comme le retrait des enfants de l'école ou la vente de leurs biens. À travers cet appel d'urgence, l'IFRC aide la Croix-Rouge du Sri Lanka à fournir des moyens de subsistance et une aide aux besoins fondamentaux, ainsi que de l'eau potable et des services d'hygiène, à 500 000 personnes parmi les plus vulnérables.

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La crise économique du Sri Lanka se transforme en crise alimentaire

Kuala Lumpur/Colombo, 8 Juin 2022 – La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé aujourd'hui un avertissement : la crise économique au Sri Lanka est en train de se transformer en une urgence humanitaire, des millions de personnes étant confrontées à de graves pénuries de nourriture, de carburant, de gaz de cuisson et de médicaments. En réponse à cette situation d'urgence, l'IFRC a lancé un appel d'urgence de 28 millions de francs suisses afin de fournir une aide d'urgence immédiate et de soutenir les efforts de relèvement à long terme pour environ 500 000 personnes. Le secrétaire Général de la Croix-Rouge du Sri Lanka, Mahesh Gunasekara, a déclaré: "La situation a pris un tournant catastrophique pour les personnes qui luttaient déjà pour mettre de la nourriture sur la table pendant la pandémie de COVID-19. C'est encore pire pour les familles monoparentales, les personnes sans emploi stable et celles qui subissent déjà une perte de revenus. "Nous avons besoin de l'aide internationale maintenant pour aider des centaines de milliers de personnes à reprendre leur vie en main. La route sera longue et difficile pour que les gens puissent se reconstruire et remettre leur vie sur les rails." Les troubles civils et les pénuries alimentaires qui frappent le pays ont été déclenchés par une crise économique qui s'est développée tout au long de la pandémie de COVID-19. La forte baisse de la production agricole a entraîné une augmentation rapide des prix des denrées de base comme le riz et les légumes, ce qui a un impact direct sur l'économie des ménages et la sécurité alimentaire des plus vulnérables. Udaya Regmi, Chef de la délégation de l'IFRC pour l'Asie du Sud a déclaré: "Nous sommes très inquiets pour les communautés les plus vulnérables du pays - quelque 2,4 millions de personnes vivant déjà sous le seuil de pauvreté et qui sont les plus touchées par la perte de leurs moyens de subsistance, les pénuries alimentaires et la hausse vertigineuse du coût des produits de première nécessité. "L'appel d'urgence que nous avons lancé en faveur de la Croix-Rouge du Sri Lanka permettra de protéger les moyens de subsistance et de mettre en sécurité de milliers de ménages qui ont besoin d'aide." Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, merci de contacter: A Colombo: Rachel Punitha, +60-19-791-3830, [email protected] A Kuala Lumpur: Joe Cropp,+61 (0) 491 743 089,[email protected]

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Rapport de l'IFRC : Les objectifs de réduction de la pauvreté, de travail décent et de réduction des inégalités, freinés par le COVID-19 en Amérique latine et dans les Caraïbes

Panama City, 20 Mai, 2022 - Les effets socio-économiques dévastateurs de la pandémie de COVID-19 ont mis en échec certains des principaux objectifs de développement durable (ODD) en Amérique latine et dans les Caraïbes. Il est peu probable que la région parvienne à mettre fin à la pauvreté, à assurer l'égalité des sexes, à promouvoir un travail décent et équitable et à réduire les inégalités au sein des pays et entre eux d'ici à la date butoir de 2030. C'est l'une des principales conclusions de "Readjusting the path towards equity", une étude récente de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). Le rapport confirme que la COVID-19 a augmenté le chômage, réduit le revenu des familles les plus pauvres, forcé plus d'un million d'enfants à quitter l'école, réduit la protection du travail et aggravé les inégalités et la violence basée sur le genre. Roger Alonso, chef de l'unité "Catastrophes, climat et crises" de l'IFRC dans les Amériques, a déclaré : "Cette étude nous aide à comprendre les effets à long terme de la pandémie de COVID-19 sur les revenus, l'accès à la nourriture et le bien-être des personnes les plus vulnérables. Les résultats soulignent le fait qu'un rétablissement social et économique complet prendra des années. Pour éviter des niveaux de vulnérabilité irréversibles, il est crucial de mettre en œuvre une reprise inclusive et équitable, qui anticipe également les effets des augmentations actuelles des prix des aliments et des carburants résultant du conflit en Ukraine." Selon le rapport, la perte de revenus des populations les plus pauvres a accru l'insécurité alimentaire, si bien que 60 millions de personnes ont souffert de la faim au cours de la première année de la pandémie. Cette même année, 23 millions de femmes ont été précipitées dans la pauvreté et, depuis lors, les cas de violence domestique et sexuelle et de traite des êtres humains ont augmenté. En outre, 10 % des emplois de la région ont été perdus pendant la pandémie, et 30 % d'entre eux n'ont pas encore été récupérés. Parallèlement, 51% de la population migrante interrogée par l'IFRC a déclaré avoir perdu son emploi et 53% de ceux qui l'ont conservé ont vu leurs revenus diminuer ou n'ont pas été payés. Cette analyse de l'IFRC est basée sur une analyse documentaire, des entretiens avec des experts et des représentants d'organisations internationales, ainsi que sur 1 825 enquêtes menées en Argentine, au Guatemala, au Honduras, au Panama et au Venezuela. Daniela Funez, co-auteur du rapport et responsable du rétablissement des moyens de subsistance de l'IFRC dans les Amériques, a déclaré : ''Être à l'écoute des communautés que nous servons est une priorité pour le réseau de la Croix-Rouge. C'est ce qui nous permet de connaître leurs besoins en profondeur et, dans ce cas, les données qu'elles nous ont fournies confirment les projections faites par les agences internationales concernant les effets du COVID-19 sur les ODD''. Pour faire face aux effets socio-économiques de la pandémie, l'IFRC suggère d'accorder une attention prioritaire aux groupes les plus vulnérables, d'intégrer une approche de genre dans l'action humanitaire et de contribuer à réduire les effets du changement climatique. Elle appelle également à une augmentation des investissements dans la vaccination, la protection et la protection des moyens de subsistance, une question essentielle pour combler le déficit de financement de 60% nécessaire pour continuer à répondre aux effets à moyen et long terme de COVID-19. Pour plus d'informations: A Bogota:David Quijano +57 310 5592559,[email protected] Au Panama:Susana Arroyo Barrantes,[email protected]

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Corne de l'Afrique : le Secrétaire Général de l'IFRC se rend au Kenya alors que la pire sécheresse en 40 ans menace des millions de personnes

Nairobi/Genève, 6 mai 2022— Le Secrétaire Général de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Jagan Chapagain, achève une visite de trois jours au Kenya et appelle à une augmentation massive de l'aide humanitaire et de l'assistance à long terme des communautés touchées par la crise alimentaire croissante dans la Corne de l'Afrique. S'exprimant à la fin d'une visite à Marsabit, l'une des régions du Kenya les plus durement touchées par les effets de la sécheresse, M. Chapagain a déclaré : "J'ai vu de mes propres yeux le niveau de souffrance causé par la sécheresse à Marsabit. Il y a des niveaux de malnutrition hautement inacceptables, un taux de malnutrition aiguë globale (MAG) de 53,6 % dans ce quartier particulier - l'un des plus élevés d'Afrique. La situation se détériore rapidement. Nous avons besoin d'une aide humanitaire immédiate pour atteindre les plus vulnérables. Nous avons également besoin de solutions à long terme pour faire face à l'impact du changement climatique, notamment en investissant dans des moyens de subsistance résilients." Le Kenya, l'Éthiopie et la Somalie sont confrontés à une crise humanitaire de grande ampleur, induite par le climat et prolongée. Plus de 14 millions de personnes souffrent d'insécurité alimentaire et ont un besoin urgent d'aide humanitaire, dont au moins 5,5 millions d'enfants souffrant de malnutrition aiguë. 6,1 millions de personnes en Éthiopie et 4,1 millions de personnes en Somalie ont un besoin urgent d'aide humanitaire. Au Kenya, 3,5 millions de personnes sont en situation d'insécurité alimentaire aiguë, les terres les plus arides et semi-arides de l'est et du nord du Kenya connaissant des conditions de sécheresse critiques. Cette catastrophe silencieuse a été éclipsée - et dans une large mesure amplifiée - par la crise ukrainienne. "Il n'y a pas que l'eau et la nourriture dont les personnes ont besoin. En arrière plan, il y'a des problèmes invisibles tels que les violences sexuelles basées sur le genre, et les profondes repercussions sur la santé mentale. Un exemple qui a été donné des femmes qui marchent plus de 40 km pour pouvoir avoir de l'eau potable, cce qui se passe pendant leur voyage est impensable" a ajouté M. Chapagain. Dr Asha Mohammed, Secréraire Général de la Croix-Rouge Kenyanne, présent également à Marsabit a déclaré:   "Le fait que les habitants de Marsabit aient perdu plus de 70 % de leur bétail, qui est leur principale source de revenus, signifie que le chemin vers le rétablissement sera long et lent. Nos équipes jouent un rôle central dans la réduction des risques auxquels les familles sont confrontées. Elles ont fourni une aide en espèces, une aide alimentaire et amélioré les pratiques de traitement de l'eau, mais la nécessité de réhabiliter les systèmes d'eau reste urgente. Nous appelons tous nos partenaires et parties prenantes à soutenir nos efforts." En réponse à la situation de faim et de sécheresse au Kenya, en Somalie et en Éthiopie, l'IFRC, la Croix-Rouge du Kenya, la Croix-Rouge éthiopienne et le Croissant-Rouge somalien lancent un appel conjoint de 39 millions de francs suisses. Ce financement permettra aux volontaires et au personnel de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge de venir en aide à 1 560 000 personnes en intensifiant leurs activités d'urgence, d'assistance humanitaire et de relèvement et en s'attaquant aux causes profondes de l'insécurité alimentaire. Cette stratégie est conforme à l'initiative panafricaine Faim Zéro de l'IFRC, qui adopte une approche holistique de la sécurité alimentaire, en intégrant des interventions spécifiques en matière de nutrition rapide, de sécurité alimentaire et de soutien aux moyens de subsistance pour les ménages et les communautés en situation d'insécurité alimentaire aiguë, dans le cadre d'une stratégie à long terme visant à atteindre la faim zéro et un redressement durable. "La nourriture est un besoin fondamental de la population. Nous demandons à tous les gouvernements d'Afrique de s'assurer qu'ils disposent du cadre politique adéquat pour faire face à la sécheresse", a déclaré M. Chapagain. Pour solliciter un entretien avec des représentants de l'IFRC ou de la Croix-Rouge du Kenya, ou pour plus d'informations, veuillez contacter : En Nairobi:   IFRC - Euloge Ishimwe, +254 731 688 613, [email protected] Croix-Rouge kenyanne - Peter Abwao, +254 711 590911, [email protected]   A Genève: IFRC – Benoit Carpentier, +41 79 213 2413, [email protected]   

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Afghanistan: Les pénuries alimentaires s'aggravent alors que les champs de printemps restent vides

Kuala Lumpur/Kaboul/Genève, le 22 mars - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) exprime de sérieuses craintes pour des millions d'Afghans et des communautés agricoles alors que les champs restent vides des récoltes annuelles de printemps. En raison de la sécheresse persistante, la superficie ensemencée en blé d'hiver est bien inférieure à la moyenne. Les rapports de terrain indiquent que la moitié des terres normalement ensemencées en blé étaient en jachère à la fin de la période de semis en décembre. La faim s'aggrave en Afghanistan, 95 % de la population n'ayant pas assez à manger chaque jour, selon les Nations unies. Les quelques cultures qui ont été plantées risquent d'être confrontées à des conditions difficiles, La Nina devant apporter des conditions plus sèches que la normale dans les mois à venir, prolongeant la grave sécheresse pour une deuxième année. Mawlawi Mutiul Haq Khales, Le Président du Croissant-Rouge afghan, déclare: "Des millions de familles dépendent de l'agriculture, mais elles ont déjà perdu les récoltes de l'année dernière à cause de la grave sécheresse, ce qui les prive de céréales pour passer l'hiver rigoureux ou de graines à semer dans les champs. "Sans semences dans le sol, il n'y aura pas de récolte au printemps et en été, ce qui crée un risque réel de famine dans tout l'Afghanistan, où près de 23 millions de personnes ne sont déjà pas en mesure de se nourrir chaque jour. "Nous devons redoubler d'efforts pour aider ces communautés à se préparer à une deuxième année de sécheresse et de pénurie alimentaire, tout en nous efforçant de maintenir les moyens de subsistance qui sont si importants pour les familles et les communautés entières." La crise de la sécheresse a alimenté une crise économique dans un pays où l'agriculture est essentielle aux moyens de subsistance de la population et constitue le pilier de l'économie. Plus de 70 % de la population afghane vit dans des zones rurales et environ 80 % des moyens de subsistance dépendent de l'agriculture, selon les dernières données de l'IPC sur la sécurité alimentaire en Afghanistan. Le Croissant-Rouge afghan, soutenu par l'IFRC, travaille avec les communautés agricoles afin de disposer de sources d'eau plus durables, de cultures résistantes à la sécheresse et d'autres possibilités de génération de revenus pour les femmes dans les différentes régions du pays. Johanna Arvo, Chef de Délégation par intérim de l'IFRC pour l'Afghanistan, a déclaré : "Les ravages du changement climatique signifient que les risques et les difficultés augmentent en flèche pour les populations d'Afghanistan. Des millions de personnes ont dû faire face à deux graves sécheresses en quatre ans, provoquant des pertes de récoltes catastrophiques et des pénuries alimentaires dévastatrices. "Les températures augmentent, ce qui entraîne une diminution de la couverture neigeuse, de la fonte des neiges et des réserves d'eau. Les précipitations deviennent plus irrégulières, décimant l'agriculture en Afghanistan. "En plus de fournir une aide immédiate, nous devons investir beaucoup plus dans l'avenir en aidant les Afghans à établir des approvisionnements en eau plus durables et des cultures résistantes à la sécheresse, tout en soutenant la création de revenus pour les personnes les plus à risque, notamment les femmes et les personnes âgées." Dans le cadre de ce soutien continu, l'IFRC lance un appel urgent à la communauté internationale pour obtenir plus de 65 millions de francs suisses afin d'aider le Croissant-Rouge afghan à fournir des services de santé, des secours d'urgence et une aide au relèvement à plus d'un million de personnes dans les provinces frappées par des crises multiples. Pour plus d'informations ou pour organiser une interview: Bureau Asie pacifique: Antony Balmain, +60 12 230 8451, [email protected] Bureau Asie pacifique: Joe Cropp, +61 491 743 089, [email protected]

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Au bord du précipice : une nouvelle étude de la Fédération internationale révèle l’ampleur des conséquences socioéconomiques de la pandémie de Covid-19

Genève, le 22 novembre 2021 – Les femmes, les habitants des zones urbaines et les personnes en situation de déplacement ont été touchés de manière disproportionnée et singulière par les conséquences socioéconomiques dévastatrices de la pandémie de Covid-19. Telle est l’une des conclusions de la nouvelle étude publiée aujourd’hui par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale). La pandémie de Covid-19 a eu de lourdes répercussions économiques sur tous les pays du monde. La nouvelle étude de la Fédération internationale révèle également l’ampleur des conséquences indirectes de la pandémie sur les communautés et les personnes. Cette crise a entraîné une hausse du chômage et de la pauvreté, une augmentation de l’insécurité alimentaire, une hausse de la vulnérabilité à la violence, ainsi qu’une absence d’éducation et une réduction des perspectives pour les enfants. Elle a également aggravé les problèmes de santé mentale. Le président de la Fédération internationale, Francesco Rocca, a déclaré : « Notre étude confirme ce que nous soupçonnions et craignions depuis longtemps, à savoir que les conséquences indirectes destructrices de cette pandémie ont endommagé le tissu social et se feront sentir pendant des années, voire des décennies. Les personnes qui étaient déjà vulnérables, à cause d’une situation de conflit, des changements climatiques et de la pauvreté, se sont retrouvées plus au bord encore du précipice. Et de nombreuses personnes qui étaient auparavant capables de s’en sortir sont devenues vulnérables, nécessitant un soutien humanitaire pour la première fois de leur vie. » Cette nouvelle étude fournit un aperçu mondial tout en accordant une attention particulière à dix pays : l’Afghanistan, l’Afrique du Sud, la Colombie, El Salvador, l’Espagne, l’Iraq, le Kenya, le Liban, les Philippines et la Turquie. Dans l’ensemble, les femmes ont été plus fortement affectées par les conséquences de la pandémie sur les revenus, ont couru un risque accru de contamination en raison de leur rôle de dispensatrices de soins, ont été plus exposées à la violence sexuelle et sexiste, et les répercussions sur leur santé mentale ont été plus importantes que chez les hommes. Dans les zones urbaines, le taux de pauvreté a augmenté, dans certains cas à un rythme plus soutenu que dans les zones rurales. Les personnes en situation de déplacement se sont révélées davantage susceptibles de perdre leur emploi ou de voir leur temps de travail réduit pendant la pandémie et ont été largement négligées par les mesures officielles de protection. En outre, face à un tel manque de préparation, il a été encore plus difficile pour les pays d’élaborer une réponse globale à une situation devenue simultanément une urgence de santé publique, un choc économique mondial et une crise politique et sociale. « En tant qu’intervenants communautaires de première ligne, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge du monde entier ont été en mesure de combler les lacunes dans cette réponse. Elles possèdent une grande connaissance des inégalités qui prévalent et des facteurs qui les perpétuent, et sont donc parmi les organisations les mieux placées pour aider les personnes à se relever face aux conséquences qui pèsent sur leurs moyens de subsistance, leur santé et leur éducation. Mais, pour qu’elles puissent continuer de le faire, il leur faudra davantage de soutien, à la fois financier et politique », a ajouté M. Rocca. Le rapport révèle également que le monde est sur la voie d’une reprise extrêmement inégalitaire, qui dépendra de l’efficacité des programmes de vaccination et de l’accès équitable à ces derniers. « Nous n’avons cessé de mettre en garde contre le fait que la distribution inéquitable des vaccins allait contribuer non seulement à maintenir des taux élevés de transmission mais également à prolonger ou à exacerber les conséquences de la pandémie. Tant que nous continuerons de laisser les profits l’emporter sur les personnes et que les pays plus riches continueront d’accaparer les doses, il ne sera pas possible d’affirmer que la pandémie est derrière nous. » « Nous devons ouvrir les yeux, prendre conscience de ce qui se passe autour de nous et passer de la parole aux actes. Sinon, il est à craindre que la reprise post-Covid-19 soit aussi inégalitaire et injuste que les répercussions de la pandémie elle-même », a conclu M. Rocca. Cliquez ici pour télécharger et lire le rapport (disponible en français, anglais, arabe et espagnol) Informations complémentaires À Londres : Teresa Goncalves, co-auteure du rapport et coordonnatrice de la communication relative au Covid-19 au sein de la Fédération internationale, +44 (0) 7891 857 056, [email protected] Regardez cette courte vidéo sur le rapport

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Sécurité alimentaire et moyens de subsistance

Les catastrophes et les crises peuvent avoir un impact dévastateur sur la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des populations. Ellespeuvent accroître la vulnérabilité socio-économique des personnes et avoir un impact sérieux sur leur capacité à se rétablir, ce qui à son tour affecte leur capacité à faire face aux chocs et aux stress futurs.

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Afghanistan: Crises humanitaires

L'Afghanistan subit les effets conjugués de décennies de conflit, d'une grave sécheresse, de l'insécurité alimentaire, de catastrophes liées au climat, de tremblements de terre, d'inondations, de déplacements de population et de lacunes dans les services de santé. Cet appel d'urgence révisé vise à obtenir 90 millions de francs suisses, contre 36 millions de francs suisses en août 2021, afin d'intensifier la réponse humanitaire du Croissant-Rouge afghan aux multiples crises humanitaires qui frappent l'Afghanistan.Les fonds collectés permettent à l'IFRC de soutenir leCroissant-Rouge afghan afin qu'il puisse apporter assistance et soutien à 1 000 000 de personnes dans les 34 provinces.

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