Déclaration conjointe de l’IFRC et du CICR sur la crise migratoire en cours aux frontières de la Biélorussie avec la Pologne, la Lituanie et d’autres pays
Budapest/Genève - 18 novembre 2021: La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et le Comité international de la Croix-Rouge sont profondément alarmés par la tragédie humanitaire qui se déroule aux frontières de la Biélorussie avec la Pologne et la Lituanie. Au moins 10 personnes ont perdu la vie, dont un garçon de 14 ans victime d’hypothermie. La situation ne pourra que s’aggraver avec l’arrivée des rigueurs de l’hiver.
La Fédération internationale a alloué plus d’un million de francs suisses aux Sociétés nationales de la Croix-Rouge de Biélorussie, Pologne et Lituanie, dont les volontaires et les employés viennent en aide à des milliers de personnes vulnérables en leur fournissant de la nourriture, de l’eau, des couvertures et une assistance médicale vitale. En complément à cette action, le CICR apporte son soutien à ses partenaires Croix-Rouge, et il leur fournit une expertise technique supplémentaire, en particulier pour permettre aux migrants de rester en contact avec leurs proches et pour régler d’autres questions liées à la protection.
Birgitte Ebbesen, directrice régionale de la Fédération internationale pour l’Europe, a déclaré : « Des personnes extrêmement vulnérables se trouvent aujourd’hui à la frontière, notamment des personnes handicapées, des femmes enceintes et des centaines d’enfants, dont beaucoup ne sont accompagnés ni d’un parent ni d’un membre de leur famille. Cela fait plusieurs jours que toutes ces personnes dorment dehors, dans un froid glacial ; nos volontaires ont pu leur apporter un peu d’aide, mais elles sont encore nombreuses à souffrir de la faim et du froid. Ces personnes sont des mères, des sœurs, des fils et des filles – leur vie compte, et elles doivent être protégées et traitées avec compassion et dignité ».
Martin Schüepp, directeur régional du CICR pour l’Europe et l’Asie centrale, a déclaré : « Pour protéger la vie, la santé et la dignité des personnes, ainsi que pour soulager les souffrances actuelles et prévenir de nouvelles tragédies, un accès immédiat et sans restriction à tous les migrants, y compris dans les régions frontalières, doit être accordé à tous les partenaires au sein du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, ainsi qu’aux autres organisations humanitaires. Le CICR fournit à ses partenaires au sein du Mouvement un soutien et une expertise technique supplémentaires en ce qui concerne la réunification des familles séparées et d’autres questions liées à la protection ».
Tous les migrants, quel que soit leur statut juridique, devraient avoir un accès effectif à l’aide humanitaire et à l’assistance médicale, ainsi qu’à la protection. Qu’il s’agisse d’une protection internationale ou d’un retour volontaire dans leur pays d’origine, les droits des migrants devraient être respectés en tout temps, et les autorités devraient éviter de séparer les membres d’une même famille et de mettre en danger la vie et l’intégrité physique des migrants.
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En amont de la COP26, les cinq demandes du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge aux dirigeants mondiaux : « Il n’est pas trop tard pour agir, la survie de l’humanité dépend des mesures que nous prenons aujourd’hui »
Déclaration conjointe du président de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale) et du président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en amont de la COP 26, publiée le dernier jour du Sommet de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sur les pandémies, les changements climatiques et l’action locale:
Aujourd’hui, la pandémie de Covid-19 et la crise climatique touchent tous les aspects de nos vies et de nos sociétés, y compris notre bien-être physique et mental, nos moyens de subsistance et nos économies. Les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables, qui ont le moins contribué à la crise climatique, en paient le plus lourd tribut.
Dans la perspective de la COP26, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Mouvement) exhorte les dirigeants mondiaux à la fois à agir maintenant pour réduire de façon rapide et drastique les émissions de gaz à effet de serre et à prendre des mesures urgentes pour atténuer les conséquences humanitaires existantes et imminentes des changements climatiques, en tenant compte des enseignements tirés de la crise du Covid-19.
Partout dans le monde, les communautés pauvres et vulnérables sont confrontées simultanément à des crises multiples. Les effets superposés des phénomènes météorologiques extrêmes, de l’insécurité alimentaire, du Covid-19 et des conflits mettent en péril la vie de millions de personnes et génèrent des besoins humanitaires sans précédent. Les changements climatiques multiplient les risques et ont des conséquences de plus en plus dévastatrices. Depuis le début de la pandémie, les catastrophes liées au climat ont sévèrement affecté la vie d’au moins 139 millions de personnes. Parmi les 25 pays les plus vulnérables aux changements climatiques, 14 sont aussi en proie à un conflit. Or, ces mêmes communautés et pays sont parmi les grands oubliés des financements en faveur climat.
Aucun État ni aucune organisation ne peut agir seul. Le Mouvement est déterminé à assumer sa part des efforts mondiaux visant à endiguer la crise climatique.
Nous avons pris toute la mesure de la « force du nombre » quand des millions de volontaires des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Sociétés nationales) se sont mobilisés pour contribuer à faire reculer la pandémie mondiale. En tant qu’auxiliaires des pouvoirs publics de leur pays dans le domaine humanitaire, les Sociétés nationales sont des parties prenantes clés de l’action en faveur du climat. Partout dans le monde, nos employés et nos volontaires sont présents dans les communautés avant, pendant et après les catastrophes. Ils fournissent des conseils aux autorités sur les moyens de renforcer la gouvernance des risques de catastrophe par le biais de lois relatives aux catastrophes bien conçues qui permettent une préparation, une intervention et une coordination efficaces. Ils aident les personnes touchées à devenir plus résilientes aux chocs futurs et les autorités à renforcer leurs mesures de préparation et de prévention.
Nous nous attachons aussi à réduire l’impact environnemental et les émissions de gaz à effet de serre de nos programmes et opérations, et à encourager les autres à faire de même. À ce jour, plus de 150 Sociétés nationales, petites organisations non gouvernementales et grandes organisations internationales ont signé la Charte sur le climat et l’environnement pour les organisations humanitaires et sont prêtes à travailler ensemble pour traduire leurs engagements en actions concrètes.
La survie de l’humanité dépend des mesures que nous prenons aujourd’hui pour atténuer les changements climatiques et s’adapter à leurs effets. Il n’est pas trop tard pour agir, et les dirigeants mondiaux présents à la COP26 doivent se montrer à la hauteur de l’enjeu.
Les cinq demandes du Mouvement aux dirigeants mondiaux sont les suivantes :
Mettre l’accent sur les plus vulnérables. Nous devons donner la priorité aux besoins des personnes les plus vulnérables, y compris les groupes marginalisés, les populations en crise et les personnes déplacées. Nous devons comprendre les risques et les vulnérabilités auxquels elles sont exposées, connaître les capacités dont elles disposent de devenir plus résilientes et veiller à ce qu’elles soient informées et associées à la prise des décisions et à l’élaboration des plans aux niveaux mondial, national et local. Il est essentiel de garantir une prise de décisions inclusive à tous les niveaux.
Accroître les financements pour l’adaptation qui ciblent les pays et les communautés les plus vulnérables. Les efforts vitaux d’atténuation doivent s’accompagner d’un soutien solide à l’adaptation aux changements climatiques, qui demeure sous financée et peu prioritaire.
Investir dans la préparation et favoriser une action plus préventive et précoce. Nous œuvrons déjà pour remédier aux pertes et aux dommages liés à l’instabilité croissante du climat, mais une démarche réactive ne sera pas suffisante face à une crise de cette ampleur. Nous devons investir dans la préparation dans tous les secteurs ainsi que dans l’analyse des risques afin de mieux anticiper les catastrophes climatiques potentielles qui exigent une intervention rapide.
Traduire les engagements mondiaux en actions sur le terrain. Les plans d’action mondiaux et nationaux en faveur du climat manquent souvent de donner aux populations à risque les moyens de mener une action efficace au niveau local. Il est essentiel de soutenir les institutions et les organisations locales telles que les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge en investissant dans les capacités institutionnelles et dans l’accès aux financements pour l’adaptation et aux processus de prise de décisions.
Protéger l’environnement, y compris en garantissant le respect du droit international humanitaire (DIH). La dégradation de l’environnement exacerbe les vulnérabilités. Le DIH protège l’environnement naturel et limite la dégradation environnementale, et le respect de cette branche du droit prévient les préjudices intrinsèquement liés à la détérioration de l’environnement que subissent les civils dans les situations de conflit armé.
La crise climatique est présente aujourd’hui, et elle ne fera que s’aggraver à l’avenir. Le monde doit dès maintenant prendre des mesures pour en atténuer la sévérité et les effets sur les personnes les plus vulnérables. La COP26 constitue une occasion de limiter les dégâts, une occasion que nous devons saisir ensemble.
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Francesco Rocca,Président de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
Peter Maurer, Président du Comité international de la Croix-Rouge
À l'approche de températures plus clémentes, l'IFRC se prépare à une nouvelle année de danger sur la route migratoire de la Méditerranée centrale
Geneva/Rome, March 2024:À l'approche du printemps et de l'été en Europe, l'IFRC anticipe une augmentation du nombre de migrants risquant leur vie sur la dangereuse route de la Méditerranée centrale. Avec le bilan tragique de 2023, l'année la plus meurtrière depuis 2017, l'IFRC craint de nouveaux décès en mer. Tirant parti du partenariat avec les donateurs, l'IFRC s'emploie à atténuer le plus grand nombre possible de tragédies dans les mois à venir.Le bilan de l'année dernière, avec plus de 2 500 morts ou disparus signalés le long de cette route périlleuse - et peut-être beaucoup d'autres cas non signalés -, a suscité de vives inquiétudes quant à la sécurité des migrants. La tendance à l'augmentation des traversées pendant les mois les plus chauds indique que le risque de voyages périlleux persiste.Poussés par le désespoir et l'absence d'alternatives plus sûres, de nombreux migrants embarquent pour ces voyages dangereux dans des navires surchargés et en mauvais état, à la recherche de sécurité ou d'un avenir meilleur. Les données de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) révèlent que près de 23 000 personnes ont perdu la vie ou ont été portées disparues sur cet itinéraire depuis 2014, le total pour l'ensemble de la Méditerranée dépassant les 29 000. Le naufrage survenu au large des côtes grecques le 14 juin dernier, au cours duquel plusieurs centaines de migrants auraient péri lorsque leur bateau de pêche surchargé a chaviré, illustre les risques considérables encourus.Aucune autre optionFermer les yeux sur cette situation n'est tout simplement pas une option, et grâce au soutien de donateurs tels que Muslim World League, l'IFRC est en mesure de prendre la mer à bord du navire de recherche et de sauvetage Ocean Viking pour une année supplémentaire. Depuis 2021, 5 693 personnes ont été secourues grâce à cette opération. En collaboration avec les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et l'organisation partenaire SOS Méditerranée, l'IFRC continuera de soutenir le plus grand nombre possible de personnes en détresse en leur apportant de la nourriture et de l'eau, des besoins essentiels, des soins médicaux et un soutien psychosocial.Jagan Chapagain, Secrétaire général de l'IFRC, qui s'est rendu en début de semaine à bord de l'Ocean Viking à Syracuse, en Italie, a fait l'éloge des donateurs et des partenaires qui rendent cette opération possible :« L'Ocean Viking s'est avéré être une lueur d'espoir dans une mer vaste et impitoyable. Il s'agit d'une collaboration qui ne se limite pas à sauver des vies; elle reflète également un engagement à défendre les principes de solidarité et d'humanité. J'apprécie grandement notre partenariat avec la Ligue musulmane mondiale et d'autres organisations, qui nous permettent de sauver des vies ensemble.»Une approche coordonnéeL'opération menée à bord de l'Ocean Viking s'inscrit dans le cadre d'un effort plus large du réseau de l'IFRC visant à soutenir les personnes en déplacement dans le monde entier tout au long de leur voyage. En fournissant de la nourriture, de l'eau, des premiers soins et d'autres produits de première nécessité dans les "points de services humanitaires" situés dans les pays le long des routes migratoires les plus fréquentées, les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge veillent à ce que les gens puissent trouver de l'aide tout au long de leur périple. En gérant un point de services humanitaires à bord de l'Ocean Viking, mais aussi, par exemple, en soutenant les migrants lorsqu'ils débarquent en Europe, nous veillons ensemble à ce que les gens retrouvent un sentiment d'humanité tout au long de leur voyage.« Alors que le paysage mondial continue d'évoluer en raison de la crise climatique, de la multiplication des catastrophes et des crises, de l'instabilité politique, des conflits, des pandémies, des inégalités croissantes, des progrès technologiques et de la transformation des espaces économiques et sociaux, nous constatons que les migrations et les déplacements ont pris de nouvelles dimensions. Les défis existants pour la vie et les moyens de subsistance des personnes sont amplifiés partout dans le monde et aggravent les raisons qui les poussent à migrer», a expliqué M. Chapagain en Italie. « Nous sommes déterminés à faire en sorte que les migrants, les réfugiés et les autres personnes déplacées - quels qu'ils soient et quel que soit leur statut - soient en sécurité, traités avec dignité et que leurs droits soient respectés, y compris le long des routes migratoires dangereuses et meurtrières, sur terre et en mer.»Pour de plus amples informations, du matériel audiovisuel ou pour coordonner une interview, veuillez nous écrire à l'adresse : [email protected] Italie:Julie Enthoven: +36 70 508 5702A Genève:Tommaso Della Longa +41 79 708 4367Mrinalini Santhanam +41 76 381 5006
Un partenariat novateur entre l'IFRC et The Nature Conservancy permet aux communautés des Caraïbes de lutter contre la crise climatique
Genève/Panama, 21 février 2024 : La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et The Nature Conservancy (TNC) ont réussi à préparer plus de 3 000 personnes en République dominicaine, à la Grenade et en Jamaïque à s'adapter à la crise climatique. En s'appuyant sur les habitats côtiers pour réduire les risques, cette initiative associe la science de la conservation de pointe à la préparation aux catastrophes.Au cœur de ce succès se trouve le projet des îles résilientes, une collaboration IFRC-TNC qui redéfinit la résilience des communautés en utilisant le pouvoir protecteur de la nature contre la crise climatique. Cette approche est essentielle dans les Caraïbes, où la proximité de la côte pour 70 % de la population souligne leur vulnérabilité. À la Grenade, le projet a permis de concevoir une installation de pêche intelligente sur le plan climatique, comprenant vingt-et-un casiers, des capacités de collecte des eaux de pluie et de l'énergie solaire pour la production d'électricité. Parmi les autres avantages, citons une jetée pour faciliter l'accès aux bateaux des pêcheurs et la plantation d'une végétation près des côtes pour améliorer l'habitat proche du rivage, réduire l'érosion et filtrer les eaux de ruissellement. Ces solutions rendent la pêche artisanale plus sûre et plus durable.Eddy Silva, chef de projet à The Nature Conservancy, souligne les implications plus larges:« Les enseignements tirés des îles résilientes permettront de mieux faire connaître la résilience climatique et d'intensifier les efforts aux niveaux local et national dans tous les petits États insulaires en développement des Caraïbes. À une époque où les risques météorologiques et la hausse des températures océaniques deviennent de plus en plus extrêmes et destructeurs, ce programme a démontré que les mangroves, les récifs coralliens et la reforestation peuvent sauver des vies et des moyens de subsistance.»La protection, la gestion et la restauration de ces écosystèmes sont essentielles pour limiter l'exposition et la vulnérabilité des populations aux aléas. L'IFRC et TNC montrent que cela devrait se faire par le biais de lois, de politiques et de plans de développement résilients au climat qui favorisent une prise de décision fondée sur la science, améliorent les systèmes d'alerte précoce et anticipent les catastrophes liées au climat. En Jamaïque, le programme Resilient Islands a amélioré l'indice national de classement de la vulnérabilité en y incluant des indicateurs relatifs aux écosystèmes. Cela permet aux agences de surveiller et de mesurer non seulement les niveaux de vulnérabilité des communautés, mais aussi la capacité des habitats à protéger les personnes et les moyens de subsistance.Les acteurs locaux ont également joué un rôle essentiel en veillant à ce que les solutions au changement climatique répondent aux besoins locaux, soient inclusives et durables. Martha Keays, directrice régionale de l'IFRC pour les Amériques, souligne le rôle indispensable de l'engagement local :« L'un des principaux enseignements tirés du programme "Îles résilientes" est qu'il n'y a pas de résilience sans localisation. Les solutions fondées sur la nature sont des solutions communautaires, et les acteurs locaux, y compris les volontaires de la Croix-Rouge, doivent être au cœur de leur conception et de leur mise en œuvre. Nous avons également appris que le changement est plus probable lorsque des organisations complémentaires travaillent ensemble. L'alliance entre l'IFRC et TNC est un modèle d'innovation, de générosité et de vision dont le monde a besoin pour faire face à la crise climatique, sans doute le plus grand défi de notre temps.»Rob Brumbaugh, directeur exécutif de The Nature Conservancy Caribbean, évoque la synergie unique de ce partenariat :« Le projet est un modèle d'approche permettant de réunir des organisations aux capacités très différentes mais très complémentaires. TNC avec son expertise en science de la conservation de pointe, en données et en techniques de conservation, et l'IFRC, le leader mondial de la planification et de la réponse aux catastrophes.»Le projet des îles résilientes est une initiative quinquennale mise en œuvre en collaboration par l'IFRC et TNC avec le soutien de l'Initiative internationale pour le climat du gouvernement allemand. Le programme s'est officiellement achevé par une cérémonie de clôture et une revue de projet à Panama City le 20 février 2024.Pour toute demande d'interview, ou pour toute information, merci de nous écrire à l'adresse:The Nature Conservancy - Claudia Lievano [email protected] - [email protected]
Plusieurs artistes, la Croix-Rouge et Facebook lancent la campagne #AfricaTogether pour appeler à la vigilance face au Covid-19
Nairobi/Genève, 01 juin, 2020--Facebook et le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge s’associent et lancent #AfricaTogether. Cette campagne numérique et son festival de deux jours tenu les 4 et 5 juin réunissent des artistes de toute l’Afrique pour lutter contre la désinformation autour du Covid-19 et promouvoir la vigilance vis-à-vis de la pandémie.Dans un contexte où plus de 100 000 cas confirmés de Covid-19 ont été recensés en Afrique et où les mesures de confinement s’assouplissent dans plusieurs pays, #AfricaTogether combine performances musicales et comiques avec des informations provenant des travailleurs humanitaires en première ligne et vérificateurs de faits issus de tout le continent.Le festival comprendra des performances d'artistes tels qu’Ayo, Femi Kuti, Ferre Gola, Salatiel, Serge Beynaud, Patoranking, Youssou N’Dour parmi d’autres, ainsi qu'une campagne digitale de sensibilisation avec des messages de prévention élaborés avec des experts de la santé de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et ciblant simultanément les utilisateurs de Facebook dans 48 pays à travers l’Afrique sub-saharienne.L’événement sera diffusé en streaming sur Facebook Live, présenté en anglais le 4 juin par l’acteur et comédien populaire nigérian Basketmouth, et en français le 5 juin par la personnalité du monde des médias Claudy Siar. Les spectacles en direct seront accessibles depuis la page Facebook Africa et les pages Facebook de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Pour vous inscrire et en savoir plus sur la programmation des artistes et comment vous connecter, veuillez visiter les pages des événements Facebook en anglais et en français.Mamadou Sow, membre de longue date du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a déclaré : « La pandémie de Covid-19 est une crise sans précédent, car elle touche tout le monde, sans limites de frontières, d’origine ethnique et de religion. Les communautés d’Afrique ont su réagir rapidement, mais le risque reste réel. Si tout le monde y met du sien, nous vaincrons le Covid-19. La musique a le pouvoir de rassembler et nous espérons que le festival #AfricaTogether apportera un regain d’espoir et un nouvel élan contre cette dangereuse maladie. »Jocelyne Muhutu-Rémy, responsable des partenariats médiatiques stratégiques Facebook pour l’Afrique subsaharienne partage son point de vue : « Le pic de l'utilisation des outils en ligne pendant la pandémie de Covid-19 montre l'utilité sociale des plateformes numériques dans les moments difficiles. Nous sommes témoins de nombreuses initiatives solidaires de la part d’artistes qui rassemblent leurs communautés sur Facebook Live. Le concert virtuel #AfricaTogether permettra aux gens d'en savoir plus sur la lutte contre Covid-19, tout en profitant des divertissements de leurs artistes africains préférés. Nous allons transmettre la joie de vivre, sans risque de transmission du virus. »Cet événement n’est qu’un aspect parmi d’autres de la contribution du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et de Facebook à la lutte contre le Covid-19 sur le continent africain.Facebook poursuit sa collaboration avec les gouvernements des pays de l’Afrique subsaharienne. Le réseau social s’allie à des ONG et agences de santé qui utilisent activement les plateformes pour partager des informations exactes sur le Covid-19. Ces dernières ont mis en place des centres d’information Covid-19 dans plus de 40 pays pour fournir l’actualité des autorités sanitaires en temps réel, diffuser des articles, des vidéos et des publications utiles sur la distanciation sociale, et prévenir la propagation du virus.Fort d’un réseau de plus de 1,5 million de volontaires et de membres du personnel sur le continent africain, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge est en première ligne pour combattre le Covid-19 au sein des communautés. Il organise des campagnes d’information, fournit du savon et un accès à l’eau potable, et soutient les centres de santé et leurs agents par le biais de formations, de mise à disposition de matériel et de fournitures. Dans certaines régions d’Afrique, le Covid-19 s’ajoute à d’autres crises liées aux conflits, à la violence ou aux catastrophes climatiques déjà présents.
Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge lance un appel à hauteur de 800 millions de francs suisses pour aider les personnes les plus vulnérables du monde à faire face au COVID-19
Genève, 26 mars 2020 –- Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Mouvement) a lancé ce jeudi un appel d’urgence révisé à hauteur de 800 millions de francs suisses (soit 823 millions de dollars É.U.) pour aider les communautés les plus vulnérables du monde à enrayer la propagation du COVID-19 et à se remettre de ses effets.Si le COVID-19 a déjà atteint le stade de pandémie mondiale, il est encore possible de réduire sa propagation et le nombre de victimes en améliorant l’accès aux ressources essentielles.Le président de la Fédération internationale, Francesco Rocca, a déclaré : « Cette pandémie met en péril des systèmes de santé entiers, et la situation empirera dans les régions où ces systèmes sont faibles, voire inexistants. Des mesures communautaires fortes doivent être prises pour endiguer le virus. Le COVID-19 touche tout le monde, mais les migrants et les personnes déplacées, les sans-abri et les habitants des zones à risque de catastrophe font partie des personnes les plus exposées à la maladie, les moins à même d’accéder à des soins de santé et les plus affectées par la perte de leurs revenus. Ces personnes ne doivent pas être oubliées. Nous devons renforcer le soutien apporté aux volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui sont en première ligne des opérations menées ».Le Mouvement réunit le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale), et les 192 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.- La Fédération internationale cherche à lever 550 millions de francs suisses (soit 566 millions de dollars É.U.) pour aider les Sociétés nationales à fournir des soins de santé, à prépositionner du matériel, à communiquer sur les risques, à tirer des enseignements de l’action du réseau mondial d’intervenants locaux, à allouer des subventions en espèces aux familles et à atténuer les conséquences pour la population dans les grands foyers d’épidémie. Sur ces 550 millions de francs suisses, 150 millions iront à la Fédération internationale en vue de soutenir les Sociétés nationales dans le besoin, tandis que les 400 millions restants seront levés par les Sociétés nationales au niveau national.- Le CICR cherche à lever 250 millions de francs suisses (256 millions de dollars É.U.) pour répondre aux besoins dans les contextes de conflit et de violence, soutenir les établissements médicaux et les lieux de détention en vue d’y contenir la propagation et de garantir aux personnes déplacées et aux prisonniers l’accès aux soins médicaux, et apporter un soutien aux efforts d’intervention des Sociétés nationales.Peter Maurer, le président du CICR, a déclaré : « La communauté internationale doit dès maintenant renforcer le soutien apporté aux communautés dont les ressources sont paralysées par un conflit si l’on veut éviter qu’une autre catastrophe humanitaire ne vienne s’ajouter aux innombrables crises dont ces communautés déchirées par la guerre ont déjà été victimes. Les virus ne connaissent pas de frontière ; nous sommes face à un problème mondial que seule une action mondiale pourra résoudre. »Parmi les activités déjà entreprises par le Mouvement figurent le soutien aux efforts des Sociétés nationales visant à renforcer leurs services de soins de santé, ainsi que la mobilisation communautaire et la préparation des populations vulnérables à une pandémie. Le Mouvement s’attache en outre à approvisionner les établissements médicaux, étendre les programmes d’assainissement et de prévention de la maladie, y compris dans les lieux de détention, et à atténuer l’impact socio-économique de l’épidémie en préservant l’accès des communautés aux services essentiels. Un soutien sera aussi apporté aux États dans la mise en œuvre des lignes directrices de l’OMS relatives à la détection rapide, l’isolement et le traitement des cas de COVID-19, ainsi qu’à la recherche des contacts.Les deux institutions affirment qu’une approche coordonnée à l’échelle de la société, prévoyant des financements et un soutien au sein des pays et entre eux, sera nécessaire pour enrayer la propagation rapide de la pandémie au niveau mondial. Les conséquences de cette crise seront généralisées, les personnes les plus vulnérables sont particulièrement exposées aux risques liés au COVID-19. Les gouvernements, les individus, les communautés, les institutions et les donateurs doivent travailler ensemble à tous les niveaux pour atténuer les effets ravageurs de cette crise sanitaire.Le Mouvement est le plus vaste réseau humanitaire au monde. Ses volontaires et personnels présents dans les communautés viennent en aide aux personnes les plus vulnérables : celles qui vivent dans les pays dont les systèmes de santé et de bien-être social manquent de ressources ; celles qui se remettent de catastrophes récentes ; les migrants et les personnes déplacées ; celles qui se trouvent dans des zones de conflit ou dans des contextes de violence continue ; celles qui vivent dans des taudis urbains ; les prisonniers ; et celles qui souffrent de l’impact socio-économique du COVID-19.
Conférence COP sur le climat : "Tout tourne autour de cette base".
Genève/Dubaï : Le Secrétaire général de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), Jagan Chapagain, a adressé un avertissement sérieux à la veille de la Conférence des Parties à la Convention sur le climat ("COP28"), en déclarant que la crise climatique et environnementale est un "multiplicateur" qui exacerbe presque toutes les catastrophes humanitaires auxquelles son organisation est confrontée.
À la veille de la convention de Dubaï, Jagan Chapagain, qui fait partie du comité consultatif de la COP28, a déclaré :
«Qu'il s'agisse d'une crise de la faim et de personnes contraintes de se déplacer en raison de la sécheresse, d'une urgence sanitaire exacerbée par la chaleur, d'inondations meurtrières provoquées par des pluies exceptionnelles, de conflits sur des terres arables de plus en plus rares ou d'une augmentation du nombre de décès dus au paludisme en raison du réchauffement des températures, le changement climatique joue un rôle dans l'exacerbation de l'impact des catastrophes dites "naturelles". La crise climatique et environnementale est le plus grand défi mondial auquel l'IFRC est confrontée. Pour faire face à ses conséquences, il faut s'attaquer aux problèmes de base qui transforment les risques en catastrophes et le faire au niveau de base, là où les personnes sont les plus touchées. Si nous voulons lutter contre les catastrophes humanitaires, c'est vraiment une question de base.»
Le climat ou les conditions météorologiques extrêmes ont contribué à la grande majorité - une nouvelle analyse suggère que 94% - de tous les risques naturels ayant un impact entre 2018 et 2022. Et cette proportion, selon un rapport de l'IFRC1, augmente chaque année. Les catastrophes "naturelles" qui en découlent - mesurées par des facteurs tels que les bâtiments et les récoltes endommagés, les blessures et les décès - sont de plus en plus graves.
Mais les risques naturels, même si le changement climatique les rend plus fréquents et plus violents, ne deviennent des catastrophes qu'en raison de l'inégalité, de l'exclusion et d'un manque de soutien au moment et à l'endroit où il est le plus nécessaire. Lorsque des investissements dans l'adaptation sont réalisés, que le travail d'anticipation est effectué là où cela compte, que les communautés locales sont préparées et que le financement adéquat est en place avant et après les événements météorologiques, les conséquences désastreuses ne sont pas inévitables.
L'IFRC est une organisation mondiale dont l'objectif est de prévenir les catastrophes, de s'y adapter et d'en atténuer les effets. C'est pourquoi il est si important de reconnaître les raisons fondamentales pour lesquelles les risques exacerbés par le changement climatique se transforment en catastrophes, et de les traiter au niveau local.
Lors de la conférence des parties, les dirigeants et les experts de l'IFRC feront valoir qu'une catastrophe humanitaire ne peut être évitée qu'en combinant des mesures d'atténuation (réduction des émissions afin d'arrêter la hausse des températures au-delà de 1,5 degré), d'adaptation à un monde inévitablement plus chaud que celui d'aujourd'hui, et d'accélération des efforts pour prévenir, minimiser et traiter les pertes et les dommages. Ils diront que l'adaptation devrait se concentrer sur les problèmes de base dans les pays, les communautés et les crises les plus touchés par le changement climatique, mais qui reçoivent le moins de fonds pour l'adaptation. Ils affirment également que les projets et les initiatives les plus efficaces sont ceux qui sont menés par les communautés, c'est-à-dire les initiatives locales qui partent de la base.
Présente physiquement à la COP28 et participant à distance, l'IFRC a des dirigeants et des experts du climat disponibles pour parler aux médias. Il s'agit des personnes suivantes
Francesco Rocca, Président de l'IFRC
Jagan Chapagain, secrétaire général de l'IFRC
Caroline Holt, directrice du département Climat, catastrophes et crises de l'IFRC
Kirsten Hagon, responsable de la politique climatique de l'IFRC
Jonathan Stone, responsable du climat et de la résilience à l'IFRC.
Des "champions du climat" sont également disponibles pour des entretiens. Ils racontent comment ils ont lutté contre le changement climatique et ses effets "à la base". Il s'agit notamment de
Kevin Douglas de la Croix-Rouge jamaïcaine
Kevin collabore avec les autorités locales, faisant en sorte que les communautés locales aient une meilleure connaissance de l'importance de la nature dans la réduction des risques. Il encourage et dirige la plantation de mangroves pour prévenir les inondations, par exemple.
Sonia Mercedes Paz Salas de la Croix-Rouge colombienne
La Croix-Rouge colombienne a lancé un projet de transformation dans les communautés colombiennes des rives exposées aux inondations. Il s'agissait d'impliquer la communauté dans la construction de maisons sur pilotis et d'une passerelle essentielle de 1,1 km, ce qui a permis d'améliorer les conditions de vie des familles riveraines et de protéger plus de 5 500 personnes dans les villages avoisinants. Il s'agit d'un précédent vital pour la résilience aux catastrophes dans la région.
Prisca Chisala de la Croix-Rouge du Malawi
Lorsque le cyclone Freddy a frappé en mars, la Croix-Rouge du Malawi s'est trouvée en première ligne pour faire face au déplacement de centaines de milliers de personnes et à une épidémie de choléra. Bien que 200 personnes aient péri dans la tempête, la situation aurait pu être bien pire sans les actions d'anticipation et les méthodes novatrices utilisées pour diffuser les alertes dans la zone touchée.
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L'IFRC intensifie sa réponse face à la montée en puissance de l'épidémie de choléra au Zimbabwe : un appel d'urgence est lancé.
Harare/Nairobi/Genève, le 17 novembre 2023-La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé un appel d'urgence de 3 millions de francs suisses pour soutenir la Société de la Croix-Rouge du Zimbabwe. Les besoins sanitaires dépassent les ressources disponibles, ce qui signifie qu'une action immédiate est nécessaire pour atténuer l'impact sur les communautés touchées.
Le Zimbabwe est actuellement confronté à une grave épidémie de choléra, qui met à rude épreuve les systèmes de santé et nécessite une action coordonnée. L'épidémie a entraîné une augmentation des taux de morbidité et de mortalité, ce qui constitue une menace importante pour la santé publique et exige une attention immédiate.
L'IFRC avait déjà alloué 464 595 francs suisses de son Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) pour soutenir les efforts de secours. L'appel d'urgence se concentre sur des domaines critiques, notamment la prévention et le contrôle de la propagation du choléra, l'amélioration de la gestion des cas et l'amélioration des installations d'eau et d'assainissement. L'appel souligne également l'importance de l'engagement communautaire, de la responsabilité et de l'inclusion pour apporter une réponse globale aux divers besoins des communautés touchées.
John Roche, chef de la délégation de l'IFRC pour le Zimbabwe, la Zambie et le Malawi, a déclaré :
"L'accès à l'eau potable et à l'eau portable reste l'un des besoins les plus urgents de la communauté. Nous sommes profondément préoccupés par l'évolution de la situation, car avant les pluies, les cas se sont multipliés. L'IFRC et la Croix-Rouge du Zimbabwe recherchent des ressources par le biais de l'appel qui soutient les activités qui peuvent contribuer à arrêter la propagation et la transmission du choléra, ce qui permettra de désamorcer les tendances inquiétantes."
Le personnel et les volontaires de la Croix-Rouge du Zimbabwe ont été mobilisés et continuent de répondre à l'épidémie en renforçant la sensibilisation aux pratiques en matière d'eau, d'hygiène etd'assainissement (EHA), en soulignant l'importance de l'éducation en EHA pour des communautés plus saines. Ce début d'éducation à la santé publique se fait en collaboration avec le ministère zimbabwéen de la santé.
À l'heure actuelle, les nouveaux cas signalés sont en forte augmentation et se multiplient à un rythme accéléré. Il est donc urgent de renforcer les mesures d'atténuation afin de freiner la propagation et de réduire la transmission transfrontalière.
Plus d'informations
Pour plus d'informations sur notre réponse à l'épidémie de choléra au Zimbabwe, consultez le site Internet Société de la Croix-Rouge du Zimbabwe ou la page d'appel de l'IFRC.
Pour demander une interview, veuillez contacter : [email protected]
A Harare: (Société de la Croix-Rouge du Zimbabwe) Kim Stambuli, +263 71 251 7264,[email protected]
A Nairobi: Rita WANJIRU NYAGA, +254110837154, [email protected]
A Genève: Tommaso Della Longa, +41 79 708 4367, [email protected]
Le cyclone Lola laisse une traînée de destruction dans le nord de Vanuatu, avertissement pour la saison cyclonique
Port Vila/Kuala Lumpur/Genève, 26 octobre 2023 - Des milliers de personnes ont été gravement touchées par le récent cyclone de catégorie 5 Lola au Vanuatu. Le cyclone, qui a touché terre le 26 octobre 2023, a laissé un champ de ruines et endommagé des maisons, des écoles, des infrastructures, des plantations et des routes, rendant certaines des communautés les plus touchées actuellement inaccessibles à l'aide extérieure. Les dégâts causés par le cyclone sont immenses, en particulier dans les provinces du nord du pays. La connectivité avec ces provinces - où les vents les plus destructeurs du cyclone ont été ressentis comme étant de catégorie 5 - reste interrompue.
Lola, qui est le troisième cyclone à frapper le pays en sept mois, a entraîné une aggravation de l'impact des cyclones Judy et Kevin sur les communautés qui commençaient à peine à s'en remettre.
Le secrétaire général de la Croix-Rouge de Vanuatu, Dickinson Tevi, a déclaré :
«D'après les informations que nous avons recueillies, nous pensons que certaines communautés ont subi des dégâts plus importants que ceux causés par le cyclone Harold en 2020, qui était également de catégorie 5. La seule différence est que Lola s'est déplacé très lentement, ce qui a entraîné une plus grande destruction à certains endroits.
Nos volontaires de la Croix-Rouge font partie de ces communautés et sont déjà à l'œuvre. Une première évaluation rapide à Torba, par exemple, a eu lieu dans les heures qui ont suivi le passage du cyclone hier. Nous sommes prêts à être mobilisés dans d'autres communautés dès que nous pourrons y accéder.
Pour l'instant, notre priorité est d'apporter des secours immédiats aux zones les plus touchées. Certains des rapports qui nous parviennent soulignent le besoin immédiat d'abris temporaires. Certaines familles ont tout perdu. »
La Croix-Rouge de Vanuatu est prête à distribuer des articles de secours immédiats prépositionnés tels que des bâches pour les abris, des kits d'hygiène pour le lavage et le nettoyage, des lanternes solaires, des moustiquaires et des ustensiles de cuisine.
Katie Greenwood, chef du bureau de l'IFRC pour le Pacifique, a déclaré :
« L'IFRC, en collaboration avec la Croix-Rouge du Vanuatu, est prête à mobiliser tous les moyens nécessaires pour soutenir la Croix-Rouge du Vanuatu.
Il est formidable de constater que, malgré l'ampleur des dégâts, la préparation et les alertes précoces ont une fois de plus permis de sauver des vies. Nos équipes locales de la Croix-Rouge agissent aussi rapidement que possible, dans le cadre d'une approche coordonnée avec les autorités, pour atteindre les personnes les plus touchées.
L'une de nos plus grandes préoccupations, est cependant que le cyclone Lola, un cauchemar de catégorie 5 hors saison pour les communautés du nord du Vanuatu, vient d'envoyer un tir d'alerte précoce pour cette saison cyclonique au pays et à ses voisins du Pacifique bleu. Cette saison sera probablement marquée par un nombre supérieur à la moyenne de cyclones tropicaux violents (entre 5 et 7) en raison de la férocité accrue qui peut accompagner un événement El Nino "fort" annoncé. Nous devons tous nous préparer à ce qui nous attend».
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L'IFRC se réjouit de l'arrivée des premières aides à Gaza, mais souligne qu'il en faut encore beaucoup plus.
Genève/21 octobre 2023:La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge est ravie que le poste frontière de Rafah, qui relie l'Égypte à Gaza, ait été brièvement ouvert samedi matin.
Vingt camions, c'est peu au regard des besoins de Gaza, mais c'est mieux que rien et c'est porteur d'espoir. Nous demandons maintenant à toutes les parties d'autoriser l'entrée d'autres véhicules afin de garantir une aide régulière à Gaza, qui en a désespérément besoin.
Les camions transportaient des médicaments et de la nourriture. Ces fournitures vitales ont été fournies par le Croissant-Rouge égyptien et les Nations unies et reçues par le Croissant-Rouge palestinien avec le soutien des Nations unies.
Nous demandons que l'aide supplémentaire comprenne du carburant pour les hôpitaux ainsi que de l'eau. Nous demandons également qu'un passage sûr soit assuré afin que l'aide puisse être acheminée partout dans la bande de Gaza où elle est le plus nécessaire.
Jagan Chapagain, Secrétaire général de l'IFRC a déclaré:
« Nous sommes reconnaissants aux sociétés du Croissant-Rouge égyptien et palestinien d'avoir pu aider à acheminer les premières fournitures humanitaires à Gaza. Mais les besoins humanitaires actuels à Gaza sont immenses. Il faudra encore beaucoup d'aide pour y répondre.»
Marwan Jilani, Directeur général du Croissant-Rouge palestinien, a déclaré :
« L'opération s'est relativement bien déroulée, mais ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan par rapport aux besoins de Gaza. Le Croissant-Rouge égyptien a de nombreux camions qui sont prêts à partir - ils sont chargés - et qui attendent d'arriver à Gaza dès que nous aurons le feu vert. Du côté du Croissant-Rouge palestinien, nous sommes prêts à recevoir».
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A Genève
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L'IFRC lance un appel de 20 millions de francs suisses pour soutenir les personnes en déplacement en Arménie
Genève/Budapest/Yerevan, 29 septembre 2023 : À la suite de l'escalade des hostilités affectant les communautés vulnérables, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) annonce un appel d'urgence de 20 millions de francs suisses. Cette initiative vise à apporter une aide immédiate et un soutien à long terme à des dizaines de milliers de personnes qui ont récemment pénétré en Arménie par le corridor de Lachin.
L'IFRC, en collaboration avec la Société de la Croix-Rouge arménienne, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et d'autres partenaires du mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a activé des plans d'urgence et mobilisé des centaines d'employés et de volontaires. Ils fournissent une aide d'urgence sous forme de nourriture, d'eau, de premiers secours, d'articles non alimentaires, de services de santé mentale, d'espaces sécurisés pour les enfants et d'aide au rétablissement du contact avec les membres de la famille disparus (RLF- Rétablissement des liens familiaux).
Hicham Diab, Responsable des opérations de l'IFRC en Arménie a déclaré:
« La situation sur le terrain est désastreuse. Nous voyons des familles dont les enfants sont si faibles qu'ils se sont évanouis dans les bras de leurs parents. Ce sont des circonstances qui nécessitent un soutien émotionnel immédiat et important.»
Birgitte BISCHOFF EBBESEN Directrice Régionale de l'IFRC pour l’Europe a déclaré:
"Alors que nous faisons face aux besoins humanitaires croissants, nous devons également regarder vers l'avenir. Pour de nombreuses personnes déplacées, les prochaines étapes sont décourageantes. Elles auront besoin d'un soutien supplémentaire pour faire face aux nombreuses questions que pose l'installation dans un nouvel endroit. À l'IFRC, nous planifions déjà l'avenir, en alignant nos ressources pour une réponse élargie afin d'offrir un soutien plus durable aux communautés. C'est pourquoi nous demandons instamment aux gouvernements, aux organisations internationales et aux médias de nous aider à braquer les projecteurs sur cette situation et à mobiliser les ressources.
Les communautés locales ont fait preuve d'une immense solidarité en assemblant des tentes, en offrant de la nourriture et même en déplaçant les stocks d'épicerie pour une distribution gratuite à côté des points d'enregistrement. Cependant, malgré ces efforts, les besoins humanitaires continuent de croître. Les services critiques comme les hôpitaux sont étirés, et avec le début du temps plus froid, l'abri est devenu un besoin de plus en plus urgent.
Les fonds recueillis dans le cadre de cet appel faciliteront la Croix-Rouge arménienne et l’IFRC en offrant un soutien soutenu aux communautés, y compris des articles ménagers essentiels, un soutien en santé mentale et psychosocial, et des solutions de logement plus permanentes
Les fonds recueillis dans le cadre de cet appel faciliteront la Croix-Rouge arménienne et l’IFRC en offrant un soutien soutenu aux communautés, incluant des articles ménagers essentiels, un soutien en santé mentale et psychosocial, et des solutions de logement plus permanentes.
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Votre contribution peut faire une différence immédiate. Pour financer l'appel d'urgence et soutenir les personnes en cas de besoin urgent, visitez la page dédiée aux dons pour plus d'informations.
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Afghanistan : L'intensification de l'aide est essentielle face à la détérioration de la situation économique et humanitaire
Kaboul/Kuala Lumpur/Genève, 15 août - Les difficultés économiques ont fortement aggravé les conditions de vie en Afghanistan. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) appelle à la poursuite de l'aide humanitaire à l'Afghanistan et à l'investissement dans des solutions à long terme.
Plus de deux ans après le début de la sécheresse dans la région, près de 28 millions d'Afghans - dans les villes comme dans les zones reculées - peinent à satisfaire leurs besoins essentiels. Les difficultés économiques et les chocs incessants ont considérablement réduit le pouvoir d'achat, rendant de nombreuses personnes dépendantes de l'aide humanitaire.
Mawlawi Mutiul Haq Khales, Président par intérim du Croissant-Rouge afghan a déclaré:
«La situation économique reste difficile pour les Afghans en situation de vulnérabilité, notamment les femmes et les jeunes filles. Ils ont enduré d'immenses difficultés et dépendent principalement de l'aide humanitaire pour surmonter les chocs provoqués par la sécheresse, les catastrophes naturelles et les difficultés économiques».
«Grâce au soutien généreux de nos partenaires locaux et internationaux, le Croissant-Rouge afghan a étendu ses opérations d'intervention à toutes les provinces au cours du premier semestre de cette année, dans le but d'empêcher l'aggravation de la situation humanitaire».
Avec le soutien de partenaires locaux et internationaux, le Croissant-Rouge afghan a fourni une série de services à plus de 500 000 ménages (environ 3,5 millions de personnes). Parmi ceux-ci, 3 millions de personnes ont bénéficié de services de santé et de sensibilisation, plus de 100 000 ménages (environ 700 000 personnes) d'une aide alimentaire et au moins 35 000 ménages (environ 245 000 personnes) d'une aide en espèces.
«Aujourd'hui, en raison de la réduction du financement et de la demande croissante de services, nous donnons la priorité à l'assistance aux plus vulnérables. Il s'agit notamment de fournir une aide financière aux veuves, d'offrir un soutien psychosocial et en matière de santé mentale et d'aider les enfants souffrant de malformations cardiaques congénitales. Pour cela, nous demandons à nos partenaires de renforcer leurscontributions, »ajouta Mawlawi Mutiul Haq Khales.
L'Afghanistan est aux prises non seulement avec sa troisième année consécutive de sécheresse, mais aussi avec des difficultés économiques qui exacerbent la situation humanitaire actuelle. La tendance actuelle de l'aide étrangère, principalement limitée aux interventions humanitaires en raison des sanctions ou du manque de reconnaissance internationale des autorités actuelles, entrave les efforts de solution à long terme.
Necephor Mghendi, Chef de Délégation pour l' Afghanistan, a déclaré:
«La situation humanitaire se durcit et nous augmentons notre soutien au Croissant-Rouge afghan - avec des ressources financières limitées - afin d'améliorer les conditions de vie des personnes les plus exposées, en gardant à l'esprit la nécessité de combiner l'aide immédiate avec des solutions durables qui s'attaquent également aux causes profondes et aux vulnérabilités.
«Nous ne pouvons pas faire face à la situation humanitaire sans investir dans des solutions de développement à plus long terme ou sans nous attaquer à la crise économique. Ces deux éléments sont intrinsèquement liés.
«Alors que certaines régions du monde sont également confrontées à des risques naturels ou d'origine humaine, il ne faut pas oublier que l'Afghanistan est toujours confronté à l'une des pires crises humanitaires au monde. Bien que les gros titres puissent mettre l'accent sur quelques problèmes, la vaste gamme de besoins demeure.»
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge afghan (IFRC) et le Croissant-Rouge afghan (CRA) renforcent leur préparation à l'hiver qui approche et aux catastrophes potentielles qui se profilent à l'horizon. Des stocks de kits d'hivernage, de bâches, de tentes, de réservoirs d'eau, de produits d'hygiène, d'ustensiles de cuisine et d'autres articles ménagers essentiels sont prépositionnés dans des endroits stratégiques du pays. En outre, les équipes d'intervention en cas de catastrophe du Croissant-Rouge afghan sont équipées de kits de collecte de données actualisés, de matériel d'identification et d'une formation de remise à niveau.
Le Croissant-Rouge afghan dispose d'une branche dans chaque province du pays et est fier de son solide réseau de 24 600 volontaires, dont des femmes qui jouent un rôle essentiel dans la fourniture de services aux groupes vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes filles. Les membres de la communauté - hommes, garçons, femmes et filles - restent au cœur des efforts de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge : en tant que bénéficiaires, concepteurs et fournisseurs.
Pour soutenir le Croissant-Rouge afghan, la Fédération internationale révise son appel d'urgence à la communauté internationale pour un montant de 120 millions de francs suisses afin de fournir une aide humanitaire d'urgence à plus de deux millions de personnes touchées par des crises multiples.
Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, merci de contacter:
En Afghanistan: Mir Abdul Tawab Razavy, +93-747-407-027, [email protected]
A Kuala Lumpur: Afrhill Rances, +60-192-713-641, [email protected]
A Genève:Mrinalini Santhanam, +41763815006,[email protected]
La Croix-Rouge intensifie ses efforts pour lutter contre les maladies d'origine hydrique qui menacent le sud de l'Ukraine
Kiev / Ukraine, 27 juin 2023 - Les maladies transmises par l'eau constituent une menace croissante pour les personnes touchées par les inondations provoquées par l'effondrement du barrage de Nova Kakhovka au début du mois. Cette menace représente un défi de taille dans une situation déjà complexe et volatile. Le réseau de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et la Société de la Croix-Rouge ukrainienne continuent d'intensifier leurs efforts pour faire face à ce nouveau risque.
Dès le premier jour, la Croix-Rouge ukrainienne s'est mobilisée dans la région de Kherson pour aider les communautés touchées. Malgré les tirs, les équipes ont continué à aider les gens à évacuer en toute sécurité et à fournir les premiers soins ainsi que d'autres articles de secours.
Oleksandr Babenko, chef du département Santé de la Croix-Rouge ukrainienne, déclare :
« Depuis les premières heures de la situation d'urgence, la Croix-Rouge ukrainienne répond aux défis humanitaires pour assister la population affectée. Nous coopérons étroitement avec les autorités locales pour apporter une aide rapide et efficace. Nous accordons une attention particulière à l'information de la population sur la prévention de la propagation des maladies infectieuses, notamment par l'eau potable, dans les territoires des régions de Kherson, Zaporizhia, Odesa, Dnipropetrovsk et Mykolaiv.»
La Croix-Rouge ukrainienne et le réseau de l'IFRC aident les communautés à accéder à un approvisionnement fiable en eau potable et à des conditions d'hygiène et d'assainissement adéquates. Les équipes de la Croix-Rouge continuent de fournir aux communautés touchées des articles de secours ainsi qu'un soutien psychosocial et en matière de santé mentale.
« Garantir l'accès à l'eau potable est aujourd'hui une priorité absolue dans une région déjà confrontée à de nombreux défis. Le temps est compté pour devancer la propagation des maladies et nous devons donc tous travailler ensemble", déclare Jaime Wah, coordinateur santé de l'IFRC. "Personne ne peut y arriver seul. En plus du soutien financier et technique déjà apporté à la Croix-Rouge ukrainienne, nous augmentons les ressources afin d'offrir un accès à l'eau potable et de pourvoir aux besoins à venir dans le cadre du relèvement.»
Pour plus d'informations ou pour demander une interview, merci de contacter: [email protected]
La Croix-Rouge du Myanmar se prépare à l'arrivée du cyclone Mocha
Avec le soutien de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), la Croix-Rouge du Myanmar se prépare à une importante intervention d'urgence alors que le cyclone Mocha se dirige vers le golfe du Bengale, menaçant de frapper les communautés le long des côtes du Bangladesh et du Myanmar.
Selon les prévisions actuelles, le cyclone Mocha devrait provoquer de fortes précipitations, des vents violents de plus de 150 km/h et des ondes de tempête de plus de deux mètres lorsqu'il touchera terre dans les prochaines 24 heures. Il devrait toucher les régions du nord du pays, notamment les États de Rakhine et de Chin, ainsi que les régions de Magway et de Sagaing plus à l'intérieur des terres et la région du delta de l'Ayeyarwaddy plus au sud. La zone d'impact identifiée à Rakhine est de faible altitude et très exposée aux inondations, des centaines de milliers de personnes vivant dans des conditions précaires. De fortes pluies et des vents violents devraient ensuite toucher les communautés de l'intérieur du Nord-Ouest, également exposées aux inondations et aux glissements de terrain. Dans l'ensemble de la région de Rakhine et du nord-ouest, environ six millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire en raison de la situation humanitaire actuelle au Myanmar, et 1,2 million de personnes sont déplacées. Le cyclone Mocha devrait aggraver l'impact sur les populations vulnérables de ces régions et provoquer de nouveaux déplacements.
L'IFRC aide la Croix-Rouge du Myanmar à renforcer les mesures de gestion des risques et des catastrophes pour soutenir les communautés touchées le long de la trajectoire du cyclone Mocha, en étroite collaboration avec les Sociétés nationales sœurs et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en ce qui concerne les zones de conflit. L'IFRC et ses partenaires se tiennent prêts à fournir un soutien stratégique, opérationnel, financier, technique et autre, notamment pour une action précoce visant à faciliter l'évaluation des besoins et à aider les familles vulnérables à répondre à leurs besoins immédiats et à moyen terme.
«La préparation aux catastrophes commence bien avant toute situation d'urgence. La Croix-Rouge du Myanmar, par l'intermédiaire de son réseau de branches locales et de ses volontaires formés et dévoués, a mobilisé des ressources, des stocks, du personnel et des volontaires, prêts à intervenir. Il y aura des besoins importants en termes d'hébergement d'urgence, d'accès à l'eau potable et d'hygiène, et de prise en charge des personnes déplacées, tout en veillant à ce que l'intervention soit axée sur la protection, l'engagement communautaire et la redevabilité. L'accès à des informations fiables, l'aide à la réunification des familles qui ont été séparées et l'orientation vers des services spécialisés seront essentiels. L'IFRC et ses partenaires continuent de soutenir activement la Croix-Rouge du Myanmar, en coordination avec l'ensemble de la communauté humanitaire. Nous pouvons nous attendre à une réponse humanitaire importante, et les contributions pour soutenir les efforts de la Croix-Rouge du Myanmar seront très appréciées », souligne Nadia Khoury, chef de la délégation de l'IFRC au Myanmar.
Le MRCS a activé son centre d'opérations d'urgence (COU) au niveau central et dans l'État de Rakhine et la région d'Ayeryawaddy. Plus de 700 volontaires de la Croix-Rouge de l'État de Rakhine, de la région d'Ayeyarwaddy et des régions susceptibles d'être touchées ont été formés pour fournir une assistance immédiate à la communauté. En moyenne, 20 volontaires de la Croix-Rouge de chaque branche des cantons côtiers sont prêts à intervenir. Ils ont été mobilisés dans tout le pays pour diffuser des messages d'alerte précoce, aider les communautés à se préparer et soutenir les évacuations le cas échéant.
Pour plus d'informations ou pour solliciter une interview, merci de contacter:
A Yangon: Swe Zin Myo Win, Senior Communications Officer, [email protected]
A Kuala Lumpur: Afrhill Rances, Regional Communications Manager, +60 19 271 3641, [email protected]
Malawi : L'IFRC lance un appel d'urgence pour répondre à l'impact de la tempête tropicale Freddy au Malawi
Malawi, 21 mars 2023 - Après avoir traversé l'Afrique australe pour la deuxième fois ce mois-ci, la tempête tropicale Freddy a balayé le sud du Malawi le 12 mars 2023, avec des vents violents et des pluies torrentielles qui ont laissé les districts touchés dans un état désastreux et ont affecté l'approvisionnement en électricité dans la majeure partie du pays. La tempête tropicale Freddy est en passe de devenir le système tropical le plus long depuis 1994, après s'être affaiblie et intensifiée à sept reprises au cours du mois dernier.
Le gouvernement du Malawi a déclaré l'état de catastrophe dans 10 districts du sud du pays qui ont été les plus durement touchés par la tempête. Un grand nombre de personnes ont été touchées, dont 101 648 ménages (environ 508 244 personnes) ont été déplacés et 534 camps ont été mis en place pour accueillir les personnes déplacées, selon les rapports du DoDMA (Département des affaires de gestion des catastrophes du Malawi). Le bilan, qui s'élève actuellement à 499 morts (au 20 mars 2023), devrait s'alourdir puisque 427 personnes sont toujours portées disparues, certaines zones restant isolées en raison des pluies incessantes et des vents violents.
McBain Kanongodza, secrétaire général de la Croix-Rouge du Malawi, a déclaré :
«Nous sommes reconnaissants à la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour le soutien qu'elle nous apporte par le biais de cet appel d'urgence. Ce soutien contribuera grandement à aider les survivants à se remettre du choc causé par la dévastation causée par le cyclone tropical Freddy.»
La Croix-Rouge du Malawi est sur le terrain, avec des volontaires qui travaillent dans des conditions dangereuses, principalement en menant des opérations de recherche et de sauvetage par voie terrestre et à bord de bateaux de sauvetage. Les volontaires apportent les premiers soins et un soutien psychosocial aux personnes touchées. La MRCS distribue également des produits non alimentaires aux centres d'évacuation et aux hôpitaux.
John Roche, chef de la délégation de l'IFRC pour le Malawi, la Zambie et le Zimbabwe, a déclaré :
«Les dégâts causés par la tempête tropicale Freddy, qui a entraîné le déplacement de nombreuses personnes, sont très préoccupants, car nous luttons en même temps contre une épidémie de choléra de grande ampleur. Nous devons réagir rapidement et veiller à ce que la population ait accès à de l'eau potable propre et saine afin d'éviter que le choléra ne se propage de manière incontrôlée.»
Le manque d'assainissement et de sources d'eau propre, qui augmente le risque de contracter le choléra, sera amplifié après que de nombreuses maisons ont été emportées par les eaux, laissant les communautés déplacées dans des camps. Le nombre de personnes vivant dans les camps peut les transformer en points chauds pour le choléra et les maladies d'origine hydrique. Outre les risques de choléra, les inondations ont privé de nombreuses communautés de nourriture pendant plusieurs jours, et ont causé des dégâts considérables aux exploitations agricoles et la mort du bétail. Nombre de ces régions souffraient déjà d'une insécurité alimentaire importante.
L'IFRC et ses membres ont lancé un appel d'urgence de 6 millions de francs suisses, qui permettra à la Croix-Rouge du Malawi d'aider jusqu'à 160 000 personnes dans cinq districts, qui ont été touchées par les graves conséquences de la tempête tropicale Freddy. Grâce à cet appel, le MRCS et ses partenaires de l'IFRC chercheront à intensifier leur réponse à l'impact de la tempête tropicale Freddy. La réponse se concentrera sur les besoins immédiats des familles déplacées et hébergées dans des camps.
Pour plus d'informations ou pour organiser une interview, merci de contacter:
AuMalawi (IFRC):
Ella Mcsharry, +263 78 689 3350,
Felix Washon, +265 999 95 57 21, [email protected]
A Prétoria (IFRC): Robyn Lee Doyle, +27605031833, [email protected]
ANairobi (IFRC): Rita Nyaga, +2541 10 837154, [email protected]
A Geneva (IFRC): Tommaso Della Longa, +41-79-708 4367, [email protected]