Lancement d'un partenariat ambitieux entre l'IFRC et l'UE : un nouveau modèle pour le secteur humanitaire
Bruxelles/Genève, 30 mars 2022 - Le partenariat ambitieux lancé aujourd’hui entre la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et la Direction générale de la protection civile et des opérations d'aide humanitaire européenne (DG ECHO), se veut un nouveau modèle pour le secteur humanitaire.
En réponse au nombre croissant de crises dans le monde, le partenariat programmatique pilote «Accélérer l'action locale dans les crises humanitaires et sanitaires » vise à soutenir l'action locale dans la gestion des crises humanitaires et sanitaires dans au moins 25 pays grâce à un financement pluriannuel de l'UE. Le partenariat renforce les priorités stratégiques communes aux deux entités et s'articule autour de cinq pôles d'intervention : la préparation aux catastrophes et la gestion des risques, la préparation et la réponse aux épidémies et aux pandémies, l'assistance humanitaire et la protection des personnes en déplacement, l'aide en espèces et en bons et enfin la communication des risques, l'engagement communautaire et la redevabilité.
Le commissaire européen chargé de la gestion des crises, Janez Lenarčič, a déclaré à cet effet :
«J'accueille avec beaucoup d'espoir le partenariat programmatique pilote signé avec la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui est un partenaire de confiance de l'UE. Elle partage notre vision de la mise en œuvre d'opérations d'aide humanitaire efficaces et efficientes dans le monde entier. Le financement alloué à ce partenariat réaffirme l'engagement de l'UE à contribuer à répondre aux besoins croissants des personnes vulnérables dans environ 25 pays, en travaillant en étroite coopération avec les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Il confirme également notre engagement en faveur de partenariats stratégiques avec les organisations d'aide humanitaire ».
Le secrétaire général de l'IFRC, Jagan Chapagain, d’ajouter:
«Des partenariats stratégiques à plus long terme sont essentiels pour répondre à la recrudescence des crises humanitaires dans le monde. Nous devons répondre rapidement, réagir à grande échelle, et moderniser notre approche pour avoir un plus grand impact auprès des communautés. Nous savons que le soutien humanitaire le plus efficace et le plus à même de perdurer est celui qui est mené localement, qui place les communautés au cœur de l'action et qui est financé par un partenariat flexible, à long terme et prévisible. Le partenariat programmatique pilote permet exactement cela».
Le programme commencera par une phase initiale dans plusieurs pays d'Amérique latine, d'Afrique occidentale et centrale et du Yémen. L'objectif principal est de fournir une assistance essentielle aux personnes actuellement touchées par des crises humanitaires, les conséquences de la pandémie COVID-19, les catastrophes climatiques et les conflits, et de prévenir les pertes de vies et les souffrances. Des investissements sont également réalisés pour que les communautés soient mieux préparées à faire face aux catastrophes grâce à la mise en œuvre de composantes de préparation aux catastrophes et de réduction des risques.
Grâce à son étroite collaboration avec ses Sociétés nationales, la portée mondiale de l'IFRC combinée à l'action locale, sa longue histoire de travail humanitaire axé sur la communauté et ses Principes fondamentaux, en font le partenaire de choix pour ce partenariat programmatique pilote avec l'UE. Après la première phase de mise en œuvre, le programme vise à étendre sa portée et à inclure d'autres pays dans le monde avec le soutien de plus de Sociétés nationales de l'UE.
Faits marquants
10 pays pour la mise en œuvre dans la phase initiale : le Burkina Faso, le Tchad, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Yémen, Le Salvador, Le Guatemala, le Honduras et le Panama;
7 Sociétés nationales de l'UE œuvrant pour soutenir la mise en œuvre de la phase initiale : la Croix-Rouge belge (FR), la Croix-Rouge danoise, la Croix-Rouge française, la Croix-Rouge allemande, la Croix-Rouge italienne, la Croix-Rouge luxembourgeoise et la Croix-Rouge espagnole.
Pour plus d'informations
A Bruxelles: Federica Cuccia, [email protected];
A Genève: Anna Tuson, [email protected], +41 79 895 6924
Les survivants du navire de sauvetage Ocean Viking doivent débarquer d'urgence dans un lieu sûr.
Marseille/Genève/Budapest, 18 février 2022 - Depuis lundi 14 février, le navire Ocean Viking attend qu'on lui attribue un lieu sécurisé afin qu'il puisse débarquer les 247 personnes secourues en mer. Malgré 5 demandes auprès des autorités maritimes compétentes, le navire n'a toujours pas reçu d'instructions sur le lieu de débarquement, le mauvais temps ne manque pas d'affecter la santé des survivants à bord.
Les 247 personnes en situation de détresse ont été sauvées en mer lors de cinq opérations distinctes menées en moins de 36 heures le week-end dernier et en début de semaine par l'Ocean Viking, un navire de sauvetage affrété par l'organisation européenne de recherche et de sauvetage SOS MEDITERRANEE et exploité en partenariat avec la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC).
Michele Angioni, coordonnateur des opérations de recherche et de sauvetage pour SOS MEDITERRANEE sur l'Ocean Viking, déclare : "Nous avons effectué cinq sauvetages en moins de 36 heures il y a plusieurs jours dans les régions de recherche et de sauvetage de Malte et de Libye et n'avons reçu aucune coordination des autorités maritimes, malgré de nombreux e-mails et appels. Après ce week-end intense, nous avons traversé une tempête avec des vagues allant jusqu'à 4 mètres et des vents atteignant 30 nœuds."
Parmi les 247 personnes secourues figurent 53 mineurs non accompagnés ainsi qu'un bébé de 5 mois. Certains des survivants présentent des signes de torture, comme Amath*, 19 ans, originaire du Sénégal, qui est parti en Libye avec son frère alors qu'il n'avait que 9 ans. Amath a raconté à l'équipe qu'il a quitté le Sénégal il y a dix ans pour trouver du travail en Libye. Là-bas, il a été emprisonné dix fois, souvent battu par des gardes ou des policiers - il a des cicatrices sur tout le dos. Il a également dit qu'il avait reçu une balle dans la jambe en essayant de s'échapper.
"Après les sauvetages et une fois récupérés à bord de l'Ocean Viking, nous avons traité des cas d'inhalation de carburant, de brûlures dues au carburant et d'infections cutanées", explique Johanna Jonsdottir, infirmière de l'IFRC.
"Depuis, les survivants souffrent du mal de mer et de la déshydratation qui en découle, de maux de tête et de maux d'estomac. Nous constatons que l'état psychologique des gens s'aggrave à cause de l'impasse. Certains survivants ont des blessures anciennes, comme des brûlures, des chevilles tordues, des marques de coups de feu et souffrent de douleurs dorsales après avoir été battus", ajoute Eila Rooseli, médecin de l'IFRC.
De nombreuses personnes secourues ont expliqué aux équipes à bord que, pour elles, le seul moyen d'échapper à la Libye était de tenter la périlleuse traversée de la Méditerranée centrale dans un canot pneumatique en mauvais état, alors qu'elles en connaissaient les risques.
Or, selon le droit maritime, un sauvetage n'est formellement achevé que lorsque les survivants sont débarqués dans un endroit où leur vie n'est plus menacée et où leurs besoins essentiels sont satisfaits. Trop souvent, les survivants doivent passer de longues périodes sur les navires de sauvetage avant d'être autorisés à débarquer.
"L'absence de coordination des opérations de recherche et de sauvetage (SAR Coordination) et d'un mécanisme de débarquement prévisible met en danger la vie et la santé des survivants depuis plusieurs années. Cela ne peut plus être la norme. Un navire n'est pas un endroit durable où les rescapés peuvent rester. Nous avons besoin d'un lieu sûr pour que les hommes, les femmes et les enfants puissent débarquer sans plus attendre", ajoute Michele Angioni, coordinateur de la recherche et du sauvetage.
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*Le nom a été modifié pour protéger la vie privée de la personne concernée.
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A l'IFRC:
A Genève: Anna Tuson, [email protected], +41 79 895 6924
A Budapest: Hannu-Pekka Laiho, [email protected], +358 40 5257126
A Budapest: Nora Peter, [email protected], +36 70 953 7709
A SOS MEDITERRANEE:
International & Allemagne: Julia Schaefermeyer / +33 6 12 52 15 69 / [email protected]
France: Morgane Lescot / + 33 6 11 74 10 11 / [email protected]
Italie: Francesco Creazzo / +39 347 815 1131 / [email protected]
Suisse: Eva Ostendarp / +41 79 239 99 13 / [email protected] (German) and Elliot Guy / +41 782 38 74 04 / [email protected]
Asie du Sud : Omicron menace de submerger les systèmes de santé
Kuala Lumpur/Delhi, le 12 janvier 2022 : La variante Omicron favorise la recrudescence des cas de COVID-19 dans toute l'Asie du Sud, menaçant de submerger les systèmes de santé encore sous le choc d'une vague mortelle de la variante Delta l'année dernière.
Les pays d'Asie du Sud, de l'Inde au Népal et au Bangladesh, font état d'une augmentation alarmante des infections par le COVID-19. L'Inde, à elle seule, a enregistré une augmentation de 2 013 % des infections par le COVID-19 au cours du mois dernier, le nombre de cas dépassant désormais 179 000 par jour.
Cette nouvelle vague entraîne une misère supplémentaire pour des centaines de millions de personnes en Asie du Sud, qui vivent déjà dans une pauvreté extrême, exacerbée par le COVID-19 au cours des deux dernières années.
Udaya Regmi, chef de délégation de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) pour l'Asie du Sud, a déclaré :
"Cette nouvelle vague de COVID-19 représente un immense danger pour des millions de personnes et pour les systèmes de santé en Asie du Sud. Omicron se propage rapidement et, bien que les taux de vaccination aient grimpé en flèche, après les pertes humaines tragiques de l'année dernière, on craint de plus en plus des taux d'infection record.
"Partout, les gens veulent que cette pandémie prenne fin, mais nous devons redoubler d'efforts pour assurer la sécurité des personnes en leur fournissant les éléments de base : porter des masques, éviter les foules et se faire vacciner lorsque c'est possible."
L'année dernière, les systèmes de santé ont été renforcés par l'IFRC grâce à des livraisons accrues de matériel d'oxygénation dans toute l'Asie du Sud, ce qui a permis aux autorités sanitaires de se préparer à cette nouvelle vague de COVID-19.
Plusieurs millions de volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge travaillent d'arrache-pied pour permettre aux personnes les plus exposées d'accéder à des soins médicaux, à des tests et à des vaccinations susceptibles de leur sauver la vie.
En Asie du Sud, la majorité des pays ont vacciné moins de 50 % de leur population, ce qui augmente le risque de développer des maladies graves et de devoir être hospitalisé. L'Inde a entièrement vacciné 45 % de sa population, tandis que 32,8 % des Pakistanais et 33 % des Bangladais ont reçu deux vaccins, selon le rapport Our World in Data de l'université d'Oxford.
Le Dr Abhishek Rimal, coordonnateur des urgences sanitaires de l'IFRC pour la région Asie-Pacifique, a déclaré :
"La variante Omicron semble présenter des symptômes plus légers que la variante Delta, mais elle est plus infectieuse, de sorte que le nombre élevé de cas entraîne encore l'hospitalisation de milliers de personnes et le décès de centaines d'autres.
"Nous devons accélérer les efforts pour que tout le monde soit vacciné, et il est essentiel de porter des masques et d'éviter les foules, afin de protéger les familles, les amis et les personnes les plus vulnérables.
"Pour éviter des vagues sans fin de ce virus mortel, nous avons besoin que les vaccins soient disponibles pour tout le monde, dans tous les pays, en particulier pour les personnes qui n'ont pas encore reçu leur première dose et les personnes les plus à risque, notamment les personnes âgées et le personnel de santé."
Pour plus d'informations ou pour organiser une interview, contactez :
Bureau Asie-Pacifique:
Antony Balmain, +60 12 230 8451,
[email protected]
Délégation Asie du Sud:
Arabella Seebaluck, +12349000801,
[email protected]
Bureau Asie-Pacifique:
Courtney Wilson, +61 481 150 973,
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Au bord du précipice : une nouvelle étude de la Fédération internationale révèle l’ampleur des conséquences socioéconomiques de la pandémie de Covid-19
Genève, le 22 novembre 2021 – Les femmes, les habitants des zones urbaines et les personnes en situation de déplacement ont été touchés de manière disproportionnée et singulière par les conséquences socioéconomiques dévastatrices de la pandémie de Covid-19. Telle est l’une des conclusions de la nouvelle étude publiée aujourd’hui par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale).
La pandémie de Covid-19 a eu de lourdes répercussions économiques sur tous les pays du monde. La nouvelle étude de la Fédération internationale révèle également l’ampleur des conséquences indirectes de la pandémie sur les communautés et les personnes. Cette crise a entraîné une hausse du chômage et de la pauvreté, une augmentation de l’insécurité alimentaire, une hausse de la vulnérabilité à la violence, ainsi qu’une absence d’éducation et une réduction des perspectives pour les enfants. Elle a également aggravé les problèmes de santé mentale.
Le président de la Fédération internationale, Francesco Rocca, a déclaré : « Notre étude confirme ce que nous soupçonnions et craignions depuis longtemps, à savoir que les conséquences indirectes destructrices de cette pandémie ont endommagé le tissu social et se feront sentir pendant des années, voire des décennies. Les personnes qui étaient déjà vulnérables, à cause d’une situation de conflit, des changements climatiques et de la pauvreté, se sont retrouvées plus au bord encore du précipice. Et de nombreuses personnes qui étaient auparavant capables de s’en sortir sont devenues vulnérables, nécessitant un soutien humanitaire pour la première fois de leur vie. »
Cette nouvelle étude fournit un aperçu mondial tout en accordant une attention particulière à dix pays : l’Afghanistan, l’Afrique du Sud, la Colombie, El Salvador, l’Espagne, l’Iraq, le Kenya, le Liban, les Philippines et la Turquie. Dans l’ensemble, les femmes ont été plus fortement affectées par les conséquences de la pandémie sur les revenus, ont couru un risque accru de contamination en raison de leur rôle de dispensatrices de soins, ont été plus exposées à la violence sexuelle et sexiste, et les répercussions sur leur santé mentale ont été plus importantes que chez les hommes. Dans les zones urbaines, le taux de pauvreté a augmenté, dans certains cas à un rythme plus soutenu que dans les zones rurales. Les personnes en situation de déplacement se sont révélées davantage susceptibles de perdre leur emploi ou de voir leur temps de travail réduit pendant la pandémie et ont été largement négligées par les mesures officielles de protection.
En outre, face à un tel manque de préparation, il a été encore plus difficile pour les pays d’élaborer une réponse globale à une situation devenue simultanément une urgence de santé publique, un choc économique mondial et une crise politique et sociale.
« En tant qu’intervenants communautaires de première ligne, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge du monde entier ont été en mesure de combler les lacunes dans cette réponse. Elles possèdent une grande connaissance des inégalités qui prévalent et des facteurs qui les perpétuent, et sont donc parmi les organisations les mieux placées pour aider les personnes à se relever face aux conséquences qui pèsent sur leurs moyens de subsistance, leur santé et leur éducation. Mais, pour qu’elles puissent continuer de le faire, il leur faudra davantage de soutien, à la fois financier et politique », a ajouté M. Rocca.
Le rapport révèle également que le monde est sur la voie d’une reprise extrêmement inégalitaire, qui dépendra de l’efficacité des programmes de vaccination et de l’accès équitable à ces derniers.
« Nous n’avons cessé de mettre en garde contre le fait que la distribution inéquitable des vaccins allait contribuer non seulement à maintenir des taux élevés de transmission mais également à prolonger ou à exacerber les conséquences de la pandémie. Tant que nous continuerons de laisser les profits l’emporter sur les personnes et que les pays plus riches continueront d’accaparer les doses, il ne sera pas possible d’affirmer que la pandémie est derrière nous. »
« Nous devons ouvrir les yeux, prendre conscience de ce qui se passe autour de nous et passer de la parole aux actes. Sinon, il est à craindre que la reprise post-Covid-19 soit aussi inégalitaire et injuste que les répercussions de la pandémie elle-même », a conclu M. Rocca.
Cliquez ici pour télécharger et lire le rapport (disponible en français, anglais, arabe et espagnol)
Informations complémentaires
À Londres : Teresa Goncalves, co-auteure du rapport et coordonnatrice de la communication relative au Covid-19 au sein de la Fédération internationale, +44 (0) 7891 857 056, [email protected]
Regardez cette courte vidéo sur le rapport
L'Américaine Kate Forbes élue présidente du plus grand réseau humanitaire du monde
Genève, 11 décembre 2023 : L'humanitaire et femme d'affaires américaine, Kate Forbes, a été élue aujourd'hui nouvelle présidente de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC).
L'élection de Kate Forbes à la présidence de l'IFRC est un moment historique, qui fait d'elle la deuxième femme à occuper ce poste. Cette étape souligne l'engagement continu de l'IFRC en faveur de la diversité et de l'égalité des sexes au sein de son équipe dirigeante.
Lors de son élection, Mme Forbes a déclaré : « Les communautés du monde entier sont témoins des effets du changement climatique, des tensions géopolitiques et des urgences sanitaires. Nous savons que les défis de notre monde moderne exigent de s'attaquer à plusieurs problèmes à la fois. Le moment est venu de nous appuyer sur nos principes fondamentaux pour mener à bien notre mission et rendre les communautés plus fortes.»
La présidence de Mme Forbes marque un tournant décisif vers la prise en compte des complexités du monde moderne. Sous sa direction, l'un des principaux domaines d'action sera la lutte contre les problèmes urgents que sont le changement climatique et les migrations. Les solutions locales et l'autonomisation des communautés sont au premier plan de son programme. Elle comprend le rôle essentiel que jouent les acteurs locaux dans l'aide humanitaire et s'engage à travailler en étroite collaboration avec les dirigeants locaux pour répondre à leurs besoins les plus urgents.
Les autres priorités sont l'engagement des jeunes et la viabilité financière. Elle souhaite exploiter le potentiel des jeunes volontaires, en reconnaissant leur rôle crucial au sein de l'organisation. Le renforcement des relations avec les gouvernements et les donateurs est la pierre angulaire de sa vision pour la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge.
La présidence de l'IFRC est une fonction exercée à titre volontaire, à laquelle Mme Forbes est bien préparée, compte tenu de sa vaste expérience. Elle possède plus de quarante ans d'expérience au sein du réseau de l'IFRC. Elle a commencé son parcours en tant que volontaire locale au sein de la section de Phoenix de la Croix-Rouge américaine. Elle a notamment été vice-présidente du conseil d'administration de la Croix-Rouge américaine et présidente nationale des volontaires, où elle a géré plus d'un million de volontaires.
Auditeur de formation, Mme Forbes est membre du conseil d'administration de l'IFRC depuis 17 ans. Elle a récemment occupé le poste de présidente de la Commission de l'audit et des risques de l'IFRC. À ce titre, elle a renforcé la transparence, mis en place des contrôles financiers plus rigoureux et établi des politiques de sauvegarde dans l'ensemble de l'organisation. L'élection de Kate Forbes à la présidence de l'IFRC est un grand pas en avant pour l'organisation, qui se dote ainsi d'une nouvelle direction prête à mettre l'accent sur l'intégrité et la responsabilité.
Pour de plus amples informations ou pour demander des entretiens avec la Présidente Forbes, veuillez contacter:[email protected]
Tommaso Della Longa: +41 79 708 43 67
Mrinalini Santhanam: +41 76 381 50 06
L'épidémie de choléra s'aggrave en Zambie : L'IFRC lance un appel d'urgence de 4 millions de francs suisses
Genève/Nairobi/Lusaka, 15 janvier 2024 : Réagissant à une grave épidémie de choléra en Zambie, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé un appel d'urgence de 4 millions de francs suisses. Ce fonds vise à soutenir la Croix-Rouge de Zambie, dans son rôle d'auxiliaire du ministère zambien de la Santé, afin d'atténuer l'impact de l'épidémie sur les communautés touchées et d'empêcher sa propagation.
En octobre 2023, une nouvelle épidémie de choléra a été signalée et la transmission s'est accrue depuis la mi-décembre, mettant en danger plus de 10 millions de personnes. L'épidémie s'est d'abord déclarée dans les zones périurbaines de la province de Lusaka, où la plupart des cas ont été signalés. En raison du taux élevé de transmission, la maladie touche désormais des personnes réparties dans plusieurs zones géographiques. Neuf provinces sur dix ont signalé des cas de choléra, et six provinces ont confirmé l'existence de foyers de choléra.
John Roche, Chef de délégation couvrant le Zimbabwe, la Zambie et le Malawi a délcaré:
«Pour éviter que d'autres vies ne soient perdues, nous devons donner la priorité à l'accès à l'eau propre et salubre. La maladie hydrique se propageant rapidement, nous sommes profondément préoccupés par la situation actuelle. L'IFRC et la Croix-Rouge de Zambie recherchent des ressources pour contribuer aux activités susceptibles de soutenir l'arrêt de la propagation et de sa transmission. »
Cosmas Sakala, Secrétaire général par intérim de la Croix-Rouge de Zambie, a déclaré :
«Avec l'augmentation des pluies et la possibilité d'inondations, l'épidémie de choléra pourrait s'aggraver et nous craignons que de nombreuses autres vies soient perdues. La Croix-Rouge de Zambie a besoin de plus de ressources pour aider le gouvernement à intensifier les interventions telles que la communication sur les risques et l'engagement communautaire, à améliorer l'accès à l'eau potable et à l'assainissement pour enrayer l'épidémie, et à améliorer la gestion des cas au niveau communautaire pour réduire le nombre de décès ».
En réponse à l'épidémie, l'IFRC a alloué 750 000 francs suisses de son Fonds d'urgence pour les interventions lors de catastrophes (DREF) pour soutenir les efforts de secours. Le personnel et les volontaires de la Croix-Rouge de Zambie ont été mobilisés et soutiennent les activités de lutte contre le choléra en faisant du porte-à-porte, en mettant en place des points de réhydratation orale où les personnes présentant des signes de choléra peuvent être réhydratées, en diffusant des messages d'hygiène et en sensibilisant les communautés à la prévention et à la lutte contre le choléra. Ce début d'éducation à la santé publique se fait en collaboration avec le ministère zambien de la santé et l'UNICEF.
Pour poursuivre la réponse, un total de 4 millions de francs suisses est nécessaire et permettra de venir en aide à 3,5 millions de personnes.
L'année dernière, le Malawi, pays voisin, a connu l'une des pires épidémies de choléra depuis des années. Par ailleurs, le Zimbabwe est actuellement aux prises avec une épidémie de choléra qui fait des victimes tous les jours. L'IFRC reste déterminée à enrayer la propagation du choléra en Zambie, en veillant à ce que les populations touchées reçoivent les soins et le soutien nécessaires.
Plus d'informations:
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A Genève:
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Carina Wint: +47 4139 1873
Un sentiment « d’absence d’avenir » : de nouvelles données montrent la gravité des problèmes de santé mentale chez les Ukrainiens
Genève/Bruxelles - 10 April 2024Plus de deux ans de conflit armé – sans fin en vue – génèrent un sentiment d'« absence d'avenir » pour les personnes déplacées d’Ukraine, ont déclaré des experts lors d’une conférence à Bruxelles. Malgré l’incroyable résilience dont font preuve les gens, cette expérience est susceptible d’avoir un impact à long terme sur leur santé mentale si elle n’est pas traitée à temps.La conférence a été organisée par la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans le cadre d'un projet «Union européenne pour la Santé » financé par l'Union européenne, qui vise à fournir des services de santé mentale et de soutien psychosocial aux personnes touchées par le conflit en cours. Parmi les intervenants figuraient Stella Kyriakides, commissaire européenne chargée de la santé et de la sécurité alimentaire, et Xavier Castellanos Mosquera, sous-secrétaire général de l'IFRC.Les participants ont discuté des besoins en matière de santé mentale des personnes contraintes de quitter leur domicile, sur la base d'une enquête récente menée par l'IFRC. Les conclusions sont les suivantes :83 % des personnes touchées par le conflit ont déclaré qu'elles-mêmes ou des membres de leur famille avaient été confrontés à des événements stressants ou traumatisants. Deux tiers d'entre elles ont déclaré que le déplacement avait eu un impact négatif sur elles. Parmi les personnes interrogées, 79 % se trouvaient en dehors de l'Ukraine, 21 % à l'intérieur du pays.30 % des Ukrainiens déplacés ont cherché une forme de soutien psychologique depuis l'escalade du conflit en 2022, ce qui révèle une demande de services de santé mentale.Ganna Goloktionova, conseillère technique au Centre psychosocial de l'IFRC, a déclaré que l'incertitude quant à l'avenir était la principale source de stress pour les Ukrainiens. Elle a souligné que le bilan combiné du conflit armé en cours, de l'insécurité liée au déplacement, de la destruction des structures familiales, de la nature temporaire de la protection et du stress financier sont autant de facteurs qui nuisent à la santé mentale des Ukrainiens déplacés.« De nombreux Ukrainiens ne parviennent pas à se projeter dans l'avenir », a-t-elle déclaré. "Cet état d'absence d'avenir a un impact dévastateur sur la santé mentale des Ukrainiens, qu'ils vivent en Ukraine ou qu'ils soient réfugiés dans d'autres pays.Xavier Castellanos Mosquera, secrétaire général adjoint de l'IFRC, a déclaré :« Une intervention au bon moment peut aider les gens et, à long terme, leur redonner un avenir. Les programmes de soutien psychosocial comptent parmi les activités les moins coûteuses des interventions humanitaires. Mais ils peuvent avoir un impact inestimable».Birgitte Bischoff Ebbesen, Directrice régionale de l'IFRC pour l'Europe, a déclaré :«Nous savons à quel point les interventions en matière de santé mentale peuvent être vitales, en particulier lorsqu'elles sont menées à un stade précoce. Les volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge d'Ukraine et des communautés d'accueil instaurent la confiance nécessaire qui nous aide à lutter contre la stigmatisation qui, malheureusement, entoure encore la santé mentale».Dans toute l'Europe, 37 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge fournissent des services de santé mentale et de soutien psychosocial et ont touché 1,2 million de personnes.ContexteIl existe une collaboration financée par l'UE entre l'IFRC, la Direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission européenne et les Sociétés nationales de la Croix-Rouge en Ukraine et dans 24 pays européens pour fournir un soutien psychosocial aux personnes en provenance d'Ukraine depuis mai 2022. Ce programme a soutenu plus de 200 000 personnes affectées et a permis à 11 000 professionnels de la santé et volontaires d'être formés à la santé mentale et au soutien psychosocial.Écoutez l'épisode du podcast de l'IFRC intitulé "People in the Red Vest": Nataliia Korniienko : aider ses compatriotes réfugiés à faire face au stress du conflit, de la migration et du recommencement | IFRC. Podcast disponible uniquement en anglais.Pour plus d'informations ou pour solliciter une interview:A Genève – Andrew Thomas +41 763676587Bruxelles – Zsofia Varga +36 70 508 5718
Les changements climatiques sont au cœur de la nouvelle stratégie mondiale de la Fédération internationale
Genève, le 5 décembre 2019 – Les chocs et les aléas liés au climat sont du nombre des grandes urgences humanitaires que l’humanité connaît aujourd’hui, souligne la nouvelle stratégie décennale que la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale) a adoptée aujourd’hui à Genève.Les changements climatiques sont apparus comme une source de préoccupation croissante tout au long d’une vaste consultation qui a été menée pendant deux ans dans l’ensemble du réseau de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et qui a abouti à la Stratégie 2030. Le processus a révélé que les changements climatiques inspiraient une inquiétude grandissante à la quasi-totalité des 192 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.À la 22e session de l’Assemblée générale de la Fédération internationale, qui se tient actuellement à Genève, le président de l’Organisation, Francesco Rocca, a déclaré :« Le message de nos membres et de nos millions de volontaires ne pouvait pas être plus clair : les changements climatiques sont une menace pour notre existence même, une menace qui bouleverse déjà entièrement le travail que nous faisons et la vie des personnes auxquelles nous apportons un soutien. « La lutte contre les changements climatiques sera notre plus haute priorité au cours de la prochaine décennie. Il faut donc renforcer les capacités de toutes les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sans exception, afin qu’elles puissent agir efficacement dans leur propre contexte. Il faut aussi investir massivement dans les moyens d’aider les communautés à s’adapter. La Stratégie 2030 place les changements climatiques et la crise environnementale au premier rang d’une liste de cinq défis mondiaux à surmonter au cours de la prochaine décennie. Les quatre autres défis sont l’évolution des crises et des catastrophes ; les lacunes croissantes dans l’accès à la santé et au bien-être ; la migration et l’identité ; et les valeurs, le pouvoir et l’inclusion.Le secrétaire général de la Fédération internationale, Elhadj As Sy, a déclaré :« Il est clair que le système humanitaire international actuel devra se transformer en profondeur pour faire face aux défis liés au climat… La Stratégie 2030 est l’engagement que prend la Fédération internationale dans ce sens, ainsi qu’à l’égard des communautés dans lesquelles nous vivons et nous travaillons. » Dans le cadre de son action visant à répondre aux changements climatiques et à la crise environnementale, la Fédération internationale s’attachera en particulier à repérer les facteurs de vulnérabilité qu’aggravent déjà les changements climatiques et à y remédier. La Fédération internationale peut en réduire les effets – et même les prévenir totalement – par le renforcement des communautés, les systèmes d’alerte précoce, l’action précoce, l’innovation et de nouvelles formes de financement.FINNote aux responsables de publication La Stratégie 2030 de la Fédération internationale définit trois objectifs : tout le monde peut anticiper les crises, y faire face et s’en relever rapidement ; tout le monde mène une vie sûre et saine dans la dignité et a des possibilités de prospérer ; et tout le monde se mobilise pour bâtir des communautés inclusives et pacifiques.Elle met en évidence cinq défis mondiaux : les changements climatiques et la crise environnementale ; l’évolution des crises et des catastrophes ; les lacunes croissantes dans l’accès à la santé et au bien-être ; la migration et l’identité ; et les valeurs, le pouvoir et l’inclusion. Pour relever ces défis et atteindre ces objectifs, elle propose d’opérer sept transformations au sein de la Fédération internationale : soutenir et développer les Sociétés nationales en tant qu’acteurs locaux forts et efficaces ; inspirer et favoriser le volontariat ; garantir la confiance et la redevabilité ; travailler efficacement en tant que réseau ; influencer l’action humanitaire ; assurer la transformation numérique ; et construire l’avenir du financement.Pour en savoir davantage sur la Stratégie 2030 de la Fédération internationale : https://future-rcrc.com/
L'IFRC intensifie ses efforts d'aide en réponse au tremblement de terre de Karnali au Népal : Lancement d'un appel d'urgence
Katmandou/ Kuala Lumpur/ Genève, 10 novembre 2023 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) lance un appel d'urgence de 5 millions de francs suisses afin d'intensifier les efforts de secours et d'intervention de la Croix-Rouge du Népal.
Vendredi dernier, un tremblement de terre de magnitude 6,4 a frappé l'ouest du Népal juste avant minuit, causant d'importants dégâts et une grande détresse. La secousse, centrée sur Ramidanda, dans le district de Jajarkot de la province de Karnali, est la plus récente d'une série d'événements sismiques qui ont affecté la région cette année. On estime que 38 000 familles ont été touchées par le tremblement de terre, dont environ 30 000 maisons détruites ou endommagées.
Depuis que la catastrophe a frappé, la Croix-Rouge du Népal soutenu par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et de ses partenaires, travaille avec les autorités locales. Ils soutiennent les opérations de recherche et de sauvetage, fournissent les premiers secours, un soutien psychosocial, des services d'ambulance et une aide d'urgence aux personnes touchées.
Immédiatement après le tremblement de terre, l'IFRC a alloué 775 395 francs suisses de son Fonds d'urgence pour les secours en cas de catastrophe (DREF) pour soutenir les familles touchées. Les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et leurs partenaires dans le pays se sont également engagés à apporter leur soutien en cette période cruciale.
Hervé Gazeau, coordinateur de programme à l'IFRC et porte-parole basé à Katmandou, a déclaré :
«La Croix-Rouge népalaise est sur le terrain depuis le premier jour. Avec le soutien de l'IFRC et de ses partenaires, elle fournit des services d'urgence et de secours essentiels dans les districts touchés, qui sont assez difficiles d'accès dans les zones montagneuses. Alors que nous sommes engagés dans une course contre la montre et qu'il est urgent d'atteindre les plus vulnérables, l'IFRC lance un appel pour soutenir les familles touchées par le tremblement de terre, notamment en raison de l'arrivée de l'hiver au Népal.
«L'IFRC et ses partenaires s'engagent à apporter leur soutien continu au NRCS tout au long du processus, alors qu'ils s'efforcent d'aider les familles touchées dans la région.»
La Croix-Rouge du Népal travaille en étroite collaboration avec les autorités népalaises, en s'appuyant sur ses relations établies, afin d'accélérer l'acheminement de l'aide. Les efforts actuels portent sur la distribution d'articles de première nécessité tels que des tentes, des couvertures et des matelas, ainsi que sur la préparation des hôpitaux à d'éventuels besoins urgents en matière d'approvisionnement en sang. Les volontaires et les équipes d'intervention de la Croix-Rouge népalaise s'efforcent également d'apporter un soutien psychosocial aux personnes qui ont perdu des proches.
Une assistance immédiate est actuellement en cours, mais des milliers de familles touchées restent dans des espaces ouverts, sans autre abri et dans la crainte d'une nouvelle secousse. Avec l'arrivée de l'hiver, il est devenu impératif de disposer d'abris de secours et d'articles chauds de première nécessité.
Plus d'informations
Pour plus de détails sur notre réponse au tremblement de terre au Népal, visitez le site internet de la Société de la Croix-Rouge du Népal ou la page d'appel d'urgence de l'IFRC.
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Au Népal:
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Les besoins humanitaires au Soudan augmentent alors que le déficit de financement se creuse, avertit l'IFRC
Genève/Nairobi/Port-Soudan, 16 octobre 2023:La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) lance un appel urgent au soutien international alors que la crise humanitaire au Soudan s'intensifie et que le déficit de financement se creuse.
Depuis le début du conflit au Soudan, il y a six mois, plus de 5,8 millions de personnes ont été déplacées au Soudan et dans les pays voisins. En raison du conflit en cours, de nombreuses familles ont perdu des êtres chers et d'autres sont confrontées aux défis de la séparation. Les combats ont également mis à rude épreuve les services, les populations étant confrontées non seulement à de graves pénuries alimentaires, mais aussi à un accès limité à l'eau potable, à des soins de santé inadéquats et à des abris.
Malgré les difficultés logistiques, le Croissant-Rouge soudanais est présent dans tous les États du pays, et plus de 2 000 d'entre eux répondent activement à la crise. En outre, en dehors du Soudan, les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge exploitent des centres de services aux principaux points frontaliers, fournissant des services vitaux tels que le soutien psychosocial, les médicaments, les premiers secours, la nourriture et l'aide à la réunification des familles pour les personnes fuyant le conflit.
Aida Elsayed, Secrétaire générale du Croissant-Rouge soudanais, a déclaré :
« De nombreux partenaires sont venus apporter un soutien technique et financier, mais les besoins dépassent désormais l'aide apportée et nous demandons humblement plus d'assistance. De nombreux habitants du Soudan sont passés dans les pays voisins pour recommencer leur vie. Ceux qui sont restés continuent de souffrir de la séparation, de la maladie, du manque de nourriture et d'eau, et de bien d'autres choses encore. Nous devons agir de toute urgence et obtenir un soutien pour répondre aux besoins humanitaires et sauver le plus grand nombre de vies possible.»
Cependant, aujourd'hui, la situation humanitaire au Soudan est exacerbée par les catastrophes climatiques, notamment les inondations et la sécheresse, ainsi que par la détérioration des conditions économiques. En outre, des problèmes de santé tels que les épidémies de dengue et de rougeole ajoutent de la pression à un secteur des soins de santé déjà fragile. Cela souligne encore davantage la nécessité d'un soutien continu.
Farid Aiywar, Chef de délégation de l'IFRC au Soudan a déclaré:
«Malgré les difficultés logistiques rencontrées par le Croissant-Rouge soudanais dans la mise en œuvre de ses activités de sauvetage au Soudan, le personnel et les volontaires continuent d'apporter espoir et soutien. Ils sont actifs au sein des communautés depuis le premier jour des combats".
«Bien que nous apprécions profondément le soutien que nous avons obtenu, à la fois technique et financier, de nos partenaires, l'ampleur des besoins actuels dépasse de loin l'aide disponible. Un grand nombre de Soudanais s'installent dans les pays voisins à la recherche d'un nouveau départ. Cependant, pour ceux qui restent, les défis - de la séparation des familles aux problèmes de santé et à la pénurie de produits de première nécessité - sont écrasants. Notre impératif collectif est clair : répondre à ces besoins humanitaires croissants et garantir la dignité des personnes touchées. »
L'IFRC a lancé deux appels pour faire face à cette crise. Un appel de 60 millions de francs suisses pour le Soudan afin d'aider le Croissant-Rouge soudanais à intensifier ses activités de sauvetage dans le pays. D'autre part, un appel régional de 42 millions de francs suisses pour soutenir la réponse humanitaire dans les pays voisins, notamment l'Égypte, le Tchad, le Sud-Soudan, la République centrafricaine, l'Éthiopie et la Libye. Actuellement, ces appels sont largement sous-financés, avec seulement 9 % de l'appel pour le Soudan et 8 % de l'appel pour les mouvements de population.
Plus d'informations
Pour plus d'informations, visitez le site web de l'IFRC pour soutenir l'appel d'urgence pour le Soudan et l'appel pour le mouvement de la population.
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A Genève:
Tommaso Della Longa: +41 79 708 4367
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Cinq membres du réseau de l'IFRC ont été tués. Les civils et les travailleurs de la santé doivent être respectés et protégés
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a le regret de confirmer la mort de cinq membres de son réseau à la suite des hostilités armées en Israël et dans la bande de Gaza.
Aujourd'hui, mercredi, dans deux incidents différents, des ambulances ont été percutées, tuant quatre membres du personnel paramédical du Croissant-Rouge palestinien qui aidaient les personnes dans le besoin.
Samedi dernier, un ambulancier du Magen David Adom en Israël a perdu la vie alors qu'il conduisait une ambulance pour soigner des blessés.
L'IFRC réitère son appel à toutes les parties pour qu'elles respectent leurs obligations légales en vertu du droit international humanitaire. Cela n'est pas négociable. Les civils, les travailleurs de la santé, les établissements de santé et les infrastructures civiles doivent être respectés et protégés à tout moment. Ils ne sont pas une cible.
L'IFRC, au nom des 191 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, adresse ses plus sincères condoléances aux familles, aux amis et aux collègues des personnes tuées.
Une nouvelle cargaison d'aide humanitaire de l'IFRC arrive à Port-Soudan dans un contexte de conflit
Khartoum/Nairobi/Genève, 16 mai 2023 : Un nouveau lot de fournitures humanitaires de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), d'un poids de 17 tonnes, est arrivé aujourd'hui à Port-Soudan en provenance de Dubaï. Le transport de ces fournitures a été rendu possible grâce à un pont aérien humanitaire de l'Union européenne. L'IFRC espère que ce pont aérien sera maintenu afin d'assurer la poursuite de l'aide dans les semaines à venir.
Parmi les articles ménagers livrés figurent des couvertures, des jerricans, des ustensiles de cuisine, des moustiquaires, des matelas de couchage et des bâches pour 500 familles. Cet envoi sera suivi dans les prochains jours d'un deuxième lot de fournitures médicales comprenant des kits sanitaires d'urgence interagences afin d'améliorer l'accès aux services de santé indispensables pour les milliers de personnes touchées par le conflit. Dès leur arrivée, ils seront remis à la Société du Croissant-Rouge soudanais.
Mohammed Mukhier, Directeur Régional de l'IFRC pour l'Afrique a déclaré:
«La plupart de nos articles ont déjà été distribués aux personnes dans le besoin, même si certains ont été pillés à Khartoum et au Darfour. Cette cargaison humanitaire internationale arrive donc à un moment crucial, car elle aidera le Croissant-Rouge soudanais à venir en aide aux personnes prises entre le conflit et les prochaines inondations, qui sont monnaie courante dans le pays».
Depuis l'escalade du conflit, des milliers de familles ont été coupées des services de base, notamment des services de santé, de la nourriture, de l'eau et des abris, et ont désespérément besoin d'aide. Les volontaires du Croissant-Rouge soudanais travaillent sans relâche, depuis le début, pour fournir une assistance vitale aux personnes touchées, malgré les dangers auxquels ils sont confrontés et le fait qu'ils sont également touchés.
Ils gèrent un large éventail de services humanitaires, notamment les premiers secours, le soutien psychosocial, la réunification des familles pour les personnes qui ont été séparées de leurs proches, la distribution de nourriture et d'eau, la fourniture d'abris et l'organisation d'enterrements sûrs et dignes pour les personnes qui ont perdu la vie. Le 4 mai, l'IFRC a lancé un appel d'urgence pour aider le Croissant-Rouge soudanais à fournir une assistance à 200 000 personnes touchées par le conflit.
«Nos volontaires achemineront les secours là où l'accès et la sécurité le permettront. Pour cela, nous renouvelons notre appel en faveur d'un accès et d'un passage sûrs et sans entraves afin de permettre à l'aide humanitaire d'atteindre les personnes dans le besoin», a déclaré M. Mukhier.
Tout en soutenant le Croissant-Rouge soudanais dans son assistance aux populations du pays, l'IFRC intensifie son action pour répondre aux besoins urgents des personnes qui fuient le conflit et se rendent dans les pays voisins : République centrafricaine, Tchad, Égypte, Éthiopie et Sud-Soudan.
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Jagan Chapagain reconduit dans ses fonctions de Secretaire Général de l'IFRC
Genève, 10 Mai 2023 – Le conseil d'administration de l'IFRC a renouvelé aujourd'hui à Genève le mandat de Jagan Chapagain en tant que secrétaire général du plus grand réseau humanitaire du monde pour un second mandat de quatre ans.
Francesco Rocca, President de l'IFRC a déclaré :
« Nous sommes tous très fiers du travail accompli par Jagan ces dernières années et nous nous réjouissons de continuer de travailler avec lui à l'avenir. Il a pris la tête de l'organisation peu avant que la COVID-19 ne soit déclarée urgence de santé publique. Mais malgré cette période difficile, Jagan a fait preuve d'un leadership visionnaire et de compétences avérées et a obtenu des résultats impressionnants en très peu de temps. Grâce à son leadership et au travail que nous avons accompli ensemble, notre organisation est financièrement saine et continue à remplir son important mandat humanitaire».
Jagan Chapagain, Secrétaire Général de l'IFRC a déclaré:
« Je suis à la fois honoré et plein d'humilité de bénéficier de la confiance du Conseil de direction de l'IFRC et du président Francesco Rocca. Cela implique d'immenses responsabilités et il y aura de nombreux défis à relever, mais nous travaillerons avec agilité et intégrité pour trouver des solutions et instaurer la confiance au sein des communautés que nous servons ».
M. Chapagain est originaire du Népal et possède une vaste expérience et une large connaissance du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
Il apporte à son rôle, des décennies d'expérience dans le domaine humanitaire, en assurant la gestion de crises majeures dans le monde entier tout en plaidant pour des actions qui renforcent la résilience des communautés et réduisent leurs besoins à long terme. Il a défendu le programme de localisation qui permet aux acteurs locaux de diriger leur propre développement. Il possède une vaste expérience dans l'établissement de partenariats pour un large éventail d'initiatives et dans la direction d'effectifs diversifiés pour un travail humanitaire significatif.
Ingénieur de formation, Jagan a commencé son parcours humanitaire en tant que jeune volontaire auprès de la Croix-Rouge népalaise, où il représentait et défendait les intérêts des communautés.
Avant d'être nommé Secrétaire général pour la première fois en décembre 2019, il a occupé le poste de Secrétaire général adjoint pour les programmes et les opérations et a guidé les efforts de secours et de développement de l'IFRC dans le monde entier.
Il était également auparavant chef de cabinet et directeur régional de la région Asie-Pacifique pour l'IFRC.
L'IFRC est le plus grand réseau humanitaire au monde, composé de 192 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui œuvrent pour sauver des vies, renforcer la résilience et promouvoir la dignité dans le monde entier.
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Rapport du GIEC; IFRC: « Il s'agit d'un appel à la transformation. Il n'y a pas de temps à perdre »
Geneva, 20 March 2023 - Les citations suivantes peuvent être attribuées à Erin Coughlan de Perez, auteur principal de l'un des rapports de synthèse du GIEC publié aujourd'hui et expert de l'IFRC en matière de changement climatique.
«Ce rapport rappelle brutalement ce que nous, l'IFRC, en tant que plus grand réseau humanitaire au monde, avons constaté et mis en garde depuis des années : le changement climatique est à l'origine de crises humanitaires et de souffrances humaines dans le monde entier. La fenêtre se referme, mais le rapport montre aussi qu'il n'est pas encore trop tard. Il est temps que la communauté internationale prenne des mesures urgentes pour réduire les émissions afin de rester en dessous de la limite de réchauffement de 1,5 degré et de travailler avec les communautés pour s'adapter et se préparer aux impacts du changement climatique.
Ce qui est intéressant dans ce rapport, c'est que nous parlons généralement des différentes parties de la crise climatique séparément - la réduction des émissions, l'adaptation pour sauver des vies, ou la réponse aux pertes et aux dommages. Ce rapport reconnaît que nous devons tout faire en même temps et propose une feuille de route pour y parvenir. Cette feuille de route n'est pas simple : il ne s'agit pas d'apporter quelques changements mineurs et de maintenir le statu quo. Il s'agit plutôt d'un appel à la transformation, c'est-à-dire à un changement fondamental de la société pour parvenir à un développement résilient au changement climatique.
L'accord récemment conclu lors de la COP27 sur les pertes et dommages en vue d'établir de nouvelles modalités de financement pour les pays vulnérables constitue une avancée bienvenue. Toutefois, les progrès en matière d'adaptation au changement climatique restent inégaux, les écarts entre les besoins et les réalisations étant particulièrement ressentis par les habitants des pays à faible revenu.
Des engagements financiers plus importants sont nécessaires, et les fonds doivent atteindre les communautés les plus touchées, être prévisibles et flexibles pour investir dans des solutions telles que des systèmes d'alerte précoce liés à des plans d'action communautaires pour prévenir et répondre aux impacts climatiques».
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AWashington: Marie Claudet, +1 202 999 8689
Incendies au Bangladesh : Des milliers de maisons, d'écoles, d'hôpitaux et de réseaux d'eau détruits par le feu à Cox's Bazar.
Cox's Bazar/ Kuala Lumpur, 06 mars2023:Un incendie massif qui s'est déclaré dans l'après-midi du 5 mars a rasé au moins 2 000 maisons, laissant près de 12 000 personnes sans abri dans le Camp 11 de Cox's Bazar, au Bangladesh, le plus grand camp de réfugiés au monde.
Situé dans le sous-district d'Ukhiya, où au moins trois réseaux d'eau desservant 16 000 personnes, cinq centres d'apprentissage et trois établissements de santé ont été réduits en cendres, parmi d'autres infrastructures, le feu s'est rapidement propagé à 15 sous-blocs du camp. Le Croissant-Rouge du Bangladesh a réagi immédiatement en soutenant les opérations de lutte contre l'incendie et les évacuations. Au moins 200 volontaires des camps formés par le Croissant-Rouge du Bangladesh, ainsi que les pompiers et la défense civile de Cox's Bazar, ont finalement éteint les flammes en fin de soirée. Le Croissant-Rouge du Bangladesh fournit 1 000 tentes pour une aide immédiate et distribue des colis alimentaires, des couvertures et des moustiquaires aux personnes touchées, en coordination avec le commissaire aux réfugiés, aux secours et au rapatriement du gouvernement du Bangladesh.
Belal Hossain, chef des opérations pour les mouvements de population du Croissant-Rouge du Bangladesh à Cox's Bazar, a déclaré :
"Compte tenu de la saison sèche et des vents fréquents, le feu s'est rapidement propagé. Grâce à nos volontaires formés et à nos plans de préparation, nous avons réagi immédiatement en soutenant les évacuations, en fournissant de la nourriture, de l'eau et des abris d'urgence. Des incendies aussi fréquents apportent une souffrance supplémentaire aux résidents du camp qui sont déjà déplacés depuis plus de cinq ans maintenant."
Environ un million de personnes déplacées de l'État de Rakhine, au Myanmar, vivent dans ce camp surpeuplé, soutenu par le gouvernement du Bangladesh et des agences humanitaires, dont le Croissant-Rouge du Bangladesh et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC).
Hrusikesh Harichandan, chef de la sous-délégation de l'IFRC, a déclaré :
''Cet incendie est un véritable coup dur pour des milliers de familles qui ont vu leur dur labeur des cinq dernières années réduit en cendres. Plusieurs familles ont perdu tout ce qu'elles possédaient. Nous avons besoin d'une plus grande coordination pour établir des conditions de vie meilleures et plus humaines pour eux. Nous faisons tout notre possible pour soutenir leur résilience face à de telles catastrophes."
L'IFRC, en collaboration avec le Croissant-Rouge du Bangladesh, a formé près de 3 300 volontaires dans les 34 camps afin qu'ils puissent agir en tant que premiers intervenants en cas d'urgence. Ils ont suivi des exercices de lutte contre les incendies et d'autres formations de préparation aux catastrophes, tandis que des activités de sensibilisation à la préparation aux catastrophes sont régulièrement organisées pour les résidents des camps. L'IFRC et le Croissant-Rouge du Bangladesh collaborent avec d'autres agences humanitaires pour déterminer les besoins. En outre, des volontaires de la santé communautaire ont été activés et des stocks d'urgence ont été mobilisés pour venir en aide aux personnes touchées.
Dans le cadre des opérations de déplacement de population en cours, le Croissant-Rouge du Bangladesh, avec l'aide de l'IFRC, d'autres partenaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et du HCR, a apporté son soutien à près d'un million de personnes dans les camps et les communautés d'accueil en leur fournissant des soins de santé, un accès à l'eau potable, un meilleur assainissement et une meilleure hygiène, des abris plus sûrs et des moyens de subsistance.
Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, merci de contacter:
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Barkat Ullah Maruf, +880 1711 222922,
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A Kuala Lumpur:
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