Afghanistan: Les pénuries alimentaires s'aggravent alors que les champs de printemps restent vides
Kuala Lumpur/Kaboul/Genève, le 22 mars - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) exprime de sérieuses craintes pour des millions d'Afghans et des communautés agricoles alors que les champs restent vides des récoltes annuelles de printemps.
En raison de la sécheresse persistante, la superficie ensemencée en blé d'hiver est bien inférieure à la moyenne. Les rapports de terrain indiquent que la moitié des terres normalement ensemencées en blé étaient en jachère à la fin de la période de semis en décembre. La faim s'aggrave en Afghanistan, 95 % de la population n'ayant pas assez à manger chaque jour, selon les Nations unies.
Les quelques cultures qui ont été plantées risquent d'être confrontées à des conditions difficiles, La Nina devant apporter des conditions plus sèches que la normale dans les mois à venir, prolongeant la grave sécheresse pour une deuxième année.
Mawlawi Mutiul Haq Khales, Le Président du Croissant-Rouge afghan, déclare:
"Des millions de familles dépendent de l'agriculture, mais elles ont déjà perdu les récoltes de l'année dernière à cause de la grave sécheresse, ce qui les prive de céréales pour passer l'hiver rigoureux ou de graines à semer dans les champs.
"Sans semences dans le sol, il n'y aura pas de récolte au printemps et en été, ce qui crée un risque réel de famine dans tout l'Afghanistan, où près de 23 millions de personnes ne sont déjà pas en mesure de se nourrir chaque jour.
"Nous devons redoubler d'efforts pour aider ces communautés à se préparer à une deuxième année de sécheresse et de pénurie alimentaire, tout en nous efforçant de maintenir les moyens de subsistance qui sont si importants pour les familles et les communautés entières."
La crise de la sécheresse a alimenté une crise économique dans un pays où l'agriculture est essentielle aux moyens de subsistance de la population et constitue le pilier de l'économie. Plus de 70 % de la population afghane vit dans des zones rurales et environ 80 % des moyens de subsistance dépendent de l'agriculture, selon les dernières données de l'IPC sur la sécurité alimentaire en Afghanistan.
Le Croissant-Rouge afghan, soutenu par l'IFRC, travaille avec les communautés agricoles afin de disposer de sources d'eau plus durables, de cultures résistantes à la sécheresse et d'autres possibilités de génération de revenus pour les femmes dans les différentes régions du pays.
Johanna Arvo, Chef de Délégation par intérim de l'IFRC pour l'Afghanistan, a déclaré :
"Les ravages du changement climatique signifient que les risques et les difficultés augmentent en flèche pour les populations d'Afghanistan. Des millions de personnes ont dû faire face à deux graves sécheresses en quatre ans, provoquant des pertes de récoltes catastrophiques et des pénuries alimentaires dévastatrices.
"Les températures augmentent, ce qui entraîne une diminution de la couverture neigeuse, de la fonte des neiges et des réserves d'eau. Les précipitations deviennent plus irrégulières, décimant l'agriculture en Afghanistan.
"En plus de fournir une aide immédiate, nous devons investir beaucoup plus dans l'avenir en aidant les Afghans à établir des approvisionnements en eau plus durables et des cultures résistantes à la sécheresse, tout en soutenant la création de revenus pour les personnes les plus à risque, notamment les femmes et les personnes âgées."
Dans le cadre de ce soutien continu, l'IFRC lance un appel urgent à la communauté internationale pour obtenir plus de 65 millions de francs suisses afin d'aider le Croissant-Rouge afghan à fournir des services de santé, des secours d'urgence et une aide au relèvement à plus d'un million de personnes dans les provinces frappées par des crises multiples.
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L'IFRC exhorte les pays des Caraïbes à renforcer la confiance des communautés dans la vaccination
Jamaïque, 17 Mars 2022 -Le faible taux de vaccination contre le COVID-19 dans les Caraïbes doit être abordé en renforçant la confiance de la population et en remédiant aux inégalités d'accès aux vaccins affirmela Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC).
Construire cette confiance est un facteur clé pour promouvoir la vaccination universelle et donc favoriser le relèvement socio-économique des Caraïbes, où seulement 40 % de la population dispose d'un schéma complet de vaccination, contre 68 % en Amérique du Sud et 60 % en Amérique centrale. Dans la région des Amériques, plus de 1,7 milliard de doses de vaccin COVID-19 ont été administrées.
Diana Medina, Responsable Régionale de l'engagement et de la redevabilité de l'IFRC, a déclaré :
"Les pays des Caraïbes ne sont pas seulement confrontés à des difficultés dans leur capacité à garantir que le vaccin passe du tarmac de l'aéroport aux bras des plus vulnérables. Les gens évitent de se faire vacciner en raison du manque de confiance dans le vaccin, des difficultés d'accès à l'information et de la méfiance envers certaines sources. Pour s'assurer que tout le monde se fasse vacciner, il est essentiel de renforcer le dialogue au sein de la communauté, d'identifier les problèmes de confiance et de répondre aux doutes, aux inquiétudes et aux craintes des gens''.
Une combinaison de différents facteurs affecte l'avancement des efforts de vaccination : l'étendue géographique des îles et le mauvais état des routes rendent difficile l'accès aux communautés difficiles à atteindre, les laissant sans protection et sans information. La charge sur les institutions de santé est importante, et l'organisation de campagnes de sensibilisation et de prévention des risques à grande échelle constitue un défi. Dans certaines communautés, il y a également un manque de confiance dans les fournisseurs d'informations et dans l'efficacité des vaccins.
Un nouveau rapport de l'IFRC sur les perceptions relatives au COVID-19, réalisé dans neuf pays d'Amérique latine et des Caraïbes, révèle que certaines populations vulnérables, telles que les migrants, les communautés indigènes et les communautés d'accueil, rencontrent des difficultés pour accéder aux services de vaccination, ne font pas confiance aux autorités ou aux décideurs locaux et hésitent à se faire vacciner par crainte des effets secondaires et par souci de sécurité.
Abdul Nasir Khan, coordonnateur des opérations de l'IFRC pour les Caraïbes néerlandophones et anglophones, a ajouté :
"Grâce aux relations historiques de la Croix-Rouge avec les communautés sur le terrain, nous avons constaté que les populations se fient principalement aux informations fournies par les prestataires de soins de santé, les travailleurs humanitaires et les dirigeants locaux, mais qu'ils restent sceptiques quant aux informations provenant de sources officielles. Il faut un effort conjoint impératif de toutes les parties pour fournir des informations fiables et adaptées aux communautés par le biais d'une communication sur les risques accessible et complète, parallèlement à des activités de vaccination actives.''
Depuis le début des campagnes de vaccination contre le COVID-19, la Croix-Rouge a aidé près de 4 000 personnes à se faire vacciner contre le COVID-19 et a diffusé des messages sur l'hésitation à se faire vacciner à plus de 650 000 personnes dans les Caraïbes. Le personnel aide les autorités sanitaires à vacciner les personnes et à mettre en œuvre des activités de sensibilisation de communication des risques adaptées aux perceptions et aux contextes des communautés, par le biais d'une sensibilisation locale lors de visites de porte à porte, de promenades, dans les transports publics et en installant des stands d'information dans les espaces publics. La Croix-Rouge a également communiqué des informations clés à de larges pans de la population par le biais de panneaux d'affichage électroniques, de la télévision, de la radio et de vidéos numériques.
En 2022, les équipes locales de la Croix-Rouge continueront à travailler en tant qu'auxiliaires des autorités, en favorisant un accès équitable aux vaccins et le relèvement socio-économique des plus vulnérables, en mettant en œuvre des activités visant à renforcer la confiance dans les vaccins et en plaçant les communautés au centre de ses actions grâce à un soutien humanitaire mené localement.
Notes et informations complémentaires:
Le rapport de l'enquête de perception sur le COVID-19 dans les Amériques sera présenté lors d'un événement numérique le mercredi 23 mars 2022, à 10 heures EST/ 4 heures CET. Pour participer à la discussion, veuillez vous inscrire en cliquant ici.
Pour télécharger le rapport complet, cliquez ici
Pour plus d'informations ou pour programmer des entretiens avec des spécialistes sur la situation du COVID-19 dans la région des Caraïbes et des Amériques, veuillez contacter :
Bureau régional pour les Caraïbes: Trevesa DaSilva, +1 876 818 8575, [email protected]
Bureau régional pour les Amériques à Panama:David Quijano, +57 310 559 2559, [email protected] / Susana Arroyo, [email protected]
Les scientifiques confirment que le changement climatique contribue déjà aux crises humanitaires à travers le monde
Genève, 28 Février– La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) appelle à un financement et une action locale urgente, en particulier pour les personnes les plus vulnérables, afin de combattre les impacts humanitaires dévastateurs de la crise climatique confirmés dans le rapport publié aujourd'hui par les climatologues du monde entier.
Pour la première fois, le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) publié aujourd'hui constate que le changement climatique contribue déjà à des crises humanitaires dans des contextes vulnérables. De plus, les conditions climatiques et météorologiquesextrêmes sont de plus en plus à l'origine de déplacements dans toutes les régions du monde.
A cet effet,Le secrétaire général de l'IFRC, Jagan Chapagain, a déclaré :
« Le rapport du GIEC confirme ce dont l'IFRC et son réseau de 192 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sont témoins depuis des années : Le changement climatique chamboule déjà la vie de milliards de personnes, notamment les plus pauvres du monde qui y ont le moins contribué.»
« La réponse mondiale à la COVID-19 prouve que les gouvernements peuvent agir ensemble, de manière décisive et radicale face à des menaces mondiales imminentes. Nous avons besoin de la même énergie et de la même action pour lutter contre le changement climatique maintenant, et nous avons besoin qu'elle atteigne les communautés les plus vulnérables au climat à travers le monde, afin qu'elles disposent des outils et des fonds nécessaires pour anticiper et gérer les risques.»
Le rapport, rédigé par plus de 200 experts du climat, réaffirme les principes clés que le réseau de l'IFRC appelle ses vœux pour lutter contre le changement climatique, à savoir que l'action locale est essentielle pour lutter contre le changement climatique et que répondre aux catastrophes après qu'elles se soient produites ne sera jamais suffisant pour sauver des vies et combattre une crise de cette ampleur.
Les données scientifiques les plus récentes confirment, avec un degré de confiance très élevé, que les impacts et les risques climatiques exacerbent les vulnérabilités ainsi que les inégalités sociales et économiques. Ceux-ci augmentent à leur tour les défis aigus du développement, notamment dans les régions en développement et les sites particulièrement exposés, tels que les zones côtières, les petites îles, les déserts, les montagnes et les régions polaires.
Maarten van Aalst, Principal auteur et coordinateur du rapport et directeur du Centre climatique de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a déclaré :
"Ce rapport est une alerte, une grande alarme sur la situation actuelle. Ce rapport nous révèle dans un langage scientifique sans équivoque que la fenêtre pour une action mondiale concertée afin de garantir un avenir vivable se ferme rapidement. Il démontre que tous les risques qui nous préoccupaient dans le passé nous arrivent maintenant beaucoup plus vite."
"Mais le rapport montre également qu'il n'est pas encore trop tard. Nous pouvons encore réduire les émissions pour éviter le pire. Parallèlement, nous devrons gérer les changements que nous ne pouvons plus empêcher. De nombreuses solutions, telles que de meilleurs systèmes d'alerte précoce et des Plans d'aide sociale d'urgence, ont déjà fait leurs preuves. Si nous relevons notre ambition de nous adapter aux risques croissants, en donnant la priorité aux personnes les plus vulnérables, nous pouvons encore éviter les conséquences les plus dévastatrices."
Notes aux rédacteurs
Les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ne se contentent pas de répondre aux catastrophes lorsqu'elles se produisent, elles jouent également un rôle essentiel dans la prévention des risques tels que les inondations et les vagues de chaleur. Travaillant en première ligne dans les communautés avant, pendant et après les catastrophes, elles savent ce qui est nécessaire pour répondre aux crises climatiques et aider les communautés à prévenir et à s'adapter aux risques croissants du changement climatique. L'IFRC a pour objectif d'aider les Sociétés nationales membres à atteindre 250 millions de personnes chaque année avec des services d'adaptation et d'atténuation du climat afin de réduire la souffrance et la vulnérabilité.
Pour plus d'informations ou pour organiser un entretien :
AGenève: Caroline Haga, +358 50 598 0500, [email protected]
Les b-rolls et images gratuites liés à ce communiqué de presse peuvent être téléchargés et utilisés ici.
L'IFRC achève la mise en œuvre du programme ESSN en Türkiye
Ankara, 6 décembre 2023 : Étape importante dans son engagement en faveur de l'aide humanitaire, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a conclu la mise en œuvre du Programme d'aide sociale d'urgence (ESSN) et l'a confié au Ministère de la Famille et des Services sociaux de la République de Türkiye aux côtés de Türk Kızılay, qui restera le partenaire de mise en œuvre, avec le soutien financier de l'Union européenne (UE).
Pour marquer ce moment charnière, l'IFRC a organisé le 6 décembre 2023 un événement comprenant une exposition de photos à l'hôtel The Ankara, en présence du chef d'unité pour l'Europe du Sud-Est et le voisinage oriental pour les opérations d'aide humanitaire de l'UE (DG ECHO) Juha Auvinen et du chef de la coopération à la délégation de l'UE à Türkiye Odoardo Como.
L'IFRC était représentée par la directrice régionale du bureau Europe et Asie centrale Birgitte Bischoff Ebbesen, le ministère de la famille et des services sociaux de la République de Türkiye par son vice-ministre Zafer Tarıkdaroğlu et Türk Kızılay par son directeur général des affaires internationales et des services de migration Alper Küçük.« »
«Ce programme a réussi à fournir une assistance mensuelle en espèces à plus de 1,5 million de réfugiés vulnérables en Türkiye», a déclaré Jessie Thomson, chef de délégation de l'IFRC Türkiye. «Aujourd'hui, nous sommes fiers de remettre le programme entre les mains expertes du ministère de la Famille et des Services sociaux de la République de Turquie et de Türk Kızılay. Nous sommes ravis de voir ce programme vital continuer à soutenir les réfugiés les plus vulnérables de Türkiye pour les années à venir».
« Le premier pas vers les grands objectifs auxquels nous aspirons tous, tels que le développement durable et une paix durable, consiste à donner les moyens d'agir aux personnes qui ont besoin de protection. C'est notre point de vue en tant que peuple turc et la politique que nous souhaitons transmettre à la communauté internationale », a déclaré Adil Çalışkan, directeur général du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international. «Avec cette volonté, je pense que le programme ESSN, que nous mettons en œuvre depuis 2016, continuera d'être l'une des meilleures pratiques d'aide humanitaire dans le monde après cette nouvelle étape. »
Depuis 2020, le partenariat entre l'IFRC et Türk Kızılay, ainsi que le ministère de la Famille et des Services sociaux de la République de Türkiye, dirigeait ce programme d'aide en espèces financé par l'UE, qui fournissait une assistance en espèces à plus de 1,5 million de réfugiés en Türkiye sur une base mensuelle via la carte de débit KIZILAYKART, avec l'objectif spécifique de stabiliser et d'améliorer le niveau de vie des ménages les plus vulnérables.
«Türk Kızılay joue un rôle crucial en tant que pont reliant le réseau d'assistance sociale de Türkiye au vaste cadre d'assistance internationale» a déclaré Alper Küçük, directeur général des affaires internationales et des services de migration de Türk Kızılay..«En position centrale, l'organisation facilite activement l'échange et la coordination des ressources, des informations et de l'expertise entre les domaines nationaux et internationaux. En tant que lien vital, elle joue un rôle essentiel dans l'intégration des efforts humanitaires aux niveaux local, régional et mondial, améliorant ainsi l'efficacité globale des initiatives d'assistance sociale.. »
Le programme ESSN en Turquie, également connu comme le plus grand programme humanitaire en espèces de l'histoire de l'UE, a été mis en œuvre pour la première fois par le Programme alimentaire mondial (PAM) et Türk Kızılay en 2016, en partenariat avec le ministère de la Famille et des Services sociaux de la République de Turquie, financé par la DG ECHO. Ce soutien financier a été crucial pour accroître la résilience économique de la population réfugiée tout en lui permettant de répondre à ses besoins les plus essentiels.
«En 2016, nous avons été confrontés à une crise des réfugiés sans précédent. Grâce au réseau ESSN, nous avons démontré que l'UE, la Turquie et les organisations humanitaires internationales pouvaient travailler ensemble pour créer un programme humanitaire unique, qui a permis de venir en aide à des millions de réfugiés, » a expliqué Juha Auvinen, chef d'unité pour l'Europe du Sud-Est des opérations d'aide humanitaire de l'UE.
Le ministère de la famille et des services sociaux, en tant que demandeur principal et Türk Kızılay en tant que codemandeur, ont pris en charge la mise en œuvre de ce programme depuis août 2023, et continueront à servir des millions de réfugiés vulnérables en Turquie avec le soutien financier de la Direction générale des négociations sur le voisinage et l'élargissement (DG NEAR) dans le cadre du programme collectif de filet de sécurité sociale (SSN) du ministère.
L'IFRC et SOS MEDITERRANEE lancent un appel urgent pour la création d'un port sécurisé plus proche pour les survivants des tragédies méditerranéennes
Marseille, Berlin, Milan, Budapest, Genève: 16 Mars 2024Deux jours après la mort de plus de 60 personnes sur un radeau en Méditerranée centrale, les survivants d'autres sauvetages effectués cette semaine sont toujours dans l'incertitude, loin d'un port sécurisé et agréé.Les équipes à bord de l'Ocean Viking - un navire affrété par SOS MEDITERRANEE et en partenariat avec l'IFRC - ont effectué quatre missions distinctes en l'espace de 48 heures cette semaine, sauvant 361 hommes, femmes et enfants des conditions périlleuses de la mer.L'un des sauvetages concernait 25 survivants d'un radeau sur lequel plus de 60 personnes sont mortes avant l'arrivée des secours. Ces 25 personnes ont désormais été débarquées. Deux ont été évacués médicalement par hélicoptère (malgré tous les efforts, une personne est décédée par la suite). Après des appels urgents pour obtenir l'autorisation d'atterrir au port sécurisé le plus proche, les 23 autres survivants ont été transférés au mouillage au large du port sicilien de Catane pour atterrir pour des soins médicaux d'urgence.Mais 336 survivants des trois autres sauvetages restent à bord de l'Ocean Viking, qui se dirige maintenant vers Ancône, beaucoup plus au nord.« Ces survivants ont besoin de soins urgents, ce qui signifie qu'ils doivent être mis en sécurité le plus rapidement possible », a déclaré Jennifer Vibert, responsable des opérations à l'IFRC. « La moitié des survivants sont très jeunes - des enfants ou des adolescents - et beaucoup ont été trouvés dans un état physique et mental extrêmement fragile. La majorité d'entre eux souffraient de déshydratation sévère et certains avaient dû boire de l'eau de mer. D'autres ont été brûlés par le carburant et l'eau de mer mélangés dans le radeau. Les équipes médicales à bord de l'Ocean Viking ont prodigué des soins urgents et fourni des articles d'hygiène essentiels, de la nourriture et de l'eau. Mais les survivants ont besoin de toute urgence de soins à terre ».Soazic Dupuy, directeur des opérations de SOS MEDITERRANEE a déclaré:« Nous avons le cœur lourd en pensant aux vies perdues et aux souffrances endurées. Il est essentiel de comprendre ce qui s'est passé depuis le départ du bateau jusqu'à la découverte des survivants afin d'éviter qu'une telle tragédie ne se reproduise ».Les tragédies de cette semaine soulignent une fois de plus la gravité de la crise actuelle en Méditerranée centrale, l'itinéraire le plus meurtrier au monde pour les personnes en mouvement. SOS MEDITERRANEE et l'IFRC restent engagés dans leur mission commune de sauvetage en mer. Les besoins humanitaires dans la région dépassent de loin la capacité de réponse existante, et les restrictions d'accès à l'aide vitale vont à l'encontre des principes humanitaires et du droit maritime international.SOS MEDITERRANEE et l'IFRC demandent instamment à tous les États de donner la priorité au sauvetage en mer et de faire respecter le droit maritime et les droits de l'homme le long de la frontière maritime méridionale de l'Europe.Pour plus d'informations ou pour solliciter une interview:IFRC:[email protected] Figanmese: +41 792022033Vusal Safarli: +994 555226716SOS Mediteranee:[email protected] l'international: Alisha Vaya / +33 6 34 10 41 33 /[email protected] France: Jean-Christophe Nougaret / +33 6 11 74 10 11 /[email protected] Italie: Francesco Creazzo / +39 3478151131 /[email protected] Salvati/ +393332091366/[email protected] Suisse: Carine Fauchs / +41783079718 /[email protected] aux éditeurs:Récits/perspectives de survivants :Un homme a raconté à l'un des membres de notre équipe qu'il avait perdu sa femme et son bébé. Le bébé est mort dans les premiers jours, suivi de la mère le quatrième jour. Deux hélicoptères les avaient survolés. Ils leur ont fait des signes, espérant être secourus, mais rien ne s'est passé. De nombreux survivants souffraient de multiples brûlures de carburant qui se sont infectées, présentant un risque important d'infection systémique et de septicémie. Deux survivants ont dû recevoir des antibiotiques par voie intraveineuse, et l'un d'entre eux a présenté des signes avant-coureurs de septicémie, nécessitant une hospitalisation.Les photos du sauvetage sont attribuées à SOSMediteranee sont disponibles ici https://media.sosmediterranee.org/share/66D76275-4E5D-4063-B57CD8FA1AEDD034/?viewType=gridA propos de l'IFRCL'IFRC est le plus grand réseau humanitaire au monde. Son secrétariat soutient l'action locale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans 191 pays, rassemblant plus de 16 millions de volontaires pour le bien de l'humanité. L'IFRC agit avant, pendant et après les catastrophes et les urgences sanitaires pour répondre aux besoins des personnes vulnérables et améliorer leurs conditions de vie.A propos de SOS MEDITERRANEESOS MEDITERRANEE est une organisation maritime et humanitaire de sauvetage de personnes en détresse en mer. Elle a été fondée par des citoyens européens en 2015 et a lancé des opérations de sauvetage en Méditerranée centrale en février 2016. Depuis, l'organisation a porté assistance à plus de 38 000 personnes en mer. Plus de 9000 personnes ont été secourues par l'Ocean Viking depuis qu'il a commencé à opérer en août 2019. L'organisation à but non lucratif, basée en France, en Allemagne, en Italie et en Suisse, est principalement financée par des dons.
Six mois plus tard : « Le Maroc se souvient, nous aussi » - l'appel de l'IFRC pour un soutien continu
Genève/Beyrouth/Marrakech, 7 mars 2024 : Alors que nous atteignons le cap des six mois depuis le tremblement de terre dévastateur qui a frappé le Haut Atlas marocain, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) amplifie son appel à un soutien urgent et continu pour répondre aux besoins persistants des communautés touchées. Le tremblement de terre, d'une magnitude de 6,8, s'est produit le 8 septembre 2023, laissant des milliers de personnes toujours aux prises avec l'absence d'abris stables, d'eau potable et d'installations sanitaires essentielles.En réponse à cette catastrophe, le Croissant-Rouge marocain, avec le soutien de l'IFRC, a apporté son aide à plus de 60 300 personnes, en faisant preuve de résilience et de détermination dans des circonstances difficiles. Avec 450 employés et plus de 8 500 volontaires, le Croissant-Rouge marocain a joué un rôle déterminant dans la réhabilitation de 138 points d'eau dans 16 localités, la distribution de plus de 5 411 kits d'hygiène et l'accès à des abris d'urgence et à un soutien psychosocial dans toutes les régions touchées. Leur engagement inébranlable souligne le rôle auxiliaire du Croissant-Rouge marocain dans les efforts de réponse et de relèvement du gouvernement marocain.Sami Fakhouri, chef de délégation de l'IFRC pour le Maroc et la Tunisie, souligne l'importance de l'action collective en ces temps difficiles :«Notre réponse à ce tremblement de terre a montré le pouvoir de l'humanité face à l'adversité. Cependant, le chemin du relèvement est long et les besoins des communautés touchées restent immenses. Six mois plus tard, le peuple marocain porte la mémoire de ce jour, et il nous incombe à tous de continuer à nous souvenir et à agir. Aujourd'hui plus que jamais, nous devons rester solidaires du peuple marocain pour reconstruire non seulement leurs maisons, mais aussi leurs vies ».Les conséquences du tremblement de terre ont mis en évidence le besoin critique d'abris imperméables, adaptés à l'hiver et, capables de résister aux hivers rigoureux et aux saisons des pluies de la région, ainsi que le besoin pressant d'améliorer l'accès à l'eau potable et aux installations sanitaires afin d'éviter les crises sanitaires. La demande d'articles non alimentaires tels que des couvertures, des vêtements et des produits d'hygiène reste élevée, reflétant les besoins divers et urgents des communautés sur la voie du relèvement.Abdel Salam Makroumy, Directeur général du Croissant-Rouge marocain, revient sur la résilience dont il a fait preuve et sur le chemin qu'il reste à parcourir :"Travailler avec les autorités locales a été crucial pour soutenir nos efforts d'aide humanitaire. Mais notre voyage des opérations de secours au relèvement est revêtu de la détermination et du cœur de nos volontaires et des communautés que nous servons. En regardant vers l'avenir, notre objectif n'est pas seulement de nous remettre de cette catastrophe, mais de mieux nous reconstruire, en veillant à ce que nos communautés soient plus résilientes et mieux préparées à faire face aux défis futurs."Malgré les efforts du Croissant-Rouge marocain et de ses partenaires, l'appel d'urgence de l'IFRC pour la réponse de cette Société nationale, visant 75 millions de francs suisses, a jusqu'à présent recueilli 35 % de son objectif. Le Croissant-Rouge marocain et l'IFRC expriment leur gratitude aux partenaires et aux donateurs pour leurs généreuses contributions.L'IFRC appelle la communauté internationale, les donateurs et les partenaires à redoubler leur soutien et à aider à combler ce déficit par un financement flexible et à long terme. Ce n'est qu'au prix d'un effort collectif soutenu que nous pourrons faire en sorte que la population marocaine reçoive le soutien dont elle a besoin pour se rétablir et prospérer après ce tremblement de terre dévastateur.Pour plus d'informations Pour financer l'appel d'urgence et soutenir le peuple marocain, visitez la page dédiée sur ifrc.org.Pour des séquences b-roll, visitez la salle de presse de l'IFRC.Pour toute demande d'interview, écrivez-nous à l'adresse: [email protected] Genève:Tommaso Della Longa: +41 79 708 43 67Mrinalini Santhanam: +41 76 381 50 06A Beyrouth:Mey Alsayegh: +961 3 229 352
Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge appelle à soutenir les victimes du conflit : «Nous ne pouvons pas laisser le Soudan devenir une nouvelle crise oubliée».
8 Avril 2024, Port Soudan/Nairobi/Genève - Un an de conflit au Soudan se solde par un bilan humain dévastateur. Plus de 8 millions de personnes ont été déplacées et des dizaines de milliers ont été tuées ou blessées. Les pénuries aiguës de ressources essentielles telles que la nourriture, l'eau et le carburant, ainsi qu'un système de santé gravement dégradé, ne sont que quelques-unes des terribles conséquences des combats.Le Croissant-Rouge soudanais est en première ligne des efforts déployés par le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour veiller à ce que les civils soudanais bénéficient de la protection et de l'assistance humanitaires dont ils ont désespérément besoin.« Nous avons mobilisé 4 000 volontaires dans tout le pays pour apporter les premiers soins et aider à l'évacuation des blessés. Notre personnel et nos volontaires distribuent de la nourriture et des produits de première nécessité, apportent un soutien psychologique et recherchent les personnes disparues », déclare Aida Al-Sayed Abdullah, secrétaire générale du Croissant-Rouge soudanais. « Nous demandons instamment à la communauté internationale d'accroître son soutien pour nous aider à répondre aux besoins urgents des communautés prises au piège du conflit. Nous ne pouvons pas laisser le Soudan devenir une autre crise oubliée».Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et neuf sociétés nationales participantes (Croix-Rouge danoise, Croix-Rouge allemande, Croix-Rouge néerlandaise, Croix-Rouge norvégienne, Croissant-Rouge du Qatar, Croix-Rouge espagnole, Croix-Rouge suédoise, Croix-Rouge suisse et Croissant-Rouge turc) ont soutenu et travaillé aux côtés du Croissant-Rouge soudanais pour protéger et aider les personnes touchées par le conflit en cours et les catastrophes naturelles dans l'ensemble du pays.Le Croissant-Rouge soudanais, avec ses partenaires, a joué un rôle essentiel dans l'acheminement de l'aide médicale essentielle aux hôpitaux, dans l'aide aux personnes déplacées et à leurs communautés d'accueil, et dans la réunification des familles séparées par les troubles - en facilitant les conversations téléphoniques cruciales entre les membres des familles séparées. Grâce à son accès privilégié à l'ensemble du pays, la Société du Croissant-Rouge soudanais a été en mesure de fournir l'aide la plus nécessaire aux milliers de personnes touchées.Au-delà de l'assistance immédiate, la contribution du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à la réponse s'étend au soutien financier et matériel du Croissant-Rouge soudanais, ainsi qu'à la fourniture de conseils techniques et au renforcement des capacités.L'IFRC a lancé un appel d'urgence à l'échelle de la Fédération pour un montant de 60 millions de francs suisses afin de soutenir la continuité des activités du Croissant-Rouge et d'intensifier son action humanitaire dans le pays. L'IFRC a également lancé un mouvement régional de population pour un montant de 42 millions de francs suisses afin de soutenir les réponses humanitaires et les activités des Sociétés nationales dans les pays voisins, à savoir l'Égypte, le Tchad, le Sud-Soudan, la République centrafricaine (RCA), l'Éthiopie et la Libye. Le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge appelle tous les acteurs armés, étatiques ou non, impliqués dans le conflit à respecter les obligations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire, qui vise à protéger les personnes ordinaires et celles qui ne peuvent plus combattre. Lorsque des maisons, des hôpitaux et des écoles sont endommagés et que des personnes qui ne participent pas au combat sont blessées, cela ne cause pas seulement un préjudice immédiat, mais rend également beaucoup plus difficile la guérison et le rapprochement des communautés après le conflit.Le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge s'est engagé à fournir une protection et des secours vitaux aux personnes qui subissent les horreurs du conflit en cours. Il insiste cependant sur la nécessité d'augmenter les fonds pour soutenir les opérations du Croissant-Rouge soudanais au cours de l'année à venir.Pour plus d'informations, merci de contacter:Nawal Hassan, SRCS, Tel: +249 91 265 6872 [email protected] Nzisa Mbalu, IFRC Africa Regional Office, Tel: +254 733 827 654, [email protected] Hezam, ICRC Sudan, Tel: +249 100 999 477 , [email protected]
Les changements climatiques, priorité des nouvelles Sociétés de la Croix-Rouge
Genève, le 5 décembre 2019 – Les deux membres de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale) les plus récemment admis ont déclaré qu’ils considèrent la réponse aux conséquences humanitaires des changements climatiques comme l’une de leurs principales priorités.La Croix-Rouge du Bhoutan et la Société de la Croix-Rouge des Îles Marshall ont été admises aujourd’hui en tant que 191e et 192e membres de la Fédération internationale. Cette décision a été prise à l’unanimité à la 22e session de l’Assemblée générale de la Fédération, qui se tient actuellement à Genève.Le président de la Fédération internationale, Francesco Rocca, a déclaré :« Le minuscule royaume montagneux du Bhoutan, et les 29 atolls coralliens et 5 îles de faible altitude qui composent la République des Îles Marshall, illustrent bien comment le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Mouvement) unit des pays très différents et favorise la paix et la coopération. »« Ils illustrent également le combat que l’humanité mène, unie, contre la crise climatique. Dans ces deux pays, les conséquences humanitaires des changements climatiques sont bien réelles et représentent une menace directe pour les communautés vulnérables. »Au Bhoutan, les changements climatiques contribuent à l’accroissement des précipitations, à des inondations subites et à l’émergence de nouvelles maladies. Le personnel de la Croix‑Rouge du Bhoutan et 2 400 volontaires dans 20 sections régionales aident les communautés à se préparer en mettant l’accent sur la santé. Ils organisent notamment des formations sur les premiers secours, la gestion des catastrophes et l’adaptation aux changements climatiques à l’intention des chauffeurs de bus et de taxi.Le secrétaire général de la Croix-Rouge du Bhoutan, Dragyel Tenzin Dorjee, a indiqué :« Les sept Principes fondamentaux du Mouvement – humanité, impartialité, neutralité, indépendance, volontariat, unité et universalité – représentent des valeurs morales intemporelles et font profondément écho à la philosophie du bonheur national brut qui guide notre pays, et qui fait du bien-être de la population l’objectif premier du Gouvernement royal. »Quant à la Société de la Croix-Rouge des Îles Marshall, elle n’était à ses débuts qu’un groupe réduit, mais dévoué de volontaires qui se sont mobilisés pour aider les communautés victimes de la sécheresse en 2013. L’organisation s’est développée et a aujourd’hui pour priorités la santé, la gestion des catastrophes, l’adaptation aux changements climatiques et la mobilisation des volontaires. Son réseau de 50 volontaires comprend 11 équipes d’intervention d’urgence couvrant tout le pays (75 000 habitants).Le président de la Société de la Croix-Rouge des Îles Marshall, le Dr Alexander Pinano, a déclaré :« Notre pays est situé en première ligne de la crise climatique mondiale. Nous sommes confrontés en ce moment même à des problèmes causés par les changements climatiques : une augmentation des maladies, notamment de la dengue, des épisodes de sécheresse et des inondations fréquentes dans les régions côtières dues à des houles et à des marées particulièrement fortes. Nos volontaires soutiennent activement leurs communautés et nous sommes fiers de poursuivre ces efforts en tant que composante officielle du Mouvement. »
La situation climatique fait des ravages en Asie-Pacifique, provoquant des inondations incessantes, des maladies et des chaleurs mortelles.
Kuala Lumpur/Dhaka/Beijing, 10 août 2023 - Les pays de la région Asie-Pacifique sont frappés par de multiples catastrophes qui font des ravages dans la région et les analystes du climat attribuent cette situation à un phénomène appelé El Niño. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) exhorte les autorités et les organisations humanitaires à se préparer à des catastrophes multiples frappant simultanément, avec plus d'intensité.
Ces derniers mois, l'IFRC a débloqué huit allocations du Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) pour des événements liés au climat : trois pour la dengue au Bangladesh, au Népal et au Sri Lanka, trois pour des inondations en Mongolie, au Pakistan et en Afghanistan, une pour un cyclone tropical au Bangladesh et une pour une vague de froid en Mongolie.
Bien que l'impact total du phénomène soit attendu entre septembre de cette année et mars de l'année prochaine, de nombreuses régions d'Asie et du Pacifique sont déjà confrontées à de multiples dangers, qui indiquent tous une détérioration de la situation climatique.
Au Bangladesh, les infections par la dengue ont envahi le pays et près de 30 000 nouveaux cas ont été recensés cette année, soit près de cinq fois plus que l'année dernière. De plus, les experts locaux en santé publique confirment que de nombreuses personnes sont infectées par plusieurs types de dengue, ce qui complique le traitement.
Sanjeev Kafley, Chef de délégation de l'IFRC pour le Bangladesh déclare:
«Nous travaillons en étroite collaboration avec la Société du Croissant-Rouge du Bangladesh et les autorités sanitaires pour lutter contre la situation. Dans les 85 quartiers les plus touchés par la dengue dans les villes de Dhaka, Chattogram et Barishal, nos volontaires se concentrent sur la sensibilisation et les efforts de prévention. Nous progressons dans l'acquisition de kits de dépistage pour nos autorités sanitaires et nous soutenons la disponibilité de concentrés de plaquettes par l'intermédiaire des banques de sang du Croissant-Rouge du Bangladesh. Nous apportons notre soutien à tous les points d'intervention, qu'il s'agisse des zones de sauvetage ou des mesures de prévention».
Les efforts de mitigation du climat déployés par l'IFRC au niveau national dans différents pays visent à améliorer les systèmes de gestion de l'eau, à réduire la reproduction des moustiques, à renforcer les systèmes de surveillance et de contrôle pour suivre les épidémies et à accroître la capacité des soins de santé à gérer les cas et à fournir un traitement.
Olga Dzhumaeva, chef de la délégation de l'IFRC pour l'Asie de l'Est, déclare:
« Des pluies torrentielles et des inondations ont sévèrement frappé l'Asie de l'Est cet été. Le nord, le nord-est et certaines régions du sud de la Chine ont connu l'une des plus fortes précipitations que Pékin ait connues au cours des 140 dernières années. La capitale Oulan-Bator et 13 provinces de Mongolie, les régions centrales et de nombreuses provinces de la République de Corée, ainsi que la région de Kyushu au Japon, ont également souffert de l'impact sévère de pluies extrêmes en juillet. En conséquence, des millions de personnes en Asie de l'Est ont été fortement touchées et déplacées, et les routes, les ponts, les maisons et les infrastructures ont été très gravement endommagés, voire irréparables pour la plupart d'entre eux. Face à cette situation, nos collègues et volontaires des Sociétés nationales de Chine, du Japon, de Mongolie et de la République de Corée ont été déployés en première ligne, activant leurs interventions d'urgence, faisant tout leur possible pour évacuer les personnes piégées par les inondations et les débris, et envoyant d'urgence des articles de secours tels que des couvertures, des tentes et des lits pliants dans les zones sinistrées».
L'IFRC, les Sociétés nationales et ses partenaires estiment que nous devons également nous concentrer sur le renforcement de la résilience en tenant compte de la nature, de l'anticipation, de l'adaptation et de l'atténuation. L'action précoce ou anticipative, par exemple, par laquelle des fonds sont alloués de manière proactive sur la base des prévisions météorologiques pour soutenir les personnes à risque avant qu'une catastrophe ne se produise, est une priorité importante dans le contexte de l'augmentation rapide des risques climatiques.
Luis Rodriguez, Responsable du climat et de la résilience de l'IFRC pour l'Asie-Pacifique, déclare :
« Ces événements ont été plus intenses que d'habitude en raison des conditions de réchauffement qui prévalent, ce qui entraîne des précipitations plus importantes, déclenchant des cyclones, des pluies et des inondations. Ces facteurs climatiques influencent également fortement la dynamique des infections. L'augmentation des précipitations crée de nouveaux habitats propices aux larves ou aux virus, et l'augmentation de la température accélère le développement des insectes porteurs de virus et le temps d'incubation des virus. Les modifications importantes des températures et des précipitations dues au changement climatique favoriseront la propagation et la transmission de la maladie dans des zones actuellement considérées comme à faible risque ou exemptes de dengue. Il ne s'agit pas d'événements isolés. Ils sont liés».
En prévision d'autres phénomènes météorologiques extrêmes qui toucheront d'autres régions de l'Asie-Pacifique, les sociétés nationales et l'IFRC prennent des mesures de préparation importantes, telles que des plans d'action, des simulations et des exercices en cas de canicule, le prépositionnement de stocks de secours et d'équipements d'évacuation et de sauvetage, ainsi que des rappels urgents des procédures et des règlements pour les volontaires, le personnel et les équipes techniques. En outre, les DREF permettent aux Sociétés nationales d'agir rapidement et efficacement, ce qui signifie que des millions de vies et de moyens de subsistance sont sauvés.
Pour plus d'informations ou pour demander une interview, merci de nous écrire via l'adresse:
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Afrhill Rances, [email protected] , +60 19 271 3641
A Genève:
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Vanuatu : un mois après le double cyclone, l'augmentation des cas de leptospirose est préoccupante
Port Vila, 31 mars 2023 - L'augmentation du nombre de cas de leptospirose, une maladie bactérienne, un mois après le passage du double cyclone de catégorie 4 à Vanuatu, suscite de vives inquiétudes. Le pays a signalé 19 nouveaux cas de leptospirose et trois décès depuis le passage du cyclone. La majorité des cas ont été recensés dans les îles Santo et Efate, avec quelques cas à Malekula, Pentecost, Malo et Erromango.
La Croix-Rouge de Vanuatu travaille en coordination avec les autorités pour enrayer la situation en sensibilisant les communautés des six provinces sur les questions de santé.
Le secrétaire général de la Croix-Rouge de Vanuatu, Dickinson Tevi, a déclaré :
"C'est généralement à la suite d'un cyclone que l'on constate une augmentation des maladies telles que la leptospirose. Les inondations ont contaminé les sources d'eau, les animaux ont été touchés et les personnes en contact avec ces animaux et les sources d'eau infectées contractent généralement la maladie".
"Nos volontaires sensibilisent les populations sur ces questions, notamment sur la nécessité de surveiller les symptômes, lorsqu'ils se rendent dans les communautés pour distribuer de l'aide. Les équipes sensibilisent également les populations sur d'autres maladies telles que la typhoïde et la dengue, qui sont également fréquentes après un cyclone. Elles conseillent aux communautés de pratiquer une bonne hygiène et de faire bouillir l'eau de boisson. Il est également important de nettoyer leur environnement pour prévenir la dengue".
La Croix-Rouge de Vanuatu a déjà apporté une aide d'urgence à plus de 9 000 personnes. Plus de 1 000 kits d'abris, 2 500 bâches, 1 600 moustiquaires, 800 kits d'hygiène, 250 kits de dignité comprenant des articles d'hygiène sanitaire pour les femmes et les jeunes filles, et 1 400 jerrycans pour stocker l'eau ont été distribués aux communautés gravement touchées.
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) continue de travailler avec la Croix-Rouge de Vanuatu et ses partenaires pour apporter un soutien essentiel aux équipes sur le terrain. Des fonds d'urgence d'un montant total de 799 389 francs suisses ont été débloqués pour soutenir les opérations de la Croix-Rouge de Vanuatu au cours des six prochains mois, jusqu'en septembre 2023.
La Chef du bureau de l'IFRC dans le Pacifique, Katie Greenwood, a déclaré:
"Nous continuons à apporter un soutien essentiel à la Croix-Rouge de Vanuatu et aux communautés touchées. Les familles recollent lentement les morceaux et la Croix-Rouge est là pour les aider à se remettre sur pied".
"Dans les semaines et les mois à venir, nous nous concentrerons sur les efforts de relèvement précoce sous la forme de la réhabilitation des sources d'eau par la collecte de l'eau de pluie et le rétablissement des moyens de subsistance par l'assistance en bons d'achat."
Pour plus d'informations, merci de contacter :
A Suva: Soneel Ram, +679 998 3688, [email protected]
L'IFRC appelle à un soutien et une solidarité à long terme pour les populations de Turquie et de Syrie.
Genève/Ankara/Damas (11 Février 2023) - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) appelle la communauté internationale à un soutien et une solidarité à long terme en faveur des populations de Turquie et de Syrie frappées par deux séismes dévastateurs le 6 février.
«Le niveau de douleur et de souffrance est immense et le besoin de soutien est tout aussi énorme. Cette réponse humanitaire n'est pas un sprint. C'est un marathon. Nous appelons la communauté internationale à soutenir les populations de Syrie et de Turquie, non seulement dans les jours à venir, mais aussi dans les mois et les années nécessaires au relèvement », a déclaré Jagan Chapagain, secrétaire général de l'IFRC.
Turkish Red Crescent and Syrian Arab Red Crescent are at the very heart of this response. Both National Societies are rooted in the communities they serve, providing unique access to hardest-hit areas. Often volunteers and staff come from those same communities and may have lost loved ones and homes themselves. They continue to work around the clock to provide life-saving care to survivors.
Alors que les opérations de recherche et de sauvetage se terminent tristement, les besoins les plus urgents sont les abris, les soins de santé et de santé mentale, la nourriture et l'eau.
L'IFRC continue d'intensifier l'aide internationale, en acheminant par-delà les frontières les secours et les ressources nécessaires pour soutenir les efforts locaux.
«Les conséquences du tremblement de terre sont celles d'une dévastation totale. Les bâtiments, les écoles, les maisons et les hôpitaux sont détruits. La réalité la plus déchirante est celle des milliers de personnes toujours portées disparues et coincées sous les décombres. Les chances de retrouver des survivants s'amenuisent. Le temps s'écoule rapidement. Les efforts d'intervention sont extrêmement difficiles. De nombreuses routes et autres infrastructures ont été endommagées, ce qui limite l'accès aux zones touchées. Les conditions hivernales glaciales et les répliques sismiques entravent également ces efforts et mettent les sauveteurs en grand danger », a conclu le secrétaire général de l'IFRC.
L'IFRC a porté ses deux appels d'urgence internationaux à 200 millions de francs suisses pour soutenir les populations en Syrie (80 millions de francs suisses) et en Turquie (120 millions de francs suisses).
Action de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
En Turquie, le Croissant-Rouge turc a déployé plus de 4 000 employés et volontaires dans les provinces touchées, avec des stocks de nourriture et de produits d'aide de base pour soutenir les personnes blessées et évacuées. Leurs équipes ont distribué 3,5 millions de repas chauds aux personnes désormais sans abris et à celles vivant dans des abris d'urgence, et ont distribué des colis prêts à consommer à 284 000 personnes. Pour répondre à la demande accrue de sang, le Croissant-Rouge turc a envoyé son stock national de sang dans les régions touchées et appelle les habitants de toute la Turquie à donner leur sang.
En Syrie, les équipes du Croissant-Rouge arabe syrien sont intervenues avec 4 000 volontaires et employés dans les zones les plus durement touchées, notamment à Hama, Alep, Lattaquié et Tartous, et ont apporté une aide vitale à près de 60 000 personnes. Les unités médicales ont assuré les premiers soins, les évacuations d'urgence et le transport vers les hôpitaux. Les volontaires sur le terrain ont distribué plus de 42 000 paquets de nourriture, d'eau, d'articles de base et de kits d'hygiène aux personnes, et ont fourni des services de rétablissement des liens familiaux.
Les Sociétés nationales du Croissant-Rouge de Türkiye et de Syrie fournissent un soutien psychosocial et de santé mentale aux personnes qui en ont besoin afin de soulager leur détresse et de les orienter vers des soins de santé mentale à long terme si nécessaire.
Dans les camps de réfugiés palestiniens en Syrie, les équipes du Croissant-Rouge palestinien travaillent en collaboration avec le Croissant-Rouge arabe syrien pour apporter une aide vitale, notamment en matière de premiers secours et de distribution de nourriture. Leurs équipes d'intervention se concentrent principalement sur les camps palestiniens d'Alep et de Lattaquié, en fournissant des ambulances, des cliniques médicales, des médecins et des volontaires.
Pour plus d'informations ou pour arranger une interview:
À Genève: Tommaso Della Longa, +41 79 708 4367, [email protected]
À Beyrouth (covering Syria): Mey Elsayegh, +961 3 229 352, [email protected]
À Gaziantep:(coveringTürkiye) Corrie Butler, +36 70 430 6506, [email protected]
À Ankara: Elif Isik, +90 539 857 51 97, [email protected]
À Washington: Marie Claudet, +1 202 999 8689, [email protected]
Sont disponibles ici pour téléchargement et utilisation, les photots et images de notre réponse
L'IFRC lance un appel d'urgence international de 200 millions de francs suisses pour répondre au tremblement de terre meurtrier en Turquie et en Syrie.
Genève/Ankara/Damascus (6 février 2023) -La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) lance un appel d'urgence d'un montant de 200 millions de francs suisses afin de répondre au tremblement de terre meurtrier d'une magnitude de 7,7 en Turquie et en Syrie.
Le Croissant-Rouge turc et le Croissant-Rouge arabe syrien se sont immédiatement mobilisés pour soutenir les communautés touchées : les besoins augmentent de minute en minute. Les équipes de secours ont atteint les zones les plus durement touchées, où les survivants restent coincés sous les décombres.
EnTürkiye, les équipes du Croissant-Rouge turc se sont déployées dans dix provinces touchées dans les régions du sud et du sud-est avec des stocks de nourriture et d'articles d'aide de base tels que des tentes et des couvertures pour soutenir les personnes blessées et évacuées. Leurs équipes apportent également un soutien psychologique, distribuent des repas chauds et envoient leur stock national de sang et de plasma dans les régions touchées.
EnSyrie, le Croissant-Rouge arabe syrien intervient sur le terrain depuis les premières heures de la matinée, soutenant les opérations de recherche et de sauvetage, fournissant les premiers soins, effectuant des évacuations médicales d'urgence et transportant les blessés vers les hôpitaux. Un grand nombre de bâtiments se sont effondrés dans un contexte de vulnérabilité et de conditions climatiques très difficiles.
«Ce tremblement de terre a causé des dégâts insondables. Notre pire crainte est en train de se réaliser. Dans cette réponse, chaque minute compte,»a déclaré Xavier Castellanos, Secrétaire général adjoint chargé du développement des Sociétés nationales et de la coordination des opérations
«Les vulnérabilités s'ajoutent aux conditions hivernales difficiles, rendant la situation insupportable pour beaucoup. La vulnérabilité des conditions de vie, notamment en Syrie, est encore accentuée par une guerre qui dure depuis dix ans. Les personnes qui ont perdu leur maison et leurs proches ont besoin de notre soutien. Nous devons unir nos forces et faire de notre mieux pour lesaider. »
Dans les semaines et les mois de relèvement qui s'annoncent, il est essentiel d'accroître le soutien et la solidarité au niveau mondial pour fournir une aide humanitaire. L'IFRC lancera deux appels internationaux, 80 millions de francs suisses pour soutenir les populations en Syrie par le biais le Croissant-Rouge arabe syrien et 120 millions de francs suisses en Turquie avec le Croissant-Rouge turc.
Mise à jour du 7 février :
Sur la base d'un suivi continu de la situation, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a augmenté le montant de l'appel d'urgence. Nous recherchons désormais à 200 millions d'euros pour répondre au tremblement de terre meurtrier en Turquie et en Syrie.
Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, merci de contacter
A Genève: Tommaso Della Longa, +41.79.708.4367, [email protected]
A Beirut (couvrant la Syrie): Mey Elsayegh, +961 3 229 352, [email protected]
A Budapest: Corrie Butler, +36 704306506, [email protected]
A Ankara: Elif Isik, +90 5398575197, [email protected]
L'IFRC s'associe à la Muslim World League pour soutenir les objectifs humanitaires
Genève, 6 Décembre 2022 – L'IFRC est honoré d'annoncer son partenariat avec la Ligue Islamique mondiale pour soutenir les objectifs humanitaires.
L'accord entre l'IFRC et la Ligue islamique mondialecrée un large mandat pour le travail et les objectifs humanitaires des deux organisations. Il établit des objectifs importants pour aider les personnes touchées par le conflit armé international en Ukraine. Ces objectifs incluent, mais ne sont pas limités à:
Fournir une assistance financière aux personnes déplacées afin qu'elles puissent subvenir à leurs besoins essentiels;
Fournir un abri à ceux ou celles qui ont quitté leur maison et à ceux ou celles dont lamaison a été endommagée ou détruite;
Fournir une assistance en matière d'eau, d'assainissement, d'hygiène et de santé;
Renforcer les capacités de réponse des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
L'accord entre l'IFRC et MWL vise également à soutenir les migrants et les personnes déplacées par des catastrophes et des crises dans d'autres régions. Ce soutien humanitaire comprend :
Produits alimentaires et non alimentaires;
Abris d'urgence;
Eau, hygiène et assainissement;
Santé, y compris soutien en matière de santé mentale;
Reconstitution des familles séparées;
Protection de l'enfance;
Prévention de la violence sexuelle et sexiste;
Opérations de sauvetage;
Activités de lutte contre la traite des êtres humains;
Promotion de la cohésion sociale entre les personnes en déplacement et les communautés d'accueil;
Soutien aux migrants et aux communautés d'accueil pour améliorer les moyens de subsistance, la résilience des communautés et la réintégration économique et sociale
L'accord fixe également un objectif de coopération autour de structures et d'activités de financement innovantes, notamment des outils de collecte de fonds conformes à la charia.
"Nous sommes convaincus que le nouveau partenariat avec la Ligue islamique mondiale sera significatif, afin d'atteindre les personnes touchées par les catastrophes et les crises dans le monde entier. Notre engagement commun envers l'humanité et l'action humanitaire sera renforcé par cette collaboration", a déclaré Jagan Chapagain, secrétaire général de l'IFRC.
"La coopération entre des organisations internationales telles que la Ligue islamique mondiale et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge est cruciale pour atteindre nos objectifs humanitaires", a déclaré le Secrétaire Général de la Ligue islamique mondiale, Son Excellence Sheikh Dr Mohammed Al-Issa.
"La Ligue islamique mondiale est honorée de travailler aux côtés de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour apporter une aide humanitaire aux personnes touchées par le conflit armé international en Ukraine et pour soutenir les migrants et les personnes déplacées", a-t-il poursuivi.
"Les femmes et les jeunes filles sont au cœur de nos services en Afghanistan: à la fois bénéficiaires et prestataires."
Kuala Lumpur / Genève, 26 décembre 2022 - Chaque jour, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) aide des milliers de personnes en Afghanistan à faire face aux catastrophes, à la faim et à l'accès aux soins de santé. Au cœur de ces services se trouvent les femmes et les filles: à la fois bénéficiaires, créatrices et prestataires. Elles sont au centre de notre travail.
Les femmes sont les principales clientes des services de santé primaire soutenues par le Croissant-Rouge afghan. Le personnel médical féminin assure ces services en tant que médecins, infirmières, sages-femmes et travailleuses de proximité. Les femmes sont à la tête des formations professionnelles. Elles dispensent soins et soutien aux femmes démunies dans nos centres de Marastoon à travers le pays. Les femmes jouent un rôle essentiel dans la conception et le suivi des services destinés aux femmes et aux filles. Elles ne doivent pas, et ne peuvent pas être remplacées par des collègues masculins.
L'IFRC est extrêmement préoccupée par les récentes annonces de l'émirat islamique d'Afghanistan,suspendant l'accès des femmes à l'enseignement supérieur et au travail dans les organisations non gouvernementales nationales et internationales.
La manière dont ces annonces s'appliqueront à l'IFRC n'est pas encore claire. Nous restons attachés à la diversité des genres, à nos collègues de genre féminin et à la continuité des services impliquant des collègues féminines. C'est ainsi que nous atteignons les communautés et les personnes les plus vulnérables à travers le pays. Nous représenterons cet engagement auprès des autorités.
Cependant, quel que soit l'effet direct de ces annonces sur notre travail, une telle exclusion est dévastatrice pour le pays à court et à long terme. Son impact sur ceux qui ont besoin de services humanitaires sera effroyable.
Nous demandons instamment aux autorités de prendre en compte cet impact et de trouver des solutions permettant la continuité de l'aide vitale à travers l'Afghanistan, dans l'intérêt des femmes et des filles, et de tous les Afghans.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Afrhill Rances, +60 19 271 3641
[email protected]
Rachel Punitha, +60 19 791 3830,
[email protected]
Somalie : La probabilité de famine augmentera d'environ 25 % si les personnes déplacées ne reçoivent pas l'aide dont elles ont besoin.
Nairobi/Genève, 19 Decembre 2022 - La pire sécheresse qu'ait connue la Somalie depuis 40 ans oblige de plus en plus de personnes à quitter leur foyer à la recherche de sécurité alimentaire et de pâturages plus verts pour le bétail. Si l'on n'accorde pas une attention particulière aux personnes déplacées, la probabilité de famine augmentera d'environ 25 %, selon les estimations de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC).
La crise de la faim qui sévit actuellement en Somalie n'atteint pas encore le seuil de catégorisation de la famine, selon le dernier rapport de l'Integrated Food Security Phase Classification (IPC) - l'organisation internationale chargée de surveiller la faim dans le monde - mais la situation devrait s'aggraver dans les mois à venir. L'IPC prévoit une famine entre avril et juin 2023 dans certaines parties de la Somalie.
Mohammed Mukhier, Directeur Régional de l'IFRC pour l'Afrique explique:
"Le déplacement est l'un des quatre principaux facteurs, ou "multiplicateurs de menace de famine", en Somalie. Les trois autres facteurs sont l'aggravation de la sécheresse, l'augmentation des prix des denrées alimentaires et les combats. En répondant efficacement aux besoins uniques des personnes déplacées, on réduira considérablement la probabilité de famine."
Plus d'un million de personnes ont été contraintes de quitter leur foyer alors que la crise alimentaire fait rage - et ce nombre devrait augmenter. Le nombre croissant de personnes déplacées dans des installations temporaires déjà surpeuplées limitera l'accès à l'eau potable, à l'assainissement, à la nutrition et aux services de santé. En outre, bien que certaines personnes déplacées vivent avec leurs amis et leurs proches, cet arrangement met une pression supplémentaire sur les familles d'accueil, qui partagent leurs réserves alimentaires limitées avec leurs invités. Fournir aux personnes déplacées une aide humanitaire sur mesure est l'un des moyens les plus efficaces d'éviter que les familles d'accueil ne sombrent elles-mêmes dans la faim, tout en veillant à ce que les personnes en déplacement répondent à leurs besoins nutritionnels.
Apporter une aide humanitaire à des familles qui se déplacent continuellement est l'un des plus grands défis que doivent relever les travailleurs humanitaires. L'une des méthodes utilisées par les équipes du Croissant-Rouge somalien, soutenues par l'IFRC, consiste à atteindre les communautés nomades avec des cliniques mobiles afin de fournir des services de santé de base dans les régions reculées du pays.
Parmi les actions urgentes à mener pour réduire la probabilité de famine figurent le renforcement des services de santé et de nutrition, l'aide en espèces et les abris.
Mukhier ajoute: "Nous réitérons notre appel à donner la priorité à la crise alimentaire croissante en Somalie, la pire sécheresse du pays depuis 40 ans. En tant qu'organisation, nous nous concentrons sur les personnes déplacées, en raison de notre capacité unique à leur apporter de l'aide."
La Société du Croissant-Rouge somalien dispose d'un réseau national de branches et d'un grand nombre de volontaires dans toutes les régions du pays. Il dispose également d'un vaste réseau d'établissements de santé. Les équipes du Croissant-Rouge se concentrent sur la distribution d'argent liquide aux familles pour répondre à leurs besoins alimentaires, sanitaires et autres besoins urgents. L'argent liquide donne aux gens la liberté de choisir ce dont ils ont le plus besoin pour aider leur famille à rester en bonne santé et est plus pratique pour les communautés nomades qui, autrement, devraient transporter de l'aide en nature lors de leurs déplacements.
Selon l'IPC, la saison des pluies d'avril à juin 2023 devrait être inférieure à la normale et il existe une probabilité de 62 % que les précipitations cumulées se situent dans le tercile inférieur. Cela représentera la sixième saison de précipitations inférieures à la moyenne. Les prix des denrées alimentaires resteront également élevés, et l'insécurité limitera l'accès aux marchés et entravera l'aide humanitaire. Les personnes déplacées seront parmi les plus touchées.
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A Dakar: Moustapha DIALLO, +221 77 450 10 04 [email protected]
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