L'IFRC salue la plateforme conjointe des gouvernements français et ukrainien pour la résilience civile.
L'IFRC est fière de sa réponse globale, à l'échelle de la Fédération, à ce conflit armé international. Réponse qui comprend la protection des populations, la mise à l’abri essentielle, des services de santé et une assistance financière en espèces, grâce à l’action de 42 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans 30 pays pour venir en aide à des millions de personnes en Ukraine et à celles qui fuient vers d'autres pays.
En Ukraine, l'IFRC travaille en étroite collaboration avec la Croix-Rouge ukrainienne et d'autres partenaires du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge afin de s'assurer que notre réponse est coordonnée et cohérente pour fournir une assistance humanitaire locale aussi longtemps que nécessaire.
À ce jour, la Croix-Rouge ukrainienne a été confrontée à la plus forte sollicitation de ses services avec 220 branches locales et plus de 8000 volontaires agissant à travers le pays. La Croix-Rouge ukrainienne a un mandat et un rôle uniques dans les situations de conflit armé, en vertu des Conventions de Genève. Un rôle central, en tant qu'auxiliaire de son Gouvernement dans l'assistance humanitaire.
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge continue de tirer parti de l’ensemble de son réseau et d'apporter un soutien direct à la Croix-Rouge ukrainienne afin de fournir une assistance humanitaire et de renforcer la résilience des communautés touchées par cette crise, d'autant plus que l'hiver glacial est déjà arrivé.
L'IFRC appelle les donateurs à investir davantage et à s'engager de manière plus ciblée pour soutenir les communautés touchées par ce conflit armé international, et au-delà.
Merci.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
L'IFRC se félicite de l'engagement du Secrétaire général des Nations Unies sur les systèmes d'alerte précoce pour tous.
Au cours de la dernière décennie, certains des événements climatiques extrêmes les plus récents - et souvent prévisibles - ont été les plus meurtriers, coûteux et dévastateurs.
D'après notre expérience, nous savons que les alertes précoces ne peuvent fonctionner que si elles sont transformées en actions anticipées.
Ce message a été bien reçu par l'initiative «Alerte précoce pour tous.»
L'IFRC a contribué à 3 des 4 piliers du plan d'action exécutif de cette initiative et a pris la tête du pilier « Préparation à la réponse»
Nous remercions tout ceux qui ont participés à l'élaboration du plan d'action.
Il est maintenant temps de traduire ce plan en actions. Voici comment :
Premièrement : contribuer à créer un environnement favorable où les communautés locales et les organisations telles que nos sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sont véritablement habilitées à mener des actions locales. Leur pouvoir, grâce à leurs connaissances et à leur appropriation, peut véritablement transformer la réalisation des ambitions de l'alerte précoce et de l'action précoce. Ayez le courage de libérer ce pouvoir.
Deuxièmement : la clé du succès est le pouvoir du partenariat. Rassemblons et utilisons le meilleur de nos organisations pour mettre en œuvre le plan d'action.
Troisièmement, l'initiative "Alerte précoce pour tous" sera plus efficace si nous tirons parti de la puissance des plateformes de coordination et de collaboration existantes, telles que le Partenariat d'action précoce basée sur les risques et le Centre d'anticipation hébergés par l'IFRC, ainsi que le Centre d'excellence.
Enfin, il convient de mettre en place des mécanismes de financement ambitieux. Le changement ne viendra pas sans un investissement. Le Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes de l'IFRC en est un bon exemple, car il permet de débloquer des fonds en amont des catastrophes afin de réduire leur impact humanitaire.
En fin de compte, notre succès collectif devrait être mesuré par les vies sauvées et les moyens de subsistance préservés.
Le réseau de l'IFRC se réjouit de collaborer étroitement avec l'OMM et d'autres partenaires à l'initiative "Alerte précoce pour tous".
Ensemble, faisons en sorte que les alertes précoces soient centrées sur les personnes, y compris celles qui se trouvent dans les zones les plus éloignées.
Je vous remercie
Excellences, Honorables ministres, Distingués délégués, dirigeants et amis de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Mesdames et Messieurs,
C'est un immense honneur et un plaisir pour moi d'être ici aujourd'hui et d'ouvrir avec vous tous cet important événement sur les crises de sécurité alimentaire auxquelles nous sommes confrontés en Afrique.
Cette conférence est une plateforme unique qu'en tant que coorganisateurs, nous mettons en oeuvre pour obtenir le soutien des acteurs politiques, humanitaires et de développement, ainsi que des institutions financières internationales.
Nous sommes particulièrement honorés par la coopération étroite de plus d'une décennie avec la Commission de l'Union africaine. À travers vous, Votre Excellence Monsieur le Commissaire Sacko, je salue le leadership de l'Union africaine et je m'engage à ce que la Fédération poursuive son engagement à renforcer notre partenariat.
Cependant, alors que nous abordons la complexité de la sécurité alimentaire et de la nutrition, nous ne devons pas non plus oublier d'écouter ceux qui sont en première ligne des risques et dans les communautés les plus marginalisées et les plus difficiles à atteindre.
Je représente la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, le plus grand réseau humanitaire du monde, composé de 192 Sociétés nationales réunissant 14 millions de volontaires à travers le monde, préparées, engagées et prêtes à répondre aux catastrophes et aux crises à l'échelle locale, nationale et régionale.
Notre réseau fait entendre la voix de ceux qui sont en première ligne des catastrophes et des solutions que les communautés proposent. Nous, l'IFRC, défendons la localisation et l'appropriation nationale en pratique sur le terrain comme une nécessité dans le monde entier.
En donnant des moyens d'action aux acteurs locaux, tels que les volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, nous sommes en mesure de sauver des vies et d'atteindre davantage de personnes vulnérables.
Nos volontaires font partie des communautés locales, ils connaissent les besoins et savent comment mieux y répondre.
Apporter une aide humanitaire à des familles qui se déplacent constamment est l'un des plus grands défis que doivent relever les travailleurs humanitaires.
Par exemple, nos équipes du Croissant-Rouge en Somalie travaillent en étroite collaboration avec les communautés nomades et il n'est donc jamais question de savoir où acheminer l'aide. Ces volontaires sont issus des communautés qu'ils servent, et ils savent mieux que quiconque comment s'y prendre.
En tant que réseau mondial, nous sommes profondément préoccupés par l'évolution de la crise de l'insécurité alimentaire en Afrique, où 800 millions de personnes sont menacées sur le continent et 146 millions ont un besoin urgent de ressources alimentaires.
La faim est l'une des souffrances les plus indignes de l'humanité. La situation devrait se détériorer jusqu'en 2023, et nous devons tous nous inquiéter, mais surtout nous mobiliser pour éviter toute catastrophe.
Il n'y a plus de temps à perdre ! Les paroles et l'engagement politique doivent se traduire par des actions urgentes. Nous sommes également conscients que cette crise n'est pas une crise africaine mais une crise mondiale, déclenchée par trois facteurs mondiaux : le changement climatique, les conséquences socio-économiques de la pandémie de COVID-19 et l'impact mondial sur les matières premières et les prix du conflit armé international en Ukraine.
Les Sociétés nationales africaines, avec le soutien de l'IFRC, n'ont pas attendu que la situation se détériore pour agir.
En 2021, 4,8 millions de personnes ont reçu une aide en espèces et une assistance alimentaire. En tant que Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, nous sommes également conscients que nous devons intensifier notre réponse.
L'IFRC a lancé un appel d'urgence régional de 200 millions de francs suisses qui couvre 23 pays touchés et vise à atteindre 7,6 millions de personnes dans 14 pays prioritaires.
Pour briser le cercle vicieux de cette crise alimentaire, l'IFRC ne se contentera pas d'investir dans la réponse à la crise, mais travaillera avec la Commission de l'Union africaine et d'autres partenaires clés pour plaider en faveur d'une intensification des efforts visant à répondre à l'impératif humanitaire à travers le continent et à répondre à la nécessité urgente d'investir également dans la réponse aux besoins à plus long terme.
Nous agirons conformément à l'Agenda 2063 de l'UA, aux plans de réponse des États membres de l'UA sur tout le continent et aux plans stratégiques des communautés économiques régionales en matière de sécurité alimentaire.
Pour nous, il s'agit d'une crise mondiale. Nous mobilisons l'ensemble de nos 192 membres pour soutenir les actions menées par les sociétés nationales africaines. Ici, aujourd'hui, nous avons 15 dirigeants de Sociétés nationales africaines, ainsi que des représentants des partenaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge d'autres continents.
Nous sommes pleinement engagés, en tant qu'équipe, pour veiller à ce que la réponse d'urgence et les solutions à plus long terme à la crise alimentaire soient en parfaite adéquation avec les plans et les priorités du gouvernement.
En tant qu'auxiliaires des pouvoirs publics, nos Sociétés nationales africaines s'engagent à mobiliser des volontaires formés et capacités et à tirer parti de leur accès unique aux communautés touchées ou à risque et de leur acceptation par celles-ci. Elles contribuent également aux cadres politiques, tels que les engagements mondiaux FAIM ZERO (SDG1 et SDG2) et la mise en œuvre de l'Accord de Paris, en assurant une réponse centrée sur la communauté pour un impact durable.
Cette crise ne peut être gérée par une seule agence ou organisation, ni à court terme ni à long terme. Des partenariats solides, incluant les communautés elles-mêmes, sont le fondement de la réussite de notre objectif commun d'atteindre la FAIM ZERO, une grande ambition pour nous tous afin de réaliser les objectifs de développement durable et l'Agenda 2063 pour l'Afrique.
Collectivement, nous sommes également prêts à soutenir des solutions à plus long terme face aux défis de l'insécurité alimentaire, solutions dont l'Afrique est propriétaire et qu'elle dirige. C'est dans cet esprit que nous avons lancé l'initiative panafricaine Faim Zéro de l'IFRC, une plateforme de partenariat, afin de s'attaquer aux causes profondes et de renforcer la résilience des communautés par le biais de programmes à plus long terme. L'objectif de cette initiative est d'atteindre 25 % des personnes les plus vulnérables en Afrique d'ici 2030 grâce à des partenariats locaux, nationaux, régionaux et internationaux.
Mesdames et Messieurs, nous sommes témoins d'une crise humanitaire catastrophique.
La faim est une crise très indigne.
La faim n'est pas seulement une crise alimentaire.
Elle entraîne une crise sanitaire. Et une crise du bétail.
Elle signifie briser les quartiers et perturber les communautés locales.
Elle implique des mouvements de population.
Une réponse d'urgence ne suffira pas à mettre fin à ces crises de la faim.
Tout en répondant aux besoins urgents, il est essentiel de poser les bases de la résilience.
Davantage d'efforts doivent être déployés - par les gouvernements, le secteur privé et les groupes humanitaires et de développement - pour soutenir les plans de sécurité alimentaire, de moyens de subsistance et de résilience à long terme.
Les mesures doivent inclure des investissements dans le renforcement des systèmes alimentaires de base et des investissements dans les acteurs communautaires pour atteindre durablement la sécurité alimentaire et économique.
L'une des approches à envisager est l'action anticipative pour la sécurité alimentaire, fondée sur les prévisions et l'analyse des risques.
Nous, l'IFRC, sommes prêts à faire notre part avec les gouvernements et les partenaires. Nous pensons que cet événement de haut niveau peut être un moment clé pour renforcer notre coopération et sauver davantage de vies.
Comme nous le savons tous, une réponse tardive signifiera une immense souffrance pour des millions et des millions de personnes. Et pour nous, c'est inacceptable!
Je vous remercie.
Les catastrophes se présentent sous de nombreuses formes, de la violence des tremblements de terre à l'inondation incessante des crues. Au milieu du chaos et de la destruction, un besoin essentiel transcende les spécificités de la catastrophe : l'accès à l'eau potable. Les populations du Maroc et de la Libye ont été confrontées à cette réalité après qu'un tremblement de terre de magnitude 6,8 a frappé le Maroc le 8 septembre 2023 et que des inondations dévastatrices ont submergé certaines parties de l'est de la Libye quelques jours plus tard, à la suite d'une tempête massive.Immédiatement après ces deux catastrophes, la déshydratation est devenue une menace, particulièrement grave pour les populations vulnérables telles que les enfants et les personnes âgées. Cependant, les dangers vont bien au-delà de la soif.« L'eau contaminée, conséquence d'une infrastructure perturbée ou des inondations qui répandent les eaux usées, devient un terrain propice aux maladies d'origine hydrique comme le choléra et la dysenterie», explique Jamilee Doueihy, responsable eau, assainissement et hygiène (WASH) pour l'IFRC dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. « Ces maladies peuvent rapidement submerger des ressources médicales déjà mises à rude épreuve, ajoutant une nouvelle couche de souffrance à une communauté déjà dévastée.»Un équilibre fragile rompuLes catastrophes perturbent l'équilibre délicat de l'infrastructure de l'eau. Les tremblements de terre peuvent rompre les canalisations et endommager les stations d'épuration, tandis que les inondations peuvent les submerger et les rendre inutilisables. La perte d'accès à un approvisionnement en eau propre et fiable se répercute sur l'assainissement, l'hygiène et la capacité à préparer des aliments en toute sécurité.Au lendemain d'une catastrophe majeure telle que l'inondation massive et soudaine en Libye, la présence de cadavres à proximité ou dans les sources d'approvisionnement en eau peut également entraîner de graves problèmes de santé.L'impact va toutefois au-delà des préoccupations sanitaires immédiates. Sans eau pour répondre aux besoins de base, les gens ont du mal à maintenir une bonne hygiène, ce qui augmente le risque d'infection. Les communautés déplacées confrontées à la pénurie d'eau ont souvent recours à des solutions dangereuses, ce qui met encore plus en péril leur santé. La pénurie d'eau peut également ralentir les efforts de relèvement, car les gens sont obligés de passer du temps à chercher de l'eau au lieu de reconstruire leur vie.La bonne nouvelle, c'est que l'approvisionnement en eau potable est un moyen d'intervention efficace en cas de catastrophe. «Au Maroc comme en Libye, l'eau a été un élément essentiel des opérations de secours au cours de la phase initiale des deux situations d'urgence », explique M. Doueihy.Dans de nombreux campements temporaires, qui ont surgi lorsque les gens ont quitté leurs maisons dangereuses, l'eau courante et l'eau potable n'étaient tout simplement pas disponibles. Les gens n'avaient pas non plus accès à des toilettes et à des installations sanitaires.Le Croissant-Rouge marocain, l'IFRC et d'autres Sociétés nationales partenaires ont donc distribué des kits d'hygiène et installé des installations WASH temporaires (toilettes, douches, points d'eau et incinérateurs) pour les personnes vivant dans des installations temporaires, en plus des premiers secours, des tentes d'urgence et d'autres fournitures essentielles.En Libye, le Croissant-Rouge libyen et ses partenaires du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont répondu aux besoins immédiats en matière d'eau, d'assainissement et d'hygiène en distribuant, entre autres, plus de 240 000 bouteilles d'eau et environ 6 000 kits d'hygiène.D'autres sociétés nationales ont soutenu ces efforts. La Croix-Rouge allemande, par exemple, a soutenu l'installation de deux stations de traitement de l'eau, qui ont ensuite été remplacées par des systèmes de filtration qui répondent mieux à l'évolution des besoins. À ce jour, cinq usines de désalinisation simples ont été installées, en plus de l'entretien des puits d'eau souterraine, entre autres.Selon M. Doueihy, le prochain grand défi consistera à aider les communautés à élaborer des solutions à plus long terme.« Nous avons fourni de l'eau potable à la population touchée, mais le passage progressif de la phase d'urgence à une phase de relèvement à long terme signifie que des solutions durables - telles que la réparation des infrastructures endommagées - sont nécessaires pour rétablir la sécurité de l'eau et la capacité des communautés à accéder à de l'eau propre. »La sécurité de l'eau n'est pas un luxe face à une catastrophe, c'est une bouée de sauvetage. En donnant la priorité à l'accès à l'eau potable dans les interventions à court et à long terme en cas de catastrophe, nous pouvons sauver des vies, prévenir les épidémies et donner aux communautés les moyens de se reconstruire. -Soutenez les populations du Maroc et de la Libye sur la voie du relèvement en faisant un don aux deux appels d'urgence : Maroc : Tremblement de terre et Libye : Tempête Daniel.
L'Alliance mondiale pour le volontariat réunit plus de 70 Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour discuter des tendances actuelles et de l'avenir du volontariat dans un monde en mutation.
Nous savons tous que le bien-être mental est aussi important que la santé physique. Mais à quelle fréquence prenons-nous activement soin de notre santé mentale ? Que pouvons-nous faire pour nous soutenir et soutenir les autres ?
Pourquoi ne pas demander à des experts ? Des personnes dont le travail consiste à prendre soin des autres pendant et après les crises et les situations d'urgence.
Nous avons décidé d'interroger des volontaires d'une équipe de la Croix-Rouge hondurienne qui fournit des services médicaux et de santé mentale aux migrants dans un point de service humanitaire mobile à Danlí, à 92 km au sud-est de Tegucigalpa.
Pour faire leur travail, ils doivent prendre soin d'eux-mêmes. Après tout, comment pouvez-vous aider les autres si vous ne traitez pas vos propres émotions de manière saine et productive ?
Voici cinq conseils qui peuvent aider tout le monde - même si vous n'êtes pas volontaire - à prendre soin de votre santé mentale, n'importe où, n'importe quand :
1. Un peu d'aide de la part des proches : Soins individuels et en équipe.
Dans les situations émotionnellement intenses, il est important de s'appuyer sur les équipes de travail, les amis et la famille. Il n'est pas nécessaire d'y faire face seul. Le partage d'expériences et la réflexion commune nous aident à gérer l'impact émotionnel du travail quotidien.
«Dans les situations émotionnellement intenses, il est important de s'appuyer sur les équipes de travail, les amis et la famille. Il n'est pas nécessaire d'y faire face seul. Le partage d'expériences et la réflexion commune nous aident à gérer l'impact émotionnel du travail quotidien.
Parce que nous voyons beaucoup de cas de personnes agressives, sans maîtrise de soi. Dans l'aide à l'enfance, nous pouvons gérer beaucoup de stress, beaucoup d'anxiété, et nous essayons de comprendre, mais aussi de prendre soin de nous-mêmes.»
Scarlet Chirinos
Croix-Rouge hondurienne
Il est nécessaire de s'autoriser à ressentir et à valider toutes les émotions afin de guérir, même si elles vous mettent mal à l'aise.
Prendre soin de soi en pratiquant une activité physique et en s'accordant des moments de détente, en se reposant et en passant du temps dans la nature ou avec des personnes que l'on aime, peut également vous aider à surmonter des situations douloureuses.
2. Quelqu'un sur qui s'appuyer : Chercher un soutien professionnel.
L'accès à l'information et aux ressources de soutien psychosocial peut sauver des vies. Bien que près d'un milliard de personnes dans le monde souffrent de troubles mentaux, la stigmatisation et les difficultés sociales font qu'il est difficile de demander rapidement de l'aide et des soins de santé mentale.
« Nous nous appuyons sur notre propre équipe, nous réfléchissons et partageons les expériences que nous avons vécues, ce qui nous aide à fournir un soutien émotionnel. Mais au-delà de cela, il y a aussi une équipe de professionnels de la santé mentale sur laquelle nous pouvons compter.»
Ángel Zelaya
Croix-Rouge hondurienne
Parler de ses émotions n'est pas un signe de faiblesse, mais de force. Vous luttez peut-être contre ce que vous ressentez comme faisant partie de la condition humaine et il n'y a pas de honte à le faire. Vous êtes simplement une personne qui traverse une période difficile et qui fait de son mieux.
Il y aura toujours quelqu'un qui comprendra ce qui vous arrive. Vous pouvez toujours demander de l'aide.
3. Je vous écoute : Pratiquer l'écoute active
Tout comme le fait de partager ses sentiments est bénéfique pour la santé mentale. Écouter les autres de manière attentive et respectueuse, en validant leurs expériences et leurs émotions, peut renforcer vos relations et vos liens. Elle peut également apporter un soutien émotionnel précieux, et ce d'autant plus en cas de crise ou d'urgence.
« Le temps que j'ai passé en tant que volontaire m'a ouvert les yeux. Le fait d'être proche de différentes réalités et d'apprendre ce que les gens vivent le long de la route migratoire m'a aidée à grandir en tant que professionnelle de la santé mentale.»
Scarlet Chirinos
Croix-Rouge hondurienne
En pratiquant l'écoute active, vous développez l'empathie et vous vous ouvrez à des réalités différentes des vôtres.
Lorsque vous voyez qu'une personne souffre et traverse une période difficile, écoutons, validons, soutenons et, si possible, accompagnons-la vers une aide professionnelle.
4. Continuez à apprendre : Recherchez des ressources utiles.
La formation est un outil puissant pour comprendre et traiter les problèmes de santé mentale et pour identifier les symptômes et les situations qui peuvent conduire au stress et à l'anxiété.
«À la Croix-Rouge, j'ai reçu une formation de base. J'ai appris ce qu'était la Croix-Rouge, les mesures de sécurité pour le travail sur le terrain, la signification de nos uniformes. J'ai également été formée aux premiers secours psychologiques, au rétablissement des liens familiaux et à la protection, au genre et à l'inclusion.
Nous savons que sur le terrain, nous avons besoin de ces connaissances pour fournir des soins adéquats et nous protéger, ce qui fait partie de la formation de la Croix-Rouge.»
Yaritza Herrera
Croix-Rouge hondurienne
Ne manquez pas l'occasion de renforcer vos connaissances en matière de santé mentale et d'apprendre à vous aider et à aider les gens qui vous entourent.
Consultez notre page sur la santé mentale pour trouver d'autres ressources.
5. Soutenir les autres - se soutenir soi-même : Le service volontaire
En aidant les autres dans les moments de crise et d'urgence, vous n'apportez pas seulement un soutien à ceux qui en ont besoin, vous pouvez aussi trouver un sens et une satisfaction dans votre vie.
« On voit aux informations ce que vivent les gens qui passent par le Darien, ils arrivent avec leurs complications, il y a même des gens qui sont morts sur le chemin....
Et voir la joie des adultes quand nous nous occupons de leurs enfants, quand ils ont leurs médicaments et la possibilité de soigner leurs blessures, c'est ce qu'il y a de plus précieux. Les gens repartent toujours reconnaissants, en vous donnant des bénédictions».
Leonardo Baca
Croix-Rouge hondurienne
Les conseils et les pratiques partagés par Scarlet, Angel, Yaritza et Leonardo montrent qu'il est essentiel de prendre soin de notre santé mentale pour faire face aux défis de la vie et apporter un soutien efficace à ceux qui en ont besoin.
L'accès aux services de santé mentale doit aller de pair avec des actions qui garantissent les besoins fondamentaux de toutes les personnes, quelles qu'elles soient et où qu'elles soient.
Il n'y a pas de santé sans santé mentale.
Gladis Gómez wears a purple Huipil, a traditional outfit worn by people from the mountainous, western part of Guatemala. The colour represents mourning, as she sadly lost a distant relative a few days earlier.
Despite this, a smile lights up her face—a smile that so many people in her community recognise.
Gladis est la présidente d'un comité de santé local dans son petit village de Xecaracoj. Ce comité rassemble une douzaine de femmes rurales qui ont été formées par la Croix-Rouge guatémaltèque sur les questions de santé essentielles, afin de pouvoir promouvoir des pratiques saines au sein de leur communauté.
Ensemble, les femmes font du porte-à-porte dans leur village, partageant leurs connaissances sur la manière dont les gens peuvent prévenir les maladies courantes et les décès, en particulier chez les enfants.
Ce travail est vital. Le Guatemala a l'un des taux de malnutrition infantile les plus élevés au monde et plus de la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. La pandémie de COVID-19 a également fait des ravages dans le pays: 20 000 personnes sont mortes de la maladie en l'espace de trois ans.
« Nous avons diffusé les nouvelles connaissances que nous a transmises la Croix-Rouge guatémaltèque pour informer les hommes, les garçons et les filles sur des choses aussi simples que le lavage des mains, le nettoyage de nos maisons et de nos rues, et l'importance de l'allaitement maternel et de la nutrition.
«Nous savons maintenant que des habitudes saines font la différence entre une communauté forte et saine et le fait de continuer à emmener nos bébés à l'hôpital.»affirme Gladis.
Juan Poyón, technicien chargé de la lutte contre les épidémies et les pandémies à la Croix-Rouge guatémaltèque, explique qu'il a beaucoup appris des comités de santé, comme celui dirigé par Gladis, et qu'il s'est servi des connaissances locales des femmes pour orienter et améliorer son soutien.
« Nous avons identifié des questions clés, par exemple que leurs priorités étaient la prévention du COVID-19 ou de la malnutrition. Aujourd'hui, alors que les comités ont déjà été formés, nous avons constaté que les femmes souhaitaient toucher davantage de personnes. En fait, elles ont privilégié la radio, les kiosques d'information ou les messages via WhatsApp comme étant les meilleurs canaux pour partager leurs connaissances à plus grande échelle», explique Juan.
Pour partager encore davantage ces précieuses informations communautaires, la Croix-Rouge guatémaltèque a mis en relation les comités de santé dirigés par des femmes avec le ministère de la santé du pays, ce qui a ouvert les yeux des autorités nationales. Ils travaillent désormais ensemble à l'amélioration de la santé communautaire.
Ana Gómez, épidémiologiste au ministère guatémaltèque de la santé, a expliqué :
« Nous avons travaillé avec la Croix-Rouge guatémaltèque pour identifier les besoins des personnes, en respectant la diversité de la population. Nous avons pris connaissance des points de vue des femmes et les avons accueillis favorablement pour renforcer la santé communautaire, et en cours de route, nous avons confirmé que leur rôle est essentiel.»
«Les femmes sont les principales utilisatrices des services de santé. Elles jouent également un rôle fondamental dans l'éducation de la prochaine génération qui sera en charge du pays. L'implication des femmes garantit un changement de comportement positif dans les familles et les communautés, et contribue donc à l'amélioration de la santé au Guatemala»dit Ana.
En passant du temps avec Gladis, il est évident qu'elle est très fière de son travail et qu'elle et les autres membres du comité de santé sont heureux que leur voix soit entendue.
Alors qu'elle s'assoit et se tisse un nouveau corte - une jupe traditionnelle maya - elle montre les rayures jaunes qui représentent l'espoir.
«Demain, je porterai un Huipil jaune pour représenter la couleur de la vie, les rayons du soleil et le maïs», déclare Gladis.
«Les femmes de cette communauté sont spéciales, très spéciales, parce qu'aujourd'hui nous avons les connaissances nécessaires pour protéger la vie.»
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La promotion de ces comités de santé locaux au Guatemala fait partie du pilier "préparation aux épidémies et aux pandémies" de notre partenariat programmatique avec l'Union européenne.
À ce jour, 1 250 familles de la région rurale de Quetzaltenango, dans l'ouest du Guatemala, ont reçu des conseils de santé précieux et fiables de la part des comités de santé locaux.
Mis en œuvre par 24 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans le monde, notamment au Panama, au Guatemala, au Honduras, en El Salvador et en Équateur dans les Amériques, le partenariat programmatique aide les communautés à réduire les risques et à mieux se préparer aux catastrophes et aux situations d'urgence sanitaire.
L'IFRC continuera à renforcer les capacités des communautés guatémaltèques à prévenir les pandémies et les épidémies, et à encourager davantage de femmes à occuper des postes de direction afin qu'elles puissent avoir un impact profond et positif sur l'avenir de leurs communautés.
Le sommet a été organisé conjointement par l'IFRC et l'USAID.La chaleur extrême est un adversaire silencieux mais redoutable qui, si rien n'est fait, tuera des milliers de personnes dans les années à venir. Mais, comme l'ont entendu les participants au tout premier sommet mondial sur la chaleur extrême, il y a beaucoup à faire. Pour contrer les pires effets de la chaleur extrême, il faudra agir du niveau local au niveau mondial. Le sommet mondial sur les chaleurs extrêmes, qui s'est tenu jeudi, était organisé conjointement par la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). Il a rassemblé des responsables politiques et de la société civile, des représentants du secteur privé et des membres des communautés les plus touchées dans le monde pour discuter des meilleures pratiques et des idées.Outre Jagan Chapagain, secrétaire général de l'IFRC, et Samantha Power, administratrice de l'USAID, les orateurs étaient John Podesta, conseiller principal du président [américain] pour la politique climatique internationale, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, président de Djibouti, et Yvonne Aki-Sawyerr, maire de Freetown (Sierra Leone), entre autres.Le discours principal a été prononcé par le secrétaire général de l'IFRC, Jagan Chapagain. Il déclarait:«Alors que les ouragans et les inondations font souvent la une des journaux, les chaleurs extrêmes font discrètement des ravages dans les vies et les moyens de subsistance... En 2024, nous déclarons que les chaleurs extrêmes sont une priorité.... Soyons les architectes de la résilience, les catalyseurs de l'espoir».M. Chapagain a présenté quatre actions clés qui doivent être mises en œuvre. La première consiste à protéger les personnes vulnérables, en particulier celles qui vivent dans les zones urbaines et les communautés marginalisées. La deuxième consiste à investir dans des systèmes d'alerte précoce et des actions d'anticipation. La troisième consiste à forger des partenariats transfrontaliers et la quatrième à placer les communautés locales aux commandes du changement.Samantha Power, administratrice de l'USAID, a déclaré :À l'heure où certains se sont habitués aux titres de plus en plus familiers sur les "journées les plus chaudes jamais enregistrées", nous devons absolument prendre la résolution de ne jamais nous habituer à l'ampleur de ce problème, de ne jamais nous habituer à la menace qu'il fait peser sur la vie humaine." À la suite du sommet, un "Heat Action Hub" a été créé en ligne, où les gens peuvent partager leurs expériences et leurs bonnes pratiques en matière de lutte contre les chaleurs extrêmes. L'IFRC et l'USAID ont annoncé conjointement un "sprint d'action" sur les chaleurs extrêmes qui aboutira à une "Journée mondiale d'action sur les chaleurs extrêmes" le 2 juin 2024.Un enregistrement du sommet peut-être visionné iciPour des demandes d'interview:IFRC Mé[email protected] ThomasMobile: +41763676587
Nous avons mis au point un mécanisme d'assurance innovant qui utilise les marchés commerciaux pour que les contributions des donateurs à notre Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) soient encore plus efficaces.
Le Parlement européen a approuvé le Pacte européen sur l'asile et les migrations, il s'agit maintenant de le mettre en œuvre. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) demande à tous les États membres de l'Union européenne (UE) de garantir des conditions humaines aux demandeurs d'asile et aux migrants concernés, sans jamais perdre de vue la dignité humaine et les droits de l'homme. L'IFRC a des inquiétudes. Le pacte met l'accent sur la normalisation de la détention et l'accélération des procédures aux frontières. Ces deux aspects sont inquiétants. La détention porte atteinte aux personnes. Les décisions rapides risquent de renvoyer des personnes qui devraient se voir accorder l'asile. Lors de la mise en œuvre du pacte, les pays de l'UE doivent veiller à éviter à tout prix le recours systématique à la détention et à ce que les personnes soient toujours traitées en tant qu'individus.Une collaboration et une solidarité efficaces entre les États de l'UE seront également essentielles. Le pacte maintient le principe selon lequel les demandeurs d'asile doivent rester dans le pays où leur demande a été enregistrée pour avoir droit à un logement et à d'autres services. Cela n'encouragera pas les autres États membres à contribuer à la relocalisation des demandeurs d'asile et à partager les responsabilités. Selon nous, un régime plus strict ne réduira pas non plus le nombre de migrants arrivant en Europe, comme le suppose le pacte. Alors que l'UE et ses États membres commencent à mettre en œuvre le pacte, il est essentiel que les migrants continuent à bénéficier d'une assistance, d'un soutien et d'une aide humanitaire. Nous devons veiller à ce que le Pacte soit mis en œuvre de manière à préserver le bien-être, les droits et la dignité de tous les migrants. C'est pourquoi il est essentiel que les organisations humanitaires telles que l'IFRC et les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge participent au dialogue sur la mise en œuvre du Pacte.Lançant un appel à l'Union européenne et à ses États membres, Ezekiel Simperingham, responsable des migrations et des déplacements à l'IFRC, déclare : "L'IFRC demande à l'Union européenne et à ses États membres de ne pas oublier qu'au cœur de ces décisions se trouvent de vraies personnes avec des espoirs et des craintes. Nous devons traiter chacun avec gentillesse et respect, quelle que soit son origine. C'est ainsi que nous pourrons nous assurer que les droits et la dignité de chacun sont protégés".Pour plus d'informations:Pour plus d'informations ou pour demander une interview, merci de nous contacter à l'adresse: [email protected] Bruxelles:Eva Oyon: +3222350922A Genève:Mrinalini Santhanam: +41763815006
Le Conseil de direction gouverne la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) entre chaque Assemblée générale. Il est responsable de l'orientation générale et de la politique de l'IFRC et se réunit au moins deux fois par an.