Le sommet mondial annonce un « sprint d'action» pour lutter contre les conséquences de la chaleur extrême

A boy drinks from a borehole in the Semade region of Somalia during a period of extreme heat in July 2022.

Un garçon boit de l'eau d'un puit dans la région de Semade, en Somalie, pendant une période de chaleur extrême en juillet 2022.

Photo: Société de la Croix-Rouge somalienne

Le sommet a été organisé conjointement par l'IFRC et l'USAID. 

La chaleur extrême est un adversaire silencieux mais redoutable qui, si rien n'est fait, tuera des milliers de personnes dans les années à venir. Mais, comme l'ont entendu les participants au tout premier sommet mondial sur la chaleur extrême, il y a beaucoup à faire. Pour contrer les pires effets de la chaleur extrême, il faudra agir du niveau local au niveau mondial.  

Le sommet mondial sur les chaleurs extrêmes, qui s'est tenu jeudi, était organisé conjointement par la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). Il a rassemblé des responsables politiques et de la société civile, des représentants du secteur privé et des membres des communautés les plus touchées dans le monde pour discuter des meilleures pratiques et des idées. 

Outre Jagan Chapagain, secrétaire général de l'IFRC, et Samantha Power, administratrice de l'USAID, les orateurs étaient John Podesta, conseiller principal du président [américain] pour la politique climatique internationale, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, président de Djibouti, et Yvonne Aki-Sawyerr, maire de Freetown (Sierra Leone), entre autres.

Le discours principal a été prononcé par le secrétaire général de l'IFRC, Jagan Chapagain.  

Il déclarait: 

«Alors que les ouragans et les inondations font souvent la une des journaux, les chaleurs extrêmes font discrètement des ravages dans les vies et les moyens de subsistance... En 2024, nous déclarons que les chaleurs extrêmes sont une priorité.... Soyons les architectes de la résilience, les catalyseurs de l'espoir». 

M. Chapagain a présenté quatre actions clés qui doivent être mises en œuvre. La première consiste à protéger les personnes vulnérables, en particulier celles qui vivent dans les zones urbaines et les communautés marginalisées. La deuxième consiste à investir dans des systèmes d'alerte précoce et des actions d'anticipation. La troisième consiste à forger des partenariats transfrontaliers et la quatrième à placer les communautés locales aux commandes du changement. 

Samantha Power, administratrice de l'USAID, a déclaré :

À l'heure où certains se sont habitués aux titres de plus en plus familiers sur les "journées les plus chaudes jamais enregistrées", nous devons absolument prendre la résolution de ne jamais nous habituer à l'ampleur de ce problème, de ne jamais nous habituer à la menace qu'il fait peser sur la vie humaine."  

À la suite du sommet, un "Heat Action Hub" a été créé en ligne, où les gens peuvent partager leurs expériences et leurs bonnes pratiques en matière de lutte contre les chaleurs extrêmes. L'IFRC et l'USAID ont annoncé conjointement un "sprint d'action" sur les chaleurs extrêmes qui aboutira à une "Journée mondiale d'action sur les chaleurs extrêmes" le 2 juin 2024. 

Un enregistrement du sommet peut-être visionné ici

Pour des demandes d'interview:  

IFRC Médias

Andrew Thomas 

Mobile: +41763676587 

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