Branches d'arbres desséchées et altérées au Yémen. Panneaux muraux carbonisés par des incendies en Espagne. Des parties d'une maison ougandaise emportée par une inondation. Ce ne sont là que quelques-uns des objets d'un tableau unique, créé par l'IFRC, pour représenter l'impact des catastrophes liées au climat dans le monde entier. Une partie de ce tableau est exposée à la COP28. Pendant le sommet sur le climat, elle sert d'espace neutre pour se réunir et réfléchir à des solutions. Vous trouverez ci-dessous l'histoire de chaque partie de la table, les personnes touchées et ce qui est fait pour les protéger à l'avenir.
Le bureau régional Asie-Pacifique de l'IFRC soutient 38 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Par l'intermédiaire de ses équipes de soutien aux groupes de pays et de ses bureaux de pays, il assure la coordination et apporte un soutien financier et technique aux opérations en cas de catastrophe et aux programmes de développement à plus long terme dans toute la région. Consultez les plans régionaux, sectoriels et nationaux actuels pour l'Asie-Pacifique.
Lorsque des personnes montent à bord du navire de sauvetage humanitaire Ocean Viking, leur vie ne tient plus qu'à un fil.En tant que Responsable des opérations de l'IFRC à bord de l'Ocean Viking, Sara Mancinelli a pour mission de veiller à ce que les personnes en détresse reçoivent les soins et l'attention dont elles ont besoin une fois à bord.Elle nous donne un aperçu unique de la vie quotidienne à bord de ce point de service humanitaire flottant en mer.Personne ne peut oublier« Je pense que personne ne peut oublier son premier sauvetage à bord de l'Ocean Viking. En fait, sauver la vie des gens, c'est quelque chose que l'on n'oublie pas facilement.«Lorsqu'on aperçoit un bateau en détresse, on sait ce que cela représente pour les personnes à bord. Parfois, ils dérivent en mer depuis des jours, sans nourriture, sans eau potable et sans gilet de sauvetage. La plupart des bateaux sont surchargés et les gens doivent s'accrocher pour survivre. Ils savent que s'ils tombent à l'eau, ce sera probablement la fin. Et que chaque année, des milliers de personnes se noient au cours du même voyage.«Lorsque l'Ocean Viking recueille des personnes dans de telles circonstances, le soulagement est immense. La plupart des gens pleurent lorsqu'ils montent à bord du bateau, ou bien ils embrassent le sol et tombent dans nos bras. D'autres deviennent très, très silencieux, sachant ce à quoi ils viennent d'échapper. La première chose que nous disons toujours aux gens est : "Vous êtes en sécurité".Le premier visage amical depuis longtemps« La plupart des survivants qui montent à bord de l'Ocean Viking ont traversé une période difficile. Pas seulement pendant leur séjour en mer, mais aussi avant. Certains ont connu des difficultés dans leur pays d'origine, surtout lorsqu'ils viennent de zones de conflit.«Et ils ont traversé un voyage dangereux pour atteindre les rives de la Méditerranée. Après un certain temps à bord, les gens commencent à nous raconter leur voyage. Il s'agit d'histoires de traite des êtres humains, de chantage, de violence sexuelle, de torture et parfois même d'esclavage. Beaucoup de gens nous disent : « Vous êtes le premier visage amical que j'ai vu depuis longtemps ».Être présent pour les gens« Pendant leur séjour à bord, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour aider les gens. Tout d'abord, nous leur donnons des vêtements secs, de la nourriture et de l'eau. Nous leur fournissons également une assistance médicale, car de nombreuses personnes se sont blessées pendant leur voyage ou n'ont pas eu accès à des soins médicaux depuis des mois.« Nous faisons en sorte que les gens soient aussi à l'aise que possible. Il y a un abri exclusivement réservé aux femmes et aux enfants, et un autre pour les hommes. Il y a de l'espace pour se détendre, parler, prier et guérir.« Et bien sûr, nous fournissons un soutien psychosocial. Nous constatons que les adultes et les enfants en ont grandement besoin. Certains mineurs voyagent sans leurs parents, d'autres voyagent avec des membres de leur famille qui sont extrêmement traumatisés. Nous les réconfortons autant que possible en jouant à des jeux et en leur offrant des couleurs et des jouets. »Un long voyage en perspective« Pendant leur séjour à bord, la plupart des survivants commencent à réaliser que leur voyage n'est pas terminé. Lorsqu'ils arrivent en Europe, de nouveaux défis les attendent. Nous essayons de préparer les survivants à cette éventualité. Nous leur donnons des informations sur ce qui les attend lorsqu'ils arrivent à terre et sur les endroits où ils peuvent trouver de l'aide. Si les gens ont des besoins spécifiques, par exemple s'ils ont besoin d'une protection ou de soins médicaux, nous les orientons vers des experts et des autorités à terre pour un suivi.« Pour les migrants secourus en mer, le séjour à l'Ocean Viking n'est qu'une petite partie d'un voyage long et difficile. Mais c'est un voyage au cours duquel les gens ne sont souvent pas considérés comme des êtres humains, traités comme un problème, un numéro, voire comme des criminels. C'est pourquoi, pendant ces quelques jours, nous faisons tout ce que nous pouvons pour que les gens se sentent en sécurité, entendus et vus. Parce qu'en fin de compte, nous sommes tous humains.»
En tant que responsable médias et porte-parole du Croissant-Rouge palestinien, Nebal Farsakh a été la voix du Croissant-Rouge palestinien pendant l'une de ses périodes les plus difficiles et les plus sombres.Pour les téléspectateurs, les adeptes des médias sociaux et les auditeurs de radio du monde entier, le visage, les messages et la voix de Nebal Farsakh ont mis en évidence les défis humanitaires quotidiens - et souvent mortels - auxquels sont confrontés la population de Gaza et ses collègues.À l'occasion de la Journée internationale de la femme, nous avons demandé à Nebal Farsakh de réfléchir au rôle que jouent les femmes dans la réponse humanitaire, ainsi qu'à sa propre approche de la vie en tant que femme professionnelle au cours d'un conflit dévastateur.«Je crois que les femmes sont capables de tout, et c'est vraiment mon approche de la vie.« Je suis mariée et j'ai un fils de dix ans et une fille de quatre ans. En tant que famille, nous n'avons pas de stéréotypes sur les femmes; mon mari m'aide à accomplir les tâches ménagères et à m'occuper des enfants.« Et bien sûr, j'essaie de transmettre cela à mes enfants également, en ce sens que j'enseigne à mon fils comment se comporter avec sa sœur, et à ne pas lui demander de le "servir". Je tiens à ce qu'il y ait une égalité entre eux et j'insiste sur le fait que les femmes doivent défendre leurs pleins droits, qu'il s'agisse du droit à l'éducation, à l'héritage ou d'autres droits.« Sur le plan professionnel, je brise les stéréotypes liés au genre grâce à mon travail de responsable des médias et de porte-parole de la Société du Croissant-Rouge palestinien. Certains peuvent penser que les femmes ne sont pas assez fortes, qu'elles ne sont pas capables de travailler de longues heures ou d'être disponibles en dehors des heures de travail, mais je travaille sans relâche depuis que la guerre contre Gaza a commencé il y a cinq mois, en apparaissant dans les médias, en diffusant des informations et en essayant d'être une source de soutien et une oreille attentive pour mes collègues à Gaza. »Briser les stéréotypes« La guerre de Gaza m'a confirmé que les volontaires et les employées du Croissant-Rouge palestinien sont un parfait exemple de femmes qui brisent les stéréotypes. Nous avons des femmes secouristes qui sont présentes sur le terrain, apportant les premiers soins et un soutien médical, malgré les dangers et les difficultés.« Par exemple, une auxiliaire médicale a continué à sauver des vies malgré la détention de son mari, et malgré tous les autres défis, tels que l'approvisionnement en nourriture et en eau potable pour ses enfants. Elle était suffisamment forte et puissante pour mener à bien sa mission humanitaire.« Et notre collègue Hidaya Hamad, qui a été tuée alors qu'elle se trouvait dans son bureau au siège de la Société du Croissant-Rouge palestinien. Huda, qui était directrice des volontaires, était présente à l'hôpital Amal jusqu'au dernier moment ; elle a été une source de soutien et de force pour les volontaires et ses collègues jusqu'à son dernier souffle.« Hidaya, ainsi que les employées et les volontaires du Croissant-Rouge palestinien, sont le meilleur exemple de la force des femmes et de leur capacité à briser les stéréotypes sexistes. Même dans les moments les plus sombres, les femmes sont fortes et persévérantes, pas seulement les hommes.»
Genève/Nairobi/Goma, 8 mars 2024 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), en collaboration avec la Société de la Croix-Rouge de la République démocratique du Congo (Croix-Rouge de la RDC), a annoncé aujourd'hui un appel d'urgence de 50 millions de francs suisses pour faire face à l'escalade de la crise humanitaire dans l'est de la République démocratique du Congo, en particulier dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.Depuis près de deux ans, cette région est plongée dans un conflit dévastateur dont la complexité et l'intensité se sont considérablement accrues, entraînant des déplacements de population et des besoins humanitaires sans précédent. L'IFRC et la Croix-Rouge de la RDC ont pour objectif de fournir une assistance critique à 500 000 personnes parmi les plus vulnérables, cela comprend les familles et les personnes déplacées à l'intérieur du pays à cause du conflit, de même que les communautés d'accueil, en se concentrant sur l'assistance alimentaire, les services de santé, l'eau, l'assainissement, l'hygiène et les services de protection." La situation dans l'est de la RDC a atteint un point critique, avec des millions de vies en jeu ", a déclaré Mercy Laker, chef de la délégation nationale de l'IFRC en République démocratique du Congo. "Notre appel vise à mobiliser des ressources essentielles pour alléger les souffrances de ceux qui sont pris dans cette crise. La résilience du peuple congolais est remarquable, mais la communauté internationale doit agir rapidement pour le soutenir dans cette période de grand besoin."La Croix-Rouge de la RDC peut se targuer d'une présence significative et d'une empreinte opérationnelle dans la zone affectée, avec des milliers de volontaires actifs mobilisés. "Cet appel d'urgence permettra à la Croix-Rouge de la RDC d'atteindre et d'assister les personnes les plus démunies parmi les familles déplacées et les communautés d'accueil", a ajouté M. Laker. Depuis le début de la crise en mars 2022, plus de 1,6 million de personnes ont été déplacées, et les récentes escalades ont forcé des centaines de milliers d'autres à chercher refuge dans des conditions déjà surpeuplées. Les combats se sont dangereusement rapprochés de Goma, exacerbant la vulnérabilité de la population face à des maladies comme le choléra et affectant gravement l'accès aux services de base tels que les soins de santé et l'eau potable.Gloria Lombo, secrétaire générale de la Croix-Rouge de la RDC, a souligné l'ampleur du défi : "Les populations vivent dans des conditions extrêmement précaires, entassées dans des maisons familiales ou des camps. Elles sont déjà au point de rupture - mentalement, physiquement et financièrement. L'essentiel de l'assistance fournie par les organisations humanitaires va aux populations des camps situés dans la périphérie de Goma, mais le manque de moyens financiers et l'ampleur des besoins des populations rendent cette aide insuffisante."Avec 50 000 volontaires dans le seul Nord-Kivu, la Croix-Rouge de la RDC est la mieux placée pour accéder à des zones où d'autres organisations humanitaires ne peuvent se rendre. "Avec 26 branches provinciales, une base active de volontaires et des niveaux élevés d'accès et d'acceptation sur l'ensemble du territoire et à travers les lignes de conflit, la Croix-Rouge de la RDC est un acteur humanitaire clé et un premier intervenant. Notre réseau de sections et de volontaires, particulièrement bien formés et largement acceptés par les communautés, a fourni une assistance vitale aux communautés les plus difficiles à atteindre et aux groupes marginalisés du pays. Nous sommes en première ligne pour aider les populations déplacées depuis le début du conflit", a précisé Mme Lombo.L'appel vise à renforcer les capacités existantes de la Croix-Rouge de la RDC à fournir une assistance directe aux communautés touchées, en tirant parti de son empreinte opérationnelle et de sa base de volontaires pour assurer une fourniture efficace de l'assistance alimentaire, des services de santé et de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène. Il souligne également l'importance de l'engagement communautaire, de la redevabilité et du respect des normes de protection, de genre et d'inclusion pour affiner les méthodes de ciblage et s'assurer que les plus vulnérables sont atteints. En outre, l'IFRC renforce sa coordination transfrontalière avec les Sociétés nationales de la Croix-Rouge voisines au Rwanda, au Burundi et en Ouganda afin de se préparer à d'éventuels impacts régionaux et de soutenir les réfugiés si nécessaire.Plus d'informationsPour financer l'appel d'urgence et soutenir le peuple de la République démocratique du Congo en ces temps difficiles, visitez le site web de l'IFRCPour toute demande d'interview, contactez-nous à l'adresse: [email protected] Genève:Tommaso Della Longa: +41 79 708 43 67Mrinalini Santhanam: +41 76 381 50 06A Naïrobi:Susan Nzisa Mbalu: +254 733 827 654
Genève/Kuala Lumpur/Oulan-Bator, 18 mars 2024: La Mongolie traverse son hiver le plus rigoureux depuis près d'un demi-siècle, aux prises avec les effets dévastateurs du Dzud. Depuis novembre de l’année dernière, des conditions météorologiques extrêmes ont désormais enveloppé 76 % du pays dans des conditions de White Dzud et Iron Dzud. Ces conditions couvrent les zones de pâturage avec de la neige et de la glace épaisses, limitant considérablement l'accès à la nourriture pour le bétail.Cependant, depuis février de cette année, le taux de mortalité du bétail a augmenté, touchant environ 75 pour cent de tous les ménages d'éleveurs. Le bilan actuel des pertes de bétail dépassant les 4,7 millions, les prévisions officielles prévoient une aggravation de la situation.Les moyens de subsistance des éleveurs, qui dépendent du bétail, des chèvres et des chevaux, sont gravement menacés. Selon l'évaluation du Centre d'opérations d'urgence,cette crise devrait être deux fois plus grave que celle de Dzud de l'année dernière. Il prévoit un impact plus important que l'événement majeur de Dzud en 2010, qui a entraîné la perte de 10,3 millions de têtes de bétail et touché 28 % de la population mongole. La crise affecte de manière disproportionnée les éleveurs possédant de petits troupeaux, qui sont confrontés à d’importants défis de relance.Plus de 7 000 familles manquent désormais de nourriture adéquate et les fortes chutes de neige ont enseveli plus de 1 000 gers (maisons traditionnelles) et abris de ménages d'éleveurs. À ce jour, 2257 familles d’éleveurs ont perdu plus de 70 % de leur cheptel, et des milliers d’autres ont besoin de services de santé de base, de carburant et de charbon.Bolormaa Nordov, secrétaire général de la Société de la Croix-Rouge mongole, a déclaré :« En tant que l'un des acteurs humanitaires les plus actifs du pays, la Croix-Rouge de Mongolie et ses partenaires travaillent sans relâche pour fournir une aide humanitaire aux personnes touchées en cette période difficile. Nous sommes reconnaissants que l'IFRC ait toujours été à nos côtés, soutenant nos efforts humanitaires au fil des années. Avec cet appel d’urgence, nous espérons minimiser l’impact de la situation d’urgence de Dzud et soutenir les ménages en leur proposant des solutions à plus long terme pour leur vie et leurs moyens de subsistance.»Depuis novembre 2023, la Croix-Rouge de Mongolie a dirigé les efforts de réponse, identifiant les besoins urgents, tels que la pénurie alimentaire, l'accès aux soins de santé et la destruction des moyens de subsistance. En outre, la Croix-Rouge de Mongolie a distribué des fournitures vitales telles que des couvertures chaudes pour animaux, bénéficiant à 5 100 familles d'éleveurs qui en ont un besoin urgent.Olga Dzhumaeva, chef de la délégation de l'IFRC pour l'Asie de l'Est, a déclaré:« Nous sommes témoins des nombreuses difficultés auxquelles de nombreux ménages d’éleveurs sont confrontés, depuis la perte de leur précieux bétail jusqu’aux difficultés financières, aux ressources limitées ainsi qu’aux immenses pressions sur la santé mentale et physique des personnes. Pourtant, nous voyons l'espoir inébranlable et la résilience de tant de familles alors qu'elles combattent la colère de l'hiver avec une force incroyable. La mortalité continue du bétail, la diminution des ressources et la détérioration des conditions de vie de centaines de milliers de personnes en Mongolie cet hiver nous rappellent cruellement le besoin urgent d’aide.»Pour soutenir la population de Mongolie, l'appel d'urgence de l'IFRC sollicite 4,5 millions de francs suisses pour atteindre jusqu'à 10 000 familles d'éleveurs touchées par le Dzud en leur offrant une aide en espèces, une protection des moyens de subsistance, un soutien sanitaire et psychosocial, une formation professionnelle et un engagement communautaire.Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, merci de nous écrire à l'adresse: [email protected] Beijing:Kexuan Tong: +86 13147812269A Kuala Lumpur:Afrhill Rances: +60 192713641A Genève:Tommaso Della Longa: +41 797084367 Mrinalini Santhanam: +41 763815006
Excellences,
Aucun mot ne peut rendre compte de l'ampleur de la souffrance humaine à Gaza.
Dans ce conflit, les civils, en particulier les enfants, les femmes et les travailleurs de la santé, paient le plus lourd tribut, certains perdant la vie, ce qui jette une ombre morale durable sur nous tous pour les générations à venir.
Cette souffrance doit cesser. Aujourd'hui.
Israël a subi des pertes humaines déchirantes, y compris des prises d'otages, cela doit prendre fin maintenant.
Le Magen David Adom en Israël fournit une assistance vitale, des ambulances et des services de santé.
Le Croissant-Rouge palestinien travaille 24 heures sur 24 avec toutes les communautés touchées à Gaza pour fournir une assistance humanitaire et un soutien psychosocial vitaux. Ils le font sans crainte, avec un dévouement inédit, dans des situations extrêmement dangereuses.
Le CICR joue un rôle essentiel et nous coordonnons étroitement notre action en tant que Mouvement.
Je suis aujourd'hui en compagnie du Dr Younis Alkhatib, Président du Croissant-Rouge palestinien. Le Croissant-Rouge palestinien est le principal fournisseur de services médicaux d'urgence et joue un rôle central dans la réception, l'acheminement et la coordination de l'aide à Gaza. Cependant, ils travaillent sous la menace constante de leurs vies, du manque d'accès et de l'inadéquation de l'aide et des fournitures médicales.
Dans ces situations difficiles, le rôle des acteurs locaux comme la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge devient central, car ils ont la confiance des communautés et des autorités.
Nous le constatons dans le travail du Croissant-Rouge égyptien ainsi que dans les travaux préparatoires des Sociétés nationales au Liban, en Jordanie, en Syrie et ailleurs.
L'IFRC soutient et coordonne ces efforts nationaux tout en s'efforçant d'accroître leurs capacités et en s'associant à ECHO pour la mise en place d'un pont aérien humanitaire pour Gaza.
Aujourd'hui, nous lançons un appel pour trois motifs et nous vous demandons votre influence pour...
La protection,pour garantir une action humanitaire neutre et indépendante de nos sociétés nationales membres au niveau local, conformément au droit international humanitaire;
L'accès,pour garantir aux sociétés nationales un accès libre et sûr à toutes les parties de Gaza, y compris le nord;
L'assistance,pour intensifier les efforts d'aide sans condition afin que les hôpitaux, les ambulances, les installations d'eau et la gestion des déchets puissent fonctionner.
Quelle que soit la noirceur de l'heure, nous devons nous soutenir les uns les autres et être collectivement porteurs d'espoir.
Je vous remercie.
Depuis plusieurs années, la région de l'Extrême-Nord du Cameroun est confrontée aux effets du changement climatique, caractérisés par des sécheresses, des perturbations saisonnières et des inondations récurrentes, avec des conséquences désastreuses sur l'agriculture, l'élevage et même l'accès aux centres d'approvisionnement et aux marchés, entre autres. Cette situation a entraîné une détérioration de la situation économique des ménages au niveau local.Outre les effets du changement climatique, il existe des tensions sociales marquées par des conflits et des griefs intercommunautaires, ainsi que par la présence de groupes armés non étatiques. Au cours des dix dernières années, ces facteurs ont créé une situation d'insécurité, entraînant des mouvements de population et, pour beaucoup, la perte d'êtres chers.« J'ai perdu mon mari il y a quelques années », raconte Soumaïra, qui vit avec ses enfants dans le village de Ndoukoula, dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun. «J'avais 13 ans lorsque nous nous sommes mariés. Quelques années plus tard, j'ai donné naissance à notre première fille. Mon mari s'occupait bien de nous. Son travail consistait à élever les bêtes des hommes importants de la région, et il était également chargé de les vendre ».«Un jour, alors qu'il revenait d'un village situé à la frontière du Nigeria pour vendre les animaux d'un de ses patrons, il a été tué lors d'une attaque. Je venais de donner naissance à notre deuxième fille et j'étais déjà veuve avec deux enfants à charge ».Un nouveau souffle grâce à l'aide financièreAyant perdu ses parents alors qu'elle n'avait pas 10 ans et se trouvant dans une situation précaire, Soumaîra a été recueillie par le chef du village, qui essaie tant bien que mal de s'occuper d'elle et de ses filles.«Un jour, alors que je vaquais à mes occupations quotidiennes, des volontaires de la Croix-Rouge et des membres de ma communauté se sont approchés de moi», se souvient-elle. «Ils m'ont dit qu'ils voulaient recueillir des informations sur moi pour voir si je pouvais bénéficier d'une aide financière afin de répondre aux besoins immédiats de ma famille».Il s'avère que le village de Soumaïra est l'un des huit ciblés par le partenariat programmatique entre l'IFRC, la Direction générale de la protection civile européenne et des opérations d'aide humanitaire (ECHO) et la Croix-Rouge française au Cameroun.Dans le cadre de la deuxième phase des opérations du partenariat dans la région, 1 000 ménages de la région de l'Extrême-Nord reçoivent une assistance en espèces depuis janvier 2024. Les dons en espèces ont été faits pour répondre aux besoins de base les plus urgents de la population dans cette région, suite aux violences armées, aux impacts du changement climatique et aux impacts résiduels et économiques de la pandémie de COVID-19.«Je leur ai dit tout ce qu'ils voulaient savoir et j'étais sûr d'être sélectionné, ce qui a été le cas. Quelque temps plus tard, ils m'ont expliqué que je recevrais 64 000Frs CFA (environ 91 francs suisses) en trois versements. Avec cet argent, je pourrais acheter quelques articles importants pour la maison, faire soigner mes enfants s'ils étaient malades, et avec le reste, si je le souhaitais, créer une petite entreprise.«J'ai reçu ma première allocation financière aujourd'hui et je suis très heureuse. Avec cet argent, je vais acheter du mil et d'autres aliments pour nourrir mes enfants. Je vais aussi commencer à élever du bétail et à faire du commerce pour gagner ma vie. C'est un processus qui se poursuivra avec les autres fonds que je recevrai. Je pourrai m'occuper des besoins scolaires de mes filles et me battre pour changer leur vie.« Aujourd'hui, je vois un avenir meileur pour mes filles. »En plus de cette assistance en espèces, la Croix-Rouge camerounaise diffuse des messages de sensibilisation aux communautés sur la meilleure façon de se préparer et de réagir aux épidémies et aux catastrophes, ainsi que sur la communication des risques et l'engagement des communautés.
Selon les données du Service national des migrations du Panama, 127 168 migrants ont traversé le parc national de Darien entre janvier et avril 2023, ce qui équivaut à plus de 1 000 personnes par jour.
En réponse à cette annonce, Verónica Martínez, responsable de la réponse humanitaire de l'IFRC au Darien, a déclaré :
« Le nombre de migrants arrivant au Panama via le Darien augmente de façon exponentielle. Au cours des dernières semaines, nous avons vu arriver entre 2 000 et 3 000 personnes par jour, un chiffre qui submerge les points de service humanitaire par lesquels la Croix-Rouge fournit une assistance».
«La majorité d'entre elles arrivent dans un état catastrophique et inhumain. Elles sont blessées, déshydratées, présentent de graves réactions allergiques et des complications liées à des grossesses ou à des maladies chroniques. Beaucoup ont été victimes d'abus et de violences. La Croix-Rouge leur fournit les premiers soins, des soins de santé de base et un accès à l'eau. Elle leur fournit également des informations, une connexion internet et les oriente vers des institutions spécialisées».
«Mais ces chiffres records mettent à rude épreuve les services de base des communautés qui accueillent les migrants après leur périple dans la jungle. Dans le Bajo Chiquito, le nombre de marcheurs est parfois cinq fois supérieur au nombre d'habitants, ce qui entraîne, par exemple, l'effondrement de l'approvisionnement en eau. Les stations d'épuration installées par la Croix-Rouge sont insuffisantes».
«La région est à la veille d'une nouvelle saison des pluies et des ouragans, ce qui rend encore plus urgente l'arrivée d'une aide dans les plus brefs délais. De juin à novembre, les risques encourus par les migrants sur la route migratoire du Panama au Mexique comprendront également des inondations fluviales et des tempêtes. L'IFRC et le réseau de la Croix-Rouge se préparent à faire face à ce scénario, mais comme ils l'ont prévenu en mars dernier, nous avons besoin d'alliés. La fourniture d'une assistance humanitaire reste urgente et relève d'un travail d'équipe».
En août 2022, l'IFRC a lancé un appel d'urgence sollicitant un soutien international de 18 millions de francs suisses (20,3 millions de dollars) pour fournir une assistance humanitaire à 210 000 personnes le long des routes migratoires d'Amérique centrale et du Mexique. Cependant, le montant collecté jusqu'à présent représente environ 5 % du total demandé.
--
Cliquez ici pour accéder aux séquences B-roll libres de droits et aux photos de cette crise disponible dans la salle de presse de l'IFRC.
*La Croix-Rouge britannique, la Croix-Rouge suédoise, la Croix-Rouge canadienne, la Croix-Rouge japonaise, la Croix-Rouge de Monaco, la Croix-Rouge néerlandaise, la Croix-Rouge suisse, la Fondation Simón Bolivar et l'UNICEF ont contribué à ce projet.
Genève 7 Avril 2024 -Six mois se sont écoulés depuis l'horrible journée de violence en Israël. Près de six mois (et ce n'est pas fini) d'escalade de la violence à Gaza, où la situation est désespérée et ne cesse de s'aggraver.La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a soutenu le Magen David Adom (MDA), en Israël, et le Croissant-Rouge palestinien pendant des mois de violence catastrophique et d'escalade de la faim. Nos appelsNous ne prenons pas d'autre parti que celui de l'humanité. Cela signifie que : L'accès sans entrave de l'aide dans et vers toutes les parties de la bande de Gaza, y compris le nord. Nous saluons l'annonce récente de la réouverture du point de passage d'Erez Gate/Beit Hanoun. Cette réouverture doit être permanente et conduire à une augmentation massive des livraisons d'aide. La protection des civils, des travailleurs humanitaires, du personnel de santé et de leurs installations. La libération inconditionnelle de tous les otages. Nos pertesDepuis octobre, l'IFRC a perdu 18 membres de son réseau. Quinze membres du personnel et volontaires du Croissant-Rouge palestinien ont été tués, ainsi que trois membres de MDA, la Société nationale membre de l'IFRC en Israël. Ces décès sont dévastateurs et inacceptables. Les travailleurs humanitaires devraient toujours être protégés. Les installations ont également été détruites. Les deux hôpitaux gérés par le Croissant-Rouge palestinien, Al Quds dans la ville de Gaza et Al Amal à Khan Younis, ont été contraints de fermer après avoir été bombardés, ce qui a coûté la vie à des patients et empêché des milliers d'autres de recevoir des soins. Notre travailEt pourtant, malgré les défis et les circonstances terribles, le Croissant-Rouge palestinien a continué à apporter une aide vitale aux habitants de Gaza. Il s'agit notamment:De l'établissement de 14 camps, fournissant un abri à 5 100 familles (environ 30 000 personnes);Du traitement de près de 20 000 blessés, mise en place de points médicaux et fourniture de services de santé communautaires et d'un soutien psychosocial à près de 200 000 personnes;De contribuer à la distribution de l'aide, même si celle-ci n'a pas été autorisée à entrer dans la bande de Gaza en quantité suffisante.Pendant ce temps, MDA en Israël :A mobilisé plus de 10 000 employés et volontaires, répondant à plus de 20 000 appels avec 2 300 véhicules médicaux d'urgence;Continue d'être à la pointe de la réponse humanitaire en Israël grâce à ses services médicaux d'urgence, ses services de collecte de sang et de lait humain, et son soutien continu aux communautés évacuées.Trop c'est tropLa situation à Gaza est désastreuse. L'humanité a été pratiquement abandonnée. La famine est imminente. Les soins de santé sont quasiment inexistants. Les otages sont toujours emprisonnés.C'est dans ce contexte que le secrétaire général de l'IFRC lance l'appel suivant. Jagan Chapagain déclare:La situation humanitaire actuelle des civils de Gaza est plus que catastrophique. Des millions de vies sont menacées par la faim. Un flux urgent et sans entrave d'aide humanitaire doit être assuré pour atteindre ceux qui en ont besoin. Pas demain, mais maintenant".Six mois, c'est une étape terrible. Nous devons réfléchir. Et exiger le changement.Contact information:Pour plus d'informations ou pour demander une interview: [email protected] Beyrouth: Mey El Sayegh, +961 03 229 352A Amman: Nicole van Batenburg +962 7 9998 2327A Genève: Mrinalini Santhanam: +41 76 381 50 06; Andrew Thomas, +41 76 367 65 87
Makuma est un village côtier isolé, niché dans le nord-ouest de la Sierra Leone, à la frontière avec la Guinée. Il n'est accessible que par une piste étroite et cahoteuse. Ses quelque 2 000 habitants se déplacent à pied ou en moto pendant les mois les plus secs. Mais lorsque les eaux montent pendant la saison des pluies, de mai à décembre, la piste devient inutilisable, coupant les habitants du centre de santé le plus proche, situé à une dizaine de kilomètres.Sa situation isolée, associée au risque élevé de maladies infectieuses en Sierra Leone, fait de Makuma un terrain propice aux épidémies, s'il n'y avait pas la présence de la Croix-Rouge sierra-léonaise.Momoh Saio Kamara est le volontaire local de la Croix-Rouge à Makuma. Il a grandi dans le village et jouit d'une grande popularité et d'une grande confiance, grâce au soutien qu'il a apporté aux personnes touchées par l'épidémie d'Ebola en 2014-2015.En 2019, Momoh a été formé à la lutte contre les épidémies et à la surveillance communautaire dans le cadre du Programme de préparation des communautés aux épidémies et aux pandémies (CP3), financé par l'USAID, afin d'acquérir les compétences et les outils nécessaires pour détecter, alerter et répondre rapidement aux épidémies.Ainsi, lorsque, début 2022, les habitants de Makuma ont commencé à remarquer des symptômes étranges d'une maladie mystérieuse qu'ils n'avaient jamais vue auparavant, Momoh savait exactement ce qu'il fallait faire.«Un jour, j'étais dans le village et je faisais des visites à domicile. J'ai rendu visite à un ami qui m'a dit qu'il y avait quelqu'un avec le nez rouge, la bouche rouge, le nez qui coule et qu'en plus de cela, cette personne avait une éruption cutanée. Je suis allé voir et j'ai tout de suite pensé que c'était la rougeole», explique Momoh.Sans hésiter, Momoh a alerté son supérieur, Jobel, grâce à un système de surveillance à base communautaire numérique mis en place dans le cadre du programme CP3. Jobel est arrivé peu après en moto pour enquêter. Constatant lui-même les symptômes, il a intensifié l'alerte dans le système, informant instantanément les autorités sanitaires du district.«Après l'alerte, j'ai appelé l'infirmière locale et j'ai convoqué une réunion de la communauté pour dire aux gens qu'il s'agissait d'une suspicion de rougeole », ajoute Momoh.Infection virale très contagieuse, la rougeole se propage facilement chez les personnes non vaccinées. Il s'agit d'une maladie grave qui peut nécessiter une hospitalisation, entraîner une invalidité permanente, voire tuer si elle n'est pas traitée correctement.Les infirmières locales sont rapidement arrivées et ont commencé à rechercher et à enregistrer les cas suspects, tandis que Momoh et Jobel ont fait du porte-à-porte pour expliquer aux gens comment se protéger.Le lendemain, une équipe d'intervention rapide de l'hôpital du district de Kambia est arrivée pour effectuer des tests, procéder à une vaccination en anneau de près de 800 enfants afin de minimiser la propagation de l'infection, et s'occuper des patients.«La Croix-Rouge et l'équipe de gestion sanitaire du district sont venues. Cela n'a pas pris longtemps. Lorsqu'ils sont arrivés, nous avons de nouveau organisé une réunion, nous avons parlé à la communauté. Nous leur avons dit que ces personnes avaient des médicaments et qu'ils étaient gratuits» explique Momoh.Pour N'Mah, une femme de Makuma dont le jeune fils a attrapé la rougeole, la présence de Momoh à ses côtés a été un immense soulagement.«Mon fils Morlai est tombé malade. Je n'avais aucune idée de ce qu'était la maladie et je me sentais inquiète et agitée. Momoh a organisé une réunion communautaire pour faire savoir qu'il pensait qu'il s'agissait de la rougeole. Il nous a dit ce qu'il savait de la maladie et a demandé aux gens de lui dire s'ils voyaient quelqu'un qui présentait les mêmes symptômes. Il nous a dit de garder notre environnement aussi propre que possible, de nous laver les mains correctement et d'isoler toute personne présentant des signes de la maladie. Je me suis sentie très heureuse parce que les services de santé sont arrivés très rapidement», explique N'Mah.«Je savais que Momoh serait en mesure de nous aider parce qu'il nous avait parlé de sa formation et de la façon dont il pouvait signaler la maladie», ajoute Mahawa.Momoh est l'un des 250 volontaires du district de Kambia formés dans le cadre du programme CP3. Ensemble, ils sont les yeux et les oreilles des communautés difficiles à atteindre et veillent à ce qu'aucun événement sanitaire suspect ne passe inaperçu.Au total, 124 cas de rougeole ont été enregistrés au cours de l'épidémie à Makuma. Ce chiffre aurait pu être beaucoup plus élevé sans l'action précoce de Momoh, la confiance que lui a accordée sa communauté et la réaction rapide des autorités sanitaires locales.«L'intervention réussie, qui a permis d'éviter des décès et des handicaps, est le résultat de la détection et du signalement précoces par les volontaires de la Croix-Rouge, suivis d'une réponse rapide de l'équipe de gestion de la santé du district. Il n'est pas exagéré de dire que ces volontaires contribuent grandement au système de santé du district de Kambia, en particulier à la surveillance de la santé publique», explique Ishmael Rogers, responsable de la surveillance du district de Kambia.Pour Yusif, conseiller du village de Makuma, qui a dirigé sa communauté dans des périodes difficiles telles qu'Ebola et COVID-19 ces dernières années, le soulagement d'avoir le soutien de la Croix-Rouge pour maintenir sa population en bonne santé est palpable.« Je suis heureux que Momoh soit là. Il est toujours disponible pour notre communauté - n'importe quel jour, n'importe quand. Il est très patient. Lorsque nos concitoyens sont malades, il veille à ce qu'ils soient emmenés à l'hôpital. Je pense que ma communauté est en sécurité avec Momoh. Si jamais il y a une autre épidémie, nous savons que Momoh est là pour nous. »--La détection et la réponse rapides aux épidémies dont il est question dans cet article ont été rendues possibles grâce au Programme de préparation des communautés aux épidémies et aux pandémies.Financé par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), ce programme aide les communautés, les sociétés nationales et d'autres partenaires dans sept pays à se préparer, à prévenir, à détecter et à répondre aux menaces de maladies.Si vous avez apprécié cette histoire et souhaitez en savoir plus :Abonnez-vous au bulletin d'information de l'IFRC sur la préparation aux épidémies et aux pandémies;Suivez la Société de la Croix-Rouge de Sierra Léone sur X, Facebook et LinkedIn;Pour en savoir plus sur les initiatives de surveillance communautaire au sein de l'IFRC, veuillez consulter le site suivant: cbs.ifrc.org
Au Kazakhstan, l'hiver peut être extrêmement rude, avec des températures chutant jusqu'à -40°C la nuit. Cela représente un défi pour tout le monde, mais surtout pour certains des groupes les plus vulnérables : les sans-abri, les personnes âgées isolées, les personnes handicapées et les familles monoparentales.«Mon mari et nos deux fils sont morts et mes proches vivent très loin. Je suis donc seule au monde», a déclaré une femme de 81 ans à une équipe du Croissant-Rouge. «Je suis reconnaissante aux volontaires du Croissant-Rouge de m'avoir apporté de la soupe, des brioches et du pilaf - je les mangerai avec plaisir et j'en garderai pour demain.»Les conducteurs et les passagers bloqués sur la route peuvent également se retrouver dans une situation difficile.Lorsque le froid devient extrême, le Croissant-Rouge du Kazakhstan est prêt à soutenir les personnes dans le besoin grâce à un système initié par l'IFRC qui lui permet de mobiliser des ressources dès qu'une vague de froid sévère est annoncée.Anticiper les vagues de froidGrâce à l'activation du protocole d'action précoce simplifié (PAE) pour les vagues de froid, le Croissant-Rouge reçoit 68 000 francs suisses de l'IFRC qu'il utilisera au cours des trois prochains mois pour financer des actions d'anticipation en faveur de 2 000 personnes dans les régions les plus touchées et pour toucher 80 000 autres personnes au moyen d'activités de sensibilisation.Le PAE a été déclenché par une vague de froid le 11 décembre, lorsque le service national de prévisions météorologiques a annoncé des températures inférieures à -40 degrés dans le nord du Kazakhstan.«Ce protocole simplifié d'action précoce nous permet de soutenir les personnes qui survivent au froid extrême dans les conditions les plus difficiles, et de le faire rapidement», a déclaré Lena Kistaubayeva, Directrice du département des situations d'urgence du Croissant-Rouge du Kazakhstan.«La distribution de vêtements chauds à partir de stocks prépositionnés et l'organisation de repas chauds pour les sans-abri et les personnes âgées vivant seules sont les principales activités du moment», ajoute-t-elle. «Nous continuons à surveiller les prévisions météorologiques, afin de réagir en temps voulu et de répondre à d'autres besoins dans cette région et dans d'autres régions cibles du pays, par l'intermédiaire de nos antennes locales».Repas chauds, vêtements et couverturesTout au long de l'hiver, les équipes du Croissant-Rouge ont aidé les sans-abri à rejoindre des abris chauds et leur ont fourni des repas chauds et des articles de base tels que des vêtements d'hiver, des chaussures et des couvertures. Des volontaires dispensent également les premiers soins dans les abris chauffés.«Depuis mon enfance, je passe le plus clair de mon temps dans la rue et je m'occupe de moi», explique un sans-abri de 54 ans. «J'ai fini par avoir de mauvaises fréquentations et j'ai passé dix ans en prison, mais au moins j'avais de la nourriture et un lit. Aujourd'hui, je suis à nouveau seul et je ne sais pas où aller. Les volontaires m'emmèneront dans un centre d'hébergement et m'aideront à m'inscrire».L'IFRC est un des leaders de l'initiative "Alertes précoces pour tous", qui fournira des alertes précoces aux populations du monde entier d'ici 2027. En savoir plus.
Adopté en réponse à la pandémie de COVID-19, le programme UE pour la santé de la Commission européenne vise à renforcer la préparation aux pandémies et à mettre en place des systèmes de santé plus solides, plus résistants et plus accessibles. Un élément clé du programme UE pour la santé comprend un partenariat historique et ambitieux avec l'IFRC pour fournir des services de premiers secours psychologiques et de santé mentale aux personnes de toute l'Europe qui ont été touchées par le conflit en Ukraine.
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) est consternée par le meurtre d'un autre membre du réseau. Mohammed Awad Allah Musa, volontaire paramédical du Croissant-Rouge palestinien, a été tué le samedi 20 avril alors qu'il apportait une assistance médicale à des blessés dans la ville d'Al-Sawiya, dans le district de Naplouse. Nos pensées et nos condoléances vont à la famille de Mohammed Awad Allah Musa, à ses amis, à ses proches et à ses collègues du Croissant-Rouge palestinien en ce jour horrible. Depuis le début du conflit, le réseau de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a perdu 22 membres. Dix-huit membres du personnel et volontaires du Croissant-Rouge palestinien ont été tués à Gaza et maintenant en Cisjordanie, ainsi que quatre membres du Magen David Adom en Israël (MDA).Nous réitérons notre appel : les travailleurs humanitaires et de la santé doivent être respectés et protégés. C'est une obligation morale et juridique.