Ukraine

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UE pour la santé et l'IFRC

Adopté en réponse à la pandémie de COVID-19, le programme UE pour la santé de la Commission européenne vise à renforcer la préparation aux pandémies et à mettre en place des systèmes de santé plus solides, plus résistants et plus accessibles. Un élément clé du programme UE pour la santé comprend un partenariat historique et ambitieux avec l'IFRC pour fournir des services de premiers secours psychologiques et de santé mentale aux personnes de toute l'Europe qui ont été touchées par le conflit en Ukraine.

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Un sentiment « d’absence d’avenir » : de nouvelles données montrent la gravité des problèmes de santé mentale chez les Ukrainiens

Genève/Bruxelles - 10 April 2024Plus de deux ans de conflit armé – sans fin en vue – génèrent un sentiment d'« absence d'avenir » pour les personnes déplacées d’Ukraine, ont déclaré des experts lors d’une conférence à Bruxelles. Malgré l’incroyable résilience dont font preuve les gens, cette expérience est susceptible d’avoir un impact à long terme sur leur santé mentale si elle n’est pas traitée à temps.La conférence a été organisée par la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans le cadre d'un projet «Union européenne pour la Santé » financé par l'Union européenne, qui vise à fournir des services de santé mentale et de soutien psychosocial aux personnes touchées par le conflit en cours. Parmi les intervenants figuraient Stella Kyriakides, commissaire européenne chargée de la santé et de la sécurité alimentaire, et Xavier Castellanos Mosquera, sous-secrétaire général de l'IFRC.Les participants ont discuté des besoins en matière de santé mentale des personnes contraintes de quitter leur domicile, sur la base d'une enquête récente menée par l'IFRC. Les conclusions sont les suivantes :83 % des personnes touchées par le conflit ont déclaré qu'elles-mêmes ou des membres de leur famille avaient été confrontés à des événements stressants ou traumatisants. Deux tiers d'entre elles ont déclaré que le déplacement avait eu un impact négatif sur elles. Parmi les personnes interrogées, 79 % se trouvaient en dehors de l'Ukraine, 21 % à l'intérieur du pays.30 % des Ukrainiens déplacés ont cherché une forme de soutien psychologique depuis l'escalade du conflit en 2022, ce qui révèle une demande de services de santé mentale.Ganna Goloktionova, conseillère technique au Centre psychosocial de l'IFRC, a déclaré que l'incertitude quant à l'avenir était la principale source de stress pour les Ukrainiens. Elle a souligné que le bilan combiné du conflit armé en cours, de l'insécurité liée au déplacement, de la destruction des structures familiales, de la nature temporaire de la protection et du stress financier sont autant de facteurs qui nuisent à la santé mentale des Ukrainiens déplacés.« De nombreux Ukrainiens ne parviennent pas à se projeter dans l'avenir », a-t-elle déclaré. "Cet état d'absence d'avenir a un impact dévastateur sur la santé mentale des Ukrainiens, qu'ils vivent en Ukraine ou qu'ils soient réfugiés dans d'autres pays.Xavier Castellanos Mosquera, secrétaire général adjoint de l'IFRC, a déclaré :« Une intervention au bon moment peut aider les gens et, à long terme, leur redonner un avenir. Les programmes de soutien psychosocial comptent parmi les activités les moins coûteuses des interventions humanitaires. Mais ils peuvent avoir un impact inestimable».Birgitte Bischoff Ebbesen, Directrice régionale de l'IFRC pour l'Europe, a déclaré :«Nous savons à quel point les interventions en matière de santé mentale peuvent être vitales, en particulier lorsqu'elles sont menées à un stade précoce. Les volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge d'Ukraine et des communautés d'accueil instaurent la confiance nécessaire qui nous aide à lutter contre la stigmatisation qui, malheureusement, entoure encore la santé mentale».Dans toute l'Europe, 37 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge fournissent des services de santé mentale et de soutien psychosocial et ont touché 1,2 million de personnes.ContexteIl existe une collaboration financée par l'UE entre l'IFRC, la Direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission européenne et les Sociétés nationales de la Croix-Rouge en Ukraine et dans 24 pays européens pour fournir un soutien psychosocial aux personnes en provenance d'Ukraine depuis mai 2022. Ce programme a soutenu plus de 200 000 personnes affectées et a permis à 11 000 professionnels de la santé et volontaires d'être formés à la santé mentale et au soutien psychosocial.Écoutez l'épisode du podcast de l'IFRC intitulé "People in the Red Vest": Nataliia Korniienko : aider ses compatriotes réfugiés à faire face au stress du conflit, de la migration et du recommencement | IFRC. Podcast disponible uniquement en anglais.Pour plus d'informations ou pour solliciter une interview:A Genève – Andrew Thomas +41 763676587Bruxelles – Zsofia Varga +36 70 508 5718

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Ukraine : Aider les gens à se remettre sur pied après une grave lésion

Dans toute l'Ukraine, les gens font face à la réalité quotidienne des alertes aériennes et de la peur. Des zones sont toujours évacuées et certaines personnes ne peuvent pas rentrer chez elles.Mais dans de nombreuses régions de l'Ukraine, le relèvement a commencé et il ne s'agit pas seulement de reconstruire les bâtiments et les infrastructures. Il s'agit de rétablir la santé, les moyens de subsistance et le bien-être des populations.La Croix-Rouge ukrainienne a contribué à la création du Centre national de réhabilitation Unbroken à Lviv, où le relèvement prend la forme d'un traitement, d'une réadaptation et, dans certains cas, de prothèses.« Depuis ma blessure, j'avais déjà appris à me débrouiller avec un seul bras », explique Valentin Anohin, un professeur d'éducation physique qui a perdu son bras à la suite d'une blessure pendant le conflit. «Mais lorsque j'ai mis la prothèse, j'ai senti à quel point ma routine quotidienne était facilitée. Maintenant, je peux tout faire deux fois plus vite ».Après cinq mois de rééducation, Anohin a réalisé son rêve. En utilisant la prothèse, il a réussi à lancer un ballon de basket directement dans le panier.De la peur à la confianceYana Kovalova a perdu sa jambe à la suite d'une explosion dans son jardin à Donetsk. Retrouvée par des voisins, elle a été évacuée et opérée avant d'être stabilisée et de traverser l'Ukraine pour se rendre au centre Unbroken.« Les kinésithérapeutes ont commencé à travailler avec moi immédiatement », raconte-t-elle. «Au début, j'avais peur de trébucher avec mes béquilles, sans parler de monter les escaliers. Mais à chaque séance, je me sens de plus en plus confiante.»L'expérience de Vyacheslav Aleksandrov a commencé par des questions.«Les premiers sentiments après la blessure ont été la peur. Que faire ensuite ? Comment tout cela va-t-il se passer ?», a-t-il déclaré, ajoutant que le processus est différent pour chacun.«Une de mes connaissances, dont l'amputation n'était pas très importante, a commencé à marcher en trois semaines seulement. Pour quelqu'un d'autre, il s'agit d'un processus complexe et long, impliquant à la fois un travail de groupe et un travail individuel.«Le soutien psychologique est essentiel.»Elle m'inspire vraimentAvec le soutien de l'IFRC et d'autres partenaires, la Croix-Rouge ukrainienne cherche de nouveaux moyens d'impliquer et de soutenir les personnes handicapées. La Croix-Rouge soutient également la santé mentale chez Unbroken.«Nous les aidons à stabiliser leurs émotions. Parfois, ils perdent leur maison ou leurs proches », explique Sofia Nevoyt, psychothérapeute au centre Unbroken.L'une de ses clientes a été gravement blessée. «Mais elle était très motivée. Elle a raconté qu'au moment où l'événement s'est produit, elle a même crié «Je veux vivre ».« Ses progrès ont été très bons et j'aime vraiment travailler avec elle parce qu'elle m'inspire aussi.»La Croix-Rouge ukrainienne contribue au relèvement des communautés locales en soutenant l'accès aux services de santé, de santé mentale et d'aide sociale. Les programmes de soutien psychosocial et de réhabilitation continueront d'être au cœur des préoccupations de la Croix-Rouge ukrainienne dans les années à venir.

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Ukraine : Deux ans après, l'IFRC met en garde contre l'augmentation de la dette qui rend l'avenir de millions de personnes instable.

Genève / Budapest / Kiev 16 février 2024 - Deux ans après l'escalade du conflit armé international entre la Russie et l'Ukraine, le coût humain est insurmontable et rien ne laisse présager la fin du conflit. Non seulement de nombreuses personnes ont perdu leurs proches, leurs maisons, leurs moyens de subsistance et leurs économies, mais des millions d'Ukrainiens se débattent dans un endettement croissant. Certains ont pu repartir à zéro, mais d'autres voient leurs besoins s'accroître à un moment où les programmes humanitaires et gouvernementaux se réduisent ou s'arrêtent complètement.Une enquête menée à la demande de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a révélé que plus de 50 % des personnes vivant en Ukraine et dans d'autres régions d'Europe ont encore des besoins urgents non satisfaits en matière d'assistance médicale, de logement et d'emploi, ce qui les oblige à s'endetter ou à accepter des emplois sous-payés, marginalisés ou dangereux. En outre, les conséquences sur la santé mentale et psychosociale sont de plus en plus lourdes.Birgitte Bischoff Ebbesen, directrice régionale de l'IFRC pour l'Europe, a déclaré:« De nombreuses personnes, à l'intérieur et à l'extérieur de l'Ukraine, ont dû repartir de zéro. Pour les groupes marginalisés, comme les personnes âgées, les besoins sont encore plus grands car ils sont plus isolés et ont du mal à accéder aux services et aux opportunités de revenus. Dans un contexte d'inflation galopante et d'incertitude économique, le fait de dépendre de revenus modestes et irréguliers pendant deux ans a épuisé les économies des gens. »Dans les pays voisins, un tiers des Ukrainiens empruntent de l'argent pour survivre. Les familles peuvent consacrer plus d'un cinquième de leurs revenus au service de la dette, ce qui peut constituer un lourd fardeau et une source d'anxiété. Près de 60 % des personnes interrogées estiment que la situation générale en Ukraine constitue leur principal facteur de stress, et près de la moitié d'entre elles se disent angoissées par l'avenir incertain qui les attend, elles et leur famille.Le réseau des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge de l'IFRC a permis une réponse véritablement mondiale, garantissant que 18 millions de personnes reçoivent une aide dans 60 pays. Cette aide comprend des secours immédiats, des soins de santé, un soutien psychologique et psychosocial, ainsi qu'une aide au logement. L'aide en espèces a été une bouée de sauvetage pour plus de 1,1 million de personnes en Ukraine et en Europe, leur évitant de s'endetter encore plus et les aidant à payer leur loyer, leurs soins de santé et leur éducation.En Ukraine, les combats et les bombardements sont encore une réalité quotidienne pour des millions de personnes. Les gens vivent chaque jour dans l'incertitude et le stress omniprésent. Les conditions hivernales ont rendu la situation encore plus difficile, car de nombreuses maisons sont endommagées ou détruites et l'approvisionnement en eau, en gaz et en électricité est limité. Dans les zones les plus durement touchées, les services essentiels sont difficiles d'accès et les gens sont confrontés à des pénuries de nourriture, d'eau et de médicaments. Environ 55 % de la population des oblasts les plus durement touchés ont exprimé des besoins urgents non satisfaits, 23 % seulement ayant accès à l'aide humanitaire.Le directeur général de la Croix-Rouge ukrainienne, Maksym Dotsenko, a déclaré :« Des millions de personnes ont perdu leurs proches, leurs maisons et tous leurs biens. Elles doivent recommencer leur vie à zéro. Malgré les bombardements incessants et les infrastructures endommagées, la Croix-Rouge ukrainienne a réussi à aider plus de 12 millions de personnes. Grâce au travail considérable de notre équipe, qui déploie des efforts inlassables vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, nous avons pu fournir aux plus vulnérables des produits de première nécessité, les évacuer des endroits dangereux et être présents là où notre aide est la plus nécessaire. »La Croix-Rouge ukrainienne travaille d'arrache-pied pour fournir des services d'urgence aux personnes touchées par les combats en cours, tout en soutenant les efforts de relèvement et de reconstruction dans de nombreuses régions de l'Ukraine. Elle fournit notamment des services d'aide sociale, une assistance pour les réparations domiciliaires, des prêts aux petites entreprises et une formation professionnelle qui permet aux personnes de renforcer leurs compétences et de se reconvertir dans de nouvelles carrières.« Malgré l'impact incroyable que nous et d'autres ont eu, ce n'est pas le moment de fermer les yeux. L'attention et les ressources mondiales consacrées à l'Ukraine diminuent, mais les besoins humanitaires demeurent. En investissant dans des programmes d'intégration et de réhabilitation sociales et dans des capacités locales de réponse aux urgences, notre ambition est d'aider les communautés d'Ukraine et des pays touchés à devenir plus fortes et plus résilientes qu'auparavant », a déclaré M. Ebbesen.En savoir plus sur le travail du réseau de l'IFRC : Soutenir 18 millions de personnes touchées en Ukraine et dans le monde entier.Grâce à plus de 60 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge du monde entier qui ont répondu aux besoins de la population ukrainienne, le réseau de l'IFRC a aidé 18 millions de personnes à bénéficier d'une aide d'urgence au cours des deux dernières années. Le réseau a également aidé 1,8 million de personnes à bénéficier d'un soutien en matière de santé et de soins, dont 1,1 million en matière de santé mentale et de soutien psychosocial. Afin de remédier à la pénurie de logements, 2,2 millions de personnes ont bénéficié d'une aide à l'hébergement de la part des communautés d'accueil.L'assistance en espèces a été une bouée de sauvetage pour plus de 1,1 million de personnes en Ukraine et dans toute l'Europe, leur évitant de s'endetter encore plus, les aidant à payer leur loyer et leurs charges, leurs soins de santé et leurs frais d'éducation. La langue et l'intégration dans les communautés d'accueil restent un obstacle majeur. Les sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge proposent des cours de langue, des groupes communautaires et des formations professionnelles, ce qui permet aux personnes déplacées de trouver plus facilement un emploi, de mieux s'intégrer dans les communautés et de devenir autonomes. S'appuyant sur ses relations avec les communautés, la Croix-Rouge ukrainienne joue un rôle clé dans la mise en place de services de réadaptation et de santé mentale. Le personnel et les volontaires proposent des services d'aide sociale, une assistance pour les réparations des maisons, des prêts aux petites entreprises et une formation professionnelle qui permet aux personnes de renforcer leurs compétences et de se reconvertir dans de nouvelles carrières.L'appel de l'IFRC pour l'Ukraine et les pays touchés présente un déficit de financement de 38 %.L'appel d'urgence de l'IFRC n'a reçu que 62 % des fonds demandés, ce qui laisse un manque important de ressources pour répondre aux besoins de plus en plus graves des populations touchées aujourd'hui. Il est essentiel d'investir à la fois dans l'aide humanitaire immédiate et dans des programmes d'intégration sociale et de réhabilitation à plus long terme pour aider les communautés en Ukraine et dans les pays touchés à devenir plus fortes et plus résilientes qu'auparavant.Liens utilesEnquête impact: https://dashboards.impact-initiatives.org/reg/longitudinal_surveys/Enquête de suivi post-distribution de l'IFRC : https://go.ifrc.org/emergencies/5854/additional-info/multi-purpose-cash-and-pdmPour plus d'informations ou pour demander une interview, merci de nous écrire à l'adresse:[email protected]À Kiev: Angela Hill, +380 50 347 8527À Budapest:Edgar Zuniga, +36 20 377 7221À Genève:Tommaso Della Longa, +41 79 708 43 67 Andrew Thomas, +41 76 367 65 87

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Briser le silence : prendre en compte la santé mentale et lutter contre la stigmatisation au lendemain du conflit ukrainien

Depuis le début du conflit en Ukraine, des millions de personnes ont été déplacées, confrontées à des situations de détresse qui les ont laissées avec des traumatismes et des pertes. L'impact de cette crise sur la santé mentale ne doit pas être sous-estimé : selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), une personne sur cinq souffre de troubles mentaux dans les situations d'après-conflit. Le conflit en Ukraine a été dévastateur, forçant 6 199 700 personnes à fuir leur foyer en tant que réfugiés dans le monde entier, et 5 088 000 personnes supplémentaires ont été déplacées à l'intérieur de l'Ukraine elle-même. Ces personnes ont subi des pertes déchirantes, notamment la mort d'êtres chers, la destruction de leurs maisons et la perte de leurs moyens de subsistance. Le fait d'avoir été témoin d'événements traumatisants a encore aggravé l'angoisse mentale de beaucoup d'entre elles. Depuis le début du conflit, les employés et les volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sont sur le terrain, aidant les gens aux points de passage des frontières, dans les gares et dans les abris temporaires. Ils offrent une oreille attentive, font preuve d'empathie, partagent des informations vitales et prennent soin des personnes vulnérables. Dans les pays voisins, les Sociétés nationales membres de l'IFRC reçoivent de plus en plus de demandes d'assistance en santé mentale par l'intermédiaire de leurs systèmes de retour d'information communautaire. Pour répondre à ce besoin massif de santé mentale et de soutien psychosocial, l'IFRC, le Centre psychosocial de l'IFRC et les Sociétés nationales de la Croix-Rouge d'Ukraine et de 24 pays européens ont uni leurs efforts. Depuis 2022 juin, le programme EU4Health fournit des services de premiers secours psychologiques en personne dans le cadre des services de santé mentale et de soutien psychosocial, via des lignes d'assistance téléphonique et d'autres plateformes de services, et en développant et renforçant les capacités du personnel et des volontaires des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, des intervenants de première ligne et d'autres professionnels. «Grâce à ce projet, nous faisons prendre conscience à tous qu'il n'y a pas de mal à faire une pause et à donner la priorité à son bien-être émotionnel, psychologique et social, en particulier dans les situations stressantes », explique Basilio Muiruri, coordinateur de projet par intérim pour la santé et les soins à l'IFRC Europe. «En tant qu'équipe, avec le personnel et les volontaires des sociétés nationales, nous insistons auprès des personnes qui fuient l'Ukraine et de celles qui sont touchées à l'intérieur du pays, sur le fait qu'elles sont dignes d'être heureuses et d'avoir l'esprit tranquille, en leur fournissant des premiers soins psychologiques et des compétences de base pour faire face à la situation. » Le programme EU4Health, qui fait partie de la direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire (DG SANTE) de la Commission européenne, adopte une approche globale de la santé mentale et du soutien psychosocial. Financé par l'Union européenne, EU4Health s'engage à redonner de l'espoir et à guérir le peuple ukrainien au moment où il en a le plus besoin. Dans le cadre de ce projet de collaboration, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge d'Ukraine et de 24 pays européens ont franchi des étapes importantes dans leur mission au cours de l'année écoulée, en apportant un soutien psychosocial aux personnes déplacées d'Ukraine. Voici quelques-unes des principales réalisations : Mise en place de 27 lignes d'assistance téléphonique fournissant des services de premiers secours psychologiques et de soutien psychosocial à 68 706 personnes déplacées d'Ukraine; Formation de 4 114 membres du personnel et volontaires aux premiers secours psychologiques et au soutien psychosocial, dont 440 personnes parlant l'ukrainien ou le russe; Engagement de 1 853 membres du personnel, volontaireset premiers intervenants dans la réponse à la crise ukrainienne; Facilitation de 490 réunions entre les Sociétés nationales, les principales parties prenantes et les partenaires pour assurer une réponse coordonnée. La santé mentale est un domaine négligé de la santé publique dans la région européenne de l'OMS, alors que plus de 150 millions de personnes souffriront de troubles mentaux d'ici 2021. Selon la Coalition paneuropéenne pour la santé mentale (who.int), seule une personne sur trois souffrant de dépression reçoit des soins appropriés. En raison du conflit en Ukraine, on estime que 15 millions de personnes ont besoin d'un soutien psychosocial et que des millions d'autres pourraient avoir besoin d'un traitement médical. La stigmatisation, la discrimination et les violations des droits de l'homme continuent d'entraver l'accès aux services de santé mentale. La Journée mondiale de la santé mentale, qui a lieu le 10 octobre, est l'occasion de sensibiliser l'opinion publique et de combler les lacunes des services de santé mentale, l'objectif étant de faire de la santé mentale un droit de l'homme universel en 2023. Le contenu de cet article relève de la seule responsabilité de l'IFRC et ne reflète pas nécessairement le point de vue de l'Union européenne.

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L'IFRC publie ses conclusions sur le secrétaire général de la Croix-Rouge du Belarus: appel à la destitution

Cette déclaration est disponible en biélorusse, en russe et en ukrainien. Vous retrouverez ces traductions plus bas. Genève, le 3 octobre 2023 - L'enquête de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a révélé que l'actuel secrétaire général de la Croix-Rouge du Bélarus a enfreint les principes fondamentaux de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qu'il a fait un usage abusif de l'emblème et qu'il a enfreint la politique d'intégrité de l'IFRC. Le Comité de conformité et de médiation (CCM) de l'IFRC a mené une enquête sur les allégations liées aux déclarations du secrétaire général de la Croix-Rouge du Bélarus, notamment sur les armes nucléaires et sur les mouvements d'enfants vers le Bélarus, ainsi qu'à sa visite à Louhansk et Donetsk. Le Conseil de direction de l'IFRC a approuvé les conclusions et les recommandations de le CCM et a sanctionné M. Dmitry Shevtsov, secrétaire général de la Croix-Rouge du Bélarus, pour avoir agi en violation de la politique d'intégrité, en l'empêchant d'occuper tout poste de gouvernance au sein de l'IFRC jusqu'à nouvel ordre. Le Conseil de direction a également demandé ce qui suit: A la Croix-Rouge biélorusse de révoquer M. Dmitry Shevtsov, l'actuel Secrétaire général, d'ici le 30 novembre 2023. De suspendre tout nouveau partenariat et financement à la Croix-Rouge biélorusse si la Société nationale ne se conforme pas à la décision du Conseil de direction d'ici le 30 novembre 2023, en demandant aux autres composantes du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge d'en faire de même; Malgré l'impossibilité d'accéder à Louhansk et Donetsk, l'enquête a tout de même permis de constater que le déplacement des enfants de ces territoires vers le Bélarus était dirigé par une autre organisation, et non par la Croix-Rouge biélorusse, ni financé par l'IFRC. L'enquête a révélé que l'engagement de la Croix-Rouge biélorusse dans des activités avec les enfants se concentre à l'intérieur de la Biélorussie, en soutenant les personnes déplacées par le conflit. La Croix-Rouge biélorusse doit se conformer à ces décisions avant le 30 novembre 2023. Cela donne à la Croix-Rouge biélorusse le temps de se conformer à son règlement intérieur et de demander à son Congrès de prendre les mesures requises. Si la Croix-Rouge biélorusse ne prend pas les mesures nécessaires pour révoquer l'actuel Secrétaire général, ses droits de membre seront automatiquement suspendus le 30 novembre 2023. À cette date, tout nouveau financement sera suspendu jusqu'à la révocation de l'actuel secrétaire général de la Croix-Rouge du Bélarus, car il a été jugé seul responsable de toutes les allégations : ses actions ont été menées seules et non avec l'accord de la Société nationale. Si elle est suspendue, la Croix-Rouge du Belarus perdra ses droits en tant que membre de l'IFRC. Le financement par l'intermédiaire de la Croix-Rouge du Bélarus sera suspendu et la Croix-Rouge du Bélarus ne pourra pas participer à l'Assemblée générale de l'IFRC, ni voter ou être élue lors d'une réunion statutaire de l'IFRC. La neutralité est essentielle dans tous les contextes, et plus encore lors d'un conflit armé international: l'IFRC ne peut accepter aucune politisation ou manipulation de ses activités humanitaires. Chaque société nationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge doit respecter les principes fondamentaux et se tenir à l'écart de toute action politique. Cela fait la différence entre la vie et la mort pour de nombreuses personnes. La neutralité et l'intégrité sont essentielles à la réalisation de la mission de l'IFRC. C'est pourquoi, en tant que plus grand réseau humanitaire du monde, nous avons mis en place des protocoles pour sanctionner les individus et les Sociétés nationales qui ne respectent pas ces principes. Bien que rares, ces décisions renforcent en fin de compte la mission de l'IFRC. Dans le cas d'une suspension de la qualité de membre, la suspension sera révoquée par le Conseil de direction et la Croix-Rouge du Bélarus sera immédiatement réintégrée au sein de l'IFRC, et les fonds seront débloqués, après la destitution de l'actuel secrétaire général qui indiquerait la prise de distance de la Société nationale par rapport à ses actions. L'engagement de l'IFRC envers le Belarus reste fort. L'IFRC contribuera à l'élaboration d'un plan de transition pour veiller à ce que les services aux communautés vulnérables n'en pâtissent pas. Les volontaires de la Croix-Rouge du Belarus travaillent sans relâche pour aider les communautés à se préparer et à répondre aux crises. L'IFRC espère que cette décision les aidera à aller de l'avant dans l'accomplissement de leur mission. L'IFRC reste déterminée à soutenir une Croix-Rouge du Bélarus forte et dynamique et encourage les volontaires, le personnel et les membres de la Croix-Rouge du Bélarus à rester engagés dans leur Société nationale. -- Belarusian МФТЧКіЧП апублублікавала вынікі расследавання дзейнасці Генеральнага сакратара Беларускага Чырвонага Крыжа. Заклік да адстаўкі. Жэнева, 3 кастрычніка 2023. Расследаванне Міжнароднай Федэрацыі таварыстваў Чырвонага Крыжа і Чырвонага Паўмесяца (МФТЧКіЧП) паказала, што дзеючы Генеральны сакратар Беларускага Чырвонага Крыжа парушыў Асноўныя прынцыпы Руху Чырвонага Крыжа і Чырвонага Паўмесяца, правілы выкарыстання яго эмблем і Палітыку добрасумленнасці МФТЧКіЧП. Камітэт па выкананні прававых нормаў і пасярэдніцтве МФТЧКіЧП правёў расследаванне абвінавачанняў, выкліканых афіцыйнымі заявамі Генеральнага сакратара Беларускага Чырвонага Крыжа, у тым ліку аб ядзернай зброі і перамяшчэнні дзяцей у Беларусь, а таксама ў сувязі з яго візітам у Луганск і Данецк. Праўленне МФТЧКіЧП падтрымала высновы і рэкамендацыі Камітэта па выкананні прававых нормаў і пасярэдніцтве і, у сувязі з парушэннем Генеральным сакрактаром Беларускага Чырвонага Крыжа Дзмітрыем Шаўцовым Палітыкі добрасумленнасці, падвергнула апошняга абмежавальным мерам, забаранiўшы яму займаць якія-небудзь кіруючыя пасады ў МФТЧКіЧП да далейшага апавяшчэння. Праўленне таксама заклікае: Беларускі Чырвоны Крыж вызваліць Генеральнага сакратара Дзмітрыя Шаўцова ад займаемай пасады не пазней за 30 лістапада 2023 года. Устрымацца ад новых партнёрскіх абавязацельстваў у дачыненні да Беларускага Чырвонага Крыжа, у тым ліку фінансавання, у выпадку, калі Нацыянальнае Таварыства не выканае рашэнне Праўлення да 30 лістапада 2023 года. Праўленне звяртаецца да іншых кампанентаў Руху Чырвонага Крыжа і Чырвонага Паўмесяца з просьбай зрабіць тое ж самае. Нягледзячы на адсутнасць доступу ў Луганск і Данецк, у выніку расследавання было ўстаноўлена, што перамяшчэнне дзяцей з гэтых тэрыторый у Беларусь ажыццяўлялася не Беларускім Чырвоным Крыжом, а іншай арганізацыяй, а таксама не фінансавалася МФТЧКіЧП. У ходзе расследавання было ўстаноўлена, што ўдзел Беларускага Чырвонага Крыжа ў дзейнасці з дзецьмі засяроджаны ўнутры краіны і накіраваны на падтрымку людзей, перамешчаных у выніку канфлікту. Беларускі Чырвоны Крыж павінен выканаць гэтыя рашэнні да 30 лістапада 2023 года. Дадзеная ўмова дае Беларускаму Чырвонаму Крыжу час выканаць унутраныя правілы і звярнуцца да З'езду Беларускага Чырвонага Крыжа з просьбай прыняць патрабаваныя меры. Калі Беларускі Чырвоны Крыж не прыме неабходных дзеянняў для адхілення дзеючага Генеральнага сакратара, членскія правы Нацыянальнага таварыства будуць аўтаматычна прыпынены 30 лістапада 2023 года. Пасля гэтага любое новае фінансаванне не будзе прадастаўляцца да моманту адхілення ад пасады дзейнага Генеральнага сакратара Беларускага Чырвонага Крыжа, паколькі было ўстаноўлена, што ён нясе поўную адказнасць за ўсе абвінавачанні. Яго дзеянні ажыццяўляліся аднаасобна і без узгаднення з Нацыянальным таварыствам. У выпадку прыпынення членства Беларускі Чырвоны Крыж страціць свае правы як член МФТЧКіЧП. Фінансаванне праз Беларускі Чырвоны Крыж будзе прыпынена і Нацыянальнае таварыства не зможа ўдзельнічаць у Генеральнай Асамблеі МФТЧКіЧП, галасаваць або быць абраным на любой статутнай нарадзе МФТЧКіЧП. Нейтральнасць вельмі важная ў любым кантэксце; асаблівую важнасць яна набывае ва ўмовах міжнароднага ўзброенага канфлікту. МФТЧКіЧП не можа мірыцца з палітызацыяй ці маніпуляваннем гуманітарнай дзейнасцю. Кожнае Нацыянальнае таварыства Чырвонага Крыжа і Чырвонага Паўмесяца павінна прытрымлівацца Асноўных прынцыпаў і захоўваць дыстанцыю ад палітычных дзеянняў. Ад гэтага залежаць жыцці шматлікіх людзей. Нейтральнасць і добрасумленнасць з'яўляюцца найважнейшымі ўмовамі выканання місіі МФТЧКіЧП. Таму, будучы найбуйнейшай у свеце гуманітарнай арганізацыяй, МФТЧКіЧП мае пратаколы, якія прадугледжваюць санкцыі ў дачыненні да асобных асоб і Нацыянальных таварыстваў, якія не выконваюць такія прынцыпы. Няхай такія рашэнні і прымаюцца рэдка, мы перакананыя, што ў канчатковым выніку яны робяць нашу місію мацнейшай. У выпадку прыпынення членства, пасля адхілення дзеючага Генеральнага сакратара, якое сведчыць аб дыстанцыяванні Нацыянальнага таварыства ад дзеянняў апошняга, Беларускі Чырвоны Крыж будзе зноў неадкладна прыняты ў МФТЧКіЧП. У выпадку прыпынення членства прыпыненне будзе адменена Праўленнем, і членства Беларускага Чырвонага Крыжа будзе неадкладна адноўлена ў МФТЧКіЧП, а таксама будуць выдзелены сродкі, пасля адхілення дзейнага Генеральнага сакратара, што будзе сведчыць аб дыстанцыяванні Нацыянальнага таварыства ад яго дзеянняў. Прыхільнасць МФТЧКіЧП Беларусі застаецца цвёрдай. МФТЧКіЧП дапаможа распрацаваць план дзеянняў на пераходны перыяд, каб не дапусціць пагаршэння паслуг, якія прадстаўляюцца ўразлівым супольнасцям. Валанцёры Беларускага Чырвонага Крыжа нястомна працуюць, дапамагаючы насельніцтву рыхтавацца да крызісных сітуацый і рэагаваць на іх. МФТЧКіЧП спадзяецца, што сапраўднае рашэнне дапаможа ім рушыць наперад у выкананні нашай місіі. МФТЧКіЧП па-ранейшаму адданая падтрымцы моцнага і энергічнага Беларускага Чырвонага Крыжа і заклікае валанцёраў, супрацоўнікаў і членаў Беларускага Чырвонага Крыжа працягваць удзельнічаць у працы свайго Нацыянальнага таварыства. -- Russian МФОККиКП обнародовала результаты расследования деятельности Генерального секретаря Белорусского Красного Креста. Призыв к отставке Женева, 3октября2023г. Расследование Международной Федерации обществ Красного Креста и Красного Полумесяца (МФОККиКП) показало, что действующий Генеральный секретарь Белорусского Красного Креста нарушил Основополагающие принципы Движения Красного Креста и Красного Полумесяца, правила использования его эмблем и Политику добросовестности МФОККиКП. Комитет по соблюдению правовых норм и посредничеству МФОККиКП провел расследование обвинений, вызванных официальными заявлениями Генерального секретаря Белорусского Красного Креста, в том числе о ядерном оружии и перемещении детей в Беларусь, а также в связи с его визитом в Луганск и Донецк. Правление МФОККиКП поддержало выводы и рекомендации Комитета по соблюдению правовых норм и посредничеству и, в связи с нарушением Генеральным секретарем Белорусского Красного Креста Дмитрием Шевцовым Политики добросовестности, подвергло последнего ограничительным мерам, запретив ему занимать какие-либо руководящие должности в МФОККиКП до дальнейшего уведомления. Правление также призывает: Белорусский Красный Крест освободить Генерального секретаря Дмитрия Шевцова от занимаемой должности не позднее 30ноября2023года. Воздержаться от новых партнерских обязательств в отношении Белорусского Красного Креста, включая финансирование, в случае, если Национальное общество не выполнит решение Правления до 30ноября 2023года. Правление обращается к другим компонентам Движения Красного Креста и Красного Полумесяца с просьбой поступить аналогичным образом. Несмотря на отсутствие доступа в Луганск и Донецк, в результате расследования было установлено, что перемещение детей с данных территорий в Беларусь осуществлялось не Белорусским Красным Крестом, а другой организацией, а также не финансировалось МФОККиКП. В ходе расследования было установлено, что участие Белорусского Красного Креста в работе с детьми сосредоточено внутри страны и направлено на поддержку людей, перемещенных в результате конфликта. Белорусский Красный Крест должен выполнить настоящие решения до 30ноября 2023года. Данное условие дает Белорусскому Красному Кресту время соблюсти внутренние правила и обратиться к Съезду Белорусского Красного Креста с просьбой принять требуемые меры. Если Белорусский Красный Крест не предпримет необходимых действий для отстранения действующего Генерального секретаря, членские права Национального общества будут автоматически приостановлены 30ноября 2023года. После этого любое новое финансирование не будет предоставляться до момента отстранения от должности действующего Генерального секретаря Белорусского Красного Креста, поскольку было установлено, что он несет полную ответственность за все обвинения. Его действия осуществлялись единолично и без согласования с Национальным обществом. В случае приостановления членских прав Белорусский Красный Крест перестанет быть членом МФОККиКП. Финансирование через Белорусский Красный Крест будет приостановлено, и Национальное общество не сможет участвовать в Генеральной Ассамблее МФОККиКП, голосовать или быть избранным на любом уставном совещании МФОККиКП. Нейтральность крайне важна в любом контексте; особую важность она приобретает в условиях международного вооруженного конфликта. МФОККиКП не может мириться с политизацией или манипулированием гуманитарной деятельностью. Каждое Национальное общество Красного Креста и Красного Полумесяца должно следовать Основополагающим принципам и сохранять дистанцию от политических действий. От этого зависят жизни многих людей. Нейтральность и добросовестность являются важнейшими условиями выполнения миссии МФОККиКП. Поэтому, будучи крупнейшей в мире гуманитарной организацией, в МФОККиКП имеет протоколы, предусматривающие санкции в отношении отдельных лиц и Национальных обществ, не соблюдающих такие принципы. Пусть такие решения и принимаются редко, мы убеждены, что в конечном итоге они делают нашу миссию сильнее. В случае приостановления членства, после отстранения действующего Генерального секретаря, свидетельствующего о дистанцировании Национального общества от действий последнего, Белорусский Красный Крест будет вновь немедленно принят в МФОККиКП. Приверженность МФОККиКП Беларуси остается твердой. МФОККиКП поможет разработать план действий на переходный период, чтобы не допустить ухудшения предоставляемых уязвимым сообществам услуг. Волонтеры Белорусского Красного Креста неустанно работают, помогая населению готовиться к кризисным ситуациям и реагировать на них. МФОККиКП надеется, что настоящее решение поможет им продвинуться вперед в выполнении нашей миссии. МФОККиКП по-прежнему привержена поддержке сильного и энергичного Белорусского Красного Креста и призывает волонтеров, сотрудников и членов Белорусского Красного Креста продолжать участвовать в работе своего Национального общества. -- Ukrainian МФТЧХіЧП оприлюднила результати розслідування діяльності Генерального секретаря Білоруського Червоного Хреста: заклик до відсторонення Женева, 3 жовтня 2023 р. – Розслідування Міжнародної Федерації Товариств Червоного Хреста і Червоного Півмісяця дійшло висновку, що чинний Генеральний секретар Білоруського Червоного Хреста порушив Основоположні принципи Руху Червоного Хреста і Червоного Півмісяця, правила використання його емблеми і Політику добросовісності МФТЧХіЧП. Комітет із дотримання вимог і посередництва МФТЧХіЧП (далі – Комітет) провів розслідування звинувачень, пов’язаних із заявами Генерального секретаря Червоного Хреста Білорусі, зокрема щодо ядерної зброї та переміщення дітей до Білорусі, а також із його візитом до Луганська та Донецька. Правління МФЧХіЧП (далі – Правління) схвалило висновки та рекомендації Комітету і наклало санкції на пана Дмитра Шевцова, Генерального секретаря Білоруського Червоного Хреста, через те, що він діяв всупереч Політиці добросовісності, заборонивши йому обіймати будь-які керівні посади в МФЧХіЧП до подальшого розпорядження. Правління також закликає до наступного: Білоруський Червоний Хрест має звільнити пана Дмитра Шевцова, чинного Генерального секретаря, до 30 листопада 2023 року. Утриматися від будь-яких нових партнерських зобов'язань та від фінансування Білоруського Червоного Хреста, якщо Національне Товариство не виконає рішення Правління до 30 листопада 2023 року. Правління також звертається до інших компонентів Руху Червоного Хреста і Червоного Півмісяця з проханням вчинити так само. Попри відсутність доступу у Луганськ і Донецьк, під час розслідування було встановлено, що переміщення дітей з даних територій у Білорусь здійснювалося не Білоруським Червоним Хрестом, а іншою організацією, а також не фінансувалося МФТЧХіЧП. Під час розслідування також було встановлено, що Білоруський Червоний Хрест здійснює діяльність пов'язану з дітьми на територіїБілорусі, і вона спрямована на підтримку людей, переміщених внаслідок конфлікту. Білоруський Червоний Хрест має виконати ці рішення до 30 листопада 2023 року. Ця умова дає Білоруському Червоному Хресту час на дотримання внутрішніх правил та на заклик вжити необхідних заходів на період до наступного З'їзду Білоруського Червоного Хреста. Якщо Білоруський Червоний Хрест не вдастся до необхідних заходів для звільнення чинного Генерального секретаря, права Національного Товариства, як члена МФТЧХіЧП, будуть призупинені автоматично з 30 листопада 2023 року. З цього моменту будь-яке нове фінансування буде призупинено до моменту звільнення чинного секретаря Білоруського Червоного Хреста, адже було встановлено його повну відповідальність у всіхзвинуваченнях. Його дії були одноосібними і неузгодженими з Національним Товариством. У разі призупинення членства Білоруський Червоний Хрест більше не буде членом МФТЧХіЧП. Фінансування Білоруського Червоного Хреста буде призупинено, і Національне Товариство не зможе брати участь у Генеральній асамблеї МФТЧХіЧП, голосувати чи бути обраним на будь-якій статутній зустрічі МФТЧХіЧП. Нейтральність має вирішальне значення в будь-якому контексті, особливо під час міжнародного збройного конфлікту: МФТЧХіЧП не може прийняти будь-яку політизацію або маніпулювання своєю гуманітарною діяльністю. Кожне Національне Товариство Червоного Хреста і Червоного Півмісяця має дотримуватись Основоположних принципів і бути відстороненим від політичних дій. Від цього залежать життя багатьох людей. Нейтральність і добросовісність є важливими для виконання місії МФТЧХіЧП, тому, як найбільша гуманітарна мережа в світі, ми маємо протоколи для застосування санкцій до осіб і Національних Товариств, які не дотримуються цих принципів. Хоча такі рішення приймаються рідко, ми впевнені, що зрештою вони роблять нашу місію сильнішою. У разі призупинення членства, після відсторонення чинного Генерального секретаря, що свідчитиме про дистанціювання Національного Товариства від дій останнього, Білоруський Червоний Хрест буде негайно прийнято до МФТЧХіЧП знову. Зобов’язання МФТЧХіЧП щодо Білорусі залишаються міцними. МФТЧХіЧП сприятиме розробці плану дій у переходний період, щоб гарантувати, що послуги для вразливих громад не постраждають. Волонтери Білоруського Червоного Хреста невтомно працюють, щоб допомогти громадам підготуватися до кризових ситуацій і реагувати на них. МФТЧХіЧП сподівається, що це рішення допоможе їм рухатися вперед у виконанні нашої місії. МФТЧХіЧП продовжує підтримувати сильний і активний Білоруський Червоний Хрест і заохочує волонтерів, співробітників і членів Білоруського Червоного Хреста продовжувати роботу у своєму Національному Товаристві.

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Déclaration : En réponse à la visite du Secrétaire Général de la Croix-Rouge du Belarus à Luhansk et Donetsk et à ses déclarations aux médias

La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale) a appris par les médias que le Secrétaire Général de la Croix-Rouge du Bélarus s'ést récemment rendu à Louhansk et à Donetsk. Nous n'avons pas été informés de cette visite et n'avons participé à aucune activité, y compris avec des enfants. La Fédération internationale prend très au sérieux les actions des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui sont en contradiction avec sa mission humanitaire, ses principes fondamentaux et ses politiques. La Fédération internationale a donc soumis ce cas au Comité de conformité et de médiation, qui, en vertu de notre constitution, est un organe indépendant chargé d'enquêter sur les allégations de manquement à l'intégrité et d'y remédier. Les circonstances extraordinaires de cette visite, notamment l'utilisation d'un symbole associé à l'une des parties au conflit armé international en Ukraine, met en cause les Principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. La visite et les activités qui y sont associées n'ont pas été coordonnées avec les autres parties du Mouvement, comme l'exigent nos règles et règlements internes. Ces actions risquent d'affecter la confiance dans notre travail de soutien aux communautés dans le besoin, quelles qu'elles soient et quel que soit le côté de la ligne de front où elles se trouvent. Il est essentiel que toutes les parties du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge conservent leur indépendance vis-à-vis des gouvernements et des détenteurs d'armes. Nous avons contacté la Croix-Rouge du Bélarus pour lui faire part de notre vive inquiétude et lui demander de cesser toute activité similaire à l'avenir. Il est important de noter que le Secrétaire Général de la Croix-Rouge du Bélarus ne parle pas au nom de la Fédération Internationale ou de toute autre composant du Mouvement, et que ses déclarations ne représentent pas notre point de vue. Toutes les Sociétés nationales membres de la Fédération internationale sont liées par les Principes fondamentaux du Mouvement, nos règlements internes et nos politiques, y compris la Politique relative à la protection, à l’égalité de genre et à l’inclusion de la Fédération internationale - dans laquelle elles s'engagent à assurer la protection des enfants.

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La Croix-Rouge intensifie ses efforts pour lutter contre les maladies d'origine hydrique qui menacent le sud de l'Ukraine

Kiev / Ukraine, 27 juin 2023 - Les maladies transmises par l'eau constituent une menace croissante pour les personnes touchées par les inondations provoquées par l'effondrement du barrage de Nova Kakhovka au début du mois. Cette menace représente un défi de taille dans une situation déjà complexe et volatile. Le réseau de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et la Société de la Croix-Rouge ukrainienne continuent d'intensifier leurs efforts pour faire face à ce nouveau risque. Dès le premier jour, la Croix-Rouge ukrainienne s'est mobilisée dans la région de Kherson pour aider les communautés touchées. Malgré les tirs, les équipes ont continué à aider les gens à évacuer en toute sécurité et à fournir les premiers soins ainsi que d'autres articles de secours. Oleksandr Babenko, chef du département Santé de la Croix-Rouge ukrainienne, déclare : « Depuis les premières heures de la situation d'urgence, la Croix-Rouge ukrainienne répond aux défis humanitaires pour assister la population affectée. Nous coopérons étroitement avec les autorités locales pour apporter une aide rapide et efficace. Nous accordons une attention particulière à l'information de la population sur la prévention de la propagation des maladies infectieuses, notamment par l'eau potable, dans les territoires des régions de Kherson, Zaporizhia, Odesa, Dnipropetrovsk et Mykolaiv.» La Croix-Rouge ukrainienne et le réseau de l'IFRC aident les communautés à accéder à un approvisionnement fiable en eau potable et à des conditions d'hygiène et d'assainissement adéquates. Les équipes de la Croix-Rouge continuent de fournir aux communautés touchées des articles de secours ainsi qu'un soutien psychosocial et en matière de santé mentale. « Garantir l'accès à l'eau potable est aujourd'hui une priorité absolue dans une région déjà confrontée à de nombreux défis. Le temps est compté pour devancer la propagation des maladies et nous devons donc tous travailler ensemble", déclare Jaime Wah, coordinateur santé de l'IFRC. "Personne ne peut y arriver seul. En plus du soutien financier et technique déjà apporté à la Croix-Rouge ukrainienne, nous augmentons les ressources afin d'offrir un accès à l'eau potable et de pourvoir aux besoins à venir dans le cadre du relèvement.» Pour plus d'informations ou pour demander une interview, merci de contacter: [email protected]

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Effondrement du barrage de Nova Kakhovka, Ukraine : notre soutien aux personnes touchées par les inondations

L'effondrement du barrage de Nova Kakhovka, dans le sud de l'Ukraine, le 6 juin, a provoqué une inondation aux conséquences désastreuses, touchant de nombreuses communautés. Les populations ont déjà souffert des effets dévastateurs du conflit et sont maintenant déplacées de leur domicile ; beaucoup ont perdu leur maison et leurs biens avec les eaux de crue. Les risques sanitaires pour les personnes touchées pourraient augmenter dans les semaines à venir et il y a un besoin d'eau potable. Le réseau de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) travaille aux côtés de la Société de la Croix-Rouge ukrainienne pour fournir une assistance vitale aux personnes touchées. Répondre aux besoins humanitaires urgents Consciente de l'urgence de la situation, l'IFRC et ses membres soutiennent activement la Croix-Rouge ukrainienne dans ses efforts d'intervention. Cette aide comprend une assistance opérationnelle, technique et financière destinée à renforcer les capacités locales de la Croix-Rouge ukrainienne en matière d'acheminement de l'aide, de distribution d'articles de secours, de soutien sanitaire, de promotion de bonnes pratiques d'assainissement et d'hygiène, et de réponse aux besoins immédiats de la population touchée. Récupération et relèvement à long terme Outre les secours immédiats, le réseau de l'IFRC reste déterminé à soutenir les communautés touchées par les inondations dans leur relèvement et leur réadaptation à long terme. Il s'agit notamment de faciliter les projets visant à rétablir les moyens de subsistance des populations, à leur apporter un soutien psychosocial et à remettre en état les infrastructures endommagées afin d'aider les communautés à reconstruire leur vie. Au lendemain de l'effondrement du barrage de Nova Kakhovka, le réseau de l'IFRC et la Croix-Rouge ukrainienne sont unis pour apporter un soutien indéfectible aux communautés touchées. Depuis février 2022, l'IFRC a intensifié sa réponse avec la Croix-Rouge ukrainienne, en collaboration avec les Sociétés nationales du monde entier. Ensemble, nous fournissons une assistance humanitaire d'urgence aux personnes en Ukraine et à celles qui ont été forcées de fuir vers d'autres pays. Ensemble, nous travaillons sans relâche pour répondre aux besoins immédiats, offrir de l'espoir et ouvrir la voie à un relèvement à long terme. Grâce au pouvoir de la compassion et de la solidarité, nous nous engageons à reconstruire des vies et à restaurer la résilience face à cet événement dévastateur. -- Cliquez ici pour plus d'informations sur notre travail de soutien aux personnes en Ukraine.

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L'Infoline de la Croix-Rouge polonaise offre soins et soutien aux personnes fuyant l'Ukraine

« ​​​Hier, on m'a dit que j'étais un ange. Voilà pourquoi ça vaut la peine de faire ce travail.» Alla Karapeichyk est une psychologue ukrainienne qui travaille à la ligne d'information de la Croix-Rouge polonaise. Elle apporte un soutien psychosocial et de santé mentale aux personnes qui l'appellent. La plupart de ses interlocuteurs sont des Ukrainiens qui n'ont pas encore réussi à s'adapter à leur nouvelle situation. Beaucoup d'entre eux pensaient venir en Pologne pour quelques semaines ou quelques mois seulement, mais cela fait maintenant plus d'un an qu'ils sont loin de chez eux. Ils se sentent désorientés quant à la suite de leur vie et cherchent des conseils. « Lorsqu'une personne appelle l'Infoline, elle a déjà une sorte de solution à l'esprit pour résoudre son problème. Une question intelligente et posée au bon moment par un professionnel de la santé mentale peut contribuer à ce que cette solution prenne forme», explique Alla. Christina, de Kiev, fait également partie de l'équipe de sept opérateurs de l'Infoline de la Croix-Rouge polonaise. Avec ses collègues, elle répond à une moyenne de 300 appels par semaine et oriente les personnes vers les services médicaux et administratifs. « Parfois, les personnes qui appellent sont tellement stressées qu'elles ne peuvent s'empêcher de pleurer. Nous avons été formés pour leur parler de manière à réduire leur stress. Lorsqu'elles reçoivent les informations dont elles ont besoin, elles peuvent enfin se détendre», explique Christina. « Je suis également loin de chez moi et je ressens donc la même chose que les personnes qui nous appellent. Je comprends parfaitement leurs problèmes et je suis heureuse de pouvoir les aider». Alla et Christina ont toutes deux reçu une formation en premiers secours psychologiques grâce au projet EU4Health soutenu par l'Union européenne, afin de mieux répondre aux besoins psychologiques des personnes touchées par le conflit armé. «Comme beaucoup d'autres choses dans la vie, la situation en Ukraine est indépendante de notre volonté. Ce que nous pouvons changer, c'est notre comportement - nous pouvons influencer notre environnement et avoir un impact sur les gens qui nous entourent», conclut Alla. -- Si vous avez quitté l'Ukraine en raison du conflit actuel et que vous avez besoin d'aide, vous pouvez contacter l'Infoline de la Croix-Rouge polonaise au +48 800 088 136 (depuis la Pologne) ou au +48 221 520 620 (depuis l'étranger). L'Infoline est ouverte du lundi au vendredi de 09h00 à 17h00 GMT. A propos du programme EU4Health : Les Sociétés nationales de la Croix-Rouge d'Ukraine et de 24 pays de l'Union européenne (UE) / de l'Espace économique européen (EEE) ont uni leurs forces pour offrir des services de santé mentale et de soutien psychosocial à des centaines de milliers de personnes en Ukraine. Financé par l'Union européenne et avec l'assistance technique de l'IFRC et du Centre psychosocial de l'IFRC, le projet met en relation des personnes vulnérables avec des professionnels de la santé mentale et des volontaires des Sociétés nationales. -- Cet article a été produit avec le soutien financier de l'Union européenne. Son contenu relève de la seule responsabilité de l'IFRC et ne reflète pas nécessairement les opinions de l'Union européenne.

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Ukraine, un an après : sept choses à savoir sur la crise humanitaire en cours

1. Des millions de réfugiés continuent de s'adapter à la vie dans un nouveau pays. Depuis le 24 février 2022, plus de 8 millions de personnes ont fui l'Ukraine pour se réfugier à l'étranger. Forcées de tout laisser derrière elles et incapables de rentrer chez elles en toute sécurité, elles tentent encore de s'adapter à leur nouvelle "normalité". Cela représente une année de peur, de chagrin, d'incertitude, de séparation d'avec les amis et la famille, et d'inquiétude pour les personnes et les maisons laissées derrière. Au cours des 12 derniers mois, l'IFRC, en collaboration avec 58 Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a travaillé en Ukraine et dans la région pour fournir une aide essentielle aux personnes fuyant le pays - y compris les femmes, les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées - et pour les aider à s'intégrer dans leurs nouvelles communautés. 2. Des millions de personnes déplacées à l'intérieur de l'Ukraine ont toujours besoin d'une aide de base Le déplacement de plus de 5,3 millions de personnes en Ukraine reste une crise humanitaire stupéfiante. Nombre d'entre elles ont fui leur domicile avec les seuls vêtements qu'elles portaient et sont toujours hébergées par des proches ou des familles d'accueil, dans des abris collectifs ou des appartements loués. En collaboration avec la Croix-Rouge ukrainienne, le réseau de l'IFRC a été présent dès le début, fournissant des articles de première nécessité à ceux qui en avaient besoin. Si le choc initial du déplacement s'est atténué, le besoin de soutien et d'assistance reste crucial. 3. Certaines personnes sont rentrées chez elles, mais reconstruire leur vie d'avant est un défi de taille Malgré la poursuite des hostilités, plus de 5,5 millions de personnes ont choisi de rentrer chez elles, qu'elles viennent de l'étranger ou de l'intérieur de l'Ukraine. Cependant, beaucoup de leurs maisons ont été endommagées ou détruites. Le coût de leur reconstruction ou de leur réparation peut être prohibitif, et de nombreuses familles n'ont tout simplement pas les moyens d'acheter les matériaux ou la main-d'œuvre nécessaires pour rendre leur maison à nouveau habitable. Les membres du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge apportent un soutien vital aux habitants de l'Ukraine, notamment en les aidant à payer leur loyer et les services publics, en remettant en état les centres collectifs accueillant les personnes déplacées et les logements individuels, et en fournissant des matériaux de construction pour la remise en état des maisons. Cependant, de nombreuses personnes, en particulier dans les zones de la ligne de front, continuent de souffrir. 4. Le lourd tribut payé par la population en matière de santé mentale est toujours d'actualité. Le conflit en cours a eu un impact dévastateur sur le bien-être mental des personnes à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Nombreux sont ceux qui ont perdu des êtres chers, leur maison et leurs moyens de subsistance. Des personnes, y compris des enfants, ont été déracinées de leurs communautés. L'incertitude et l'instabilité à long terme pèsent lourdement sur l'esprit de nombreuses personnes. Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a apporté un soutien psychosocial à plus de 328 000 personnes au cours de l'année écoulée. Il s'agit là d'un résultat important, mais il y a encore beaucoup plus de personnes qui ont besoin d'une oreille attentive et d'un soutien professionnel pour leur santé mentale. 5. Pour beaucoup, l'accès aux services médicaux est limité L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a recensé plus de 700 attaques visant des établissements de santé en Ukraine depuis février 2022. De nombreux hôpitaux et établissements médicaux ont été détruits ou gravement endommagés, laissant les gens - en particulier ceux qui vivent près des lignes de front - avec peu ou pas d'accès aux services médicaux lorsqu'ils en ont le plus besoin. Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge continue de fournir des médicaments de base et du matériel médical aux établissements de santé dans toute l'Ukraine. Ensemble, nous avons lancé près de 100 unités médicales mobiles qui fournissent des soins médicaux vitaux aux personnes vivant dans des zones difficiles d'accès dans tout le pays. L'IFRC finance un centre de santé dans la ville d'Uzhhorod, géré par la Croix-Rouge ukrainienne, qui fournit des services de santé essentiels aux personnes vulnérables et aux déplacés internes. Les fonds provenant de notre appel d'urgence aident également la Croix-Rouge ukrainienne à fournir des soins à domicile et des services de réadaptation aux personnes âgées, aux personnes avec un handicap et aux anciens combattants blessés. 6. L'infrastructure énergétique du pays a été gravement endommagée Alors que la saison froide est maintenant terminée et que la fourniture d'énergie en Ukraine s'est quelque peu rétablie, les institutions sociales et sanitaires à travers l'Ukraine continuent de faire face à la menace de pénuries d'électricité récurrentes. Ces établissements, en particulier ceux situés sur la ligne de front, souffrent souvent de coupures d'électricité, privant la population locale de services de base. L'IFRC a déjà livré 130 générateurs de grande puissance à l'Ukraine au cours de l'hiver dernier. Toutefois, le pays a encore besoin d'aide pour assurer la fourniture de services publics de base aux millions de personnes touchées par le conflit. 7. L'économie du pays a été gravement affectée En 2022, l'Ukraine a connu une baisse stupéfiante de 35 % de son PIB et un taux d'inflation annuel choquant de 30 %. Cela signifie que les familles à travers le pays luttent contre la montée en flèche des coûts de la nourriture et du loyer. Pour de nombreux ménages, les économies ont été pratiquement épuisées, laissant les gens dans une situation financière difficile et incertaine. Les Sociétés nationales d'Ukraine et des régions avoisinantes, soutenues par l'IFRC, ont mis en place plusieurs programmes d'assistance en espèces pour aider les plus vulnérables à s'en sortir. La crise se poursuit : quelle sera la prochaine étape ? Bien que cette crise ne fasse plus la une des journaux, le monde ne peut pas oublier ce qui se passe en Ukraine. L'année dernière, notre Mouvement a travaillé sans relâche pour soutenir les personnes touchées en Ukraine et au-delà. Mais malgré nos efforts, l'ampleur de cette crise exige un soutien et une attention accrus et continus. Grâce à son rôle d'auxiliaire et à sa présence permanente en Ukraine, la Croix-Rouge ukrainienne est la mieux placée pour soutenir les personnes touchées aujourd'hui et à l'avenir. Le réseau de l'IFRC continuera à soutenir la Croix-Rouge ukrainienne et les personnes touchées, aussi longtemps qu'elles auront besoin de nous. -- Cliquez ici pour accéder à l'appel d'urgence récemment révisé de l'IFRC pour l'Ukraine et les pays touchés. Et si vous souhaitez soutenir notre travail qui sauve des vies, merci de faire un don pour notre appel d'urgence ici.

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Ukraine : Un an après, l'IFRC alerte contre les blessures psychologiques qui ajoutent une couche supplémentaire de douleur

Genève / Budapest / Kiev 23 février 2023 - Les blessures psychologiques du conflit armé international en Ukraine ajoutent une autre couche de douleur aux personnes qui ont déjà du mal à faire face aux besoins en matière de logement, de faim et de moyens de subsistance, alerte la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). Alors que les effets de l'année dernière continuent d'affecter les familles, le réseau de l'IFRC mène la plus grande réponse humanitaire de son histoire. Grâce à un appel de 1,6 milliard de francs suisses lancé dans 58 pays, le réseau de l'IFRC a permis à plus de deux millions de personnes de bénéficier de soins médicaux, d'un soutien en matière de santé mentale et d'un abri, et a distribué jusqu'à présent plus de 87 millions de francs suisses d'aide en espèces afin d'offrir choix et dignité aux familles qui ont tout perdu. Au total, 42 Sociétés nationales membres de l'IFRC sont engagées dans des activités de soutien aux personnes originaires d'Ukraine. Le secrétaire général de l'IFRC, Jagan Chapagain, a déclaré : «Cette année éprouvante a ravagé la vie de millions de personnes et entrainant des dommages psychologiques aussi importants que les blessures physiques. Nous nous préparons à étendre nos interventions en matière de santé mentale aux côtés de l'argent liquide, des abris, des soins médicaux et de l'aide d'urgence pour aider les gens à gérer le dur hiver avec les coupures d'électricité et les pénuries d'eau.» Les équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sont à l'œuvre partout - des abris anti-bombes de Bakhmut aux nouvelles maisons des réfugiés au-delà des frontières - et ont fourni un soutien psychosocial à plus d'un million de personnes depuis février 2022. À mesure que le temps passe, il faut faire davantage pour s'occuper de la santé mentale. «Le traumatisme ne connaît pas de frontières : ceux qui se trouvent en Ukraine et ceux qui ont fui ont tout autant besoin de réconfort, de stabilité et d'un sentiment de normalité» remarque M. Chapagain. La Croix-Rouge ukrainienne a fourni un soutien psychosocial à des centaines de milliers de personnes depuis le début de l'escalade du conflit. En outre, 34 autres Sociétés nationales membres de l'IFRC apportent une aide spécialisée à des centaines de milliers de personnes qui ont cherché refuge dans d'autres pays. Le Directeur général de la Croix-Rouge ukrainienne, Maksym Dotsenko, a déclaré : «Ils ont perdu des êtres chers, des maisons, des emplois, tout - c'est assez accablant. Les gens vivent dans l'incertitude et cette angoisse les ronge de l'intérieur, ce qui aggrave encore la crise de santé mentale. «Aider les familles à trouver des mécanismes d'adaptation, des traitements et du soutien est crucial pour nous. Nous formons les gens sur la façon de répondre aux urgences en matière de santé mentale et cette formation a lieu dans des abris anti-bombes et des sous-sols.» Dans les pays voisins, les Sociétés nationales membres de l'IFRC reçoivent un nombre croissant de demandes d'aide en matière de santé mentale par le biais de leurs systèmes de retour d'informations communautaires. «Nous sommes encore loin du relèvement pour les personnes originaires d'Ukraine, mais assurer un soutien en matière de santé mentale, parallèlement à une aide en espèces, à une protection et à d'autres services de base, est un moyen de contribuer à ce relèvement éventuel», déclare M. Chapagain. Au cours de l'année écoulée, le réseau de l'IFRC a mobilisé plus de 124 000 volontaires pour répondre aux besoins urgents des personnes touchées par ce conflit armé international. Pour plus d'informations, merci de contacter: [email protected] A Kiev: Nichola Jones, +44 7715 459956 A Budapest: Corrie Butler, +36 70 430 6506 A Genève: Jenelle Eli, +1 202 603 6803 Matériel audiovisuel disponible pour les médias dans la salle de presse de l'IFRC. Note aux rédacteurs : Dans le cadre d'une initiative régionale visant à répondre au besoin massif de soutien en matière de santé mentale, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge d'Ukraine et de 24 pays de l'UE ont uni leurs forces pour fournir des services de santé mentale et de soutien psychosocial à plus de 590 000 personnes sur une période de trois ans. Les publics cibles sont les personnes déplacées en Ukraine et dans les pays de l'UE touchés, les soignants, les enfants, les personnes âgées, les personnes handicapées, les communautés d'accueil, ainsi que les volontaires et le personnel de la Croix-Rouge. Financé par l'Union européenne et avec l'assistance technique de l'IFRC et du Centre psychosocial de l'IFRC, le projet EU4Health met en relation des personnes vulnérables avec des professionnels de la santé mentale et des volontaires des 25 Sociétés nationales.

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Déclaration de l'IFRC à la Conférence internationale sur la résilience civile de l'Ukraine

L'IFRC salue la plateforme conjointe des gouvernements français et ukrainien pour la résilience civile. L'IFRC est fière de sa réponse globale, à l'échelle de la Fédération, à ce conflit armé international. Réponse qui comprend la protection des populations, la mise à l’abri essentielle, des services de santé et une assistance financière en espèces, grâce à l’action de 42 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans 30 pays pour venir en aide à des millions de personnes en Ukraine et à celles qui fuient vers d'autres pays. En Ukraine, l'IFRC travaille en étroite collaboration avec la Croix-Rouge ukrainienne et d'autres partenaires du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge afin de s'assurer que notre réponse est coordonnée et cohérente pour fournir une assistance humanitaire locale aussi longtemps que nécessaire. À ce jour, la Croix-Rouge ukrainienne a été confrontée à la plus forte sollicitation de ses services avec 220 branches locales et plus de 8000 volontaires agissant à travers le pays. La Croix-Rouge ukrainienne a un mandat et un rôle uniques dans les situations de conflit armé, en vertu des Conventions de Genève. Un rôle central, en tant qu'auxiliaire de son Gouvernement dans l'assistance humanitaire. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge continue de tirer parti de l’ensemble de son réseau et d'apporter un soutien direct à la Croix-Rouge ukrainienne afin de fournir une assistance humanitaire et de renforcer la résilience des communautés touchées par cette crise, d'autant plus que l'hiver glacial est déjà arrivé. L'IFRC appelle les donateurs à investir davantage et à s'engager de manière plus ciblée pour soutenir les communautés touchées par ce conflit armé international, et au-delà. Merci.

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Guérir les cicatrices invisibles du conflit ukrainien : l'IFRC et l'Union européenne lancent un projet sur la santé mentale

Selon l'OMS, une personne sur cinq est affectée par des troubles de santé mentale dans les situations post-conflit. S'ils ne bénéficient pas d'un traitement et d'un soutien adéquat, les Ukrainiens s'exposent à des effets durables qui pourraient leur nuire à eux-mêmes, à leur famille et à leur communauté. «Les blessures de guerre sont profondes, parfois trop profondes pour être gérées seules », explique Nataliia Korniienko, déléguée à la santé mentale et au soutien psychosocial auprès de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). En tant qu'Ukrainienne, qui a dû quitterelle-même le pays lorsque la situation a commencé à s'aggraver, elle comprend de trés près le stress auquel sont confrontés ceux qui fuient le conflit. «Les gens ont besoin de quelqu'un qui prenne le temps de s'asseoir à côté d'eux dans leur douleur, mais cela manque souvent pour beaucoup de ceux qui fuient l'Ukraine en ce moment.» Dans le cadre d'une initiative régionale visant à répondre à ce besoin massif, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge d'Ukraine et de 24 pays de l'UE/AELE ont uni leurs forces pour offrir des services de santé mentale et de soutien psychosocial à des centaines de milliers de personnes en Ukraine. Financé par l'Union européenne et bénéficiant de l'assistance technique de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et du Centre psychosocial de l'IFRC, le projet met en relation les personnes vulnérables avec des professionnels de la santé mentale et des volontaires des Sociétés nationales. Un soutien est proposé en ukrainien et dans d'autres langues par le biais de diverses plateformes, notamment des lignes d'assistance téléphonique, des services mobiles et des activités de groupe en personne. Des documents sur le soutien psychosocial en plusieurs langues vont également être distribués aux professionnels de la santé mentale et au public. Depuis les premiers jours du conflit, le personnel et les volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont aidé les gens aux points de passage frontaliers, dans les gares et les abris temporaires - en les écoutant et en faisant preuve d'empathie, en partageant des informations vitales et en prenant soin des personnes vulnérables. Aneta Trgachevska, responsable par intérim de la santé et des soins à l'IFRC Europe, a déclaré : «Nous essayons d'atteindre toutes les personnes dans le besoin d'une manière pratique et personnalisée. L'assistance ne se limitera pas à quelques appels ou réunions - la personne recevra un soutien aussi longtemps que nous serons nécessaires. Ce type de réponse précoce peut atténuer les symptômes et empêcher les gens de développer de graves niveaux de détresse, voire des problèmes de santé mentale.» -- Le contenu de cet article relève de la seule responsabilité de l'IFRC et ne reflète pas nécessairement les vues de l'Union européenne.

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Ukraine : Six mois après, l'IFRC met en garde contre les répercussions de la crise et les besoins humanitaires croissants

Genève/Budapest/Kiev, 23 août 2022– Six mois après l'escalade du conflit en Ukraine, les besoins humanitaires à l'intérieur et à l'extérieur du pays continuent de croître. L'ensemble du système humanitaire étant mis à rude épreuve, le conflit pourrait avoir des répercussions durables sur la capacité des organisations et de leurs donateurs à répondre en Ukraine et aux urgences survenant ailleurs. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), la Croix-Rouge ukrainienne et 46 autres Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge continuent de répondre aux besoins humanitaires dans le cadre de l'une des plus importantes interventions de leur histoire. Le président de l'IFRC, Francesco Rocca, déclare : "Les populations sont à un point de rupture critique. Le coût humain ne cesse de croître et la souffrance est inimaginable pour des millions de personnes. Les effets dévastateurs ne font que s'amplifier à mesure que le conflit se prolonge, avec la hausse des prix des denrées alimentaires et du carburant et l'aggravation des crises alimentaires. L'IFRC continue de répondre aux besoins humanitaires, mais nous ne pouvons y arriver seuls." En Ukraine et dans les pays voisins, l'inflation et les pénuries de produits essentiels, tels que le carburant et les denrées alimentaires, ont un impact sur la capacité des personnes à s'offrir des produits de base. L'arrivée imminente de températures plus froides dans les semaines à venir entraînera des besoins humanitaires supplémentaires. Bien que nous ayons assisté à un incroyable élan de générosité, ces tensions économiques peuvent affecter la capacité des communautés hôtes à aider les personnes qui ont fui les conflits. De plus, les personnes qui ont fui sont tiraillées entre un nouveau départ et un retour à l'incertitude et donc à un danger potentiel. Le conflit continue d'avoir de lourdes conséquences. Le coût des denrées alimentaires a augmenté dans le monde entier. L'Ukraine est l'un des plus grands exportateurs de céréales au monde. Les exportations de céréales du pays ont diminué de 46 % depuis le début de l'année. Cette baisse massive a un impact majeur sur la Grande Corne de l'Afrique, où plus de 80 millions de personnes souffrent de famine extrême, la pire crise alimentaire de ces 70 dernières années. Alors que des millions de personnes ont été déplacées, plus de 100 000 volontaires et employés locaux de la Croix-Rouge se sont rapidement mobilisés en Ukraine, dans les pays frontaliers - Pologne, Slovaquie, Hongrie, Roumanie, Moldavie, Russie et Belarus - et dans 17 autres pays de la région. Le Directeur Général de la Croix-Rouge ukrainienne, Maksym Dotsenko, déclare : «Les gens ont dû tout laisser derrière eux et s'échapper pour sauver leur vie, beaucoup vivent et planifient au jour le jour. Avec l'hiver qui arrive, nous savons que cela ne fera que devenir de plus en plus difficile pour les personnes qui ont besoin de l'essentiel pour survivre - un endroit chaud pour vivre, de la nourriture, des biens et des services.» « Notre personnel et nos volontaires continuent de travailler 24 heures sur 24 pour soutenir les personnes, même lorsque beaucoup d'entre eux s'inquiètent pour leur propre famille et leur sécurité. Ils continuent pourtant à revêtir le gilet de la Croix-Rouge pour apporter une aide essentielle à ceux qui en ont besoin. Nous nous concentrons sur notre capacité d'adaptation, notre flexibilité et notre réactivité, quoi qu'il arrive.» L'avenir de la crise humanitaire en Ukraine reste en grande partie inconnu. Même si le conflit devait prendre fin demain, il faudra des années pour réparer les dégâts causés dans les villes, les maisons et l'impact sur les familles. Cette perspective exige que les organisations humanitaires, les gouvernements et les donateurs s'engagent sur le long terme. De nouvelles sources de financement et de ressources devront être trouvées en dehors des budgets humanitaires. Guidée par l'impartialité, l'IFRC, ainsi que les autres membres des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, continueront à intensifier leurs activités, en fournissant une assistance humanitaire essentielle, une aide en espèces et en bons, des soins de santé, incluant un soutien en matière de santé mentale, de premiers secours et de fournitures et soins médicaux, ainsi que de l'eau et de l'assainissement. Note aux éditeurs: Nous pouvons mettre à disposition des experts pour fournir les dernières informations en provenance de différents pays et des supports audiovisuels à l'usage des médias. Pour plus d'informations et pour organiser une interview, veuillez contacter: ABudapest: Guy Lepage, +1 (365) 885-3155 (WhatsApp) | +36 204597933 | [email protected] A Genève: Jenelle Eli, +1 202-603-6803 |[email protected]

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«Il les appelait les plantes de l'espoir » : Soutenir la santé mentale des personnes victimes de la crise ukrainienne.

Une simple recherche de «Kharkiv» sur Internet permet aujourd'hui de voir des scènes de cendres grises recouvrant des bâtiments en ruines. C'est ainsi qu'une grande partie du monde voit aujourd'hui l'Ukraine. Loin de cette perception, les habitants se souviennent du crépitement des cheminées et des promenades sous les arbres, dont beaucoup sont aujourd'hui sans vie. Mais il reste au moins une petite touffe de vert printanier - quelques petites plantes dans le jardin d'un habitant de Kharkiv. Les seules à avoir survécu à la pluie de missiles dans un jardin autrefois luxuriant et vibrant. «Il les appelait les plantes de l'espoir», explique Ana Blanco, l'une des 20 secouristes de la Croix-Rouge espagnole travaillant à Zahony, en Hongrie. «Lui et sa femme sont arrivés à la gare de Zahony avec deux d'entre elles, après avoir fait tout ce chemin depuis Kharkiv. Et chaque jour, je les voyais prendre tant de soin et de fierté pour qu'elles restent en vie sur le rebord de la fenêtre de leur abri.» Pour cet homme, ces plantes sont le symbole de son foyer. Et même si elles ne sont pas la chose la plus pratique à emporter avec lui pendant son voyage, Ana comprend qu'elles sont d'une importance vitale pour son bien-être mental. Secouriste en situation d'urgence à l'IFRC depuis 2011, Ana sait que les survivants de catastrophes et de conflits peuvent être résilients. Elle l'a vu de ses propres yeux alors qu'elle apportait des secours d'urgence à Porto Rico après l'ouragan Maria, et un soutien en matière d'eau et d'assainissement après le séisme de 2015 au Népal. Mais cela ne signifie pas que l'espoir s'épanouit toujours par lui-même. C'est ce qui a amené Ana de son domicile à Valence vers Zahony - son expérience lui a appris que soutenir la santé mentale des personnes touchées par une catastrophe ou un conflit est tout aussi important que de soutenir leur santé physique. Elle est venue avec 20 autres spécialistes de la santé de la Croix-Rouge espagnole pour travailler aux côtés de la Croix-Rouge hongroise, afin de s'assurer que leurs équipes disposent de ce dont elles ont besoin pour répondre aux besoins immédiats des personnes en matière de santé mentale et physique. Elle a également participé à la mise en place d'une clinique à Zahony afin de pouvoir fournir un soutien efficace à plus long terme. Ce n'est pas la première fois qu'Ana soutient les réfugiés. Par le passé, elle a eu à travailler dans des camps en Grèce pour aider les réfugiés à exprimer leurs émotions grâce à l'art-thérapie. Ses yeux s'illuminent lorsqu'elle en parle : «C'était remarquable. Même s'il y avait une énorme barrière linguistique, nous nous sommes appuyés sur des moyens de communication universels.» Que ce soit en créant des œuvres d'art ou en s'occupant délicatement de petites plantes sur le rebord d'une fenêtre, tout le monde a quelque chose à dire, parce que tout le monde a des sentiments. Et ces sentiments ont besoin d'être exprimés. «J'ai grandi dans une famille qui a toujours aidé les gens. Je sens qu'il manque quelque chose en moi quand je vois une crise et que je ne peux pas y aller - si je ne suis pas disponible pour répondre. C'est un tremblement de terre en moi», explique Ana. C'est ce désir inné d'aider les autres, de faire preuve de gentillesse envers les autres, partagé par des millions de membres de notre famille de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui a motivé Ana pendant son séjour en Hongrie. Pendant de nombreuses semaines, elle a travaillé patiemment pour apprendre à connaître un grand nombre de personnes séjournant à Zahony et à établir une relation de confiance avec elles, les aidant à s'ouvrir. À propos d'un autre homme qu'elle a rencontré très tôt et qui s'asseyait seul sur un lit superposé dans un coin de l'abri, Ana dit : «Il ne voulait pas sortir quand je l'ai rencontré. Il avait voyagé seul, la possibilité de joindre un ami à l'étranger se raréfiant.» «De temps en temps, je lui disais : «J'espère te voir à la gare !» «J'espère te voir bientôt autour d'un repas !».Et au bout de quelques jours, elle l'a vu émerger de l'obscurité et sortir, interagir avec elle et les autres. Lors de son dernier jour à Zahony, Ana fait tout son possible pour le mettre en contact avec une aide à l'autre bout du fil. Elle termine sa mission en sachant que pour des millions de personnes, leur foyer est très différent de celui qu'ils avaient auparavant. Beaucoup ne savent pas où leur voyage va se terminer. Ana exprime une vérité que de nombreux intervenants en cas de catastrophe gardent près de leur cœur : nous ne pouvons jamais garantir que quelqu'un ira bien ou que tout le monde s'en sortira. Mais nous faisons tout ce que nous pouvons pour nourrir les graines de l'espoir, afin qu'un jour, la vie des personnes affectées par des crises comme celle de l'Ukraine puisse s'épanouir à nouveau. -- Cliquez ici pour en savoir plus sur l'appel d'urgence de l'IFRC pour l'Ukraine et les pays affectés.Si vous souhaitez faire un don pour soutenir notre travail de réponse à cette crise, veuillez cliquer ici. Vous pouvez également consulter notre page sur la santé mentale pour en savoir plus sur le travail de l'IFRC en matière de santé mentale et de soutien psychosocial dans le monde.

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Prévenir une deuxième crise : les besoins sanitaires s'étendent au-delà des frontières de l'Ukraine, avertit l'IFRC

Budapest, 9 Juin 2022 – Une crise est en train d'émerger dans l'ombre du conflit en Ukraine : une crise qui s'étend au-delà des frontières du pays. Le système de santé ukrainien, déjà mis à rude épreuve, croule sous le poids des attentes et des besoins médicaux, alors que les gens continuent de fuir les zones de conflit en quête de sécurité. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) travaille 24 heures sur 24 pour répondre à des besoins bien plus importants que ce qui est visible à l'œil nu. "Nous savons qu'il est possible de prévenir une crise secondaire, mais aucune organisation ou entité ne peut y parvenir seule", a déclaré Xavier Castellanos Mosquera, Secrétaire Général adjoint de l'IFRC. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 290 établissements de soins de santé et de recensement à travers l'Ukraine ont été endommagés ou détruits pendant le conflit. Plus de 1,4 million de personnes sont privées d'eau courante dans l'est de l'Ukraine, tandis que le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (UNOCHA) fait état de 4,6 millions de personnes supplémentaires qui risquent de ne plus avoir accès à l'eau courante, ce qui constitue un risque croissant de maladies d'origine hydrique telles que la diarrhée aqueuse aiguë. Le manque d'électricité rend impossible l'efficacité des efforts de traitement de l'eau et d'assainissement. Les systèmes de santé des pays voisins immédiats, notamment la Roumanie, la Biélorussie, la Hongrie et la Moldavie, étaient déjà mis à rude épreuve avant le conflit en raison de la COVID-19. Bien que chaque pays fournisse un soutien sanitaire à un nombre accru de personnes, cela peut détourner des ressources sanitaires précieuses au détriment des personnes qui se remettent encore des impacts de la COVID-19. Le simple volume des besoins sanitaires actuels et futurs, alors que le conflit se poursuit, nécessite des ressources supplémentaires. "Le manque de fournitures médicales, de personnel soignant et d'infrastructures essentielles s'accentue de jour en jour", explique Nick Prince, délégué à la santé d'urgence de l'IFRC. "Les millions de personnes qui ont migré vers la zone occidentale de l'Ukraine et les pays d'Europe de l'Est sont exposées à un risque élevé de maladies infectieuses étant donné les conditions de vie surpeuplées, l'accès limité aux abris, le stress nutritionnel et l'exposition aux intempéries." En plus de ces facteurs, les personnes en déplacement sont contraintes de retarder le traitement de maladies chroniques existantes comme l'hypertension, le diabète et le cancer et, en l'absence de vaccinations pour atteindre les seuils de sécurité - y compris pour le COVID-19, il y a une très forte probabilité de réémergence de maladies évitables par la vaccination. L'Ukraine est également l'un des pays d'Europe où le fardeau des maladies infectieuses chroniques est le plus lourd, en particulier le VIH et la tuberculose. "La Croix-Rouge invite les gouvernements et la communauté internationale à fournir des fonds pour un accès inclusif aux services de santé et aux vaccins, aux tests et aux traitements, à l'eau potable et à la santé mentale et au soutien psychologique à long terme", a déclaré Castellanos Mosquera. À Uzhhorod, en Ukraine, où près de 100 000 personnes ont fui les zones déchirées par le conflit, doublant ainsi la population de la ville, un centre de santé de la Croix-Rouge ouvrira ce mois-ci pour traiter gratuitement les besoins en soins primaires et urgents de tous les patients. C'est le premier de ce type dans la région. En collaboration avec les autorités locales, la clinique a pour objectif de servir les personnes dans le besoin pour les années à venir. La Croix-Rouge ukrainienne dispose de près d'une douzaine d'équipes sanitaires mobiles dans le pays, et d'autres sont en cours d'acheminement. Elle fournit des services de santé mentale et un soutien psychosocial aux personnes qui ont été contraintes de fuir. En outre, de la nourriture, des fournitures pour bébés et des articles d'hygiène sont disponibles pour toute personne dans le besoin. En Moldavie, les équipes de la Croix-Rouge se préparent à installer davantage de stations de lavage des mains et continuent à distribuer des kits d'hygiène. L'accès à l'eau potable - le premier mécanisme de prévention des maladies - reste une priorité. Les volontaires de la Croix-Rouge de toute l'Europe de l'Est s'intègrent également aux équipes qui distribuent de l'argent liquide d'urgence aux personnes ayant fui l'Ukraine, afin de s'assurer qu'elles ont accès à des ressources et des informations sanitaires essentielles. En Hongrie, la Croix-Rouge hongroise, soutenue par la Croix-Rouge espagnole, a mis en place des postes sanitaires aux postes frontières afin de fournir des premiers soins, des soins de santé primaires, un soutien en matière de santé mentale et des secours d'urgence aux personnes arrivant en train de Chop, en Ukraine. Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, merci de contacter: A Budapest: Katie Wilkes, +1 312 952 2270, [email protected] Merlijn Stoffels, +31 65 491 8481, [email protected]

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100 jours de crise: S'enfuir de chez soi, retrouver la joie

Nous avions déjà mis nos passeports dans le sac. Vivant à Kiev, nous étions déjà témoins de la tension dans l'air et regardions les informations sur ce qui se passait près de la frontière de l'Ukraine. Nous avions accepté le fait que nous aurions probablement besoin de nous mettre en sécurité loin de chez nous à un moment donné. Mais cette nuit-là est arrivée bien plus tôt que prévu. De fortes détonations et des éclairs à travers la fenêtre nous ont réveillés en sursaut, la crise débarquant sur le pas de notre porte. Ma fille de sept ans et moi nous nous sommes rendues chez nos parents, à quelques heures de là. Ce n'était pas du tout une décision facile à prendre, quitter notre confortable et familière maison, située à la lisière de la ville, près des bois où nous aimions nous promener le week-end. Nous étions si heureuses là-bas, mais nous savions qu'il n'était plus sûr pour nous d'y rester. Le voyage était surréaliste. La radio du car jouait de la musique comme si rien ne se passait, pourtant tout autour de nous, il y avait des bruits de guerre. Et à peine arrivées à la maison de notre famille, nous avons réalisé que c'était encore une fois trop dangereux d'y rester. Au cours des jours suivants, nous avons continué à nous déplacer d'un endroit à l'autre en direction de la partie occidentale de l'Ukraine, en nous attendant à ce que le conflit nous suive. Tous ces changements ont rapidement fait des ravages, surtout sur ma fille. Je suis psychologue professionnelle de formation, je savais donc exactement ce qu'il fallait rechercher pour identifier les signes de stress grave. Plusieurs fois par nuit, nous nous réveillions au son des sirènes et des alarmes aériennes. Elle refusait de dormir en pyjama et insistait plutôt pour dormir en vêtements d'hiver. Elle ne dormait pas du tout, vraiment, de peur de devoir se relever et se mettre en sécurité. Elle avait peur tout le temps, son ours en peluche ne lui apportait qu'un réconfort limité. C'est à ce moment-là que j'ai su que nous devions quitter le pays. Nous connaissions quelques personnes en Pologne, également originaires d'Ukraine, qui avaient été aidées par la communautéaccueillante polonaise . Ils s'étaient surpassés pour aider à fournir un abris à des familles fuyant l'Ukraine. Tout dans ma vie a été bouleversé du jour au lendemain. Même la familiarité avec ma profession de travailleur humanitaire et de psychologue pour le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Là-bas, mon travail consistait à soutenir les familles de personnes disparues en Ukraine. Mais lorsque le conflit a commencé, nous avons tous changé de rythme, nous concentrant entièrement sur l'urgence qui se présentait à nous. J'ai été l'un des premiers membres du personnel à former les volontaires de la Croix-Rouge à la fourniture de premiers soins psychosociaux aux personnes en détresse. Les volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne ont déployé tant d'efforts, dès le début de la crise, pour aider les personnes dans le besoin. Je leur ai également appris à reconnaître s'ils devaient chercher de l'aide pour eux-mêmes. Et maintenant, il semble que nous en ayons tous besoin. Ayant travaillé avec la Croix-Rouge pendant des années, j'ai essayé de faire de mon mieux pour les soutenir dans leur travail de sauvetage en utilisant mes compétences. Avec mon équipe du CICR, nous avons créé des lignes d'assistance téléphonique pour les personnes ayant besoin d'une aide psychologique - le même soutien dont j'avais moi-même besoin. En traversant la frontière polonaise, nous avons été accueillis par de gentils volontaires, tout comme lorsque nous étions en route en Ukraine. Ils nous ont donné de la nourriture et des jouets pour ma fille, des gestes simples qui m'ont fait me sentir beaucoup mieux. J'ai remarqué que cela semblait être un tournant pour ma fille, et bientôt elle s'est remise à dormir et à jouer avec les autres enfants. Peu de temps après notre arrivée en Pologne, j'étais à la banque lorsqu'une femme également originaire d'Ukraine a entendu ma voix - la même langue qu'elle parlait et a commencé à partager sa propre histoire avec moi. Elle s'est mise à pleurer. C'est alors que j'ai su qu'elle avait besoin que je l'écoute. Elle voulait partager son histoire avec quelqu'un qui prendrait le temps de s'asseoir à ses côtés dans sa douleur. C'est ce dont tant de gens ont besoin, mais les mots manquent souvent pour l'exprimer. Il m'est apparu clairement que c'était une façon d'y contribuer en utilisant mes compétences, surtout maintenant que j'avais plus de capacité à prendre soin des autres tout en me sentant moi-même en sécurité. J'ai contacté mes collègues de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et j'aide maintenant à diriger un programme dans les pays voisins de l'Ukraine pour fournir un soutien psychosocial et de santé mentale aux personnes qui ont fui l'Ukraine, ce qui comprend de nombreuses activités différentes où les volontaires peuvent soutenir les gens en utilisant des compétences de premiers soins psychologiques, en organisant des espaces adaptés aux enfants, en offrant des références à d'autres prestataires de services et bien plus encore. Les blessures de guerre sont profondes, parfois trop profondes pour être gérées seules. Je ne sais pas quand je pourrai rentrer chez moi et aider mon peuple en Ukraine. Le retour n'est pas encore sûr. Pour l'instant, je ne peux planifier que quelques jours à l'avance. Quand je le pourrai - quand chacun d'entre nous le pourra - nous retrouverons cette joie simple que nous avons ressentie auparavant. -- Nataliia K est déléguée à la santé mentale et au soutien psychosocial auprès de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Elle contribue à aider les personnes qui ont enduré plus de 100 jours de crise chez elles, en Ukraine. Elle est originaire de Kiev.

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L'IFRC augmente l'aide en espèces aux personnes touchées par le conflit en Ukraine

Trois mois après le début du conflit en Ukraine, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ( IFRC ) a fourni une assistance financière d'un montant total de plus de 4,3 millions de francs suisses à des milliers de personnes en déplacement. La responsable des opérations d'urgence de l'IFRC pour la réponse en Ukraine, Anne Katherine Moore, a déclaré : "Plus le conflit se prolonge, plus les besoins deviennent importants. Le coût des produits de première nécessité, tels que les fruits et légumes frais, augmente. Des augmentations du coût du carburant et de la location d'appartements sont également signalées. Des millions de personnes ont perdu leur emploi et leurs économies s'amenuisent. Grâce à une nouvelle application mobile, nous avons pu intensifier notre soutien pour aider les personnes confrontées à ces difficultés financières." Cette nouvelle technologie permet à l'IFRC et aux Sociétés nationales qui y répondent d'atteindre les populations à grande échelle et de fournir une aide en espècepar voie numérique. Introduite avec succès en Roumanie, l'application mobile permet aux réfugiés de s'inscrire eux-mêmes pour recevoir une assistance en ligne, ce qui leur évite de devoir payer le prix d'un voyage pour un lieu de rassemblement. L'application sera bientôt élargie à la Pologne et à la Slovaquie, où l'aide en espèce est déjà fournie par des méthodes plus traditionnelles telles que l'enregistrement en personne, ainsi qu'à l'Ukraine et à d'autres pays voisins. "C'est la méthode la plus rapide que nous ayons jamais utilisée pour distribuer de l'argent liquide à cette échelle. Cela pourrait changer la donne pour notre travail, non seulement dans le cadre de cette réponse, mais aussi pour les opérations futures", a poursuivi M. Moore. L'aide en espèce est un moyen digne et efficace de soutenir les personnes touchées par le conflit, en leur permettant d'acheter des articles répondant à leurs besoins individuels, tout en soutenant l'économie locale. Elle fait partie de notre réponse intégrée et étendue de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge au conflit, qui comprend également la fourniture de soins de santé, de premiers secours, d'un soutien psychosocial et la distribution de produits de première nécessité. S'agissant des prochaines étapes, M. Moore a déclaré : "Il n'existe pas de solution à court terme pour répondre aux besoins de plus de 14 millions de personnes qui ont été contraintes de fuir leur foyer. Nous savons que même si le conflit prenait fin demain, la reconstruction et le relèvement prendront des années. Les gens ont perdu leurs maisons, leurs moyens de subsistance et l'accès aux soins de santé. L'IFRC, en soutien aux Sociétés nationales de la Croix-Rouge de la région, sera là pour aider les personnes maintenant, et dans les mois et les années à venir". -- Regardez: Notre réponse après 3 mois Au cours des trois derniers mois: Ensemble, nous avons apporté une aide vitale à plus de 2,1 millions de personnes en Ukraine et dans les pays voisins. Cela représente 1 personne sur 10 qui a dû fuir son domicile en raison du conflit.Le long des itinéraires de voyage à l'intérieur et à l'extérieur de l'Ukraine, nous avons mis en place 142 points de service humanitaire dans 15 pays pour offrir aux personnes en fuite un environnement sûr. Ils y reçoivent des services essentiels comme de la nourriture, des articles d'hygiène, des couvertures, des vêtements, de l'eau, des premiers secours, un soutien psychosocial, des informations et une aide financière. Au total, nous avons distribué 2,3 millions de kilogrammes d'aide. 71 000 volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge répondent à la crise.

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Conflit en Ukraine : comment la Croix-Rouge apporte un soutien essentiel aux personnes qui quittent le pays

Ils arrivent à la frontière entre l'Ukraine et la Slovaquie épuisés après deux ou trois marches de voyage. Certains viennent en voiture, beaucoup d'autres à pied, portant leurs sacs et trainant leurs valises. Depuis fin février, près de 6 millions de personnes ont fui l'Ukraine pour se mettre en sécurité dans d'autres pays. Il y a des femmes et des enfants. Beaucoup, beaucoup d'enfants. Les quelques hommes de la file d'attente sont généralement plus âgés. Les plus jeunes sont en grande partie restés sur place pour soutenir leur pays dans le conflit. Les jeunes aident les adultes fatigués et inquiets à porter leurs quelques biens précieux. Ils portent des sacs à dos auxquels sont attachés des ours en peluche. Une petite fille porte son propre sac de couches. Alors que certains petits s'accrochent à leur mère de toute la force de leurs petites mains, les plus grands courent dans tous les sens, excités par l'aventure qu'on leur a annoncée. Leurs mères s'efforcent de les contenir. Les gens viennent à cette frontière au passage d'Uzhhorod à toute heure du jour et de la nuit. Des volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne les accueillent. Ils fournissent des informations, de la nourriture, des boissons chaudes, des vêtements et des couvertures. Vêtus de leurs uniformes d'urgence rouge vif, ils aident à porter les affaires des gens jusqu'au poste frontière. Certains ont besoin de fauteuils roulants et les volontaires se lèvent pour les aider. Une fois la frontière franchie, ils sont accueillis par des volontaires de la Croix-Rouge slovaque. Olexander Bodnar est le jeune homme de 23 ans qui dirige l'équipe de volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne à Uzhhorod, à la frontière occidentale du pays. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, l'équipe se relaie à ce point de passage. "Mon équipe est composée des personnes les plus merveilleuses de la planète", dit-il. "Nous avons tellement de personnes aimables qui nous ont rejoints. Nous avons 130 volontaires qui se sont inscrits depuis le début du conflit. Beaucoup sont des infirmières et des médecins." Les compétences médicales sont très appréciées. Dans un bâtiment récemment construit, la Croix-Rouge a installé une petite clinique, approvisionnée en nourriture pour bébés et en couches. Des lits de camp sont disposés d'un côté de la clinique pour permettre aux voyageurs fatigués de se reposer, ne serait-ce que pour un petit moment. C'est ici que les volontaires dispensent les premiers soins de base. De nombreuses personnes âgées se plaignent de l'augmentation de leur tension artérielle. Des volontaires formés la vérifient et me disent que la plupart du temps, elle est normale. Ils sont soumis à un stress extrême, et certains font des crises de panique - une réaction normale lors d'un événement anormal. Olexander raconte l'histoire d'une femme âgée qui quittait son pays bien-aimé avec son mari, qui venait d'être opéré : "Elle est tombée à genoux et a demandé à Dieu de protéger son pays. Elle a dit : "Ma chère Ukraine, pardonne-moi. Je ne veux pas te quitter, mais je le dois.'" Des larmes ont rempli les yeux d'Olexander alors qu'il aidait le couple à s'approcher du poste frontière. -- L'IFRC soutient la Croix-Rouge ukrainienne, ainsi que de nombreuses autres Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans la région environnante, afin d'aider les personnes touchées par le conflit en Ukraine. Pour en savoir plus sur notre travail, cliquez ici.

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Le Croissant-Rouge koweïtien et le Croissant-Rouge égyptien apportent leur soutien es personnes fuyant l'Ukraine

Depuis le début du conflit en Ukraine, les équipes du Croissant-Rouge koweïtien et du Croissant-Rouge égyptien se sont précipitées pour apporter une aide humanitaire aux pays voisins de l'Ukraine. Le Croissant-Rouge koweïtien a fourni de la nourriture, de l'aide médicale et des fournitures nécessaires aux personnes en fuite touchées par le conflit. Le Croissant-Rouge égyptien, quant à lui, a aidé et évacué des Égyptiens de Pologne et de Roumanie, et a fourni une aide humanitaire à d'autres personnes touchées par le conflit, notamment des arabophones. Dr. Hilal Al Sayer, President des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge Koweïtiena déclaré après avoir rencontré son homologue polonais, Jery Bisek : "L'aide koweïtienne comprend des médicaments, des fournitures médicales, de la nourriture, du lait pour les enfants et d'autres produits de première nécessité, et elle reflète la solidarité des dirigeants et du peuple koweïtiens avec les personnes touchées vivant dans des circonstances aussi difficiles." M. Al-Sayer a affirmé la volonté de son pays de participer à l'aide humanitaire dans toutes les régions du monde, conformément aux obligations humanitaires du Koweït. Il a souligné la nécessité d'explorer davantage tous les moyens de renforcer la coopération et la coordination conjointe pour aider à soulager les souffrances des réfugiés d'Ukraine, avec les organisations partenaires dans le domaine humanitaire et avec la Croix-Rouge polonaise. À son tour, le président de la Croix-Rouge polonaise a exprimé sa reconnaissance et sa gratitude après l'arrivée à l'aéroport de Varsovie, en Pologne, d'un avion militaire koweïtien chargé de matériel de secours et d'aide médicale, estimé à 33,5 tonnes. Bisek déclara: "Le Croissant-Rouge koweïtien est l'une des premières sociétés nationales à être intervenue pour apporter le soutien et l'assistance nécessaires aux personnes fuyant l'Ukraine", ajoutant que "les besoins sont encore très importants". Parallèlement, le Croissant-Rouge égyptien continue d'apporter son aide et son soutien aux étudiants et aux familles égyptiennes qu'il a aidé à évacuer en toute sécurité après qu'ils aient fui vers la Pologne et la Roumanie. Les volontaires ont travaillé sans relâche pour assurer le transport des Égyptiens fuyant l'Ukraine à travers les frontières de la Pologne et de la Roumanie jusqu'à l'aéroport. Ils leur ont également fourni un hébergement gratuit à l'hôtel et de la nourriture, des documents de voyage, une aide en espèces, des services médicaux et un soutien psychologique. Les étudiants et leurs familles ont exprimé leur profonde gratitude envers le Croissant-Rouge égyptien, qui s'est tenu à leurs côtés dans cette épreuve, a répondu à leurs besoins et a assuré leur retour en toute sécurité dans leur pays d'origine. Le Croissant-Rouge égyptien, en collaboration avec les sociétés de la Croix-Rouge polonaise et roumaine, a également créé deux centres de secours aux frontières ukrainienne-roumaine et ukraino-polonaise afin de fournir une aide aux Égyptiens, aux arabophones et aux autres personnes fuyant le conflit en Ukraine, en particulier les femmes et les enfants. Le Croissant-Rouge égyptien a également publié un slogan sur sa page Facebook "Sécurité et secours sans discrimination". Avant le conflit, 6 000 Égyptiens vivaient en Ukraine, dont 3 000 sont des étudiants inscrits dans les universités du pays.

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Les volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne apportent une aide vitale aux personnes dans le besoin

Genève, 27 Mars 2022 - Depuis le début du conflit il y a un mois, les volontaires de la Croix-Rouge ont apporté une aide vitale à des centaines de milliers de personnes en Ukraine, malgré les dangers qu'ils encourent et le fait qu'ils soient également affectés. Maksym Dotsenko, Directeur Général de la Croix-Rouge Ukrainienne déclare à cet effet: "Beaucoup de nos employés et de nos volontaires vivent également le conflit de très près. Ils s'inquiètent pour leurs familles et leur sécurité, et pourtant ils continuent à revêtir le gilet de la Croix-Rouge pour apporter une aide essentielle à leurs voisins et à des étrangers. C'est le véritable esprit du principe de volontariat sur lequel repose la Croix-Rouge". Cet esprit de vouloir aider se reflète dans la population générale. Depuis le début du conflit, 6 000 nouveaux volontaires, parmi lesquels des enseignants et des professionnels de la santé, ont rejoint la Croix-Rouge ukrainienne. Le Secrétaire Général de l'IFRC, Jagan Chapagain déclare: "Les volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne sont sur le terrain depuis le premier jour, malgré les risques. Beaucoup d'entre eux ont souffert et perdu des êtres chers dans ce conflit. Alors que le conflit entre dans son deuxième mois, leur soutien continu est de plus en plus essentiel car les besoins continuent d'augmenter et l'accès reste fortement restreint. Nous sommes aux côtés de ces hommes et de ces femmes, leur offrant solidarité et soutien. Nous rendons hommage à leur travail courageux et à leur engagement à aider les autres." Le réseau de l'IFRC a établi des pipelines logistiques depuis la Pologne, la Hongrie et la Roumanie afin de permettre la livraison d'une aide vitale en Ukraine, soutenant ainsi la Croix-Rouge ukrainienne dans les zones les plus saturées en personnes déplacées. Au cours du mois dernier, les équipes de la Croix-Rouge ukrainienne ont atteint plus de 400 000 personnes dans le pays et distribué plus de 1 600 tonnes de produits de première nécessité. Elles ont soutenu l'évacuation de plus de 79 000 personnes des régions d'Energodar, de Sumy, de Kyiv, de Kharkiv et de Kherson. En outre, en plus de fournir les premiers soins, ils apprennent aux personnes réfugiées dans les abris souterrains à les prodiguer elles-mêmes. On estime que 6,5 millions de personnes ont été déplacées à l'intérieur de l'Ukraine, dont la majorité sont des femmes et des enfants, des personnes vivant avec un handicap, des personnes âgées et des groupes minoritaires, rapporte le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés. L'IFRC soutient le travail des Sociétés nationales de la Croix-Rouge des pays voisins qui répondent aux besoins des 3,5 millions de personnes qui ont fui l'Ukraine en leur offrant de l'aide en espèces, des abris, des articles de première nécessité, des soins de santé, un soutien psychosocial et des fournitures médicales. Parmi ces groupes, une attention particulière est accordée aux personnes vulnérables, notamment les mineurs non accompagnés, les femmes seules avec enfants, les personnes âgées et les personnes vivant avec un handicap. Pour le matériel audio-visuel y relatif : https://www.ifrcnewsroom.org Contacts médias: En Ukraine: Caroline Haga, +358 50 5980500, [email protected] En Pologne: Jenelle Eli, +1 202 603-6803, [email protected] A Budapest: Kathy Mueller, +1 226 376-4013 [email protected] A Genève: Anna Tuson, +41 79 895 6924, [email protected]

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«En Ukraine, les besoins augmentent chaque jour », déclare le Président de la Croix-Rouge.

Bucarest, 21 mars 2022 - Alors que le plus grand réseau humanitaire du monde répond à la crise qui se déroule en Europe, son équipe dirigeante revient d'Ukraine avec un avertissement sur les jours et les semaines à venir - et réaffirme que la Croix-Rouge renforcera son soutien à l'intérieur et à l'extérieur des frontières. Francesco Rocca, Président de la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), s'est entretenu avec quelques-uns des 6 000 volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne qui apportent leur aide à des familles vivant les pires semaines de leur vie. «La réalité dévastatrice de l'Ukraine est que les besoins augmentent chaque jour. Dans un contexte de violence accrue et de rupture de la chaîne d'approvisionnement, la livraison de biens essentiels dans de nombreuses régions du pays devient plus difficile, et non plus facile. Répondre à une crise de cette ampleur nécessite un travail d'équipe, c'est pourquoi nous travaillons main dans la main avec la Croix-Rouge ukrainienne sur le terrain afin de faire savoir aux populations qu’elles ne sont pas seules. Jamais»déclare M. Rocca. Depuis le début du conflit, la Croix-Rouge ukrainienne a distribué des centaines de tonnes de biens essentiels et les membres de l'équipe ont soutenu l'évacuation d'environ 57 000 personnes d'Energodar, de Sumy, de la région de Kviy, de Kharkiv et de la région de Kherson. La Croix-Rouge ukrainienne ne se contente pas de fournir les premiers secours, elle les enseigne également aux personnes qui se réfugient dans les sous-sols et les abris. En Ukraine, personne n'est épargné par le conflit en cours. On estime que 18 millions de personnes - soit un tiers de la population - auront besoin d'une aide humanitaire. «Les volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne ont perdu des maisons, des communautés et des êtres chers. Pourtant, ils continuent à apporter aide et réconfort aux familles dans le besoin. Je suis humblement touché par leur résilience et leur engagement humanitaire au milieu du conflit.» ajoute M. Rocca. S'exprimant depuis la frontière roumaine à Siret, M. Rocca a souligné la nature altruiste des membres des communautés européennes qui accueillent les plus de 3 millions de personnes qui ont fui l'Ukraine. Après la Pologne, la Roumanie a reçu le deuxième plus grand nombre de personnes traversant ses frontières en quête de sécurité : plus de 500 000 selon l'Agence des Nations unies pour les réfugiés. Depuis le premier jour, les équipes de la Croix-Rouge roumaine travaillent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 aux postes-frontières, fournissant de la nourriture, de l'eau, des couches, des produits d'hygiène féminine, des gants chauds et d'autres produits de première nécessité. La Croix-Rouge roumaine offre des cartes SIM et des stations de recharge pour téléphones portables afin d'aider les personnes qui ont été séparées de leurs proches en Ukraine à reprendre contact. De nombreuses personnes qui ont traversé la frontière demandent simplement une tasse de café ou de thé. Une aide apparemment simple comme celle-ci peut offrir aux familles une tranquillité d'esprit dans un moment désespéré. «Nous avons fourni plus de 400 tonnes d'aide aux personnes touchées par le conflit, mais une boisson chaude et un accueil chaleureux sont les choses que beaucoup de ceux qui fuient disent apprécier le plus»déclare M. Rocca. Pour plus d'informations ou pour organiser une interview: En Roumanie et en Ukraine: Tommaso Della Longa, +41 797 084 367, [email protected] En Roumanie: Jenelle Eli, +1 202 603 6803, [email protected] A Budapest: Kathy Mueller, +1 226 376 4013, [email protected] A Genève: Benoit Matsha-Carpentier, +41 79 213 24 13, [email protected]

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Ukraine : Des millions de personnes sont menacées, les difficultés sanitaires accentuent les vulnérabilités.

Budapest/Genève, 10 mars 2022 - Alors que le conflit se poursuit en Ukraine et qu'une vague de froid s'abat sur le pays, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) met en garde contre les conséquences désastreuses pour la santé - notamment la propagation du COVID-19 - et la santé mentale de millions de personnes à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Les combats en Ukraine se poursuivent depuis deux semaines et n'ont laissé personne indemne. On estime que 18 millions de personnes, soit un tiers de la population du pays, auront besoin d'une aide humanitaire, et plus de 2,3 millions de personnes ont fui vers les pays voisins. Alors que la vie de millions de personnes est bouleversée, il existe une réelle inquiétude quant à la propagation des maladies, à l'aggravation des conditions de santé préexistantes et à l'augmentation des problèmes de santé mentale. "De nombreuses personnes touchées étaient déjà vulnérables avant le conflit et sont aujourd'hui confrontées à une situation encore plus difficile car elles perdent leurs maisons et leurs moyens de subsistance, sont contraintes de chercher un abri où elles le peuvent ou fuient leur pays en quête de sécurité. Elles ont un besoin urgent de nourriture, d'eau et d'abris, mais aussi de soins médicaux d'urgence, de mesures de protection et de soutien psychosocial pour éviter une catastrophe humanitaire encore plus grande", a déclaré Birgitte Bischoff Ebbesen, Directrice Régionale de l'IFRC pour l'Europe. À la gare de Przemyśl en Pologne, une femme pleurait et était réconfortée par un volontaire de la Croix-Rouge polonaise. Lorsqu'on lui a demandé ce qui s'était passé, elle a répondu qu'elle avait passé toute la nuit et toute la journée à attendre le train en provenance d'Ukraine qui devait mettre sa fille en sécurité. Le train est finalement arrivé, mais pas sa fille. Les personnes qui fuient les conflits vivent souvent des situations extrêmement pénibles, des pertes et des traumatismes, qui peuvent avoir un impact sur leur santé mentale et leur capacité à faire face. Un soutien psychosocial sera nécessaire dans les jours, les semaines et les mois à venir. Dans les situations de conflit, les mesures de santé publique visant à empêcher la propagation des maladies deviennent extrêmement difficiles. Les gens sont contraints de s'abriter dans des espaces surpeuplés où les conditions sanitaires ou l'accès aux services de santé de base sont limités, ce qui augmente le risque d'épidémies de maladies infectieuses, telles que la tuberculose et les maladies diarrhéiques. La propagation du COVID-19 est particulièrement préoccupante car le taux de vaccination en Ukraine est parmi les plus bas d'Europe, un tiers seulement de la population ayant reçu la première dose. L'Ukraine a également l'un des taux les plus élevés au monde de tuberculose multirésistante. Pour ajouter à une situation déjà désespérée, les températures descendent en dessous de zéro. Il y a un besoin urgent de vêtements chauds et d'abris adéquats pour protéger des intempéries les personnes se trouvant dans des lieux temporaires et celles qui font la queue aux frontières, dont la majorité sont des femmes, des enfants et des personnes âgées. "Nos équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge en Ukraine et des pays voisins font tout leur possible pour soutenir toute personne dans le besoin, en particulier les personnes les plus à risque. Il s'agit notamment les mineurs non accompagnés, les familles monoparentales, les personnes âgées et les personnes handicapées. Ils ont le soutien total de l'IFRC et de notre réseau mondial, mais des fonds supplémentaires sont désespérément nécessaires car des millions de vies sont en jeu. Même si le conflit armé devait prendre fin demain, les conséquences humanitaires se feront sentir pendant des années", a ajouté M. Bischoff Ebbesen. Notes aux rédacteurs En Ukraine, les équipes de la Croix-Rouge dispensent des formations en premiers secours, aident dans les centres d'accueil et pour le transport des personnes en lieu sûr, et distribuent des articles de secours, notamment des vêtements chauds. Malgré le danger mortel qu'ils courent eux-mêmes, 3 000 nouveaux volontaires locaux se sont mobilisés pour soutenir leurs voisins. En Hongrie, les équipes de la Croix-Rouge gèrent trois points de services sanitaires à la frontière. Elles gèrent également des centres d'accueil et de collecte où elles accueillent les personnes qui traversent la frontière depuis l'Ukraine et distribuent des produits de première nécessité. En Pologne, où 60 % (plus d'un million) de personnes trouvent refuge en provenance de l'Ukraine, la Croix-Rouge polonaise a activé plus de 20 équipes de secours, dont environ 450 médecins, qui fournissent des soins de santé et un soutien psychosocial 24 heures sur 24 à cinq des huit points frontaliers ainsi que dans les grandes villes. En Moldavie, les volontaires et le personnel de la Croix-Rouge moldave ont apporté leur soutien à environ 200 000 personnes qui ont traversé la frontière en provenance de l'Ukraine. Ils sont présents à tous les points de passage frontaliers et proposent du thé chaud, de la nourriture chaude, des couches et des équipements de protection individuelle, notamment des masques et du désinfectant. Les volontaires aident également dans les centres d'accueil, participant à la préparation des repas et jouant avec les enfants. En Russie, les équipes de la Croix-Rouge ont livré 187 tonnes d'aide, notamment des vêtements, des kits d'hygiène, des produits pour bébés et des articles ménagers. Elles fournissent un soutien psychosocial, ont ouvert une ligne téléphonique d'aide à la santé mentale et, à ce jour, ont assuré 756 consultations. Plus de 160 appels ont été reçus par la ligne d'assistance téléphonique pour le rétablissement des liens familiaux. En Roumanie, des volontaires et des employés de la Croix-Rouge locale sont présents à divers postes frontières pour distribuer de la nourriture, de l'eau, des produits de première nécessité, des produits d'hygiène et des milliers de cartes SIM aux personnes dans le besoin. La Croix-Rouge aide les autorités locales à équiper les centres d'accueil de tentes, de literie, de nourriture et d'articles d'hygiène et d'articles pour bébés. Les volontaires visitent également les centres de placement, jouent avec les enfants et aident le personnel local à préparer la nourriture et les autres aides nécessaires. En Slovaquie, la Croix-Rouge est présente aux trois postes frontières du pays, où des équipes fournissent des services tels que des abris chauffés, l'orientation vers des services essentiels et les premiers secours. Comme les gens quittent rapidement la zone frontalière, la Croix-Rouge intensifie rapidement son soutien le long des routes. Ce soutien comprend un soutien psychosocial et la mise à disposition d'espaces adaptés aux enfants ; des services sociaux, en particulier l'orientation vers des services tels que l'éducation, les soins de santé et l'enregistrement pour obtenir un statut légal ; la fourniture de premiers soins, des évaluations de santé, l'orientation vers des soins cliniques et le test COVID-19. Pour plus d'informations ou pour organiser une interview, veuillez contacter : ABudapest: Kathy Mueller, [email protected], +1 226 376 4013 A Budapest: Nora Peter, [email protected], +36 70 953 7709 AGenève: Caroline Haga, +358 50 598 0500, [email protected] En savoir plus sur l'appel d'urgence de l'IFRC pour l'Ukraine et les pays affectés. Photos et vidéos: Ukraine - Romania - Hungary - Croatia - Poland - Slovakia - Russia - Moldova - IFRC Newsroom

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