Union européenne

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Communiqué de presse

Un sentiment « d’absence d’avenir » : de nouvelles données montrent la gravité des problèmes de santé mentale chez les Ukrainiens

Genève/Bruxelles - 10 April 2024Plus de deux ans de conflit armé – sans fin en vue – génèrent un sentiment d'« absence d'avenir » pour les personnes déplacées d’Ukraine, ont déclaré des experts lors d’une conférence à Bruxelles. Malgré l’incroyable résilience dont font preuve les gens, cette expérience est susceptible d’avoir un impact à long terme sur leur santé mentale si elle n’est pas traitée à temps.La conférence a été organisée par la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans le cadre d'un projet «Union européenne pour la Santé » financé par l'Union européenne, qui vise à fournir des services de santé mentale et de soutien psychosocial aux personnes touchées par le conflit en cours. Parmi les intervenants figuraient Stella Kyriakides, commissaire européenne chargée de la santé et de la sécurité alimentaire, et Xavier Castellanos Mosquera, sous-secrétaire général de l'IFRC.Les participants ont discuté des besoins en matière de santé mentale des personnes contraintes de quitter leur domicile, sur la base d'une enquête récente menée par l'IFRC. Les conclusions sont les suivantes :83 % des personnes touchées par le conflit ont déclaré qu'elles-mêmes ou des membres de leur famille avaient été confrontés à des événements stressants ou traumatisants. Deux tiers d'entre elles ont déclaré que le déplacement avait eu un impact négatif sur elles. Parmi les personnes interrogées, 79 % se trouvaient en dehors de l'Ukraine, 21 % à l'intérieur du pays.30 % des Ukrainiens déplacés ont cherché une forme de soutien psychologique depuis l'escalade du conflit en 2022, ce qui révèle une demande de services de santé mentale.Ganna Goloktionova, conseillère technique au Centre psychosocial de l'IFRC, a déclaré que l'incertitude quant à l'avenir était la principale source de stress pour les Ukrainiens. Elle a souligné que le bilan combiné du conflit armé en cours, de l'insécurité liée au déplacement, de la destruction des structures familiales, de la nature temporaire de la protection et du stress financier sont autant de facteurs qui nuisent à la santé mentale des Ukrainiens déplacés.« De nombreux Ukrainiens ne parviennent pas à se projeter dans l'avenir », a-t-elle déclaré. "Cet état d'absence d'avenir a un impact dévastateur sur la santé mentale des Ukrainiens, qu'ils vivent en Ukraine ou qu'ils soient réfugiés dans d'autres pays.Xavier Castellanos Mosquera, secrétaire général adjoint de l'IFRC, a déclaré :« Une intervention au bon moment peut aider les gens et, à long terme, leur redonner un avenir. Les programmes de soutien psychosocial comptent parmi les activités les moins coûteuses des interventions humanitaires. Mais ils peuvent avoir un impact inestimable».Birgitte Bischoff Ebbesen, Directrice régionale de l'IFRC pour l'Europe, a déclaré :«Nous savons à quel point les interventions en matière de santé mentale peuvent être vitales, en particulier lorsqu'elles sont menées à un stade précoce. Les volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge d'Ukraine et des communautés d'accueil instaurent la confiance nécessaire qui nous aide à lutter contre la stigmatisation qui, malheureusement, entoure encore la santé mentale».Dans toute l'Europe, 37 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge fournissent des services de santé mentale et de soutien psychosocial et ont touché 1,2 million de personnes.ContexteIl existe une collaboration financée par l'UE entre l'IFRC, la Direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission européenne et les Sociétés nationales de la Croix-Rouge en Ukraine et dans 24 pays européens pour fournir un soutien psychosocial aux personnes en provenance d'Ukraine depuis mai 2022. Ce programme a soutenu plus de 200 000 personnes affectées et a permis à 11 000 professionnels de la santé et volontaires d'être formés à la santé mentale et au soutien psychosocial.Écoutez l'épisode du podcast de l'IFRC intitulé "People in the Red Vest": Nataliia Korniienko : aider ses compatriotes réfugiés à faire face au stress du conflit, de la migration et du recommencement | IFRC. Podcast disponible uniquement en anglais.Pour plus d'informations ou pour solliciter une interview:A Genève – Andrew Thomas +41 763676587Bruxelles – Zsofia Varga +36 70 508 5718

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Les femmes rurales guatémaltèques au cœur de la santé communautaire

Gladis Gómez wears a purple Huipil, a traditional outfit worn by people from the mountainous, western part of Guatemala. The colour represents mourning, as she sadly lost a distant relative a few days earlier. Despite this, a smile lights up her face—a smile that so many people in her community recognise. Gladis est la présidente d'un comité de santé local dans son petit village de Xecaracoj. Ce comité rassemble une douzaine de femmes rurales qui ont été formées par la Croix-Rouge guatémaltèque sur les questions de santé essentielles, afin de pouvoir promouvoir des pratiques saines au sein de leur communauté. Ensemble, les femmes font du porte-à-porte dans leur village, partageant leurs connaissances sur la manière dont les gens peuvent prévenir les maladies courantes et les décès, en particulier chez les enfants. Ce travail est vital. Le Guatemala a l'un des taux de malnutrition infantile les plus élevés au monde et plus de la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. La pandémie de COVID-19 a également fait des ravages dans le pays: 20 000 personnes sont mortes de la maladie en l'espace de trois ans. « Nous avons diffusé les nouvelles connaissances que nous a transmises la Croix-Rouge guatémaltèque pour informer les hommes, les garçons et les filles sur des choses aussi simples que le lavage des mains, le nettoyage de nos maisons et de nos rues, et l'importance de l'allaitement maternel et de la nutrition. «Nous savons maintenant que des habitudes saines font la différence entre une communauté forte et saine et le fait de continuer à emmener nos bébés à l'hôpital.»affirme Gladis. Juan Poyón, technicien chargé de la lutte contre les épidémies et les pandémies à la Croix-Rouge guatémaltèque, explique qu'il a beaucoup appris des comités de santé, comme celui dirigé par Gladis, et qu'il s'est servi des connaissances locales des femmes pour orienter et améliorer son soutien. « Nous avons identifié des questions clés, par exemple que leurs priorités étaient la prévention du COVID-19 ou de la malnutrition. Aujourd'hui, alors que les comités ont déjà été formés, nous avons constaté que les femmes souhaitaient toucher davantage de personnes. En fait, elles ont privilégié la radio, les kiosques d'information ou les messages via WhatsApp comme étant les meilleurs canaux pour partager leurs connaissances à plus grande échelle», explique Juan. Pour partager encore davantage ces précieuses informations communautaires, la Croix-Rouge guatémaltèque a mis en relation les comités de santé dirigés par des femmes avec le ministère de la santé du pays, ce qui a ouvert les yeux des autorités nationales. Ils travaillent désormais ensemble à l'amélioration de la santé communautaire. Ana Gómez, épidémiologiste au ministère guatémaltèque de la santé, a expliqué : « Nous avons travaillé avec la Croix-Rouge guatémaltèque pour identifier les besoins des personnes, en respectant la diversité de la population. Nous avons pris connaissance des points de vue des femmes et les avons accueillis favorablement pour renforcer la santé communautaire, et en cours de route, nous avons confirmé que leur rôle est essentiel.» «Les femmes sont les principales utilisatrices des services de santé. Elles jouent également un rôle fondamental dans l'éducation de la prochaine génération qui sera en charge du pays. L'implication des femmes garantit un changement de comportement positif dans les familles et les communautés, et contribue donc à l'amélioration de la santé au Guatemala»dit Ana. En passant du temps avec Gladis, il est évident qu'elle est très fière de son travail et qu'elle et les autres membres du comité de santé sont heureux que leur voix soit entendue. Alors qu'elle s'assoit et se tisse un nouveau corte - une jupe traditionnelle maya - elle montre les rayures jaunes qui représentent l'espoir. «Demain, je porterai un Huipil jaune pour représenter la couleur de la vie, les rayons du soleil et le maïs», déclare Gladis. «Les femmes de cette communauté sont spéciales, très spéciales, parce qu'aujourd'hui nous avons les connaissances nécessaires pour protéger la vie.» -- La promotion de ces comités de santé locaux au Guatemala fait partie du pilier "préparation aux épidémies et aux pandémies" de notre partenariat programmatique avec l'Union européenne. À ce jour, 1 250 familles de la région rurale de Quetzaltenango, dans l'ouest du Guatemala, ont reçu des conseils de santé précieux et fiables de la part des comités de santé locaux. Mis en œuvre par 24 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans le monde, notamment au Panama, au Guatemala, au Honduras, en El Salvador et en Équateur dans les Amériques, le partenariat programmatique aide les communautés à réduire les risques et à mieux se préparer aux catastrophes et aux situations d'urgence sanitaire. L'IFRC continuera à renforcer les capacités des communautés guatémaltèques à prévenir les pandémies et les épidémies, et à encourager davantage de femmes à occuper des postes de direction afin qu'elles puissent avoir un impact profond et positif sur l'avenir de leurs communautés.

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De la Sierra Leone au Darien : les migrants traversent les continents pour un avenir meilleur

Francis Icabba a quitté son pays, la Sierra Leone, en Afrique de l'Ouest, à la recherche à la fois de sécurité et de nouvelles opportunités. Il était alors loin de se douter qu'il finirait par traverser des continents entiers et l'une des routes migratoires les plus dangereuses au monde pour trouver une vie meilleure. Son premier arrêt fut la Guinée voisine, puis il traversa l'océan Atlantique jusqu'au Brésil. Là, il a eu du mal à s'installer en raison de la barrière de la langue, et a donc décidé de poursuivre son voyage vers le nord. Il a fallu à Francis deux mois, depuis son départ du Brésil, pour atteindre la trouée de Darien, la jungle épaisse, dense et notoirement dangereuse qui sépare la Colombie du Panama. Une fois arrivé, il s'est lancé dans une randonnée de six jours, muni de boîtes de sardines, d'un petit réchaud à gaz et de nouilles instantanées pour tenir le coup. Il était accompagné de deux femmes enceintes, pour un voyage qu'il décrit comme « l'une des choses les plus difficiles que j'aie jamais eues à faire dans ma vie». Ils ont marché douze heures par jour sans manger, ses réserves s'épuisant rapidement. L'humidité extrême, la chaleur suffocante et la traversée constante de rivières et de ruisseaux les ont contraints à abandonner leurs valises en cours de route. « Les femmes enceintes qui nous accompagnaient avaient abandonné. En chemin, nous avons évité les serpents, les rivières impétueuses et les montagnes dangereusement escarpées. Tout est vert. Vous n'avez aucun sens de l'orientation et aucun signal mobile. On marche, on marche. Tous les gens prennent le risque pour une vie meilleure, mais c'est une route où l'espoir est perdu. Je ne conseillerais à personne de passer par la trouée du Darien. Francis La trouée de Darien est l'une des routes migratoires les plus dangereuses du monde. Malheureusement, il n'est pas rare que des personnes meurent sur la route en raison des conditions environnementales dangereuses. Il existe également un risque élevé de violence, d'abus sexuels, de traite des êtres humains et d'extorsion par des bandes criminelles. Malgré cela, on estime que plus de 400 000 personnes traverseront le Darien d'ici à la fin de 2023, si l'on se base sur les tendances actuelles. Des personnes de plus de 50 nationalités différentes ont été enregistrées en train de traverser le Darien. La plupart sont originaires du Venezuela, d'Haïti et de l'Équateur, mais certains viennent d'aussi loin que l'Inde, la Somalie, le Cameroun et la Sierra Leone. Les personnes qui, comme Francis, parviennent à traverser le Darien arrivent souvent dans un état physique et mental très fragile. Pour les aider à se rétablir, la Croix-Rouge panaméenne gère des centres d'accueil où elle fournit les premiers soins et des produits de première nécessité tels que de la nourriture, de l'eau potable, des kits d'hygiène et des vêtements. « Arriver au Panama a été l'un des moments les plus heureux de ma vie, mais c'est très difficile parce que j'ai dû me battre pour cela. La Croix-Rouge a été la première à nous aider et pour moi, c'était une bénédiction. En poursuivant notre rêve d'une vie meilleure, nous avons tout perdu. Trois repas par jour, du savon, une serviette, un bain, la possibilité de parler à quelqu'un ou d'être soigné, c'est tout ce qui compte.» Francis Les volontaires de la Croix-Rouge offrent également un soutien psychosocial, ainsi que des services de santé maternelle et infantile à ceux qui en ont besoin. Ils peuvent également fournir des services de rétablissement des liens familiaux (RLF) et du WiFi, afin que les migrants puissent faire savoir à leur famille où ils se trouvent et qu'ils sont en sécurité. Pour la plupart des migrants, le Darien n'est pas la fin de leur voyage, mais plutôt le début d'un périple de 5 470 kilomètres vers le nord, à travers six pays d'Amérique centrale et d'Amérique du Nord. Mais peu importe qui ils sont ou d'où ils viennent, les gens qui se déplacent dans cette région ne sont pas seuls : ils peuvent continuer à bénéficier d'un soutien similaire de la part des Sociétés de la Croix-Rouge, sous la forme de points de service humanitaire, à chaque étape de leur voyage. -- En 2022, plus de 60 000 migrants comme Francis ont reçu de l'aide humanitaire et de la protection du réseau de l'IFRC grâce à notre Partenariat Programmatique avec l'Union Européenne. Mis en œuvre par 24 sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans le monde, notamment au Panama, au Guatemala, au Honduras, au Salvador et en Équateur dans les Amériques, le partenariat aide les communautés à réduire les risques et à mieux se préparer aux catastrophes et aux urgences sanitaires. Il s'agit notamment de préserver la sécurité, la dignité et les droits des personnes en déplacement. -- D'autres photos sur ce sujet sont disponibles pour être regardées et téléchargées ici.

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L'Infoline de la Croix-Rouge polonaise offre soins et soutien aux personnes fuyant l'Ukraine

« ​​​Hier, on m'a dit que j'étais un ange. Voilà pourquoi ça vaut la peine de faire ce travail.» Alla Karapeichyk est une psychologue ukrainienne qui travaille à la ligne d'information de la Croix-Rouge polonaise. Elle apporte un soutien psychosocial et de santé mentale aux personnes qui l'appellent. La plupart de ses interlocuteurs sont des Ukrainiens qui n'ont pas encore réussi à s'adapter à leur nouvelle situation. Beaucoup d'entre eux pensaient venir en Pologne pour quelques semaines ou quelques mois seulement, mais cela fait maintenant plus d'un an qu'ils sont loin de chez eux. Ils se sentent désorientés quant à la suite de leur vie et cherchent des conseils. « Lorsqu'une personne appelle l'Infoline, elle a déjà une sorte de solution à l'esprit pour résoudre son problème. Une question intelligente et posée au bon moment par un professionnel de la santé mentale peut contribuer à ce que cette solution prenne forme», explique Alla. Christina, de Kiev, fait également partie de l'équipe de sept opérateurs de l'Infoline de la Croix-Rouge polonaise. Avec ses collègues, elle répond à une moyenne de 300 appels par semaine et oriente les personnes vers les services médicaux et administratifs. « Parfois, les personnes qui appellent sont tellement stressées qu'elles ne peuvent s'empêcher de pleurer. Nous avons été formés pour leur parler de manière à réduire leur stress. Lorsqu'elles reçoivent les informations dont elles ont besoin, elles peuvent enfin se détendre», explique Christina. « Je suis également loin de chez moi et je ressens donc la même chose que les personnes qui nous appellent. Je comprends parfaitement leurs problèmes et je suis heureuse de pouvoir les aider». Alla et Christina ont toutes deux reçu une formation en premiers secours psychologiques grâce au projet EU4Health soutenu par l'Union européenne, afin de mieux répondre aux besoins psychologiques des personnes touchées par le conflit armé. «Comme beaucoup d'autres choses dans la vie, la situation en Ukraine est indépendante de notre volonté. Ce que nous pouvons changer, c'est notre comportement - nous pouvons influencer notre environnement et avoir un impact sur les gens qui nous entourent», conclut Alla. -- Si vous avez quitté l'Ukraine en raison du conflit actuel et que vous avez besoin d'aide, vous pouvez contacter l'Infoline de la Croix-Rouge polonaise au +48 800 088 136 (depuis la Pologne) ou au +48 221 520 620 (depuis l'étranger). L'Infoline est ouverte du lundi au vendredi de 09h00 à 17h00 GMT. A propos du programme EU4Health : Les Sociétés nationales de la Croix-Rouge d'Ukraine et de 24 pays de l'Union européenne (UE) / de l'Espace économique européen (EEE) ont uni leurs forces pour offrir des services de santé mentale et de soutien psychosocial à des centaines de milliers de personnes en Ukraine. Financé par l'Union européenne et avec l'assistance technique de l'IFRC et du Centre psychosocial de l'IFRC, le projet met en relation des personnes vulnérables avec des professionnels de la santé mentale et des volontaires des Sociétés nationales. -- Cet article a été produit avec le soutien financier de l'Union européenne. Son contenu relève de la seule responsabilité de l'IFRC et ne reflète pas nécessairement les opinions de l'Union européenne.

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Communiqué de presse

Ukraine : Un an après, l'IFRC alerte contre les blessures psychologiques qui ajoutent une couche supplémentaire de douleur

Genève / Budapest / Kiev 23 février 2023 - Les blessures psychologiques du conflit armé international en Ukraine ajoutent une autre couche de douleur aux personnes qui ont déjà du mal à faire face aux besoins en matière de logement, de faim et de moyens de subsistance, alerte la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). Alors que les effets de l'année dernière continuent d'affecter les familles, le réseau de l'IFRC mène la plus grande réponse humanitaire de son histoire. Grâce à un appel de 1,6 milliard de francs suisses lancé dans 58 pays, le réseau de l'IFRC a permis à plus de deux millions de personnes de bénéficier de soins médicaux, d'un soutien en matière de santé mentale et d'un abri, et a distribué jusqu'à présent plus de 87 millions de francs suisses d'aide en espèces afin d'offrir choix et dignité aux familles qui ont tout perdu. Au total, 42 Sociétés nationales membres de l'IFRC sont engagées dans des activités de soutien aux personnes originaires d'Ukraine. Le secrétaire général de l'IFRC, Jagan Chapagain, a déclaré : «Cette année éprouvante a ravagé la vie de millions de personnes et entrainant des dommages psychologiques aussi importants que les blessures physiques. Nous nous préparons à étendre nos interventions en matière de santé mentale aux côtés de l'argent liquide, des abris, des soins médicaux et de l'aide d'urgence pour aider les gens à gérer le dur hiver avec les coupures d'électricité et les pénuries d'eau.» Les équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sont à l'œuvre partout - des abris anti-bombes de Bakhmut aux nouvelles maisons des réfugiés au-delà des frontières - et ont fourni un soutien psychosocial à plus d'un million de personnes depuis février 2022. À mesure que le temps passe, il faut faire davantage pour s'occuper de la santé mentale. «Le traumatisme ne connaît pas de frontières : ceux qui se trouvent en Ukraine et ceux qui ont fui ont tout autant besoin de réconfort, de stabilité et d'un sentiment de normalité» remarque M. Chapagain. La Croix-Rouge ukrainienne a fourni un soutien psychosocial à des centaines de milliers de personnes depuis le début de l'escalade du conflit. En outre, 34 autres Sociétés nationales membres de l'IFRC apportent une aide spécialisée à des centaines de milliers de personnes qui ont cherché refuge dans d'autres pays. Le Directeur général de la Croix-Rouge ukrainienne, Maksym Dotsenko, a déclaré : «Ils ont perdu des êtres chers, des maisons, des emplois, tout - c'est assez accablant. Les gens vivent dans l'incertitude et cette angoisse les ronge de l'intérieur, ce qui aggrave encore la crise de santé mentale. «Aider les familles à trouver des mécanismes d'adaptation, des traitements et du soutien est crucial pour nous. Nous formons les gens sur la façon de répondre aux urgences en matière de santé mentale et cette formation a lieu dans des abris anti-bombes et des sous-sols.» Dans les pays voisins, les Sociétés nationales membres de l'IFRC reçoivent un nombre croissant de demandes d'aide en matière de santé mentale par le biais de leurs systèmes de retour d'informations communautaires. «Nous sommes encore loin du relèvement pour les personnes originaires d'Ukraine, mais assurer un soutien en matière de santé mentale, parallèlement à une aide en espèces, à une protection et à d'autres services de base, est un moyen de contribuer à ce relèvement éventuel», déclare M. Chapagain. Au cours de l'année écoulée, le réseau de l'IFRC a mobilisé plus de 124 000 volontaires pour répondre aux besoins urgents des personnes touchées par ce conflit armé international. Pour plus d'informations, merci de contacter: [email protected] A Kiev: Nichola Jones, +44 7715 459956 A Budapest: Corrie Butler, +36 70 430 6506 A Genève: Jenelle Eli, +1 202 603 6803 Matériel audiovisuel disponible pour les médias dans la salle de presse de l'IFRC. Note aux rédacteurs : Dans le cadre d'une initiative régionale visant à répondre au besoin massif de soutien en matière de santé mentale, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge d'Ukraine et de 24 pays de l'UE ont uni leurs forces pour fournir des services de santé mentale et de soutien psychosocial à plus de 590 000 personnes sur une période de trois ans. Les publics cibles sont les personnes déplacées en Ukraine et dans les pays de l'UE touchés, les soignants, les enfants, les personnes âgées, les personnes handicapées, les communautés d'accueil, ainsi que les volontaires et le personnel de la Croix-Rouge. Financé par l'Union européenne et avec l'assistance technique de l'IFRC et du Centre psychosocial de l'IFRC, le projet EU4Health met en relation des personnes vulnérables avec des professionnels de la santé mentale et des volontaires des 25 Sociétés nationales.

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Migration en Afrique de l'Ouest : La Croix-Rouge offre une oasis d'aide et d'espoir aux migrants à Kolda, au Sénégal.

"Ils sont exposés à la violence, à l'exploitation, aux abus, aux riques sécuritaires, aux violences sexuelles basées sur le genre et à tous types de dangers le long de leurs routes migratoires. Ici nous leur offrons de l'espoir, de la protection, de l'assistance, une orientation et des conseils." C'est ainsi que Mariama Mballo, assistante sociale, résume le travail effectué au Point de Service Humanitaire (PSH) de Kolda, géré par la Croix-Rouge sénégalaise et l'IFRC dans le sud du Sénégal. "Le PSH de Kolda est un centre d'écoute, de soutien psychosocial, de conseils et d'assistance pour les migrants.Il offre un espace d'accueil et de conseil anonyme, confidentiel et gratuit." déclare la sociologue de formation de 30 ans, qui y travaille depuis février 2022. Le Sénégal, historiquement considéré comme un pays de destination pour les migrants en Afrique de l'Ouest, est devenu un pays de transit. En raison de sa situation géographique, les migrants, en particulier ceux qui viennent d'Afrique de l'Ouest, passent par le Sénégal au cours de leur voyage vers les pays du Maghreb ou l'Europe à la recherche d'une vie meilleure. L'importance du soutien psychosocial Les déplacements sur des routes migratoires périlleuses peuvent avoir un impact profond sur la santé physique et mentale des migrants. L'objectif du soutien psychosocial offert à Kolda est d'aider les personnes en déplacement à retrouver une certaine normalité, un équilibre mental et, surtout, d'encourager les personnes à être actives et engagées dans leur propre relèvement en trouvant des mécanismes de défense et de protection qui leur conviennent. Lorsque les migrants en transit ont des besoins qui ne peuvent être satisfaits au PSH, ils sont orientés vers d'autres services partenaires externes. "La clé du projet réside dans ses volontaires, en fait, ils sont la "porte d'entrée", ceux qui reçoivent d'abord les migrants, les écoutent et les orientent ensuite vers le travailleur social pour une écoute active et approfondie", souligne Mariama. Le personnel travaillant à Kolda peut aussi parfois se sentir accablé en écoutant les expériences que leur racontent les migrants lors des séances de conseil. "Oui, il y a des histoires qui nous choquent, mais nous avons la capacité de les surmonter afin d'offrir aux migrants les conseils et le soutien dont ils ont besoin", déclare Mariama. Répondre aux besoins très diversifiés des personnes Les personnes en déplacement peuvent accéder à d'autres aides vitales, comme de la nourriture et de l'eau, à Kolda. De nombreux migrants qui arrivent, notamment des femmes et des enfants, sont restés plusieurs jours sans nourriture alors qu'ils entreprennent leur long voyage dans des régions souvent inhospitalières. Les volontaires et le personnel de Kolda offrent également aux personnes des conseils utiles et une orientation sur des questions telles que la traite des êtres humains, le rétablissement du contact avec leur famille ou la gestion des documents de voyage importants. Et, si nécessaire, les migrants peuvent également recevoir une assistance juridique, toujours dans la plus grande confidentialité et protection, de même qu'une aide de base en matière d'habillement et d'hygiène afin d'assurer leur santé et leur bien-être. "Les personnes qui arrivent au PSH sont souvent dans une situation de vulnérabilité avancée, nous faisons donc tout ce que nous pouvons pour répondre immédiatement à leurs besoins les plus pressants", explique Mariama. Les volontaires ne se contentent uniquement pas de soutenir les migrants. Ils effectuent également un travail intensif avec la communauté locale afin de sensibiliser et de faire connaître le respect des droits et de la dignité des migrants. Ce travail important est réalisé dans la plus grande confidentialité, toujours en accord avec nos principes fondamentaux et la politique migratoire de l'IFRC. Assistance et protection des migrants les plus vulnérables en Afrique de l'Ouest Kolda n'est qu'un exemple des plus de 600 points de services humanitaires gérés par les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge le long des principales routes migratoires du monde. Il s'agit d'espaces neutres qui offrent aux migrants un environnement accueillant et sûr pour accéder aux services essentiels, quel que soit leur statut et sans crainte d'être détenus ou dénoncés aux autorités. Depuis le lancement du PSH de Kolda en 2020, qui comprend d'autres petits postes à Tanaff, Salikégné, Diaobé et Pata, les bénévoles ont accueilli et soutenu plus de 1 500 migrants. Il a été mis en place dans le cadre du projet "Assistance et protection des migrants les plus vulnérables en Afrique de l'Ouest". Financé par l'Union européenne, le projet couvre différentes routes migratoires fréquentées à travers le Burkina Faso, la Gambie, le Mali, le Niger et le Sénégal. Outre les Sociétés nationales de ces pays, le projet implique également l'IFRC, la Croix-Rouge espagnole, la Croix-Rouge danoise et la Croix-Rouge luxembourgeoise. -- Pour plus d'informations, visitez notre pagewebMigration et déplacement pour apprendre plus sur les politiques, programmes et opérations de l'IFRC en matière de migration

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Guérir les cicatrices invisibles du conflit ukrainien : l'IFRC et l'Union européenne lancent un projet sur la santé mentale

Selon l'OMS, une personne sur cinq est affectée par des troubles de santé mentale dans les situations post-conflit. S'ils ne bénéficient pas d'un traitement et d'un soutien adéquat, les Ukrainiens s'exposent à des effets durables qui pourraient leur nuire à eux-mêmes, à leur famille et à leur communauté. «Les blessures de guerre sont profondes, parfois trop profondes pour être gérées seules », explique Nataliia Korniienko, déléguée à la santé mentale et au soutien psychosocial auprès de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). En tant qu'Ukrainienne, qui a dû quitterelle-même le pays lorsque la situation a commencé à s'aggraver, elle comprend de trés près le stress auquel sont confrontés ceux qui fuient le conflit. «Les gens ont besoin de quelqu'un qui prenne le temps de s'asseoir à côté d'eux dans leur douleur, mais cela manque souvent pour beaucoup de ceux qui fuient l'Ukraine en ce moment.» Dans le cadre d'une initiative régionale visant à répondre à ce besoin massif, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge d'Ukraine et de 24 pays de l'UE/AELE ont uni leurs forces pour offrir des services de santé mentale et de soutien psychosocial à des centaines de milliers de personnes en Ukraine. Financé par l'Union européenne et bénéficiant de l'assistance technique de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et du Centre psychosocial de l'IFRC, le projet met en relation les personnes vulnérables avec des professionnels de la santé mentale et des volontaires des Sociétés nationales. Un soutien est proposé en ukrainien et dans d'autres langues par le biais de diverses plateformes, notamment des lignes d'assistance téléphonique, des services mobiles et des activités de groupe en personne. Des documents sur le soutien psychosocial en plusieurs langues vont également être distribués aux professionnels de la santé mentale et au public. Depuis les premiers jours du conflit, le personnel et les volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont aidé les gens aux points de passage frontaliers, dans les gares et les abris temporaires - en les écoutant et en faisant preuve d'empathie, en partageant des informations vitales et en prenant soin des personnes vulnérables. Aneta Trgachevska, responsable par intérim de la santé et des soins à l'IFRC Europe, a déclaré : «Nous essayons d'atteindre toutes les personnes dans le besoin d'une manière pratique et personnalisée. L'assistance ne se limitera pas à quelques appels ou réunions - la personne recevra un soutien aussi longtemps que nous serons nécessaires. Ce type de réponse précoce peut atténuer les symptômes et empêcher les gens de développer de graves niveaux de détresse, voire des problèmes de santé mentale.» -- Le contenu de cet article relève de la seule responsabilité de l'IFRC et ne reflète pas nécessairement les vues de l'Union européenne.

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Communiqué de presse

Survivants bloqués en mer : SOS MEDITERRANEE et l'IFRC appellent au respect du droit maritime

L'Ocean Viking - un navire de recherche et de sauvetage affrété par SOS MEDITERRANEE et exploité en partenariat avec la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) - a sauvé 234 femmes, enfants et hommes de six bateaux en détresse en Méditerranée centrale entre le 22 et le 26 octobre. «Les personnes secourues en Méditerranée centrale par des navires devraient et doivent être autorisées à débarquer dans un lieu sûr dans un délai raisonnable, comme c'est le cas pour les opérations de recherche et de sauvetage menées par les autorités et les navires marchands. Les blocages toujours plus importants auxquels sont confrontés les navires de sauvetage dans cette partie de la mer depuis 2018 sont discriminatoires et inacceptables. Maintenir plus longtemps les survivants à bord des navires comme otages du débat politique serait le résultat d'un échec dramatique des membres européens et des États associés» a déclaréXavier Lauth, Directeur des opérations de SOS MEDITERRANEE. « Les personnes secourues sont absolument épuisées, déshydratées, en détresse psychologique, et certaines ont besoin de soins médicaux immédiats. Nous avons fourni des soins de santé, de la nourriture, de l'eau, des articles d'hygiène, des premiers soins psychologiques et la possibilité d'appeler et de contacter les membres de leur famille. Mais ils ne peuvent pas se permettre d'attendre plus longtemps, cette incertitude rend la situation insupportable avec un stress qui augmente de jour en jour. Ils ont besoin de toute urgence d'un port sûr», explique Frido Herinckx, responsable des opérations à l'IFRC. Le droit des personnes à débarquer rapidement dans un lieu sûr ne souffre d'aucun débat. Le blocage actuel du débarquement des opérations de recherche et de sauvetage constitue une violation grave et conséquente du droit maritime. La convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (SOLAS-Safety of Life at Sea) définit de manière très détaillée les obligations des États et des capitaines en matière de recherche et de sauvetage, depuis l'obligation de répondre et de coordonner la recherche des bateaux signalés en détresse jusqu'à l'obligation de désigner un "lieu sûr dès que cela est raisonnablement possible". Toutes les circonstances sont prises en compte, y compris l'obligation pour les États les plus aptes à aider de coopérer afin d'identifier un lieu sûr pour le débarquement ; l'obligation de fournir une assistance " quels que soient la nationalité ou le statut de ces personnes " (Chapitre V - Règle 33.1- amendement 2004), ainsi que le fait que " l'évaluation du statut des personnes secourues " ne doit pas " retarder indûment le débarquement des survivants ". RÉSOLUTION MSC.167(78) de l'OMI (adoptée le 20 mai 2004) Conformément aux conventions maritimes, l'Ocean Viking a informé les autorités maritimes compétentes à toutes les étapes des opérations de recherche et de sauvetage et a demandé la désignation d'un lieu sûr. Nous devons donner la priorité aux opérations de recherche et de sauvetage des personnes en déplacement, quel que soit leur statut, et coopérer dans ce domaine, notamment en mettant en place des mécanismes de débarquement clairs, sûrs et prévisibles pour les personnes secourues. SOS MEDITERRANEE et l'IFRC demandent instamment aux membres de l'UE et aux États associés de respecter le droit maritime, de coopérer à la désignation d'un lieu sûr pour les survivants de l'Ocean Viking et de mettre fin à la souffrance de centaines d'hommes, de femmes et d'enfants.

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Communiqué de presse

La Croix-Rouge étend son soutien aux familles séparées par la violence et le conflit

Budapest/Genève, 13 Mai 2022 – À l'approche de la Journée internationale des familles, le 15 mai, le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge étend ses services de réunification familiale par une nouvelle initiative. Le projet REPAIR (Reunification Pathways for Integration) est cofinancé par le Fonds européen Asile, Migration Intégration (FAMI). Il permet un regroupement familial sûr et légal dans l'UE en aidant les bénéficiaires d'une protection internationale et les membres de leur famille avant, pendant et après leur arrivée. Le projet, d'une durée de trois ans, est piloté par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) en partenariat avec les Croix-Rouge autrichienne, britannique, française et slovène et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Les Sociétés nationales de la Croix-Rouge de ces quatre pays renforcent leur soutien en proposant une série de services, notamment des conseils, une aide sur la procédure d'obtention de visa, des sessions d'orientation socioculturelle, un soutien psychosocial et des cours de langue. Elles fournissent également un soutien à l'intégration pour aider les membres de la famille à renouer les liens après une longue période de séparation. S'appuyant sur le travail de longue date du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge avec les migrants et les réfugiés, le projet vise à améliorer et à élargir la prestation de services actuelle par le développement de nouveaux outils et approches, qui seront également partagés avec les principales parties prenantes. Les activités du programme contribueront à l'amélioration du parcours de réunification familiale pour les communautés affectées et à un réseau renforcé d'agences en Europe et au-delà. La directrice régionale de l'IFRC pour l'Europe, Birgitte Ebbesen, a déclaré que le droit à la vie familiale doit être respecté, quelle que soit l'origine des personnes : "Qu'elles viennent d'Ukraine, de Syrie, d'Afghanistan ou de Somalie, les personnes qui fuient la violence et les persécutions sont souvent séparées des membres de leur famille, ce qui peut avoir des conséquences dévastatrices sur leur bien-être. Sans leurs proches, elles ne sont pas en mesure de reprendre une vie normale. Le regroupement familial est essentiel". Le projet s'appuie sur le rétablissement des liens familiaux (RLF), un mandat clé du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui consiste à mener des activités visant à prévenir la séparation et la disparition, à rechercher les personnes disparues, à rétablir et à maintenir le contact entre les membres de la famille et à clarifier le sort des personnes portées disparues. Le regroupement familial est l'une des voies sûres et légales de protection vers l'Europe, mais les familles sont confrontées à de nombreux défis en raison de la complexité du cadre juridique et des obstacles pratiques. Réunir les bénéficiaires d'une protection internationale et leurs proches se transforme souvent en un processus long et peu sûr. Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge appelle à une approche plus globale, axée sur la protection, qui soit sûre, inclusive et qui apporte le soutien nécessaire aux familles à chaque étape du processus. La préparation des autorités locales et des communautés d'accueil à l'arrivée devrait également faire partie intégrante de l'action. "Un processus de réunification familiale équitable et rapide garantit la dignité et permet d'éviter que des familles désespérées n'entreprennent des voyages dangereux pour rejoindre leurs proches, ce qui entraîne souvent des décès tragiques et des personnes disparues en cours de route. Nous n'aidons pas seulement les gens, nous sauvons des vies", a ajouté Mme Ebbesen. Pour plus d'informations, veuillez contacter: ABudapest: Nora Peter, +36 70 265 4020, [email protected]

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Les réfugiés racontent leur propre histoire

Grâce au Plan d'aide social d'urgence (ESSN- Emergency Social Safety Net (ESSN)), nous encourageons les réfugiés syriens vivant en Türkiye à raconter leurs histoires sur les réalités et les problèmes qui leur tiennent à cœur. Cette page est consacrée à la présentation des histoires d'Ahmed, d'Asmaa, de Nour, d'Alaa, de Farouk, d'Abdurrezak, de Luai et de Malak dans leurs propres mots.

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Communiqué de presse

Lancement d'un partenariat ambitieux entre l'IFRC et l'UE : un nouveau modèle pour le secteur humanitaire

Bruxelles/Genève, 30 mars 2022 - Le partenariat ambitieux lancé aujourd’hui entre la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et la Direction générale de la protection civile et des opérations d'aide humanitaire européenne (DG ECHO), se veut un nouveau modèle pour le secteur humanitaire. En réponse au nombre croissant de crises dans le monde, le partenariat programmatique pilote «Accélérer l'action locale dans les crises humanitaires et sanitaires » vise à soutenir l'action locale dans la gestion des crises humanitaires et sanitaires dans au moins 25 pays grâce à un financement pluriannuel de l'UE. Le partenariat renforce les priorités stratégiques communes aux deux entités et s'articule autour de cinq pôles d'intervention : la préparation aux catastrophes et la gestion des risques, la préparation et la réponse aux épidémies et aux pandémies, l'assistance humanitaire et la protection des personnes en déplacement, l'aide en espèces et en bons et enfin la communication des risques, l'engagement communautaire et la redevabilité. Le commissaire européen chargé de la gestion des crises, Janez Lenarčič, a déclaré à cet effet : «J'accueille avec beaucoup d'espoir le partenariat programmatique pilote signé avec la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui est un partenaire de confiance de l'UE. Elle partage notre vision de la mise en œuvre d'opérations d'aide humanitaire efficaces et efficientes dans le monde entier. Le financement alloué à ce partenariat réaffirme l'engagement de l'UE à contribuer à répondre aux besoins croissants des personnes vulnérables dans environ 25 pays, en travaillant en étroite coopération avec les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Il confirme également notre engagement en faveur de partenariats stratégiques avec les organisations d'aide humanitaire ». Le secrétaire général de l'IFRC, Jagan Chapagain, d’ajouter: «Des partenariats stratégiques à plus long terme sont essentiels pour répondre à la recrudescence des crises humanitaires dans le monde. Nous devons répondre rapidement, réagir à grande échelle, et moderniser notre approche pour avoir un plus grand impact auprès des communautés. Nous savons que le soutien humanitaire le plus efficace et le plus à même de perdurer est celui qui est mené localement, qui place les communautés au cœur de l'action et qui est financé par un partenariat flexible, à long terme et prévisible. Le partenariat programmatique pilote permet exactement cela». Le programme commencera par une phase initiale dans plusieurs pays d'Amérique latine, d'Afrique occidentale et centrale et du Yémen. L'objectif principal est de fournir une assistance essentielle aux personnes actuellement touchées par des crises humanitaires, les conséquences de la pandémie COVID-19, les catastrophes climatiques et les conflits, et de prévenir les pertes de vies et les souffrances. Des investissements sont également réalisés pour que les communautés soient mieux préparées à faire face aux catastrophes grâce à la mise en œuvre de composantes de préparation aux catastrophes et de réduction des risques. Grâce à son étroite collaboration avec ses Sociétés nationales, la portée mondiale de l'IFRC combinée à l'action locale, sa longue histoire de travail humanitaire axé sur la communauté et ses Principes fondamentaux, en font le partenaire de choix pour ce partenariat programmatique pilote avec l'UE. Après la première phase de mise en œuvre, le programme vise à étendre sa portée et à inclure d'autres pays dans le monde avec le soutien de plus de Sociétés nationales de l'UE. Faits marquants 10 pays pour la mise en œuvre dans la phase initiale : le Burkina Faso, le Tchad, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Yémen, Le Salvador, Le Guatemala, le Honduras et le Panama; 7 Sociétés nationales de l'UE œuvrant pour soutenir la mise en œuvre de la phase initiale : la Croix-Rouge belge (FR), la Croix-Rouge danoise, la Croix-Rouge française, la Croix-Rouge allemande, la Croix-Rouge italienne, la Croix-Rouge luxembourgeoise et la Croix-Rouge espagnole. Pour plus d'informations A Bruxelles: Federica Cuccia, [email protected]; A Genève: Anna Tuson, [email protected], +41 79 895 6924

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Communiqué de presse

#PowerToBe lancement d'une campagne visant à modifier la perception sur les réfugiés

Ankara/Berlin, 18 janvier 2022 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé une campagne visant à lutter contre les perceptions négatives des réfugiés à un moment de plus en plus critique en Europe. La campagne #PowerToBe suit quatre Syriens passionnés vivant en Turquie - Hiba, une musicienne, Eslam, un illustrateur, Ibrahim, un nageur et Mohammed, un amateur de café - qui reprennent le contrôle de leur vie grâce à l'aide d'une assistance mensuelle en espèces financée par l'UE, leur donnant finalement plus de pouvoir pour être eux-mêmes. Les quatre protagonistes rencontrent chacun numériquement des personnes influentes d'Allemagne, d'Italie, de Suède, de Turquie, du Portugal et de Pologne qui partagent une passion commune pour la musique, l'art, les sports nautiques et le café. La campagne montre comment des personnes de tous horizons peuvent se connecter les unes aux autres à hauteur d'yeux malgré les différences de langue ou d'origine. Dans le cadre de la campagne #PowerToBe, Eslam, quinze ans, s'entretient avec le célèbre illustrateur allemand Steffen Kraft, l'artiste de rue et peintre italienne Alice Pasquini et l'artiste de rue suédois Johan Karlgren sur sa passion pour l'illustration. "Dessiner beaucoup m'a aidé à montrer au monde, même si ce n'est qu'un peu, ce qui s'est passé en Syrie", dit Eslam. Ibrahim, qui est devenu paralysé pendant le conflit en Syrie, s'entretient avec Kris Kolanus, plongeur professionnel polonais, de la liberté et de l'absence de limites qu'ils ressentent tous deux dans l'océan. "Même si beaucoup de choses peuvent m'entraver, j'essaie de faire quelque chose. Pour l'année prochaine, je me prépare à traverser le Bosphore à la nage pour la compétition." Mohammed, père de deux enfants, s'entretient avec les fournisseurs turcs de grains de café Hasibe et Ümit de sa passion et des souvenirs liés au café. "Quand nous sommes arrivés en Turquie, dans une maison vide, nous n'avions rien du tout. Des frères turcs nous ont aidés, nous ont donné quelques meubles." Ils ont goûté son café et lui ont dit que c'était "le meilleur qu'ils aient jamais eu". Hiba, qui fréquente désormais une école de musique à Istanbul, s'est mise en relation avec l'auteur-compositeur-interprète portugais April Ivy, avec qui elle a écrit et chanté une chanson. "J'aime donner de l'espoir aux gens, car quelles que soient les difficultés que nous traversons, il y a aussi de belles choses qui se produisent", explique Hiba. La Turquie abrite actuellement la plus grande population de réfugiés au monde, avec près de quatre millions de personnes qui tentent de reconstruire leur vie. Environ 3,7 millions d'entre eux sont des Syriens qui ont fui le conflit qui a dévasté leur pays. Financé par l'Union européenne, le plan d'aide sociale d'urgence (ESSN) est le plus grand programme humanitaire de l'histoire de l'UE. Il fournit une aide mensuelle en espèces, via des cartes de débit, à près de 1,5 million de réfugiés vulnérables en Turquie. L'ESSN est mis en œuvre par le Croissant-Rouge turc et l'IFRC, en coordination avec le gouvernement turc. L'aide en espèces permet de soulager les réfugiés d'une année exceptionnellement difficile où beaucoup d'entre eux sont confrontés à une aggravation de la dette et de la pauvreté en raison des impacts secondaires du COVID-19. L'aide en espèces permet à des personnes comme Hiba, Eslam, Mohammed et Ibrahim d'avoir la liberté et la dignité de décider elles-mêmes comment couvrir leurs besoins essentiels comme le loyer, le transport, les factures, la nourriture et les médicaments. En même temps, elle leur donne la possibilité de réinvestir dans les communautés qui les accueillent, en soutenant l'économie locale turque. Cette année, nous avons vu les communautés vulnérables de réfugiés s'enfoncer davantage dans les difficultés, mais nous avons aussi vu leur espoir et leur force. À travers cette campagne, nous avons voulu mettre en lumière les contributions et la résilience dont ils font preuve malgré tous les défis. Lorsqu'ils reçoivent le soutien adéquat, le potentiel des réfugiés est infini. Jagan Chapagain Secrétaire Général de l'IFRC Hiba, Eslam, Ibrahim et Mohammed ont dû tout laisser derrière eux, mais ils se sont accrochés à leurs rêves et ont continué à les poursuivre avec passion. Le programme ESSN est une bouée de sauvetage pour eux et pour 1,5 million d'autres réfugiés vulnérables en Turquie, dont beaucoup ont été particulièrement touchés par la pandémie de coronavirus. Nous sommes fiers de voir la différence tangible qu'il apporte en leur donnant la possibilité de faire des choix pour leur vie. Janez Lenarčič Commissaire européen chargé de la gestion des crises Plus d'informations Cliquez ici pour télécharger plus de détails sur la campagne #PowerToBe, notamment de brèves informations sur chacune des personnes bénéficiant de l'aide de l'ESSN et sur les influenceurs qui y participent. You can also visit the #PowerToBe website and learn more about the ESSN on our website here. Vous pouvez également visiter le site web #PowerToBe et en savoir plus sur l'ESSN sur notre site web ici. Pour organiser des entretiens, veuillez contacter : A Berlin: Samantha Hendricks (Social Social), +49 1577 495 8901, [email protected] En Turquie: Nisa Çetin (Turkish Red Crescent), +90 554 830 31 14, [email protected] En Turquie: Corrie Butler (IFRC), +90 539 857 51 98, [email protected] En Turquie: Lisa Hastert (ECHO), +90 533 412 56 63. [email protected]