Journée mondiale de la radio : Comment la radio contribue à maintenir les communautés en bonne santé et en sécurité
Bien que nous vivions dans un monde de plus en plus numérique, la radio reste une source importante d'information, de divertissement et de connexion dans les pays du monde entier.C'est particulièrement vrai dans les communautés rurales, pour lesquelles la radio est souvent la source d'information la plus fiable, voire la seule, à des kilomètres à la ronde.Imaginez que vous viviez dans l'une de ces communautés, loin du centre de santé le plus proche. Vous remarquez que les gens tombent malades et vous ne savez pas pourquoi. En quête de réponses, vous écoutez votre station de radio locale.Le présentateur parle de la "maladie mystérieuse" d'une manière paniquée, en disant à quel point les symptômes sont horribles, combien de personnes sont mortes et comment il faut éviter à tout prix les personnes infectées. Il a entendu dire que la maladie pourrait être une sorte de malédiction et que, apparemment, boire de l'eau salée peut vous protéger.En entendant ce rapport, et en l'absence d'autres sources vers lesquelles se tourner, vous vous sentiriez probablement effrayé et ne sauriez pas quoi faire.Mais imaginez que vous soyez à l'écoute d'une émission totalement différente. Le présentateur offre calmement des informations pratiques sur la maladie - son nom, ses symptômes, son mode de propagation et les mesures que vous pouvez prendre pour vous protéger. Il interroge un médecin local que vous connaissez et en qui vous avez confiance et qui répond aux questions et aux inquiétudes les plus courantes.Vous seriez rassuré et disposeriez des informations dont vous avez besoin pour assurer votre sécurité et celle de votre famille.Dans plusieurs pays, l'IFRC et ses Sociétés nationales s'associent aux médias locaux pour faire exactement cela : fournir des informations vitales avant, pendant et après les épidémies.Dans le cadre du programme de programme de préparation des communautés aux épidémies et aux pandémies (CP3), nous avons collaboré avec l'organisation caritative BBC Media Action pour former des journalistes et des Sociétés de la Croix-Rouge de sept pays à la programmation de lignes de vie : une programmation médiatique spéciale qui fournit des informations précises, pratiques et opportunes en cas de crise sanitaire ou humanitaire.Les Sociétés nationales s'associent régulièrement à des médias pour diffuser des informations utiles qui permettent aux communautés de rester en bonne santé et à l'abri d'un large éventail de maladies. En voici quelques exemples.KenyaDans les comtés de Bomet et de Tharaka Nithi, la Croix-Rouge du Kenya fait équipe avec les stations de radio locales et les services de santé des comtés, atteignant ainsi des centaines de milliers de personnes avec des messages de santé utiles sur la façon de prévenir des maladies telles que l'anthrax, la rage et le choléra. Les informations sont communiquées dans un langage simple. Les auditeurs peuvent poser des questions ou suggérer des sujets de discussion.«Au début, les médias étaient connus pour rapporter deux choses, peut-être : la politique et les mauvaises choses qui se sont produites dans la société. Mais la Croix-Rouge nous a aidés [...] à utiliser les médias pour éduquer les gens sur les maladies », explique Sylvester Rono, un journaliste de Kass FM formé à la programmation Lifeline.«Je suis maintenant fier de dire que cela a vraiment aidé nos communautés. Nos concitoyens comprennent maintenant pourquoi nous devons vacciner nos animaux de compagnie, pourquoi nous devons aller à l'hôpital en cas de morsure, pourquoi nous devons signaler tout incident [sanitaire], et quand vous voyez un signe de maladie, que ce soit la rage, l'anthrax, le choléra [...] l'importance de le signaler plus tôt », ajoute-t-il.CamerounFin 2021, une épidémie de choléra a menacé la vie des populations de la région Nord du Cameroun, une région rurale du pays où les communautés sont très dispersées.Dans le cadre de sa réponse, la Croix-Rouge camerounaise s'est associée à des stations de radio locales pour lancer une série de programmes radiophoniques communautaires afin de partager des informations sur la façon dont les gens peuvent se protéger, sur les symptômes à surveiller et sur les endroits où obtenir de l'aide s'ils tombent malades.Les thèmes des émissions ont été choisis en partenariat avec les dirigeants des communautés. Après la diffusion des émissions, les volontaires de la Croix-Rouge se sont rendus dans leurs communautés pour renforcer les messages diffusés à l'antenne en faisant du porte-à-porte. «Le programme radio est très bon, car il m'a donné des informations pratiques. J'ai eu un cas de choléra dans ma famille, mais grâce aux mesures que j'ai entendues à la radio, j'ai pu sauver l'enfant de ma soeur qui était malade», explique Talaga Joseph, un auditeur qui a appelé FM Bénoué, l'une des stations de radio participantes.République démocratique du Congo (RDC)En RDC, des rumeurs nuisibles et des informations erronées sur le COVID-19 et d'autres maladies se sont répandues dans tout le pays ces dernières années. Par exemple, certaines personnes pensaient que le vaccin COVID-19 était une source de revenus pour le gouvernement et ne présentait aucun avantage pour la société, tandis que d'autres croyaient que le vaccin contre la rougeole était moins efficace que les remèdes traditionnels à base de feuilles de manioc.Pour répondre à ces rumeurs, les volontaires de la Croix-Rouge de la RDC ont fait du porte-à-porte pour recueillir les réactions de la communauté et enregistrer les mythes et les idées fausses les plus répandus. Après avoir analysé ces informations, le personnel de la Croix-Rouge de la RDC a lancé des émissions radiophoniques interactives afin d'aborder et de démystifier les informations erronées sur la santé et de fournir des conseils fiables.Par exemple, dans la province du Kongo Central, la Croix-Rouge de la RDC s'associe à Radio Bangu pour produire une émission intitulée "L'école de la Croix-Rouge". Les auditeurs appellent pour obtenir des informations sur différentes maladies, poser des questions et découvrir l'aide qu'ils peuvent obtenir de la Croix-Rouge.« La collaboration avec la Croix-Rouge est très bonne et a permis aux auditeurs d'en apprendre davantage sur ses activités et sur la manière dont ils peuvent prévenir différentes maladies et épidémies. Les émissions de la Croix-Rouge sont si populaires qu'elles ont augmenté le nombre total d'auditeurs dans la zone que nous couvrons », déclare Rigobert Malalako, directeur de la station de Radio Bangu.--Les activités avec la radio locale présentées dans cet article ne sont que quelques exemples de partenariats avec les médias développés dans le cadre du Programme de préparation des communautés aux épidémies et aux pandémies (CP3)Financé par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), le CP3 soutient les communautés, les sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et d'autres partenaires dans la prévention, la détection et la réponse aux menaces de maladies.Si vous avez aimé cette histoire et souhaitez en savoir plus, inscrivez-vous au bulletin d'information de l'IFRC sur la préparation aux épidémies et aux pandémies. Vous pouvez également accéder aux ressources suivantes :Un guide pour les médias sur la communication dans les urgences de santé publique (disponible en plusieurs langues)Site web de la programmation Lifeline de BBC Media ActionBoîte à outils de lutte contre les épidémies de l'IFRC
Après le tremblement de terre, la Croix-Rouge chinoise aide les gens à guérir et à reconstruire
Il y a un peu plus d'un mois, un tremblement de terre d'une magnitude de 6,2 a frappé la préfecture de Linxia dans la province de Gansu en Chine. Le tremblement de terre s'est produit à minuit le 18 décembre 2023, alors que les gens dormaient par une froide nuit d'hiver, détruisant des maisons et faisant des victimes.Grâce à sa capacité de préparation aux catastrophes bien développée et à un mécanisme de coopération établi avec ses sections provinciales, la Société de la Croix-Rouge de Chine a réagi immédiatement, menant rapidement des opérations de sauvetage et d'assistance, tout en faisant preuve de célérité pour sauver des vies.Le premier lot de matériel de secours envoyé par la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge est arrivé dans les 12 heures qui ont suivi le tremblement de terre.Dans les heures et les jours qui ont suivi, plus de 20 équipes de secours de la Croix-Rouge, réparties en cinq catégories - de l'aide médicale au soutien psychologique - ont été envoyées dans la zone sinistrée.Les équipes ont effectué un travail d'intervention complet, comprenant la recherche et le sauvetage, le matériel d'aide de base, le soutien psychologique, la fourniture de repas et de sanitaires, la construction de sites de réinstallation, ainsi que le transport et la distribution de matériel d'aide aux sinistrés.Dans les dix jours qui ont suivi le tremblement de terre, les personnes touchées par le séisme ont emménagé dans des abris temporaires propres et chauds et l'enseignement a repris dans les écoles. Maintenant que la réponse rapide est terminée, l'opération est passée à la phase de relèvement et de reconstruction après la catastrophe.La santé mentale : un élément clé du relèvementAvec la normalisation progressive de la vie des gens, certains endroits du village ont commencé à offrir des cours de formation professionnelle tels que la soudure, les soins aux personnes âgées et l'entretien ménager, avec des subventions de formation. Les sessions de formation visent à rendre les gens plus confiants et capables de reconstruire leurs maisons et leurs moyens de subsistance.Un autre élément clé du relèvement consiste à aider les gens à s'adapter aux bouleversements considérables que le tremblement de terre a entraînés dans leur vie. C'est l'une des raisons pour lesquelles les volontaires organisent régulièrement des séances de conseil, ainsi que des activités ludiques et animées et des jeux pour les enfants dans de nombreuses zones de réinstallation.Un enfant demande à Chunhui Ji, chef de l'équipe du service psychologique de la Croix-Rouge de Gansu Mingrui, après une joyeuse séance de jeux sur l'un des sites de réinstallation : « Reviendras demain ?« L'intervention en cas de crise est un élément important du relèvement après une catastrophe », explique Chunhui Ji. « Si des conseils ne sont pas prodigués à temps, la santé psychologique et même physique des personnes touchées s'en trouvera affectée longtemps après la catastrophe, notamment en ce qui concerne la croissance des jeunes. »La différence que fait le conseil se voit dans la façon dont les enfants interagissent entre eux avant et après les séances. Un petit garçon, effrayé par le tremblement de terre et ses conséquences, était réticent à jouer ou à parler. Cependant, après la consultation avec le membre de l'équipe psychologique, sa nervosité s'est considérablement atténuée et il a commencé à participer activement aux jeux avec ses amis.« Les catastrophes telles que les tremblements de terre sont soudaines et provoquent de graves dommages », a déclaré Tao Tian, membre de l'équipe de secours psychologique et médecin à l'hôpital Ningxia Ningan. «Tout au long de la catastrophe et de la période qui suit, les gens peuvent présenter différents degrés de stress psychologique à différents moments, ce qui nécessite des techniques d'intervention adaptées pour aider à restaurer la santé mentale. »La Croix-Rouge de Chine attache une grande importance au bien-être mental des personnes touchées, en donnant la priorité à l'accompagnement psychologique des adolescents et des enfants. Répondant à un besoin impératif, 25 membres des équipes de secours psychologique de la Croix-Rouge du Gansu et du Ningxia ont été pleinement opérationnels sur les sites de réinstallation dès le troisième jour suivant le tremblement de terre.« Les gens sont exposés à des événements extrêmement pénibles lorsque des catastrophes, telles que des tremblements de terre, se produisent chez eux", explique Olga Dzhumaeva, chef de la délégation de l'IFRC pour l'Asie de l'Est. « S'occuper de la santé mentale des gens est une partie essentielle de ce que nous faisons pendant et après une catastrophe. Le soutien psychosocial aux personnes touchées, y compris les enfants, est un élément clé de la réponse humanitaire, qui a un impact inestimable sur la vie des personnes qui en ont cruellement besoin. »Quelques informations de l'agence de presse Xinhua
Sauver des vies en mer : « Une chose que l'on n'oublie pas facilement».
Lorsque des personnes montent à bord du navire de sauvetage humanitaire Ocean Viking, leur vie ne tient plus qu'à un fil.En tant que Responsable des opérations de l'IFRC à bord de l'Ocean Viking, Sara Mancinelli a pour mission de veiller à ce que les personnes en détresse reçoivent les soins et l'attention dont elles ont besoin une fois à bord.Elle nous donne un aperçu unique de la vie quotidienne à bord de ce point de service humanitaire flottant en mer.Personne ne peut oublier« Je pense que personne ne peut oublier son premier sauvetage à bord de l'Ocean Viking. En fait, sauver la vie des gens, c'est quelque chose que l'on n'oublie pas facilement.«Lorsqu'on aperçoit un bateau en détresse, on sait ce que cela représente pour les personnes à bord. Parfois, ils dérivent en mer depuis des jours, sans nourriture, sans eau potable et sans gilet de sauvetage. La plupart des bateaux sont surchargés et les gens doivent s'accrocher pour survivre. Ils savent que s'ils tombent à l'eau, ce sera probablement la fin. Et que chaque année, des milliers de personnes se noient au cours du même voyage.«Lorsque l'Ocean Viking recueille des personnes dans de telles circonstances, le soulagement est immense. La plupart des gens pleurent lorsqu'ils montent à bord du bateau, ou bien ils embrassent le sol et tombent dans nos bras. D'autres deviennent très, très silencieux, sachant ce à quoi ils viennent d'échapper. La première chose que nous disons toujours aux gens est : "Vous êtes en sécurité".Le premier visage amical depuis longtemps« La plupart des survivants qui montent à bord de l'Ocean Viking ont traversé une période difficile. Pas seulement pendant leur séjour en mer, mais aussi avant. Certains ont connu des difficultés dans leur pays d'origine, surtout lorsqu'ils viennent de zones de conflit.«Et ils ont traversé un voyage dangereux pour atteindre les rives de la Méditerranée. Après un certain temps à bord, les gens commencent à nous raconter leur voyage. Il s'agit d'histoires de traite des êtres humains, de chantage, de violence sexuelle, de torture et parfois même d'esclavage. Beaucoup de gens nous disent : « Vous êtes le premier visage amical que j'ai vu depuis longtemps ».Être présent pour les gens« Pendant leur séjour à bord, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour aider les gens. Tout d'abord, nous leur donnons des vêtements secs, de la nourriture et de l'eau. Nous leur fournissons également une assistance médicale, car de nombreuses personnes se sont blessées pendant leur voyage ou n'ont pas eu accès à des soins médicaux depuis des mois.« Nous faisons en sorte que les gens soient aussi à l'aise que possible. Il y a un abri exclusivement réservé aux femmes et aux enfants, et un autre pour les hommes. Il y a de l'espace pour se détendre, parler, prier et guérir.« Et bien sûr, nous fournissons un soutien psychosocial. Nous constatons que les adultes et les enfants en ont grandement besoin. Certains mineurs voyagent sans leurs parents, d'autres voyagent avec des membres de leur famille qui sont extrêmement traumatisés. Nous les réconfortons autant que possible en jouant à des jeux et en leur offrant des couleurs et des jouets. »Un long voyage en perspective« Pendant leur séjour à bord, la plupart des survivants commencent à réaliser que leur voyage n'est pas terminé. Lorsqu'ils arrivent en Europe, de nouveaux défis les attendent. Nous essayons de préparer les survivants à cette éventualité. Nous leur donnons des informations sur ce qui les attend lorsqu'ils arrivent à terre et sur les endroits où ils peuvent trouver de l'aide. Si les gens ont des besoins spécifiques, par exemple s'ils ont besoin d'une protection ou de soins médicaux, nous les orientons vers des experts et des autorités à terre pour un suivi.« Pour les migrants secourus en mer, le séjour à l'Ocean Viking n'est qu'une petite partie d'un voyage long et difficile. Mais c'est un voyage au cours duquel les gens ne sont souvent pas considérés comme des êtres humains, traités comme un problème, un numéro, voire comme des criminels. C'est pourquoi, pendant ces quelques jours, nous faisons tout ce que nous pouvons pour que les gens se sentent en sécurité, entendus et vus. Parce qu'en fin de compte, nous sommes tous humains.»
Même dans les moments les plus sombres, les femmes sont fortes et persévérantes.
En tant que responsable médias et porte-parole du Croissant-Rouge palestinien, Nebal Farsakh a été la voix du Croissant-Rouge palestinien pendant l'une de ses périodes les plus difficiles et les plus sombres.Pour les téléspectateurs, les adeptes des médias sociaux et les auditeurs de radio du monde entier, le visage, les messages et la voix de Nebal Farsakh ont mis en évidence les défis humanitaires quotidiens - et souvent mortels - auxquels sont confrontés la population de Gaza et ses collègues.À l'occasion de la Journée internationale de la femme, nous avons demandé à Nebal Farsakh de réfléchir au rôle que jouent les femmes dans la réponse humanitaire, ainsi qu'à sa propre approche de la vie en tant que femme professionnelle au cours d'un conflit dévastateur.«Je crois que les femmes sont capables de tout, et c'est vraiment mon approche de la vie.« Je suis mariée et j'ai un fils de dix ans et une fille de quatre ans. En tant que famille, nous n'avons pas de stéréotypes sur les femmes; mon mari m'aide à accomplir les tâches ménagères et à m'occuper des enfants.« Et bien sûr, j'essaie de transmettre cela à mes enfants également, en ce sens que j'enseigne à mon fils comment se comporter avec sa sœur, et à ne pas lui demander de le "servir". Je tiens à ce qu'il y ait une égalité entre eux et j'insiste sur le fait que les femmes doivent défendre leurs pleins droits, qu'il s'agisse du droit à l'éducation, à l'héritage ou d'autres droits.« Sur le plan professionnel, je brise les stéréotypes liés au genre grâce à mon travail de responsable des médias et de porte-parole de la Société du Croissant-Rouge palestinien. Certains peuvent penser que les femmes ne sont pas assez fortes, qu'elles ne sont pas capables de travailler de longues heures ou d'être disponibles en dehors des heures de travail, mais je travaille sans relâche depuis que la guerre contre Gaza a commencé il y a cinq mois, en apparaissant dans les médias, en diffusant des informations et en essayant d'être une source de soutien et une oreille attentive pour mes collègues à Gaza. »Briser les stéréotypes« La guerre de Gaza m'a confirmé que les volontaires et les employées du Croissant-Rouge palestinien sont un parfait exemple de femmes qui brisent les stéréotypes. Nous avons des femmes secouristes qui sont présentes sur le terrain, apportant les premiers soins et un soutien médical, malgré les dangers et les difficultés.« Par exemple, une auxiliaire médicale a continué à sauver des vies malgré la détention de son mari, et malgré tous les autres défis, tels que l'approvisionnement en nourriture et en eau potable pour ses enfants. Elle était suffisamment forte et puissante pour mener à bien sa mission humanitaire.« Et notre collègue Hidaya Hamad, qui a été tuée alors qu'elle se trouvait dans son bureau au siège de la Société du Croissant-Rouge palestinien. Huda, qui était directrice des volontaires, était présente à l'hôpital Amal jusqu'au dernier moment ; elle a été une source de soutien et de force pour les volontaires et ses collègues jusqu'à son dernier souffle.« Hidaya, ainsi que les employées et les volontaires du Croissant-Rouge palestinien, sont le meilleur exemple de la force des femmes et de leur capacité à briser les stéréotypes sexistes. Même dans les moments les plus sombres, les femmes sont fortes et persévérantes, pas seulement les hommes.»
Assistance en espèces : "Aujourd'hui, je vois un avenir meilleur pour mes filles".
Depuis plusieurs années, la région de l'Extrême-Nord du Cameroun est confrontée aux effets du changement climatique, caractérisés par des sécheresses, des perturbations saisonnières et des inondations récurrentes, avec des conséquences désastreuses sur l'agriculture, l'élevage et même l'accès aux centres d'approvisionnement et aux marchés, entre autres. Cette situation a entraîné une détérioration de la situation économique des ménages au niveau local.Outre les effets du changement climatique, il existe des tensions sociales marquées par des conflits et des griefs intercommunautaires, ainsi que par la présence de groupes armés non étatiques. Au cours des dix dernières années, ces facteurs ont créé une situation d'insécurité, entraînant des mouvements de population et, pour beaucoup, la perte d'êtres chers.« J'ai perdu mon mari il y a quelques années », raconte Soumaïra, qui vit avec ses enfants dans le village de Ndoukoula, dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun. «J'avais 13 ans lorsque nous nous sommes mariés. Quelques années plus tard, j'ai donné naissance à notre première fille. Mon mari s'occupait bien de nous. Son travail consistait à élever les bêtes des hommes importants de la région, et il était également chargé de les vendre ».«Un jour, alors qu'il revenait d'un village situé à la frontière du Nigeria pour vendre les animaux d'un de ses patrons, il a été tué lors d'une attaque. Je venais de donner naissance à notre deuxième fille et j'étais déjà veuve avec deux enfants à charge ».Un nouveau souffle grâce à l'aide financièreAyant perdu ses parents alors qu'elle n'avait pas 10 ans et se trouvant dans une situation précaire, Soumaîra a été recueillie par le chef du village, qui essaie tant bien que mal de s'occuper d'elle et de ses filles.«Un jour, alors que je vaquais à mes occupations quotidiennes, des volontaires de la Croix-Rouge et des membres de ma communauté se sont approchés de moi», se souvient-elle. «Ils m'ont dit qu'ils voulaient recueillir des informations sur moi pour voir si je pouvais bénéficier d'une aide financière afin de répondre aux besoins immédiats de ma famille».Il s'avère que le village de Soumaïra est l'un des huit ciblés par le partenariat programmatique entre l'IFRC, la Direction générale de la protection civile européenne et des opérations d'aide humanitaire (ECHO) et la Croix-Rouge française au Cameroun.Dans le cadre de la deuxième phase des opérations du partenariat dans la région, 1 000 ménages de la région de l'Extrême-Nord reçoivent une assistance en espèces depuis janvier 2024. Les dons en espèces ont été faits pour répondre aux besoins de base les plus urgents de la population dans cette région, suite aux violences armées, aux impacts du changement climatique et aux impacts résiduels et économiques de la pandémie de COVID-19.«Je leur ai dit tout ce qu'ils voulaient savoir et j'étais sûr d'être sélectionné, ce qui a été le cas. Quelque temps plus tard, ils m'ont expliqué que je recevrais 64 000Frs CFA (environ 91 francs suisses) en trois versements. Avec cet argent, je pourrais acheter quelques articles importants pour la maison, faire soigner mes enfants s'ils étaient malades, et avec le reste, si je le souhaitais, créer une petite entreprise.«J'ai reçu ma première allocation financière aujourd'hui et je suis très heureuse. Avec cet argent, je vais acheter du mil et d'autres aliments pour nourrir mes enfants. Je vais aussi commencer à élever du bétail et à faire du commerce pour gagner ma vie. C'est un processus qui se poursuivra avec les autres fonds que je recevrai. Je pourrai m'occuper des besoins scolaires de mes filles et me battre pour changer leur vie.« Aujourd'hui, je vois un avenir meileur pour mes filles. »En plus de cette assistance en espèces, la Croix-Rouge camerounaise diffuse des messages de sensibilisation aux communautés sur la meilleure façon de se préparer et de réagir aux épidémies et aux catastrophes, ainsi que sur la communication des risques et l'engagement des communautés.
Nouveau record à Darien : L'augmentation de l'immigration doit s'accompagner d'une augmentation de l'aide
Selon les données du Service national des migrations du Panama, 127 168 migrants ont traversé le parc national de Darien entre janvier et avril 2023, ce qui équivaut à plus de 1 000 personnes par jour.
En réponse à cette annonce, Verónica Martínez, responsable de la réponse humanitaire de l'IFRC au Darien, a déclaré :
« Le nombre de migrants arrivant au Panama via le Darien augmente de façon exponentielle. Au cours des dernières semaines, nous avons vu arriver entre 2 000 et 3 000 personnes par jour, un chiffre qui submerge les points de service humanitaire par lesquels la Croix-Rouge fournit une assistance».
«La majorité d'entre elles arrivent dans un état catastrophique et inhumain. Elles sont blessées, déshydratées, présentent de graves réactions allergiques et des complications liées à des grossesses ou à des maladies chroniques. Beaucoup ont été victimes d'abus et de violences. La Croix-Rouge leur fournit les premiers soins, des soins de santé de base et un accès à l'eau. Elle leur fournit également des informations, une connexion internet et les oriente vers des institutions spécialisées».
«Mais ces chiffres records mettent à rude épreuve les services de base des communautés qui accueillent les migrants après leur périple dans la jungle. Dans le Bajo Chiquito, le nombre de marcheurs est parfois cinq fois supérieur au nombre d'habitants, ce qui entraîne, par exemple, l'effondrement de l'approvisionnement en eau. Les stations d'épuration installées par la Croix-Rouge sont insuffisantes».
«La région est à la veille d'une nouvelle saison des pluies et des ouragans, ce qui rend encore plus urgente l'arrivée d'une aide dans les plus brefs délais. De juin à novembre, les risques encourus par les migrants sur la route migratoire du Panama au Mexique comprendront également des inondations fluviales et des tempêtes. L'IFRC et le réseau de la Croix-Rouge se préparent à faire face à ce scénario, mais comme ils l'ont prévenu en mars dernier, nous avons besoin d'alliés. La fourniture d'une assistance humanitaire reste urgente et relève d'un travail d'équipe».
En août 2022, l'IFRC a lancé un appel d'urgence sollicitant un soutien international de 18 millions de francs suisses (20,3 millions de dollars) pour fournir une assistance humanitaire à 210 000 personnes le long des routes migratoires d'Amérique centrale et du Mexique. Cependant, le montant collecté jusqu'à présent représente environ 5 % du total demandé.
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Cliquez ici pour accéder aux séquences B-roll libres de droits et aux photos de cette crise disponible dans la salle de presse de l'IFRC.
*La Croix-Rouge britannique, la Croix-Rouge suédoise, la Croix-Rouge canadienne, la Croix-Rouge japonaise, la Croix-Rouge de Monaco, la Croix-Rouge néerlandaise, la Croix-Rouge suisse, la Fondation Simón Bolivar et l'UNICEF ont contribué à ce projet.
Stopper une épidémie de rougeole en Sierra Leone
Makuma est un village côtier isolé, niché dans le nord-ouest de la Sierra Leone, à la frontière avec la Guinée. Il n'est accessible que par une piste étroite et cahoteuse. Ses quelque 2 000 habitants se déplacent à pied ou en moto pendant les mois les plus secs. Mais lorsque les eaux montent pendant la saison des pluies, de mai à décembre, la piste devient inutilisable, coupant les habitants du centre de santé le plus proche, situé à une dizaine de kilomètres.Sa situation isolée, associée au risque élevé de maladies infectieuses en Sierra Leone, fait de Makuma un terrain propice aux épidémies, s'il n'y avait pas la présence de la Croix-Rouge sierra-léonaise.Momoh Saio Kamara est le volontaire local de la Croix-Rouge à Makuma. Il a grandi dans le village et jouit d'une grande popularité et d'une grande confiance, grâce au soutien qu'il a apporté aux personnes touchées par l'épidémie d'Ebola en 2014-2015.En 2019, Momoh a été formé à la lutte contre les épidémies et à la surveillance communautaire dans le cadre du Programme de préparation des communautés aux épidémies et aux pandémies (CP3), financé par l'USAID, afin d'acquérir les compétences et les outils nécessaires pour détecter, alerter et répondre rapidement aux épidémies.Ainsi, lorsque, début 2022, les habitants de Makuma ont commencé à remarquer des symptômes étranges d'une maladie mystérieuse qu'ils n'avaient jamais vue auparavant, Momoh savait exactement ce qu'il fallait faire.«Un jour, j'étais dans le village et je faisais des visites à domicile. J'ai rendu visite à un ami qui m'a dit qu'il y avait quelqu'un avec le nez rouge, la bouche rouge, le nez qui coule et qu'en plus de cela, cette personne avait une éruption cutanée. Je suis allé voir et j'ai tout de suite pensé que c'était la rougeole», explique Momoh.Sans hésiter, Momoh a alerté son supérieur, Jobel, grâce à un système de surveillance à base communautaire numérique mis en place dans le cadre du programme CP3. Jobel est arrivé peu après en moto pour enquêter. Constatant lui-même les symptômes, il a intensifié l'alerte dans le système, informant instantanément les autorités sanitaires du district.«Après l'alerte, j'ai appelé l'infirmière locale et j'ai convoqué une réunion de la communauté pour dire aux gens qu'il s'agissait d'une suspicion de rougeole », ajoute Momoh.Infection virale très contagieuse, la rougeole se propage facilement chez les personnes non vaccinées. Il s'agit d'une maladie grave qui peut nécessiter une hospitalisation, entraîner une invalidité permanente, voire tuer si elle n'est pas traitée correctement.Les infirmières locales sont rapidement arrivées et ont commencé à rechercher et à enregistrer les cas suspects, tandis que Momoh et Jobel ont fait du porte-à-porte pour expliquer aux gens comment se protéger.Le lendemain, une équipe d'intervention rapide de l'hôpital du district de Kambia est arrivée pour effectuer des tests, procéder à une vaccination en anneau de près de 800 enfants afin de minimiser la propagation de l'infection, et s'occuper des patients.«La Croix-Rouge et l'équipe de gestion sanitaire du district sont venues. Cela n'a pas pris longtemps. Lorsqu'ils sont arrivés, nous avons de nouveau organisé une réunion, nous avons parlé à la communauté. Nous leur avons dit que ces personnes avaient des médicaments et qu'ils étaient gratuits» explique Momoh.Pour N'Mah, une femme de Makuma dont le jeune fils a attrapé la rougeole, la présence de Momoh à ses côtés a été un immense soulagement.«Mon fils Morlai est tombé malade. Je n'avais aucune idée de ce qu'était la maladie et je me sentais inquiète et agitée. Momoh a organisé une réunion communautaire pour faire savoir qu'il pensait qu'il s'agissait de la rougeole. Il nous a dit ce qu'il savait de la maladie et a demandé aux gens de lui dire s'ils voyaient quelqu'un qui présentait les mêmes symptômes. Il nous a dit de garder notre environnement aussi propre que possible, de nous laver les mains correctement et d'isoler toute personne présentant des signes de la maladie. Je me suis sentie très heureuse parce que les services de santé sont arrivés très rapidement», explique N'Mah.«Je savais que Momoh serait en mesure de nous aider parce qu'il nous avait parlé de sa formation et de la façon dont il pouvait signaler la maladie», ajoute Mahawa.Momoh est l'un des 250 volontaires du district de Kambia formés dans le cadre du programme CP3. Ensemble, ils sont les yeux et les oreilles des communautés difficiles à atteindre et veillent à ce qu'aucun événement sanitaire suspect ne passe inaperçu.Au total, 124 cas de rougeole ont été enregistrés au cours de l'épidémie à Makuma. Ce chiffre aurait pu être beaucoup plus élevé sans l'action précoce de Momoh, la confiance que lui a accordée sa communauté et la réaction rapide des autorités sanitaires locales.«L'intervention réussie, qui a permis d'éviter des décès et des handicaps, est le résultat de la détection et du signalement précoces par les volontaires de la Croix-Rouge, suivis d'une réponse rapide de l'équipe de gestion de la santé du district. Il n'est pas exagéré de dire que ces volontaires contribuent grandement au système de santé du district de Kambia, en particulier à la surveillance de la santé publique», explique Ishmael Rogers, responsable de la surveillance du district de Kambia.Pour Yusif, conseiller du village de Makuma, qui a dirigé sa communauté dans des périodes difficiles telles qu'Ebola et COVID-19 ces dernières années, le soulagement d'avoir le soutien de la Croix-Rouge pour maintenir sa population en bonne santé est palpable.« Je suis heureux que Momoh soit là. Il est toujours disponible pour notre communauté - n'importe quel jour, n'importe quand. Il est très patient. Lorsque nos concitoyens sont malades, il veille à ce qu'ils soient emmenés à l'hôpital. Je pense que ma communauté est en sécurité avec Momoh. Si jamais il y a une autre épidémie, nous savons que Momoh est là pour nous. »--La détection et la réponse rapides aux épidémies dont il est question dans cet article ont été rendues possibles grâce au Programme de préparation des communautés aux épidémies et aux pandémies.Financé par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), ce programme aide les communautés, les sociétés nationales et d'autres partenaires dans sept pays à se préparer, à prévenir, à détecter et à répondre aux menaces de maladies.Si vous avez apprécié cette histoire et souhaitez en savoir plus :Abonnez-vous au bulletin d'information de l'IFRC sur la préparation aux épidémies et aux pandémies;Suivez la Société de la Croix-Rouge de Sierra Léone sur X, Facebook et LinkedIn;Pour en savoir plus sur les initiatives de surveillance communautaire au sein de l'IFRC, veuillez consulter le site suivant: cbs.ifrc.org
Kazakhstan : des actions précoces permettent aux habitants de rester au chaud pendant les vagues de froid meurtrières
Au Kazakhstan, l'hiver peut être extrêmement rude, avec des températures chutant jusqu'à -40°C la nuit. Cela représente un défi pour tout le monde, mais surtout pour certains des groupes les plus vulnérables : les sans-abri, les personnes âgées isolées, les personnes handicapées et les familles monoparentales.«Mon mari et nos deux fils sont morts et mes proches vivent très loin. Je suis donc seule au monde», a déclaré une femme de 81 ans à une équipe du Croissant-Rouge. «Je suis reconnaissante aux volontaires du Croissant-Rouge de m'avoir apporté de la soupe, des brioches et du pilaf - je les mangerai avec plaisir et j'en garderai pour demain.»Les conducteurs et les passagers bloqués sur la route peuvent également se retrouver dans une situation difficile.Lorsque le froid devient extrême, le Croissant-Rouge du Kazakhstan est prêt à soutenir les personnes dans le besoin grâce à un système initié par l'IFRC qui lui permet de mobiliser des ressources dès qu'une vague de froid sévère est annoncée.Anticiper les vagues de froidGrâce à l'activation du protocole d'action précoce simplifié (PAE) pour les vagues de froid, le Croissant-Rouge reçoit 68 000 francs suisses de l'IFRC qu'il utilisera au cours des trois prochains mois pour financer des actions d'anticipation en faveur de 2 000 personnes dans les régions les plus touchées et pour toucher 80 000 autres personnes au moyen d'activités de sensibilisation.Le PAE a été déclenché par une vague de froid le 11 décembre, lorsque le service national de prévisions météorologiques a annoncé des températures inférieures à -40 degrés dans le nord du Kazakhstan.«Ce protocole simplifié d'action précoce nous permet de soutenir les personnes qui survivent au froid extrême dans les conditions les plus difficiles, et de le faire rapidement», a déclaré Lena Kistaubayeva, Directrice du département des situations d'urgence du Croissant-Rouge du Kazakhstan.«La distribution de vêtements chauds à partir de stocks prépositionnés et l'organisation de repas chauds pour les sans-abri et les personnes âgées vivant seules sont les principales activités du moment», ajoute-t-elle. «Nous continuons à surveiller les prévisions météorologiques, afin de réagir en temps voulu et de répondre à d'autres besoins dans cette région et dans d'autres régions cibles du pays, par l'intermédiaire de nos antennes locales».Repas chauds, vêtements et couverturesTout au long de l'hiver, les équipes du Croissant-Rouge ont aidé les sans-abri à rejoindre des abris chauds et leur ont fourni des repas chauds et des articles de base tels que des vêtements d'hiver, des chaussures et des couvertures. Des volontaires dispensent également les premiers soins dans les abris chauffés.«Depuis mon enfance, je passe le plus clair de mon temps dans la rue et je m'occupe de moi», explique un sans-abri de 54 ans. «J'ai fini par avoir de mauvaises fréquentations et j'ai passé dix ans en prison, mais au moins j'avais de la nourriture et un lit. Aujourd'hui, je suis à nouveau seul et je ne sais pas où aller. Les volontaires m'emmèneront dans un centre d'hébergement et m'aideront à m'inscrire».L'IFRC est un des leaders de l'initiative "Alertes précoces pour tous", qui fournira des alertes précoces aux populations du monde entier d'ici 2027. En savoir plus.
Déclaration : L'IFRC est consternée par l'assassinat d'un autre collègue du Croissant-Rouge palestinien
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) est consternée par le meurtre d'un autre membre du réseau. Mohammed Awad Allah Musa, volontaire paramédical du Croissant-Rouge palestinien, a été tué le samedi 20 avril alors qu'il apportait une assistance médicale à des blessés dans la ville d'Al-Sawiya, dans le district de Naplouse. Nos pensées et nos condoléances vont à la famille de Mohammed Awad Allah Musa, à ses amis, à ses proches et à ses collègues du Croissant-Rouge palestinien en ce jour horrible. Depuis le début du conflit, le réseau de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a perdu 22 membres. Dix-huit membres du personnel et volontaires du Croissant-Rouge palestinien ont été tués à Gaza et maintenant en Cisjordanie, ainsi que quatre membres du Magen David Adom en Israël (MDA).Nous réitérons notre appel : les travailleurs humanitaires et de la santé doivent être respectés et protégés. C'est une obligation morale et juridique.
Déclaration des membres du Conseil de direction de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
Nous, les membres du Conseil de direction de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale), sommes gravement préoccupés par le bilan humain croissant de la violence et des conflits à travers le monde. Aujourd’hui, nous appelons toutes les parties à assurer la sécurité et la protection des travailleurs humanitaires et des civils et à garantir aux organisations humanitaires un accès sans entrave afin qu’elles puissent apporter une aide essentielle.Marquée par des circonstances extrêmement difficiles, notamment par des conflits armés et des crises mondiales négligées, l’année 2023 a été l’une des années les plus meurtrières pour les travailleurs humanitaires, avec plus de 400 victimes. Au cours des quatre premiers mois de l’année 2024, le nombre de travailleurs humanitaires tués alors qu’ils œuvraient au service d’autrui n’a cessé de croître.Au cours des six derniers mois, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont perdu 30 volontaires et employés dévoués, originaires de l’Algérie, de l’Éthiopie, de l’Iran, d’Israël, de la Libye, de la Palestine et du Soudan. Nous pleurons leur perte et rendons hommage à leur action. Il ne s’agissait pas seulement de collègues, mais aussi de membres de familles et d’amis chers, qui ont été tués dans des circonstances tragiques alors qu’ils s’efforçaient de venir en aide à d’autres personnes. Ces pertes sont inacceptables au regard du droit international humanitaire, de nos Principes fondamentaux et de l’humanité dans son ensemble.C’est dans ce contexte que nous réitérons notre appel pour que les volontaires et le personnel des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge bénéficient d’un accès et d’un espace sûrs et sans entrave pour assurer leurs services humanitaires, conformément à nos Principes fondamentaux de neutralité, d’impartialité et d’indépendance.La nécessité impérative de protéger les civils s’étend aux institutions vitales, telles que les hôpitaux, les écoles et les infrastructures essentielles. Ces institutions doivent être protégées afin de maintenir la stabilité, de garantir des services essentiels et d’apporter de l’espoir dans les heures les plus sombres des crises et des conflits.Les volontaires et le personnel des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui fournissent sans relâche une aide cruciale et des soins médicaux, ont besoin de sécurité pour mener à bien leur mission consistant à sauver des vies. Leur protection sans entrave est capitale.Nous pleurons la perte des membres dévoués de notre personnel. Dans le même temps, nous saisissons cette occasion pour brandir leur engagement inébranlable comme un phare mettant en lumière les idéaux les plus élevés de l’humanité. En tant que membres du Conseil de direction de la Fédération internationale, nous unissons nos voix afin d’appeler des solutions politiques pour protéger les civils et garantir la protection des travailleurs humanitaires et, ainsi, ouvrir la voie à une paix et à une stabilité durables.
Semaine mondiale de la vaccination : Les équipes sanitaires mobiles du Croissant-Rouge afghan apportent des vaccins et des soins vitaux aux habitants des zones reculées.
Muhammad Taher, un agriculteur de 40 ans et sa famille de huit enfants, font partie des nombreuses familles qui ont reçu des vaccins et des soins médicaux vitaux de la part des équipes de santé mobiles du Croissant-Rouge afghan.Obtenir des soins de santé dans le district de Muhammad Taher, à Nahr Seraj, dans la province de Helmand, constitue un défi de taille depuis des décennies. Nahr Seraj se trouve à quatre heures de route de la ville la plus proche, Lashkar Gah, dans le sud-ouest de l'Afghanistan.Depuis plus de deux décennies maintenant, les services de santé publics en Afghanistan dépendent du financement international tandis que le dernier kilomètre est assuré par divers acteurs humanitaires locaux.Alors que l'IFRC célèbre la Semaine mondiale de la vaccination 2024, qui a cette année pour thème « Humainement possible », les efforts du Croissant-Rouge afghan pour apporter des soins de santé et la vaccination dans les zones rurales reculées constituent un exemple impressionnant de ce qui peut être réalisé grâce à une présence locale cohérente et dévouée.À la suite des événements historiques survenus en août 2021, le système de santé publique a été mis à rude épreuve, les bailleurs de fonds ayant réorganisé leurs modèles de financement. La transition a considérablement étiré le système, mais un effondrement total a été évité grâce à des solutions qui ont permis de poursuivre les services de santé primaires et secondaires.Le Croissant-Rouge afghan est l'un des acteurs locaux engagés dans la fourniture de services de santé primaires et secondaires dans le pays.Le réseau de la Société nationale, qui compte plus de 200 établissements de santé, comprend 97 équipes sanitaires mobiles, 46 dispensaires de base fixes, 28 dispensaires secondaires, un dispensaire complet et un hôpital de district. Il existe également plus de 40 camps de santé qui soutiennent les efforts de vaccination de routine dans diverses provinces.Soins prénatals vitaux, médicaments et vaccinationsEn raison des difficultés économiques persistantes, Taher et d'innombrables autres personnes sont incapables de payer leurs factures médicales ou même de se rendre dans les établissements de santé situés dans les villes afghanes.« Ma femme enceinte et trois de mes petites filles sont tombées malades récemment et avaient besoin de soins urgents, mais je n'avais pas les moyens de les emmener à l'hôpital de la ville», explique Taher.« J'ai demandé à mes proches et à mes voisins de me prêter de l'argent pour le voyage, mais aucun n'a pu m'aider parce qu'ils étaient eux aussi en proie à d'énormes difficultés économiques.« Finalement, l'un de mes proches m'a dit qu'une équipe sanitaire mobile du Croissant-Rouge afghan opérait dans notre village et m'a suggéré d'y emmener les membres malades de ma famille.«Sans perdre de temps, je me suis précipité chez moi et j'ai emmené ma femme et mes enfants là où se trouvaient les équipes. Heureusement, ma femme a pu bénéficier d'un examen prénatal effectué par une sage-femme, mes filles malades ont été examinées par un médecin et ont reçu des médicaments gratuits, et mes autres enfants ont été vaccinés », a-t-il expliqué avec soulagement.Un soutien vital de la part des partenairesLes établissements de santé du Croissant-Rouge afghan sont soutenus par plusieurs partenaires, dont l'IFRC. En 2022, par exemple, l'IFRC a financé 47 équipes de santé mobiles qui ont fourni des soins de santé primaires et des services de vaccination à au moins 500 000 personnes, parmi lesquelles des femmes et des enfants, dans des zones rurales et reculées de l'Afghanistan, comme le district de Taher.Ces 47 équipes sanitaires mobiles ont opéré ces dernières années dans de nombreuses provinces reculées, dont Nangarhar, Kunar, Nooristan, Kandahar, Helmand, Urozgan, Parwan, Sar-e Pol, Bamyan, Paktika, Wardak, Nimrooz, Herat, Badghis et Jawzjan.Taher est certain que sa famille est désormais beaucoup plus en sécurité depuis leur visite à l'unité de santé mobile du Croissant-Rouge afghan.« Ma femme et mes enfants me sont précieux et je ne peux imaginer ma vie sans eux », a-t-il déclaré. «Lorsqu'ils tombent malades, je suis très inquiet, car j'ai déjà perdu un proche parce que nous n'avions pas pu joindre un médecin à temps.«Je ne saurais dire à quel point je suis reconnaissant au Croissant-Rouge afghan d'avoir envoyé une équipe médicale mobile dans notre village. Ils apportent une aide vitale à des personnes comme nous dans des zones rurales reculées où l'accès aux soins de santé est très limité, voire inexistant».En 2023, l'IFRC a aidé le Croissant-Rouge afghan à administrer plus de 390 000 doses de vaccins à des enfants de moins de 59 mois.Plus de 5 000 enfants âgés de 12 à 23 mois ont ainsi été vaccinés contre la rougeole dans le cadre des efforts de rattrapage, et quelque 46 000 doses de vaccin oral contre la polio ont été administrées à des enfants âgés de 24 à 59 mois dans le cadre des efforts intensifs déployés pour enrayer la transmission du poliovirus sauvage.Le soutien de l'IFRC au Croissant-Rouge afghan s'inscrit dans son engagement, exprimé dans le Cadre de santé et de soins 2023 de l'IFRC, d'aider les Sociétés nationales à atteindre « plus de six millions d'enfants n'ayant reçu aucune dose dans le monde et à renforcer à la fois les efforts d'éradication de la poliomyélite et le renforcement de la vaccination systématique dans de multiples pays ».Les Sociétés nationales et l'IFRC travaillent ensemble pour étendre les vaccinations de routine aux enfants grâce à des approches intégrées de prestation de services et d'engagement communautaire. Des volontaires locaux de confiance travaillent au sein des communautés à risque pour s'assurer que les enfants reçoivent les vaccins vitaux contre les maladies évitables telles que la polio, la rougeole et le choléra.Mots de Mir Abdul Tawab Razavy | Rédaction : Rachel Punitha
Mise à jour sur les allégations contre la Croix-Rouge russe
Depuis l'escalade du conflit armé international entre la Russie et l'Ukraine en février 2022, des allégations sporadiques ont été formulées à l'encontre de la Croix-Rouge russe (CRR). Plus récemment, ces allégations ont pris de l'ampleur et se sont multipliées. Tout au long du conflit, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a travaillé avec la CRR pour identifier les risques et les solutions aux défis en constante évolution. La CRR est membre du conseil d'administration de l'IFRC. Depuis plus de 100 ans, la mission humanitaire de l'IFRC consiste à alléger les souffrances humaines en toutes circonstances. Conformément aux politiques et principes du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Mouvement), l'IFRC et ses Sociétés nationales membres fournissent une assistance humanitaire vitale en temps de crise, dans les situations d'urgence complexes et dans les circonstances les plus difficiles. Nos Principes fondamentaux - notamment la neutralité, l'indépendance et l'impartialité - nous permettent d'aider des personnes dans le monde entier et dans des communautés que beaucoup d'autres sont incapables d'atteindre. Examen des allégations et décision du conseil d’administrationLes allégations contre la Croix-Rouge russe ont, à juste titre, suscité des inquiétudes parmi les personnes que nous servons et au sein de notre réseau. À la lumière d'articles récents, le président et le secrétaire général de l'IFRC ont demandé des éclaircissements à la CRR. Dans le même temps, l'IFRC a procédé à un examen de l'exactitude de ces allégations. Sur la base des conclusions de cet examen, la présidente de l'IFRC, le conseil d'administration et le secrétaire général, en consultation avec le président du Comité de conformité et de médiation (CMC), ont décidé d'établir un groupe de surveillance du conseil d'administration chargé d'évaluer, d'identifier, de surveiller et de recommander des mesures correctives à la CRR. Cette décision a été approuvée lors d'une session du conseil d'administration de l'IFRC le 25 avril. Le CRR n'a pas participé à la discussion sur ce sujet. Étant donné que la CRR a coopéré tout au long de l'examen et qu'elle a démontré sa volonté de relever les défis identifiés et les violations présumées de la politique d'intégrité de l'IFRC, le Conseil de direction a décidé qu'à ce stade, le groupe de supervision était le mécanisme le plus approprié. Le Groupe de supervision du Conseil de direction sera composé de trois membres du Conseil de direction et d'un membre de la Commission de l'audit et des risques de l'IFRC. Le Groupe de surveillance du Conseil de direction sera présidé par M. Manuel Bessler, vice-président de l'IFRC, ex-officio. Champ d'applicationSur la base de cet examen, le Conseil d'administration a chargé le Groupe de surveillance nouvellement créé d'évaluer l'adéquation :des politiques et pratiques de la Croix-Rouge russe en matière de partenariats et d'engagement avec des partenaires nationaux et internationaux, y compris l'évaluation de la mise en place de processus formels de diligence raisonnable. des politiques de sauvegarde et de protection de l'enfance de la Croix-Rouge russe et leur mise en œuvre. de la loi sur la Croix-Rouge de la Fédération de Russie et sa conformité avec les normes du Mouvement.L'IFRC recommande que le CRR propose aux antennes locales une formation de l'ensemble du personnel et des volontaires sur les principes fondamentaux, le droit humanitaire international, ainsi que sur son code de conduite et les normes appropriées. Le groupe de surveillance communiquera au conseil de direction toute autre observation susceptible d'indiquer des domaines d'amélioration potentielle.Conclusions de l'examen et prochaines étapesJusqu'à présent, le processus d'examen de l'IFRC a révélé que la Croix-Rouge russe n'était pas présente à Donetsk, Luhansk, Kherson et Zaporizhzhia. Ce point sera confirmé et contrôlé par le groupe de surveillance. Le partenariat entre la CRR et Artek nécessite un examen approfondi afin de garantir que les droits et la sécurité des enfants sont placés au premier plan de chaque décision et activité. Cette question sera examinée plus avant par le groupe de surveillance. L'examen a montré que certaines personnes des antennes locales de la CRR ont fait des déclarations politiques non conformes aux principes fondamentaux. En conséquence, la CRR a déjà porté des affaires devant sa commission d'éthique et les procédures seront suivies par le groupe de surveillance. La CRR, comme la plupart des Sociétés nationales, travaille avec les autorités publiques dans leur rôle d'auxiliaire. Dans le cas de la CRR, l'engagement principal est dans le domaine de la santé, y compris la santé mentale et la formation aux premiers secours. Suite à la suspension de la Croix-Rouge biélorusse (CRB) de l'IFRC, la CRR ne s'est pas engagée dans de nouveaux partenariats avec la CRB. Enfin, le président de la CRR, M. Pavel Savchuk, a confirmé son affiliation à l'ONF de 2019 à mars 2022 lorsqu'il faisait partie d'un groupe de travail axé sur les approches humanitaires des soins de santé et, en 2020, sur la réponse au COVID-19. Cette période s'est déroulée avant que le CRR ne soit élu membre du conseil d'administration de l'IFRC. Le processus d'examen a permis de déterminer qu'il n'est plus membre de l'ONF.Le groupe de surveillance du conseil d'administration devrait rendre ses conclusions au cours des quatre prochains mois et présenter des mises à jour régulières au conseil d'administration. Le travail de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge est centré sur la prévention et l'atténuation de la souffrance humaine. Le groupe de surveillance du conseil d'administration de l'IFRC travaillera avec le CRR pour améliorer la rapidité, l'ampleur, la qualité et la pertinence de l'action humanitaire à tous les niveaux et pour préserver le respect des principes humanitaires dans un contexte humanitaire et politique en constante évolution.
L'IFRC condamne l'assassinat d'un volontaire du Croissant-Rouge soudanais dans l'exercice de ses fonctions
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) confirme l'assassinat de Hossam El-Din Awad Mohamed Khalifa, volontaire du Croissant-Rouge soudanais, sur l'île de Tuti, dans l'État de Khartoum, le 10 avril, alors qu'il était en service. Les rapports indiquent que Hossam a été tué par balle alors qu'il fournissait, avec d'autres volontaires, des services de premiers secours pendant la prière de l'Aïd. Huit autres personnes ont été blessées dans l'incident.L'IFRC condamne fermement cette violence et affirme que les travailleurs de la santé doivent être respectés et protégés en toutes circonstances. Nous présentons nos plus sincères condoléances à la famille et aux collègues de Hossam.Depuis le début de l'année, dix-neuf membres du réseau de l'IFRC sont morts dans l'exercice de leurs fonctions humanitaires vitales. Cette violence doit cesser. Ils sont #NotATarget.
Message sur la journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
Le 8 mai, nous commémorons la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et célébrons l'action humanitaire locale et mondiale. Cette journée est l'occasion d'honorer l'héritage d'Henry Dunant, le volontaire pionnier qui a fondé le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge il y a plus de 160 ans. Mais surtout, nous rendons hommage aux millions de volontaires et d'employés qui travaillent aux côtés des personnes ayant besoin de protection, d'assistance, de soins de santé, d'aide sociale et de solidarité.Face aux conflits armés et à la violence, auxcatastrophes, auxcrisesliées au climat, auxépidémies, à l’insécurité alimentaireet auxdéplacements massifs dans certaines des situations les plus vulnérables du monde, notre engagement à aider autrui reste inébranlable. En ces temps difficiles, les emblèmes de la croix rouge et du croissant rouge que nous portons sont des symboles puissants synonymes de protection pour les personnesen détresse.Leur reconnaissance universelle est essentielle pour protéger les volontaires et les employés du monde entier dans l’exercice de leur mission vitale. Le respect d'une action humanitaire neutre et impartiale est primordial et permet à nos équipes d'accéder aux communautés les plus reculées et les plus menacées en cas de crise.Face aux nombreux défis mondiaux qui se disputent l'attention et les ressources, nous nous engageonsà mettre en lumièreet à traiter les crises oubliées dans le monde. À une époque marquée par la polarisation et la déshumanisation de divers groupes, y compris les migrants, les communautés voisines et même les secouristes, notre Mouvement renforce le principe fondamental d'humanité, en particulier là où il est le plus essentiel pour faire vivre notre humanité.Le respect du droit international humanitaire ne préserve pas seulement l'humanité des personnes touchées par les crises, il préserve notre propre humanité – aujourd'hui et demain. Respecter le droit international humanitaire s’inscrit parmi les valeurs fondamentales du Mouvement et est essentiel pour assurer le bien-être et la dignité de toutes les personnes en détresse.Les volontaires et les employés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sont souvent les premiers à intervenir en cas de crise ou de catastrophe. Dans les coins les plus reculés du globe et dans les contextes les plus difficiles, nos volontaires et nos employés sont des piliers de l'espoir. Chaque jour, ils font vivre l'humanité, en apportant du réconfort aux personnes qui en ont désespérément besoin –en y payant parfois le prix le plus élevé. En cette Journéemondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, nous rendons hommage à leur service, à leur bravoure et à leur sacrifice.Au-delà des frontières et de la diversité de nos origines, l'unité de notre Mouvement réside dans notre engagement commun en faveur de l'action humanitaire. Notre travail est ancré dans les principes de neutralité, d'impartialité et d'indépendance. Même dans les moments les plus sombres, chaque acte de bonté est une lueur d'espoir qui promet des lendemains meilleurs.En ce jour, nous nous souvenons avec émotion de nos collègues décédés dans le cadre de notre mission humanitaire et nous présentons nos plus sincères condoléances à leurs proches. Nous exprimons également notre immense gratitude à tous les volontaires et employés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour leur dévouement sans faille. Continuons à travailler ensemble pour faire vivre notre humanité.Kate ForbesPrésidente de la Fédération internationaleMercedes BabéPrésidente de la Commission permanenteMirjana SpoljaricPrésidente du CICR