Maroc

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Qu'il s'agisse d'une inondation, d'un tremblement de terre ou d'une autre crise, les catastrophes ont un impact immédiat et durable sur l'accès à l'eau potable.

Les catastrophes se présentent sous de nombreuses formes, de la violence des tremblements de terre à l'inondation incessante des crues. Au milieu du chaos et de la destruction, un besoin essentiel transcende les spécificités de la catastrophe : l'accès à l'eau potable. Les populations du Maroc et de la Libye ont été confrontées à cette réalité après qu'un tremblement de terre de magnitude 6,8 a frappé le Maroc le 8 septembre 2023 et que des inondations dévastatrices ont submergé certaines parties de l'est de la Libye quelques jours plus tard, à la suite d'une tempête massive.Immédiatement après ces deux catastrophes, la déshydratation est devenue une menace, particulièrement grave pour les populations vulnérables telles que les enfants et les personnes âgées. Cependant, les dangers vont bien au-delà de la soif.« L'eau contaminée, conséquence d'une infrastructure perturbée ou des inondations qui répandent les eaux usées, devient un terrain propice aux maladies d'origine hydrique comme le choléra et la dysenterie», explique Jamilee Doueihy, responsable eau, assainissement et hygiène (WASH) pour l'IFRC dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. « Ces maladies peuvent rapidement submerger des ressources médicales déjà mises à rude épreuve, ajoutant une nouvelle couche de souffrance à une communauté déjà dévastée.»Un équilibre fragile rompuLes catastrophes perturbent l'équilibre délicat de l'infrastructure de l'eau. Les tremblements de terre peuvent rompre les canalisations et endommager les stations d'épuration, tandis que les inondations peuvent les submerger et les rendre inutilisables. La perte d'accès à un approvisionnement en eau propre et fiable se répercute sur l'assainissement, l'hygiène et la capacité à préparer des aliments en toute sécurité.Au lendemain d'une catastrophe majeure telle que l'inondation massive et soudaine en Libye, la présence de cadavres à proximité ou dans les sources d'approvisionnement en eau peut également entraîner de graves problèmes de santé.L'impact va toutefois au-delà des préoccupations sanitaires immédiates. Sans eau pour répondre aux besoins de base, les gens ont du mal à maintenir une bonne hygiène, ce qui augmente le risque d'infection. Les communautés déplacées confrontées à la pénurie d'eau ont souvent recours à des solutions dangereuses, ce qui met encore plus en péril leur santé. La pénurie d'eau peut également ralentir les efforts de relèvement, car les gens sont obligés de passer du temps à chercher de l'eau au lieu de reconstruire leur vie.La bonne nouvelle, c'est que l'approvisionnement en eau potable est un moyen d'intervention efficace en cas de catastrophe. «Au Maroc comme en Libye, l'eau a été un élément essentiel des opérations de secours au cours de la phase initiale des deux situations d'urgence », explique M. Doueihy.Dans de nombreux campements temporaires, qui ont surgi lorsque les gens ont quitté leurs maisons dangereuses, l'eau courante et l'eau potable n'étaient tout simplement pas disponibles. Les gens n'avaient pas non plus accès à des toilettes et à des installations sanitaires.Le Croissant-Rouge marocain, l'IFRC et d'autres Sociétés nationales partenaires ont donc distribué des kits d'hygiène et installé des installations WASH temporaires (toilettes, douches, points d'eau et incinérateurs) pour les personnes vivant dans des installations temporaires, en plus des premiers secours, des tentes d'urgence et d'autres fournitures essentielles.En Libye, le Croissant-Rouge libyen et ses partenaires du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont répondu aux besoins immédiats en matière d'eau, d'assainissement et d'hygiène en distribuant, entre autres, plus de 240 000 bouteilles d'eau et environ 6 000 kits d'hygiène.D'autres sociétés nationales ont soutenu ces efforts. La Croix-Rouge allemande, par exemple, a soutenu l'installation de deux stations de traitement de l'eau, qui ont ensuite été remplacées par des systèmes de filtration qui répondent mieux à l'évolution des besoins. À ce jour, cinq usines de désalinisation simples ont été installées, en plus de l'entretien des puits d'eau souterraine, entre autres.Selon M. Doueihy, le prochain grand défi consistera à aider les communautés à élaborer des solutions à plus long terme.« Nous avons fourni de l'eau potable à la population touchée, mais le passage progressif de la phase d'urgence à une phase de relèvement à long terme signifie que des solutions durables - telles que la réparation des infrastructures endommagées - sont nécessaires pour rétablir la sécurité de l'eau et la capacité des communautés à accéder à de l'eau propre. »La sécurité de l'eau n'est pas un luxe face à une catastrophe, c'est une bouée de sauvetage. En donnant la priorité à l'accès à l'eau potable dans les interventions à court et à long terme en cas de catastrophe, nous pouvons sauver des vies, prévenir les épidémies et donner aux communautés les moyens de se reconstruire. -Soutenez les populations du Maroc et de la Libye sur la voie du relèvement en faisant un don aux deux appels d'urgence : Maroc : Tremblement de terre et Libye : Tempête Daniel.

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Six mois plus tard : « Le Maroc se souvient, nous aussi » - l'appel de l'IFRC pour un soutien continu

Genève/Beyrouth/Marrakech, 7 mars 2024 : Alors que nous atteignons le cap des six mois depuis le tremblement de terre dévastateur qui a frappé le Haut Atlas marocain, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) amplifie son appel à un soutien urgent et continu pour répondre aux besoins persistants des communautés touchées. Le tremblement de terre, d'une magnitude de 6,8, s'est produit le 8 septembre 2023, laissant des milliers de personnes toujours aux prises avec l'absence d'abris stables, d'eau potable et d'installations sanitaires essentielles.En réponse à cette catastrophe, le Croissant-Rouge marocain, avec le soutien de l'IFRC, a apporté son aide à plus de 60 300 personnes, en faisant preuve de résilience et de détermination dans des circonstances difficiles. Avec 450 employés et plus de 8 500 volontaires, le Croissant-Rouge marocain a joué un rôle déterminant dans la réhabilitation de 138 points d'eau dans 16 localités, la distribution de plus de 5 411 kits d'hygiène et l'accès à des abris d'urgence et à un soutien psychosocial dans toutes les régions touchées. Leur engagement inébranlable souligne le rôle auxiliaire du Croissant-Rouge marocain dans les efforts de réponse et de relèvement du gouvernement marocain.Sami Fakhouri, chef de délégation de l'IFRC pour le Maroc et la Tunisie, souligne l'importance de l'action collective en ces temps difficiles :«Notre réponse à ce tremblement de terre a montré le pouvoir de l'humanité face à l'adversité. Cependant, le chemin du relèvement est long et les besoins des communautés touchées restent immenses. Six mois plus tard, le peuple marocain porte la mémoire de ce jour, et il nous incombe à tous de continuer à nous souvenir et à agir. Aujourd'hui plus que jamais, nous devons rester solidaires du peuple marocain pour reconstruire non seulement leurs maisons, mais aussi leurs vies ».Les conséquences du tremblement de terre ont mis en évidence le besoin critique d'abris imperméables, adaptés à l'hiver et, capables de résister aux hivers rigoureux et aux saisons des pluies de la région, ainsi que le besoin pressant d'améliorer l'accès à l'eau potable et aux installations sanitaires afin d'éviter les crises sanitaires. La demande d'articles non alimentaires tels que des couvertures, des vêtements et des produits d'hygiène reste élevée, reflétant les besoins divers et urgents des communautés sur la voie du relèvement.Abdel Salam Makroumy, Directeur général du Croissant-Rouge marocain, revient sur la résilience dont il a fait preuve et sur le chemin qu'il reste à parcourir :"Travailler avec les autorités locales a été crucial pour soutenir nos efforts d'aide humanitaire. Mais notre voyage des opérations de secours au relèvement est revêtu de la détermination et du cœur de nos volontaires et des communautés que nous servons. En regardant vers l'avenir, notre objectif n'est pas seulement de nous remettre de cette catastrophe, mais de mieux nous reconstruire, en veillant à ce que nos communautés soient plus résilientes et mieux préparées à faire face aux défis futurs."Malgré les efforts du Croissant-Rouge marocain et de ses partenaires, l'appel d'urgence de l'IFRC pour la réponse de cette Société nationale, visant 75 millions de francs suisses, a jusqu'à présent recueilli 35 % de son objectif. Le Croissant-Rouge marocain et l'IFRC expriment leur gratitude aux partenaires et aux donateurs pour leurs généreuses contributions.L'IFRC appelle la communauté internationale, les donateurs et les partenaires à redoubler leur soutien et à aider à combler ce déficit par un financement flexible et à long terme. Ce n'est qu'au prix d'un effort collectif soutenu que nous pourrons faire en sorte que la population marocaine reçoive le soutien dont elle a besoin pour se rétablir et prospérer après ce tremblement de terre dévastateur.Pour plus d'informations Pour financer l'appel d'urgence et soutenir le peuple marocain, visitez la page dédiée sur ifrc.org.Pour des séquences b-roll, visitez la salle de presse de l'IFRC.Pour toute demande d'interview, écrivez-nous à l'adresse: [email protected] Genève:Tommaso Della Longa: +41 79 708 43 67Mrinalini Santhanam: +41 76 381 50 06A Beyrouth:Mey Alsayegh: +961 3 229 352

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Maroc : Trois mois après le séisme, les équipes du Croissant-Rouge aident les communautés à se préparer à l'hiver

Trois mois après le tremblement de terre de magnitude 6,8 qui a frappé le Maroc le 8 septembre, faisant des milliers de morts et de blessés et causant des destructions massives, le Croissant-Rouge marocain s'efforce toujours de venir en aide à des milliers de personnes, dont beaucoup vivent encore dans des abris temporaires et des tentes à l'approche de l'hiver dans les montagnes de l'Atlas. Immédiatement après le séisme, les équipes du Croissant-Rouge marocain se sont rendues sur le terrain, en étroite coordination avec l'IFRC et les autorités locales, afin d'évaluer la situation, de soutenir les opérations de recherche et de sauvetage et d'apporter une aide aux personnes touchées. La Société du Croissant-Rouge marocain a notamment apporté les premiers soins et un soutien psychosocial, aidé à transporter les blessés vers les hôpitaux, évacué les personnes des bâtiments endommagés et contribué à la gestion de l'enterrement dans la dignité. D'autres sociétés nationales ont également prêté main forte. Avec le soutien du Croissant-Rouge du Qatar, par exemple, le Croissant-Rouge marocain a distribué des tentes, des matelas, des couvertures et des kits de cuisine dans de nombreuses communautés montagnardes isolées. Le 12 septembre, l'IFRC a lancé un appel d'urgence de 100 millions de francs suisses pour intensifier les efforts de secours du Croissant-Rouge marocain. Cet appel fait suite à l'allocation d'un million de francs suisses du Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) de l'IFRC pour soutenir les actions du Croissant-Rouge marocain sur le terrain. Ces fonds ont permis au Croissant-Rouge marocain de fournir des services de santé, de l'eau potable, des services d'assainissement et d'hygiène, des abris, des articles de secours, de la nourriture, un soutien aux moyens de subsistance, une protection et des activités d'engagement communautaire. Ce travail se poursuit. Mais les besoins restent importants et les communautés sont toujours vulnérables. Les photos ci-dessous donnent un aperçu du type d'aide apportée jusqu'à présent et de la situation difficile à laquelle les populations sont confrontées alors que les communautés de haute altitude et de montagne se préparent à l'hiver. Pour en savoir plus sur l'aide apportée par ce financement, cliquez ici.. Aujourd'hui encore, le traumatisme du tremblement de terre reste présent dans les esprits. À Ighermane, un village situé dans la montagne de la province de Chichaoua, les familles s'inquiètent non seulement des répliques, mais aussi de la façon de se protéger du froid et de se nourrir pendant les mois d'hiver. Les températures ont fortement baissé et les stocks de nourriture sont au plus bas. Le tremblement de terre a également laissé des familles dans de nombreux villages comme Ighermane sans toilettes, sans accès à l'eau courante ou sans installations pour se laver ou faire la lessive. Les équipes du Croissant-Rouge ont également travaillé avec les membres des communautés dans de nombreux endroits, comme Tagadirt, qui a été presque entièrement détruit par le séisme, pour installer des latrines, des douches et davantage de points d'eau afin d'améliorer les conditions de vie des personnes qui ont perdu leur maison. Depuis le tremblement de terre, des centaines de camions de ravitaillement - remplis de tentes, de couvertures, de matelas, de jerricanes, de vêtements et de nourriture - ont été envoyés dans les provinces d'Al Haouz, de Chichawa et de Taroudant touchées par le tremblement de terre. L'IFRC et la MRCS continuent de s'engager auprès des communautés, d'être à l'écoute de leurs besoins afin d'offrir le soutien au relèvement le plus efficace. L'IFRC et le Croissant-Rouge marocain restent à l'écoute des habitants des montagnes de l'Atlas afin de les aider à passer l'hiver, à se préparer à d'éventuels chocs futurs et, enfin, à retrouver la vie qu'ils avaient avant ce tremblement de terre catastrophique.

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Un mois après le tremblement de terre au Maroc : la course contre l'hiver pour les familles sinistrées

Genève/Beyrouth/Marrakech, 6 octobre 2023 : Près d'un mois après le tremblement de terre dévastateur qui a frappé le Maroc, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) met en lumière les besoins humanitaires urgents à l'approche de l'hiver. Les besoins immédiats comprennent des abris chauds pour les personnes qui ont perdu ou subi des dommages dans leurs maisons et des infrastructures d'hygiène essentielles telles que des latrines et des douches. Dès le début, le Croissant-Rouge marocain a été présent sur le terrain. Avec le soutien de l'IFRC, les équipes collaborent étroitement avec les autorités locales pour évaluer les besoins et acheminer l'assistance. Actif dans les quatre provinces les plus touchées - Taroudant, Marrakech, Chichawa et Al Haouz - le Croissant-Rouge marocain compte actuellement des centaines de volontaires qui fournissent des articles de première nécessité et un soutien psychosocial. Un mois après le début de l'intervention, le besoin d'intensifier les efforts en matière d'abris et d'assainissement reste critique. À ce jour, le Croissant-Rouge marocain, soutenu par l'IFRC, a atteint plus de 50 000 personnes. Plus de 290 volontaires ont été déployés dans les provinces touchées. Ils ont soutenu les opérations de recherche et de sauvetage, organisé des caravanes médicales et installé des tentes médicales de fortune. Les équipes ont également organisé des collectes de sang et offert un soutien psychosocial aux personnes touchées, même dans les villages les plus reculés. Gwendolen Eamer, Directeur des Urgences de l'IFRC a déclaré: «Le tremblement de terre a dévasté des milliers de familles, les exposant à des conditions difficiles. Nos équipes travaillent sans relâche, mais l'ampleur des besoins est écrasante, d'autant plus que l'hiver approche dans les montagnes du Haut Atlas. Le temps presse. Nous menons une course contre la montre pour fournir des abris isolés et des produits de première nécessité pour l'hiver. Notre appel ne vise pas seulement à répondre aux besoins immédiats, mais aussi à préparer ces communautés à un hiver rigoureux et à renforcer leur résilience pour les années à venir.» Compte tenu de l'altitude élevée de la région, entre 1 500 et 2 000 mètres, le froid est particulièrement vif pour ceux qui n'ont pas d'abri adéquat. Si l'aide initiale a permis de fournir quelques aménagements de base, le besoin pressant d'abris isolés et de provisions pour l'hiver se fait de plus en plus pressant. Sami Fakhouri, Chef de Délégation de l'IFRC pour le Maroc a déclaré: « La coordination avec les autorités locales a été essentielle pour soutenir nos efforts de réponse. Nos volontaires sont l'élément vital de ces opérations, car ils atteignent souvent des endroits où d'autres ne peuvent pas aller. Pourtant, à l'approche de l'hiver, certaines familles s'inquiètent non seulement du froid, mais aussi de la possibilité de vivre dans la dignité et de retrouver leurs proches. Nous recherchons activement des solutions pour améliorer ou adapter les abris pour les mois d'hiver. Le véritable test est à venir, et l'échec n'est pas uneoption. » L'appel d'urgence de l'IFRC demandant 100 millions de francs suisses pour soutenir la réponse du Croissant-Rouge marocain a été financé à hauteur d'environ 19 millions de francs suisses, avec un déficit de financement actuel d'environ 81%. Un soutien et un financement continus sont désespérément nécessaires pour avoir un impact significatif sur les personnes touchées, leur permettant de reconstruire leur vie et de contribuer aux économies locales. Plus d'informations Pour financer l'appel d'urgence et soutenir le peuple marocain en ces temps difficiles, visitez le site internet de l'IFRC. Pour les séquences b-roll, visitez la salle de presse de l'IFRC. Pour demander une interview, merci de nous écrire à l'adresse:[email protected] A Genève: Tommaso Della Longa: +41 79 708 43 67 Mrinalini Santhanam: +41 76 381 50 06 A Beyrouth: Mey Alsayegh: +961 3 229 352

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Selon la Croix-Rouge et l’OMS, les dépouilles des personnes décédées lors de catastrophes naturelles ou de conflits ne présentent généralement pas de risques sanitaires

Genève - Dans un contexte de pertes humaines importantes dues aux catastrophes et aux conflits, les personnes décédées font souvent l'objet de craintes infondées et d'incompréhensions. Il est donc important que les communautés disposent des outils et des informations nécessaires pour gérer les dépouilles en toute sécurité et avec dignité. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont déclaré aujourd'hui qu'il s'agissait là d'un moyen d'aider les survivants sur la voie du relèvement. Lorsque de nombreuses personnes décèdent suite à une catastrophe naturelle ou un conflit armé, la présence des dépouilles bouleverse les communautés touchées. Certaines d’entre elles prennent la décision d’enterrer les corps rapidement, comme dans des fosses communes. Ce geste vise non seulement à gérer la détresse de la population, mais il est également motivé par la crainte que ces dépouilles ne constituent un risque sanitaire. Selon les organisations, cette approche peut être néfaste pour la population. Les autorités et communautés locales sont parfois soumises à une pression immense qui les pousse à enterrer les corps au plus vite. Cependant, une mauvaise gestion des dépouilles peut provoquer des souffrances mentales durables ainsi que des problèmes juridiques et sociaux pour les familles. Lorsque les enterrements des victimes sont bien gérés, les tombes individuelles sont facilement localisables et bien répertoriées dans des lieux d’inhumation définis. Ces enterrements permettent de connaître l’emplacement exact de chaque dépouille, et d’accéder aux informations et aux effets personnels qui lui sont associés. Ces bonnes pratiques ont été mises au point par les organisations et sont notamment mentionnées dans le document«Gestion des dépouilles mortelles lors de catastrophes» du CICR, de la Fédération internationale et de l’OMS. L’incinération des corps non identifiés doit être évitée. Afin de mieux gérer les dépouilles, les organisations fournissent des ressources et mettent leur expérience au service des autorités locales. L’objectif est de les aider à gérer l’inhumation des dépouilles, une tâche qui peut s’avérer insurmontable. Aujourd’hui en Libye, les équipes de la Croix-Rouge et de l’OMS travaillent directement avec les autorités, les communautés et le Croissant-Rouge libyen. Elles leur apportent des conseils, du matériel et une formation. Le CICR et l’OMS livrent des sacs mortuaires dans le pays pour que les dépouilles soient traitées avec dignité. Les dépouilles des personnes décédées lors d’une catastrophe naturelle ou d’un conflit armé ne présentent presque jamais de risques sanitaires pour les populations. Tant que les précautions habituelles sont respectées, les victimes qui ont succombé à des blessures, lors d’une noyade ou d’un incendie ne sont habituellement pas porteuses d’agents infectieux qui pourraient propager des maladies. Cela peut être le cas lorsque les victimes sont décédées d’une maladie infectieuse, comme les maladies à virus Ebola ou Marburg, le choléra, ou lorsqu’une catastrophe a eu lieu dans une région où l’une de ces maladies infectieuses est installée durablement. Dans tous les cas, la présence de dépouilles dans des réserves d’eau ou à proximité de celles-ci peut provoquer des problèmes de santé. En effet, les dépouilles peuvent libérer des matières fécales, contaminer les sources d’eau et causer des diarrhées ou d’autres maladies. Les dépouilles doivent être éloignées des sources d’eau potable. Pierre Guyomarch, Chef de l’unité Forensique du CICR, explique: « Rien ne prouve que les dépouilles provoquent des épidémies. Trop souvent, les médias, et même certains professionnels du secteur médical, ne transmettent pas les bonnes informations à ce sujet. Les survivants de catastrophes naturelles sont plus susceptibles de propager des maladies que les dépouilles.» Le DrKazunobu Kojima, médecin chargé des questions de sécurité et de sûreté biologiques pour le Programme de gestion des situations d’urgence sanitaire de l’OMS, ajoute: «Nous appelons les autorités des communautés touchées par ces tragédies à ne pas se précipiter et à ne pas organiser d’inhumations dans des fosses communes ou des incinérations de masse. Il est essentiel de traiter les dépouilles avec dignité, et ce pour les familles et les communautés. En cas de conflit, cela permet souvent de mettre fin plus rapidement aux combats.» Selon Gwen Eamer, senior officier de la Fédération internationale pour les urgences de santé publique et responsable des opérations d’urgence pour le séisme au Maroc, «une inhumation précipitée et inutile des corps des victimes de catastrophes ou de conflits empêche les familles d’identifier et de pleurer leurs êtres chers, et n’apporte aucun avantage pour la santé publique. Pour traiter les dépouilles avec dignité, il faut prendre le temps de les identifier, de les pleurer et d’organiser les rites funéraires qui correspondent à la culture et aux normes sociales locales.» Le CICR, la Fédération internationale et l’OMS souhaitent aussi rappeler les informations suivantes aux autorités et aux communautés: Bien que la vue de dépouilles puisse être bouleversante, les autorités et les responsables des communautés ne doivent pas se précipiter et inhumer les corps dans des fosses communes ou organiser des incinérations de masse. Les enterrements et les incinérations doivent tenir compte des questions culturelles, religieuses et familiales. Les corps des victimes de catastrophes naturelles et de conflits armés ne propagent généralement pas de maladies. À moins que la victime ne soit décédée d’une maladie très infectieuse, le risque pour le public est négligeable. Cependant, il existe un risque de diarrhée si l’eau potable est contaminée par les matières fécales libérées par les corps. Une désinfection de routine de l’eau destinée à la consommation suffit à prévenir toute maladie transmise par l’eau. Les enterrements dans des fosses communes et les incinérations de masse organisés en hâte sont irrespectueux et rendent l’identification des dépouilles et la transmission d’informations aux familles très compliquées, voire même parfois impossibles. Les dépouilles présentent un risque d’épidémie uniquement lorsque les personnes sont décédées de maladies infectieuses ou lorsqu’une catastrophe naturelle a lieu dans une région où l’une de ces maladies est durablement installée. La chaux n’accélère pas la décomposition, et dans la mesure où les dépouilles de personnes décédées lors de catastrophes ou de conflits ne présentent généralement pas de risque infectieux pour la population, il n’est pas nécessaire de les désinfecter. Après avoir touché un corps, il faut se laver les mains avec de l’eau et du savon ou avec un nettoyant à base d’alcool s’il n’y a aucune saleté visible. Le CICR, l'IFRC et l’OMS appellent toutes les parties présentes lors de conflits et les intervenants sur les lieux d’une catastrophe à suivre les principes mis au point pour la gestion des dépouilles pour le bien de la société, et elles proposent leur aide en cas de besoin. Pour plus d’informations, veuillez contacter: Espace médias du CICR:[email protected] Espace médias de la Fédération internationale:[email protected] Espace médias de l’OMS:[email protected]

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Tremblement de Terre au Maroc : l’IFRC intensifie ses opérations de secours face aux pluies à venir et au risque de glissements de terrain

Genève/Beyrouth/Marrakech, 18 septembre 2023 : Alors que les prévisions météorologiques annoncent des pluies imminentes et un risque accru de glissements de terrain, la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) renforce ses opérations de secours au Maroc à la suite du séisme dévastateur de magnitude 6,8 survenu la semaine dernière. Le besoin d'une action rapide et efficace n'a jamais été aussi grand. Benoit Carpentier, porte-parole de l’IFRC, a déclaré : « Un réseau routier en détérioration, particulièrement dans les villages montagneux isolés, rend la distribution des fournitures essentielles contre la montre. Nous sommes profondément préoccupés par les conditions météorologiques imminentes. La connaissance locale du Croissant-Rouge marocain est inestimable. Ils sont notre force directrice, s'assurant que notre réponse soit aussi efficace que possible. Nous devons continuer à mobiliser le soutien pour les semaines et les mois à venir afin de garantir qu'aucune communauté, qu'aucun individu, ne soit laissé pour compte.» Des centaines de volontaires du Croissant-Rouge marocain sont sur le terrain, offrant une bouée de sauvetage dans les régions touchées. Les mesures de secours immédiates comprennent la fourniture de premiers soins. M'hamed En-Nosse, Directeur des Opérations et Coordonnateur régional du Sauvetage et des Premiers Soins pour le Croissant-Rouge marocain dans la région de Marrakech-Safi, a déclaré : «Les volontaires du Croissant-Rouge marocain ont répondu à l'urgence dès les premières heures suivant le tremblement de terre. Nous mobilisons maintenant toutes nos forces en collaboration avec les autorités publiques et avec le soutien de l’IFRC pour aider ceux qui ont tout perdu avant l'arrivée de la pluie et du froid. Le chemin à parcourir est long, mais nous resterons aux côtés de ceux qui sont touchés aussi longtemps que nécessaire.» Alors que les besoins immédiats en nourriture et en eau ont été satisfaits grâce à la forte solidarité communautaire, un abri sûr et des installations sanitaires demeurent une préoccupation majeure. Des campements de fortune sont toujours le domicile de milliers de familles qui ont besoin d'articles essentiels allant des matelas et des couvertures aux ustensiles de cuisine et aux fournitures d'hygiène. De plus, le besoin d'éclairage alimenté par l'énergie solaire et de mesures de sécurité est de plus en plus apparent, surtout dans les zones où le rétablissement de l'électricité prendra des semaines. Avec l'arrivée du temps froid, la probabilité que les gens cuisinent à l'intérieur et utilisent des chauffages à gaz augmente, élevant ainsi le risque d'incendies. Dans ce contexte, le soutien financier est crucial pour l'achat local de fournitures essentielles répondant à la fois aux besoins immédiats et en évolution. Le 12 septembre, l’IFRC a lancé un appel d'urgence de 100 millions de francs suisses (CHF) pour orienter le soutien massif provenant à la fois des individus au Maroc et de la communauté internationale. Il vise à soutenir le Croissant-Rouge marocain dans des efforts allant du soulagement immédiat, comme les services de santé, l'eau propre, et l'assainissement, à des solutions à moyen terme comme l'engagement communautaire et le soutien aux moyens de subsistance. Pour plus d'informations Votre contribution peut faire une différence immédiate. Pour financer l'appel d'urgence et soutenir le peuple marocain dans son moment de besoin crucial, visitez le site Web de l’IFRC. Pour demander une interview, veuillez contacter : [email protected] À Genève: Tommaso Della Longa : +41 79 708 43 67 Mrinalini Santhanam : +41 76 381 50 06 À Beyrouth: Mey Alsayegh : +961 3 229 352

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Tremblement de terre au Maroc: Des histoires déchirantes émergent de Tamaloukte

Lorsque le tremblement de terre de magnitude 6,8 a frappé le Maroc tard dans la nuit du 8 septembre, Saïd n'était pas en ville et n'était pas chez lui, dans la petite ville rurale de Tamaloukte, proche de l'épicentre du tremblement de terre. Il s'est immédiatement précipité pour rentrer à la maison en traversant les décombres et les débris des bâtiments effondrés qui inondent maintenant les routes environnantes. En arrivant chez lui, il a découvert les restes de sa maison, à peine reconnaissable et presque entièrement détruite par le tremblement de terre. Alors qu'il se précipitait chez lui, Mohamed, le père de Saïd, a tenté désespérément de sauver ses trois petits-enfants qui se trouvaient à l'intérieur. Mais, tragiquement, deux des trois enfants de Saïd - sa fille de 11 ans, Asma, et son fils de 5 ans, Ibrahim - n'ont pas survécu. «Je dormais chez moi lorsque le tremblement de terre a frappé. On m'a dit que ma deuxième maison [où se trouvaient les petits-enfants] s'était effondrée, alors je me suis précipité pour sauver mes petits-enfants, mais je les ai trouvés sous les décombres, incapables de réagir. Le toit s'est effondré alors qu'ils étaient à l'intérieur», explique Mohamed. Asma et Ibrahim sont deux des 47 victimes qui ont perdus la vie à Tamaloukte lors du tremblement de terre. Le Croissant-Rouge marocain, avec le soutien du Croissant-Rouge du Qatar, offre à la famille de Saïd un soutien psychosocial vital pour l'aider à surmonter l'immense perte qu'elle a subie. Des volontaires ont également fourni à la famille de Saïd une tente, des couvertures chaudes, plusieurs matelas et des vêtements pour faire face aux premières conséquences de la catastrophe. Cette aide n'est que la première étape de ce qui sera probablement un long et difficile chemin vers le relèvement. Behind every stat or number in this crisis, there is a story: stories of lost loved ones, neighbours, friends. Stories of futures, stolen in an instant, and of broken homes. Through our Morocco earthquake emergency appeal, the IFRC network is supporting the Moroccan Red Crescent to be there for families like Said’s now, and long into the future. While we cannot replace what he has lost, we will do everything we can to help Said and his family rebuild their lives. Derrière chaque statistique ou chiffre de cette crise, il y a une histoire : des histoires d'êtres chers, de voisins, d'amis perdus. Des histoires d'avenir, volées en un instant, et de foyers brisés. Par le biais de notre appel d'urgence pour le tremblement de terre au Maroc, le réseau de l'IFRC soutient le Croissant-Rouge marocain afin qu'il soit présent pour les familles comme celle de Said, maintenant et pour longtemps. Bien que nous ne puissions pas remplacer ce qu'il a perdu, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour aider Saïd et sa famille à reconstruire leur vie. -- Pour soutenir les personnes qui, comme Said, ont tout perdu à cause du tremblement de terre, faites un don à notre appel de fonds pour le tremblement de terre au Maroc maintenant.

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Maroc: Tremblement de terre

Un tremblement de terre d'une magnitude de 6,8 a frappé le Maroc le 8 septembre, faisant des milliers de morts et de blessés et causant des destructions massives. Le Croissant-Rouge marocain a réagi immédiatement en prodiguant les premiers soins et un soutien psychosocial, en aidant à transporter les blessés vers les hôpitaux, en évacuant les personnes des bâtiments endommagés et en assurant la gestion des enterrements dans la dignité. Par le biais de cet appel, l'IFRC aide le Croissant-Rouge marocain à répondre aux besoins immédiats et aux besoins de relèvement rapide de 500 000 personnes affectées. Les priorités sont axées la fourniture de nourriture et d'eau potable, d'articles ménagers essentiels, d'abris, de services de santé et de santé mentale, et d'aide financière.

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Tremblement de terre au Maroc : L'IFRC lance un appel d'urgence de 100 millions de francs suisses pour intensifier les opérations de secours

Genève, 12 Septembre 2023 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé un appel d'urgence de 100 millions de francs suisses afin d'intensifier les opérations de secours du Croissant-Rouge marocain. Plus de trois jours après le tremblement de terre qui a frappé le Maroc, l'aide parvient à des zones plus reculées, mais les conditions sont difficiles. Depuis que la catastrophe s'est produite dans la nuit de vendredi à samedi, les équipes du Croissant-Rouge marocain travaillent avec les autorités marocaines. Elles soutiennent les opérations de recherche et de sauvetage, apportent les premiers secours et un soutien psychosocial, aident à transporter les blessés vers les hôpitaux et à évacuer les personnes des bâtiments endommagés, et fournissent de la nourriture et de l'eau. Dans les 24 heures qui ont suivi le tremblement de terre, nous avons approuvé l'octroi d'un million de francs suisses provenant de notre Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) afin de soutenir le Croissant-Rouge marocain dans ses actions visant à fournir des secours immédiats sur place. L'appel d'urgence que nous lançons aujourd'hui permettra au Croissant-Rouge marocain de répondre aux besoins les plus urgents et de trouver des solutions temporaires à moyen terme. Il s'agit de la santé, de l'eau potable, de l'assainissement et de l'hygiène, des abris, des articles de secours et des besoins de base (nourriture, articles ménagers essentiels), des moyens de subsistance, de la protection et de l'engagement communautaire. Le Secrétaire général de l'IFRC, Jagan Chapagain, a déclaré « L'IFRC lance cet appel pour capitaliser la bonne volonté manifestée par tant de personnes à l'égard du peuple marocain. Les besoins sur le terrain sont considérables et ne feront que croître dans les jours et les semaines à venir. «Nous demandons à nos partenaires et donateurs de continuer à faire preuve de solidarité avec le peuple marocain et d'aider à renforcer notre soutien collectif aux communautés touchées par le tremblement de terre. Cette réponse d'urgence est un marathon, pas un sprint : les personnes touchées par le tremblement de terre auront besoin d'aide pendant des semaines et des mois. Nous devrons les soutenir non seulement aujourd'hui, mais aussi à l'avenir. Un tremblement de terre d'une telle ampleur nécessite un soutien durable et à long terme.» Plus d'informations Sur le site de l'IFRC, vous trouverez une page web régulièrement mise à jour sur l'intervention d'urgence. Les photos sont disponibles ici. Pour demander une interview, veuillez nous écrire à l'adresse: [email protected]  A Genève: Tommaso Della Longa: +41 79 708 43 67 Andrew Thomas: +41 76 367 65 87 À Beyrouth: Mey Alsayegh: +961 3 229 352

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Tremblement de terre au Maroc: Réponse de l'IFRC et du Croissant-Rouge marocain à ce jour

Cette page a été mise à jour pour la dernière fois le lundi 18 septembre. Pour des mises à jour sur notre réponse au tremblement de terre, veuillez consulter notre page Maroc : Tremblement de terre. Cliquez ici pour faire un don à notre réponse au tremblement de terre au Maroc. Un tremblement de terre d'une magnitude de 6,8 a frappé le centre du Maroc vendredi 8 septembre, faisant au moins 3000 morts, blessant de nombreuses autres personnes et causant des dégâts considérables. Les équipes du Croissant-Rouge marocain se sont immédiatement rendues sur le terrain, travaillant en étroite coordination avec l'IFRC et les autorités locales, afin d'évaluer la situation, de soutenir les opérations de recherche et de sauvetage et de venir en aide aux personnes touchées. Elles apportent les premiers soins, un soutien psychosocial et aident à transporter les blessés vers les hôpitaux. Le 12 septembre, l'IFRC a lancé un appel d'urgence de 100 millions de francs suisses afin d'intensifier les efforts de secours du Croissant-Rouge marocain.Les fonds collectés aideront le Croissant-Rouge marocain à fournir des services de santé, de l'eau potable, des installations sanitaires et d'hygiène, des abris, des articles de secours, de la nourriture, un soutien aux moyens de subsistance, une protection et des activités d'engagement communautaire. Cela fait suite à l'allocation 1 million de francs suisses de notre Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) afin de soutenir les activités du Croissant-Rouge marocain sur le terrain. Pour en savoir plus sur l'aide apportée par ce financement, cliquez ici. D'autres sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge du monde entier ont également apporté leur aide. Cette intervention d'urgence est un marathon, pas un sprint : les personnes touchées par le tremblement de terre auront besoin d'aide pendant les semaines et les mois à venir. Demandes médias Si vous êtes journaliste et que vous souhaitez obtenir de plus amples informations ou demander une interview sur cette situation d'urgence, veuillez envoyer un courrier électronique à l'adresse [email protected]. Photos Des photos de l'intervention sont disponibles ici. Nous ajoutons de nouvelles photos au fur et à mesure qu'elles sont disponibles. Suivez ces comptes Twitter pour les dernières mises à jour @IFRC @IFRC_MENA @elsharkawi- Compte du Directeur Régional pour la région du MOAN, Hossam Elsharkawi Information Générale Comment se préparer aux tremblements de terre et s'en protéger ?

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L'initiative REACH

Notre initiative de santé communautaire africaine résiliente et autonome (REACH-Resilient and Empowered African Community Health), en partenariat avecAfrica CDC vise à améliorer la santé des communautés à travers l'Afrique en renforçant les effectifs et les systèmes de santé communautaire efficaces, intégrés et centrés sur les personnes.

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