Yémen

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Yémen : Lorsqu'un conflit s'accompagne d'une catastrophe ou d'une maladie, l'aide en espèces peut sauver des vies.

Dans le village de Khanfar, dans le gouvernorat d'Abyan au Yémen, Khamisa, 62 ans, vit avec sa fille et les enfants de cette dernière. Les deux femmes parviennent à peine à subvenir aux besoins quotidiens de la famille. Que se passera-t-il maintenant que la maladie vient s'ajouter à leur lutte quotidienne pour survivre ? «Le conflit a accentué nos souffrances en tant que femmes, car nous n'avions pas de soutien de famille, et le conflit nous a laissées sur un nouveau chemin de survie, où nous avons dû faire face seules à notre douleur et à notre souffrance», a déclaré Mme Khamisa. Le Yémen est depuis longtemps l'un des pays les plus pauvres du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, et se trouve aujourd'hui au cœur de l'une des pires crises humanitaires au monde. Le pays est aujourd'hui confronté à la plus grande situation d'urgence en matière de sécurité alimentaire au monde, avec 20 millions de personnes - 66 % de la population du pays - ayant besoin d'une aide humanitaire. En proie à un conflit depuis le début de l'année 2015, les combats ont dévasté son économie, entraînant une grave insécurité alimentaire et la destruction d'infrastructures essentielles. Les catastrophes naturelles ont aggravé la crise, la dernière en date étant le cyclone tropical Tej, qui a récemment touché terre sur la côte sud du gouvernorat d'Al Mahrah, entraînant le déplacement de plus de 27 000 personnes. La poursuite du conflit ne signifie pas pour autant que les autres maladies chroniques connaissent une pause. Dans le cas de Khamisa, il s'agit d'un cancer. «Avant que je ne tombe malade, nous consacrions notre temps à la lutte quotidienne pour assurer les besoins essentiels de la vie», explique-t-elle. «Par la suite, d'autres défis sont apparus. La peur et l'anxiété permanentes ont défini ma vie et celle de ma fille, notamment en raison de la difficulté d'obtenir de l'argent pour les examens médicaux nécessaires afin de découvrir la cause de ma maladie.» Quand même la nourriture n'est pas la plus grande priorité Le cas de Khamisa nous montre que la lutte quotidienne pour trouver de la nourriture et des boissons n'est peut-être pas une priorité pour certaines personnes, leur principale priorité étant d'obtenir des médicaments pour rester en vie. Il y a peu d'endroits où les gens peuvent chercher de l'aide, car presque tous les services de base disponibles dans le pays se sont effondrés. Khamisa et d'autres personnes comme elle considèrent l'aide en espèces (offerte par le Croissant-Rouge du Yémen en partenariat avec l'IFRC, le CICR et la Croix-Rouge britannique) comme une véritable bouée de sauvetage. Elle donne à Khamisa un peu d'espoir et l'aide à se rendre rapidement à l'hôpital, ce qu'elle doit malheureusement faire régulièrement. Elle s'attache désormais à assurer sa propre survie pour soutenir sa fille unique. «Notre combat ne s'arrêtera jamais», ajoute-t-elle. «Notre combat n'est pas seulement lié aux efforts continus pour fournir de la nourriture et de l'eau, mais aussi à la lutte contre des maladies soudaines en l'absence des soins de santé nécessaires et d'un soutien suffisant.» Le pouvoir du choix Ahmed, 39 ans, vit également à Khanfar avec sa sœur et ses six enfants. Il travaillait comme ouvrier journalier pour subvenir aux besoins alimentaires de sa famille et couvrir d'autres besoins médicaux et éducatifs. Mais après qu'Ahmed a souffert d'une maladie cardiaque, sa situation s'est progressivement détériorée. Devenu chômeur, il a dépensé toutes ses économies pour s'assurer que sa famille ait assez à manger, mais ce qu'il économisait grâce à son travail ne suffisait pas à couvrir les besoins de sa famille. Ahmed nous a raconté qu'il y avait des jours où il se couchait le ventre vide afin d'économiser un peu de nourriture pour leurs enfants. Depuis la première distribution d'argent, Ahmed a déclaré qu'il avait pu soigner sa maladie et recouvrer la santé, et après la deuxième distribution d'argent, il a pu ouvrir une épicerie qui est maintenant une source permanente de revenus. «Je pense qu'il est préférable que l'aide soit apportée en espèces plutôt qu'en matériel», a déclaré Ahmed. «L'argent que j'ai reçu m'a aidé à recouvrer la santé et, en même temps, il a sauvé ma source de revenus.»

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Son théâtre détruit, un comédien découvre un nouveau rôle

Des années durant, le théâtre a été pour Osama un deuxième foyer, un lieu où il pouvait incarner des personnages différents, partager des paroles poétiques de sagesse et voir des sourires illuminer les visages des membres de sa communauté «Chaque fois que j’entre en scène et que je vois les enfants sourire, je me sens comblé», explique Osama, un homme sociable et affable dont la passion permet d’apporter un peu de réconfort face au fléau et aux épreuves de la guerre. Sa capacité de vivre son rêve a été durement ébranlée lorsque son théâtre bien-aimé a été bombardé et réduit à un amas de gravats. «Mes rêves ont été brisés», dit-il sur les ruines du bâtiment qui abritait une salle de théâtre spacieuse et claire, pouvant accueillir plusieurs centaines de spectateurs. «Voici le lieu où mes rêves pouvaient s’épanouir», poursuit-il en contemplant ces débris de briques et de pierres. «C’est ici que nous faisions naître des sourires sur les visages… C’était avant la guerre.» La plupart des pièces produites par sa compagnie étaient des comédies et des pièces qui ravissaient et divertissaient le public, tout en faisant passer des messages importants. Un rôle humanitaire inédit Après la destruction du théâtre, Osama, sous le coup de la douleur et du désespoir, s’est mis en quête d’un rôle nouveau, d’une activité qui lui apporterait à nouveau de la joie et qui l’aiderait à retrouver un sens à sa vie. Cette démarche l’a conduit à pousser la porte du Croissant-Rouge du Yémen à Hodeïda. Osama utilise aujourd’hui ses dons de comédien pour faire passer des messages éducatifs à travers des saynètes de théâtre interactives. Ces scènes jouées transmettent aussi des messages importants sur la santé et la sécurité dans un contexte où la guerre a détruit une grande partie des systèmes de base qui permettaient aux communautés de bénéficier de nourriture, d’eau, de services de santé et d’assainissement. «Je me rappelle la première fois que j’ai participé à une activité de sensibilisation avec le Croissant-Rouge du Yémen, raconte Osama. Je donnais simplement des conseils aux enfants sur la manière de se laver les mains, mais de manière amusante. Je me souviens de leurs éclats de rire quand j’essayais de corriger certaines de mes erreurs.» «Un jour, j’étais en train de faire un numéro comique pour montrer comment il faut se laver les mains, mais j’ai oublié l’un des gestes importants pour se nettoyer les doigts. L’un des enfants s’est levé et m’a tapé sur la tête, comme un acteur de comédie, en disant “notre acteur a oublié d’expliquer cette étape”, et il a commencé à en faire la démonstration, comme s’il faisait partie de la troupe. C’est la première fois que j’ai eu le sentiment de vraiment aider des gens comme tout le monde à faire face aux épreuves de la guerre.» Inspiré par l’activité du Croissant-Rouge du Yémen à Hodeïda, Osama n’a pas seulement joué un rôle dans les programmes de vulgarisation du Croissant-Rouge: il est aussi devenu un volontaire actif dans les domaines de la distribution de secours et de nourriture, des interventions dans les situations d’urgence et même du transport des blessés et des morts. Parallèlement, ce père de famille et mari plein d’énergie occupe aussi divers emplois pour faire vivre sa famille; il s’occupe entre autres de l’entretien des arbres dans la ville. Approfondir son rôle Osama se rappelle une situation qui l’a amené à aller plus loin encore dans son rôle de volontaire: une flambée de dengue à Hodeïda qui a exacerbé une situation déjà catastrophique dans le gouvernorat. Alors que 20millions d’habitants du Yémen étaient déjà privés d’accès à des soins de santé de base, la moitié des établissements de santé du pays ont été partiellement ou totalement endommagés par la guerre, ce qui a entraîné une hausse dramatique des maladies endémiques et d’épidémies. «L’épidémie de dengue a touché notre foyer, où je vis avec 16membres de ma famille, dont quatre enfants. Il était difficile d’avoir accès aux soins de santé, et même d’acheter des médicaments, à cause de la situation économique. J’ai amené mon frère Rakan, qui a 8ans, au centre de santé du Croissant-Rouge du Yémen en espérant qu’il pourrait y être soigné. Le personnel l’a pris en charge jusqu’à ce qu’il soit certain qu’il était rétabli et hors de danger. «Ce n’est pas mon travail de volontaire pour le Croissant-Rouge qui nous a valu de recevoir cette assistance: elle est offerte à tous les membres de la communauté. Le centre fournit des soins médicaux à l’ensemble de la population et plus de 1700 personnes en bénéficient.» «Je me rappelle comme dans un rêve cet instant où je suis arrivé au centre avec mon frère dans mes bras. Je m’y suis rendu en tant que personne dans le besoin, et j’ai été accueilli par une équipe qui apporte son aide à tous. J’ai compris, après la guérison de mon frère, que le fait de travailler pour le Croissant-Rouge était aussi une occasion pour moi de rendre service à mon tour, de rendre la pareille, pour ainsi dire. À travers son action, ce volontaire sociable et ouvert peut aussi satisfaire le comédien qui est en lui et qui se manifeste à la moindre occasion. «Si je ne peux pas jouer sur scène, je peux au moins faire cela pour le Croissant-Rouge du Yémen en tant que volontaire, et jouer pour les enfants, dit Osama, le sourire aux lèvres. Cela m’emplit de bonheur et de fierté.» -- Cette histoire a été produite et publiée à l'origine par le magazine de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Pour en savoir plus sur le magazine et lire d'autres histoires comme celle-ci, Cliquez ici.

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Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge lance un cri d’alarme : pas question de céder à la lassitude au moment où la famine s’étend dans le monde

Genève, 13 septembre 2022, (CICR/IFRC) – Les feux de détresse clignotent dangereusement: conflits armés, urgences climatiques, difficultés économiques et obstacles politiques font que la famine s’étend un peu partout à travers le monde. Sans une action d’urgence et immédiate, la misère dans laquelle vivent des millions de personnes ne peut que s’aggraver. Si l’on veut sortir de l’engrenage des crises à répétition, il faut apporter des améliorations systémiques, notamment investir dans une production vivrière adaptée au climat dans les régions touchées par un conflit, et dans des mécanismes d’aide fiables aux populations isolées, victimes de pénuries alimentaires et de la flambée des prix. Voilà en substance ce que disent la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale) et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à la veille de l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations Unies. Le conflit armé international en Ukraine a fortement ébranlé les systèmes mondiaux d’approvisionnement alimentaire et compromis les récoltes futures dans de nombreux pays à cause de ses conséquences sur l’accès aux engrais. L’importance d’accélérer les exportations de céréales en application de l’Initiative céréalière de la mer Noire ne saurait être surestimée. La quantité de céréales parvenant aux populations vulnérables d’Afrique de l’Est est encore très insuffisante. Si les situations de famine font les gros titres des journaux, la crise risque fort d’induire un sentiment de lassitude. Pourtant, l’ampleur et l’énormité des besoins a quelque chose d’effrayant en ce moment. Plus de 140 millions de personnes sont en état d’insécurité alimentaire sévère à cause des conflits et de l’instabilité, à un moment où le changement climatique et la précarité économique laissent présager un accroissement des besoins alimentaires dans les prochains mois. C’est maintenant qu’il faut faire preuve de volonté politique et débloquer des ressources. Sans elles, de nombreuses personnes mourront et les souffrances dureront des années. Une intervention d’urgence ne mettra pas fin à elle seule à ces faminesUne action concertée et des stratégies à long terme sont les seuls moyens de sortir de cet engrenage. Tout en répondant aux besoins d’urgence, il est essentiel de jeter les bases de la résilience. Gouvernements, secteurs privés, organisations d’aide humanitaire et de développement doivent redoubler d’efforts et financer des plans pour préserver à long terme la sécurité alimentaire, les moyens d’existence et la résilience. Des mesures diverses s’imposent. Il importe notamment d’investir dans le renforcement des systèmes alimentaires et des acteurs locaux pour asseoir la sécurité alimentaire et économique sur des bases durables. Il faut notamment anticiper et fonder son action en faveur de la sécurité alimentaire sur des prévisions et une analyse des risques. Francesco Rocca, Président de l'IFRCa déclaré: «Près de 25 pays d’Afrique traversent la pire crise alimentaire qu’ils aient connue depuis des décennies. Quelque 22 millions de personnes dans la Corne de l’Afrique se débattent avec la famine, qui est la résultante de divers facteurs tels que la sécheresse, les inondations, les conséquences économiques du Covid-19, les conflits, et même l’invasion des criquets pèlerins. Derrière ces chiffres ahurissants, ce sont des êtres humains en chair et en os – des hommes, des femmes et des enfants – qui se battent chaque jour contre la faim et la mort. Et l’on s’attend à ce que la situation se dégrade encore en 2023. Pourtant, une action rapide permettrait de sauver de nombreuses vies. Il faut agir d’urgence, et massivement, pour accroître l’aide dont dépend la vie de millions de personnes et pour s’attaquer résolument aux causes profondes de cette crise en prenant des engagements à long terme». L'IFRC et ses membres – des équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge présentes dans pratiquement tous les coins du monde – font parvenir de l’aide aux communautés isolées. De l’argent en espèces est distribué aux familles pour leur permettre de se nourrir, de se soigner et de subvenir à d’autres besoins urgents. Au Nigéria, les volontaires de la Croix-Rouge veillent d’abord à la nutrition des femmes enceintes ou allaitantes, dont dépend la santé des enfants à naître ou déjà nés. À Madagascar, les volontaires remettent en état les ressources en terres et en eau en luttant contre l’érosion, en construisant des points d’eau et font porter leurs efforts sur l’irrigation, ainsi que sur d’autres moyens traditionnels de lutte contre la faim tels que la surveillance nutritionnelle. Peter Maurer, Président du CICR, a déclaré: «Le conflit est une cause majeure de la faim. La violence empêche les cultivateurs de semer et de récolter. Les sanctions et blocus font obstacle aux livraisons de vivres aux plus vulnérables. Mon souhait est de voir la résilience imbriquée dans l’action humanitaire, afin que les populations souffrent moins lorsque la violence et le changement climatique bouleversent leur vie. Il ne suffira pas d’enchaîner les solutions de fortune dans les années à venir.» Le CICR a aidé cette année près d’un million de personnes du sud et du centre de la Somalie à acheter de quoi se nourrir pendant un mois en distribuant de l’argent liquide à plus de 150000ménages. Un programme similaire au Nigéria a porté secours à 675000 personnes, tandis que 250000 personnes ont reçu des intrants adaptés au climat pour leur permettre de remettre en route la production agricole. Le CICR s’attache à renforcer la résilience par le biais des semences, des outils et des soins au bétail pour que les habitants puissent mieux absorber les chocs à répétition. Et ses équipes médicales tiennent des centres de stabilisation dans des pays comme la Somalie, où les enfants reçoivent des soins et une nutrition spécialisés. Un peu partout à travers le monde, des populations se débattent avec les plus grandes difficultés. Voici un bref aperçu de certaines des régions en détresse: En Afrique subsaharienne: Un enfant de moins de cinq ans sur trois souffre de sous-alimentation chronique et de rachitisme, tandis que deux femmes en âge de procréer sur cinq sont anémiées du fait d’un régime alimentaire trop pauvre. La majorité des gens en Afrique subsaharienne vivent avec moins de 1,90 dollar par jour. En Afghanistan: Trente ans de conflit armé, combinés à l’effondrement de l’économie qui réduit les possibilités d’emploi et à une crise bancaire massive, ont des effets dévastateurs sur le pouvoir d’achat des familles afghanes. Plus de la moitié de la population du pays – 24 millions – a besoin d’aide. Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge se réjouit de toute mesure destinée à alléger les effets des sanctions économiques. Mais, vu la gravité de la crise humanitaire, il faut aussi apporter des solutions à long terme, veiller notamment à ce que reprennent les projets et les investissements des États et des organismes de développement dans les infrastructures essentielles. Au Pakistan: Les récentes inondations ont provoqué des pertes estimées à 12 milliards de dollars. Si l’insécurité alimentaire, qui touchait 43% de la population, était alarmante avant cette dernière catastrophe, il faut s’attendre maintenant à une augmentation sensible de la population menacée par la famine. Quelque 78000 kilomètres carrés de cultures sont sous l’eau. Environ 65% de la base alimentaire du pays – des cultures comme le riz et le blé – ont été détruits et le nombre de têtes de bétail tuées est estimé à plus de 733000. Les inondations auront également des répercussions néfastes sur l’approvisionnement alimentaire du pays voisin, l’Afghanistan. En Somalie: Le nombre des enfants malnutris ayant besoin de soins a quintuplé. Le mois dernier, le Bay Regional Hospital de Baidoa a admis 466 enfants, contre 82 en août 2021. Les enfants hospitalisés meurent s’ils ne reçoivent pas l’alimentation spécialisée dont ils ont besoin. En Syrie: Les taux de l’insécurité alimentaire ont grimpé de plus de 50% depuis 2019. Aujourd’hui, les deux tiers de la population syrienne – soit 12,4 sur 18 millions – ne peuvent pas subvenir à leurs besoins alimentaires quotidiens. Les effets combinés de plus de dix ans de conflit et des sanctions ont réduit à néant le pouvoir d’achat de la population. Les prix des denrées alimentaires ont quintuplé au cours des deux dernières années. Au Yémen: La plupart des Yéménites doivent se contenter d’un repas par jour. L’an dernier, l’insécurité alimentaire touchait 53% de la population yéménite. Cette année, ce pourcentage est passé à 63%, ce qui représente quelque 19 millions de personnes. Les acteurs de l’aide ont été contraints de réduire leur assistance alimentaire, faute de fonds. De ce fait, quelque 5 millions de personnes reçoivent maintenant moins de la moitié de ce qu’il faudrait pour couvrir leurs besoins nutritionnels journaliers. Note à l’intention des rédactions Pour de plus amples informations, prière de s’adresser aux interlocuteurs suivants: A l'IFRC Tommaso Della Longa, [email protected], +41 79 708 43 67 A l'IFRCJenelle Eli, [email protected], +41 79 935 97 40 Au CICRCrystal Wells, [email protected], +41 79 642 80 56 Au CICRJason Straziuso- [email protected], +41 79 949 35 12 Matériel audiovisuel disponible: Photos sur la Corne de l’Afrique et b-roll Photos sur les inondations au Pakistan et b-roll Photos sur le programme de distribution d’argent liquide en Somalie et b-roll Chocs climatiques au Kenya (b-roll)

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Au Yémen, répondre aux inondations meurtrières et aux services de santé critiques sont essentiels

Beyrouth / Sanaa /17 août -Plus d'un mois après que de violents orages ont ravagé le Yémen, leurs effets se font encore sentir. Plus de 31 000 ménages ont été victimes de pertes humaines ou matérielles, dans un pays où l'insécurité alimentaire n'avait jamais été aussi forte. Pour mieux comprendre les besoins et le travail accompli, le chef de la délégation de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) au Yémen, Sami Fakhouri, a effectué une visite de quatre jours dans les branches et les centres de santé du Croissant-Rouge du Yémen (YRCS) à Hajjah et Saadah. M. Fakhouri a salué le travail remarquable accompli par les volontaires et le personnel du Croissant-Rouge du Yémen, leur dévouement et leur travail acharné malgré les difficultés. Les membres infatigables de l'équipe travaillent 24 heures sur 24 pour fournir des soins primaires, secondaires, hospitaliers et ambulatoires entièrement gratuits dans les 23 centres de santé du Croissant-Rouge du Yémen à travers le pays, en plus de la réponse aiguë aux inondations. Au cours de la visite effectuée en début de semaine dernière, M. Fakhouri a été informé des besoins urgents et des moyens mis en œuvre par les équipes du Croissant-Rouge pour soulager les souffrances des communautés locales. Il a déclaré : « L'IFRC continuera à soutenir le Croissant-Rouge du Yémen dans les domaines de la santé, de la gestion des catastrophes, de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène, ainsi que du développement des sociétés nationales, en lui apportant un soutien technique et financier ». Le 30 juillet, l'IFRC a débloqué plus de 452 000 CHF de son Fonds d'urgence pour les interventions lors de catastrophes (DREF) afin de soutenir l'action du Croissant-Rouge du Yémen, qui consiste notamment à fournir aux familles touchées par les inondations de la nourriture, des articles d'hygiène et de ménage, des kits d'abri et des services d'eau et d'assainissement. A son tour, Abdullah Al Azab, coordinateur de la gestion des catastrophes du YRCS, a déclaré : «Nous devons être prêts à soutenir la population rendue plus vulnérable par ces catastrophes naturelles, en plus des difficultés qu'elle rencontre déjà dans un pays en guerre. Malgré des défis considérables, le Croissant-Rouge du Yémen s'efforce d'apporter une réponse rapide aux victimes de catastrophes naturelles dans tous les gouvernorats». M. Fakhouri a conclu que l'IFRC, en collaboration avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et les Sociétés nationales partenaires, continuera à plaider auprès des autorités locales et internationales pour rappeler aux parties prenantes les immenses besoins humanitaires des populations yéménites, sans oublier de soutenir le Yémen et son peuple, et pour renforcer la réponse coordonnée du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans le pays. Pour plus d'informations, contactez: A Beyrouth, IFRC-MOAN: Mey Al Sayegh, +961 03229352, [email protected] Au Yémen -Croissant-Rouge du Yémen: Nesreen Ahmed, +967 775322644, [email protected]

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Lancement d'un partenariat ambitieux entre l'IFRC et l'UE : un nouveau modèle pour le secteur humanitaire

Bruxelles/Genève, 30 mars 2022 - Le partenariat ambitieux lancé aujourd’hui entre la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et la Direction générale de la protection civile et des opérations d'aide humanitaire européenne (DG ECHO), se veut un nouveau modèle pour le secteur humanitaire. En réponse au nombre croissant de crises dans le monde, le partenariat programmatique pilote «Accélérer l'action locale dans les crises humanitaires et sanitaires » vise à soutenir l'action locale dans la gestion des crises humanitaires et sanitaires dans au moins 25 pays grâce à un financement pluriannuel de l'UE. Le partenariat renforce les priorités stratégiques communes aux deux entités et s'articule autour de cinq pôles d'intervention : la préparation aux catastrophes et la gestion des risques, la préparation et la réponse aux épidémies et aux pandémies, l'assistance humanitaire et la protection des personnes en déplacement, l'aide en espèces et en bons et enfin la communication des risques, l'engagement communautaire et la redevabilité. Le commissaire européen chargé de la gestion des crises, Janez Lenarčič, a déclaré à cet effet : «J'accueille avec beaucoup d'espoir le partenariat programmatique pilote signé avec la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui est un partenaire de confiance de l'UE. Elle partage notre vision de la mise en œuvre d'opérations d'aide humanitaire efficaces et efficientes dans le monde entier. Le financement alloué à ce partenariat réaffirme l'engagement de l'UE à contribuer à répondre aux besoins croissants des personnes vulnérables dans environ 25 pays, en travaillant en étroite coopération avec les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Il confirme également notre engagement en faveur de partenariats stratégiques avec les organisations d'aide humanitaire ». Le secrétaire général de l'IFRC, Jagan Chapagain, d’ajouter: «Des partenariats stratégiques à plus long terme sont essentiels pour répondre à la recrudescence des crises humanitaires dans le monde. Nous devons répondre rapidement, réagir à grande échelle, et moderniser notre approche pour avoir un plus grand impact auprès des communautés. Nous savons que le soutien humanitaire le plus efficace et le plus à même de perdurer est celui qui est mené localement, qui place les communautés au cœur de l'action et qui est financé par un partenariat flexible, à long terme et prévisible. Le partenariat programmatique pilote permet exactement cela». Le programme commencera par une phase initiale dans plusieurs pays d'Amérique latine, d'Afrique occidentale et centrale et du Yémen. L'objectif principal est de fournir une assistance essentielle aux personnes actuellement touchées par des crises humanitaires, les conséquences de la pandémie COVID-19, les catastrophes climatiques et les conflits, et de prévenir les pertes de vies et les souffrances. Des investissements sont également réalisés pour que les communautés soient mieux préparées à faire face aux catastrophes grâce à la mise en œuvre de composantes de préparation aux catastrophes et de réduction des risques. Grâce à son étroite collaboration avec ses Sociétés nationales, la portée mondiale de l'IFRC combinée à l'action locale, sa longue histoire de travail humanitaire axé sur la communauté et ses Principes fondamentaux, en font le partenaire de choix pour ce partenariat programmatique pilote avec l'UE. Après la première phase de mise en œuvre, le programme vise à étendre sa portée et à inclure d'autres pays dans le monde avec le soutien de plus de Sociétés nationales de l'UE. Faits marquants 10 pays pour la mise en œuvre dans la phase initiale : le Burkina Faso, le Tchad, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Yémen, Le Salvador, Le Guatemala, le Honduras et le Panama; 7 Sociétés nationales de l'UE œuvrant pour soutenir la mise en œuvre de la phase initiale : la Croix-Rouge belge (FR), la Croix-Rouge danoise, la Croix-Rouge française, la Croix-Rouge allemande, la Croix-Rouge italienne, la Croix-Rouge luxembourgeoise et la Croix-Rouge espagnole. Pour plus d'informations A Bruxelles: Federica Cuccia, [email protected]; A Genève: Anna Tuson, [email protected], +41 79 895 6924

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Partenariat programmatique / IFRC

Le Partenariat programmatique est un partenariat novateur et ambitieux sur trois ans entre l'IFRC, un grand nombre de nos Sociétés nationales membres et l'Union européenne. Ensemble, nous soutenons les communautés du monde entier à réduire leurs risques et à mieux se préparer aux catastrophes et aux urgences sanitaires.

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