Vanuatu
Le pouvoir de la jeunesse : Au Vanuatu, de jeunes volontaires font couler l'eau
Jean Philipe Clément, 58 ans, se tient debout jusqu'à la cheville dans la rivière qui lui cause, ainsi qu'à sa communauté, de nombreuses nuits blanches.Alors qu'il se fraye un chemin parmi les débris laissés par les récentes inondations, il éprouve un sentiment d'amertume en pensant à la prochaine pluie, sachant qu'elle arrivera tôt ou tard, entraînant probablement d'autres inondations dans sa communauté.Il tient d'une main le manche de sa fidèle canne à couteau et de l'autre la tige d'une branche d'arbre. Lorsqu'il fait pivoter la lame métallique tranchante à la base de la branche, on entend un craquement lorsque la branche se détache de l'arbre. C'est le seul moment où le bruit des moustiques est étouffé.« Nous abattons une partie de la cime des arbres pour que la lumière du soleil puisse passer et assécher l'eau qui reste après les inondations", explique-t-il.« La principale cause des inondations est l'élimination inappropriée des déchets. Les gens ne jettent pas leurs déchets au bon endroit et c'est leur négligence qui bloque le drainage et provoque les inondations".« L'eau stagnante a également favorisé la prolifération des moustiques.»‘Pas d'autre option’Bien que l'eau se soit retirée avec le temps, ce n'est rien comparé à l'expérience terrifiante de l'eau se déversant dans les portes de Solwe, une communauté de 900 personnes située à Luganville sur l'île de Santo - à 45 minutes de vol de la capitale du Vanuatu, Port Vila.« Lorsqu'il pleut, l'eau vient des collines et des plantations. Elle se réunit ensuite au milieu, là où se trouve Solwe. Les débris qui obstruent la rivière ont perturbé l'écoulement de l'eau".« Il n'y a pas d'exutoire pour l'eau et, par conséquent, l'eau n'a nulle part où aller et les niveaux commencent à monter et à se frayer un chemin vers l'intérieur des terres, jusqu'aux maisons."Une fois que les inondations ont atteint les maisons, les enfants ne peuvent plus se rendre à l'école car les routes sont sous l'eau.« La plupart du temps, le niveau de l'eau atteint les fenêtres des maisons. Les gens doivent entrer et sortir de chez eux en utilisant des planches de bois", explique Philipe.« Ils n'ont pas d'autre choix. »Les jeunes passent à l'actionAlors que ses espoirs de trouver une solution aux fréquentes inondations s'amenuisaient, les volontaires de la Croix-Rouge de Vanuatu ont décidé de passer à l'action.Les jeunes volontaires de la Croix-Rouge de Vanuatu à Solwe ont suivi une formation intitulée "Y-Adapt", un programme destiné aux jeunes et composé de jeux et d'activités conçus pour les aider à comprendre le changement climatique et à prendre des mesures pratiques pour s'adapter à l'évolution du climat au sein de leur communauté.Ils ont ensuite pris l'initiative d'aider des personnes comme Philipe à se préparer aux prochaines pluies en enlevant les débris de la rivière et en coupant les cimes des arbres pour permettre à la lumière du soleil d'assécher l'eau stagnante.Grâce au soutien de l'IFRC et de la Croix-Rouge japonaise, les volontaires ont achevé la formation du programme Y-Adapt et ont pu acheter une débroussailleuse, une tronçonneuse, des râteaux, une brouette et des gants pour les aider dans leur campagne de nettoyage.« Si nous continuons à nettoyer les débris qui perturbent l'écoulement de l'eau et à créer de nouvelles canalisations, l'eau s'écoulera vers la rivière et non plus directement dans les maisons », explique Tiffanie Boihilan, 27 ans, l'une des volontaires de la Croix-Rouge vivant à Solwe.Y-Adapt encourage les jeunes à se concentrer sur des interventions peu coûteuses dont la mise en œuvre ne nécessite pas d'investissements ou de technologies à grande échelle, mais qui peuvent néanmoins réduire l'impact des phénomènes météorologiques extrêmes.Si nous avons de la chanceDans la station voisine de Mango, une histoire similaire se déroule, mais dans des conditions très différentes. Ici, le ciel est bleu et le sol est sec. Les têtes se tournent vers le ciel pour voir la moindre trace d'un nuage sombre qui pourrait apporter la pluie.Ces jours-là, les potagers sont malmenés par la chaleur du soleil de midi.Les animaux cherchent l'ombre partout où ils le peuvent. Des seaux vides dans chaque main, les membres de la communauté s'engagent sur le terrain sec et poussiéreux en direction du ruisseau le plus proche, à une heure de route.Eric Tangarasi, 51 ans, est le chef de la station de Mango. Marié et père de six enfants, il espère qu'il pleuvra bientôt. La pluie permettra de réapprovisionner l'unique réservoir d'eau desservant plus de 900 personnes.La station de Mango dépend de l'approvisionnement public en eau, mais celui-ci n'est pas régulier. Certains jours, il n'y a pas d'eau du tout. La rivière la plus proche se trouvant à une heure de marche sur un terrain accidenté, l'eau de pluie est l'option la meilleure et la plus sûre pour cette communauté.«Dans la communauté, il y a un grand défi pour l'eau", dit Eric. "Parfois, il n'y a pas d'eau pendant 2 ou 3 jours. Parfois, cela peut durer jusqu'à un mois".«Si nous avons de la chance, l'eau est disponible entre minuit et deux heures du matin. C'est à ce moment-là que chaque ménage stocke suffisamment d'eau pour cuisiner et boire.«Actuellement, nous n'avons qu'un seul réservoir d'eau pour la communauté, et avec plus de 900 personnes vivant ici, nous devons utiliser le réservoir avec parcimonie, en veillant à en laisser suffisamment pour les autres".Une fois de plus, les jeunes volontaires de la Croix-Rouge de Vanuatu sont passés à l'action.Dans le cadre de leurs activités Y-Adapt (et toujours avec le soutien de l'IFRC et de la Croix-Rouge japonaise), les jeunes volontaires de la Croix-Rouge de Mango ont commencé à s'attaquer aux problèmes de pénurie d'eau au niveau de la communauté.« Il y a 17 personnes handicapées et c'est difficile pour elles quand l'eau vient à manquer », explique Pascalina Moltau, 26 ans, volontaire de la Croix-Rouge de Vanuatu, qui vit dans la communauté de Mango et participe à ce projet depuis le début. « Ils ne peuvent pas se rendre à la crique voisine, car l'accessibilité est très difficile, et ce n'est pas sûr pour eux.« Nous devons également penser aux personnes âgées. Elles ne sont pas assez fortes pour supporter les difficultés du terrain afin de se rendre à la crique voisine et de porter de l'eau sur le chemin du retour.Après des discussions au sein de la communauté pour trouver le meilleur plan d'action, ils ont acheté un réservoir d'eau supplémentaire de 10 000 litres pour compléter le réservoir d'eau existant de 6 000 litres. Les volontaires, en collaboration avec la communauté, ont commencé leur plan de mise en œuvre de Y-Adapt en construisant les fondations du réservoir d'eau.« Ce réservoir de 10 000 litres aidera la communauté à faire face à la demande croissante d'eau », explique Eric. « Nous n'avons plus besoin d'attendre minuit pour stocker de l'eau et nous pouvons mieux gérer l'eau ».
Le cyclone Lola laisse une traînée de destruction dans le nord de Vanuatu, avertissement pour la saison cyclonique
Port Vila/Kuala Lumpur/Genève, 26 octobre 2023 - Des milliers de personnes ont été gravement touchées par le récent cyclone de catégorie 5 Lola au Vanuatu. Le cyclone, qui a touché terre le 26 octobre 2023, a laissé un champ de ruines et endommagé des maisons, des écoles, des infrastructures, des plantations et des routes, rendant certaines des communautés les plus touchées actuellement inaccessibles à l'aide extérieure. Les dégâts causés par le cyclone sont immenses, en particulier dans les provinces du nord du pays. La connectivité avec ces provinces - où les vents les plus destructeurs du cyclone ont été ressentis comme étant de catégorie 5 - reste interrompue. Lola, qui est le troisième cyclone à frapper le pays en sept mois, a entraîné une aggravation de l'impact des cyclones Judy et Kevin sur les communautés qui commençaient à peine à s'en remettre. Le secrétaire général de la Croix-Rouge de Vanuatu, Dickinson Tevi, a déclaré : «D'après les informations que nous avons recueillies, nous pensons que certaines communautés ont subi des dégâts plus importants que ceux causés par le cyclone Harold en 2020, qui était également de catégorie 5. La seule différence est que Lola s'est déplacé très lentement, ce qui a entraîné une plus grande destruction à certains endroits. Nos volontaires de la Croix-Rouge font partie de ces communautés et sont déjà à l'œuvre. Une première évaluation rapide à Torba, par exemple, a eu lieu dans les heures qui ont suivi le passage du cyclone hier. Nous sommes prêts à être mobilisés dans d'autres communautés dès que nous pourrons y accéder. Pour l'instant, notre priorité est d'apporter des secours immédiats aux zones les plus touchées. Certains des rapports qui nous parviennent soulignent le besoin immédiat d'abris temporaires. Certaines familles ont tout perdu. » La Croix-Rouge de Vanuatu est prête à distribuer des articles de secours immédiats prépositionnés tels que des bâches pour les abris, des kits d'hygiène pour le lavage et le nettoyage, des lanternes solaires, des moustiquaires et des ustensiles de cuisine. Katie Greenwood, chef du bureau de l'IFRC pour le Pacifique, a déclaré : « L'IFRC, en collaboration avec la Croix-Rouge du Vanuatu, est prête à mobiliser tous les moyens nécessaires pour soutenir la Croix-Rouge du Vanuatu. Il est formidable de constater que, malgré l'ampleur des dégâts, la préparation et les alertes précoces ont une fois de plus permis de sauver des vies. Nos équipes locales de la Croix-Rouge agissent aussi rapidement que possible, dans le cadre d'une approche coordonnée avec les autorités, pour atteindre les personnes les plus touchées. L'une de nos plus grandes préoccupations, est cependant que le cyclone Lola, un cauchemar de catégorie 5 hors saison pour les communautés du nord du Vanuatu, vient d'envoyer un tir d'alerte précoce pour cette saison cyclonique au pays et à ses voisins du Pacifique bleu. Cette saison sera probablement marquée par un nombre supérieur à la moyenne de cyclones tropicaux violents (entre 5 et 7) en raison de la férocité accrue qui peut accompagner un événement El Nino "fort" annoncé. Nous devons tous nous préparer à ce qui nous attend». Pour plus d'informations: Pour demander une interview, merci de nous écrire à l'adresse:[email protected] À Suva: Soneel Ram:+679 9983 688 À Kuala Lumpur: AfrhillRances: +60 192 713 641 A Genève: Mrinalini Santhanam: +41 76 381 50 06 Tommaso Della Longa: +41 79 708 43 67
Vanuatu: Le cyclone Lola
Le cyclone tropical Lola a touché terre sur les côtes orientales des îles Maewo et Pentecost de Vanuatu dans la nuit du 25 octobre, sous la forme d'une tempête de catégorie 4 avec des vents de 205 km/h. De fortes pluies accompagnées d'inondations soudaines se sont abattues sur les zones de basse altitude et près des berges des rivières, provoquant des inondations côtières. On estime qu'environ 200 000 personnes ont été exposées aux effets du cyclone, 150 000 personnes (30 000 ménages) ayant été plus directement touchées (près de la moitié de la population du pays). L'IFRC et ses membres recherchent 2,5 millions de francs suisses pour aider la Croix-Rouge de Vanuatu à fournir une assistance à 30 000 personnes ayant besoin d'aide à la suite du cyclone. Merci de faire un don maintenant !
Vanuatu : un mois après le double cyclone, l'augmentation des cas de leptospirose est préoccupante
Port Vila, 31 mars 2023 - L'augmentation du nombre de cas de leptospirose, une maladie bactérienne, un mois après le passage du double cyclone de catégorie 4 à Vanuatu, suscite de vives inquiétudes. Le pays a signalé 19 nouveaux cas de leptospirose et trois décès depuis le passage du cyclone. La majorité des cas ont été recensés dans les îles Santo et Efate, avec quelques cas à Malekula, Pentecost, Malo et Erromango. La Croix-Rouge de Vanuatu travaille en coordination avec les autorités pour enrayer la situation en sensibilisant les communautés des six provinces sur les questions de santé. Le secrétaire général de la Croix-Rouge de Vanuatu, Dickinson Tevi, a déclaré : "C'est généralement à la suite d'un cyclone que l'on constate une augmentation des maladies telles que la leptospirose. Les inondations ont contaminé les sources d'eau, les animaux ont été touchés et les personnes en contact avec ces animaux et les sources d'eau infectées contractent généralement la maladie". "Nos volontaires sensibilisent les populations sur ces questions, notamment sur la nécessité de surveiller les symptômes, lorsqu'ils se rendent dans les communautés pour distribuer de l'aide. Les équipes sensibilisent également les populations sur d'autres maladies telles que la typhoïde et la dengue, qui sont également fréquentes après un cyclone. Elles conseillent aux communautés de pratiquer une bonne hygiène et de faire bouillir l'eau de boisson. Il est également important de nettoyer leur environnement pour prévenir la dengue". La Croix-Rouge de Vanuatu a déjà apporté une aide d'urgence à plus de 9 000 personnes. Plus de 1 000 kits d'abris, 2 500 bâches, 1 600 moustiquaires, 800 kits d'hygiène, 250 kits de dignité comprenant des articles d'hygiène sanitaire pour les femmes et les jeunes filles, et 1 400 jerrycans pour stocker l'eau ont été distribués aux communautés gravement touchées. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) continue de travailler avec la Croix-Rouge de Vanuatu et ses partenaires pour apporter un soutien essentiel aux équipes sur le terrain. Des fonds d'urgence d'un montant total de 799 389 francs suisses ont été débloqués pour soutenir les opérations de la Croix-Rouge de Vanuatu au cours des six prochains mois, jusqu'en septembre 2023. La Chef du bureau de l'IFRC dans le Pacifique, Katie Greenwood, a déclaré: "Nous continuons à apporter un soutien essentiel à la Croix-Rouge de Vanuatu et aux communautés touchées. Les familles recollent lentement les morceaux et la Croix-Rouge est là pour les aider à se remettre sur pied". "Dans les semaines et les mois à venir, nous nous concentrerons sur les efforts de relèvement précoce sous la forme de la réhabilitation des sources d'eau par la collecte de l'eau de pluie et le rétablissement des moyens de subsistance par l'assistance en bons d'achat." Pour plus d'informations, merci de contacter : A Suva: Soneel Ram, +679 998 3688, [email protected]
Vanuatu : Besoin urgent d'abris et d'eau potable après le double cyclone
Port Vila, 14 mars 2023 - Il y a un besoin urgent d'abris et d'eau potable car des centaines de milliers de personnes ont été touchées par des cyclones successifs dans les communautés de Vanuatu. Des centaines de personnes sont toujours à la recherche d'un abri dans les centres d'évacuation, car certaines ont vu leur maison endommagée ou complètement détruite. L'accès à l'eau potable a également été compromis, puisque les sources d'eau ont été endommagées en raison de la gravité de l'impact des deux cyclones. Les cyclones Judy et Kevin ont touché plus de 160 000 personnes dans les six provinces du pays. Dix jours après le passage des cyclones, la plupart des communautés sont toujours privées d'électricité, les autorités continuant à s'efforcer de terminer la réparation des lignes électriques endommagées. La Croix-Rouge de Vanuatu travaille en étroite collaboration avec le Bureau national de gestion des catastrophes (NDMO-National Disaster Management Office) et fournit une assistance immédiate aux personnes se trouvant dans les centres d'évacuation et dans les communautés gravement touchées. Plus de 300 volontaires formés par la Croix-Rouge ont été déployés pour participer à la réponse à la catastrophe et continuent à travailler sans relâche jusqu'à présent. Le secrétaire général de la Croix-Rouge de Vanuatu, Dickinson Tevi, a déclaré : «Nos volontaires sont sur le terrain depuis la semaine dernière pour effectuer des évaluations et des distributions aux communautés touchées. La plupart des maisons ont été endommagées, tandis que d'autres ont été complètement détruites par le vent. Cela montre l'ampleur des dégâts causés par ces deux cyclones. C'est énorme.» «Nous sommes heureux d'avoir pu établir un contact avec notre branche sur l'île de Tanna et nos volontaires distribuent déjà des articles de secours aux ménages touchés.» La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a débloqué des fonds d'urgence d'un montant total de 799 389 francs suisses pour soutenir la Croix-Rouge de Vanuatu pendant neuf mois. Grâce au soutien de l'IFRC, les volontaires de la Croix-Rouge de Vanuatu ont déjà apporté une aide immédiate à plus de 5 000 personnes. Plus de 700 kits d'abris pour réparer les maisons endommagées, 1 000 bâches, 500 kits d'hygiène pour le nettoyage et la toilette, 200 lanternes solaires et 900 jerrycans pour le stockage de l'eau ont été distribués aux communautés gravement touchées. Katie Greenwood, chef du bureau de l'IFRC pour la région du Pacifique, a déclaré: «Nous aidons déjà la Croix-Rouge de Vanuatu à intensifier ses activités dans le cadre de cette réponse, à mesure que les besoins critiques se précisent grâce aux données d'évaluation fournies par les communautés touchées. Nous avons déjà déployé du personnel de l'IFRC et de la Croix-Rouge dans des rôles techniques clés tels que la coordination du groupe Abris, l'informatique et les télécommunications, pour aider aux opérations et nous envisageons de déployer du personnel supplémentaire dans les prochains jours en fonction des lacunes identifiées par la Croix-Rouge de Vanuatu.» «L'impact de ces deux cyclones se fera sentir pendant longtemps et nécessitera un plan de réponse bien coordonné pour remettre les populations sur pied le plus rapidement possible.» Pour plus d'informations, merci de contacter: A Port Vila: Soneel Ram, +678 517 0388, [email protected]
Le cyclone Judy fait des ravages à Vanuatu, la Croix-Rouge est prête à intervenir
Port Vila/Suva, le 2 mars 2023 - Le cyclone Judy a laissé sur son passage une énorme traînée de destruction à travers le Vanuatu, où l'on estime à plus de 160 000 le nombre de personnes touchées. Ce cyclone de catégorie 4, dont les vents destructeurs atteignent 150 km par heure et 200 km par heure en rafales, a également causé de graves dommages aux infrastructures, aux bâtiments, à la connectivité et aux cultures. Port Vila et Tanna ont été les plus durement touchés par le cyclone, avec des coupures d'électricité et d'eau dans certaines des communautés les plus touchées. La Croix-Rouge de Vanuatu travaille avec les autorités pour déterminer le nombre de foyers qui ont besoin d'une assistance immédiate et pour fournir les premiers soins aux personnes. Le secrétaire général de la Croix-Rouge de Vanuatu, Dickinson Tevi, a déclaré : «Nous faisons de notre mieux pour atteindre les communautés les plus touchées. La catastrophe a été considérable et, par conséquent, certaines routes menant aux communautés ont été endommagées, tandis que d'autres ont été bloquées par des arbres tombés et des débris». «Tel est l'ampleur de l'impact du cyclone. Nos volontaires de la Croix-Rouge sont sur le terrain et travaillent avec les autorités pour atteindre ces communautés, car nous ne connaissons pas encore l'étendue des dégâts dans ces endroits.» Des articles de secours immédiats prépositionnés, tels que des bâches pour les abris, sont prêts à être distribués à 2500 ménages touchés. En outre, des kits d'hygiène pour le lavage et le nettoyage, des lanternes solaires, des moustiquaires et des ustensiles de cuisine sont également prêts à être distribués. Katie Greenwood, chef du bureau de l'IFRC dans le Pacifique, a déclaré : «Nous devons agir rapidement, car les gens ont besoin d'une aide d'urgence à court terme, notamment pour répondre à des besoins fondamentaux tels que des abris temporaires et l'accès à une eau potable propre et sûre. «Une catastrophe de cette ampleur ne peut être gérée par un seul pays. Il faudra un effort régional coordonné pour apporter une aide immédiate, puis pour aider les communautés à reconstruire leur vie et leurs moyens de subsistance à plus long terme.» Quelques heures après les ravages causés par le cyclone Judy, une autre dépression tropicale est entrée dans la zone de responsabilité de Vanuatu aujourd'hui et devrait suivre la même trajectoire que le cyclone Judy. Le risque que cette dépression tropicale se transforme en cyclone tropical au cours des prochaines 24 heures et se dirige vers Vanuatu est élevé. L'augmentation de la fréquence et de l'intensité de ces cyclones est une réalité à laquelle nos Sociétés de la Croix-Rouge et les communautés avec lesquelles elles travaillent sont confrontées en raison des impacts du changement climatique et de la modification des schémas météorologiques. Vanuatu a été touché pour la dernière fois par un cyclone de cette ampleur en 2015, lorsque le cyclone Pam de catégorie 5 a causé des dégâts considérables à Port Vila, affectant au moins 166 000 personnes. Pour plus d'informations, merci de contacter: A Suva: Soneel Ram, +679 9983 688, [email protected]
Vanuatu: deux cyclones consécutifs frappent la nation insulaire, les efforts de relèvement seront immenses
Port Vila/Suva, le 4 mars 2023 - On estime que des centaines de milliers de personnes au Vanuatu ont été touchées par deux cyclones massifs de catégorie 4 qui ont frappé la nation insulaire en l'espace de 24 heures. Le cyclone Kevin, avec des rafales de vent atteignant 160 km par heure, a frappé le pays quelques heures après la sortie du cyclone Judy. L'accès aux communautés touchées a été entravé car la plupart des routes ont été endommagées et les chutes de lignes électriques ont également provoqué des coupures de courant, rendant difficile la communication avec les communautés isolées. L'île de Tanna, dans la province de Tafea, devrait être la plus touchée. Le secrétaire général de la Croix-Rouge de Vanuatu, Dickinson Tevi, a déclaré : « Nous essayons toujours d'établir le contact avec notre branche à Tanna. Nous n'avons toujours pas de nouvelles depuis le passage du cyclone Judy. Nous avons préparé des articles de secours sur l'île, prêts à être distribués aux ménages sinistrés. Bien qu'ils soient coupés du reste du pays, notre personnel et nos volontaires formés sur l'île sauront quoi faire, car c'est ce à quoi nous les préparons chaque année dans le cadre de nos formations à la préparation aux catastrophes. «L'impact de ces deux cyclones se fera sentir pendant longtemps, alors que les gens commencent lentement à recoller les morceaux et à reconstruire leur vie. Les efforts de réponse et de relèvement seront énormes.» La Croix-Rouge de Vanuatu a fourni une assistance immédiate à plus de 300 personnes actuellement hébergées dans des centres d'évacuation, sous forme de couvertures, de kits d'hygiène destinés à la toilette et au nettoyage, et de lanternes solaires. D'autres articles, tels que des bâches pour les abris, sont également prêts à être distribués dès que les équipes pourront accéder aux communautés touchées. Katie Greenwood, chef du bureau de l'IFRC dans le Pacifique, a déclaré : «Deux cyclones consécutifs signifient que les besoins immédiats seront énormes. L'IFRC est prête à apporter son soutien car nous prévoyons que les besoins vont s'intensifier dans ses prochains jours. Nous travaillons en étroite collaboration avec l'équipe de la Croix-Rouge de Vanuatu et nous nous préparons pour les jours à venir». «Les catastrophes de cette ampleur requièrent une collaboration avec toutes les parties prenantes concernées afin d'apporter une assistance aux personnes les plus touchées le plus rapidement et le plus sûrement possible.» Pour plus d'information ou pour organiser une interview, merci de contacter: A Suva: Soneel Ram, +679 9983 688, [email protected]
Pacifique : Appel urgent à une action collective pour réduire l'impact du changement climatique et des catastrophes naturelles
Suva, 23 février 2023 - L'impact croissant des risques climatiques détruira des décennies de progrès en matière de développement dans le Pacifique s'il n'y a pas un changement majeur de la réponse aux catastrophes vers une action anticipative, a conclu la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) lors de la réunion des dirigeants de la Croix-Rouge du Pacifique qui s'est tenue cette semaine à Suva, aux Fidji. Les États insulaires du Pacifique constituent la majorité des pays qui subissent les pertes relatives les plus élevées - entre 1 % et 9 % de leur PIB - du fait de l'impact des risques naturels. Katie Greenwood, chef de délégation de l'IFRC pour le Pacifique, a déclaré : «Nous avons beaucoup de défis humanitaires dans le Pacifique que nous devons relever ensemble en tant que région et pas seulement en tant que Croix-Rouge dans chaque pays. Le changement climatique et les catastrophes affectent constamment notre région sous une forme ou une autre. Nous devons nous assurer que les ressources, le financement et les connaissances nécessaires pour relever les défis du changement climatique sont disponibles afin de pouvoir mieux anticiper la manière dont nous pouvons nous préparer et répondre. Pour gérer efficacement les risques de catastrophes, nous devons nous concentrer sur l'investissement dans la réponse aux catastrophes ainsi que sur les actions de renforcement de la résilience avant les catastrophes, qui soutiennent également le développement en fonction des risques. En conséquence, nous pouvons minimiser les pertes humaines et économiques qui peuvent freiner les progrès du développement d'un pays.» Le changement climatique exacerbe les vulnérabilités sous-jacentes qui continueront à dégrader les moyens de subsistance et la résilience, car la fréquence et l'intensité des événements météorologiques extrêmes tels que les cyclones et les inondations vont augmenter au cours des prochaines décennies. Si l'on ajoute à cela des événements graves à plus long terme tels que les sécheresses, l'élévation du niveau de la mer, les grandes marées et l'intrusion d'eau salée, la Croix-Rouge doit prendre les devants, avec ses communautés dans le Pacifique, en matière d'anticipation et de préparation à la nature changeante de l'impact des catastrophes. «Il faut faire davantage en termes d'action anticipée, d'adaptation et de préparation, pour sauver des vies et des moyens de subsistance.» Les Croix-Rouges du Pacifique sont la Croix-Rouge australienne, la Croix-Rouge des îles Cook, la Croix-Rouge de Fidji, la Croix-Rouge de Kiribati, la Croix-Rouge des îles Marshall, la Croix-Rouge de Micronésie, la Croix-Rouge de Nouvelle-Zélande, la Croix-Rouge de Palau, la Croix-Rouge de Papouasie-Nouvelle-Guinée, la Croix-Rouge de Samoa, la Croix-Rouge des îles Salomon, la Croix-Rouge de Tonga, la Croix-Rouge de Tuvalu et la Croix-Rouge de Vanuatu. Pour plus d'informations ou pour organiser une interview, merci de contacter: A Suva: Soneel Ram, +679 9983 688, [email protected]
Les vaccinations sont vitales alors que le COVID paralyse les pays du Pacifique
Kuala Lumpur/Suva 28 avril 2022 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge s'inquiète de plus en plus pour plus d'un million de personnes dans les pays du Pacifique, qui doivent faire face à leur première grande vague de COVID-19 alimentée par les variantes d'Omicron. L'intensification des vaccinations est vitale, car l'augmentation rapide des infections par le COVID provoque de plus en plus de décès et de maladies dans les pays où les taux d'immunisation sont faibles. Exempts de COVID depuis près de deux ans, le Vanuatu, les îles Salomon, les Tonga, Kiribati et Samoa connaissent tous des épidémies dans leurs capitales, et le virus se propage dans les communautés insulaires extérieures vulnérables qui ne disposent pas de structures de traitement et de vaccination de base. Le virus met à rude épreuve les systèmes de santé fragiles des agglomérations telles que Honiara, Port Vila et Nuku'alofa. Un nombre croissant d'agents de santé est frappé par le COVID-19, ce qui limite encore les services de santé et aggrave la crise. Sainiana Rokovucago, chef de délégation du Pacifique par intérim de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), a déclaré : "Il est essentiel que nous atteignions le dernier kilomètre avec des vaccinations dans les villages les plus reculés des îles du Pacifique. Tous les efforts doivent être faits par les autorités pour atteindre ces communautés, malgré les défis logistiques que représente l'acheminement des vaccins vers ces îles tropicales éloignées." "Les volontaires de la Croix-Rouge travaillent avec les communautés pour leur faire comprendre l'importance de se faire vacciner et de maintenir l'hygiène pour endiguer la propagation de ce dangereux virus." Les îles Salomons ont rapporté plus de 12 000 infections et plus de 100 décès depuis janvier 2022. Le Vanuatu a rapporté plus de 6 000 cas et 12 décès au cours des deux derniers mois. Après l'éruption volcanique et le tsunami de janvier, les Tonga font face à une triple catastrophe avec plus de 9 000 cas et 11 décès dus au COVID. Selon Our World in Data, dansles îles Salomon, seuls 20 % de la population ont reçu deux doses de vaccin COVID-19. Au Vanuatu, seuls 38 % ont reçu deux doses, ce qui est considéré comme le protocole initial minimum pour aider à protéger la population. "Il existe des preuves solides que les vaccinations sauvent des vies. Les habitants des îles Cook connaissent leur première vague du virus, et pourtant, grâce au taux de vaccination élevé de 100 %, ils ont pu éviter des cas grâves de la maladies et de nombreux décès." "Il est essentiel que nous fassions encore plus pour contrer la désinformation, les lacunes dans les connaissances et les rumeurs sur la COVID-19 et la vaccination, en instaurant la confiance dans le vaccin en comprenant toutes les préoccupations, en répondant aux questions et en favorisant le dialogue par des canaux de confiance." "Le COVID est loin d'être terminé dans le Pacifique, nous devons donc vacciner tout le monde maintenant". Pour plus d'informations, veuillez contacter: A Suva: Soneel Ram, +679 9983 688, [email protected] Bureau Asie-Pacifique: Preeti Abraham, +66 61 412 3910, [email protected] Bureau Asie-Pacifique: Antony Balmain, +60 12 230 8451, [email protected]
Pacifique : La COVID-19 met en danger les systèmes de santé déjà fragiles
Kuala Lumpur/Suva 1er février 2022 - Une flambée record de COVID-19 menace de submerger les hôpitaux et les systèmes de santé fragiles des pays du Pacifique, alors que le virus sévit pour la première fois dans plusieurs pays. Les îles Salomon sont confrontées à leur toute première épidémie communautaire, avec plus de 780 cas signalés et leurs cinq premiers décès liés au COVID-19. Les Fidji connaissent leur troisième vague d'infections par le COVID-19, alimentée par la variante Omicron, tandis que les pays précédemment exempts de COVID, Kiribati et Palau, ont également enregistré des infections communautaires. Katie Greenwood, chef de la délégation du Pacifique de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), a déclaré : «Pendant près de deux ans, la plupart des pays du Pacifique ont fait un travail incroyable pour tenir en échec le COVID-19. Ces nouvelles épidémies dans les petits pays du Pacifique menacent les systèmes de santé qui sont fragiles et peinent à faire face aux besoins des insulaires du Pacifique. Tous les efforts doivent être faits pour prévenir et contenir le virus. «Si les taux de vaccination sont remarquables dans certains pays du Pacifique, d'autres sont encore bien trop faibles. Il est essentiel que les doses de vaccins parviennent à tous les habitants du Pacifique, avec des informations fiables sur la manière dont les vaccins protègent contre les maladies graves et la mort. «Il est vital de renforcer la confiance dans les vaccins dans le Pacifique pour s'assurer que nous atteignons une masse critique de personnes vaccinées dans tous les pays. Bien que nous sachions que la distanciation physique et l'isolement au sein des ménages peuvent être très difficiles dans de nombreux endroits, avec l'énorme poussée de la variante Omicron dans le monde, ces mesures, ainsi que le port de masques, sont essentielles pour ralentir les taux d'infection.» Certains pays du Pacifique ont des taux de vaccination élevés, comme Palau, où 96 % de la population a reçu deux doses, et Fidji, avec 68 %. Dans d'autres pays, le nombre de personnes vaccinées est beaucoup plus faible, comme aux Îles Salomon (10 %), au Vanuatu (22 %) et à Kiribati, où une personne sur trois seulement est complètement vaccinée. Les systèmes de santé de nombreux pays du Pacifique souffrent d'un manque de ressources et disposent d'équipements et d'infrastructures limités. À cela s'ajoute une logistique difficile et des communautés réparties sur des îles éloignées, ce qui rend difficile la prestation de soins de santé. Les pays du Pacifique devront également faire face à des cyclones et des inondations dans les semaines à venir, tout en répondant à d'autres catastrophes telles que l'éruption volcanique et le tsunami aux Tonga. «De nombreuses personnes dans le Pacifique sont actuellement confrontées à un double choc amer : de graves catastrophes et la pandémie de COVID-19. «Aux Fidji, le cyclone Cody a touché des dizaines de milliers de personnes alors que la dernière vague de COVID monte en flèche dans le pays. Il est essentiel d'apporter un soutien aux personnes touchées par ces inondations, ainsi que par le tsunami et l'éruption volcanique aux Tonga, bien que cela soit plus difficile que jamais. «Nous ne devons pas échanger une catastrophe contre une autre. Il est vital que toutes les mesures soient prises pour empêcher la propagation du COVID-19 dans le Pacifique.» Pour plus d'informations, contactez: A Suva: Soneel Ram, +679 9983 688, [email protected] Bureau Asie-Pacifique: Courtney Wilson, +61 481 150 973, [email protected] Bureau Asie-Pacifique: Antony Balmain, +60 12 230 8451, [email protected]