Urgence complexe

External ID
21
Displaying 26 - 44 of 44
| Article

«Il les appelait les plantes de l'espoir » : Soutenir la santé mentale des personnes victimes de la crise ukrainienne.

Une simple recherche de «Kharkiv» sur Internet permet aujourd'hui de voir des scènes de cendres grises recouvrant des bâtiments en ruines. C'est ainsi qu'une grande partie du monde voit aujourd'hui l'Ukraine. Loin de cette perception, les habitants se souviennent du crépitement des cheminées et des promenades sous les arbres, dont beaucoup sont aujourd'hui sans vie. Mais il reste au moins une petite touffe de vert printanier - quelques petites plantes dans le jardin d'un habitant de Kharkiv. Les seules à avoir survécu à la pluie de missiles dans un jardin autrefois luxuriant et vibrant. «Il les appelait les plantes de l'espoir», explique Ana Blanco, l'une des 20 secouristes de la Croix-Rouge espagnole travaillant à Zahony, en Hongrie. «Lui et sa femme sont arrivés à la gare de Zahony avec deux d'entre elles, après avoir fait tout ce chemin depuis Kharkiv. Et chaque jour, je les voyais prendre tant de soin et de fierté pour qu'elles restent en vie sur le rebord de la fenêtre de leur abri.» Pour cet homme, ces plantes sont le symbole de son foyer. Et même si elles ne sont pas la chose la plus pratique à emporter avec lui pendant son voyage, Ana comprend qu'elles sont d'une importance vitale pour son bien-être mental. Secouriste en situation d'urgence à l'IFRC depuis 2011, Ana sait que les survivants de catastrophes et de conflits peuvent être résilients. Elle l'a vu de ses propres yeux alors qu'elle apportait des secours d'urgence à Porto Rico après l'ouragan Maria, et un soutien en matière d'eau et d'assainissement après le séisme de 2015 au Népal. Mais cela ne signifie pas que l'espoir s'épanouit toujours par lui-même. C'est ce qui a amené Ana de son domicile à Valence vers Zahony - son expérience lui a appris que soutenir la santé mentale des personnes touchées par une catastrophe ou un conflit est tout aussi important que de soutenir leur santé physique. Elle est venue avec 20 autres spécialistes de la santé de la Croix-Rouge espagnole pour travailler aux côtés de la Croix-Rouge hongroise, afin de s'assurer que leurs équipes disposent de ce dont elles ont besoin pour répondre aux besoins immédiats des personnes en matière de santé mentale et physique. Elle a également participé à la mise en place d'une clinique à Zahony afin de pouvoir fournir un soutien efficace à plus long terme. Ce n'est pas la première fois qu'Ana soutient les réfugiés. Par le passé, elle a eu à travailler dans des camps en Grèce pour aider les réfugiés à exprimer leurs émotions grâce à l'art-thérapie. Ses yeux s'illuminent lorsqu'elle en parle : «C'était remarquable. Même s'il y avait une énorme barrière linguistique, nous nous sommes appuyés sur des moyens de communication universels.» Que ce soit en créant des œuvres d'art ou en s'occupant délicatement de petites plantes sur le rebord d'une fenêtre, tout le monde a quelque chose à dire, parce que tout le monde a des sentiments. Et ces sentiments ont besoin d'être exprimés. «J'ai grandi dans une famille qui a toujours aidé les gens. Je sens qu'il manque quelque chose en moi quand je vois une crise et que je ne peux pas y aller - si je ne suis pas disponible pour répondre. C'est un tremblement de terre en moi», explique Ana. C'est ce désir inné d'aider les autres, de faire preuve de gentillesse envers les autres, partagé par des millions de membres de notre famille de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui a motivé Ana pendant son séjour en Hongrie. Pendant de nombreuses semaines, elle a travaillé patiemment pour apprendre à connaître un grand nombre de personnes séjournant à Zahony et à établir une relation de confiance avec elles, les aidant à s'ouvrir. À propos d'un autre homme qu'elle a rencontré très tôt et qui s'asseyait seul sur un lit superposé dans un coin de l'abri, Ana dit : «Il ne voulait pas sortir quand je l'ai rencontré. Il avait voyagé seul, la possibilité de joindre un ami à l'étranger se raréfiant.» «De temps en temps, je lui disais : «J'espère te voir à la gare !» «J'espère te voir bientôt autour d'un repas !».Et au bout de quelques jours, elle l'a vu émerger de l'obscurité et sortir, interagir avec elle et les autres. Lors de son dernier jour à Zahony, Ana fait tout son possible pour le mettre en contact avec une aide à l'autre bout du fil. Elle termine sa mission en sachant que pour des millions de personnes, leur foyer est très différent de celui qu'ils avaient auparavant. Beaucoup ne savent pas où leur voyage va se terminer. Ana exprime une vérité que de nombreux intervenants en cas de catastrophe gardent près de leur cœur : nous ne pouvons jamais garantir que quelqu'un ira bien ou que tout le monde s'en sortira. Mais nous faisons tout ce que nous pouvons pour nourrir les graines de l'espoir, afin qu'un jour, la vie des personnes affectées par des crises comme celle de l'Ukraine puisse s'épanouir à nouveau. -- Cliquez ici pour en savoir plus sur l'appel d'urgence de l'IFRC pour l'Ukraine et les pays affectés.Si vous souhaitez faire un don pour soutenir notre travail de réponse à cette crise, veuillez cliquer ici. Vous pouvez également consulter notre page sur la santé mentale pour en savoir plus sur le travail de l'IFRC en matière de santé mentale et de soutien psychosocial dans le monde.

Lire plus
| Communiqué de presse

Les dirigeants de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge s’engagent à redoubler d’efforts pour faire face aux nouveaux défis humanitaires

Genève, le 23 juin 2022 – Le Conseil des Délégués du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Mouvement) s’est achevé aujourd’hui à Genève sur l’engagement qu’ont pris les dirigeants et les représentants Jeunesse de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge du monde entier de travailler ensemble et de redoubler d’efforts pour prendre des mesures urgentes face à des problèmes humanitaires critiques. Les représentants de 192 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale) et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont adopté une série de résolutions visant à agir sur tout un éventail de défis humanitaires, dont les menaces existentielles grandissantes qu’entraîne la crise climatique ; l’escalade de la crise migratoire ; les conséquences dévastatrices de la guerre en milieu urbain et la nécessité de poursuivre les efforts engagés pour parvenir à l’élimination des armes nucléaires. « La guerre en milieu urbain a des conséquences humanitaires dévastatrices, comme le nombre effroyable de victimes civiles, les souffrances physiques et mentales, la destruction d’habitations et d’infrastructures civiles vitales, la perturbation de services essentiels et les déplacements massifs de population. Nous avons vu cette triste réalité s’imposer en Syrie, en Libye, en Ukraine et ailleurs. La Croix-Rouge et le Croissant-Rouge doivent mobiliser toutes leurs ressources et leur influence face aux défis à surmonter », a déclaré le président du CICR, Peter Maurer. « Soyons clairs : les conséquences des conflits en milieu urbain ne sont pas inévitables. Elles résultent du comportement des parties qui s’affrontent dans ces contextes et nous appelons à ce que le droit international humanitaire soit respecté sans attendre. » Le président de la Fédération internationale, Francesco Rocca, a déclaré : « Ce que nous faisons pour combattre et atténuer les effets des changements climatiques définira notre action, non seulement au cours des quelques prochaines années, mais aussi pendant les décennies à venir. « Partout dans le monde, nos volontaires et nos employés agissent au sein de leurs communautés pour les aider à s’adapter à la crise climatique et, à vrai dire, ils font preuve d’une détermination, d’une ardeur et d’un leadership bien plus grands que la majorité de nos dirigeants politiques mondiaux. Ce qu’il faut, ce n’est plus parler, mais agir. Et maintenant. « Il en va de même pour la crise internationale des migrants. Le Mouvement dit qu’il ne faut laisser personne pour compte, parle de solidarité et d’humanité. Or, partout dans le monde, nous voyons que les dirigeants mondiaux ne prennent pas suffisamment au sérieux le sort des migrants. Ils ne sont que trop facilement disposés à négliger les droits humains de celles et ceux qui fuient un conflit, la faim, la persécution et, bien sûr, ces parties du monde où les changements climatiques ont déjà provoqué des dommages indicibles dans leurs communautés. » Francesco Rocca a été réélu à la présidence de la Fédération internationale pour un second mandat de quatre ans le 19 juin, à l’occasion de l’Assemblée générale de l’organisation. Des informations complémentaires sur les résolutions adoptées au Conseil des Délégués sont disponibles ici. Informations complémentaires et demandes d’interviews : IFRC Benoit Carpentier – tél. : +41 792 132 413, courriel : [email protected] Paul Scott – tél. : +44 (0)7834 525650, courriel : [email protected] CICR Ewan Watson – tél. : +41 (0)79 244 6470, courriel : [email protected] Crystal Wells – tél. : +41 (0)79 642 8056, courriel : [email protected] Pour plus d’informations sur les réunions statutaires, voir le site rcrcconference.org

Lire plus
| Communiqué de presse

Un tremblement de terre meurtrier frappe l'Afghanistan déjà en proie à la crise

Le Croissant-Rouge afghan, en collaboration avec la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), s'est mobilisé pour venir en aide aux communautés touchées par le séisme meurtrier de magnitude 5,9 qui a frappé la région du sud-est de l'Afghanistan tôt le matin du mercredi 22 juin. Selon les premières informations, au moins 1000 personnes ont été tuées, et le nombre de victimes devrait augmenter au fur et à mesure que les secouristes atteignent les villages les plus durement touchés, où les habitants restent prisonniers des décombres. Les districts éloignés des provinces de Khost et de Paktika ont été les plus touchés. Le personnel et les volontaires du Croissant-Rouge afghan issus des communautés touchées ont été parmi les premiers à intervenir, aux côtés des autorités locales et d'autres organisations humanitaires. Des équipes supplémentaires ont été déployées depuis Kaboul et les provinces voisines afin d'accélérer l'acheminement de l'aide. De plus, les denrées alimentaires, les articles non alimentaires et les médicaments qui étaient en stock ont été redirigés vers les zones les plus durement touchées par le séisme afin de répondre aux besoins immédiats. Dr Mohammad Nabi Burhan, Secrétaire Général du Croissant-rouge Afghan a déclaré : "Ce dernier tremblement de terre est une nouvelle tragédie horrible pour l'Afghanistan, comme s'il n'y en avait pas assez. Il a frappé dans un contexte sinistre où plus de 50 % de notre population a un besoin urgent d'aide humanitaire en raison d'une combinaison de crises catastrophiques." “Il est déchirant de voir une telle souffrance humaine parmi des personnes qui luttaient déjà pour se remettre des effets de décennies de conflit, de sécheresse grave, d'inondations et de difficultés économiques extrêmes, entre autres chocs." Des camions du Croissant-Rouge afghan transportant des articles de secours et des médicaments ainsi que des ambulances ont été envoyés dans les zones touchées. Ils viendront compléter les équipes sanitaires mobiles qui étaient déjà opérationnelles à Paktika, dont certaines ont été réorientées pour répondre aux besoins immédiats résultant du tremblement de terre. Necephor Mghendi, Chef de délégation de l'IFRC pour l'Afghanistan, a déclaré: "Les intervenants et les institutions locales ont joué un rôle essentiel en sauvant la vie de milliers de personnes qui, autrement, seraient encore piégées dans les décombres. Le renforcement de la capacité de préparation locale est le moyen le plus sûr et le plus rapide d'apporter une réponse efficace." "Nous n'avons que récemment révisé notre appel d'urgence afin d'accroître l'aide d'urgence, les services de santé et l'aide au relèvement dans presque toutes les provinces d'Afghanistan qui sont aux prises avec un cocktail de crises humanitaires catastrophiques. À la suite du séisme meurtrier, nous allons devoir intensifier encore nos opérations à Khost et Paktika." L'IFRC a débloqué 750 000 francs suisses de son Fonds d'urgence pour les secours en cas de catastrophe (DREF) afin de soutenir une réponse rapide du Croissant-Rouge afghan. Un soutien mondial et une solidarité accrus sont nécessaires pour fournir une aide humanitaire. Dans le cadre de son soutien continu, l'IFRC lance un appel urgent à la communauté internationale pour 90 millions de francs suisses afin d'aider le Croissant-Rouge afghan à fournir des secours d'urgence, des services de santé et une aide au relèvement à plus d'un million de personnes dans les provinces frappées par des crises multiples. Ce montant comprend 10 millions de francs suisses supplémentaires pour répondre aux besoins engendrés par le tremblement de terre. Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, veuillez contacter: AGenève: Benoit Matsha-Carpentier, Directeur par intérim du département Communication, Mob: +41 (0)79 213 24 13, Email: [email protected] EnAsia/Pacific: Rachel Punitha, Manager par intérim de la Communication, Mob: +60 19 791 3830, Email: [email protected]

Lire plus
| Communiqué de presse

Afghanistan: La faim et la pauvreté augmentent tandis que la sécheresse persiste

Kuala Lumpur/Kaboul/Genève, le 17 juin - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) appelle à un soutien mondial plus important afin d'endiguer la spirale de la faim en Afghanistan, alors que l'une des pires crises humanitaires au monde menace des millions de personnes. La chaleur intense de l'été et la faiblesse de la saison des pluies au printemps ont en effet sonné le glas d'une récolte significative dans le pays. Dans un contexte de pauvreté croissante, 70 % des ménages ne sont pas en mesure de répondre aux besoins alimentaires et non alimentaires de base, avec des effets particulièrement dévastateurs pour les foyers dirigés par des veuves, des personnes âgées, des personnes vivant avec un handicap et des enfants. On estime à 3 millions le nombre d'enfants exposés à la malnutrition et sensibles à des maladies telles que la diarrhée aqueuse aiguë et la rougeole en raison d'une immunité affaiblie. Des milliers de personnes ont dû mendier dans les rues, les prix des produits de première nécessité ayant grimpé en flèche en raison de la baisse des envois de fonds, de l'effondrement de l'économie et de l'augmentation de la pauvreté. Le Dr Mohammad Nabi Burhan, secrétaire général du Croissant-Rouge afghan, a déclaré : "Il s'agit de l'une des pires crises humanitaires que j'ai vues en Afghanistan, en plus de 30 ans de travail d'aide humanitaire. Il est effrayant de voir l'ampleur de la faim et la résurgence de la pauvreté que nous nous sommes tant efforcés d'éradiquer. "C'est particulièrement inquiétant pour les Afghans des zones rurales et reculées, où certaines des communautés les plus pauvres du pays sont confrontées à un dénuement généralisé et à des niveaux de malnutrition très élevés après que leurs récoltes ont échoué ou que leur bétail a péri. "Le manque de nourriture ne devrait pas être une cause de décès en Afghanistan. Il faut un effort international concerté pour poursuivre l'aide humanitaire essentielle dans tout le pays, afin de sauver des vies." Le Croissant-Rouge afghan intensifie son opération d'intervention en utilisant les fonds disponibles, en donnant la priorité immédiate aux distributions de nourriture et d'argent et en fournissant des services de santé par l'intermédiaire de plus de 140 établissements de santé dans tout le pays. Toutefois, les derniers rapports montrent qu'une aide beaucoup plus importante sera nécessaire. Necephor Mghendi, chef de la délégation de l'IFRC en Afghanistan, a déclaré : "Les difficultés économiques croissantes sont un coup dur pour les familles afghanes qui tentent de faire face à l'une des pires sécheresses et crises alimentaires qu'elles aient jamais connues, laissant les enfants mal nourris et beaucoup plus vulnérables aux maladies évitables. "En plus de fournir une aide cruciale aux personnes qui luttent contre la sécheresse et la faim, il convient de soutenir les interventions visant à rétablir les moyens de subsistance afin de permettre aux gens de retrouver des revenus. "Il est également nécessaire d'investir dans les institutions locales qui fournissent des services vitaux dans les villes comme dans les zones reculées. Il est prouvé que des institutions dotées de personnel local et fonctionnant bien aident les plus vulnérables, notamment les enfants, les femmes et les personnes âgées, dans tous les coins de l'Afghanistan." As part of this ongoing support, the IFRC is urgently appealing to the international community for 80 million Swiss francs to support the Afghan Red Crescent to deliver emergency relief, health services and recovery assistance to more than 1 million people in the provinces hit by multiple crises. Dans le cadre de ce soutien continu, l'IFRC lance un appel urgent à la communauté internationale pour 80 millions de francs suisses afin de soutenir le Croissant-Rouge afghan dans la fourniture des secours d'urgence, des services de santé et une aide au relèvement à plus d'un million de personnes dans les provinces frappées par des crises multiples. Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, veuillez contacter: Bureau d'Asie-pacifique: Joe Cropp, +61 491 743 089, [email protected]

Lire plus
| Communiqué de presse

Le conflit en Ukraine intensifie les crises humanitaires existantes dans la région du MOAN, avertit l'IFRC

16 Juin 2022, Beyrouth -La région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord ( MOAN ) continue d'être confrontée à des crises multiples et complexes, allant des conflits au changement climatique en passant par les déplacements de population. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a publié aujourd'hui un rapport d'évaluation rapide centré sur l'impact du conflit en Ukraine sur la situation humanitaire dans la région du MOAN. Les résultats de l'évaluation ont confirmé que le conflit intensifie l'impact des crises et phénomènes préexistants et accroît la vulnérabilité de la plupart des pays. Rania Ahmed, Directrice Régionale adjointe de l'IFRC pour la région du MOAN, a déclaré : "L'impact économique et sécuritaire mondial du conflit en Ukraine pourrait être la dernière goutte d'eau qui fait déborder le vase, poussant les pays déjà fragiles de la région MOAN à dépasser le point de non-retour." Les principales conclusions de l'évaluation montrent que la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance sont les deux secteurs les plus touchés. Actuellement, 56 millions de personnes ont besoin de nourriture dans la région. Les données montrent que ce nombre pourrait augmenter de 25 % au cours des six prochains mois en raison de la hausse de l'indice mondial des prix alimentaires qui a atteint un niveau record. Douze pays de la région du MOAN ont connu une augmentation spectaculaire du prix des produits alimentaires de base. Au Liban, les prix ont augmenté de 75 à 100 %. En Iran et au Yémen, les prix ont augmenté de 50 à 75 %. Actuellement, cinq millions de personnes sont confrontées à l'insécurité alimentaire dans la région. On estime que 1,9 million de personnes pourraient sombrer dans la famine. Les pays de la région du MOAN s'approvisionnent en blé à hauteur de 85 % en Ukraine et en Russie. L'industrie agricole de la région a déjà été gravement touchée par une combinaison de chaînes d'approvisionnement perturbées, de pénurie d'eau et d'augmentation des températures. Avec l'attention des donateurs tournée vers la crise ukrainienne, il y a un risque que le financement humanitaire pour les pays de la région du MOAN diminue. Le manque d'accès au financement des donateurs ne fera qu'amplifier la crise humanitaire existante dans plusieurs pays de la région du MOAN. Pour les millions de Palestiniens, Libanais, Yéménites, Syriens et autres qui vivent dans des pays en proie à des conflits, à des effondrements économiques catastrophiques et à des besoins humanitaires croissants, cela équivaudrait à l'arrêt de toute assistance vitale. Enfin, les pays importateurs d'énergie et de produits pétroliers subissent un stress social supplémentaire du fait de l'augmentation de 25 à 75 % du prix des carburants. En Syrie et au Yémen, les pénuries de carburant et le manque d'électricité ont déjà de graves répercussions sur la prestation des services de base. L'aggravation des tendances de la crise au Liban, y compris la forte augmentation des prix de l'énergie résultant de la crise ukrainienne, a le potentiel de pousser le pays au-delà du point de rupture pour devenir une "crise critique". Cliquez ici pour accéder à l'intégralité du rapport. Notes pour les éditeurs: Methodologie: Cette évaluation rapide vise à contribuer à l'analyse en cours et au développement de scénarios pour anticiper, se préparer et répondre à l'évolution des crises courantes dans la région du MOAN, avec des considérations spécifiques sur la façon dont le conflit en Ukraine est un multiplicateur de risque pour les tendances de crise existantes. L'évaluation a été réalisée entre le 25 avril et le 3 juin 2022 à partir de données secondaires et d'une enquête de perception auprès de 24 représentants de Sociétés nationales et de chefs de délégation de l'IFRC. Pour plus d'informations, veuillez contacter: Rania Ahmed, Deputy Regional Director, IFRC MENA: [email protected] +96171802701

Lire plus
| Communiqué de presse

Prévenir une deuxième crise : les besoins sanitaires s'étendent au-delà des frontières de l'Ukraine, avertit l'IFRC

Budapest, 9 Juin 2022 – Une crise est en train d'émerger dans l'ombre du conflit en Ukraine : une crise qui s'étend au-delà des frontières du pays. Le système de santé ukrainien, déjà mis à rude épreuve, croule sous le poids des attentes et des besoins médicaux, alors que les gens continuent de fuir les zones de conflit en quête de sécurité. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) travaille 24 heures sur 24 pour répondre à des besoins bien plus importants que ce qui est visible à l'œil nu. "Nous savons qu'il est possible de prévenir une crise secondaire, mais aucune organisation ou entité ne peut y parvenir seule", a déclaré Xavier Castellanos Mosquera, Secrétaire Général adjoint de l'IFRC. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 290 établissements de soins de santé et de recensement à travers l'Ukraine ont été endommagés ou détruits pendant le conflit. Plus de 1,4 million de personnes sont privées d'eau courante dans l'est de l'Ukraine, tandis que le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (UNOCHA) fait état de 4,6 millions de personnes supplémentaires qui risquent de ne plus avoir accès à l'eau courante, ce qui constitue un risque croissant de maladies d'origine hydrique telles que la diarrhée aqueuse aiguë. Le manque d'électricité rend impossible l'efficacité des efforts de traitement de l'eau et d'assainissement. Les systèmes de santé des pays voisins immédiats, notamment la Roumanie, la Biélorussie, la Hongrie et la Moldavie, étaient déjà mis à rude épreuve avant le conflit en raison de la COVID-19. Bien que chaque pays fournisse un soutien sanitaire à un nombre accru de personnes, cela peut détourner des ressources sanitaires précieuses au détriment des personnes qui se remettent encore des impacts de la COVID-19. Le simple volume des besoins sanitaires actuels et futurs, alors que le conflit se poursuit, nécessite des ressources supplémentaires. "Le manque de fournitures médicales, de personnel soignant et d'infrastructures essentielles s'accentue de jour en jour", explique Nick Prince, délégué à la santé d'urgence de l'IFRC. "Les millions de personnes qui ont migré vers la zone occidentale de l'Ukraine et les pays d'Europe de l'Est sont exposées à un risque élevé de maladies infectieuses étant donné les conditions de vie surpeuplées, l'accès limité aux abris, le stress nutritionnel et l'exposition aux intempéries." En plus de ces facteurs, les personnes en déplacement sont contraintes de retarder le traitement de maladies chroniques existantes comme l'hypertension, le diabète et le cancer et, en l'absence de vaccinations pour atteindre les seuils de sécurité - y compris pour le COVID-19, il y a une très forte probabilité de réémergence de maladies évitables par la vaccination. L'Ukraine est également l'un des pays d'Europe où le fardeau des maladies infectieuses chroniques est le plus lourd, en particulier le VIH et la tuberculose. "La Croix-Rouge invite les gouvernements et la communauté internationale à fournir des fonds pour un accès inclusif aux services de santé et aux vaccins, aux tests et aux traitements, à l'eau potable et à la santé mentale et au soutien psychologique à long terme", a déclaré Castellanos Mosquera. À Uzhhorod, en Ukraine, où près de 100 000 personnes ont fui les zones déchirées par le conflit, doublant ainsi la population de la ville, un centre de santé de la Croix-Rouge ouvrira ce mois-ci pour traiter gratuitement les besoins en soins primaires et urgents de tous les patients. C'est le premier de ce type dans la région. En collaboration avec les autorités locales, la clinique a pour objectif de servir les personnes dans le besoin pour les années à venir. La Croix-Rouge ukrainienne dispose de près d'une douzaine d'équipes sanitaires mobiles dans le pays, et d'autres sont en cours d'acheminement. Elle fournit des services de santé mentale et un soutien psychosocial aux personnes qui ont été contraintes de fuir. En outre, de la nourriture, des fournitures pour bébés et des articles d'hygiène sont disponibles pour toute personne dans le besoin. En Moldavie, les équipes de la Croix-Rouge se préparent à installer davantage de stations de lavage des mains et continuent à distribuer des kits d'hygiène. L'accès à l'eau potable - le premier mécanisme de prévention des maladies - reste une priorité. Les volontaires de la Croix-Rouge de toute l'Europe de l'Est s'intègrent également aux équipes qui distribuent de l'argent liquide d'urgence aux personnes ayant fui l'Ukraine, afin de s'assurer qu'elles ont accès à des ressources et des informations sanitaires essentielles. En Hongrie, la Croix-Rouge hongroise, soutenue par la Croix-Rouge espagnole, a mis en place des postes sanitaires aux postes frontières afin de fournir des premiers soins, des soins de santé primaires, un soutien en matière de santé mentale et des secours d'urgence aux personnes arrivant en train de Chop, en Ukraine. Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, merci de contacter: A Budapest: Katie Wilkes, +1 312 952 2270, [email protected] Merlijn Stoffels, +31 65 491 8481, [email protected]

Lire plus
| Urgence

Sri Lanka: Une urgence complexe

La crise économique et l'interdiction des engrais synthétiques au Sri Lanka ont provoqué des troubles civils et une insécurité alimentaire dans tout le pays. De graves pénuries alimentaires sont attendues dans les mois à venir, ainsi que des pénuries de carburant, de gaz de cuisson et de médicaments. De nombreuses personnes ont recours à des stratégies d'adaptation d'urgence, comme le retrait des enfants de l'école ou la vente de leurs biens. À travers cet appel d'urgence, l'IFRC aide la Croix-Rouge du Sri Lanka à fournir des moyens de subsistance et une aide aux besoins fondamentaux, ainsi que de l'eau potable et des services d'hygiène, à 500 000 personnes parmi les plus vulnérables.

Lire plus
| Article

L'IFRC augmente l'aide en espèces aux personnes touchées par le conflit en Ukraine

Trois mois après le début du conflit en Ukraine, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ( IFRC ) a fourni une assistance financière d'un montant total de plus de 4,3 millions de francs suisses à des milliers de personnes en déplacement. La responsable des opérations d'urgence de l'IFRC pour la réponse en Ukraine, Anne Katherine Moore, a déclaré : "Plus le conflit se prolonge, plus les besoins deviennent importants. Le coût des produits de première nécessité, tels que les fruits et légumes frais, augmente. Des augmentations du coût du carburant et de la location d'appartements sont également signalées. Des millions de personnes ont perdu leur emploi et leurs économies s'amenuisent. Grâce à une nouvelle application mobile, nous avons pu intensifier notre soutien pour aider les personnes confrontées à ces difficultés financières." Cette nouvelle technologie permet à l'IFRC et aux Sociétés nationales qui y répondent d'atteindre les populations à grande échelle et de fournir une aide en espècepar voie numérique. Introduite avec succès en Roumanie, l'application mobile permet aux réfugiés de s'inscrire eux-mêmes pour recevoir une assistance en ligne, ce qui leur évite de devoir payer le prix d'un voyage pour un lieu de rassemblement. L'application sera bientôt élargie à la Pologne et à la Slovaquie, où l'aide en espèce est déjà fournie par des méthodes plus traditionnelles telles que l'enregistrement en personne, ainsi qu'à l'Ukraine et à d'autres pays voisins. "C'est la méthode la plus rapide que nous ayons jamais utilisée pour distribuer de l'argent liquide à cette échelle. Cela pourrait changer la donne pour notre travail, non seulement dans le cadre de cette réponse, mais aussi pour les opérations futures", a poursuivi M. Moore. L'aide en espèce est un moyen digne et efficace de soutenir les personnes touchées par le conflit, en leur permettant d'acheter des articles répondant à leurs besoins individuels, tout en soutenant l'économie locale. Elle fait partie de notre réponse intégrée et étendue de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge au conflit, qui comprend également la fourniture de soins de santé, de premiers secours, d'un soutien psychosocial et la distribution de produits de première nécessité. S'agissant des prochaines étapes, M. Moore a déclaré : "Il n'existe pas de solution à court terme pour répondre aux besoins de plus de 14 millions de personnes qui ont été contraintes de fuir leur foyer. Nous savons que même si le conflit prenait fin demain, la reconstruction et le relèvement prendront des années. Les gens ont perdu leurs maisons, leurs moyens de subsistance et l'accès aux soins de santé. L'IFRC, en soutien aux Sociétés nationales de la Croix-Rouge de la région, sera là pour aider les personnes maintenant, et dans les mois et les années à venir". -- Regardez: Notre réponse après 3 mois Au cours des trois derniers mois: Ensemble, nous avons apporté une aide vitale à plus de 2,1 millions de personnes en Ukraine et dans les pays voisins. Cela représente 1 personne sur 10 qui a dû fuir son domicile en raison du conflit.Le long des itinéraires de voyage à l'intérieur et à l'extérieur de l'Ukraine, nous avons mis en place 142 points de service humanitaire dans 15 pays pour offrir aux personnes en fuite un environnement sûr. Ils y reçoivent des services essentiels comme de la nourriture, des articles d'hygiène, des couvertures, des vêtements, de l'eau, des premiers secours, un soutien psychosocial, des informations et une aide financière. Au total, nous avons distribué 2,3 millions de kilogrammes d'aide. 71 000 volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge répondent à la crise.

Lire plus
| Article

Conflit en Ukraine : comment la Croix-Rouge apporte un soutien essentiel aux personnes qui quittent le pays

Ils arrivent à la frontière entre l'Ukraine et la Slovaquie épuisés après deux ou trois marches de voyage. Certains viennent en voiture, beaucoup d'autres à pied, portant leurs sacs et trainant leurs valises. Depuis fin février, près de 6 millions de personnes ont fui l'Ukraine pour se mettre en sécurité dans d'autres pays. Il y a des femmes et des enfants. Beaucoup, beaucoup d'enfants. Les quelques hommes de la file d'attente sont généralement plus âgés. Les plus jeunes sont en grande partie restés sur place pour soutenir leur pays dans le conflit. Les jeunes aident les adultes fatigués et inquiets à porter leurs quelques biens précieux. Ils portent des sacs à dos auxquels sont attachés des ours en peluche. Une petite fille porte son propre sac de couches. Alors que certains petits s'accrochent à leur mère de toute la force de leurs petites mains, les plus grands courent dans tous les sens, excités par l'aventure qu'on leur a annoncée. Leurs mères s'efforcent de les contenir. Les gens viennent à cette frontière au passage d'Uzhhorod à toute heure du jour et de la nuit. Des volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne les accueillent. Ils fournissent des informations, de la nourriture, des boissons chaudes, des vêtements et des couvertures. Vêtus de leurs uniformes d'urgence rouge vif, ils aident à porter les affaires des gens jusqu'au poste frontière. Certains ont besoin de fauteuils roulants et les volontaires se lèvent pour les aider. Une fois la frontière franchie, ils sont accueillis par des volontaires de la Croix-Rouge slovaque. Olexander Bodnar est le jeune homme de 23 ans qui dirige l'équipe de volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne à Uzhhorod, à la frontière occidentale du pays. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, l'équipe se relaie à ce point de passage. "Mon équipe est composée des personnes les plus merveilleuses de la planète", dit-il. "Nous avons tellement de personnes aimables qui nous ont rejoints. Nous avons 130 volontaires qui se sont inscrits depuis le début du conflit. Beaucoup sont des infirmières et des médecins." Les compétences médicales sont très appréciées. Dans un bâtiment récemment construit, la Croix-Rouge a installé une petite clinique, approvisionnée en nourriture pour bébés et en couches. Des lits de camp sont disposés d'un côté de la clinique pour permettre aux voyageurs fatigués de se reposer, ne serait-ce que pour un petit moment. C'est ici que les volontaires dispensent les premiers soins de base. De nombreuses personnes âgées se plaignent de l'augmentation de leur tension artérielle. Des volontaires formés la vérifient et me disent que la plupart du temps, elle est normale. Ils sont soumis à un stress extrême, et certains font des crises de panique - une réaction normale lors d'un événement anormal. Olexander raconte l'histoire d'une femme âgée qui quittait son pays bien-aimé avec son mari, qui venait d'être opéré : "Elle est tombée à genoux et a demandé à Dieu de protéger son pays. Elle a dit : "Ma chère Ukraine, pardonne-moi. Je ne veux pas te quitter, mais je le dois.'" Des larmes ont rempli les yeux d'Olexander alors qu'il aidait le couple à s'approcher du poste frontière. -- L'IFRC soutient la Croix-Rouge ukrainienne, ainsi que de nombreuses autres Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans la région environnante, afin d'aider les personnes touchées par le conflit en Ukraine. Pour en savoir plus sur notre travail, cliquez ici.

Lire plus
| Article

L'IFRC a été créée pour apporter de la gentillesse- et la gentillesse est plus que jamais nécessaire

"Le monde saigne, et il a besoin d'aide maintenant". Les mots d'avertissement d'un leader humanitaire secoué par une guerre brutale et vivant dans l'ombre d'une pandémie mondiale. Ce n'est pas moi qui ai écrit ces mots. Ils ont été écrits en 1919, par Henry Davison, le dirigeant de la Croix-Rouge américaine. Son idée majeure était que les sociétés de la Croix-Rouge du monde entier - qui ont été mises sur pied après la création du mouvement par le lauréat du prix Nobel Henry Dunant en 1863 - devaient se rassembler pour former une force du bien en tout temps, et pas seulement pendant les guerres. Davison était convaincu que la bienveillance et l'expertise dont faisaient preuve les volontaires de la Croix-Rouge devaient également profiter à l'humanité en d'autres temps. C'est ainsi qu'est née la Ligue des Sociétés de la Croix-Rouge, le 5 mai 1919, avec cinq Sociétés fondatrices de la Croix-Rouge - la Croix-Rouge des États-Unis d'Amérique, la Croix-rouge de l'Italie, celle du Japon, celle de la France et enfin celle du Royaume-Uni. À la fin de cette année-là, la Ligue comptait 30 membres. En 1991, la league changea de nom pour devenir la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-rouge(IFRC). Nous comptons actuellement 192 Sociétés nationales membres. L'idée de base est restée la même, tandis que l'étendue du réseau de l'IFRC s'est massivement développée, en termes de portée et d'impact. En 2020, 14,9 millions de volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont aidé plus de 688 millions de personnes dans le cadre de catastrophes et d'autres interventions d'urgence, quelque 306 millions dans le domaine de la santé et 125 millions dans celui de l'eau potable et de l'assainissement. Ces chiffres sont impressionnants, mais l'ampleur des besoins humanitaires continue de croître chaque année. En ce moment même, d'innombrables personnes à travers le monde ont besoin d'un soutien urgent. Le conflit en Ukraine et la pression exercée sur les pays voisins n'en sont qu'un exemple. Les dommages physiques, sociaux et économiques persistants infligés par la pandémie mondiale de COVID-19 en sont un autre. À ces catastrophes s'ajoute la menace omniprésente, et qui prend de l'ampleur, du changement climatique. Face à de tels défis, une idée simple - comme celle qui a donné naissance en 1919 à ce que l'on appelle aujourd'hui l'IFRC - peut-elle encore contribuer à guérir le monde ? Je crois que oui, et qu'elle le fera. Nous savons ce qui fonctionne, et nous le prouvons depuis plus d'un siècle. Il s'agit d'un être humain qui tend la main à un autre être humain en crise, au niveau de la communauté, là où le besoin est le plus grand. Il s'agit de veiller à ce que les volontaires locaux et les organisations locales disposent de ressources, de formations et de l'aide internationale dont ils ont besoin pour répondre aux catastrophes et aux crises. Il s'agit de s'assurer que leurs voix sont entendues et que leurs intérêts sont représentés sur la scène internationale. Et en travaillant afin d'apporter ce soutien aux communautés et aux individus les plus marginalisés, où qu'ils soient, et sans aucune discrimination quant à leur identité. C'est - tout simplement - de la gentillesse. J'ai rejoint ma Société nationale, la Croix-Rouge du Népal, en tant que volontaire il y a plus de trente ans. On me faisait confiance - et j'étais donc en mesure de rencontrer et de soutenir les personnes qui en avaient le plus besoin - parce que je faisais partie de leur communauté, que je parlais leur langue et que je comprenais leurs préoccupations. Et la clé pour comprendre les besoins des gens était la gentillesse. Au fil des ans, l'IFRCa évolué en même temps que les communautés qu'elle soutient. Nous avons adapté nos méthodes de travail, élargi notre expertise au fur et à mesure de l'apparition de vulnérabilités et de facteurs de stress différents, et nous avons été suffisamment agiles pour lancer puis généraliser de nouvelles approches du soutien humanitaire. Nous avons été à l'origine du développement et de l'acceptation généralisée de l'assistance en espèces, qui constitue le moyen le plus efficace et le plus respectueux de soutenir les personnes dans le besoin. Après tout, les personnes qui ont tout perdu dans une catastrophe ou un conflit ne devraient pas avoir à perdre également leur dignité. Nous conduisons également le changement sur la manière dont les risques de catastrophe sont gérés et réduits grâce à une action anticipative, où les communautés locales sont soutenues pour réduire leurs risques, et où un financement immédiat peut être déclenché lorsque des seuils mesurés scientifiquement sont atteints. Aucune de ces actions ne serait possible sans les actes de gentillesse de nos 14,9 millions de volontaires communautaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. A l'occasion de la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, le 8 mai, nous encouragerons les gens du monde entier à croire au pouvoir de la gentilesse. #SoyonsAimables. Le monde saigne toujours. Il a encore besoin d'aide. Mais il y a près de 15 millions de raisons de croire en la gentillesse et d'avoir de l'espoir. -- Si vous souhaitez en savoir plus sur l'histoire de l'IFRC, visitez notre page histoire et archives. Et consultez le hashtag #SoyonsAimables sur tous les canaux de médias sociaux cette semaine pour voir comment nos Sociétés nationales célèbrent la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

Lire plus
| Communiqué de presse

Les volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne apportent une aide vitale aux personnes dans le besoin

Genève, 27 Mars 2022 - Depuis le début du conflit il y a un mois, les volontaires de la Croix-Rouge ont apporté une aide vitale à des centaines de milliers de personnes en Ukraine, malgré les dangers qu'ils encourent et le fait qu'ils soient également affectés. Maksym Dotsenko, Directeur Général de la Croix-Rouge Ukrainienne déclare à cet effet: "Beaucoup de nos employés et de nos volontaires vivent également le conflit de très près. Ils s'inquiètent pour leurs familles et leur sécurité, et pourtant ils continuent à revêtir le gilet de la Croix-Rouge pour apporter une aide essentielle à leurs voisins et à des étrangers. C'est le véritable esprit du principe de volontariat sur lequel repose la Croix-Rouge". Cet esprit de vouloir aider se reflète dans la population générale. Depuis le début du conflit, 6 000 nouveaux volontaires, parmi lesquels des enseignants et des professionnels de la santé, ont rejoint la Croix-Rouge ukrainienne. Le Secrétaire Général de l'IFRC, Jagan Chapagain déclare: "Les volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne sont sur le terrain depuis le premier jour, malgré les risques. Beaucoup d'entre eux ont souffert et perdu des êtres chers dans ce conflit. Alors que le conflit entre dans son deuxième mois, leur soutien continu est de plus en plus essentiel car les besoins continuent d'augmenter et l'accès reste fortement restreint. Nous sommes aux côtés de ces hommes et de ces femmes, leur offrant solidarité et soutien. Nous rendons hommage à leur travail courageux et à leur engagement à aider les autres." Le réseau de l'IFRC a établi des pipelines logistiques depuis la Pologne, la Hongrie et la Roumanie afin de permettre la livraison d'une aide vitale en Ukraine, soutenant ainsi la Croix-Rouge ukrainienne dans les zones les plus saturées en personnes déplacées. Au cours du mois dernier, les équipes de la Croix-Rouge ukrainienne ont atteint plus de 400 000 personnes dans le pays et distribué plus de 1 600 tonnes de produits de première nécessité. Elles ont soutenu l'évacuation de plus de 79 000 personnes des régions d'Energodar, de Sumy, de Kyiv, de Kharkiv et de Kherson. En outre, en plus de fournir les premiers soins, ils apprennent aux personnes réfugiées dans les abris souterrains à les prodiguer elles-mêmes. On estime que 6,5 millions de personnes ont été déplacées à l'intérieur de l'Ukraine, dont la majorité sont des femmes et des enfants, des personnes vivant avec un handicap, des personnes âgées et des groupes minoritaires, rapporte le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés. L'IFRC soutient le travail des Sociétés nationales de la Croix-Rouge des pays voisins qui répondent aux besoins des 3,5 millions de personnes qui ont fui l'Ukraine en leur offrant de l'aide en espèces, des abris, des articles de première nécessité, des soins de santé, un soutien psychosocial et des fournitures médicales. Parmi ces groupes, une attention particulière est accordée aux personnes vulnérables, notamment les mineurs non accompagnés, les femmes seules avec enfants, les personnes âgées et les personnes vivant avec un handicap. Pour le matériel audio-visuel y relatif : https://www.ifrcnewsroom.org Contacts médias: En Ukraine: Caroline Haga, +358 50 5980500, [email protected] En Pologne: Jenelle Eli, +1 202 603-6803, [email protected] A Budapest: Kathy Mueller, +1 226 376-4013 [email protected] A Genève: Anna Tuson, +41 79 895 6924, [email protected]

Lire plus
| Communiqué de presse

«En Ukraine, les besoins augmentent chaque jour », déclare le Président de la Croix-Rouge.

Bucarest, 21 mars 2022 - Alors que le plus grand réseau humanitaire du monde répond à la crise qui se déroule en Europe, son équipe dirigeante revient d'Ukraine avec un avertissement sur les jours et les semaines à venir - et réaffirme que la Croix-Rouge renforcera son soutien à l'intérieur et à l'extérieur des frontières. Francesco Rocca, Président de la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), s'est entretenu avec quelques-uns des 6 000 volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne qui apportent leur aide à des familles vivant les pires semaines de leur vie. «La réalité dévastatrice de l'Ukraine est que les besoins augmentent chaque jour. Dans un contexte de violence accrue et de rupture de la chaîne d'approvisionnement, la livraison de biens essentiels dans de nombreuses régions du pays devient plus difficile, et non plus facile. Répondre à une crise de cette ampleur nécessite un travail d'équipe, c'est pourquoi nous travaillons main dans la main avec la Croix-Rouge ukrainienne sur le terrain afin de faire savoir aux populations qu’elles ne sont pas seules. Jamais»déclare M. Rocca. Depuis le début du conflit, la Croix-Rouge ukrainienne a distribué des centaines de tonnes de biens essentiels et les membres de l'équipe ont soutenu l'évacuation d'environ 57 000 personnes d'Energodar, de Sumy, de la région de Kviy, de Kharkiv et de la région de Kherson. La Croix-Rouge ukrainienne ne se contente pas de fournir les premiers secours, elle les enseigne également aux personnes qui se réfugient dans les sous-sols et les abris. En Ukraine, personne n'est épargné par le conflit en cours. On estime que 18 millions de personnes - soit un tiers de la population - auront besoin d'une aide humanitaire. «Les volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne ont perdu des maisons, des communautés et des êtres chers. Pourtant, ils continuent à apporter aide et réconfort aux familles dans le besoin. Je suis humblement touché par leur résilience et leur engagement humanitaire au milieu du conflit.» ajoute M. Rocca. S'exprimant depuis la frontière roumaine à Siret, M. Rocca a souligné la nature altruiste des membres des communautés européennes qui accueillent les plus de 3 millions de personnes qui ont fui l'Ukraine. Après la Pologne, la Roumanie a reçu le deuxième plus grand nombre de personnes traversant ses frontières en quête de sécurité : plus de 500 000 selon l'Agence des Nations unies pour les réfugiés. Depuis le premier jour, les équipes de la Croix-Rouge roumaine travaillent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 aux postes-frontières, fournissant de la nourriture, de l'eau, des couches, des produits d'hygiène féminine, des gants chauds et d'autres produits de première nécessité. La Croix-Rouge roumaine offre des cartes SIM et des stations de recharge pour téléphones portables afin d'aider les personnes qui ont été séparées de leurs proches en Ukraine à reprendre contact. De nombreuses personnes qui ont traversé la frontière demandent simplement une tasse de café ou de thé. Une aide apparemment simple comme celle-ci peut offrir aux familles une tranquillité d'esprit dans un moment désespéré. «Nous avons fourni plus de 400 tonnes d'aide aux personnes touchées par le conflit, mais une boisson chaude et un accueil chaleureux sont les choses que beaucoup de ceux qui fuient disent apprécier le plus»déclare M. Rocca. Pour plus d'informations ou pour organiser une interview: En Roumanie et en Ukraine: Tommaso Della Longa, +41 797 084 367, [email protected] En Roumanie: Jenelle Eli, +1 202 603 6803, [email protected] A Budapest: Kathy Mueller, +1 226 376 4013, [email protected] A Genève: Benoit Matsha-Carpentier, +41 79 213 24 13, [email protected]

Lire plus
| Communiqué de presse

Ukraine : Des millions de personnes sont menacées, les difficultés sanitaires accentuent les vulnérabilités.

Budapest/Genève, 10 mars 2022 - Alors que le conflit se poursuit en Ukraine et qu'une vague de froid s'abat sur le pays, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) met en garde contre les conséquences désastreuses pour la santé - notamment la propagation du COVID-19 - et la santé mentale de millions de personnes à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Les combats en Ukraine se poursuivent depuis deux semaines et n'ont laissé personne indemne. On estime que 18 millions de personnes, soit un tiers de la population du pays, auront besoin d'une aide humanitaire, et plus de 2,3 millions de personnes ont fui vers les pays voisins. Alors que la vie de millions de personnes est bouleversée, il existe une réelle inquiétude quant à la propagation des maladies, à l'aggravation des conditions de santé préexistantes et à l'augmentation des problèmes de santé mentale. "De nombreuses personnes touchées étaient déjà vulnérables avant le conflit et sont aujourd'hui confrontées à une situation encore plus difficile car elles perdent leurs maisons et leurs moyens de subsistance, sont contraintes de chercher un abri où elles le peuvent ou fuient leur pays en quête de sécurité. Elles ont un besoin urgent de nourriture, d'eau et d'abris, mais aussi de soins médicaux d'urgence, de mesures de protection et de soutien psychosocial pour éviter une catastrophe humanitaire encore plus grande", a déclaré Birgitte Bischoff Ebbesen, Directrice Régionale de l'IFRC pour l'Europe. À la gare de Przemyśl en Pologne, une femme pleurait et était réconfortée par un volontaire de la Croix-Rouge polonaise. Lorsqu'on lui a demandé ce qui s'était passé, elle a répondu qu'elle avait passé toute la nuit et toute la journée à attendre le train en provenance d'Ukraine qui devait mettre sa fille en sécurité. Le train est finalement arrivé, mais pas sa fille. Les personnes qui fuient les conflits vivent souvent des situations extrêmement pénibles, des pertes et des traumatismes, qui peuvent avoir un impact sur leur santé mentale et leur capacité à faire face. Un soutien psychosocial sera nécessaire dans les jours, les semaines et les mois à venir. Dans les situations de conflit, les mesures de santé publique visant à empêcher la propagation des maladies deviennent extrêmement difficiles. Les gens sont contraints de s'abriter dans des espaces surpeuplés où les conditions sanitaires ou l'accès aux services de santé de base sont limités, ce qui augmente le risque d'épidémies de maladies infectieuses, telles que la tuberculose et les maladies diarrhéiques. La propagation du COVID-19 est particulièrement préoccupante car le taux de vaccination en Ukraine est parmi les plus bas d'Europe, un tiers seulement de la population ayant reçu la première dose. L'Ukraine a également l'un des taux les plus élevés au monde de tuberculose multirésistante. Pour ajouter à une situation déjà désespérée, les températures descendent en dessous de zéro. Il y a un besoin urgent de vêtements chauds et d'abris adéquats pour protéger des intempéries les personnes se trouvant dans des lieux temporaires et celles qui font la queue aux frontières, dont la majorité sont des femmes, des enfants et des personnes âgées. "Nos équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge en Ukraine et des pays voisins font tout leur possible pour soutenir toute personne dans le besoin, en particulier les personnes les plus à risque. Il s'agit notamment les mineurs non accompagnés, les familles monoparentales, les personnes âgées et les personnes handicapées. Ils ont le soutien total de l'IFRC et de notre réseau mondial, mais des fonds supplémentaires sont désespérément nécessaires car des millions de vies sont en jeu. Même si le conflit armé devait prendre fin demain, les conséquences humanitaires se feront sentir pendant des années", a ajouté M. Bischoff Ebbesen. Notes aux rédacteurs En Ukraine, les équipes de la Croix-Rouge dispensent des formations en premiers secours, aident dans les centres d'accueil et pour le transport des personnes en lieu sûr, et distribuent des articles de secours, notamment des vêtements chauds. Malgré le danger mortel qu'ils courent eux-mêmes, 3 000 nouveaux volontaires locaux se sont mobilisés pour soutenir leurs voisins. En Hongrie, les équipes de la Croix-Rouge gèrent trois points de services sanitaires à la frontière. Elles gèrent également des centres d'accueil et de collecte où elles accueillent les personnes qui traversent la frontière depuis l'Ukraine et distribuent des produits de première nécessité. En Pologne, où 60 % (plus d'un million) de personnes trouvent refuge en provenance de l'Ukraine, la Croix-Rouge polonaise a activé plus de 20 équipes de secours, dont environ 450 médecins, qui fournissent des soins de santé et un soutien psychosocial 24 heures sur 24 à cinq des huit points frontaliers ainsi que dans les grandes villes. En Moldavie, les volontaires et le personnel de la Croix-Rouge moldave ont apporté leur soutien à environ 200 000 personnes qui ont traversé la frontière en provenance de l'Ukraine. Ils sont présents à tous les points de passage frontaliers et proposent du thé chaud, de la nourriture chaude, des couches et des équipements de protection individuelle, notamment des masques et du désinfectant. Les volontaires aident également dans les centres d'accueil, participant à la préparation des repas et jouant avec les enfants. En Russie, les équipes de la Croix-Rouge ont livré 187 tonnes d'aide, notamment des vêtements, des kits d'hygiène, des produits pour bébés et des articles ménagers. Elles fournissent un soutien psychosocial, ont ouvert une ligne téléphonique d'aide à la santé mentale et, à ce jour, ont assuré 756 consultations. Plus de 160 appels ont été reçus par la ligne d'assistance téléphonique pour le rétablissement des liens familiaux. En Roumanie, des volontaires et des employés de la Croix-Rouge locale sont présents à divers postes frontières pour distribuer de la nourriture, de l'eau, des produits de première nécessité, des produits d'hygiène et des milliers de cartes SIM aux personnes dans le besoin. La Croix-Rouge aide les autorités locales à équiper les centres d'accueil de tentes, de literie, de nourriture et d'articles d'hygiène et d'articles pour bébés. Les volontaires visitent également les centres de placement, jouent avec les enfants et aident le personnel local à préparer la nourriture et les autres aides nécessaires. En Slovaquie, la Croix-Rouge est présente aux trois postes frontières du pays, où des équipes fournissent des services tels que des abris chauffés, l'orientation vers des services essentiels et les premiers secours. Comme les gens quittent rapidement la zone frontalière, la Croix-Rouge intensifie rapidement son soutien le long des routes. Ce soutien comprend un soutien psychosocial et la mise à disposition d'espaces adaptés aux enfants ; des services sociaux, en particulier l'orientation vers des services tels que l'éducation, les soins de santé et l'enregistrement pour obtenir un statut légal ; la fourniture de premiers soins, des évaluations de santé, l'orientation vers des soins cliniques et le test COVID-19. Pour plus d'informations ou pour organiser une interview, veuillez contacter : ABudapest: Kathy Mueller, [email protected], +1 226 376 4013 A Budapest: Nora Peter, [email protected], +36 70 953 7709 AGenève: Caroline Haga, +358 50 598 0500, [email protected] En savoir plus sur l'appel d'urgence de l'IFRC pour l'Ukraine et les pays affectés. Photos et vidéos: Ukraine - Romania - Hungary - Croatia - Poland - Slovakia - Russia - Moldova - IFRC Newsroom

Lire plus
| Urgence

Russie-Ukraine: Conflit international armé

Deux ans après l'escalade du conflit armé international en Ukraine, la dévastation continue d'affecter tous les aspects de la vie des gens. Parmi les millions de personnes qui ont fui, beaucoup ne peuvent pas rentrer, et celles qui restent sont confrontées à des conditions désastreuses, avec un accès limité à l'eau, à la chaleur, aux soins de santé et à d'autres services essentiels. Les conséquences sur la santé mentale des personnes, à l'intérieur ou à l'extérieur de l'Ukraine, ne cessent de s'aggraver. Une étude récente, commandée par l'IFRC, a révélé que plus de la moitié des personnes touchées ont encore des besoins urgents non satisfaits qui obligent beaucoup d'entre elles à s'endetter ou à accepter des emplois sous-payés, marginalisés ou dangereux. Cet appel d'urgence permet à l'IFRC de soutenir la Croix-Rouge ukrainienne et d'autres sociétés nationales de la région qui se tiennent aux côtés des communautés, fournissant une aide humanitaire cruciale et à long terme pour répondre à un large éventail de besoins, de l'aide en espèces aux services de santé mentale.

Lire plus
| Communiqué de presse

Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge lance un appel de 250 millions de francs suisses pour venir en aide aux personnes touchées par le conflit en Ukraine

Genève, 1er mars 2022 - Avec la situation humanitaire en Ukraine et dans les pays voisins qui se détériore rapidement, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) craignent que des millions de personnes ne soient confrontées à des difficultés et des souffrances extrêmes si l'accès à l'aide humanitaire n'est pas amélioré et si celle-ci n'augmente pas rapidement. Pour répondre à ce besoin soudain et massif, les deux organisations lancent ensemble un appel de 250 millions de francs suisses (272 millions de dollars). Le CICR lance un appel de 150 millions de francs suisses (163 millions de dollars) pour ses opérations 2022 en Ukraine et dans les pays voisins. Le Directeur Général du CICR, Robert Mardini, déclare à cet effet: "L'escalade du conflit en Ukraine fait des ravages. Le nombre de victimes ne cesse d'augmenter tandis que les établissements de santé peinent à faire face. Nous constatons déjà des perturbations à long terme dans l'approvisionnement régulier en eau et en électricité. Les personnes qui appellent notre ligne d'assistance téléphonique en Ukraine ont désespérément besoin de nourriture et d'abris. Pour répondre à cette urgence massive, nos équipes doivent pouvoir opérer en toute sécurité pour accéder aux personnes dans le besoin." Dans les semaines à venir, le CICR intensifiera ses efforts pour réunir les familles séparées, fournir de la nourriture et d'autres articles ménagers aux personnes déplacées à l'intérieur du pays, sensibiliser davantage les populations sur les zones souillées par des munitions qui n'ont pas explosé, et poursuivre son travail pour que les dépouilles soient traitées avec dignité et que les membres des familles des défunts puissent faire leur deuil et trouver un apaisement. Il faut maintenant assurer le transport de l'eau par camion et d'autres formes d'approvisionnement d'urgence. Le soutien apporté aux établissements de santé sera accru, l'accent étant mis sur la fourniture de matériel et d'équipements pour soigner les personnes blessées par des armes. L'IFRC lance un appel de 100 millions de francs suisses (109 millions de dollars) afin de soutenir les Sociétés nationales de la Croix-Rouge pour qu'elles puissent venir en aide à deux millions de personnes dans le besoin en raison de l'intensification des hostilités en Ukraine. Parmi ces groupes, une attention particulière sera accordée aux personnes vulnérables, notamment les mineurs non accompagnés, les femmes seules avec enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées. L'investissement sera considérablement accru dans le renforcement des capacités des équipes de la Croix-Rouge en Ukraine et dans les pays voisins afin de soutenir l'action humanitaire menée localement. Ces équipes ont déjà mobilisé des milliers de volontaires et d'employés et fournissent au plus grand nombre de personnes possible des abris, des articles de première nécessité, des fournitures médicales, un soutien psychosocial et en matière de santé mentale, ainsi qu'une aide financière polyvalente. Le Secrétaire Général de l'IFRC, Jagan Chapagain, a déclaré : "Au milieu de tant de souffrances, il est réconfortant de voir le niveau de solidarité mondiale. Les besoins des personnes touchées par le conflit augmentent d'heure en heure. La situation est très désespérée pour beaucoup. Une réponse rapide est nécessaire pour sauver des vies. Nos Sociétés nationales membres sont particulièrement bien placées pour répondre et, dans certains contextes, elles sont le seul acteur capable de fournir une assistance humanitaire à grande échelle, mais elles ont besoin de soutien pour y parvenir. J'en appelle à la solidarité mondiale pour intensifier l'aide aux personnes qui souffrent à cause de ce conflit." Pour plus d'informations ou pour organiser des interviews : A Genève: Anna Tuson, +41 79 895 6924, [email protected] A Budapest: Corinne Ambler, +36 704 306 506, [email protected] A Genève: Florian Seriex, +41 79 574 06 36, [email protected] AGenève: Jason Straziuso, +41 79 949 3512, [email protected]

Lire plus
| Communiqué de presse

Syrie : Un hiver extrêmement rigoureux fait grimper les besoins humanitaires aigus au plus haut niveau jamais atteint

Damas/Beyrouth, 27 janvier 2022 - Les conditions hivernales extrêmes mettent en danger immédiat des communautés déjà submergées par des crises qui se chevauchent, ce qui se traduit par un niveau de besoins humanitaires aigus jamais atteint en Syrie, alerte la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). Dans de nombreuses régions, cet hiver a été l'un des plus froids de la dernière décennie, avec des tempêtes de neige et des températures négatives. L'IFRC est profondément préoccupée par la situation dans le pays, car le nombre de personnes ayant besoin d'une aide humanitaire est le plus élevé depuis le début de la crise. Selon l'ONU, un total de 14,6 millions de personnes ont besoin d'aide, soit 1,2 million de plus qu'en 2021. 6,9 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur du pays. Mads Brinch Hansen, chef de la délégation de l'IFRC en Syrie, a déclaré à cet effet : "Le froid exceptionnel rend la vie de nombreuses personnes encore plus difficile dans toute la Syrie, en particulier les communautés déplacées vivant dans des abris temporaires qui n'ont pas de vêtements ou de chauffage appropriés pour des températures négatives. "La situation en Syrie est pire que jamais. Le prix des produits de base tels que la nourriture et le carburant est monté en flèche, ce qui les rend inabordables pour la majorité des gens, l'escalade de la violence s'intensifie et le COVID-19 continue de faire peser une charge supplémentaire sur les communautés. Dans le même temps, le financement des acteurs humanitaires se réduit." Eng. Khaled Hboubati, président du Croissant-Rouge arabe syrien (CRAS), a déclaré : "Chaque jour, nos volontaires à Hassakeh et partout en Syrie voient plus de personnes qui demandent de l'aide, plus d'enfants qui sont sans vêtements d'hiver au milieu de la tempête. La situation s'aggrave avec la pandémie de COVID-19 et les sanctions économiques qui compliquent notre réponse humanitaire. "Nous continuerons à faire de notre mieux pour soulager les souffrances de millions de personnes et préserver leur dignité. Nous avons besoin du soutien des partenaires et des donateurs pour rétablir les moyens de subsistance des populations et garantir des solutions durables pour accélérer le relèvement." Hassakeh, où près de 45 000 personnes ont été déplacées par les récentes violences à la prison de Sina'a, est l'une des régions les plus durement touchées, les températures négatives ayant fait de cet hiver l'un des plus froids de l'histoire récente. La neige a également recouvert le camp d'Al-Hol, qui accueille plus de 60 000 personnes déplacées. Le Croissant-Rouge arabe syrien reste le principal acteur humanitaire dans le pays avec des milliers de bénévoles qui répondent aux besoins aigus causés par le conflit, la crise économique et le COVID-19 ainsi que la vague de froid. À Hassakeh, le Croissant-Rouge arabe syrien joue un rôle clé dans l'évacuation et la fourniture de services médicaux et d'eau potable aux personnes nouvellement déplacées et aux communautés qui les accueillent. Près de 11 ans après le début du conflit, la Syrie reste l'une des crises humanitaires les plus importantes et les plus complexes au monde. Des maisons et des villes entières ont été complètement détruites, ce qui a entraîné des déplacements massifs. Selon l'ONU, 90 % de la population syrienne vit sous le seuil de pauvreté et 70 % est confrontée à des pénuries alimentaires aiguës - des chiffres qui n'ont pas connu d'amélioration ces dernières années en raison du ralentissement économique, de l'instabilité et des catastrophes provoquées par le changement climatique. En 2021, la Syrie a connu la pire sécheresse depuis plus de 50 ans. Pour intensifier la réponse humanitaire du Croissant-Rouge arabe syrien et répondre aux besoins croissants, l'IFRC appelle les partenaires et les donateurs à continuer de faire preuve de solidarité envers la population syrienne. Le financement est plus urgent que jamais pour que les Syriens puissent couvrir leurs besoins essentiels et conserver une vie digne. Pour plus d'informations: A Beyrouth: Jani Savolainen, IFRC, [email protected], +961 70372812 A Damas: Rahaf Aboud, Croissant-Rouge arabe syrien, [email protected], +963 959999853 Lire plus: Plan pays de l'IFRC pour la Syrie Pour les rédacteurs: À propos du Croissant-Rouge arabe syrien: Le Croissant-Rouge arabe syrien (CRAS) est le principal acteur humanitaire en Syrie. Il compte plus de 13 500 employés et volontaires répartis dans 14 branches et 97 sous-branches dans tout le pays. Chaque année, le CRAS apporte une aide humanitaire à 5,6 millions de personnes. A propos de l'IFRC: La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) est le plus grand réseau humanitaire du monde. Elle comprend 192 sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui s'emploient à sauver des vies et à promouvoir la dignité dans le monde entier. Avec une délégation permanente en Syrie depuis 2007, l'IFRC a joué un rôle central en fournissant des services humanitaires et en soutenant le Croissant-Rouge arabe syrien (CRAS) dans son développement organisationnel et stratégique et dans le renforcement de la capacité opérationnelle du CRAS.

Lire plus
| Urgence

Liban : Une urgence complexe

Le Liban est confronté à une crise humanitaire complexe en évolution depuis fin 2019, générant des besoins d'assistance et de protection étendus et croissants. Deux puissantes explosions se sont produites dans le port de Beyrouth le 4 août 2020, laissant des impacts dévastateurs alors que le pays est aux prises avec des crises économiques et financières qui se chevauchent, une volatilité politique et les effets de la pandémie de COVID-19. Le pays accueille également la plus grande population de réfugiés par habitant au monde.

Lire plus
| Urgence

Afghanistan: Crises humanitaires

L'Afghanistan subit les effets conjugués de décennies de conflit, d'une grave sécheresse, de l'insécurité alimentaire, de catastrophes liées au climat, de tremblements de terre, d'inondations, de déplacements de population et de lacunes dans les services de santé. Cet appel d'urgence révisé vise à obtenir 90 millions de francs suisses, contre 36 millions de francs suisses en août 2021, afin d'intensifier la réponse humanitaire du Croissant-Rouge afghan aux multiples crises humanitaires qui frappent l'Afghanistan.Les fonds collectés permettent à l'IFRC de soutenir leCroissant-Rouge afghan afin qu'il puisse apporter assistance et soutien à 1 000 000 de personnes dans les 34 provinces.

Lire plus