Soudan

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Déclaration conjointe : Des millions de personnes menacées par le choléra en raison du manque d'eau potable, de savon et de toilettes, et de la pénurie de vaccins contre le choléra

Genève/New York, 20 Mars 2024 – Selon le groupe international de coordination (GIC) pour la fourniture de vaccins, des mesures immédiates sont nécessaires pour endiguer la recrudescence pluriannuelle sans précédent des cas de choléra dans le monde. Il faut notamment investir dans l'accès à l'eau potable, l'assainissement et l'hygiène, tester et détecter rapidement les épidémies, améliorer la qualité des soins de santé et l'accès à ces derniers, et accélérer la production de doses supplémentaires de vaccin oral contre le choléra (VOC) à un prix abordable afin de mieux prévenir les cas de choléra.Le GIC gère le stock mondial de vaccins contre le choléra. Le groupe comprend la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Médecins Sans Frontières, l'UNICEF et l'OMS. Gavi, l'Alliance du vaccin, finance la réserve de vaccins et la distribution du vaccin anticholérique. Les membres du GIC appellent les gouvernements, les donateurs, les fabricants de vaccins, les partenaires et les communautés à se joindre à un effort urgent pour stopper et inverser la progression du choléra.Depuis 2021, le choléra connaît une recrudescence à l'échelle mondiale, les 473 000 cas signalés à l'OMS en 2022 ayant plus que doublé par rapport à 2021. Les données préliminaires pour 2023 révèlent de nouvelles augmentations, avec plus de 700 000 cas signalés. Plusieurs de ces flambées présentent des taux de létalité élevés, dépassant le seuil de 1 % utilisé comme indicateur d'un traitement précoce et adéquat des patients atteints de choléra. Ces tendances sont tragiques étant donné que le choléra est une maladie évitable et traitable et que les cas avaient diminué au cours des années précédentes. Le choléra est une infection intestinale aiguë qui se propage par le biais d'aliments et d'eau contaminés par des matières fécales contenant la bactérie Vibrio cholerae. L'augmentation du nombre de cas de choléra est due à des lacunes persistantes dans l'accès à l'eau potable et à l'assainissement. Bien que des efforts soient faits pour combler ces lacunes dans certains endroits, dans beaucoup d'autres, ces lacunes s'aggravent en raison de facteurs liés au climat, à l'insécurité économique, aux conflits et aux déplacements de population. L'eau potable et l'assainissement sont des conditions préalables à l'arrêt de la transmission du choléra.Actuellement, les pays les plus gravement touchés sont la République démocratique du Congo, l'Éthiopie, Haïti, la Somalie, le Soudan, la Syrie, la Zambie et le Zimbabwe.Aujourd'hui plus que jamais, les pays doivent adopter une réponse multisectorielle pour lutter contre le choléra. Les membres du GIC appellent les pays actuellement touchés ou susceptibles de l'être à prendre des mesures urgentes pour que leurs populations aient accès à de l'eau propre, à des services d'hygiène et d'assainissement, ainsi qu'aux informations essentielles pour prévenir la propagation du choléra. La mise en place de ces services nécessite une volonté politique et des investissements au niveau national. Il s'agit notamment de créer des capacités de détection et de réponse précoces, d'améliorer la détection des maladies, d'assurer un accès rapide au traitement et aux soins, et de travailler en étroite collaboration avec les communautés, notamment en ce qui concerne la communication sur les risques et l'engagement communautaire. L'écart important entre le nombre de doses de vaccins disponibles et le niveau des besoins actuels exerce une pression sans précédent sur le stock mondial de vaccins. Entre 2021 et 2023, le nombre de doses demandées pour la riposte aux épidémies a été supérieur à celui de toute la décennie précédente.En octobre 2022, la pénurie de vaccins en cours a obligé le GIC à recommander une seule dose de vaccin, alors qu'il recommandait depuis longtemps un traitement à deux doses. Environ 36 millions de doses ont été produites l'année dernière, tandis que 14 pays touchés ont déclaré avoir besoin de 72 millions de doses dans le cadre d'une stratégie réactive à une dose. Ces demandes sous-estiment les besoins réels. Les campagnes de vaccination préventive ont dû être retardées afin de conserver des doses pour les efforts de lutte contre les épidémies, ce qui a créé un cercle vicieux. Le changement de stratégie a permis aux vaccins disponibles de protéger un plus grand nombre de personnes et de répondre à un plus grand nombre de flambées de choléra malgré la pénurie actuelle, mais un retour à un schéma à deux doses et une reprise de la vaccination préventive offriraient une protection plus longue.La capacité de production mondiale en 2024 devrait être de 37 à 50 millions de doses, mais elle restera probablement insuffisante pour répondre aux besoins des millions de personnes directement touchées par le choléra. Un seul fabricant, EuBiologics, produit actuellement le vaccin ; bien que l'entreprise fasse tout son possible pour maximiser la production, davantage de doses sont nécessaires. Actuellement, on ne s'attend pas à ce que de nouveaux fabricants arrivent sur le marché avant 2025 ; il faut donc accélérer les choses. La même urgence et la même innovation que pour le COVID-19 doivent être appliquées au choléra.Les autres fabricants qui prévoient d'entrer sur le marché doivent accélérer leurs efforts et mettre les doses à disposition à des prix abordables.Nous appelons les fabricants de vaccins, les gouvernements, les donateurs et les partenaires à donner la priorité à une augmentation urgente de la production de vaccins et à investir dans tous les efforts nécessaires pour prévenir et contrôler le choléra.À propos du GIC Communiqué de presse sur la stratégie de dosageGroupe de travail mondial sur la lutte contre le choléraL'IFRC sur le choléraUNICEF : le choléra met les enfants en danger dans le monde entierL'OMS sur la recrudescence du choléra, y compris les rapports de situation mensuelsContacts médiasIFRC Email: [email protected]: Lukas Nef,Mobile: +41792400790Email: [email protected]: Sarah Al Hattab, UNICEF in New YorkTelephone: +1 917-957-6536Email: [email protected] média de l'OMSEmail: [email protected]

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Don humanitaire islamique

En tant que plus grand réseau mondial d'organisations humanitaires et de volontaires basés localement, l'IFRC est particulièrement bien placée pour veiller à ce que votre don de Sadaqah parvienne aux personnes et aux communautés qui en ont le plus besoin. Nous sommes basés dans les communautés aux côtés de ceux que nous soutenons. Nous agissons avant, pendant et après les catastrophes et les urgences sanitaires pour répondre aux besoins des personnes vulnérables et améliorer leurs conditions de vie, en touchant des millions de personnes chaque année.

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Africa's hunger crisis intensifies: IFRC warns against crisis fatigue

Geneva/Nairobi, 07 December 2023: In response to the growing hunger crisis across sub-Saharan Africa, the International Federation of the Red Cross and Red Crescent Societies (IFRC) is amplifying its call to action amidst growing concerns of crisis fatigue. To this end, the IFRC has revised its funding appeal to 318 million Swiss Francs, now aiming to reach 18 countries. More than a year has passed since the initial launch of the Africa hunger crisis appeal, yet the needs continue to outpace support received. Originally set at 215 million Swiss Francs for 16 countries, only 59 million Swiss Francs has been raised. This humanitarian crisis, intensified by recurring droughts, El Niño-induced floods, conflicts and economic downturns, demands an immediate response to prevent widespread suffering, loss of lives and livelihoods. Around 157 million people in 35 countries across sub-Saharan Africa face acute food insecurity. Despite early warnings from African Red Cross and Red Crescent National Societies, more funding and resources are needed. The Horn of Africa has been particularly hard-hit, enduring its longest dry spell on record with five consecutive dry seasons. In contrast, regions like eastern Kenya, parts of South Sudan, Somalia, Ethiopia, and Tanzania experienced heavier than usual rains during the October-December season, leading to flooding that further aggravated the situation for those already facing acute food insecurity. This mix of extreme weather conditions, along with ongoing conflicts, has led to varied harvest outcomes across the continent. Red Cross and Red Crescent volunteers are witnessing heart-wrenching conditions where many, including women and children, survive on less than one meal a day. Mohamed Omer Mukhier, Regional Director for Africa, emphasized the continued urgency: “In the past year, the dire need for resources in tackling the current hunger crisis has been evident with millions of people deprived of water, food and health services. While this crisis has intensified, it has been largely overshadowed by more visible crises over the past year. Considering its magnitude across the continent, we urgently call for expanded support to pursue our collective lifesaving and life-sustaining mobilization.” These countries are currently at the heart of the hunger crisis: Angola, Burkina Faso, Cameroon, Djibouti, Democratic Republic of the Congo (DRC), Ethiopia, Kenya, Madagascar, Mali, Malawi, Mauritania, Niger, Nigeria, Somalia, South Sudan, Sudan, Tanzania and Zimbabwe. African Red Cross and Red Crescent National Societies have been instrumental in providing life-saving assistance to millions affected by this crisis. So far, they have reached 1.53 million people. Most of the aid provided has been water and sanitation services, reaching over 1.2 million people. Additionally, over 725,000 people received cash assistance and over 450,000 received health and nutrition support. This underscores the IFRC's commitment to transitioning from immediate relief to sustainable, long-term resilience strategies in the region. The revised appeal will focus on improving agricultural practices, fostering peace and stability and creating economic opportunities. More information: For more details, visit the Africa Hunger Crisis appeal page. For audio-visual material, visit the IFRC newsroom. To request an interview, contact: [email protected] In Nairobi: Anne Macharia: +254 720 787 764 In Geneva: Tommaso Della Longa: +41 79 708 43 67 Mrinalini Santhanam: +41 76 381 50 06

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Au Soudan, la sécurité des volontaires est essentielle pour faire face à la crise complexe liée au conflit et au changement climatique

Par Rita Nyaga Responsable communication à l'IFRC Au petit matin du samedi 15 avril 2023, la ville de Khartoum s'est réveillée au son de coups de feu et d'explosions. Près de deux millions de personnes ont fui la ville et ont été déplacées à l'intérieur du Soudan ou dans les pays voisins. Alors que le conflit au Soudan entre dans son septième mois, le Croissant-Rouge soudanais (CRS) continue de soutenir les nombreuses personnes touchées par les combats grâce à un réseau de plus de 2 000 volontaires répartis dans 18 sections à travers le pays. Avant le début des combats, la situation socio-économique, politique et sécuritaire au Soudan était déjà très tendue, ce qui a eu un impact direct et indirect sur le travail des volontaires. Avec le début du conflit, l'effort pour les maintenir en sécurité et les motiver est devenu plus critique que jamais. «La sécurité est une question de vie ou de mort», déclare Nagat Farah Khairi, coordinateur national des volontaires pour le Croissant-Rouge soudanias. «Assurer la sécurité du personnel et des volontaires est donc l'une des principales priorités de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. «Heureusement, avant l'éclatement de la guerre en avril 2023, trois cours de formation ont été organisés et suivis par plus d'une centaine de volontaires, qui ont reçu et rafraîchi leurs connaissances en matière de sûreté et de sécurité", ajoute Nagat. "Cela leur a permis de la mettre en pratique et de rester en sécurité sur les lignes de front de la crise et de continuer à fournir un soutien humanitaire. » Ce sont quelques-unes des raisons pour lesquelles la sécurité des volontaires a été l'un des douze domaines thématiques du processus de transformation en cours de la Croix-Rouge suédoise. Au total, 111 volontaires de tous les États ont participé à la formation, qui s'est déroulée en mai 2022 avec le soutien de la Croix-Rouge suédoise. Cette formation visait également à améliorer la qualité et à garantir la responsabilité dans tous les aspects du travail de la Croix-Rouge suédoise avec les volontaires, en renforçant sa capacité à mobiliser, recruter, protéger, maintenir et développer son réseau de volontaires. Six mois plus tard, les travaux se poursuivent avec des fonds insuffisants Les leçons tirées de cette formation ont donc pu être mises en pratique au moment où les combats ont commencé. Entre-temps, un peu plus de six mois après le début du conflit, les volontaires du Croissant-Rouge soudanais continuent de travailler pour soulager la détresse des personnes touchées par le conflit. De nombreux habitants restés à Khartoum et qui n'avaient pas les moyens de partir sont maintenant enfermés depuis des mois dans une situation qui se détériore. Ils souffrent d'une réduction significative des biens et services essentiels tels que les soins de santé, l'électricité, l'eau et la nourriture. Pour ceux qui envisagent de partir, les familles doivent parfois choisir entre laisser les personnes âgées derrière elles ou rester avec elles. Les populations sont également touchées par les effets des régimes climatiques erratiques qui affectent également de nombreuses régions d'Afrique, entraînant une insécurité alimentaire généralisée, des sécheresses et des inondations sporadiques. En réponse à cette situation, l'IFRC a lancé deux appels pour venir en aide aux personnes qui se trouvent actuellement dans des situations très vulnérables. Un appel d'urgence de 60 millions de francs suisses pour aider la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge à intensifier leurs activités de sauvetage dans le pays; Un appel régional de 42 millions de francs suisses pour soutenir la réponse humanitaire dans les pays voisins, notamment l'Égypte, le Tchad, le Sud-Soudan, la République centrafricaine, l'Éthiopie et la Libye. Actuellement, ces appels sont largement sous-financés, avec seulement 9 et 8 % de financement reçu respectivement. Ces fonds sont essentiels pour permettre aux volontaires, qui ont désormais l'habitude de travailler dans cet environnement difficile, de mener à bien leur travail essentiel de soutien aux communautés. «La société du Croissant-Rouge soudanais reconnaît et valorise le volontariat comme un moyen de créer et de soutenir les membres de la communauté qui sont disponibles pour offrir un soutien et travailler en première ligne pendant les situations d'urgence», déclare Nagat. «Au Croissant-Rouge soudanais, nous apprécions tous les volontaires pour leurs contributions individuelles, leur enthousiasme et leur engagement, ainsi que pour l'expérience et les compétences qu'ils apportent à l'équipe».

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Les besoins humanitaires au Soudan augmentent alors que le déficit de financement se creuse, avertit l'IFRC

Genève/Nairobi/Port-Soudan, 16 octobre 2023:La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) lance un appel urgent au soutien international alors que la crise humanitaire au Soudan s'intensifie et que le déficit de financement se creuse. Depuis le début du conflit au Soudan, il y a six mois, plus de 5,8 millions de personnes ont été déplacées au Soudan et dans les pays voisins. En raison du conflit en cours, de nombreuses familles ont perdu des êtres chers et d'autres sont confrontées aux défis de la séparation. Les combats ont également mis à rude épreuve les services, les populations étant confrontées non seulement à de graves pénuries alimentaires, mais aussi à un accès limité à l'eau potable, à des soins de santé inadéquats et à des abris. Malgré les difficultés logistiques, le Croissant-Rouge soudanais est présent dans tous les États du pays, et plus de 2 000 d'entre eux répondent activement à la crise. En outre, en dehors du Soudan, les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge exploitent des centres de services aux principaux points frontaliers, fournissant des services vitaux tels que le soutien psychosocial, les médicaments, les premiers secours, la nourriture et l'aide à la réunification des familles pour les personnes fuyant le conflit. Aida Elsayed, Secrétaire générale du Croissant-Rouge soudanais, a déclaré : « De nombreux partenaires sont venus apporter un soutien technique et financier, mais les besoins dépassent désormais l'aide apportée et nous demandons humblement plus d'assistance. De nombreux habitants du Soudan sont passés dans les pays voisins pour recommencer leur vie. Ceux qui sont restés continuent de souffrir de la séparation, de la maladie, du manque de nourriture et d'eau, et de bien d'autres choses encore. Nous devons agir de toute urgence et obtenir un soutien pour répondre aux besoins humanitaires et sauver le plus grand nombre de vies possible.» Cependant, aujourd'hui, la situation humanitaire au Soudan est exacerbée par les catastrophes climatiques, notamment les inondations et la sécheresse, ainsi que par la détérioration des conditions économiques. En outre, des problèmes de santé tels que les épidémies de dengue et de rougeole ajoutent de la pression à un secteur des soins de santé déjà fragile. Cela souligne encore davantage la nécessité d'un soutien continu. Farid Aiywar, Chef de délégation de l'IFRC au Soudan a déclaré: «Malgré les difficultés logistiques rencontrées par le Croissant-Rouge soudanais dans la mise en œuvre de ses activités de sauvetage au Soudan, le personnel et les volontaires continuent d'apporter espoir et soutien. Ils sont actifs au sein des communautés depuis le premier jour des combats". «Bien que nous apprécions profondément le soutien que nous avons obtenu, à la fois technique et financier, de nos partenaires, l'ampleur des besoins actuels dépasse de loin l'aide disponible. Un grand nombre de Soudanais s'installent dans les pays voisins à la recherche d'un nouveau départ. Cependant, pour ceux qui restent, les défis - de la séparation des familles aux problèmes de santé et à la pénurie de produits de première nécessité - sont écrasants. Notre impératif collectif est clair : répondre à ces besoins humanitaires croissants et garantir la dignité des personnes touchées. » L'IFRC a lancé deux appels pour faire face à cette crise. Un appel de 60 millions de francs suisses pour le Soudan afin d'aider le Croissant-Rouge soudanais à intensifier ses activités de sauvetage dans le pays. D'autre part, un appel régional de 42 millions de francs suisses pour soutenir la réponse humanitaire dans les pays voisins, notamment l'Égypte, le Tchad, le Sud-Soudan, la République centrafricaine, l'Éthiopie et la Libye. Actuellement, ces appels sont largement sous-financés, avec seulement 9 % de l'appel pour le Soudan et 8 % de l'appel pour les mouvements de population. Plus d'informations Pour plus d'informations, visitez le site web de l'IFRC pour soutenir l'appel d'urgence pour le Soudan et l'appel pour le mouvement de la population. Pour solliciter une interview, merci de nous écrire à l'adresse: [email protected] A Genève: Tommaso Della Longa: +41 79 708 4367 Mrinalini Santhanam: +41 76 381 5006 A Naïrobi: Rita Nyaga: +254 110 837154

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Conflit au Soudan : Réponse des équipes de la Société du Croissant-Rouge soudanais et de l'IFRC

Dernières informations Soudan: Urgence complexe - notre appel d'urgence pour soutenir les populations à l'intérieur du Soudan Crise au Soudan: Mouvement régional de population - notre appel d'urgence pour soutenir les personnes fuyant le conflit vers les pays voisins. --- Les combats ont éclaté dans la base militaire de Marawei, au Soudan, le 15 avril, puis se sont rapidement intensifiés à Khartoum et dans tout le pays. Les rapports indiquent que des centaines de personnes ont perdu la vie et que des milliers d'autres ont été blessées et ont besoin de soins médicaux urgents. Les civils n'ont pas accès à la nourriture ou à l'eau car les commerces restent fermés et leur sécurité n'est pas assurée. Les services de base comme l'électricité et internet ont été interrompus. Jusqu'à présent, des centaines de milliers de personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays ou ont fui les frontières pour se mettre à l'abri dans les pays voisins. Le personnel médical a du mal à accéder aux établissements de santé en raison des combats. Les hôpitaux qui sont habituellement réapprovisionnés tous les 2 ou 3 jours passent maintenant des semaines sans fournitures. Parmi les besoins les plus urgents des hôpitaux figurent les trousses de premiers secours, le diesel pour les générateurs, les brancards et les lits, ainsi que les moyens de transport pour le personnel médical et les bénévoles. Cette nouvelle flambée de violence menace d'aggraver la crise humanitaire dans une région qui souffre depuis des années de violence, d'instabilité, de difficultés économiques et d'insécurité alimentaire. Notre réponse à date Plus de 200 volontaires de la Société du Croissant-Rouge soudanais ont été déployés à Khartoum pour offrir les services de premiers secours et de soutien psychosocial aux personnes affectées. Une centaine de volontaires ont également été déployés dans d'autres Etats: Darfour du Nord, Darfour du Sud et l'État du Nord (Merawi) pour offrir des services de premiers secours dans les hôpitaux. Les volontaires gérent un service de réunification familiale pour les personnes qui ont été séparées des êtres chères, offrant un soutien psychosocial à celles qui ont perdu le contact. Le 2 mai, nous avons lancé un appel d'urgence pour le Soudan, d'un montant de 30 millions de francs suisses, afin de renforcer l'action locale du Croissant-Rouge soudanais, en collaboration et en coordination avec les membres du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. L'IFRC a également alloué les fonds suivants aux Sociétés nationales par le biais de sonFonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) : 475,320 francs suisses au Croissant-Rouge soudanais pour permettreaux équipes de la SCRS de fournir des services de santé, un soutien psychosocial et de soutenir les efforts de recherche et de sauvetage dans plusieurs états. Apprenez en plus ici; 137 369 francs suisses à la Croix-Rouge tchadienne pour l'aider à soutenir le nombre croissant de personnes fuyant le conflit et traversant la frontière avec le Tchad.Apprenez en plus ici; 305 832 francs suisses au Croissant-Rouge égyptien pour l'aider à soutenir le nombre croissant de personnes fuyant le conflit et traversant la frontière vers l'Égypte. Pour en savoir plus, cliquez ici; 485 297 francs suisses à la Croix-Rouge éthiopienne pour l'aider à soutenir le nombre croissant de personnes fuyant le conflit et traversant la frontière avec l'Éthiopie. Pour en savoir plus; 355 567 francs suisses à la Croix-Rouge du Sud-Soudan pour l'aider à soutenir le nombre croissant de personnes fuyant le conflit et traversant la frontière du Sud-Soudan. Pour en savoir plus; 223 438 francs suisses à la Croix-Rouge de la République centrafricaine pour l'aider à soutenir le nombre croissant de personnes fuyant le conflit et traversant la frontière avec la République centrafricaine. Pour en savoir plus. Nous continuons d'appeler les parties impliquées dans le conflit à fournir un espace humanitaire vital. Chaque heure qui s'écoule sans que les blessés et les malades puissent recevoir une aide d'urgence alourdit le bilan humain. Les établissements de soins de santé doivent être protégés, et leur personnel et leurs moyens de transport doivent pouvoir circuler en toute sécurité. Il est urgent et prioritaire que nous puissions accéder à ces installations et que les équipes de maintenance puissent atteindre les centrales électriques et les stations d'eau. Pour plus d'informations Article de Reuters «Red Cross warns of possible humanitarian disaster on Sudan-Chad border » (23 mai) Rapport audio du directeur régional adjoint de l'IFRC pour l'Afrique (17 mai); Communiqué de presse sur l'arrivée d'une cargaison d'aide de l'IFRC à Port-Soudan (16 mai) Audiodu coordonateurMigration et Déplacement de l'IFRC pour l'Afrique (5 mai); Article deSciDev.net«Le conflit au Soudan laisse le système de santé dans un état d'effondrement total», citant le chef du bureau national de l'IFRC pour le Soudan (27 avril); Rapport audiodu manager des opérations de l'IFRC au Soudan,Mohamed El Amin Ibrahim (26 avril); Interview de ABC en anglais avecFarid Abdulkadir, chef du bureau national de l'IFRC pour le Soudan (25 avril); Entretien d'Al Jazeera en anglais avec Farid Abdulkadir, chef du bureau national de l'IFRC pour le Soudan (20 avril); Article de Reuters « Quasimentimpossible de fournir de l'aide dans la capitale soudanaise », citant le chef du bureau national de l'IFRC pour le Soudan (18 avril). Autres langues: (Arabe) Entretien d'AlQAhera avec le Directeur Régional des catastrophes de la région MOANde l'IFRC (28 avril) Arabe Interview deAlQAheraavec le chef du bureau de l'IFRC au Soudan (25 avril); (Espagnol) Article d'El Pais citant Osama Osman, directeur de la communication du Croissant-Rouge soudanais (19 avril) Demandes de renseignements médias Si vous êtes journaliste et que vous souhaitez obtenir de plus amples informations ou demander une interview sur cette situation d'urgence, veuillez nous écrire à l'adresse [email protected] Suivez ces comptes Twitter por les dernières mises à jour: Equipes Régionale IFRC Afrique: @IFRCAfrica Société du Croissant-Rouge soudanais: @SRCS_SD Farid Abdulkadir, Chef du bureau pays de l'IFRC: @FARID1969 @IFRC Dons Pendant que nous évaluons la nécessité d'un soutien financier supplémentaire pour cette crise, nous vous invitons à envisager de faire un don général à l'IFRC ici. Les dons généraux nous donnent la flexibilité nécessaire pour aider rapidement les gens et sauver des vies dans des situations comme celle-ci, sans avoir à attendre que l'argent arrive après la catastrophe. Nous vous remercions de votre précieux soutien. Pour en savoir plus sur les dons à l'IFRC, cliquez ici.

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Échapper aux bombes et aux voleurs : Lia en quête d'un lieu sûr au Soudan

«Je vivais paisiblement à Khartoum avant le ramadan. Je suis une mère célibataire, et je vis uniquement avec mes enfants. Je suis réalisatrice et scénariste, et j'avais une nouvelle entreprise. Ça marchait très bien et j'étais heureuse de ma vie jusqu'à ce que la guerre commence», dit-elle. «Le jour de la guerre, notre voisin est venu nous dire qu'il y avait des problèmes à l'extérieur. Nous sommes habitués aux émeutes, nous en avons tous les jours. Mais soudain, il nous a dit que tout était fermé et que personne ne sortait, qu'ils bombardaient partout, que c'était une véritable guerre.» «Nous avons entendu des bombardements incessants à l'extérieur. Le bruit était si fort que nous nous cachions. Les enfants avaient tellement peur. Il n'y avait rien à acheter dans les magasins et rien dans la maison. Nous sommes restés une semaine dans ces conditions, puis ils ont dit qu'il y avait un cessez-le-feu pour donner aux gens le temps de se trouver une cachette.» Lia a alors décidé de se rendre avec ses enfants et d'autres membres de sa famille à Omdurman, une ville située sur la rive ouest du Nil, juste au nord-ouest de Khartoum, pour rester avec son père. «Nous avons vu beaucoup de choses sur la route. Il y avait des gens armés qui vous demandaient si vous alliez les attaquer. Je leur ai dit que nous n'étions pas leurs ennemis tout en essayant de calmer mes enfants, mais ils étaient très effrayés. «Omdurman était plutôt sûr. Au départ, nous avons entendu quelques coups de feu, mais soudain, au bout de deux jours, ils ont commencé à bombarder tout près de nous et j'ai eu peur qu'il n'y ait plus aucun endroit sûr autour de Khartoum. Je n'arrivais pas à dormir. Je regardais le ciel - je voyais tous les avions qui tiraient, les couleurs dans l'air et lesbombes. » Lia et sa famille sont restées à Omdurman pendant encore quelques jours, jusqu'à ce qu'un voleur armé s'introduise dans la maison et les vole pendant qu'ils dormaient. Elle a demandé à son père d'aller avec elle, mais il a refusé de quitter sa maison. Avant de se mettre en lieu sûr, Lia devait retourner chez elle, à Khartoum, pour récupérer les documents d'identité de sa famille au cas où ils devraient quitter le pays. Mais cela s'est avéré être une autre épreuve. Un trajet en taxi qui durait habituellement 30 minutes s'est prolongé pendant des heures, le chauffeur essayant de trouver des rues sûres à Khartoum pour éviter les violences. « Nous sommes arrivés à la maison, trés tard. Tout était triste et nous avons pleuré tous ensemble. Nous nous sommes assis devant notre maison, à l'intérieur du portail, jusqu'au matin, parce que je ne trouvais pas la clé. Personne ne dormait. Je tenais mes enfants dans mes bras, tous ensemble». « Le matin est arrivé. Les tirs se sont arrêtés pendant un petit moment, et nous avions de l'espoir. Mais soudain, ils ont repris. On a cassé notre serrure et on a pris nos papiers et quelques-unes de nos affaires ». Lia et ses enfants ont alors entamé le long voyage vers Port-Soudan, à plus de 800 km de là, sur la côte. « Nous avons réussi à nous échapper vers l'endroit où les bus quittaient Khartoum. Nous sommes restés sur la route pendant près de quatre jours, nous arrêtant dans différentes villes pour la nuit, dormant à même le sol à côté du bus. Nous avons frappé aux portes des maisons d'étrangers et ils nous ont aidés parce qu'ils savaient qu'il y avait la guerre à Khartoum. Ils nous ont donné du matériel de cuisine pour que je puisse cuisiner et ils nous ont laissé utiliser leur salle de bain». « C'était dur. Je m'en suis sortie, mais mes enfants n'ont pas connu ce genre de vie auparavant. Personne ne choisit de vivre ce genre de vie ou de choisir la guerre, mais nous nous sommes retrouvés dans cette situation». Ils ont fini par arriver à Port-Soudan. Bien que moins dangereux que Khartoum, Lia a eu du mal à trouver un endroit décent où loger sa famille. « J'ai rejoint le premier camp et c'était très mauvais. Nous y sommes restés un peu plus d'une semaine, mais nous ne pouvions pas rester plus longtemps. Mes enfants étaient malades, alors nous avons déménagé au bord de la plage. Je pensais que ce serait mieux, mais l'après-midi, c'était l'enfer. On ne peut pas rester directement sous le soleil. Après cela, nous avons été emmenés dans un autre camp où nous sommes restés un mois, puis dans un autre. C'est un peu un soulagement, mais les choses vont encore mal. On ne peut pas appeler un camp une maison. Mais au moins, celui-ci est un peu mieux que les autres ». Lorsqu'on lui a demandé comment le Croissant-Rouge soudanais l'avait aidée tout au long de son épreuve et quelle différence cela avait fait, Lia a répondu : «La différence est évidente. Dès le début, le Croissant-Rouge a toujours été là pour lui tendre une main chaleureuse en cas de besoin.» «Ils nous ont apporté des médecins, des médicaments et de la nourriture». Et l'avenir ? «Je remercie Dieu d'être en vie. Même si nous avons perdu beaucoup de choses, nous sommes en vie et nous respirons, et mes enfants sont à mes côtés. Je prie simplement pour qu'un jour les choses s'améliorent à nouveau et pour que Khartoum redevienne une ville sûre.» «Je ne veux plus voyager. Je veux que nos vies et notre pays soient en sécurité et que tous les soucis cessent pour que nous puissions continuer à faire les choses dont nous rêvons.» -- Plus de 1 000 personnes ont perdu la vie depuis que le conflit a éclaté au Soudan le 15 avril, et plus de 12 000 ont été blessées dans les combats. Le Croissant-Rouge soudanais, soutenu par le réseau de l'IFRC, continue de fournir une assistance humanitaire indispensable malgré les problèmes de sécurité dans le pays. Pour aider des personnes comme Lia à l'intérieur du Soudan, veuillez faire un don à notre appel d'urgence. Vous trouverez des informations sur le travail que votre don soutiendra ici.

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Soudan: La Croix-Rouge et le Croissant-Rouge continuent d'acheminer l'aide malgré les défis en matière de sécurité

Khartoum/Nairobi/Le Caire/Genève, 6 juillet 2023 - Alors que le conflit armé au Soudan entre dans son troisième mois, le Croissant-Rouge soudanais (CRS) a acheminé à ce jour plus de 1 520 tonnes de vivres, de matériel de secours et de fournitures médicales par bateau et par avion. À ce jour, le Croissant-Rouge soudanais a reçu plus de 20 vols internationaux et deux cargaisons d'aide. La société du Croissant-Rouge soudanais, soutenue par la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et les sociétés nationales partenaires, a été en mesure d'importer et de distribuer de la nourriture, des articles ménagers essentiels et des fournitures médicales indispensables aux familles les plus exposées dans tout le pays, y compris à Khartoum. Cela comprend également le soutien à la distribution de 1 285 tonnes de nourriture fournie par le Programme alimentaire mondial. Le Secrétary Général Croissant-Rouge soudanais, Aida Elsayed, a déclaré: « Avec 40 000 volontaires répartis dans 18 branches à travers le pays,le Croissant-Rouge soudanaisest la plus grande organisation humanitaire sur le terrain au Soudan. Nous travaillons avec les deux parties impliquées dans le conflit, dans le plein respect des principes fondamentaux et du code de conduite de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, notamment en distribuant des vivres à Khartoum, où de nombreuses personnes sont coupées du monde depuis des semaines». Avec près de 2 millions de personnes forcées de fuir la violence, dont beaucoup de femmes et d'enfants, souvent avec seulement ce qu'ils peuvent porter, le Croissant-Rouge soudanais a fourni de la nourriture et de l'eau, des abris d'urgence et des fournitures médicales dont le besoin se fait cruellement sentir. Cela comprend plus de 40 000 repas et colis alimentaires, 24 000 premiers soins et traitements médicaux, et l'évacuation de 740 personnes blessées. Le Directeur Régional de l'IFRC, Mohammed Omer Mukhier, a déclaré: « En plus, nous avons trois vols et cinq cargaisons de marchandises en cours d'acheminement, dont des voitures pour les équipes et d'autres produits alimentaires, non alimentaires et de santé. Ils proviennent de donateurs tels que l'IFRC, le Croissant-Rouge des Émirats arabes unis, le Croissant-Rouge du Koweït, le Croissant-Rouge égyptien, la Croix-Rouge espagnole, la Croix-Rouge suisse et la Croix-Rouge chinoise. «Mais ce n'est pas suffisant. Il faut faire beaucoup plus et prendre davantage de mesures pour faciliter l'accès des travailleurs humanitaires. Nos appels sont désespérément sous-financés et, à mesure que le conflit se poursuit, de plus en plus de personnes sont contraintes de se mettre à l'abri, souvent avec très peu de moyens pour les protéger de la saison des pluies qui approche». L'IFRC a lancé deux appels d'urgence en réponse à cette crise : l'un pour soutenir le Croissant-Rouge soudanais afin d'aider les personnes à l'intérieur du Soudan et l'autre pour soutenir les Sociétés nationales de six pays voisins qui accueillent les personnes fuyant le conflit. À l'extérieur du Soudan, la présence du personnel et des volontaires des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge aux postes frontières est cruciale. Ils gèrent des Points de services humanitaires afin de fournir aux personnes fuyant le conflit des services essentiels tels que le soutien psychosocial, les premiers soins, la nourriture et l'aide pour entrer en contact avec les membres de la famille restés au pays. Pour plus d'information ou pour demander une interview, merci de contacter ANairobi: Susan Cullinan, +61 457 527 197, [email protected] Rita Nyaga, +254 110 837 154,[email protected] ABeyrouth: Mey el Sayegh, +96176174468, [email protected] AGenève: Anna Tuson, +41 79 895 6924, [email protected] Tommaso Della Longa, +41 79 708 4367

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Déclaration de l'IFRC lors de l'événement de haut niveau des donateurs pour le Soudan et la région

Excellences, La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a travaillé en étroite collaboration avec la Société du Croissant-Rouge soudanais, en étroite coordination avec d'autres partenaires du Mouvement, avant et depuis le début de ce conflit. Le Croissant-Rouge soudanais est le principal acteur humanitaire du pays. Il compte plus de 40 000 volontaires formés. Il a accès à l'ensemble des 18 États et aux deux parties du conflit pour apporter une aide vitale. L'IFRC a lancé des appels d'urgence pour intensifier son action en faveur du Croissant-Rouge soudanais et des Sociétés nationales des pays voisins afin de fournir une assistance digne et sûre aux personnes en déplacement. Excellences – J'appelle aujourd'hui la communauté internationale à prendre les engagements suivants : Premièrement - Assurer la protection : L'IFRC appelle toutes les parties au conflit à prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter les blessures et les pertes de vies humaines parmi les civils, et à veiller à ce que les infrastructures civiles essentielles soient protégées. Deuxièmement - Assurer l'accès : Le Croissant-Rouge soudanais et les autres premiers intervenants doivent disposer de l'espace humanitaire nécessaire pour mener à bien leur travail de sauvetage. L'IFRC est profondément préoccupée par les rapports faisant état d'une augmentation des cas de violence à l'encontre des civils et d'une recrudescence des cas de violence sexuelle et sexiste. Troisièmement - Garantir les ressources : Nous demandons instamment aux dirigeants du monde entier d'augmenter d'urgence leur financement afin que les organisations locales, y compris le Croissant-Rouge soudanais, disposent de ressources suffisantes pour sauver des vies. Le peuple soudanais a besoin de notre soutien aujourd'hui et dans les semaines et les mois à venir. Leurs vies sont en jeu. Le monde ne peut se permettre de détourner le regard. Merci de votre attention.

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Se cacher des balles dans un réservoir d'eau : Une réfugiée kenyane ayant fui le Soudan raconte son histoire

«J'ai entendu les balles à l'extérieur pendant que je faisais le ménage. Mon patron m'a dit que la guerre avait commencé". Ce sont les mots de Theresa*, une jeune femme originaire du Kenya qui a courageusement accepté de partager avec moi son histoire au sujet de sa fuite du conflit au Soudan. Craignant pour sa sécurité, elle m'a demandé de ne pas publier sa photo. Theresa venait de commencer à travailler comme employée de maison avec cinq autres jeunes femmes dans une grande maison de Khartoum, la capitale du Soudan, lorsque les combats ont éclaté. «J'étais nouvelle au Soudan. Mes patrons sont partis en Égypte et je suis restée avec cinq filles et trois agents de sécurité. L'électricité était coupée, il n'y avait pas d'eau, il faisait trop chaud». Elle raconte que des voleurs sont entrés dans la maison, ont attaché leur garde et se sont mis à la recherche d'elle et de ses collègues. «Nous sommes allés nous cacher en haut de la maison, là où il y avait un réservoir d'eau. Les voleurs ont cassé les portes, pris l'or, l'argent, tout ce qu'il y avait dans la maison. Même mon passeport.» «Ils sont montés et ont regardé autour d'eux. Nous avions laissé un téléphone et une bouilloire de thé et ils ont dit "les filles sont là et ont pris leur thé .» «J'étais à l'intérieur du réservoir d'eau. Ils ont tiré des balles pour que nous sortions, mais nous ne sommes pas sortis. Nous sommes restés tranquilles dans ce réservoir d'eau jusqu'à ce qu'ils partent.» Theresa et ses collègues ont fui la maison quelques jours plus tard lorsqu'un autre groupe d'hommes est venu s'y installer. «J'ai tout laissé dans cette maison. La route n'était pas sûre. Les bombes étaient partout. Ils tiraient, je m'en fichais [de mourir]. [...] Je suis allée à mon ambassade. J'y suis restée, puis ils m'ont emmenée au Kenya.» Theresa est l'une des 44 personnes que j'ai rencontrées à l'aéroport de Nairobi et qui sont parvenues à se mettre à l'abri du conflit au Soudan. Elles ont franchi les portes de l'aéroport par petits groupes ou par paires, s'effondrant sur les chaises que des volontaires de la Croix-Rouge du Kenya (CRK) avaient mises à leur disposition. " Karibu, you’re welcome (Karibu, vous êtes les bienvenus)" ont été les premiers mots qu'ils ont entendus. Le groupe était composé essentiellement de femmes, dont l'évacuation a été jugée prioritaire en raison du risque accru de violences sexuelles et sexistes. Elles venaient de différents pays et avaient toutes séjourné au Soudan pour travailler ou étudier. Alexina, assistante sociale et volontaire de la Croix-Rouge kényane, m'explique que la plupart des femmes et certains des hommes qu'elle a aidés ont survécu à des violences sexuelles. Elle a accueilli de nombreux groupes depuis, et les histoires comme celle de Theresa sont étonnamment similaires. Les gens ont souvent fui à la hâte, ou leurs biens ont été volés en cours de route, ce qui signifie qu'ils n'ont généralement pas de passeport, d'argent ou d'effets personnels lorsqu'ils atteignent Nairobi. À leur arrivée, les personnes évacuées s'inscrivent d'abord auprès des volontaires de la Croix-Rouge kényane, qui prennent leurs coordonnées afin de les aider à retrouver leurs proches. Ils sont ensuite conduits dans une tente où ils peuvent avoir des conversations calmes avec des psychologues formés. À l'intérieur de la tente, des bénévoles, dont des psychologues et un travailleur social, s'assoient avec de petits cercles d'évacués qui racontent ce qu'ils ont vécu. Ce soutien psychosocial précoce permet aux personnes ayant vécu des situations traumatisantes de commencer à assimiler ce qui s'est passé. Vient ensuite une table de police pour les aider à établir leurs papiers d'identité. Il y a ensuite un espace d'accueil confortable où les gens peuvent manger et boire, ainsi qu'un poste de premiers secours avec du matériel médical et d'hygiène. Les personnes peuvent accéder à des services téléphoniques gratuits et la Croix-Rouge du Kenya gère un service de bus pour transférer les personnes vers des logements gratuits. «Je suis très heureuse d'être de retour au Kenya [...] Lorsqu'ils m'ont cherchée et que j'étais dans le réservoir d'eau, j'ai pensé que c'était le jour de ma mort», déclare Theresa. Après avoir raconté son histoire, Theresa a l'air engourdi et épuisé. J'ai du mal à trouver les mots adéquats lorsque « Je suis impressionné par votre résilience, Theresa.» -- On estime à neuf millions le nombre de personnes touchées par le conflit au Soudan. Quelque 1,2 million de personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays et près d'un demi-million ont fui vers les pays voisins. L'IFRC a lancé deux appels d'urgence en réponse à cette crise : l'un pour soutenir le Croissant-Rouge soudanais afin d'aider les personnes à l'intérieur du Soudan, et l'autre pour soutenir les Sociétés nationales dans six pays voisins qui accueillent les personnes fuyant le conflit. Pour aider des personnes comme Theresa, veuillez faire un don à nos appels en suivant les liens ci-dessus. -- *Son nom a été changé afin de protéger son identité.

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Le Fonds de l'impératrice Shôken annonce les subventions pour 2023

Le Fonds de l'Impératrice Shôken (FIS) porte le nom de Sa Majesté l'Impératrice Shôken du Japon qui, lors de la 9e Conférence internationale de la Croix-Rouge, a proposé la création d'un fonds international destiné à promouvoir les opérations de secours en temps de paix. Le Fonds est administré par la Commission mixte de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui entretient des contacts étroits avec la Mission permanente du Japon à Genève, la Société japonaise de la Croix-Rouge et l'Institut de recherche interculturelle Meiji Jingu au Japon. La famille impériale, le gouvernement japonais, la Croix-Rouge japonaise et le peuple japonais vénèrent la mémoire de Sa Majesté l'impératrice Shôken, et la régularité de leurs contributions au Fonds témoigne de l'estime qu'ils lui portent. D'une valeur totale de plus de 14 millions de francs suisses, le Fonds soutient des projets menés par les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui bénéficient aux communautés qu'elles servent de multiples façons. La première subvention a été accordée en 1921 pour aider cinq Sociétés nationales européennes à lutter contre la propagation de la tuberculose. Depuis lors, plus de 15 millions de francs suisses ont été alloués à 171 Sociétés nationales. Les subventions sont annoncées chaque année le 11 avril, date anniversaire de la mort de Sa Majesté l'impératrice Shôken. De plus en plus, le Fonds encourage les approches nouvelles et innovantes susceptibles de générer des connaissances qui profiteront au Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Processus de sélection en 2023 Le Fonds a reçu 51 demandes en 2022 pour la 102e distribution de revenus, couvrant un large éventail de projets humanitaires menés par les Sociétés nationales du monde entier. Les demandes soumises comportaient davantage de propositions innovantes que les années précédentes, ce qui confirme la nécessité pour le FSE de soutenir l'innovation et l'expérimentation au sein des Sociétés nationales. Cette année, la Commission mixte a décidé d'allouer un total de 367 187 francs suisses à 13 projets en Albanie, en Belgique, au Burundi, en Eswatini, à Fidji, en Guinée, au Honduras, en Indonésie, au Paraguay, au Soudan, en Syrie, en Thaïlande et en Uruguay. Les crises mondiales actuelles ont eu un impact sur la performance du fonds et les membres de la Commission mixte du FES ont ajusté le processus en conséquence. Cette année, les projets sélectionnés couvrent une variété de sujets, y compris les premiers secours et le sauvetage, la jeunesse, la préparation aux catastrophes, la santé et le développement des sociétés nationales (NSD-National Society Development). Les subventions 2023 par thème Le Fonds continue d'encourager les approches nouvelles et innovantes, ce qui se reflète clairement dans la sélection des propositions à financer. Certaines Sociétés nationales incubent et testent leurs solutions innovantes et expérimentent une multitude d'idées et d'approches. Grâce à leur méthodologie pilote, elles pourraient éventuellement élargir et mettre en œuvre leurs initiatives avec le soutien d'autres sources de financement. Méthodologie pilote La Croix-Rouge du Honduras a adopté une approche novatrice en matière d'autonomisation et d'engagement des volontaires. L'objectif de ce projet est de créer un fonds destiné à soutenir des microprojets novateurs élaborés et dirigés par des volontaires locaux. Cela permettra de renforcer les liens entre la Société nationale et les communautés qu'elle sert. Elle a conçu un projet pilote avec 12 micro-projets, répondant à un besoin identifié d'accroître l'activité au niveau de la branche; La Croix-Rouge uruguayenne concentre ses efforts sur l'amélioration de la résilience des jeunes en matière de santé mentale en proposant des formations dans les écoles, en créant des mécanismes de soutien psychosocial et en formant des brigades de jeunes. Les besoins en matière de soutien à la santé mentale des jeunes sont de plus en plus importants, et ce projet pilote dans deux écoles permettra à l'équipe d'apprendre et d'adapter son approche; La Croix-Rouge indonésienne pilotera une approche communautaire de la sensibilisation à l'environnement et de la sécurité alimentaire. Un centre d'apprentissage communautaire rénové sera utilisé pour lancer le projet pilote, qui impliquera plus de 100 conjoints au foyer et 30 enfants. Le projet vise à s'attaquer aux problèmes émergents, tels que le changement climatique, tout en renforçant les liens au sein de la communauté. De nombreuses Sociétés nationales ont donné la priorité à des solutions innovantes pour lutter contre les défis du changement climatique. Dans cette catégorie, les bénéficiaires sélectionnés, outre la Société de la Croix-Rouge indonésienne, sont les suivants. Changement climatique Les inondations sont l'un des risques naturels les plus dévastateurs. La Croix-Rouge de Belgique s'adressera aux jeunes touchés par les inondations et leur donnera les moyens d'exprimer et de partager leurs sentiments sur le changement climatique par le biais de récits numériques. Simple à reproduire et modulable, cette initiative peut nous apporter une connaissance approfondie et nous permettre de partager des messages forts; Pour relever les défis du changement climatique, la Croix-Rouge du Burundi s'engagera dans la mise en œuvre d'activités telles que la plantation d'arbres et la promotion d'une meilleure gestion des déchets urbains. Le projet est une initiative menée par des jeunes volontaires qui réduira le chômage des jeunes. Cette approche globale offrira d'importantes possibilités d'apprentissage; La Croix-Rouge paraguayenne développera une application mobile qui servira de système d'alerte précoce et informera les communautés sur la manière dont elles peuvent réagir aux inondations dans sept districts communautaires. Cette solution est évolutive, innovante et constitue une approche durable pour répondre aux besoins des communautés. Enfin, le dernier groupe de bénéficiaires utilisera ses subventions pour traiter des questions liées à la préparation aux catastrophes, à la santé et à la jeunesse. Dans cette catégorie, les bénéficiaires sélectionnés sont les suivants. Préparation aux catastrophes La Croix-Rouge Baphalali Eswatini améliorera les processus de gestion des données pour une prise de décision efficace lors des situations d'urgence en Eswatini d'ici 2025. L'idée principale est d'intégrer et de généraliser un tableau de bord pour téléphone portable dans le système de gestion de l'information existant de la Société nationale et d'accroître la participation des communautés (communautés affectées) au partage et à la gestion de l'information; La Thaïlande est sujette aux risques naturels, qui causent souvent des dommages dévastateurs et des pertes en vies humaines. C'est pourquoi la Croix-Rouge thaïlandaise souhaite améliorer la préparation aux catastrophes, principalement aux tremblements de terre, en formant les enfants et les jeunes à l'aide de simulations de réalité virtuelle; Le Croissant-Rouge soudanais utilisera les fonds pour soutenir les femmes touchées par les inondations, en leur fournissant de l'argent, des subventions et des outils de subsistance pour leur permettre de créer leur propre entreprise. L'objectif est de renforcer la résilience et les contextes de relèvement à plus long terme pour les crises actuelles et futures en responsabilisant les plus vulnérables de manière autonome. Santé La Croix-Rouge de Guinée se concentrera sur le développement d'une application de santé mobile pour améliorer la qualité des soins obstétriques et néonataux d'urgence, en particulier pour les accouchements complexes, en vue de réduire la mortalité maternelle et néonatale. Jeunesse Selon les chiffres relatifs à la traite des êtres humains, l'Albanie est l'un des principaux pays d'origine et le deuxième pays européen non membre de l'UE qui compte le plus grand nombre de victimes. Pour faire face à cette menace, la Croix-Rouge albanaise utilisera la subvention pour former du personnel et des volontaires, en vue d'activer la prévention de pair à pair dans les écoles secondaires. La Société nationale s'adressera à d'autres Sociétés nationales sœurs afin de mettre en place un solide réseau de formateurs certifiés qui sensibiliseront la population par le biais d'activités de pair à pair; La Croix-Rouge des Fidji souhaite remanier son programme de volontariat actuel, en utilisant la subvention pour mettre en œuvre une numérisation de bout en bout afin d'améliorer l'expérience d'accueil et d'accroître la qualité et la rentabilité de la gestion des volontaires. L'idée est également d'inclure une formation au niveau de la communauté qui générera un apprentissage significatif et sera facilement reproductible ailleurs; À l'heure actuelle, le Croissant-Rouge arabe syrien compte plus de 18 000 employés et volontaires dans ses antennes locales, qui l'aident à mener à bien sa mission humanitaire. Afin d'intensifier le développement des branches en complétant d'autres initiatives, la Société nationale utilisera la subvention pour numériser ses politiques afin de proposer des cours en ligne accessibles gratuitement et à tout moment, ce qui rendra la formation plus pratique pour son réseau d'employés et de volontaires. FIS et apprentissage Le Fonds s'efforce constamment de générer des idées à partir des projets mis en œuvre au profit de l'ensemble du Mouvement et de diversifier son matériel d'apprentissage. Dans le courant de l'année, le Fonds s'associera aux parties prenantes des autres mécanismes de financement du FIS, à savoir le Fonds de renforcement des capacités (Capacity building Fund-CBF) et l'Alliance d'investissement des Sociétés nationales, pour organiser un événement d'apprentissage, dans le but de partager les enseignements tirés et les expériences des bénéficiaires des différents fonds. Il est important de reconnaître la diversité des Sociétés nationales au sein du réseau et le large éventail de soutien au développement des Sociétés nationales (DSN) qui est nécessaire. Le FIS et les autres mécanismes de financement (qui se concentrent davantage sur le DSN) fonctionnent de manière complémentaire et, ensemble, ils ont la capacité de répondre à cet éventail de besoins en matière de DSN et d'apprentissage et de soutenir une transformation plus large au sein de notre réseau.

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Soudan : Un financement crucial est nécessaire urgemment pour poursuivre l'aide aux personnes touchées par le conflit

Khartoum/Nairobi/Le Caire/Beyrouth/Genève, 2 juin 2023 - Parvenu à sa septième semaine, le conflit au Soudan a épuisé les ressources de la Société du Croissant-Rouge soudanais (SCRS), ce qui conduit la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) à doubler son appel d'urgence pour le porter à 60 millions de francs suisses. Elle lance également un deuxième appel régional de 42 millions de francs suisses pour faire face à l'afflux de personnes fuyant vers les pays voisins. Aida Elsayed, secrétaire générale du Croissant-Rouge soudanais, a déclaré : «Sans cette aide, la population soudanaise subira de graves conséquences humanitaires,car elle ne sera tout simplement plus en mesure de répondre à ses besoins fondamentaux, ce qui aura de graves répercussions. Les combats ne montrent aucun signe de ralentissement et le bilan humain continue de s'alourdir chaque jour. « S'il est financé, cet appel révisé permettra à SRCS de poursuivre les évacuations, la fourniture d'eau, de nourriture, d'abris, de premiers soins et de soutien psychologique, ainsi que la réunification des familles. Cela fera certainement la différence entre la vie et la mort pour de nombreuses personnes. Ce sera certainement un facteur décisif pour que d'innombrables familles connaissent des souffrances extrêmes». Les pénuries de médicaments, de nourriture, d'eau et de carburant, la destruction des hôpitaux, des bâtiments résidentiels, des infrastructures d'énergie et d'eau ainsi que les risques de décès et de blessures dus aux combats et au non-accès à l'argent liquide signifient que les gens ne sont pas en mesure d'accéder aux biens et services essentiels ou de se mettre à l'abri. Avec 40 000 volontaires répartis dans 18 antennes à travers le pays, SCRS est la plus grande organisation humanitaire sur le terrain au Soudan. Jusqu'à présent, elle a fourni plus de 40 000 repas et colis alimentaires, 24 000 premiers soins et traitements médicaux, et évacué 740 personnes blessées. SCRS procède également à des enterrements sûrs et dignes pour les personnes qui ont perdu la vie. « Alors que nos volontaires du CRS travaillent sans relâche pour aider les gens depuis le début du conflit malgré les dangers et le fait qu'eux et leurs propres familles sont également touchés, il faut faire beaucoup plus. Mais cela ne sera possible que si nous recevons du financement. Sans cela, nous laissons la population soudanaise face à des conditions difficiles auxquelles beaucoup pourraient ne pas survivre», a ajouté Mme Elsayed. Neuf millions de personnes ont été touchées par le conflit dans un pays où 11,7 millions de personnes avaient déjà besoin d'une aide alimentaire et de moyens de subsistance. «Avec ces vulnérabilités préexistantes et l'arrêt presque total de l'aide alimentaire vitale, les conséquences seront désastreuses pour les familles qui dépendent de celle-ci», a déclaré Mme Elsayed. Le nouvel appel régional pour les mouvements de population soutiendra les activités de réponse humanitaire des Sociétés nationales dans les pays voisins, à savoir l'Égypte, le Tchad, le Sud-Soudan, la République centrafricaine, l'Éthiopie et la Libye. Mohammed Mukhier, Directeur Régional de l'IFRC pour la région Afrique a déclaré : « Plus de 330 000 personnes ont fui le conflit dévastateur au Soudan pour se réfugier dans les pays voisins. La situation est extrêmement instable et, à mesure que le conflit se poursuit, les mouvements transfrontaliers ne feront qu'augmenter. Il s'agit de personnes déjà vulnérables, en majorité des femmes et des enfants, et un grand nombre d'entre elles fuient la violence pour la deuxième fois, après avoir été déplacées de camps au Soudan». À l'extérieur du Soudan, la présence du personnel et des volontaires des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge aux postes frontières est cruciale. Ils gèrent des points de services humanitaires afin de fournir aux personnes fuyant le conflit des services essentiels tels qu'un soutien psychosocial, des médicaments, des premiers soins, de la nourriture et des cartes SIM, ainsi que de rétablir les liens familiaux. Pour plus d'informations ou pour demander une interview, merci de nous écrire via l'adresse suivante :[email protected] A Nairobi: Rita Nyaga, +254 110 837 154, [email protected] Susan Cullinan, +61 457 527 197, [email protected] A Beyrouth: Mey el Sayegh, +96176174468, [email protected] A Genève: Anna Tuson, +41 79 895 6924 Tommaso Della Longa, +41 79 708 4367

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Une nouvelle cargaison d'aide humanitaire de l'IFRC arrive à Port-Soudan dans un contexte de conflit

Khartoum/Nairobi/Genève, 16 mai 2023 : Un nouveau lot de fournitures humanitaires de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), d'un poids de 17 tonnes, est arrivé aujourd'hui à Port-Soudan en provenance de Dubaï. Le transport de ces fournitures a été rendu possible grâce à un pont aérien humanitaire de l'Union européenne. L'IFRC espère que ce pont aérien sera maintenu afin d'assurer la poursuite de l'aide dans les semaines à venir. Parmi les articles ménagers livrés figurent des couvertures, des jerricans, des ustensiles de cuisine, des moustiquaires, des matelas de couchage et des bâches pour 500 familles. Cet envoi sera suivi dans les prochains jours d'un deuxième lot de fournitures médicales comprenant des kits sanitaires d'urgence interagences afin d'améliorer l'accès aux services de santé indispensables pour les milliers de personnes touchées par le conflit. Dès leur arrivée, ils seront remis à la Société du Croissant-Rouge soudanais. Mohammed Mukhier, Directeur Régional de l'IFRC pour l'Afrique a déclaré: «La plupart de nos articles ont déjà été distribués aux personnes dans le besoin, même si certains ont été pillés à Khartoum et au Darfour. Cette cargaison humanitaire internationale arrive donc à un moment crucial, car elle aidera le Croissant-Rouge soudanais à venir en aide aux personnes prises entre le conflit et les prochaines inondations, qui sont monnaie courante dans le pays». Depuis l'escalade du conflit, des milliers de familles ont été coupées des services de base, notamment des services de santé, de la nourriture, de l'eau et des abris, et ont désespérément besoin d'aide. Les volontaires du Croissant-Rouge soudanais travaillent sans relâche, depuis le début, pour fournir une assistance vitale aux personnes touchées, malgré les dangers auxquels ils sont confrontés et le fait qu'ils sont également touchés. Ils gèrent un large éventail de services humanitaires, notamment les premiers secours, le soutien psychosocial, la réunification des familles pour les personnes qui ont été séparées de leurs proches, la distribution de nourriture et d'eau, la fourniture d'abris et l'organisation d'enterrements sûrs et dignes pour les personnes qui ont perdu la vie. Le 4 mai, l'IFRC a lancé un appel d'urgence pour aider le Croissant-Rouge soudanais à fournir une assistance à 200 000 personnes touchées par le conflit. «Nos volontaires achemineront les secours là où l'accès et la sécurité le permettront. Pour cela, nous renouvelons notre appel en faveur d'un accès et d'un passage sûrs et sans entraves afin de permettre à l'aide humanitaire d'atteindre les personnes dans le besoin», a déclaré M. Mukhier. Tout en soutenant le Croissant-Rouge soudanais dans son assistance aux populations du pays, l'IFRC intensifie son action pour répondre aux besoins urgents des personnes qui fuient le conflit et se rendent dans les pays voisins : République centrafricaine, Tchad, Égypte, Éthiopie et Sud-Soudan. Pour plus d'informations ou pour arranger une interview: [email protected] A Nairobi: Rita Nyaga, +254 722 527553, [email protected] A Genève: Anna Tuson, +41 79 895 6924 Tommaso Della Longa, +41 79 708 4367 A Dakar: Moustapha Diallo, +221 77 450 10 04, [email protected]

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Soudan: Une urgence complexe

Les combats entre les forces armées soudanaises (SAF) et les forces de soutien rapide (RSF) ont éclaté dans la capitale, Khartoum, le 15 avril et se sont rapidement étendus à tout le pays. Plus de 1 000 personnes ont trouvé la mort et des centaines de milliers d'autres ont été déplacées à l'intérieur du pays ou ont fui vers les pays voisins pour échapper à la violence. Par le biais de cet appel, l'IFRC soutient le Croissant-Rouge soudanais (CRS) pour qu'il puisse fournir une assistance humanitaire vitale aux personnes se trouvant dans des zones à risque et celles qui sont en déplacement.

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L'IFRC accroît son soutien au Soudan pour venir en aide aux personnes en déplacement et à celles vivant dans des zones à risque

Khartoum/Nairobi/Genève, le 4 mai 2023 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé un appel d'urgence pour soutenir le Croissant-Rouge soudanais afin qu'il puisse apporter une assistance à 200 000 personnes affectées par le récent conflit. Depuis que les combats ont éclaté dans plusieurs régions du pays le 15 avril 2023, l'accès aux services de base tels que les soins de santé et l'approvisionnement en eau s'est détérioré. De nombreuses familles ne peuvent accéder à la nourriture, aux médicaments ou à l'eau par crainte d'être prises entre deux feux et en raison de l'escalade des prix. Environ 15 millions de personnes avaient déjà besoin d'une aide humanitaire avant le conflit. Farid Abdulkadir, chef du cluster pays de l'IFRC pour le Soudan, a déclaré : « Malgré ces circonstances difficiles, les volontaires du Croissant-Rouge soudanais sont restés sur le terrain, apportant un soutien psychosocial et des premiers secours depuis le début des combats. Ceux qui se trouvent à proximité des hôpitaux travaillent aux côtés du personnel soignant et fournissent un soutien médical». Les dégâts causés par les combats sont immenses et la population devra reconstruire sa vie dans les mois à venir. Nombreux sont ceux qui se sont déplacés vers les pays voisins en quête de sécurité ou d'assistance médicale. Cela a conduit à la séparation des familles, provoquant une pression psychologique supplémentaire sur les communautés qui sont forcées de prendre des décisions entre rester et partir. «Cela signifie que de nombreuses personnes restent à l'intérieur du Soudan parce qu'elles ne sont pas en mesure de faire ce choix et que d'autres ne peuvent pas partir parce qu'elles n'en ont pas les moyens. Toutes ces personnes ont besoin d'aide et nous voulons travailler aux côtés du CRS pour veiller à ce que le plus grand nombre possible de personnes reçoivent l'assistance dont elles ont besoin», a déclaré M. Abdulkadir. Par le biais du Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF), l'IFRC a précédemment activé des fonds pour soutenir la mobilisation de volontaires pour aider aux activités d'urgence dans toutes les branches de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge au Soudan. En lançant cet appel d'urgence, l'IFRC a besoin de 30 millions de francs suisses pour aider la Croix-Rouge soudanaise à fournir une assistance humanitaire vitale aux personnes qui se trouvent dans des zones à risque et qui se déplacent. La Croix-Rouge soudanaise comptent 18 branches et 40 000 volontaires répartis dans tout le pays, y compris aux frontières avec l'Égypte, le Tchad, l'Éthiopie, le Sud-Soudan et la République centrafricaine. Les équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge de ces pays ont également été mobilisées pour apporter une aide humanitaire aux personnes qui traversent les frontières en quête de sécurité. Pour plus d'informations ouj pour arranger une interview, merci de contacter: [email protected] A Nairobi: Rita Nyaga, +254 722 527553, [email protected] A Geneva: Anna Tuson, +41 79 895 6924 Tommaso Della Longa, +41 79 708 4367

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Programme «Bâtir la confiance »

Bâtir la confiance pendant la pandémie de COVID-19 dans les contextes humanitaires est notre programme mondial qui soutient les Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge afin de renforcer la confiance dans les réponses de santé publique et dans le travail du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

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Afrique: Crise alimentaire

L'Afrique subsaharienne connaît l'une des crises alimentaires les plus alarmantes depuis des décennies, tant par sa gravité que par son étendue géographique. Environ 146 millions de personnes souffrent d'insécurité alimentaire aiguë et ont besoin d'une aide humanitaire urgente. La crise est due à une série de facteurs locaux et mondiaux, notamment l'insécurité et les conflits armés, les événements météorologiques extrêmes, la variabilité climatique et les impacts macroéconomiques négatifs. Par le biais de cet appel d'urgence régional, l'IFRC soutient de nombreuses Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à travers l'Afrique afin de protéger la vie, les moyens de subsistance et l'espoir de millions de personnes.

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