Grâce au Plan d'aide social d'urgence (ESSN- Emergency Social Safety Net (ESSN)), nous encourageons les réfugiés syriens vivant en Türkiye à raconter leurs histoires sur les réalités et les problèmes qui leur tiennent à cœur. Cette page est consacrée à la présentation des histoires d'Ahmed, d'Asmaa, de Nour, d'Alaa, de Farouk, d'Abdurrezak, de Luai et de Malak dans leurs propres mots.
«Le consensus auquel sont parvenus les États membres cette semaine pour s'engager en faveur d'un instrument juridique centré sur la préparation, l'équité et l'approche de la société dans son ensemble est crucial. Le fait que les discussions de cette semaine se soient déroulées dans l'ombre d'Omicron ne pourrait pas démontrer plus clairement la nécessité d'une collaboration mondiale pour se préparer et répondre aux pandémies.
«Mais les grands principes convenus ne suffisent pas. Lors de leur prochaine rencontre, les États membres devront approfondir ce qui est exactement nécessaire pour les atteindre. Nous devons également garder à l'esprit que ce processus est l'occasion de s'attaquer à la méfiance qui a entaché la réponse, et nous exhortons donc les États membres à maintenir les communautés au centre des discussions. Nous devons nous appuyer sur ce qui a été appris et mettre en œuvre une approche des pandémies mondiales qui soit puissante sur le papier et transformatrice dans la réalité.»
Commentant la découverte de la variante Omicron, M. Chapagain a ajouté :
«Il a été illusoire de croire que la vaccination rapide dans certains pays, alors que de vastes poches du monde restent sans accès aux vaccins, mettra fin à cette pandémie. Et au lieu d'applaudir la grande science et la transparence qui ont permis de découvrir une nouvelle variante, les pays l'ont punie par des réactions impulsives. C'est un affront à la solidarité mondiale dont nous avons besoin pour répondre avec succès à une crise de cette ampleur.»
Pour plus d'informations
AGénève: Ann Vaessen, [email protected], +41 79 405 77 50
"La pandémie s'est nourrie des inégalités et les a exacerbées. Tout nouvel instrument juridique, qu'il s'agisse d'un traité ou autre, doit affirmer un engagement en faveur de l'équité : équité dans l'accès aux services et aux soins de santé, équité dans l'accès aux vaccins, aux données, aux diagnostics et autres traitements, et équité dans l'accès aux efforts de relèvement, y compris le relèvement économique.
"Nous négligeons trop souvent l'important travail des intervenants au niveau communautaire. Nous devons accroître les investissements et la coordination dans des programmes qui placent les communautés au cœur de la réponse.
"Cette pandémie a clairement montré que nous avons besoin de nouvelles solutions audacieuses - tant au niveau des lois internationales que nationales - pour éviter que les mêmes erreurs ne se reproduisent.
"Les urgences de santé publique sont notre passé, notre présent, et nous y serons à nouveau confrontés. La pandémie de COVID-19 n'est pas terminée, et pourtant, deux ans plus tard, nous sommes toujours trop réactifs et peu coordonnés. Des variantes, comme Omicron, continueront d'apparaître alors que le virus continue de circuler. L'équité en matière de vaccins, de données et de connaissances est essentielle pour protéger la population mondiale.
"Sur la base des années d'expérience de l'IFRC en matière de réponse aux crises sanitaires dans le monde, et du mandat de notre réseau d'aider les gouvernements à se préparer juridiquement aux catastrophes et aux urgences de santé publique, nous sommes prêts à renforcer ce travail. Quel que soit le résultat de ces sessions, il ne doit pas seulement être puissant sur le papier, mais il doit aussi être transformateur dans la réalité."
Pour plus d'informations
À Londres : Teresa Goncalves, +44 (0) 7891 857 056, [email protected]
Les preuves scientifiques les plus récentes, notamment le dernier rapport du GIEC, viennent confirmer une fois encore la véracité de ces propos. Notre planète traverse une période d’accélération des crises climatiques et environnementales, dont les effets sont ressentis par nous tous. En tant qu’organisations humanitaires, nous le constatons chaque jour dans notre travail.
Alors que les dirigeants de la planète se préparent à se réunir à Glasgow en novembre prochain pour la COP26, nous demandons instamment aux négociateurs de toujours avoir à l’esprit les conséquences humanitaires de leurs décisions. Le nombre de catastrophes liées au climat a presque doublé au cours des 20 dernières années et les risques liés à des phénomènes météorologiques sont désormais le premier facteur de déplacement interne, touchant plus particulièrement les personnes les plus pauvres et les plus marginalisées. La crise climatique impose un surcroît de stress aux organisations humanitaires, déjà plus sollicitées que jamais. Seule la prise de mesures urgentes et ambitieuses pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s’adapter aux risques croissants permettra de prévenir les conséquences les plus désastreuses pour les populations et l’environnement. Sans une action ambitieuse de lutte contre le changement climatique, les organisations humanitaires auront du mal à répondre à des besoins toujours plus importants.
Même dans les scénarios les plus optimistes envisagés pour les années à venir, nous savons qu’un certain nombre de changements climatiques et de dégradations de l’environnement se produiront, et que l’impact humanitaire de ces phénomènes s’alourdira probablement. Afin de garantir que les personnes les plus vulnérables face à ces événements reçoivent le soutien dont elles ont besoin pour se protéger elles-mêmes et préserver leurs moyens de subsistance, nous devons tenir compte à la fois des caractéristiques individuelles de chaque personne (comme l’âge, le sexe et le statut légal) et des situations structurelles qui influent sur l’exposition des personnes aux risques.
Lorsque nous avons signé la Charte, nous nous sommes engagés à intensifier notre action, à réduire les risques et la vulnérabilité, et à soutenir les personnes les plus exposées aux conséquences des crises climatiques et environnementales. Nous nous sommes engagés à agir en misant sur le leadership et l’expérience des acteurs locaux, à investir dans des réponses durables, et à exploiter et amplifier les connaissances locales et indigènes. Nous avons promis de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, de minimiser les dommages que nous causons à l’environnement et de réduire nos déchets et, enfin, de mettre en commun les informations, les idées et les ressources à disposition afin d’amplifier l’impact de nos efforts.
Nous savons qu’une transformation radicale est nécessaire. Nous sommes déterminés à agir, de manière urgente et délibérée, et nous exhortons tout un chacun, dans le secteur humanitaire et au-delà, à faire de même.
Signé,
Signataires de la Charte des organisations humanitaires sur le climat et l’environnement
La Charte est ouverte à la signature de toutes les organisations humanitaires. Des informations sur la Charte et des conseils sur sa mise en œuvre sont disponibles à l’adresse suivante: www.climate-charter.org.
Tunisie /Algérie /Beyrouth, le 13 août 2021 –Les incendies qui se propagent actuellement en Algérie et en Tunisie menacent la vie de milliers de personnes, tout en endommageant les écosystèmes, les infrastructures et les moyens de subsistance locaux. Les deux pays font face à une situation multirisque, un nombre alarmant d’infections COVID-19 ont été signalées au cours des dernières semaines.
Les flammes ont tué des dizaines de personnes et forcé des centaines de familles à quitter leurs maisons. Des centaines de personnes ont perdu leurs maisons, leurs fermes et leurs moyens de subsistance. Des milliers d’hectares de terres ont été incendiés.
Les volontaires du Croissant-Rouge assistent les communautés affectées en leur fournissant les premiers soins, un soutien psychosocial, des abris d’urgence, de l’eau potable et d’autres articles de secours nécessaires. Le Croissant-Rouge Algérien a déjà installé 200 tentes et a organisé en coordination avec les autorités locales des abris d’urgence pour reloger 8 000 personnes.
Anne E. Leclerc, Chef de la délégation du Cluster de pays d’ Afrique du Nord pour la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a déclaré :
«La plupart des régions du nord de la Tunisie et de l’Algérie ont été gravement affectées par de multiples incendies. Les conditions météorologiques extrêmes intensifient le risque d’incendies supplémentaires dans la région. Les Sociétés du Croissant-Rouge de Tunisie, d’Algérie et du Maroc sont en état d’alerte maximale, mobilisant des volontaires et fournissant une assistance aux communautés touchées en étroite coordination avec la Protection civile et les autorités locales.
«Le changement climatique est là. Cela a un impact sur les gens du monde entier tous les jours. Combiné à une récente augmentation des cas de COVID-19 dans la région, nous faisons face simultanément à de multiples crises. La combinaison de ces facteurs met à rude épreuve des systèmes de santé déjà très surchargés voire congestionnés. "
En Algérie, les incendies font rage depuis lundi, et se propageant dans de nouvelles zones. Le Croissant-Rouge algérien a mobilisé plus de 300 volontaires pour l’opération d’intervention.
Dr Saida BenHabyles, Présidente du Croissant-Rouge Algérien a déclaré:
«L’élan de solidarité nationale déclenché depuis le début de la Pandémie COVID-19s’est renforcée lors de cette vague d’incendie qui a frappé certaines régions du nord du pays. Le Croissant-Rouge algérien (CRA), un des maillons de cette grande chaine de solidarité, œuvre inlassablement sur le terrain depuis le début de la pandémie et depuis les premières heures du déclanchement des incendies.
Le CRA lance un appel de solidarité à la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour l’aider à renforcer ses capacités afin de contribuer en tant qu’organisation humanitaire auprès d’autres acteurs (citoyens, société civile, pouvoirs publics) à répondre le plus rapidement possible aux besoins des sinistrés.
Ce sinistre s’accompagne d’un autre grand danger, la pandémie COVID 19. Le CRA est confronté à un double défi: la lutte contre la propagation du virus COVID 19 et apporter l’aide aux sinistrés des incendies.»
En Tunisie, plus de 100 familles ont déjà perdu leur maison alors que les incendies continuent de se propager dans d’autres régions. Le Croissant-Rouge Tunisien assiste les familles affectées, relogeant les personnes évacuées dans des abris d’urgence, distribuant des articles de premiers secours, assurant le transport des bléssés dans les hopitaux, et apportant un soutien psychosocial.
Dans les deux pays, la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant- Rouge a débloqué des fonds de son Fonds d’urgence pour les secours en cas de catastrophe (DREF) afin d’apporter un soutien immédiat aux communautés affectées et pour renforcer les opérations d’intervention déjà mis en œuvre par les Croissant-Rouge Tunisien et Algérien.
Les deux pays sont témoins d’un nombre croissant de feux de forêt, phénomène lié aux changements climatiques, provoquant des conditions météorologiques de plus en plus extrêmes, des pluies moins importantes et des températures de plus en plus caniculaires.
Notes à l’intention des rédacteurs en chef
Algérie:
La FICR travaille avec le Croissant-Rouge algérien sur une allocation Fonds d'urgence pour les secours en cas de catastrophe (DREF) afin de soutenir la réponse aux incendies de forêt en Algérie. Des évaluations approfondies sont en ce moment réalisées par les équipes du CRA. D’autres incendies se déclanchent dans d’autres régions. Aux vues des résultats et de l’importance des besoins, un Appel d’urgence est potentiellement considéré par la Fédération en vue d’un soutien international coordonné.
Au cours des dernières semaines, nous avons constaté une forte augmentation des infections au COVID-19. En réponse au dernier pic, le Croissant-Rouge Algérien (CRA) a intensifié ses activités COVID-19. Plus de deux millions de personnes ont déjà été vaccinées par les médecins et infirmiers du CRA aussi bien dans les villes que dans les zones reculées. De nombreux nouveaux centres de vaccination ont été récemment mis en place pour atteindre l'objectif national fixé par les autorités d'avoir 20 millions de personnes vaccinées d'ici fin 2021.
Tunisie:
La FICR a débloqué 99 897 francs suisses de son Fonds d'urgence pour les secours en cas de catastrophe (DREF) pour soutenir le Croissant-Rouge Tunisien (CRT) dans la réponse aux incendies. Le CRT dans une première phase assiste 100 ménages les plus affectés dans 3 régions
Les feux de forêt ont particulièrement touché les gouvernorats d'El Kef, Jendouba et Kasserine. Les communautés ont un besoin urgent d'abris, d'eau potable, de soutien aux moyens de subsistance et de soins de santé. La propogation des fex continue à évoluer. De nouveaux foyers ont été identifiés.
La première phase de soutien cible en particulier les familles qui ont perdu leurs maisons ou leur sources de revenus, les ménages dirigés par des femmes, les familles dont les membres ont des besoins spécifiwques, notamment les personnes handicapées, les personnes âgées, les femmes allaitantes et enceintes, et les enfants de moins de cinq ans.
Au cours des dernières semaines, la Tunisie a enregistré le plus grand nombre de décès quotidiens dus au COVID-19 depuis le début de la pandémie. Le variant Delta du coronavirus se propage rapidement et la disponibilité des vaccins reste faible. Le système de santé peine à faire face et les capacités de soins intensifs sont insuffisantes. La Tunisie connait l'un des taux de mortalité par habitant dus au COVID-19 les plus élevés au monde.
DREF
Le Fonds d'urgence pour les secours en cas de catastrophe (DREF) de la FICR est un fonds commun qui permet un décaissement flexible et urgent de fonds dans les situations d'urgence aiguë ou pour une action anticipative.
Chaque fois qu'une Société nationale de la Croix-Rouge ou du Croissant-Rouge a besoin d'un soutien financier immédiat pour répondre à une catastrophe, elle peut soumettre une demande de fonds au DREF. Ces fonds peuvent être demandés pour des catastrophes de petite et moyenne échelle, ou pour fournir un financement initial avant le lancement d'un appel d'urgence pour des opérations à plus grande échelle. La FICR alloue des subventions du Fonds, qui peuvent ensuite être remboursées par les donateurs.
Les contributions des donateurs pour rembourser et reconstituer le volume financier du DREF sont les bienvenues, afin de permettre aux acteurs locaux d'agir rapidement en faveur des personnes vulnérables sur le terrain, avant que des financements plus importants n'arrivent.
Pièces jointes:
Que faire avant, pendant et après un incendie de forêt EN | AR | FR
La planification d'urgence consiste à préparer une organisation à être prête à répondre efficacement en cas d'urgence. C'est une partie importante du travail de la FICR qui soutient la préparation des Sociétés nationales. Le temps consacré à la planification d'urgence est un gain de temps lorsqu'une catastrophe survient.
Les risques technologiques proviennent de conditions technologiques ou industrielles, de procédures dangereuses, de défaillances des infrastructures ou de l'activité humaine. Les risques chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (CBRN) sont tous des types de risques technologiques. Ils sont souvent regroupés car ils présentent de nombreuses similitudes et les mesures de préparation et d'intervention sont souvent identiques ou très similaires. Vous trouverez ci-dessous de plus amples informations sur ces types de risques spécifiques.
Les incendies de forêt (également appelés feux de brousse, feux de broussailles ou feux de forêt) sont de grands incendies incontrôlés et potentiellement destructeurs qui peuvent toucher les zones rurales et urbaines. Ils peuvent se propager rapidement, changer de direction et même "sauter" sur de grandes distances lorsque des braises et des étincelles sont transportées par le vent. Ils sont provoqués par une série de causes naturelles (comme la foudre) ou par la négligence humaine (comme une cigarette jetée). La propagation d'un feu de forêt dépend de la disposition des terrains, du combustible disponible (végétation ou bois mort) et des conditions météorologiques (vent et chaleur). Ils peuvent démarrer en quelques secondes et se transformer en brasiers en quelques minutes.
Les épidémies sont une augmentation inattendue, souvent soudaine, d'une maladie spécifique dans une communauté ou une région. On parle de pandémie lorsqu'une épidémie survient dans le monde entier, traverse les frontières internationales et touche un grand nombre de personnes. Un certain nombre de maladies transmissibles peuvent constituer des menaces sanitaires importantes au niveau local, régional et mondial et entraîner des épidémies ou des pandémies. Les épidémies et les pandémies peuvent être prévenues et atténuées par une série de mesures au niveau des ménages et des communautés, comme une bonne hygiène, la distanciation sociale et la vaccination.