Réduction des risques de catastrophes

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03/10/2022 | Discours

Adaptation au climat : Déclaration du Secrétaire général de l'IFRC à l'occasion de l'initiative d'alerte précoce de l'ONU pour la mise en œuvre de l'adaptation au climat.

Excellences, chers-es Collègues, Au nom de l'IFRC, je vous remercie de m'avoir invité à prendre la parole ici aujourd'hui. En raison de l'heure, je vous prie de bien vouloir respecter tous les protocoles. Je me réjouis de l'engagement du Secrétaire général des Nations Unies en faveur des systèmes d'alerte précoce pour tous. Cette promesse, confiée à juste titre à l'Organisation météorologique mondiale (OMM), est une initiative très actuelle et réalisable qui contribue à assurer la sécurité des personnes dans le monde entier, mais surtout dans les zones les plus éloignées, où vivent les personnes les plus exposées et les plus vulnérables au changement climatique. Depuis la création du Fonds d'urgence pour les interventions en cas de catastrophe (DREF) de l'IFRC il y a plus de 35 ans, l'IFRC et ses Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge membres ont aidé les gouvernements à se préparer, à gérer et à intervenir en cas de catastrophe. Chaque année, le DREF est utilisé en amont et en réponse à plus de 100 catastrophes de petite et moyenne envergure et a aidé plus de 200 millions de personnes. Nous savons, de par notre longue expérience, que les alertes précoces qui conduisent à des actions précoces sauvent des vies. Excellences, Au cours de la dernière décennie, certains des événements météorologiques extrêmes les plus récents - et souvent prédits - ont été les plus meurtriers, les plus coûteux et les plus dévastateurs. Les alertes précoces ne peuvent fonctionner que si elles sont transformées en actions et réponses précoces. Voici comment : Premièrement, améliorer le processus de prise de décision, les données et les informations pour identifier les éléments déclencheurs et décider quand et où agir avant une catastrophe. Toutes nos actions doivent s'appuyer sur ce qui est susceptible d'être touché et sur les personnes concernées. Deuxièmement, améliorer la planification des actions précoces, les systèmes et les capacités locales pour réduire les risques et préparer une action précoce efficace. Troisièmement, et c'est le plus important, créer et adapter des mécanismes de financement, comme le DREF, qui peuvent débloquer des fonds pour des plans préétablis avant la catastrophe afin de réduire l'impact humanitaire. Des fonds supplémentaires sont particulièrement nécessaires pour la communication et la diffusion des alertes précoces et la capacité de traduire ces alertes en actions. Au cours de la dernière décennie, les organisations humanitaires ont investi dans l'amélioration et la transformation des systèmes d'alerte précoce en approches d'action anticipative. Des ressources adéquates, durables et coordonnées sont nécessaires pour mettre ces approches à l'échelle. Cela nécessite un changement systématique des flux de financement pour que nous puissions passer à une action évolutive. Dans le même temps, les systèmes d'alerte précoce et d'action précoce doivent être considérés comme des questions de développement et de climat, plutôt que comme des outils humanitaires exclusifs. Pour conclure, le réseau de l'IFRC, ainsi que le Partenariat pour une action précoce fondée sur l'analyse des risques et le Centre d'anticipation, cherchent à collaborer avec l'OMM et d'autres acteurs pour investir dans des alertes précoces qui conduisent à des actions et des réponses précoces. Ensemble, faisons en sorte que les alertes précoces soient claires, adaptées et centrées sur les personnes, et qu'elles aident les personnes dans les endroits les plus éloignés. Je vous remercie.

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09/11/2022 | Discours

Discours du Secrétaire général de l'IFRC lors du lancement du plan d'action exécutif " Alerte précoce pour tous ".

Excellences, Mesdames et Messieurs, L'IFRC se félicite de l'engagement du Secrétaire général des Nations Unies sur les systèmes d'alerte précoce pour tous. Au cours de la dernière décennie, certains des événements climatiques extrêmes les plus récents - et souvent prévisibles - ont été les plus meurtriers, coûteux et dévastateurs. D'après notre expérience, nous savons que les alertes précoces ne peuvent fonctionner que si elles sont transformées en actions anticipées. Ce message a été bien reçu par l'initiative «Alerte précoce pour tous.» L'IFRC a contribué à 3 des 4 piliers du plan d'action exécutif de cette initiative et a pris la tête du pilier « Préparation à la réponse» Nous remercions tout ceux qui ont participés à l'élaboration du plan d'action. Il est maintenant temps de traduire ce plan en actions. Voici comment : Premièrement : contribuer à créer un environnement favorable où les communautés locales et les organisations telles que nos sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sont véritablement habilitées à mener des actions locales. Leur pouvoir, grâce à leurs connaissances et à leur appropriation, peut véritablement transformer la réalisation des ambitions de l'alerte précoce et de l'action précoce. Ayez le courage de libérer ce pouvoir. Deuxièmement : la clé du succès est le pouvoir du partenariat. Rassemblons et utilisons le meilleur de nos organisations pour mettre en œuvre le plan d'action. Troisièmement, l'initiative "Alerte précoce pour tous" sera plus efficace si nous tirons parti de la puissance des plateformes de coordination et de collaboration existantes, telles que le Partenariat d'action précoce basée sur les risques et le Centre d'anticipation hébergés par l'IFRC, ainsi que le Centre d'excellence. Enfin, il convient de mettre en place des mécanismes de financement ambitieux. Le changement ne viendra pas sans un investissement. Le Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes de l'IFRC en est un bon exemple, car il permet de débloquer des fonds en amont des catastrophes afin de réduire leur impact humanitaire. En fin de compte, notre succès collectif devrait être mesuré par les vies sauvées et les moyens de subsistance préservés. Le réseau de l'IFRC se réjouit de collaborer étroitement avec l'OMM et d'autres partenaires à l'initiative "Alerte précoce pour tous". Ensemble, faisons en sorte que les alertes précoces soient centrées sur les personnes, y compris celles qui se trouvent dans les zones les plus éloignées. Je vous remercie

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10/08/2022 | Communiqué de presse

Le PAM et l'IFRC unissent leurs forces pour renforcer la réponse aux chocs climatiques anticipés dans la région MENA

Dubai, 10 Août 2022– Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) ont signé un protocole d'accord régional visant à soutenir les activités conjointes de plaidoyer, de développement des capacités et de mobilisation des ressources pour la mise en œuvre coordonnée au niveau national d'une action anticipée en réponse aux chocs climatiques dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. La signature a eu lieu à l'issue d'un événement intitulé "Road to COP27 : Anticipatory Action Milestones and Way Forward in MENA", organisé par la Cité internationale humanitaire (CIH), à Dubaï (Émirats arabes unis), auquel ont participé des intervenants de haut niveau et les représentants du gouvernement des Émirats arabes unis, du ministère du changement climatique et de l'environnement, du PAM, de l'IFRC, du Centre climatique de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, ainsi que des sociétés nationales et des organisations humanitaires régionales et internationales, dont le Programme des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes, la FAO, Start Network et du Partenariat pour une action précoce tenant compte des risques. L'événement a mis l'accent sur l'importance d'agir en amont des catastrophes liées au climat, par le biais d'une action anticipée. L'action anticipée est un moyen efficace d'atténuer les pires conséquences des risques climatiques prévisibles, qui devraient devenir plus fréquents et plus intenses en raison du changement climatique et des conflits dans la région MOAN. "Dans une région où les aléas climatiques tels que les sécheresses, les inondations et les vagues de chaleur augmentent les besoins humanitaires, l'action anticipative vise à réduire ou à atténuer l'impact de ces aléas sur les personnes les plus vulnérables", a déclaré Mageed Yahia, représentant du PAM auprès du CCG. "Nous sommes reconnaissants de la forte représentation des Émirats arabes unis à cet événement aujourd'hui, un allié important dans la quête pour rendre le système humanitaire aussi anticipatif que possible", a-t-il ajouté. Au cours des dernières années, le PAM et l'IFRC ont progressé dans la mise en place d'une approche d'action anticipée (AA) dans la région MOAN pour agir plus tôt avant les catastrophes. "N'oublions pas que les objectifs et la vision de la COP27 sont l'atténuation, l'adaptation, le financement et la collaboration. Aujourd'hui, nous abordons ces quatre éléments principaux, car l'action anticipée permet l'atténuation et l'adaptation aux impacts du changement climatique", a déclaré Rania Ahmad, directrice régionale adjointe de l'IFRC pour la région MOAN. "Cette collaboration entre l'IFRC et le PAM permettra d'accroître le partage d'expériences et de financements et de faire en sorte que les populations les plus vulnérables soient mieux préparées et renforcent leur résilience." Au cours de l'événement, le PAM et l'Overseas Development Institute (ODI) ont également lancé le rapport " Action anticipée dans la région MOAN : État des lieux et accélération de l'action", soutenu par le gouvernement suédois, qui met en évidence l'état de l'action anticipative dans la région, et son potentiel pour aider à éviter et à réduire les impacts des catastrophes. La coordination et la collaboration régionales entre toutes les parties prenantes seront nécessaires pour compléter les efforts et les engagements afin d'intensifier l'agenda des actions anticipatives dans la région avec des résultats tangibles. À ce titre, l'IFRC et le PAM mettent en place la "communauté de pratique régionale MOAN pour l'action anticipative", un espace de coordination technique et de plaidoyer, de collaboration, d'échange d'apprentissage et de renforcement des capacités en matière d'action anticipative et de prévention des catastrophes dans la région. L'initiative rassemblera des agences des Nations Unies, le mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, ainsi que des organisations internationales, des gouvernements, des ONG, les secteurs public et privé et le monde universitaire, afin de coordonner et de travailler ensemble pour développer et mettre en œuvre efficacement des programmes d'action anticipative alors que la menace de chocs climatiques continue de croître. Pour plus d'informations, veuillez contacter: Malak Atkeh, IFRC/GCC, [email protected],+971 564780874 Zeina Habib, WFP/Gulf, [email protected], +971 52 4724971 Abeer Etefa, WFP/MOAN, [email protected], +20 1066634352 Reem Nada, WFP/MOAN, [email protected], +20 1066634522

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01/06/2022 | Communiqué de presse

L'IFRC et le WWF appellent à une action mondiale pour protéger la nature afin de sauver des vies et faire face à la crise climatique.

Stockholm, 2 Juin 2022 - Un nouveau rapport montre que les solutions fondées sur la nature pourraient réduire l'intensité des risques climatiques et météorologiques de 26 %, dans un monde où plus de 3,3 milliards de personnes vivent dans des endroits très vulnérables au changement climatique. L'étude de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et du WWF met en évidence le fait que le pouvoir de la nature à protéger les populations est négligé. Le rapport, Travailler avec la nature pour protéger les personnes: comment les solutions fondées sur la nature limitent les changements climatiques et les catastrophes d'origines météorologiques montre que les solutions basées sur la nature peuvent réduire la probabilité d'occurence du changement climatique et des évènements météorologiques. Elle présente comment des vies peuvent être sauvées en travaillant avec les solutions fondées sur la nature pour prévenir l'exposition à ces différents risques en soutenant les communautés vulnérables, à s' adapter et à résister aux dangers d'un monde qui se réchauffe. Pour la première fois, l'analyse de l'IFRC et du WWF montre que ces solutions pourraient fournir aux pays en voies de developpement une protection précieuse contre le coût économique du changement climatiqueen leur permettant d'économiser au moins 104 milliards de dollars US en 2030 et 393 milliards de dollars US en 2050; Dans toutes les régions du monde, les communautés subissent déjà une aggravation et une augmentation des impacts du changement climatique, les personnes vulnérables des pays à faibles ressources étant les plus durement touchées, et les femmes et les enfants étant souvent les plus exposés. Rien qu'entre 2010 et 2019, les catastrophes soudaines liées au changement climatique et aux conditions météorologiques ont tué plus de 410 000 personnes. Jagan Chapagain, Secrétaire Général de l'IFRC a déclaré: "La crise climatique est à l'origine de multiples crises humanitaires dans le monde. Son impact sur la vie et les moyens de subsistance de millions de personnes s'intensifie. Verdir la nature, restaurer les forêts, les terres agricoles et les zones humides sont quelques-uns des moyens les plus efficaces et les plus rentables d'aider les communautés vulnérables à s'adapter aux risques et aux impacts auxquels elles sont déjà confrontées. Protéger la nature, c'est protéger les personnes". Marco Lambertini, Directeur Général de WWF, affirma: "Soyons clairs. Si nous ne redoublons pas urgemment d'efforts pour limiter les effets du réchauffement de la planète, davantage de vies seront perdues, les activités économiques et les moyens de subsistance seront affectés. La nature est notre plus grand allié, mais aussi un tampon crucial contre le changement climatique. En la restaurant et en la protégeant, nous pouvons aider les écosystèmes à renforcer leur résilience et à continuer de fournir des services essentiels à l'humanité, et en particulier aux communautés les plus vulnérables. "Les solutions fondées sur la nature jouent un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique, mais les potentiels avantages de ces solutions diminuent à mesure que la température mondiale augmente - c'est pourquoi chaque moment et chaque décision comptent pour réduire les émissions et nous donner les meilleures chances de construire un avenir plus sûr et plus équitable." Voici quelques exemples de solutions efficaces fondées sur la nature pour lutter contre le changement climatique : Conserver les forêts pour restaurer les terres dégradées, fournir de la nourriture, se prémunir contre les sécheresses et protéger les communautés des vents violents; Restaurer des plaines inondables et des zones humides saines pour réduire l'impact des inondations et promouvoir une agriculture durable pour se protéger des sécheresses; Restaurer les mangroves et les récifs coralliens pour créer une barrière protectrice contre les tempêtes, absorber le dioxyde de carbone qui réchauffe la planète et fournir de la nourriture aux communautés locales et des habitats pour la vie marine. Ce rapport marque le début d'un partenariat entre l'IFRC et le WWF. Le rapport sera lancé à lors du Stockholm+50, une réunion des Nations unies sur l'environnement au cours de laquelle les dirigeants réfléchiront à 50 ans d'action multilatérale. Le partenariat vise à sensibiliser aux solutions fondées sur la nature et à encourager les gouvernements, les communautés, les donateurs, les praticiens et le secteur privé à intégrer la nature dans leurs plans d'adaptation au climat et de réduction des risques de catastrophe. -- Notes aux éditeurs: Les solutions fondées sur la nature sont des actions visant à protéger, gérer durablement et restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés qui permettent de relever les défis sociétaux et de faire face au changement climatique de manière efficace et adaptative, tout en apportant des avantages au bien-être humain et en luttant contre la perte de biodiversité. Apprenez-en plus ici; Le rapport intégral est disponible pour téléchargement ici; Le rapport sera présentélors de l' événement Stockholm+50 le 3 juin à 13h00 GMT. Cette réunion des Nations unies sur l'environnement offre aux dirigeants l'occasion de réfléchir à 50 ans d'action multilatérale pour réaliser les progrès audacieux et urgents nécessaires pour garantir un avenir meilleur sur une planète saine; Le rapport décrit les facteurs favorables qui ont soutenu les initiatives réussies de solutions fondées sur la nature et les défis qui empêchent le passage à l'échelle de ces solutions. Une série d'études de cas met en évidence le travail de l'IFRC et du WWF dans ce domaine, montre le potentiel des solutions fondées sur la nature, fournit des leçons clés pour guider les praticiens dans la mise en œuvre future, et présente la façon dont les cadres juridiques et politiques de soutien sont essentiels pour la mise à l'échelle des solutions fondées sur la nature pour renforcer la résilience au climat et aux catastrophes. Pour les questions relatives aux médias et les demandes d'interview, veuillez contacter : L'équipe média du WWF: [email protected] IFRC: Melis Figanmese, +41 79 202 2033, [email protected] IFRC: Melissa Winkler, +41 76 240 0324, [email protected]

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25/05/2022 | Communiqué de presse

L'ANASE et l'IFRC s'associent pour renforcer la résilience des communautés en Asie du Sud-Est

Jakarta, 25 May 2022 -L'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE) et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) se sont engagées à promouvoir et à développer leur engagement dans la gestion des catastrophes avec la signature du protocole d'accord entre l'ANASE et l'IFRC sur le renforcement de la résilience communautaire en Asie du Sud-Est. Le protocole d'accord décrit la portée et les domaines de coopération entre l'IFRC et l'ANASE pour renforcer la résilience des communautés aux niveaux régional, national et local dans la région de l'ANASE, notamment dans des domaines tels que la gestion des catastrophes, la réduction des risques de catastrophe, le droit des catastrophes, la santé dans les situations d'urgence, les secours en cas de catastrophe et les interventions d'urgence, le genre, la jeunesse et le changement climatique. Cet accord marque également une étape importante dans la coopération de longue date de l'ANASE avec l'IFRC, qui a soutenu le Comité de l'ANASE sur la gestion des catastrophes (ACDM) dans la mise en œuvre de l'Accord de l'ANASE sur la gestion des catastrophes et les interventions d'urgence (AADMER) et de ses programmes de travail. Lors de la cérémonie de signature, les deux dirigeants se sont félicités des progrès de la coopération entre l'ANASEet l'IFRC. Reconnaissant les rôles mutuellement bénéfiques de l'ANASE et de l'IFRC dans le renforcement de l'adaptation au climat et de la résilience aux catastrophes dans les communautés vulnérables d'Asie du Sud-Est, l'ANASE et l'IFRC attendent avec impatience la mise en œuvre du protocole d'accord par le biais de projets de collaboration dans le cadre du programme de travail 2021-2025 de l'AADMER. Dans ses remarques, Dato Lim a souligné: "Face à l'augmentation de la fréquence et de l'intensité des catastrophes liées au changement climatique, dans l'une des régions du monde les plus exposées aux catastrophes, associée à un paysage humanitaire de plus en plus complexe, nous devons établir des partenariats stratégiques pour renforcer notre résilience en tant que communauté de l'ASANE" Dans son discours, M. Chapagain a réaffirmé "Grâce à ce partenariat, notre objectif commun est de placer les communautés d'Asie du Sud-Est au centre en renforçant les capacités individuelles et communautaires qui contribuent à réduire les besoins humanitaires et à éviter les pertes et les dommages causés par la crise climatique." Les pays de l'ANASE sont situés dans l'une des régions les plus exposées aux catastrophes dans le monde, qu'il s'agisse de tremblements de terre, d'inondations, de glissements de terrain ou de typhons. L'étendue géographique des incidences et l'augmentation de la fréquence et de l'intensité des catastrophes dues au changement climatique obligent l'ANASE à renforcer la préparation et la capacité de réaction d'urgence de la région. -- Pour plus d'informations, merci d'envoyer un Email à l'[email protected]

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20/05/2022 | Article

Declaración oficial de la IFRC a la Plataforma Global para la Reducción del Riesgo de Desastres 2022

Tengo el honor de presentar esta Declaración Oficial en nombre de la Federación Internacional de Sociedades de la Cruz Roja y de la Media Luna Roja (IFRC). El tema de la GP2022, "Del riesgo a la resiliencia: Hacia un desarrollo sostenible para todos en un mundo transformado por COVID-19" no podría ser más relevante para nosotros, ya que nos enfrentamos a necesidades crecientes y a un futuro incierto. El COVID-19 se ha cobrado ya más de 6,2 millones de vidas y ha aumentado la vulnerabilidad en todo el mundo, especialmente entre las mujeres, los niños, los ancianos y las personas con discapacidad. Al mismo tiempo, hay más personas amenazadas por la crisis climática, los conflictos, los desastres y las enfermedades. Las necesidades humanitarias de 2022 serán, como mínimo, el doble que en 2019. Hoy nos encontramos en una coyuntura crítica. No sólo debemos recuperarnos plenamente de esta pandemia, sino que también debemos revisar nuestra preparación y cambiar nuestro modus operandi para hacer frente de forma proactiva a futuros riesgos. Debemos pasar de responder a las crisis a crear capacidades individuales y comunitarias para anticiparse, prepararse, reducir el impacto, hacer frente y recuperarse de las crisis. Esto debe hacerse sin comprometer sus perspectivas a largo plazo, es decir, reforzando su resiliencia ante futuros riesgos. Para lograrlo, la IFRC hace un llamamiento a la acción colectiva en los siguientes ámbitos: En primer lugar, debemos inspirar una acción comunitaria que revolucione el cambio positivo. Las comunidades tienen capacidad de acción, autosuficiencia y sus propias esperanzas y planes para el futuro. Nuestros esfuerzos sólo les beneficiarán si nos centramos en sus prioridades, experiencias y conocimientos, y apoyamos sus acciones. Tenemos que apoyar a las comunidades para que se reúnan y aborden los retos a los que se enfrentan actualmente y se preparen para los que están por venir. La financiación y las asociaciones deben apoyar a las personas y a las comunidades para que comprendan sus riesgos, tomen medidas para afrontarlos y participen en los procesos oficiales de toma de decisiones. Los actores locales, como las Sociedades Nacionales de la Cruz Roja y la Media Luna Roja, son fundamentales para informar y canalizar las inversiones hacia los lugares adecuados, hacia los más necesitados, donde los escasos recursos pueden tener el mayor impacto. Tienen que estar en el asiento del conductor del cambio, y esto incluye a las mujeres y a los jóvenes. En segundo lugar, confiar en la ciencia. Debemos escuchar a la ciencia y utilizarla para planificar y proteger contra los riesgos futuros. Los fenómenos climáticos y meteorológicos extremos son cada vez más frecuentes y más intensos, y afectan a nuevos lugares con muchos peligros que golpean al mismo tiempo. No podemos utilizar lo que ocurrió en el pasado para predecir el futuro. Tenemos que confiar en la ciencia y actuar en consecuencia. Esta debe ser nuestra forma habitual de trabajar. La acción anticipatoria que pone a las comunidades en el centro debe ser la nueva normalidad si queremos reducir las necesidades humanitarias y evitar las pérdidas y los daños causados por el cambio climático. En tercer lugar, aprovechar el poder de las asociaciones. Sólo podemos ser más resilientes si colaboramos juntos, pero esto significa trabajar de forma más amplia que los sectores humanitario, de desarrollo y climático. También debemos mirar a los sectores público y privado, a los gobiernos locales, a las comunidades de base y a otros sectores: estamos intentando superar los mismos retos pero con medios diferentes. ¿Cómo puede el sector privado comprometerse de forma que impulse el impacto social? ¿Cómo pueden los gobiernos liderar el cambio con marcos propicios? ¿Cómo pueden las agencias humanitarias adoptar la agilidad en sus modelos de negocio? Junto con nuestros socios, hemos emprendido varias iniciativas, como el Grupo de Trabajo de Acción Anticipatoria, la Acción Basada en Previsiones del Fondo de Emergencia para la Respuesta a Desastres (DREF, por sus siglas en inglés), el Centro de Anticipación, la Plataforma de Apoyo a los Países del Grupo de Trabajo Mundial para el Control del Cólera, y la Asociación de Acción Temprana Informada por el Riesgo (REAP, por sus siglas en inglés), a la que invitamos a nuestros socios a unirse. En cuarto lugar, debemos cambiar la forma de hacer negocios. Las asociaciones centradas en las personas para lograr los ODS requerirán nuevos enfoques de programación y financiación de los donantes. Estos deben permitir que el sector privado participe de forma significativa y demuestre el valor de las estructuras que pueden ser más sostenibles, replicables y ampliables para abordar las crecientes necesidades humanitarias y de desarrollo. Los países en desarrollo necesitarán más de 2,5 billones de dólares al año para cubrir el déficit de financiación de los ODS, pero solo se dispone de unos 150 000 millones de dólares de ayuda al desarrollo en el extranjero. Sin embargo, solo las fuentes de capital privado ascienden a más de 200 billones de dólares. Debemos considerar una financiación inteligente que ayude a que los recursos donados lleguen más lejos, creando oportunidades multiplicadoras. En todo momento, las comunidades deben estar en el centro de las decisiones tomadas en materia de inversión y programación para la reducción inclusiva del riesgo de desastres, la preparación ante epidemias y pandemias y la adaptación al cambio climático. Hay que dar prioridad a las comunidades más vulnerables a las catástrofes, así como a los entornos frágiles y afectados por conflictos y a los desplazados o en riesgo de desplazamiento. Los gobiernos pueden ayudar asegurando que las leyes, políticas, instrumentos financieros y planes nacionales sobre desastres y clima incluyan un enfoque en la reducción de riesgos para las personas más vulnerables. En la respuesta a la pandemia del COVID-19, la IFRC y las Sociedades Nacionales de la Cruz Roja y de la Media Luna Roja han hecho un buen uso de la capacidad de preparación creada a lo largo de los años. Desde el principio, hemos respondido a las crecientes necesidades y demandas de salud de las comunidades vulnerables, basándonos en soluciones locales y aprovechando el papel de las Sociedades Nacionales de la Cruz Roja y de la Media Luna Roja como auxiliares independientes de sus gobiernos en el ámbito humanitario. En los últimos dos años, la red de la IFRC apoyó a casi 1.200 millones de personas a través de nuestros programas COVID-19. Este apoyo ha incluido la comunicación de riesgos, las actividades de participación comunitaria para la promoción de la salud y la higiene, el agua y el saneamiento, y la asistencia alimentaria y en efectivo. Y más allá de nuestra respuesta de emergencia, nuestras Sociedades Nacionales llegaron a 139 millones de personas a través de programas de reducción del riesgo de desastres a prueba de pandemias, utilizando la guía de la IFRC para la "Programación de la gestión del riesgo de desastres inteligente desde el punto de vista climático durante la pandemia de COVID-19". Tengan por seguro que seguiremos esforzándonos por crear una cultura de prevención y resiliencia movilizando nuestra red mundial de 192 Sociedades Nacionales, 160.000 filiales locales y 14,9 millones de voluntarios comunitarios. Aprovecho esta oportunidad para rendir homenaje al Gobierno de Indonesia y a la Cruz Roja Indonesia por sus grandes esfuerzos para proteger a las personas y sus medios de vida de los desastres y las crisis. Gracias, y les deseo una exitosa Plataforma Global.

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28/02/2022 | Communiqué de presse

Les scientifiques confirment que le changement climatique contribue déjà aux crises humanitaires à travers le monde

Genève, 28 Février– La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) appelle à un financement et une action locale urgente, en particulier pour les personnes les plus vulnérables, afin de combattre les impacts humanitaires dévastateurs de la crise climatique confirmés dans le rapport publié aujourd'hui par les climatologues du monde entier. Pour la première fois, le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) publié aujourd'hui constate que le changement climatique contribue déjà à des crises humanitaires dans des contextes vulnérables. De plus, les conditions climatiques et météorologiquesextrêmes sont de plus en plus à l'origine de déplacements dans toutes les régions du monde. A cet effet,Le secrétaire général de l'IFRC, Jagan Chapagain, a déclaré : « Le rapport du GIEC confirme ce dont l'IFRC et son réseau de 192 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sont témoins depuis des années : Le changement climatique chamboule déjà la vie de milliards de personnes, notamment les plus pauvres du monde qui y ont le moins contribué.» « La réponse mondiale à la COVID-19 prouve que les gouvernements peuvent agir ensemble, de manière décisive et radicale face à des menaces mondiales imminentes. Nous avons besoin de la même énergie et de la même action pour lutter contre le changement climatique maintenant, et nous avons besoin qu'elle atteigne les communautés les plus vulnérables au climat à travers le monde, afin qu'elles disposent des outils et des fonds nécessaires pour anticiper et gérer les risques.» Le rapport, rédigé par plus de 200 experts du climat, réaffirme les principes clés que le réseau de l'IFRC appelle ses vœux pour lutter contre le changement climatique, à savoir que l'action locale est essentielle pour lutter contre le changement climatique et que répondre aux catastrophes après qu'elles se soient produites ne sera jamais suffisant pour sauver des vies et combattre une crise de cette ampleur. Les données scientifiques les plus récentes confirment, avec un degré de confiance très élevé, que les impacts et les risques climatiques exacerbent les vulnérabilités ainsi que les inégalités sociales et économiques. Ceux-ci augmentent à leur tour les défis aigus du développement, notamment dans les régions en développement et les sites particulièrement exposés, tels que les zones côtières, les petites îles, les déserts, les montagnes et les régions polaires. Maarten van Aalst, Principal auteur et coordinateur du rapport et directeur du Centre climatique de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a déclaré : "Ce rapport est une alerte, une grande alarme sur la situation actuelle. Ce rapport nous révèle dans un langage scientifique sans équivoque que la fenêtre pour une action mondiale concertée afin de garantir un avenir vivable se ferme rapidement. Il démontre que tous les risques qui nous préoccupaient dans le passé nous arrivent maintenant beaucoup plus vite." "Mais le rapport montre également qu'il n'est pas encore trop tard. Nous pouvons encore réduire les émissions pour éviter le pire. Parallèlement, nous devrons gérer les changements que nous ne pouvons plus empêcher. De nombreuses solutions, telles que de meilleurs systèmes d'alerte précoce et des Plans d'aide sociale d'urgence, ont déjà fait leurs preuves. Si nous relevons notre ambition de nous adapter aux risques croissants, en donnant la priorité aux personnes les plus vulnérables, nous pouvons encore éviter les conséquences les plus dévastatrices." Notes aux rédacteurs Les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ne se contentent pas de répondre aux catastrophes lorsqu'elles se produisent, elles jouent également un rôle essentiel dans la prévention des risques tels que les inondations et les vagues de chaleur. Travaillant en première ligne dans les communautés avant, pendant et après les catastrophes, elles savent ce qui est nécessaire pour répondre aux crises climatiques et aider les communautés à prévenir et à s'adapter aux risques croissants du changement climatique. L'IFRC a pour objectif d'aider les Sociétés nationales membres à atteindre 250 millions de personnes chaque année avec des services d'adaptation et d'atténuation du climat afin de réduire la souffrance et la vulnérabilité. Pour plus d'informations ou pour organiser un entretien : AGenève: Caroline Haga, +358 50 598 0500, [email protected] Les b-rolls et images gratuites liés à ce communiqué de presse peuvent être téléchargés et utilisés ici.

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28/10/2021 | Article

Aux Comores, les jeunes sont au cœur de la réduction des risques climatiques

Partout dans le monde, le COVID-19 a laissé un héritage difficile, entravant les activités de subsistance des communautés et altérant leur environnement. Aux Comores, COVID-19 a eu des impacts importants sur les mangroves, qui abritent une richesse écologique considérable et sont incroyablement importantes pour la santé environnementale du pays. En effet, avec les mesures de confinement, on a constaté une augmentation de la quantité de déchets produits au sein des ménages alors que les systèmes de ramassage des déchets avaient également du mal à fonctionner. Dans le même temps, les difficultés économiques qui surviennent pendant cette période ont contraint certaines personnes à trouver des sources de revenus alternatives telles que la vente de bois de chauffage. La déforestation excessive, l'accumulation des déchets ménagers et la destruction systématique de la repousse des mangroves se sont poursuivies rapidement au cours de cette période. Cette situation a été aggravée par les effets du changement climatique dans cette région de l'océan Indien. Conscient de la nécessité d'agir rapidement, Kalathoumi Charif, représentant de la section jeunesse du Croissant-Rouge comorien, a développé un projet axé sur la gestion durable de l'environnement naturel face aux risques climatiques. Son objectif est d'aider les communautés à comprendre l'importance de cet écosystème et de les aider à mettre en place des mécanismes de conservation efficaces. Des milliers de volontaires - principalement des jeunes - du Croissant-Rouge comorien vont dispenser des sessions de formation et de sensibilisation à la conservation des sols cultivables et à la protection des mangroves contre les effets du changement climatique. Ces sessions se dérouleront sur un an et concerneront les populations des trois îles principales du pays : Ngazidja, Anjouan et Mohéli. C'est la première fois que j'ai l'occasion de présenter un tel projet. Je suis ravie de pouvoir mettre en pratique mes connaissances. Et de participer à la préservation des mangroves de mon pays. Je voudrais dire aux jeunes qui n'osent pas encore se lancer qu'il y a une première fois à tout, alors il est temps d'avoir confiance en nos capacités. Kalathoumi Croissant-Rouge comorien La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge est convaincue du potentiel des jeunes volontaires et de leur capacité à apporter des changements positifs et significatifs dans leurs communautés. C'est pourquoi il est important de soutenir de telles initiatives, notamment celles liées à la réduction des risques climatiques. Ce projet bénéficiera donc du soutien technique et financier de Limitless, l'Académie de l'innovation de la FICR.

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12/03/2021 | Page de base

Réduction climatiquement intelligente des risques de catastrophes

La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) est l'un des plus grands acteurs de la réduction des risques de catastrophe au niveau communautaire dans le monde. En collaboration avec nos 192 Sociétés nationales, nous aidons les communautés du monde entier à réduire leurs risques, à se protéger et à se préparer aux urgences.

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12/03/2021 | Page de base

Solutions fondées sur la nature

L'IFRC aide les communautés du monde entier à prendre des mesures pour gérer durablement leur environnement naturel afin de se protéger des risques de catastrophe. Notre objectif est que 100 Sociétés nationales mettent en place des solutions fondées sur la nature au sein de leurs communautés d'ici 2025.

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