Moyens de subsistance

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Une vague de froid sévère et prolongée en Mongolie - connue sous le nom de "dzud" - fait payer un lourd tribut aux éleveurs ruraux.

Au cœur de la région de la province de Sukhbaatar, en Mongolie, touchée par le dzud, les familles qui dépendent de l'élevage pour survivre voient avec désespoir leurs animaux périr de jour en jour à cause du froid et de l'excès de neige.La famille Khurelbaatar, par exemple, a été durement touchée par le dzud sans précédent de cette année. Cette famille de cinq personnes a vu son troupeau, autrefois florissant, passer de plus de 400 bêtes à moins de 100 depuis le début de l'hiver.« Le sol est entièrement recouvert d'une épaisse couche de neige, qui subit un cycle quotidien de dégel et de gel, créant des conditions glaciales qui endommagent les sabots des animaux », explique Khurelbaatar B, un éleveur de la province de Sukhbaatar.« Les brebis enceintes affamées et épuisées sont particulièrement vulnérables», ajoute-t-il. « Sans aide, nombre d'entre elles succombent du jour au lendemain, souvent plusieurs à la fois. Le simple fait de les déplacer et de leur fournir du foin ou du fourrage n'est probablement pas suffisant en raison de leur état de faiblesse.»Khurelbaatar, père d'une famille de cinq personnes, indique un endroit particulièrement sombre près de sa maison, où gisent, dans un silence déchirant, les carcasses soigneusement rangées des animaux qui ont succombé aux rudes conditions de l'hiver. La plupart des foyers d'éleveurs de la région ont un endroit similaire.Bien que Khurelbaatar ait droit à une allocation d'invalidité du gouvernement d'environ 80 francs suisses par mois, la perte du bétail de la famille a entraîné une diminution importante de ses biens et de ses revenus.Le manque de liquidités les a empêchés d'acheter de la nourriture et des produits de base, et ils peinent à rembourser le prêt bancaire qu'ils ont contracté pour acheter du foin et du fourrage pour leurs animaux.Pour atténuer la crise immédiate, la famille a reçu un kit de soins pour les animaux et a acheté du foin grâce à l'aide financière polyvalente fournie par la Croix-Rouge mongole et financée par le Bureau d'aide humanitaire de l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). Le foin leur permettra de subvenir à leurs besoins pendant trois semaines.Lors d'une récente visite, une équipe de la Croix-Rouge mongole a fourni une bâche offerte par la Croix-Rouge coréenne pour servir de toit à l'abri pour animaux du couple. Cet abri devrait permettre de protéger le bétail restant des vents glacials qui sévissent dans la région.La famille reste déterminée et résiliente, mais les défis demeurent. Ne sachant pas comment elle pourra surmonter ses difficultés actuelles et faire face à ses obligations futures, cette famille est confrontée à l'incertitude.L'IFRC, la Croix-Rouge mongole et nos partenaires sont déterminés à soutenir des familles comme celles-ci tout au long de leur parcours vers le relèvement. L'IFRC a débloqué 500 000 francs suisses du fonds DREF début février et a lancé un appel d'urgence de 4,5 millions de francs suisses le 15 mars 2024.La crise touche de vastes régions du pays. La famille Tumurzurkh, dans la province de Dornod, par exemple, a commencé à subir de fortes chutes de neige et un froid extrême depuis novembre 2023.La famille réside dans une modeste maison d'hiver composée d'une seule pièce et d'une petite cuisine.N'ayant pas l'eau courante, ils dépendent d'un puits voisin pour leur approvisionnement en eau. Cependant, l'accès au puits a été bloqué par la neige pendant une longue période et la famille a donc dû s'atteler à la tâche ardue de faire fondre la neige pour s'approvisionner en eau potable, ainsi que son bétail.Avec 400 animaux au début de l'hiver, la famille a subi des pertes progressives en raison des conditions hivernales difficiles. Elle a déjà perdu plus de 70 bêtes et en perd en moyenne 1 à 3 par jour.Le mari et la femme perçoivent tous deux une pension de l'État. Cependant, ils ont également contracté un prêt bancaire avec un taux d'intérêt élevé. Aujourd'hui, ils ne savent pas comment ils pourront effectuer les paiements à venir.La famille s'attend à recevoir une aide sous forme de foin et de fourrage de la part des autorités locales, mais cela n'a pas été le cas jusqu'à présent. Pour pouvoir continuer à nourrir leur bétail, ils ont dû acheter du foin et du fourrage, mais cela ne devrait durer que quelques jours. La famille a exprimé l'espoir que la neige fondrait bientôt, ce qui permettrait à l'herbe de pousser et aux animaux de paître naturellement. Elle aspire à un retour à des conditions plus favorables qui atténueraient ses pertes quotidiennes. Cependant, la réalité de leur situation était évidente lorsque nous avons constaté l'accumulation d'animaux morts près de leur maison, en attente d'être ramassés par le gouvernement.

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L'IFRC lance un appel alors que la Mongolie fait face à son hiver le plus rigoureux depuis 50 ans

Genève/Kuala Lumpur/Oulan-Bator, 18 mars 2024: La Mongolie traverse son hiver le plus rigoureux depuis près d'un demi-siècle, aux prises avec les effets dévastateurs du Dzud. Depuis novembre de l’année dernière, des conditions météorologiques extrêmes ont désormais enveloppé 76 % du pays dans des conditions de White Dzud et Iron Dzud. Ces conditions couvrent les zones de pâturage avec de la neige et de la glace épaisses, limitant considérablement l'accès à la nourriture pour le bétail.Cependant, depuis février de cette année, le taux de mortalité du bétail a augmenté, touchant environ 75 pour cent de tous les ménages d'éleveurs. Le bilan actuel des pertes de bétail dépassant les 4,7 millions, les prévisions officielles prévoient une aggravation de la situation.Les moyens de subsistance des éleveurs, qui dépendent du bétail, des chèvres et des chevaux, sont gravement menacés. Selon l'évaluation du Centre d'opérations d'urgence,cette crise devrait être deux fois plus grave que celle de Dzud de l'année dernière. Il prévoit un impact plus important que l'événement majeur de Dzud en 2010, qui a entraîné la perte de 10,3 millions de têtes de bétail et touché 28 % de la population mongole. La crise affecte de manière disproportionnée les éleveurs possédant de petits troupeaux, qui sont confrontés à d’importants défis de relance.Plus de 7 000 familles manquent désormais de nourriture adéquate et les fortes chutes de neige ont enseveli plus de 1 000 gers (maisons traditionnelles) et abris de ménages d'éleveurs. À ce jour, 2257 familles d’éleveurs ont perdu plus de 70 % de leur cheptel, et des milliers d’autres ont besoin de services de santé de base, de carburant et de charbon.Bolormaa Nordov, secrétaire général de la Société de la Croix-Rouge mongole, a déclaré :« En tant que l'un des acteurs humanitaires les plus actifs du pays, la Croix-Rouge de Mongolie et ses partenaires travaillent sans relâche pour fournir une aide humanitaire aux personnes touchées en cette période difficile. Nous sommes reconnaissants que l'IFRC ait toujours été à nos côtés, soutenant nos efforts humanitaires au fil des années. Avec cet appel d’urgence, nous espérons minimiser l’impact de la situation d’urgence de Dzud et soutenir les ménages en leur proposant des solutions à plus long terme pour leur vie et leurs moyens de subsistance.»Depuis novembre 2023, la Croix-Rouge de Mongolie a dirigé les efforts de réponse, identifiant les besoins urgents, tels que la pénurie alimentaire, l'accès aux soins de santé et la destruction des moyens de subsistance. En outre, la Croix-Rouge de Mongolie a distribué des fournitures vitales telles que des couvertures chaudes pour animaux, bénéficiant à 5 100 familles d'éleveurs qui en ont un besoin urgent.Olga Dzhumaeva, chef de la délégation de l'IFRC pour l'Asie de l'Est, a déclaré:« Nous sommes témoins des nombreuses difficultés auxquelles de nombreux ménages d’éleveurs sont confrontés, depuis la perte de leur précieux bétail jusqu’aux difficultés financières, aux ressources limitées ainsi qu’aux immenses pressions sur la santé mentale et physique des personnes. Pourtant, nous voyons l'espoir inébranlable et la résilience de tant de familles alors qu'elles combattent la colère de l'hiver avec une force incroyable. La mortalité continue du bétail, la diminution des ressources et la détérioration des conditions de vie de centaines de milliers de personnes en Mongolie cet hiver nous rappellent cruellement le besoin urgent d’aide.»Pour soutenir la population de Mongolie, l'appel d'urgence de l'IFRC sollicite 4,5 millions de francs suisses pour atteindre jusqu'à 10 000 familles d'éleveurs touchées par le Dzud en leur offrant une aide en espèces, une protection des moyens de subsistance, un soutien sanitaire et psychosocial, une formation professionnelle et un engagement communautaire.Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, merci de nous écrire à l'adresse: [email protected] Beijing:Kexuan Tong: +86 13147812269A Kuala Lumpur:Afrhill Rances: +60 192713641A Genève:Tommaso Della Longa: +41 797084367 Mrinalini Santhanam: +41 763815006

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Crise alimentaire : « Maintenant, je peux m'occuper de ma propre famille ».

Dans la région de Lubombo en Eswatini, près de la ville de Big Bend, Bongani Masuku, 39 ans, regarde son champ de maïs. Il en a récolté une partie la semaine dernière. «Mais il y a encore du travail à faire», dit Bongani en commençant à travailler la terre. Lubombo est l'une des régions les plus chaudes d'Eswatini. Alors que Bongani désherbe son champ, la température a déjà dépassé les 34 degrés. «J'enlève les mauvaises herbes pour que mon maïs pousse correctement», explique-t-il. «Si je laissais les mauvaises herbes prendre le dessus, les plants deviendraient très minces et n'offriraient pas une bonne récolte.» Plus tôt dans la saison, Bongani a suivi une formation agricole, à l'issue de laquelle il a reçu une subvention d'environ 70 euros. Il a investi cet argent dans des semences de maïs plus résistantes à la sécheresse, car le changement climatique a rendu les pluies plus irrégulières et accru la sécheresse. Environ 70 % de la population de l'Eswatini dépend directement de l'agriculture pour sa subsistance. C'est pourquoi l'évolution des conditions météorologiques est extrêmement préoccupante. «Les récentes vagues de chaleur ont vraiment rendu l'agriculture plus difficile. Le maïs ne doit pas recevoir trop de lumière du soleil lorsqu'il fleurit. La pluie est importante à ce stade. La dernière fois que le maïs a fleuri, il n'y a pas eu de pluie du tout, et ma récolte a donc été inférieure à ce que j'avais prévu.» Le champ de maïs revêt une grande importance pour Bongani. «Il me permet de nourrir ma famille, mais aussi de vendre une partie des récoltes et d'obtenir de l'argent», précise t-il. «Cet argent m'aide à scolariser mes enfants. J'ai cinq enfants avec ma chère épouse. Maintenant, je peux leur acheter des manuels scolaires et d'autres fournitures scolaires, comme des stylos. Si je gagne assez d'argent, je peux aussi leur acheter des chaussures pour aller à l'école.» L'insécurité alimentaire prolongée Comme partout ailleurs en Afrique australe, les habitants de l'Eswatini souffrent d'une crise grave et prolongée de la sécurité alimentaire qui a débuté en 2015. La sécheresse causée par le phénomène El Niño, renforcée par le changement climatique et l'irrégularité des pluies et des inondations depuis lors, a endommagé les récoltes année après année. Bongani est l'une des 25 500 personnes incluses dans le projet triennal financé par l'Union européenne pour améliorer la sécurité alimentaire au moyen d'une assistance en espèces. Outre la Croix-Rouge finlandaise, le projet inclut la Croix-Rouge de Baphalali Eswatini et la Croix-Rouge belge des Flandres. Pour les bénéficiaires des subventions en espèces, comme Winile Masuku, l'aide en espèces a permis d'acheter de la nourriture comme du riz, de la farine de maïs et de l'huile de cuisson à un moment où les sources de nourriture habituelles sont beaucoup moins abondantes et plus chères. «Avant de recevoir une aide financière, nous dépendions de nos voisins», explique Winile, assise devant sa maison, dont les murs sont faits de branches tressées et de pierres. «Aujourd'hui, je peux m'occuper de ma propre famille.» Le jardinage pour le changement Si tout le monde n'est pas agriculteur, de nombreux habitants de l'Eswatini cultivent une partie de leur nourriture quotidienne dans des jardins communautaires locaux. C'est l'une des raisons pour lesquelles ce projet de résilience climatique vise également à faire revivre la tradition des jardins communautaires. Une partie de cet effort comprend des formations dispensées par le ministère de l'agriculture sur la manière la plus efficace d'entretenir les jardins communautaires face à des conditions climatiques plus extrêmes. Après chaque formation, les participants reçoivent une subvention d'environ 35 euros pour acheter des semences, par exemple. Les participants sont encouragés à utiliser des variétés de cultures moins gourmandes en eau. «Le jardin offre une stabilité à ma famille, car je m'y emploie et je m'occupe de ma famille», explique Sibongile, l'une des participantes. «La récolte du jardin me permet de nourrir ma famille, et je peux aussi vendre certaines récoltes pour obtenir de l'argent pour l'éducation de mes enfants.» La santé en milieu rural Il est également important de veiller à ce que les gens restent en bonne santé, car la sécheresse et la chaleur peuvent créer des conditions qui exacerbent la propagation des maladies et des symptômes tels que la déshydratation. C'est pourquoi le projet financé par l'UE soutient également la communauté dans la préparation aux épidémies et aux pandémies. La Croix-Rouge de Baphalali Eswatini gère trois cliniques dans le pays, et le projet soutient leur capacité à répondre à différentes épidémies, telles que les maladies diarrhéiques, la tuberculose et le VIH. « Chaque matin, nous donnons des conseils de santé, c'est-à-dire que nous indiquons aux patients les épidémies en cours», explique Phumlile Gina, infirmière à la clinique de Hosea Inkhundla, dans la région de Shiselweni. «En ce moment, nous les informons sur les vaccinations, notamment contre le coronavirus et la tuberculose. Nous mettons également l'accent sur l'hygiène : nous expliquons combien il est important de se laver les mains et nous rappelons également aux gens de laver leurs récipients d'eau de temps en temps». «Certains de nos patients, ici à la campagne, manquent cruellement de ressources financières», ajoute-t-elle. «Ils peuvent venir à la clinique pour une toute autre raison, une grippe par exemple. Mais nous pouvons alors remarquer que la croissance de l'enfant du patient est manifestement retardée et qu'il y a des raisons de soupçonner une malnutrition». «Nous sommes également en mesure de prendre en charge ces situations et de surveiller l'état des patients. C'est très agréable lorsqu'un patient revient à la clinique après six mois et dit que son enfant va très bien et qu'il joue comme les autres enfants». Le partenariat programmatique entre le réseau de l'IFRC et l'Union européenne fournit un financement stratégique, flexible, à long terme et prévisible, afin que les Sociétés nationales puissent agir avant qu'une situation d'urgence ne se produise. Il est mis en œuvre dans le monde entier, y compris dans 13 pays d'Afrique.

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Crise alimentaire en Afrique : Les mères s'unissent pour lutter contre la malnutrition en Mauritanie

Dans un petit village de Barkeol, en Mauritanie, le soleil a atteint son apogée à midi, obligeant les villageois à se réfugier à l'ombre pour se protéger de ses durs rayons. Assises sous une tente faite de tissus imprimés colorés, une vingtaine de femmes bavardent et sourient tout en participant à une discussion et à un débat animés. Rakia Salem, volontaire du Croissant-Rouge mauritanien, vient d'achever une session de formation sur la manière de reconnaître les signes de malnutrition chez les enfants à l'aide d'un bracelet spécial. Rakia a rejoint le Croissant-Rouge mauritanien en 2020 en tant que facilitatrice de ce « club des mères » local, créé la même année. « Mon rôle est de former les mères au dépistage de la malnutrition chez les enfants à l'aide du bracelet MUAC (mid-upper arm circumference), un outil simple et facile à utiliser qui peut aider à prévenir la détérioration de leur état de santé », explique Rakia. Pour le démontrer au groupe, elle accueille le courageux petit Mohamed, un garçon de 3 ans dont la malnutrition a été diagnostiquée il y a quelques semaines et qui est aujourd'hui en voie de guérison grâce à un traitement précoce. La mère sait mieux que quiconque En Mauritanie, de nombreux enfants risquent de souffrir de malnutrition en raison de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle récurrente, qui touche également de nombreux autres pays d'Afrique subsaharienne. Face à cette situation, le Croissant-Rouge mauritanien a exploré différents moyens de diagnostiquer les enfants plus rapidement et plus simplement, et les clubs de mères se sont révélés particulièrement efficaces. « Les mères, qui côtoient leurs enfants tous les jours, sont les mieux placées pour détecter les premiers signes de malnutrition. C'est pourquoi nous les plaçons au centre de nos stratégies de dépistage », explique Mohamed Abdallahi, responsable de la sécurité alimentaire et des moyens de subsistance au Croissant-Rouge mauritanien. Il existe aujourd'hui dix clubs de mères à Barkeol, qui offrent aux femmes un forum convivial pour discuter de la santé maternelle et infantile, de l'hygiène, de l'assainissement et des bonnes pratiques en matière d'alimentation et de nutrition. Les femmes qui fréquentent les clubs de mères ont appris à détecter les signes de malnutrition avant qu'ils ne soient trop avancés. La détection précoce permet de réduire considérablement la gravité des cas et d'éviter l'hospitalisation, ce qui soulage les services de santé limités de la région. «Plus la malnutrition est détectée tôt, plus le traitement est court et efficace. Il y a également moins de complications médicales et le risque de mortalité est plus faible», ajoute Mohamed. Soutenir les moyens de subsistance des femmes Les clubs de mères sont également un excellent moyen de renforcer la résilience alimentaire au sein des communautés par d'autres moyens. Comme la plupart des familles n'ont pas les moyens de satisfaire les besoins alimentaires quotidiens de leurs enfants, le Croissant-Rouge mauritanien forme également les membres des clubs de mères à la mise en place de leurs propres activités lucratives. Grâce à une petite subvention du Croissant-Rouge mauritanien, le club des mères de Barkeol a ouvert un magasin général où elles vendent de la nourriture à moindre coût aux villageois. D'autres femmes de la région ont reçu des prêts sans intérêt par l'intermédiaire du club, ce qui leur a permis de créer de petites entreprises de vente de couscous, de transformation des céréales, de confection de vêtements ou de production de soupe. Certaines ont choisi d'investir leur argent dans des cultures maraîchères pour augmenter leurs rendements. "Nous avions beaucoup de difficultés, mais grâce au soutien du Croissant-Rouge mauritanien, nous sommes maintenant en mesure d'améliorer la sécurité alimentaire de nos familles et de diversifier l'alimentation de nos enfants", explique Khadidiatou Mohamed Abdallahi, présidente du club des mères. -- Afin de soutenir les personnes affectées par l'insécurité alimentaire en Afrique sub-sahérienne; l'IFRC a lancé un appel d'urgence en Octobre 2022 dans le but d'aider les sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à fournir dans 15 pays une assistance urgence et à long-terme. A ce jour, le réseau de l'IFRC a atteint: 600.000 personnes avec l'assistance en bon et en espèces; 425.000 les personnes bénéficiant d'un soutien en matière de santé et de nutrition, y compris l'alimentation complémentaire des enfants; 232.000 les personnes bénéficiant d'un soutien aux moyens de subsistance - comme la formation à des activités génératrices de revenus et à la gestion du bétail; 1,2 million de personnes bénéficient d'une aide en matière d'eau, d'assainissement et d'hygiène. En Mauritanie, L'appel soutient les clubs de mères, comme celui de Barkeol, et apporte une aide financière à des milliers de ménages. Pour faire un don à notre appel et nous aider à atteindre encore plus de personnes, veuillez cliquer ici.

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Ukraine : Un an après, l'IFRC alerte contre les blessures psychologiques qui ajoutent une couche supplémentaire de douleur

Genève / Budapest / Kiev 23 février 2023 - Les blessures psychologiques du conflit armé international en Ukraine ajoutent une autre couche de douleur aux personnes qui ont déjà du mal à faire face aux besoins en matière de logement, de faim et de moyens de subsistance, alerte la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). Alors que les effets de l'année dernière continuent d'affecter les familles, le réseau de l'IFRC mène la plus grande réponse humanitaire de son histoire. Grâce à un appel de 1,6 milliard de francs suisses lancé dans 58 pays, le réseau de l'IFRC a permis à plus de deux millions de personnes de bénéficier de soins médicaux, d'un soutien en matière de santé mentale et d'un abri, et a distribué jusqu'à présent plus de 87 millions de francs suisses d'aide en espèces afin d'offrir choix et dignité aux familles qui ont tout perdu. Au total, 42 Sociétés nationales membres de l'IFRC sont engagées dans des activités de soutien aux personnes originaires d'Ukraine. Le secrétaire général de l'IFRC, Jagan Chapagain, a déclaré : «Cette année éprouvante a ravagé la vie de millions de personnes et entrainant des dommages psychologiques aussi importants que les blessures physiques. Nous nous préparons à étendre nos interventions en matière de santé mentale aux côtés de l'argent liquide, des abris, des soins médicaux et de l'aide d'urgence pour aider les gens à gérer le dur hiver avec les coupures d'électricité et les pénuries d'eau.» Les équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sont à l'œuvre partout - des abris anti-bombes de Bakhmut aux nouvelles maisons des réfugiés au-delà des frontières - et ont fourni un soutien psychosocial à plus d'un million de personnes depuis février 2022. À mesure que le temps passe, il faut faire davantage pour s'occuper de la santé mentale. «Le traumatisme ne connaît pas de frontières : ceux qui se trouvent en Ukraine et ceux qui ont fui ont tout autant besoin de réconfort, de stabilité et d'un sentiment de normalité» remarque M. Chapagain. La Croix-Rouge ukrainienne a fourni un soutien psychosocial à des centaines de milliers de personnes depuis le début de l'escalade du conflit. En outre, 34 autres Sociétés nationales membres de l'IFRC apportent une aide spécialisée à des centaines de milliers de personnes qui ont cherché refuge dans d'autres pays. Le Directeur général de la Croix-Rouge ukrainienne, Maksym Dotsenko, a déclaré : «Ils ont perdu des êtres chers, des maisons, des emplois, tout - c'est assez accablant. Les gens vivent dans l'incertitude et cette angoisse les ronge de l'intérieur, ce qui aggrave encore la crise de santé mentale. «Aider les familles à trouver des mécanismes d'adaptation, des traitements et du soutien est crucial pour nous. Nous formons les gens sur la façon de répondre aux urgences en matière de santé mentale et cette formation a lieu dans des abris anti-bombes et des sous-sols.» Dans les pays voisins, les Sociétés nationales membres de l'IFRC reçoivent un nombre croissant de demandes d'aide en matière de santé mentale par le biais de leurs systèmes de retour d'informations communautaires. «Nous sommes encore loin du relèvement pour les personnes originaires d'Ukraine, mais assurer un soutien en matière de santé mentale, parallèlement à une aide en espèces, à une protection et à d'autres services de base, est un moyen de contribuer à ce relèvement éventuel», déclare M. Chapagain. Au cours de l'année écoulée, le réseau de l'IFRC a mobilisé plus de 124 000 volontaires pour répondre aux besoins urgents des personnes touchées par ce conflit armé international. Pour plus d'informations, merci de contacter: [email protected] A Kiev: Nichola Jones, +44 7715 459956 A Budapest: Corrie Butler, +36 70 430 6506 A Genève: Jenelle Eli, +1 202 603 6803 Matériel audiovisuel disponible pour les médias dans la salle de presse de l'IFRC. Note aux rédacteurs : Dans le cadre d'une initiative régionale visant à répondre au besoin massif de soutien en matière de santé mentale, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge d'Ukraine et de 24 pays de l'UE ont uni leurs forces pour fournir des services de santé mentale et de soutien psychosocial à plus de 590 000 personnes sur une période de trois ans. Les publics cibles sont les personnes déplacées en Ukraine et dans les pays de l'UE touchés, les soignants, les enfants, les personnes âgées, les personnes handicapées, les communautés d'accueil, ainsi que les volontaires et le personnel de la Croix-Rouge. Financé par l'Union européenne et avec l'assistance technique de l'IFRC et du Centre psychosocial de l'IFRC, le projet EU4Health met en relation des personnes vulnérables avec des professionnels de la santé mentale et des volontaires des 25 Sociétés nationales.

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Afrique: Crise alimentaire

L'Afrique subsaharienne connaît l'une des crises alimentaires les plus alarmantes depuis des décennies, tant par sa gravité que par son étendue géographique. Environ 146 millions de personnes souffrent d'insécurité alimentaire aiguë et ont besoin d'une aide humanitaire urgente. La crise est due à une série de facteurs locaux et mondiaux, notamment l'insécurité et les conflits armés, les événements météorologiques extrêmes, la variabilité climatique et les impacts macroéconomiques négatifs. Par le biais de cet appel d'urgence régional, l'IFRC soutient de nombreuses Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à travers l'Afrique afin de protéger la vie, les moyens de subsistance et l'espoir de millions de personnes.

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Rapport de l'IFRC : Les objectifs de réduction de la pauvreté, de travail décent et de réduction des inégalités, freinés par le COVID-19 en Amérique latine et dans les Caraïbes

Panama City, 20 Mai, 2022 - Les effets socio-économiques dévastateurs de la pandémie de COVID-19 ont mis en échec certains des principaux objectifs de développement durable (ODD) en Amérique latine et dans les Caraïbes. Il est peu probable que la région parvienne à mettre fin à la pauvreté, à assurer l'égalité des sexes, à promouvoir un travail décent et équitable et à réduire les inégalités au sein des pays et entre eux d'ici à la date butoir de 2030. C'est l'une des principales conclusions de "Readjusting the path towards equity", une étude récente de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). Le rapport confirme que la COVID-19 a augmenté le chômage, réduit le revenu des familles les plus pauvres, forcé plus d'un million d'enfants à quitter l'école, réduit la protection du travail et aggravé les inégalités et la violence basée sur le genre. Roger Alonso, chef de l'unité "Catastrophes, climat et crises" de l'IFRC dans les Amériques, a déclaré : "Cette étude nous aide à comprendre les effets à long terme de la pandémie de COVID-19 sur les revenus, l'accès à la nourriture et le bien-être des personnes les plus vulnérables. Les résultats soulignent le fait qu'un rétablissement social et économique complet prendra des années. Pour éviter des niveaux de vulnérabilité irréversibles, il est crucial de mettre en œuvre une reprise inclusive et équitable, qui anticipe également les effets des augmentations actuelles des prix des aliments et des carburants résultant du conflit en Ukraine." Selon le rapport, la perte de revenus des populations les plus pauvres a accru l'insécurité alimentaire, si bien que 60 millions de personnes ont souffert de la faim au cours de la première année de la pandémie. Cette même année, 23 millions de femmes ont été précipitées dans la pauvreté et, depuis lors, les cas de violence domestique et sexuelle et de traite des êtres humains ont augmenté. En outre, 10 % des emplois de la région ont été perdus pendant la pandémie, et 30 % d'entre eux n'ont pas encore été récupérés. Parallèlement, 51% de la population migrante interrogée par l'IFRC a déclaré avoir perdu son emploi et 53% de ceux qui l'ont conservé ont vu leurs revenus diminuer ou n'ont pas été payés. Cette analyse de l'IFRC est basée sur une analyse documentaire, des entretiens avec des experts et des représentants d'organisations internationales, ainsi que sur 1 825 enquêtes menées en Argentine, au Guatemala, au Honduras, au Panama et au Venezuela. Daniela Funez, co-auteur du rapport et responsable du rétablissement des moyens de subsistance de l'IFRC dans les Amériques, a déclaré : ''Être à l'écoute des communautés que nous servons est une priorité pour le réseau de la Croix-Rouge. C'est ce qui nous permet de connaître leurs besoins en profondeur et, dans ce cas, les données qu'elles nous ont fournies confirment les projections faites par les agences internationales concernant les effets du COVID-19 sur les ODD''. Pour faire face aux effets socio-économiques de la pandémie, l'IFRC suggère d'accorder une attention prioritaire aux groupes les plus vulnérables, d'intégrer une approche de genre dans l'action humanitaire et de contribuer à réduire les effets du changement climatique. Elle appelle également à une augmentation des investissements dans la vaccination, la protection et la protection des moyens de subsistance, une question essentielle pour combler le déficit de financement de 60% nécessaire pour continuer à répondre aux effets à moyen et long terme de COVID-19. Pour plus d'informations: A Bogota:David Quijano +57 310 5592559,[email protected] Au Panama:Susana Arroyo Barrantes,[email protected]

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Afghanistan: Les pénuries alimentaires s'aggravent alors que les champs de printemps restent vides

Kuala Lumpur/Kaboul/Genève, le 22 mars - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) exprime de sérieuses craintes pour des millions d'Afghans et des communautés agricoles alors que les champs restent vides des récoltes annuelles de printemps. En raison de la sécheresse persistante, la superficie ensemencée en blé d'hiver est bien inférieure à la moyenne. Les rapports de terrain indiquent que la moitié des terres normalement ensemencées en blé étaient en jachère à la fin de la période de semis en décembre. La faim s'aggrave en Afghanistan, 95 % de la population n'ayant pas assez à manger chaque jour, selon les Nations unies. Les quelques cultures qui ont été plantées risquent d'être confrontées à des conditions difficiles, La Nina devant apporter des conditions plus sèches que la normale dans les mois à venir, prolongeant la grave sécheresse pour une deuxième année. Mawlawi Mutiul Haq Khales, Le Président du Croissant-Rouge afghan, déclare: "Des millions de familles dépendent de l'agriculture, mais elles ont déjà perdu les récoltes de l'année dernière à cause de la grave sécheresse, ce qui les prive de céréales pour passer l'hiver rigoureux ou de graines à semer dans les champs. "Sans semences dans le sol, il n'y aura pas de récolte au printemps et en été, ce qui crée un risque réel de famine dans tout l'Afghanistan, où près de 23 millions de personnes ne sont déjà pas en mesure de se nourrir chaque jour. "Nous devons redoubler d'efforts pour aider ces communautés à se préparer à une deuxième année de sécheresse et de pénurie alimentaire, tout en nous efforçant de maintenir les moyens de subsistance qui sont si importants pour les familles et les communautés entières." La crise de la sécheresse a alimenté une crise économique dans un pays où l'agriculture est essentielle aux moyens de subsistance de la population et constitue le pilier de l'économie. Plus de 70 % de la population afghane vit dans des zones rurales et environ 80 % des moyens de subsistance dépendent de l'agriculture, selon les dernières données de l'IPC sur la sécurité alimentaire en Afghanistan. Le Croissant-Rouge afghan, soutenu par l'IFRC, travaille avec les communautés agricoles afin de disposer de sources d'eau plus durables, de cultures résistantes à la sécheresse et d'autres possibilités de génération de revenus pour les femmes dans les différentes régions du pays. Johanna Arvo, Chef de Délégation par intérim de l'IFRC pour l'Afghanistan, a déclaré : "Les ravages du changement climatique signifient que les risques et les difficultés augmentent en flèche pour les populations d'Afghanistan. Des millions de personnes ont dû faire face à deux graves sécheresses en quatre ans, provoquant des pertes de récoltes catastrophiques et des pénuries alimentaires dévastatrices. "Les températures augmentent, ce qui entraîne une diminution de la couverture neigeuse, de la fonte des neiges et des réserves d'eau. Les précipitations deviennent plus irrégulières, décimant l'agriculture en Afghanistan. "En plus de fournir une aide immédiate, nous devons investir beaucoup plus dans l'avenir en aidant les Afghans à établir des approvisionnements en eau plus durables et des cultures résistantes à la sécheresse, tout en soutenant la création de revenus pour les personnes les plus à risque, notamment les femmes et les personnes âgées." Dans le cadre de ce soutien continu, l'IFRC lance un appel urgent à la communauté internationale pour obtenir plus de 65 millions de francs suisses afin d'aider le Croissant-Rouge afghan à fournir des services de santé, des secours d'urgence et une aide au relèvement à plus d'un million de personnes dans les provinces frappées par des crises multiples. Pour plus d'informations ou pour organiser une interview: Bureau Asie pacifique: Antony Balmain, +60 12 230 8451, [email protected] Bureau Asie pacifique: Joe Cropp, +61 491 743 089, [email protected]

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