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L'IFRC à la COP 28 : les impacts sont là, il faut agir maintenant

Qu'il s'agisse de la montée en puissance des tempêtes, de la prolifération des incendies de forêt, de l'aggravation des vagues de chaleur et des sécheresses - ou du déplacement de communautés entières en raison de tous ces facteurs -, les effets du changement climatique se font sentir depuis un certain temps déjà. C'est pourquoi l'IFRC se rend une nouvelle fois au Sommet mondial sur le climat, la COP28, aux Émirats arabes unis, avec un message urgent : il n'y a plus de temps à perdre. Il est temps d'agir et l'action doit être audacieuse. Tout comme les dirigeants mondiaux doivent s'entendre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre afin d'éviter des conséquences humanitaires encore plus graves, ils doivent considérablement intensifier les mesures d'adaptation au niveau local afin d'atteindre les personnes les plus à risque et les plus touchées, selon l'IFRC. Des gens comme Martha Makaniko, une agricultrice du village de Chiwalo dans la ville de Mulanje au Malawi. Au début de l'année, Makaniko a perdu sa maison et toutes ses récoltes à la suite d'une inondation soudaine provoquée par le cyclone Freddy. Par la suite, les pluies normales n'ont pas été au rendez-vous et le phénomène El Nino menace maintenant d'aggraver la période de soudure qui s'annonce. "Année après année, il est de plus en plus difficile d'obtenir de bons rendements agricoles et de bien gagner sa vie", déclare Makaniko. "Nous ne pouvons plus compter sur des conditions météorologiques régulières. J'avais l'habitude de tirer huit sacs de maïs de mon champ. Aujourd'hui, j'ai de la chance d'en obtenir deux". Ce genre d'histoires est de plus en plus fréquent dans les communautés où le réseau de l'IFRC est enraciné. C'est aussi la raison pour laquelle l'IFRC a intensifié ses propres efforts pour travailler avec les communautés locales et les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge afin d'atténuer les souffrances immédiates - en fournissant de l'argent, de la nourriture, de l'eau, un soutien en matière d'hygiène et de santé - tout en prévenant et en réduisant les risques à l'avenir. C'est également la raison pour laquelle l'IFRC exhorte les dirigeants mondiaux réunis pour le sommet sur le climat COP 28 à prendre les mesures urgentes suivantes : Donner la priorité à l'action locale Augmenter le financement pour aider les communautés à s'adapter Intensifier les actions précoces et les mesures qui aident les communautés à anticiper les risques; Renforcer les systèmes de santé résistants au climat et aider les populations à prévenir, minimiser et traiter les pertes et les dommages dus aux événements climatiques. Pire avant de s'améliorer Il est essentiel d'investir davantage dans tous ces domaines pour aider les communautés à faire face, car la situation risque de s'aggraver avant de s'améliorer. Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) confirme que le changement climatique contribue déjà à l'augmentation du nombre de crises humanitaires (la température moyenne mondiale étant supérieure de 1,15 °C à la moyenne de 1850-1900). Aujourd'hui, la menace d'une nouvelle hausse des températures est bien réelle. Selon le Programme des Nations unies pour l'environnement, les politiques actuelles laissent présager un réchauffement de la planète de 2,8 °C d'ici à 2050. À court terme, le phénomène El Niño de cette année devrait aggraver l'impact du changement climatique induit par l'homme, poussant les températures mondiales vers des territoires inexplorés, selon l'Organisation météorologique mondiale. Les raisons d'espérer Il y a cependant quelques raisons d'espérer. Si des mesures urgentes sont prises, il est possible de ralentir ou d'arrêter de nouvelles hausses de température tout en rendant les communautés beaucoup moins vulnérables aux chocs liés au climat. Dans l'ensemble du réseau de l'IFRC, qui comprend 191 Sociétés nationales, il existe de nombreux exemples de communautés qui travaillent avec l'IFRC et d'autres acteurs pour se rendre plus résilientes afin d'éviter l'insécurité alimentaire, les risques pour la santé et les impacts économiques des catastrophes liées au climat. En Jamaïque, par exemple, la Croix-Rouge a collaboré avec une école pour étudiants sourds dans le cadre d'un projet climato-intelligent visant à renforcer la ferme autosuffisante du campus grâce à un système d'irrigation alimenté par l'énergie solaire. En Somalie, l'IFRC et le Croissant-Rouge de Somalie ont travaillé avec le village de Cuun pour rétablir de petites exploitations agricoles à l'aide d'un nouveau forage d'eau potable et d'un système de pompage, afin de les aider à faire face à de multiples années de sécheresse. "Nous avions du mal à accéder à l'eau potable pour boire, cuisiner, nous laver et assurer notre subsistance", explique Yasiin Maxamed Jamac, l'un des chefs de la communauté. "Cela a eu un impact négatif sur notre santé et notre bien-être, et il nous a été difficile de cultiver des plantes, des fruits et des légumes et d'élever du bétail. Aujourd'hui, plus de 100 ménages possèdent leur propre petite ferme - de 100 mètres sur 100 mètres - où ils cultivent une variété de fruits, de légumes et de récoltes.

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Vanuatu: Le cyclone Lola

Le cyclone tropical Lola a touché terre sur les côtes orientales des îles Maewo et Pentecost de Vanuatu dans la nuit du 25 octobre, sous la forme d'une tempête de catégorie 4 avec des vents de 205 km/h. De fortes pluies accompagnées d'inondations soudaines se sont abattues sur les zones de basse altitude et près des berges des rivières, provoquant des inondations côtières. On estime qu'environ 200 000 personnes ont été exposées aux effets du cyclone, 150 000 personnes (30 000 ménages) ayant été plus directement touchées (près de la moitié de la population du pays). L'IFRC et ses membres recherchent 2,5 millions de francs suisses pour aider la Croix-Rouge de Vanuatu à fournir une assistance à 30 000 personnes ayant besoin d'aide à la suite du cyclone. Merci de faire un don maintenant !

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La Croix-Rouge du Myanmar se prépare à l'arrivée du cyclone Mocha

Avec le soutien de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), la Croix-Rouge du Myanmar se prépare à une importante intervention d'urgence alors que le cyclone Mocha se dirige vers le golfe du Bengale, menaçant de frapper les communautés le long des côtes du Bangladesh et du Myanmar. Selon les prévisions actuelles, le cyclone Mocha devrait provoquer de fortes précipitations, des vents violents de plus de 150 km/h et des ondes de tempête de plus de deux mètres lorsqu'il touchera terre dans les prochaines 24 heures. Il devrait toucher les régions du nord du pays, notamment les États de Rakhine et de Chin, ainsi que les régions de Magway et de Sagaing plus à l'intérieur des terres et la région du delta de l'Ayeyarwaddy plus au sud. La zone d'impact identifiée à Rakhine est de faible altitude et très exposée aux inondations, des centaines de milliers de personnes vivant dans des conditions précaires. De fortes pluies et des vents violents devraient ensuite toucher les communautés de l'intérieur du Nord-Ouest, également exposées aux inondations et aux glissements de terrain. Dans l'ensemble de la région de Rakhine et du nord-ouest, environ six millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire en raison de la situation humanitaire actuelle au Myanmar, et 1,2 million de personnes sont déplacées. Le cyclone Mocha devrait aggraver l'impact sur les populations vulnérables de ces régions et provoquer de nouveaux déplacements. L'IFRC aide la Croix-Rouge du Myanmar à renforcer les mesures de gestion des risques et des catastrophes pour soutenir les communautés touchées le long de la trajectoire du cyclone Mocha, en étroite collaboration avec les Sociétés nationales sœurs et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en ce qui concerne les zones de conflit. L'IFRC et ses partenaires se tiennent prêts à fournir un soutien stratégique, opérationnel, financier, technique et autre, notamment pour une action précoce visant à faciliter l'évaluation des besoins et à aider les familles vulnérables à répondre à leurs besoins immédiats et à moyen terme. «La préparation aux catastrophes commence bien avant toute situation d'urgence. La Croix-Rouge du Myanmar, par l'intermédiaire de son réseau de branches locales et de ses volontaires formés et dévoués, a mobilisé des ressources, des stocks, du personnel et des volontaires, prêts à intervenir. Il y aura des besoins importants en termes d'hébergement d'urgence, d'accès à l'eau potable et d'hygiène, et de prise en charge des personnes déplacées, tout en veillant à ce que l'intervention soit axée sur la protection, l'engagement communautaire et la redevabilité. L'accès à des informations fiables, l'aide à la réunification des familles qui ont été séparées et l'orientation vers des services spécialisés seront essentiels. L'IFRC et ses partenaires continuent de soutenir activement la Croix-Rouge du Myanmar, en coordination avec l'ensemble de la communauté humanitaire. Nous pouvons nous attendre à une réponse humanitaire importante, et les contributions pour soutenir les efforts de la Croix-Rouge du Myanmar seront très appréciées », souligne Nadia Khoury, chef de la délégation de l'IFRC au Myanmar. Le MRCS a activé son centre d'opérations d'urgence (COU) au niveau central et dans l'État de Rakhine et la région d'Ayeryawaddy. Plus de 700 volontaires de la Croix-Rouge de l'État de Rakhine, de la région d'Ayeyarwaddy et des régions susceptibles d'être touchées ont été formés pour fournir une assistance immédiate à la communauté. En moyenne, 20 volontaires de la Croix-Rouge de chaque branche des cantons côtiers sont prêts à intervenir. Ils ont été mobilisés dans tout le pays pour diffuser des messages d'alerte précoce, aider les communautés à se préparer et soutenir les évacuations le cas échéant. Pour plus d'informations ou pour solliciter une interview, merci de contacter: A Yangon: Swe Zin Myo Win, Senior Communications Officer, [email protected] A Kuala Lumpur: Afrhill Rances, Regional Communications Manager, +60 19 271 3641, [email protected]

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Une aide urgente est nécessaire pour éviter l'aggravation des effets du cyclone Mocha sur la santé et les moyens de subsistance.

Kuala Lumpur/Genève, 1 June 2023 - À la suite des ravages causés par le cyclone Mocha au Myanmar, une course contre la montre s'est engagée pour aider les personnes dans le besoin et empêcher la propagation des maladies. On estime que plus de 235 000 foyers ont été touchés par des vents atteignant 250 km/h, des ondes de tempête, des crues soudaines et des glissements de terrain provoqués par le cyclone, le plus puissant de ces dix dernières années dans le golfe du Bengale. Dans les États de Rakhine et de Chin, ainsi que dans les régions de Magway, de Sagaing et d'Ayeyarwaddy dans le sud-ouest du Myanmar, des maisons, des moyens de subsistance et des infrastructures publiques et privées ont été détruits. Dans le nord-ouest, les difficultés d'accès, les affrontements et les combats en cours, ainsi que les restrictions en matière de communication, limitent la capacité des organisations humanitaires à obtenir une image complète des dégâts et à réagir en conséquence. La Croix-Rouge du Myanmar a accès aux communautés par l'intermédiaire de ses branches et de ses volontaires présents dans des centaines de communes, notamment à Rakhine, Magway, Chin et Ayeryawaddy. Plus de 960 volontaires sont actuellement sur le terrain dans les zones touchées, identifiant les besoins et fournissant des secours d'urgence, des soins de santé et de l'eau potable. Au 29 mai 2023, la Croix-Rouge du Myanmar avait atteint plus de 75 000 personnes grâce à une intervention humanitaire multisectorielle. Des dizaines de milliers de personnes ont eu accès à de l'eau potable, plus de 900 personnes ont reçu des soins de santé grâce à des cliniques mobiles, plus de 1 300 personnes ont reçu une éducation à la santé, plus de 1 000 personnes ont reçu des kits de dignité, 700 familles ont reçu des bâches pour les aider à s'abriter du vent et de la pluie, et plus de 400 familles ont reçu des ustensiles de cuisine. Le Directeur de l'unité de Gestion des opérations de la Croix-Rouge du Myanmar à Rakhine, Aye Aye Nyein, a déclaré : « Avec nos volontaires et notre personnel de la section de la Croix-Rouge de l'État de Rakhine, nous avons fourni une assistance telle que l'alerte précoce et la relocalisation des communautés les plus vulnérables et nous fournissons une aide d'urgence, de l'eau potable et une assistance médicale avec notre équipe de cliniques mobiles à Sittwe et dans les régions avoisinantes. «Dans l'État de Rakhine, nous nous concentrerons dans un premier temps sur les cinq communes les plus touchées, à savoir Sittwe, Rathedaung, Ponnarkyun, Kyauktaw et Pauktaw, et nous prévoyons d'étendre notre assistance sous la direction et les principes de nos dirigeants et en coordination avec le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et d'autres partenaires». Les abris, les besoins de base et les moyens de subsistance sont désormais une priorité. L'accès à l'eau potable, à la nourriture, aux premiers secours, aux soins de santé primaires et à l'aide financière pour les communautés touchées est une nécessité urgente. Rajeev K.C., Délégué à l'IFRC pour la Gestion des risques de catastrophes, a déclaré : «Le cyclone Mocha, qui touche des populations déjà très vulnérables, a augmenté le nombre de personnes à risque ayant un besoin immédiat d'abris, d'eau et de services d'assainissement. Nous voyons déjà émerger des possibilités de transmission de maladies, c'est pourquoi une assistance immédiate en matière d'hygiène et de services de santé est nécessaire.» La Croix-Rouge du Myanmar a établi des canaux de communication sur le terrain avec les acteurs concernés et cherche à accéder aux personnes affectées qui en ont besoin. Elle collabore avec les autorités afin de remplir son mandat tout en conservant sa neutralité, son impartialité et son indépendance vis-à-vis du gouvernement. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé un appel d'urgence avec ses membres pour soutenir la réponse de la Croix-Rouge du Myanmar, en mettant l'accent sur les secours et l'aide au relèvement rapide dans les zones les plus touchées du Myanmar pour les 7 500 ménages les plus vulnérables (37 500 personnes) pour les 12 prochains mois, en particulier dans les zones les plus touchées de Rakhine, Chin, Magway, Ayeryawaddy, et Sagaing. Pour plus d'informations ou pour demander une interview, merci de nous écrire : [email protected] AYangon: Swe Zin Myo Win, [email protected] A Kuala Lumpur: Afrhill Rances, [email protected]; +60 19 271 3641 A Genève: Anna Tuson, +41 79 895 6924 Tommaso Della Longa, +41 79 708 4367

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Myanmar: Le cyclone Mocha

Le cyclone Mocha a touché terre au Myanmar le 14 mai. Il s'agit d'un cyclone tropical de catégorie 4, apportant avec lui des vents allant jusqu'à 250 km/h, de fortes pluies, des ondes de tempête, des crues soudaines et des glissements de terrain. Il s'agit du cyclone le plus puissant que le golfe du Bengale ait connu ses 10 dernières années. Il a causé des dommages importants au niveau des habitations, des infrastructures et des services d'électricité et d'eau. Par le biais de cet appel d'urgence, l'IFRC aide la Croix-Rouge du Myanmar à étendre sa fourniture de secours immédiats, de soutien aux moyens de subsistance essentiels et d'activités de relèvement rapide.

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Cyclone Mocha : L'accès et le temps sont essentiels pour aider les familles touchées au Bangladesh et au Myanmar

Kuala Lumpur/Genève, 16 mai 2023 - Le cyclone le plus puissant de ces dix dernières années dans le golfe du Bengale a affecté des familles déjà déplacées à l'intérieur du Myanmar et vivant dans des camps de réfugiés au Bangladesh. Le 14 mai, le cyclone Mocha a traversé la côte entre Cox's Bazar au Bangladesh et la commune de Kyaukpyu, près de Sittwe, la capitale du Rakhine, au Myanmar, avec des vents estimés à 250 km/h. Il a provoqué de fortes pluies, des ondes de tempête, des crues soudaines et des glissements de terrain. Au Myanmar, le cyclone a causé d'importants dégâts : maisons détruites, lignes électriques coupées, services d'eau et d'électricité interrompus. Les ondes de tempête qui en ont résulté ont également détruit des ponts et inondé des maisons. À ce jour, d'après les premiers rapports, environ 355 ménages dans les régions de Yangon, Magway et Ayeyarwaddy auraient été touchés, tandis que les premiers rapports de l'État de Chin font également état de dégâts, et plus de 130 000 personnes ont été évacuées vers des abris temporaires. Une dévastation généralisée a été signalée dans l'État de Rakhine, affectant les infrastructures publiques et privées, détruisant les maisons et les moyens de subsistance. Alors que les rapports de terrain continuent d'arriver et que des évaluations rapides sont effectuées, on s'attend à ce que les besoins soient élevés et que les personnes touchées aient besoin d'articles de secours immédiats, d'abris, d'eau, d'assainissement et d'hygiène, de soins de santé d'urgence et d'un soutien psychosocial. Les familles qui ont été séparées devront être reconnectées. Le risque d'épidémies de maladies transmissibles est élevé, tandis que les mines terrestres et autres restes explosifs de guerre posent des risques supplémentaires, car les inondations et les glissements de terrain peuvent transporter les engins dans des endroits jusqu'alors considérés comme sûrs. Plus de 800 volontaires et employés de la Croix-Rouge sont intervenus dans tout le pays et des équipes d'intervention d'urgence ont également été déployées. Des stocks de secours prépositionnés sont en train d'être envoyés au centre de la Croix-Rouge du Myanmar à Rakhine pour couvrir 2 000 foyers. L'IFRC et ses membres soutiennent la Croix-Rouge du Myanmar dans l'intensification des mesures d'intervention en cas de catastrophe afin de venir en aide aux communautés touchées par le cyclone Mocha, ainsi qu'à celles qui ont été affectées par les ondes de tempête tout au long du vaste littoral du pays. Nadia Khoury, Chef de délégation de l'IFRC à Myanmar a déclaré: «Les conséquences de la catastrophes sont considérables et couvrent une très grande partie du pays. Des centaines de milliers de personnes se sont retrouvées dans une situation extrêmement vulnérable, alors que la saison de la mousson est sur le point de commencer. Nous travaillons avec la Croix-Rouge du Myanmar, nos partenaires dans le pays et le Comité international de la Croix-Rouge sur les zones nécessitant un accès et une mobilisation des ressources pour une réponse coordonnée, en fournissant un soutien stratégique, opérationnel, financier, technique et autre. Présente dans chaque commune touchée par l'intermédiaire de ses branches et de ses volontaires, la Croix-Rouge du Myanmar fournira une assistance multisectorielle afin de répondre au mieux aux besoins des populations touchées »​​​​​​​. L'accès à Rakhine et au nord-ouest reste fortement limité, tandis que l'ampleur des dégâts dans les zones rurales et autres zones difficiles d'accès, en particulier les camps de personnes déplacées à l'intérieur du pays, est encore inconnue en raison de l'interruption des lignes téléphoniques et de l'internet. Au Bangladesh, bien que le cyclone ait causé des destructions massives sur l'île Saint-Martin et dans la zone côtière adjacente de Cox's Bazar, il a eu moins d'impact que prévu. Les évaluations se poursuivent, mais on signale jusqu'à présent que près de 3 000 foyers sont touchés et que 10 000 foyers sont partiellement endommagés. Plus de 8 000 volontaires du Croissant-Rouge ont été déployés pour soutenir les communautés touchées au Bangladesh avant que le cyclone Mocha ne touche terre et 76 000 volontaires du programme de préparation aux cyclones ont été préparés dans les zones côtières pour faire face à toute situation complexe. Les volontaires sont actuellement sur le terrain dans les zones touchées, secourant les personnes, fournissant des articles de secours d'urgence, une assistance médicale, de l'eau potable et d'autres formes d'aide. Sanjeev Kafley,Chef de délégation de l'IFRC au Bangladesh a déclaré: « L'IFRC et son vaste réseau ont soutenu le Croissant-Rouge du Bangladesh dans ses activités de sauvetage et de secours, travaillant en étroite collaboration avec la société nationale pour veiller à ce que les personnes touchées par le cyclone Mocha reçoivent l'assistance nécessaire. Nos équipes sont sur le terrain dans les camps de Cox's Bazar et dans d'autres zones côtières et évaluent l'évolution de la situation»​​​​​​​. Pour plus d'informations ou pour demander une interview, merci de nous contacter: [email protected] AKuala Lumpur: Afrhill Rances, +60192713641 AGenève: Anna Tuson, +41 79 895 6924 Tommaso Della Longa, +41 79 708 4367

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Vanuatu : un mois après le double cyclone, l'augmentation des cas de leptospirose est préoccupante

Port Vila, 31 mars 2023 - L'augmentation du nombre de cas de leptospirose, une maladie bactérienne, un mois après le passage du double cyclone de catégorie 4 à Vanuatu, suscite de vives inquiétudes. Le pays a signalé 19 nouveaux cas de leptospirose et trois décès depuis le passage du cyclone. La majorité des cas ont été recensés dans les îles Santo et Efate, avec quelques cas à Malekula, Pentecost, Malo et Erromango. La Croix-Rouge de Vanuatu travaille en coordination avec les autorités pour enrayer la situation en sensibilisant les communautés des six provinces sur les questions de santé. Le secrétaire général de la Croix-Rouge de Vanuatu, Dickinson Tevi, a déclaré : "C'est généralement à la suite d'un cyclone que l'on constate une augmentation des maladies telles que la leptospirose. Les inondations ont contaminé les sources d'eau, les animaux ont été touchés et les personnes en contact avec ces animaux et les sources d'eau infectées contractent généralement la maladie". "Nos volontaires sensibilisent les populations sur ces questions, notamment sur la nécessité de surveiller les symptômes, lorsqu'ils se rendent dans les communautés pour distribuer de l'aide. Les équipes sensibilisent également les populations sur d'autres maladies telles que la typhoïde et la dengue, qui sont également fréquentes après un cyclone. Elles conseillent aux communautés de pratiquer une bonne hygiène et de faire bouillir l'eau de boisson. Il est également important de nettoyer leur environnement pour prévenir la dengue". La Croix-Rouge de Vanuatu a déjà apporté une aide d'urgence à plus de 9 000 personnes. Plus de 1 000 kits d'abris, 2 500 bâches, 1 600 moustiquaires, 800 kits d'hygiène, 250 kits de dignité comprenant des articles d'hygiène sanitaire pour les femmes et les jeunes filles, et 1 400 jerrycans pour stocker l'eau ont été distribués aux communautés gravement touchées. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) continue de travailler avec la Croix-Rouge de Vanuatu et ses partenaires pour apporter un soutien essentiel aux équipes sur le terrain. Des fonds d'urgence d'un montant total de 799 389 francs suisses ont été débloqués pour soutenir les opérations de la Croix-Rouge de Vanuatu au cours des six prochains mois, jusqu'en septembre 2023. La Chef du bureau de l'IFRC dans le Pacifique, Katie Greenwood, a déclaré: "Nous continuons à apporter un soutien essentiel à la Croix-Rouge de Vanuatu et aux communautés touchées. Les familles recollent lentement les morceaux et la Croix-Rouge est là pour les aider à se remettre sur pied". "Dans les semaines et les mois à venir, nous nous concentrerons sur les efforts de relèvement précoce sous la forme de la réhabilitation des sources d'eau par la collecte de l'eau de pluie et le rétablissement des moyens de subsistance par l'assistance en bons d'achat." Pour plus d'informations, merci de contacter : A Suva: Soneel Ram, +679 998 3688, [email protected]

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Malawi : L'IFRC lance un appel d'urgence pour répondre à l'impact de la tempête tropicale Freddy au Malawi

Malawi, 21 mars 2023 - Après avoir traversé l'Afrique australe pour la deuxième fois ce mois-ci, la tempête tropicale Freddy a balayé le sud du Malawi le 12 mars 2023, avec des vents violents et des pluies torrentielles qui ont laissé les districts touchés dans un état désastreux et ont affecté l'approvisionnement en électricité dans la majeure partie du pays. La tempête tropicale Freddy est en passe de devenir le système tropical le plus long depuis 1994, après s'être affaiblie et intensifiée à sept reprises au cours du mois dernier. Le gouvernement du Malawi a déclaré l'état de catastrophe dans 10 districts du sud du pays qui ont été les plus durement touchés par la tempête. Un grand nombre de personnes ont été touchées, dont 101 648 ménages (environ 508 244 personnes) ont été déplacés et 534 camps ont été mis en place pour accueillir les personnes déplacées, selon les rapports du DoDMA (Département des affaires de gestion des catastrophes du Malawi). Le bilan, qui s'élève actuellement à 499 morts (au 20 mars 2023), devrait s'alourdir puisque 427 personnes sont toujours portées disparues, certaines zones restant isolées en raison des pluies incessantes et des vents violents. McBain Kanongodza, secrétaire général de la Croix-Rouge du Malawi, a déclaré : «Nous sommes reconnaissants à la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour le soutien qu'elle nous apporte par le biais de cet appel d'urgence. Ce soutien contribuera grandement à aider les survivants à se remettre du choc causé par la dévastation causée par le cyclone tropical Freddy.» La Croix-Rouge du Malawi est sur le terrain, avec des volontaires qui travaillent dans des conditions dangereuses, principalement en menant des opérations de recherche et de sauvetage par voie terrestre et à bord de bateaux de sauvetage. Les volontaires apportent les premiers soins et un soutien psychosocial aux personnes touchées. La MRCS distribue également des produits non alimentaires aux centres d'évacuation et aux hôpitaux. John Roche, chef de la délégation de l'IFRC pour le Malawi, la Zambie et le Zimbabwe, a déclaré : «Les dégâts causés par la tempête tropicale Freddy, qui a entraîné le déplacement de nombreuses personnes, sont très préoccupants, car nous luttons en même temps contre une épidémie de choléra de grande ampleur. Nous devons réagir rapidement et veiller à ce que la population ait accès à de l'eau potable propre et saine afin d'éviter que le choléra ne se propage de manière incontrôlée.» Le manque d'assainissement et de sources d'eau propre, qui augmente le risque de contracter le choléra, sera amplifié après que de nombreuses maisons ont été emportées par les eaux, laissant les communautés déplacées dans des camps. Le nombre de personnes vivant dans les camps peut les transformer en points chauds pour le choléra et les maladies d'origine hydrique. Outre les risques de choléra, les inondations ont privé de nombreuses communautés de nourriture pendant plusieurs jours, et ont causé des dégâts considérables aux exploitations agricoles et la mort du bétail. Nombre de ces régions souffraient déjà d'une insécurité alimentaire importante. L'IFRC et ses membres ont lancé un appel d'urgence de 6 millions de francs suisses, qui permettra à la Croix-Rouge du Malawi d'aider jusqu'à 160 000 personnes dans cinq districts, qui ont été touchées par les graves conséquences de la tempête tropicale Freddy. Grâce à cet appel, le MRCS et ses partenaires de l'IFRC chercheront à intensifier leur réponse à l'impact de la tempête tropicale Freddy. La réponse se concentrera sur les besoins immédiats des familles déplacées et hébergées dans des camps. Pour plus d'informations ou pour organiser une interview, merci de contacter: AuMalawi (IFRC): Ella Mcsharry, +263 78 689 3350, Felix Washon, +265 999 95 57 21, [email protected] A Prétoria (IFRC): Robyn Lee Doyle, +27605031833, [email protected] ANairobi (IFRC): Rita Nyaga, +2541 10 837154, [email protected] A Geneva (IFRC): Tommaso Della Longa, +41-79-708 4367, [email protected]

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Vanuatu : Besoin urgent d'abris et d'eau potable après le double cyclone

Port Vila, 14 mars 2023 - Il y a un besoin urgent d'abris et d'eau potable car des centaines de milliers de personnes ont été touchées par des cyclones successifs dans les communautés de Vanuatu. Des centaines de personnes sont toujours à la recherche d'un abri dans les centres d'évacuation, car certaines ont vu leur maison endommagée ou complètement détruite. L'accès à l'eau potable a également été compromis, puisque les sources d'eau ont été endommagées en raison de la gravité de l'impact des deux cyclones. Les cyclones Judy et Kevin ont touché plus de 160 000 personnes dans les six provinces du pays. Dix jours après le passage des cyclones, la plupart des communautés sont toujours privées d'électricité, les autorités continuant à s'efforcer de terminer la réparation des lignes électriques endommagées. La Croix-Rouge de Vanuatu travaille en étroite collaboration avec le Bureau national de gestion des catastrophes (NDMO-National Disaster Management Office) et fournit une assistance immédiate aux personnes se trouvant dans les centres d'évacuation et dans les communautés gravement touchées. Plus de 300 volontaires formés par la Croix-Rouge ont été déployés pour participer à la réponse à la catastrophe et continuent à travailler sans relâche jusqu'à présent. Le secrétaire général de la Croix-Rouge de Vanuatu, Dickinson Tevi, a déclaré : «Nos volontaires sont sur le terrain depuis la semaine dernière pour effectuer des évaluations et des distributions aux communautés touchées. La plupart des maisons ont été endommagées, tandis que d'autres ont été complètement détruites par le vent. Cela montre l'ampleur des dégâts causés par ces deux cyclones. C'est énorme.» «Nous sommes heureux d'avoir pu établir un contact avec notre branche sur l'île de Tanna et nos volontaires distribuent déjà des articles de secours aux ménages touchés.» La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a débloqué des fonds d'urgence d'un montant total de 799 389 francs suisses pour soutenir la Croix-Rouge de Vanuatu pendant neuf mois. Grâce au soutien de l'IFRC, les volontaires de la Croix-Rouge de Vanuatu ont déjà apporté une aide immédiate à plus de 5 000 personnes. Plus de 700 kits d'abris pour réparer les maisons endommagées, 1 000 bâches, 500 kits d'hygiène pour le nettoyage et la toilette, 200 lanternes solaires et 900 jerrycans pour le stockage de l'eau ont été distribués aux communautés gravement touchées. Katie Greenwood, chef du bureau de l'IFRC pour la région du Pacifique, a déclaré: «Nous aidons déjà la Croix-Rouge de Vanuatu à intensifier ses activités dans le cadre de cette réponse, à mesure que les besoins critiques se précisent grâce aux données d'évaluation fournies par les communautés touchées. Nous avons déjà déployé du personnel de l'IFRC et de la Croix-Rouge dans des rôles techniques clés tels que la coordination du groupe Abris, l'informatique et les télécommunications, pour aider aux opérations et nous envisageons de déployer du personnel supplémentaire dans les prochains jours en fonction des lacunes identifiées par la Croix-Rouge de Vanuatu.»​​​​​​​ «L'impact de ces deux cyclones se fera sentir pendant longtemps et nécessitera un plan de réponse bien coordonné pour remettre les populations sur pied le plus rapidement possible.»​​​​​​​ Pour plus d'informations, merci de contacter: A Port Vila: Soneel Ram, +678 517 0388, [email protected]

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Le cyclone Judy fait des ravages à Vanuatu, la Croix-Rouge est prête à intervenir

Port Vila/Suva, le 2 mars 2023 - Le cyclone Judy a laissé sur son passage une énorme traînée de destruction à travers le Vanuatu, où l'on estime à plus de 160 000 le nombre de personnes touchées. Ce cyclone de catégorie 4, dont les vents destructeurs atteignent 150 km par heure et 200 km par heure en rafales, a également causé de graves dommages aux infrastructures, aux bâtiments, à la connectivité et aux cultures. Port Vila et Tanna ont été les plus durement touchés par le cyclone, avec des coupures d'électricité et d'eau dans certaines des communautés les plus touchées. La Croix-Rouge de Vanuatu travaille avec les autorités pour déterminer le nombre de foyers qui ont besoin d'une assistance immédiate et pour fournir les premiers soins aux personnes. Le secrétaire général de la Croix-Rouge de Vanuatu, Dickinson Tevi, a déclaré : «Nous faisons de notre mieux pour atteindre les communautés les plus touchées. La catastrophe a été considérable et, par conséquent, certaines routes menant aux communautés ont été endommagées, tandis que d'autres ont été bloquées par des arbres tombés et des débris»​​​​​​​. «Tel est l'ampleur de l'impact du cyclone. Nos volontaires de la Croix-Rouge sont sur le terrain et travaillent avec les autorités pour atteindre ces communautés, car nous ne connaissons pas encore l'étendue des dégâts dans ces endroits.»​​​​​​​ Des articles de secours immédiats prépositionnés, tels que des bâches pour les abris, sont prêts à être distribués à 2500 ménages touchés. En outre, des kits d'hygiène pour le lavage et le nettoyage, des lanternes solaires, des moustiquaires et des ustensiles de cuisine sont également prêts à être distribués. Katie Greenwood, chef du bureau de l'IFRC dans le Pacifique, a déclaré : «Nous devons agir rapidement, car les gens ont besoin d'une aide d'urgence à court terme, notamment pour répondre à des besoins fondamentaux tels que des abris temporaires et l'accès à une eau potable propre et sûre. «Une catastrophe de cette ampleur ne peut être gérée par un seul pays. Il faudra un effort régional coordonné pour apporter une aide immédiate, puis pour aider les communautés à reconstruire leur vie et leurs moyens de subsistance à plus long terme.»​​​​​​​ Quelques heures après les ravages causés par le cyclone Judy, une autre dépression tropicale est entrée dans la zone de responsabilité de Vanuatu aujourd'hui et devrait suivre la même trajectoire que le cyclone Judy. Le risque que cette dépression tropicale se transforme en cyclone tropical au cours des prochaines 24 heures et se dirige vers Vanuatu est élevé. L'augmentation de la fréquence et de l'intensité de ces cyclones est une réalité à laquelle nos Sociétés de la Croix-Rouge et les communautés avec lesquelles elles travaillent sont confrontées en raison des impacts du changement climatique et de la modification des schémas météorologiques. Vanuatu a été touché pour la dernière fois par un cyclone de cette ampleur en 2015, lorsque le cyclone Pam de catégorie 5 a causé des dégâts considérables à Port Vila, affectant au moins 166 000 personnes. Pour plus d'informations, merci de contacter: A Suva: Soneel Ram, +679 9983 688, [email protected]

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Vanuatu: deux cyclones consécutifs frappent la nation insulaire, les efforts de relèvement seront immenses

Port Vila/Suva, le 4 mars 2023 - On estime que des centaines de milliers de personnes au Vanuatu ont été touchées par deux cyclones massifs de catégorie 4 qui ont frappé la nation insulaire en l'espace de 24 heures. Le cyclone Kevin, avec des rafales de vent atteignant 160 km par heure, a frappé le pays quelques heures après la sortie du cyclone Judy. L'accès aux communautés touchées a été entravé car la plupart des routes ont été endommagées et les chutes de lignes électriques ont également provoqué des coupures de courant, rendant difficile la communication avec les communautés isolées. L'île de Tanna, dans la province de Tafea, devrait être la plus touchée. Le secrétaire général de la Croix-Rouge de Vanuatu, Dickinson Tevi, a déclaré : « Nous essayons toujours d'établir le contact avec notre branche à Tanna. Nous n'avons toujours pas de nouvelles depuis le passage du cyclone Judy. Nous avons préparé des articles de secours sur l'île, prêts à être distribués aux ménages sinistrés. Bien qu'ils soient coupés du reste du pays, notre personnel et nos volontaires formés sur l'île sauront quoi faire, car c'est ce à quoi nous les préparons chaque année dans le cadre de nos formations à la préparation aux catastrophes. «L'impact de ces deux cyclones se fera sentir pendant longtemps, alors que les gens commencent lentement à recoller les morceaux et à reconstruire leur vie. Les efforts de réponse et de relèvement seront énormes.» La Croix-Rouge de Vanuatu a fourni une assistance immédiate à plus de 300 personnes actuellement hébergées dans des centres d'évacuation, sous forme de couvertures, de kits d'hygiène destinés à la toilette et au nettoyage, et de lanternes solaires. D'autres articles, tels que des bâches pour les abris, sont également prêts à être distribués dès que les équipes pourront accéder aux communautés touchées. Katie Greenwood, chef du bureau de l'IFRC dans le Pacifique, a déclaré : «Deux cyclones consécutifs signifient que les besoins immédiats seront énormes. L'IFRC est prête à apporter son soutien car nous prévoyons que les besoins vont s'intensifier dans ses prochains jours. Nous travaillons en étroite collaboration avec l'équipe de la Croix-Rouge de Vanuatu et nous nous préparons pour les jours à venir». «Les catastrophes de cette ampleur requièrent une collaboration avec toutes les parties prenantes concernées afin d'apporter une assistance aux personnes les plus touchées le plus rapidement et le plus sûrement possible.»​​​​​​​ Pour plus d'information ou pour organiser une interview, merci de contacter: A Suva: Soneel Ram, +679 9983 688, [email protected]

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Cuba: L'ouragan Lan

L'ouragan Ian a atteint la province de Pinar Del Rio, à Cuba, aux premières heures du 27 septembre. Il a frappé de vastes étendues de l'ouest de Cuba et a causé de lourds dommages aux infrastructures, aux habitations, à l'agriculture, à l'électricité et aux services de télécommunications. Par le biais de cet appel d'urgence, l'IFRC soutient la Croix-Rouge cubaine dans l'aide qu'elle apporte à 5 000 familles dont les maisons ont été gravement endommagées. L'aide humanitaire comprend des abris d'urgence, des services de santé et de soins, de l'eau potable, des fournitures d'hygiène et des services de protection.

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L'IFRC invite les gouvernements et les partenaires humanitaires à protéger les vies à l'approche d'une saison active d'ouragans sur le continent américain.

Panama/Genèva, 31 Mai 2022 —La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) intensifie ses actions de préparation en prévision d'une nouvelle saison cyclonique active supérieure à la moyenne dans l'océan Atlantique. L'IFRC invite les gouvernements et les acteurs humanitaires à protéger les vies en investissant dans des systèmes d'alerte précoce, des solutions basées sur les prévisions et des plans coordonnés de réponse aux catastrophes. Du 1er juin au 30 novembre 2022, l'Amérique du Nord, l'Amérique centrale et les Caraïbes attendent entre 14 et 21 tempêtes nommées, dont 6 à 10 pourraient devenir des ouragans, y compris 3 à 6 ouragans de catégorie 3 ou plus. L'IFRC et son réseau œuvrent pour que les communautés soient mieux préparées à faire face aux effets des fortes pluies, des glissements de terrain et des inondations que ces événements météorologiques pourraient provoquer au cours des six prochains mois. Martha Keays, Directrice Régionale pour la région Amériques à l'IFRC a déclaré: "La région peut être confrontée à six ouragans majeurs, mais il suffit d'une seule tempête pour détruire des communautés qui sont déjà aux prises avec la pauvreté, les inégalités et les effets dévastateurs de la pandémie de COVID-19. C'est pourquoi des centaines d'équipes locales de la Croix-Rouge dans plus de 20 pays partagent des messages d'alerte précoce et coordonnent les mesures de préparation avec les gouvernements locaux et les dirigeants communautaires. Parallèlement, l'IFRC associe les prévisions météorologiques à l'analyse des risques pour prendre des mesures précoces en amont des ouragans plutôt que de simplement réagir aux événements. Cette approche nous permet d'anticiper les catastrophes, de diminuer leur impact autant que possible et de prévenir la souffrance et la perte de vies et des moyens de subsistance." L'IFRC accorde une attention particulière aux besoins des femmes, des enfants, des migrants et des retournés, qui souffrent de crises qui se chevauchent en Amérique centrale. Cette région se remet encore de la pandémie et des ouragans Eta et Iota, qui ont provoqué le déplacement de 1,5 million de personnes rien qu'au Nicaragua, au Honduras et au Guatemala. En Colombie, au Honduras, au Guatemala et en Haïti, les communautés vulnérables exposées aux ouragans et aux tempêtes sont également les plus exposées à l'insécurité alimentaire en raison de la crise mondiale actuelle de pénurie alimentaire. Dans ce contexte difficile, l'IFRC plaide en faveur de cadres réglementaires qui favorisent l'acheminement rapide de l'aide humanitaire dans les zones touchées par des catastrophes. Elle a également prépositionné des biens humanitaires au Panama, au Guatemala, au Honduras et dans les Caraïbes afin de répondre immédiatement aux besoins humanitaires de 60 000 personnes dans les zones côtières du Pacifique et de l'Atlantique. Selon le Centre climatique de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, la saison des ouragans 2022 dans l'Atlantique et la mer des Caraïbes devrait être plus active que la normale en raison de l'influence du modèle climatique La Niña. Ce phénomène est actif pour la troisième année consécutive et fait que les températures de la mer dans ce bassin sont supérieures à la moyenne. Cette condition permet un développement plus actif des ouragans, comme on l'a vu en 2020 et 2021. Pour plus d'informations, veuillez contacter : Au Panama Susana Arroyo Barrantes - Comms Manager pour la régions Amériques,[email protected] María Victoria Langman - Senior Comms Officer pour la région Amériques,[email protected] En Jamaïque Trevesa Da Silva - Comms Officer Anglais et néerlandais des Caraïbes, [email protected]

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Changement climatique : La Croix-Rouge appelle à davantage de fonds pour l'action locale alors que les dirigeants européens et africains se réunissent à Bruxelles

Nairobi, Kenya. 17 février 2022 - Alors que certaines régions d'Afrique australe subissent les effets de tempêtes tropicales et de cyclones et que d'autres parties du continent sont confrontées à de graves sécheresses, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) appelle à investir de toute urgence dans des actions locales visant à combattre les effets du changement climatique. Cet appel intervient avant le 6e sommet Union européenne-Union africaine (UE-UA) qui débute aujourd'hui à Bruxelles, en Belgique. La tempête tropicale Ana au Mozambique, au Malawi et à Madagascar et le cyclone Batsirai à Madagascar ont récemment fait des centaines de milliers de déplacés, détruit des maisons et endommagé des infrastructures valant des milliards de dollars. Dans le même temps, les organisations humanitaires en Afrique ont mis en garde cette semaine contre une crise alimentaire catastrophique dans la Corne de l'Afrique (Kenya, Somalie et Éthiopie), où l'on craint que plus de 20 millions de personnes ne soient confrontées à la famine en raison d'une sécheresse prolongée. Le Sahel et l'Afrique de l'Ouest, en particulier le Nigeria, sont également confrontés à une détérioration de la sécurité alimentaire. Mohammed Mukhier, le Directeur Régional de l'IFRC pour l'Afrique, a déclaré : "Ce dont nous sommes témoins est une manifestation de l'impact du changement climatique sur le continent. Nous devons renforcer les investissements dans les mesures préventives locales qui renforcent la capacité des populations à faire face à ces catastrophes qui s'intensifient." Les pays d'Afrique ne sont responsables que de quatre pour cent des émissions mondiales de carbone et, dans le même temps, ils sont touchés de manière disproportionnée par les conséquences généralisées du changement climatique et de la dégradation accélérée de l'environnement. Pourtant, le financement climatique promis par les dirigeants mondiaux tarde à atteindre les personnes sur le terrain qui sont les plus exposées aux risques climatiques. En amont du Sommet, l'IFRC appelle à des efforts renouvelés pour construire et mettre en œuvre un nouveau partenariat Afrique-UE qui répondrait aux besoins des personnes les plus vulnérables exposées aux impacts du changement climatique et de la crise environnementale, renforcerait la sécurité alimentaire et sanitaire et s'attaquerait aux migrations forcées. À plus long terme, le rôle des acteurs locaux devrait être renforcé pour aider les communautés à renforcer leur résilience et à relever les défis humanitaires et de développement sur le continent. Outre le changement climatique, les communautés d'Afrique et d'ailleurs sont de plus en plus touchées par des risques multiples qui aggravent leur vulnérabilité et affectent leur capacité à faire face. "Les communautés peuvent difficilement se remettre avant d'être frappées par une autre catastrophe. Madagascar en est un bon exemple : une sécheresse dévastatrice a sévi l'année dernière et, avant même que les effets de cette sécheresse aient pu être atténués, certaines de ces mêmes communautés ont été touchées récemment par le cyclone Batsirai", a déclaré Andoniaina Ratsimamanga, secrétaire général de la Croix-Rouge malgache. Pour aider les pays à faire face à la situation, il est urgent de s'attaquer aux vulnérabilités sous-jacentes des communautés, notamment la pauvreté et la marginalisation, et de fournir un soutien aux personnes les plus exposées aux impacts du changement climatique. Dans le même temps, le continent africain recèle un potentiel incroyable pour relever ces défis, notamment grâce à des approches innovantes adoptées par les jeunes et les femmes sur des questions telles que la restauration des terres et l'utilisation de plateformes numériques. Pour plus d'informations, ou pour demander une interview, veuillez contacter : A Nairobi: Euloge Ishimwe, +254 735 437 906, [email protected] En Afrique du Sud: Thandie Mwape, +27 66 486 8455, [email protected]

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Madagascar : Les équipes de la Croix-Rouge se mobilisent pour éviter une tragédie à l'approche du cyclone tropical Emnati.

Antananarivo/Nairobi/Genève, 21 février 2022-Les équipes de la Croix-Rouge malgache (MRCS) et de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ( IFRC) dans la partie orientale de Madagascar travaillent jour et nuit pour limiter l'impact humanitaire du cyclone tropical Emnati qui se rapproche rapidement. Andoniaina Ratsimamanga, le secrétaire général de la Croix-Rouge malgache, a déclaré : «Il y a un risque de double tragédie, car certaines communautés pourraient être frappées par un deuxième cyclone en moins d'un mois. Le cyclone tropical Emnati risque d'avoir un effet dévastateur sur les communautés de la côte Est de Madagascar qui sont encore sous le choc du cyclone Batsirai. Beaucoup ont perdu leurs maisons, leurs cultures et leur bétail. Nous sommes vraiment inquiets et appelons nos partenaires à accroître leur soutien et à éviter une tragédie humanitaire.» L'arrivée d'Emnati ne fera qu'aggraver une situation humanitaire déjà catastrophique. L'impact du cyclone Batsirai, qui a frappé la côte Est de Madagascar le 5 février 2022, continue de se faire sentir dans les régions d'Atsinanana, Fitovinany, Vatovavy et Atsimo-Atsinanana. Dans la région de Vatovavy, les districts les plus touchés sont Nosy-Varika et Mananjary. Dans la région de Fitovinany, les districts les plus touchés sont Manakara, Vohipeno et Ikongo, avec 140 000 personnes ayant besoin d'aide. Demain, avec des vitesses de vent projetées de 220 km par heure, le cyclone tropical Emnati devrait frapper les mêmes régions que celles qui ont déjà été touchées par Batsirai : Atsinanana, Vatovavy et Fitovinany. Avant qu'il ne touche terre, les équipes de l'IFRC et de la Croix-Rouge malgache, ainsi que les partenaires de la région, fournissent un soutien en matière d'alerte précoce et préparent des articles de secours d'urgence pour aider les communautés vivant sur la trajectoire du cyclone à rester en sécurité. La Croix-Rouge malgache fait partie du mécanisme national de réponse d'urgence, qui est dirigé par le gouvernement malgache, par le biais du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Afin de soutenir la Croix-Rouge malgache dans l'aide aux communautés affectées, l'IFRC intensifie ses efforts de réponse et recherche des fonds supplémentaires. Alina Atemnkeng, qui se trouve actuellement à Mananjary pour diriger la réponse de la IFRC suite au cyclone Batsirai, ainsi que les efforts de préparation avant l'arrivée d'Emnati, a déclaré : « Les équipes de la Croix-Rouge malgache, les équipes de l'IFRC et les partenaires sont en état d'alerte et sont déployés dans les communautés, les avertissant de l'approche de la tempête. Les volontaires de la Croix-Rouge partagent les messages d'alerte précoce avec les communautés, préparent les sites d'évacuation et aident les communautés à se déplacer vers des lieux plus sûrs.» Atemnkeng poursuit : « Dans le cadre de notre réponse, nous devons penser à la fois au court et au long terme : d'autres cyclones se produiront et nous devons veiller à ce que les communautés soient protégées de manière adéquate contre les inévitables tempêtes à venir. Compte tenu des défis généraux causés par le changement climatique, nous réitérons notre appel aux gouvernements, aux organismes intergouvernementaux régionaux et à nos partenaires pour qu'ils renforcent leurs investissements dans la réduction des risques de catastrophe, en mettant particulièrement l'accent sur les actions de préparation.» Madagascar est l'un des dix pays les plus vulnérables aux catastrophes naturelles dans le monde et doit faire face à des risques croissants. Alors que les régions de l'Est sont aux prises avec des cyclones, les régions du Sud connaissent une grave sécheresse, laissant au moins 1,3 million de personnes dans le besoin d'une assistance alimentaire. À l'échelle mondiale, nous constatons que le changement climatique aggrave le risque de situations d'urgence complexes, auxquelles la communauté humanitaire a de plus en plus de mal à répondre. Pour plus d'informations, ou pour demander une interview, veuillez contacter : A Madagascar: Mialy Caren Ramanantoanina, +261 329 842 144,[email protected](a Mananjary) Ny Antsa Mirado Rakotondratsimba, +261 34 54 458 76,[email protected] A Nairobi:Euloge Ishimwe,+254 735 437 906,[email protected] A Genève:Caroline Haga, +358 50 598 0500,[email protected]

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Philippines : Typhon Rai (Odette)

Le typhon Rai, localement appelé Odette, a frappé les Philippines le 16 décembre 2021, ravageant les îles et les communautés côtières de l'est et inondant les villes et villages du pays. Les équipes d'urgence de la Croix-Rouge des Philippines se sont immédiatement mobilisées pour fournir une assistance humanitaire vitale, faisant état d'une dévastation généralisée des habitations et des moyens de subsistance. Par le biais de cet appel d'urgence, l'IFRC soutiendra la Croix-Rouge des Philippines afin de fournir une aide d'urgence et des efforts de relèvement à plus long terme pour environ 400 000 personnes.

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| Type d'urgence

Les cyclones

Les cyclones tropicaux sont des systèmes de tempête à rotation rapide qui tournent (dans le sens inverse des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère Nord et dans le sens des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère Sud) autour d'un centre de basse pression. Ils se déplacent généralement lentement mais sont violents, avec des vents de 120 à 320 kilomètres par heure. Ils portent des noms différents selon le lieu où ils se produisent : cyclones dans les eaux de l'Asie du Sud-Est et de l'océan Indien, typhons dans les eaux de l'Asie de l'Est et du Pacifique et ouragans dans l'Atlantique, le golfe du Mexique ou la mer des Caraïbes. La plupart des décès liés aux cyclones sont dus aux inondations, mais aussi aux électrocutions, à l'effondrement de structures et à la projection de débris.

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