Nous sommes informés que plusieurs articles concernant la Croix-Rouge russe et d'autres composantes du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont été publiés dans les médias le 27 février.Nous examinons attentivement les affirmations contenues dans ces articles et assurons le suivi de ces questions auprès de la Croix-Rouge russe.Nous comprenons que les rapports publiés aujourd'hui peuvent susciter des inquiétudes et des questions susceptibles d'affecter la confiance dans le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et, à long terme, notre capacité à assister et à aider les personnes dans le besoin.Nous prenons cela très au sérieux. Toutes les composantes du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge se doivent d'adhérer à nos statuts et à nos principes fondamentaux.Russe:Нам известно, что в СМИ было опубликовано несколько статей о Российском Красном Кресте и других компонентах Международного Движения Красного Креста и Красного Полумесяца.Сейчас мы внимательно изучаем утверждения, содержащиеся в этих материалах, и находимся на связи с Российским Красным Крестом по этому поводу.Мы понимаем, что статьи могут вызвать обеспокоенность и вопросы, способные повлиять на доверие к Международномy Движению Красного Креста и Красного Полумесяца, уверенность в нем, а в долгосрочной перспективе и на наши возможности оказывать помощь нуждающимся людям.Мы относимся к этому очень серьезно. Все члены Международного Движения Красного Креста и Красного Полумесяца должны следовать нашим уставам и основополагающим принципам.Ukrainien:Нам відомо, що в засобах масової інформації було опубліковано кілька статей про Російський Червоний Хрест та інші складові Міжнародного Руху Червоного Хреста і Червоного Півмісяця.Наразі ми уважно вивчаємо факти, що подані в цих статтях, і ведемо дискусію з Російським Червоним Хрестом з цих питань.Ми розуміємо, що ці повідомлення можуть викликати занепокоєння і питання, які можуть вплинути на довіру до Міжнародного руху Червоного Хреста і Червоного Півмісяця і, в кінцевому рахунку, на нашу здатність надавати допомогу і підтримку людям, які її потребують.Ми ставимося до цього дуже серйозно. Ми очікуємо, що всі члени Міжнародного Руху Червоного Хреста і Червоного Півмісяця будуть дотримуватися наших статутів і основоположних принципів
La Journée internationale de la femme en 2024 a pour but d'investir en faveur des femmes et d'accélérer le progrès. Cette année, nous montrons comment l'IFRC s'y prend avec des initiatives concrètes aux niveaux régional et mondial et nous partageons les points de vue de femmes du monde entier qui évoquent les défis, les risques et les joies d'être à l'avant-garde - et à la barre - de l'intervention des humanitaires.
Excellences, chers-es Collègues,
Au nom de l'IFRC, je vous remercie de m'avoir invité à prendre la parole ici aujourd'hui. En raison de l'heure, je vous prie de bien vouloir respecter tous les protocoles.
Je me réjouis de l'engagement du Secrétaire général des Nations Unies en faveur des systèmes d'alerte précoce pour tous. Cette promesse, confiée à juste titre à l'Organisation météorologique mondiale (OMM), est une initiative très actuelle et réalisable qui contribue à assurer la sécurité des personnes dans le monde entier, mais surtout dans les zones les plus éloignées, où vivent les personnes les plus exposées et les plus vulnérables au changement climatique.
Depuis la création du Fonds d'urgence pour les interventions en cas de catastrophe (DREF) de l'IFRC il y a plus de 35 ans, l'IFRC et ses Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge membres ont aidé les gouvernements à se préparer, à gérer et à intervenir en cas de catastrophe. Chaque année, le DREF est utilisé en amont et en réponse à plus de 100 catastrophes de petite et moyenne envergure et a aidé plus de 200 millions de personnes.
Nous savons, de par notre longue expérience, que les alertes précoces qui conduisent à des actions précoces sauvent des vies.
Excellences,
Au cours de la dernière décennie, certains des événements météorologiques extrêmes les plus récents - et souvent prédits - ont été les plus meurtriers, les plus coûteux et les plus dévastateurs. Les alertes précoces ne peuvent fonctionner que si elles sont transformées en actions et réponses précoces. Voici comment :
Premièrement, améliorer le processus de prise de décision, les données et les informations pour identifier les éléments déclencheurs et décider quand et où agir avant une catastrophe. Toutes nos actions doivent s'appuyer sur ce qui est susceptible d'être touché et sur les personnes concernées.
Deuxièmement, améliorer la planification des actions précoces, les systèmes et les capacités locales pour réduire les risques et préparer une action précoce efficace.
Troisièmement, et c'est le plus important, créer et adapter des mécanismes de financement, comme le DREF, qui peuvent débloquer des fonds pour des plans préétablis avant la catastrophe afin de réduire l'impact humanitaire. Des fonds supplémentaires sont particulièrement nécessaires pour la communication et la diffusion des alertes précoces et la capacité de traduire ces alertes en actions.
Au cours de la dernière décennie, les organisations humanitaires ont investi dans l'amélioration et la transformation des systèmes d'alerte précoce en approches d'action anticipative. Des ressources adéquates, durables et coordonnées sont nécessaires pour mettre ces approches à l'échelle.
Cela nécessite un changement systématique des flux de financement pour que nous puissions passer à une action évolutive. Dans le même temps, les systèmes d'alerte précoce et d'action précoce doivent être considérés comme des questions de développement et de climat, plutôt que comme des outils humanitaires exclusifs.
Pour conclure, le réseau de l'IFRC, ainsi que le Partenariat pour une action précoce fondée sur l'analyse des risques et le Centre d'anticipation, cherchent à collaborer avec l'OMM et d'autres acteurs pour investir dans des alertes précoces qui conduisent à des actions et des réponses précoces.
Ensemble, faisons en sorte que les alertes précoces soient claires, adaptées et centrées sur les personnes, et qu'elles aident les personnes dans les endroits les plus éloignés.
Je vous remercie.
Genève/New York, 20 Mars 2024 – Selon le groupe international de coordination (GIC) pour la fourniture de vaccins, des mesures immédiates sont nécessaires pour endiguer la recrudescence pluriannuelle sans précédent des cas de choléra dans le monde. Il faut notamment investir dans l'accès à l'eau potable, l'assainissement et l'hygiène, tester et détecter rapidement les épidémies, améliorer la qualité des soins de santé et l'accès à ces derniers, et accélérer la production de doses supplémentaires de vaccin oral contre le choléra (VOC) à un prix abordable afin de mieux prévenir les cas de choléra.Le GIC gère le stock mondial de vaccins contre le choléra. Le groupe comprend la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Médecins Sans Frontières, l'UNICEF et l'OMS. Gavi, l'Alliance du vaccin, finance la réserve de vaccins et la distribution du vaccin anticholérique. Les membres du GIC appellent les gouvernements, les donateurs, les fabricants de vaccins, les partenaires et les communautés à se joindre à un effort urgent pour stopper et inverser la progression du choléra.Depuis 2021, le choléra connaît une recrudescence à l'échelle mondiale, les 473 000 cas signalés à l'OMS en 2022 ayant plus que doublé par rapport à 2021. Les données préliminaires pour 2023 révèlent de nouvelles augmentations, avec plus de 700 000 cas signalés. Plusieurs de ces flambées présentent des taux de létalité élevés, dépassant le seuil de 1 % utilisé comme indicateur d'un traitement précoce et adéquat des patients atteints de choléra. Ces tendances sont tragiques étant donné que le choléra est une maladie évitable et traitable et que les cas avaient diminué au cours des années précédentes. Le choléra est une infection intestinale aiguë qui se propage par le biais d'aliments et d'eau contaminés par des matières fécales contenant la bactérie Vibrio cholerae. L'augmentation du nombre de cas de choléra est due à des lacunes persistantes dans l'accès à l'eau potable et à l'assainissement. Bien que des efforts soient faits pour combler ces lacunes dans certains endroits, dans beaucoup d'autres, ces lacunes s'aggravent en raison de facteurs liés au climat, à l'insécurité économique, aux conflits et aux déplacements de population. L'eau potable et l'assainissement sont des conditions préalables à l'arrêt de la transmission du choléra.Actuellement, les pays les plus gravement touchés sont la République démocratique du Congo, l'Éthiopie, Haïti, la Somalie, le Soudan, la Syrie, la Zambie et le Zimbabwe.Aujourd'hui plus que jamais, les pays doivent adopter une réponse multisectorielle pour lutter contre le choléra. Les membres du GIC appellent les pays actuellement touchés ou susceptibles de l'être à prendre des mesures urgentes pour que leurs populations aient accès à de l'eau propre, à des services d'hygiène et d'assainissement, ainsi qu'aux informations essentielles pour prévenir la propagation du choléra. La mise en place de ces services nécessite une volonté politique et des investissements au niveau national. Il s'agit notamment de créer des capacités de détection et de réponse précoces, d'améliorer la détection des maladies, d'assurer un accès rapide au traitement et aux soins, et de travailler en étroite collaboration avec les communautés, notamment en ce qui concerne la communication sur les risques et l'engagement communautaire. L'écart important entre le nombre de doses de vaccins disponibles et le niveau des besoins actuels exerce une pression sans précédent sur le stock mondial de vaccins. Entre 2021 et 2023, le nombre de doses demandées pour la riposte aux épidémies a été supérieur à celui de toute la décennie précédente.En octobre 2022, la pénurie de vaccins en cours a obligé le GIC à recommander une seule dose de vaccin, alors qu'il recommandait depuis longtemps un traitement à deux doses. Environ 36 millions de doses ont été produites l'année dernière, tandis que 14 pays touchés ont déclaré avoir besoin de 72 millions de doses dans le cadre d'une stratégie réactive à une dose. Ces demandes sous-estiment les besoins réels. Les campagnes de vaccination préventive ont dû être retardées afin de conserver des doses pour les efforts de lutte contre les épidémies, ce qui a créé un cercle vicieux. Le changement de stratégie a permis aux vaccins disponibles de protéger un plus grand nombre de personnes et de répondre à un plus grand nombre de flambées de choléra malgré la pénurie actuelle, mais un retour à un schéma à deux doses et une reprise de la vaccination préventive offriraient une protection plus longue.La capacité de production mondiale en 2024 devrait être de 37 à 50 millions de doses, mais elle restera probablement insuffisante pour répondre aux besoins des millions de personnes directement touchées par le choléra. Un seul fabricant, EuBiologics, produit actuellement le vaccin ; bien que l'entreprise fasse tout son possible pour maximiser la production, davantage de doses sont nécessaires. Actuellement, on ne s'attend pas à ce que de nouveaux fabricants arrivent sur le marché avant 2025 ; il faut donc accélérer les choses. La même urgence et la même innovation que pour le COVID-19 doivent être appliquées au choléra.Les autres fabricants qui prévoient d'entrer sur le marché doivent accélérer leurs efforts et mettre les doses à disposition à des prix abordables.Nous appelons les fabricants de vaccins, les gouvernements, les donateurs et les partenaires à donner la priorité à une augmentation urgente de la production de vaccins et à investir dans tous les efforts nécessaires pour prévenir et contrôler le choléra.À propos du GIC Communiqué de presse sur la stratégie de dosageGroupe de travail mondial sur la lutte contre le choléraL'IFRC sur le choléraUNICEF : le choléra met les enfants en danger dans le monde entierL'OMS sur la recrudescence du choléra, y compris les rapports de situation mensuelsContacts médiasIFRC Email: [email protected]: Lukas Nef,Mobile: +41792400790Email: [email protected]: Sarah Al Hattab, UNICEF in New YorkTelephone: +1 917-957-6536Email: [email protected] média de l'OMSEmail: [email protected]
L'accès à l'eau potable et à l'assainissement est un droit humain.Mais à l'heure actuelle, des centaines de millions de personnes dans le monde n'ont pas accès à l'eau potable et des milliards de personnes ne peuvent pas accéder aux services d'assainissement dont elles ont besoin. Découvrez comment l'IFRC est en première ligne pour répondre aux besoins mondiaux en matière d'eau, d'hygiène et d'assainissement (EHA).
Il y a seulement cinq ans, environ 99 % des opérations de réponse aux catastrophes menées par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) dans les Amériques étaient dirigées par des hommes. Pourquoi une telle disparité ? En grande partie parce que beaucoup de femmes qui pouvaient participer à la formation et aux opérations nécessaires pour occuper ces postes avaient des enfants, des personnes âgées ou handicapées à leur charge. Cela limitait leur disponibilité pour participer aux interventions d'urgence.C'est pourquoi en 2020, l'IFRC et l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID) ont lancé l'initiative Équité et leadership avec un objectif clair : augmenter le nombre de femmes occupant des postes de direction et de leadership humanitaire dans les Amériques.Le projet a débuté comme une opportunité de construire un réseau de pair à pair dans lequel les femmes pouvaient partager et se développer ensemble, à la fois dans des positions de leadership et au niveau local. Au fil des ans, les femmes impliquées dans le programme ont suivi un parcours de leadership - qui comprenait une formation à la gestion et un mentorat - grâce auquel elles ont élargi leurs compétences pour diriger des opérations en cas de catastrophe et d'urgence.« Il est possible que peu de femmes dirigent des opérations humanitaires en raison d'un manque d'opportunités et de motivation », a déclaré Karla Vogt, une volontaire de la Croix-Rouge bolivienne qui a participé à l'initiative. « Je suis volontaire à la Croix-Rouge depuis 11 ans et j'ai le sentiment qu'il est encore nécessaire de promouvoir des politiques internes d'équité entre les sexes.« Le programme, a-t-elle ajouté, a donné aux femmes la possibilité de "créer des espaces pour montrer ce que nous avons de meilleur, d'être un exemple pour les autres femmes et d'exercer nos capacités, qui sont souvent rendues invisibles pour des raisons de genre ».L'investissement porte ses fruitsLes résultats sont impressionnants. Grâce à ce partenariat, le nombre de femmes dirigeant des opérations humanitaires dans les Amériques a augmenté en 2020 pour atteindre 48 %, puis 50 % en 2021. Les réponses de l'IFRC aux ouragans Eta et Iota en 2020, à l'éruption du volcan La Soufrière en avril 2021, au tremblement de terre en Haïti en 2021 ont également été dirigées par des femmes.Mme Vogt a elle-même été déployée en 2021 en tant que coordinatrice sur le terrain de l'opération de réponse aux inondations à Bocas del Toro, au Panama. La même année, l'opération de réponse à la crise migratoire à Darien, au Panama, a également été dirigée par une femme.Mais ce n'est pas tout. La gestion régionale de l'opération COVID-19, ainsi que la réponse à la pandémie au Pérou, en Argentine et en Amérique centrale ont été confiées à des femmes expertes en action humanitaire, ce qui représente une amélioration substantielle par rapport aux chiffres de 2019.« Le cœur de l'opération du volcan La Soufrière était et continue d'être les femmes qui ont donné et continuent de donner leur être à l'intervention d'urgence », a déclaré Rhea Pierre, coordinatrice de la préparation aux catastrophes et des crises climatiques pour l'IFRC dans les Caraïbes anglophones et néerlandophones. Rhea Pierre a été déployée en 2021 en tant que gestionnaire de catastrophes dans le cadre de la réponse à l'éruption du volcan La Soufrière à Saint-Vincent-et-les-Grenadines.« Je pense que des programmes comme celui-ci ont mis en lumière le rôle vital que nous jouons dans de tels contextes d'urgence. Dans mon cas, cela m'a poussé à sortir de ma zone de confort et m'a montré que oui, je peux y arriver, je peux être un acteur dans cet espace et contribuer positivement à l'amélioration de la vie des gens ».En 2022, 48 % des opérations étaient dirigées par des femmes, mais en 2023, ce chiffre est tombé à 30 %, ce qui indique que le travail d'équité entre les sexes est quelque chose qui est géré en permanence, et non pas réglé d'un seul coup. C'est l'une des raisons pour lesquelles la région Amérique suit en permanence les progrès de l'égalité des sexes dans ses interventions d'urgence grâce à un site web en ligne régulièrement mis à jour.Si l'initiative a permis d'augmenter le nombre de femmes formées, déployées et occupant des postes de direction dans les opérations humanitaires de la région, il est encore nécessaire de faire progresser la conception, la mise en œuvre et la normalisation de mesures qui répondent mieux aux besoins liés à leur charge de travail domestique.Le travail continueDes dizaines de femmes des Sociétés de la Croix-Rouge de la région ont également participé à des programmes de formation et de mentorat et ont contribué à la co-création d'un programme de formation et de compétences.« Aux femmes qui commencent leur carrière humanitaire, je dis : nous avons besoin de vous", déclare Diana Oviedo, coordinatrice des opérations de l'IFRC en Amérique centrale, qui a également été désignée comme coordinatrice de la réponse à la pandémie COVID-19 de l'IFRC en Amérique centrale. « Nous avons besoin de votre voix, de votre vision du monde, de vos contributions pour réduire les souffrances de ceux qui en ont le plus besoin.»«Vous êtes assez nombreux, votre expérience, votre formation et vos qualités humaines suffisent, ne doutez pas de vous. N'ayez pas peur de donner votre avis, que vous soyez en position de leadership ou non. Nous sommes dans ce monde humanitaire parce que nous sommes unis par un sentiment commun d'humanité, faites confiance à votre équipe, écoutez les solutions que d'autres personnes vous proposent, rapprochez-vous d'autres femmes qui vous inspirent et apprenez de leurs expériences ».
Rosa Cándida est une agricultrice du village de Las Maravillas, à la périphérie d'Ahuachapán, dans l'ouest du Salvador. Avec son mari, ses deux filles et ses deux petites-filles, elle vit de la culture du maïs, des haricots et du sorgho dans la campagne luxuriante proche de leur maison.
Ces dernières années, Rosa a vu son pays dévasté par des tempêtes tropicales, des glissements de terrain, des pluies torrentielles et des tremblements de terre, ce qui contraste fortement avec ce cadre idyllique.
Le Salvador est le plus petit pays d'Amérique centrale, mais il est confronté à d'importants risques liés aux catastrophes et au climat. En 2022, Rosa faisait partie des plus de 1,7 million de personnes qui ont eu besoin d'une forme d'aide humanitaire ou de protection dans le pays à la suite de catastrophes.
Un tremblement de terre survenu en janvier de cette année a endommagé sa maison, créant de grandes fissures dans ses murs de briques et obligeant sa famille à dormir dehors en attendant de trouver l'argent nécessaire pour la réparer.
Une demi-journée de travail agricole rapporte tout juste à Rosa de quoi nourrir sa famille pour la journée, ce qui signifie que des catastrophes comme le tremblement de terre ont un impact considérable sur les finances et le bien-être de sa famille.
Heureusement, la Croix-Rouge salvadorienne est venue à son secours. Ses équipes ont rapidement procédé à une évaluation des dégâts causés par le tremblement de terre et ont fourni une aide financière à plus de 600 familles de la région, dont celle de Rosa.
« L'aide de la Croix-Rouge nous a permis d'acheter de la nourriture, des médicaments et d'autres articles ménagers », explique-t-elle.
Les équipes de la Croix-Rouge ont effectué deux transferts d'argent, en veillant à ce que l'argent parvienne aux personnes qui en avaient le plus besoin :
« Nous avons donné la priorité aux ménages les plus durement touchés par le tremblement de terre, notamment les personnes âgées, les femmes enceintes, les mères allaitantes et les enfants de moins de cinq ans», explique Fatima Evora, de la Croix-Rouge salvadorienne.
L'assistance en espèces est l'un des nombreux moyens par lesquels la Croix-Rouge salvadorienne aide les communautés locales à travers le pays à prévenir les catastrophes, à s'y préparer et à y répondre. Les volontaires de la Croix-Rouge salvadorienne ont également mis en place des systèmes d'alerte précoce afin de préparer les communautés aux sécheresses et aux inondations, et ont aidé les populations à adopter des moyens de subsistance respectueux du climat.
Dans le cadre du partenariat programmatique entre l'IFRC, les sociétés nationales et l'Union européenne, la Croix-Rouge salvadorienne a organisé des ateliers communautaires au début de l'année afin que les gens puissent s'informer sur les risques de catastrophes et savoir comment s'y préparer.
« Nous avons appris qu'il existe des alertes vertes, jaunes, orange et rouges, et que chacune d'entre elles indique un niveau de risque différent. Nous pouvons nous préparer et avertir les gens par mégaphone d'évacuer et de chercher de l'aide», explique Juana Santa Maria, qui a participé à un atelier à San Luis Herradura.
«La chose la plus précieuse a été de savoir qu'en tant que communauté, nous pouvons demander de l'aide à la mairie, aux associations de développement communautaire et au personnel de la protection civile. Aujourd'hui, nous disposons de plus d'informations pour nous préparer et réagir aux catastrophes», ajoute-t-elle.
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En 2022, Nous avons atteint 3 000 personnes à El Salvador à travers le partenariat programmatique avec l'Union Européenne.
Mis en œuvre par 24 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans le monde entier, notamment au Panama, au Guatemala, au Honduras, au Salvador et en Équateur dans les Amériques, le partenariat programmatique aide les communautés à réduire les risques et à mieux se préparer aux catastrophes et aux situations d'urgence sanitaire.
Avec la coordination de la Croix-Rouge espagnole et le soutien de l'IFRC, la Croix-Rouge salvadorienne est :
Renforcer les connaissances de la communauté;
Fournir une assistance aux personnes en déplacement;
Prévenir les épidémies et y répondre;
Veiller à ce que les perceptions et les préoccupations des communautés soient prises en compte et utilisées pour améliorer l'aide humanitaire.
Une action rapide, encore connue sous le nom d'action anticipée ou action basée sur les prévisions, signifie prendre des mesures pour protéger les populations avant qu'une catastrophe ne survienne sur la base d'une alerte précoce ou une prévision. Pour être efficace, elle doit impliquer un engagement significatif avec les communautés à risque. Découvrez comment l'IFRC soutient les sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge afin que celles-ci soientefficaces dans l'alerte précoce et l'action précoce.
L'équipe médias de l'IFRC est disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour les dernières mises à jour sur les catastrophes et les urgences. Nous pouvons également fournir des experts et des commentaires sur les plus grandes questions humanitaires du monde. Pour les demandes relatives aux médias, veuillez nous contacter via l'[email protected]
CR3 est un réseau distribué d'entités et d'initiatives de recherche, universitaires ou scientifiques au sein du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Il rassemble les compétences spécifiques de chacun d'entre eux et les aide à unir leurs forces pour soutenir notre Mouvement dans la réalisation de ses objectifs et de sa mission.
Un entretien avec Juan Bazo, climatologue au Centre climatique de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, par Susana Arroyo Barrantes, Directrice communication de l'IFRC pour les Amériques.Susana Arroyo : En octobre 2023, l'ouragan Otis a suscité beaucoup d'étonnement après être passé d'une tempête tropicale à un ouragan de catégorie 5 en seulement 12 heures. Selon le Centre national des ouragans des États-Unis, il s'agissait de l'ouragan le plus puissant jamais enregistré sur la côte mexicaine du Pacifique. El Niño a-t-il joué un rôle dans l'intensification rapide d'Otis ?Juan Bazos: Il s'agit d'une combinaison d'océans chauds et d'El Niño. En outre, toute la côte pacifique du Mexique, du Salvador, du Honduras et les côtes du Costa Rica ont été très chaudes. Cela a permis la formation de cyclones et de tempêtes. Certaines de ces tempêtes sont même passées de l'Atlantique au Pacifique.En ce qui concerne l'intensification, cela s'est déjà produit auparavant, l'ouragan Patricia en 2015 a également connu cette intensification très rapide en moins de 12 heures au large de la côte pacifique du Mexique, mais l'impact n'a pas eu lieu dans une zone très peuplée.D'un point de vue scientifique, il est de plus en plus difficile de prévoir ce type d'intensification. La plupart des modèles, si ce n'est tous, ont échoué dans la prévision à court terme, qui est l'une des prévisions les plus fiables que nous ayons en météorologie. Cela est dû à plusieurs facteurs : l'intensification rapide, les conditions atmosphériques très locales et la température de l'eau de l'océan dans cette partie de la côte mexicaine.De plus en plus, l'intensification se produit non seulement dans le Pacifique et l'Atlantique de notre région, mais aussi dans l'océan Indien. Aux Philippines, cela s'est produit à plusieurs reprises. C'est un défi, à la fois pour les services climatiques et pour la réponse humanitaire.SA: Des prévisions rigoureuses, précises et efficaces sont indispensables pour prendre des décisions qui sauvent des vies. Si nous nous dirigeons vers une ère de plus grande incertitude, nous devons également nous pencher sur la manière dont nous anticipons sur d'autres fronts. À quoi pouvons-nous nous attendre cette année ?JB: Au cours des mois suivants, nous devrions normalement entrer dans une période neutre et passer rapidement au phénomène La Niña. Ce phénomène aura lui aussi ses conséquences et modifiera l'ensemble du panorama. Il se pourrait que cette année, nous devions nous préparer à une saison des ouragans qui pourrait être supérieure à la normale. Nous devons donc continuer à surveiller la situation, compte tenu de la crise climatique et du fait que l'océan Atlantique est encore très chaud.SA: L'IFRC a essayé de conclure davantage d'alliances avec des institutions météorologiques qui se consacrent à la recherche, à la surveillance et à la compréhension du climat. Est-ce l'une des voies à suivre à l'avenir pour renforcer cette alliance ? JB: De plus en plus, l'IFRC a pour principaux alliés des entités scientifiques et techniques, afin de prendre des décisions fiables, et je pense que c'est ainsi que nous devons continuer à travailler. L'information scientifique nous apportera des informations pour nos programmes et nos opérations à différentes échelles de temps, à court, moyen et long terme. Nous ne devons pas ignorer les projections climatiques, mais prévoir comment nous pouvons nous adapter en sachant que le climat va changer. Cela fait partie de notre travail, de nos politiques à nos interventions, et je pense que le réseau de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge le fait très bien. Cependant, nous devons nous donner plus de moyens, nous rapprocher des entités scientifiques techniques, des universités, qui sont nos alliés. Ils peuvent nous apporter beaucoup plus d'informations - beaucoup plus riches, beaucoup plus localisées. C'est la prochaine étape que nous devons franchir.SA: De nombreux changements sont également à venir dans le domaine de la météorologie. Désormais, grâce à l'intelligence artificielle (IA) et à des quantités de données de plus en plus importantes, les prévisions vont évoluer et probablement s'améliorer. Pourrions-nous donc obtenir des prévisions plus fiables en termes d'intensification rapide ?JB: L'intelligence artificielle ouvre de nombreuses perspectives d'innovation. La météorologie n'est pas exacte à 100 %. Il y a toujours un certain degré d'incertitude et il y aura des échecs. Cela fait partie du chaos atmosphérique de notre planète, de sa complexité et des nombreuses variables qui jouent un rôle dans les prévisions météorologiques. En ce sens, l'IA apportera une grande valeur ajoutée à l'amélioration des prévisions.D'où la nécessité 1) d'investir davantage dans des systèmes d'action précoce fondés sur les prévisions, 2) de disposer de systèmes d'alerte précoce plus agiles, plus souples et capables d'informer et de mobiliser la population en un temps record, et 3) de disposer d'une aide humanitaire prépositionnée pour répondre aux catastrophes dès qu'elles se produisent.L'IFRC est un des leaders de l'initiative "Alertes précoces pour tous", qui fournira des alertes précoces aux populations du monde entier d'ici 2027. En savoir plus.
La Commission mixte du Fonds de l'Impératrice Shoken a annoncé une nouvelle distribution de fonds d'un montant total de 485 597 francs suisses pour soutenir des projets gérés par des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans 17 pays. La commission est administrée par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).Les projets soutenus couvrent un large éventail de sujets, notamment la jeunesse, les premiers secours et le sauvetage, la préparation aux catastrophes, la diffusion des idéaux humanitaires, les services de transfusion sanguine et le développement des Sociétés nationales.Les pays où les projets sont mis en œuvre sont l'Algérie, l'État plurinational de Bolivie, le Chili, la Colombie, le Kirghizistan, le Liban, le Lesotho, la Lituanie, le Mali, Malte, la Mauritanie, le Monténégro, le Nigeria, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Rwanda, l'Afrique du Sud et le Vanuatu.Le Fonds de l'Impératrice Shoken a reçu 60 demandes en 2023 pour la 103e distribution de revenus, ce qui représente le plus grand nombre de demandes jamais reçues, couvrant un large éventail de projets humanitaires menés par des Sociétés nationales dans le monde entier.Si la qualité des demandes soumises augmente chaque année grâce à divers supports d'apprentissage, elles présentent également des propositions plus innovantes, ce qui confirme la nécessité pour le Fonds de l'Impératrice Shoken de soutenir l'innovation/l'expérimentation et l'apprentissage au sein des Sociétés nationales.Avec une valeur totale de plus de 14 millions de francs suisses, le Fonds de l'Impératrice Shoken soutient des projets menés par les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui profitent aux communautés qu'elles servent de différentes manières. La première subvention a été accordée en 1921 pour aider cinq Sociétés nationales européennes à lutter contre la propagation de la tuberculose.Depuis lors, plus de 16 millions de francs suisses ont été alloués à 172 Sociétés nationales. Les subventions sont annoncées chaque année le 11 avril, date anniversaire de la mort de Sa Majesté l'impératrice Shôken.De plus en plus, le Fonds de l'Impératrice Shoken encourage les approches nouvelles et innovantes susceptibles de générer des enseignements et des idées qui profiteront aux Sociétés nationales et au Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans son ensemble.Les subventions de 2024Le Fonds de l'Imprératrice Shoken continue d'encourager les nouvelles approches en mettant l'accent sur l'innovation et l'apprentissage. Pour la deuxième année consécutive, les Sociétés nationales incubent et testent leurs solutions innovantes et expérimentent une multitude d'idées et d'approches.En utilisant une méthodologie pilote, les lauréats peuvent aussi potentiellement développer et mettre en œuvre leurs initiatives avec le soutien d'autres sources de financement à la suite de leur projet pilote du Fonds de l'Impératrice Shoken. Dans cette catégorie, les détails des initiatives sélectionnées et de leurs initiatives respectives sont présentés ci-dessous.Au ChiliL'amélioration de la santé sexuelle et reproductive des populations est un domaine d'activité très important. Au Chili, le taux de transmission d'infections sexuellement transmissibles et de grossesses non désirées est très élevé. La Croix-Rouge chilienne prévoit d'utiliser les fonds pour mettre en œuvre des projets axés sur l'éducation et la sensibilisation du public à l'intention des jeunes et, ce faisant, contribuer à réduire le nombre d'infections sexuellement transmissibles et de grossesses non désirées.En ColombieEn Colombie comme ailleurs, l'accès à des services de santé physique et mentale abordables et en temps voulu peut s'avérer difficile pour de nombreuses personnes. La Croix-Rouge colombienne prévoit de mettre à l'essai une couverture médicale annuelle plus rapide et moins chère pour les familles mal desservies. Ce faisant, la Croix-Rouge sera mieux positionnée en tant que prestataire de services de santé et générera des fonds qu'elle pourra réinvestir dans son travail humanitaire.Au LibanLa reprise des hostilités entre Israël et le Hamas et d'autres groupes armés dans la bande de Gaza a eu un impact profond sur les populations des pays voisins, notamment l'Égypte, le Liban, la Jordanie et la Syrie. Au Liban, la frontière sud a été fortement touchée, entraînant le déplacement de personnes et la perte de foyers, ce qui a laissé une marque permanente sur les citoyens. C'est pourquoi la Croix-Rouge libanaise prévoit de s'attaquer, grâce à la subvention du fonds de l'impératrice aux répercussions sur les jeunes liées aux violations persistantes du droit humanitaire international, afin de leur redonner le sens de l'effort, la résilience et la foi en un changement positif. L'initiative servira de pilote pour intégrer de nouveaux outils tels que la réalité virtuelle afin d'améliorer la compréhension de certains concepts et de motiver l'engagement.Papouasie-Nouvelle-GuinéeLa Croix-Rouge de Papouasie-Nouvelle-Guinée va mettre en place une équipe d'urgence pour les jeunes afin d'aider les jeunes des communautés marginalisées et vulnérables à se prendre en charge. Les jeunes acquerront des compétences vitales qui les prépareront à faire face aux situations d'urgence, à promouvoir la santé et la sécurité et à jouer un rôle de premier plan dans le développement communautaire et la préparation aux catastrophes.Afrique du SudEn complément de l'initiative du Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF), la Croix-Rouge sud-africaine utilisera sa subvention pour minimiser l'exposition et le risque d'incendie dans les quartiers informels en pilotant des solutions innovantes, notamment l'installation de détecteurs de fumée. La Croix-Rouge sud-africaine prévoit également de bénéficier de la visibilité et de l'apprentissage par les pairs comme la Croix-Rouge du Kenya, qui a réussi à minimiser ces risques dans les communautés informelles.Les autres groupes de bénéficiaires utiliseront leurs subventions pour traiter des questions liées à la jeunesse, aux premiers secours et au sauvetage, à la préparation aux catastrophes, à la diffusion d'idéaux humanitaires, aux services de transfusion sanguine et au développement des Sociétés nationales, comme suit :AlgérieLe Croissant-Rouge algérien utilisera la subvention pour développer une plateforme/application en ligne conçue en plus d'être un pôle média (collecte d'informations importantes relatives aux volontaires, aux procédures de premiers secours, aux protocoles de sauvetage d'urgence, etc.) pour servir d'outil de recrutement pour les volontaires, en facilitant les formations et l'intégration.BolivieVeiller à ce que les dirigeants de demain soient formés dans les Sociétés nationales est un sujet essentiel. Certaines Sociétés nationales comptent un très grand nombre de jeunes volontaires. La Croix-Rouge bolivienne, dont 75 % des volontaires sont des jeunes, encouragera le leadership et la participation des jeunes par le biais d'un programme de formation structuré qu'elle utilisera pour former les futurs dirigeants de sa Société nationale, et pour lequel le programme de développement des compétences en leadership de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sera utilisé. Une étude sera également entreprise pour explorer les outils et les méthodologies adaptés aux jeunes d'aujourd'hui. Le système des 100 idées de l'académie de Solférino sera étroitement lié.KirghizistanContinuer d'investir dans la formation et le perfectionnement des volontaires est très important pour de nombreuses raisons, notamment pour assurer leur motivation. La Société du Croissant-Rouge du Kirghizistan prévoit de créer un studio où les volontaires de la Société nationale seront formés au codage, au développement web, à la vidéo et au podcasting, qu'ils utiliseront à leur tour pour former d'autres volontaires.LesothoLe Lesotho a été touché par des impacts sévères du changement climatique tels que les sécheresses, les tempêtes de grêle, les tempêtes de neige, les fortes pluies et les gelées précoces. Il est donc nécessaire de mettre en place un système d'alerte précoce efficace. La Croix-Rouge du Lesotho utilisera la subvention pour atteindre la majorité de la population grâce à un système d'alerte précoce mobile connecté au centre d'urgence. Avant l'utilisation officielle du système d'alerte précoce, un exercice de simulation sera effectué auprès des principaux bénéficiaires. Les enseignements tirés de cet exercice de simulation seront ensuite intégrés dans le système global.LituanieAfin d'améliorer l'accès des malvoyants à des possibilités d'éducation indispensables et de promouvoir l'indépendance et l'égalité entre tous, la Croix-Rouge lituanienne va piloter un jeu de société en braille, qui permettra d'acquérir des compétences pratiques et utiles dans la vie quotidienne (par exemple, les interventions d'urgence et les premiers secours).MaliFace aux défis liés aux accidents domestiques et aux urgences médicales, la Croix-Rouge du Mali entend utiliser la subvention pour sensibiliser et former les jeunes aux premiers secours à l'aide de méthodes innovantes. Par exemple, certaines des approches qui seront testées compareront différents groupes formés afin de mesurer le niveau d'assimilation.MalteL'autonomisation des jeunes au sein de la Croix-Rouge de Malte, comme dans toutes les sociétés nationales, est un besoin constant. Un projet pilote sera mis en place pour confier à des jeunes défavorisés et vulnérables la responsabilité d'activités nautiques récréatives.MauritanieGrâce à la subvention, le Croissant-Rouge mauritanien renforcera les capacités de préparation et de réponse des communautés aux crises alimentaires et nutritionnelles dans les zones agro-pastorales de Mauritanie en intégrant le système national d'alerte précoce.MonténégroAu Monténégro, le don de sang se heurte à des difficultés considérables. La Croix-Rouge du Monténégro s'engage à développer une communauté de don de sang résiliente, connectée et réactive en se concentrant sur l'engagement des jeunes, la reconnaissance des donneurs et les événements communautaires.NigériaAfin de réduire les défis liés aux impacts du changement climatique au Nigéria, la Société de la Croix-Rouge du Nigéria utilisera la subvention pour se concentrer sur l'action climatique menée par les jeunes afin de sensibiliser les communautés.RwandaLa subvention permettra de combler les lacunes critiques en matière de connaissance des premiers secours et de préparation aux interventions d'urgence au sein des communautés rwandaises, en se concentrant particulièrement sur les clubs de jeunes dans les écoles et les volontaires de la Société de la Croix-Rouge rwandaise.VanuatuEn intégrant des considérations relatives à la violence basée sur le genre dans la formation, les outils et les cadres de travail au niveau communautaire, la Croix-Rouge de Vanuatu vise à amplifier les efforts de lutte contre la violence basée sur le genre dans les situations d'urgence dans les provinces ciblées.Fonds de l'impératrice Shôken et apprentissageLe fonds de l'Impératrice Shôken s'efforce constamment de tirer des enseignements des projets mis en œuvre au profit de l'ensemble du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.La théorie du changement pour le fonds de l'Impératrice Shôken est en cours d'étude afin de mieux comprendre les facteurs clés de succès pour que l'innovation prospère dans les Sociétés nationales. L'un des domaines qui sera renforcé sera le soutien à l'innovation et à l'apprentissage pour compléter les fonds reçus par une Société nationale. Cette approche de soutien à l'innovation et à l'apprentissage sera développée et pilotée avec les bénéficiaires de la 103e distribution.L'approche repose sur l'hypothèse suivante. Grâce aux subventions du fonds, les bénéficiaires disposent du temps et des ressources nécessaires pour expérimenter. L'expérimentation est une excellente occasion d'apprendre, et si les résultats de l'apprentissage sont correctement saisis, partagés et utilisés, l'expérimentation valait l'investissement, et les expériences d'innovation positives favorisent les cultures d'innovation.Le soutien à l'innovation et à l'apprentissage sera léger et devrait se concentrer sur les points suivants :Fournir des cadres autour de l'expérimentation et de la collecte d'informations sur l'apprentissage.Organiser un atelier initial au cours duquel les cadres sont présentés et la discussion est facilitée entre les lauréats.Fournir un soutien supplémentaire à l'apprentissage sous la forme de communautés de pratique, de dossiers de connaissances et de groupes d'apprentissage.Organiser un atelier de clôture au cours duquel l'apprentissage est partagé et consolidé au profit des lauréats et de l'ensemble du réseau de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.Apprenez-en plus sur le fonds de l'impératrice Shôken.
Les migrations et les déplacements posent certains des plus grands défis humanitaires de notre époque. Notre travail d'aide aux personnes en mouvement se concentre à sauverlesvies et à prévenir la souffrance. Nous aidons également les personnes à faire face aux risques et aux défis liés à la migration et travaillons à protéger et restaurer leur dignité.