Libye: La tempête Daniel
La tempête Daniel a frappé le nord-est de la Libye le dimanche 10 septembre, apportant des vents violents et des pluies soudaines et abondantes qui ont provoqué des inondations massives, des dégâts considérables et des pertes en vies humaines. Les infrastructures ont été fortement endommagées, notamment des barrages près de Derna qui ont cédé, provoquant des inondations qui ont emporté des quartiers entiers. Les équipes et les volontaires du Croissant-Rouge libyen ont été les premiers sur le terrain, évacuant les personnes et fournissant les premiers secours et les efforts de recherche et de sauvetage. Par le biais de cet appel d'urgence, l'IFRC aide le Croissant-Rouge libyen à fournir des abris d'urgence, un soutien psychosocial, des soins de santé, de l'eau potable et de la nourriture aux communautés touchées et à rétablir les liens familiaux avec les proches disparus.
Malawi : La tempête tropicale Freddy provoque des inondations
La tempête tropicale Freddy s'est abattue sur le sud du Malawi le 12 mars, provoquant des précipitations de 300 à 400 mm au cours des seules 48 premières heures. Ces pluies ont provoqué des crues soudaines, violentes et destructrices, ainsi que des glissements de terrain qui ont causé des dommages considérables, et dans certains cas ont complètement emporté des maisons, des écoles, des centres de santé, des terres agricoles et des infrastructures. Par le biais de cet appel d'urgence, l'IFRC soutient la Croix-Rouge du Malawi pour répondre aux besoins urgents en matière d'abris, de santé, d'eau, d'assainissement et d'hygiène. Ensemble, notre objectif est d'aider 160 000 personnes touchées à se rétablir en toute sécurité et dans la dignité, et de les aider à améliorer leur résilience face aux chocs futurs.
Selon la Croix-Rouge et l’OMS, les dépouilles des personnes décédées lors de catastrophes naturelles ou de conflits ne présentent généralement pas de risques sanitaires
Genève - Dans un contexte de pertes humaines importantes dues aux catastrophes et aux conflits, les personnes décédées font souvent l'objet de craintes infondées et d'incompréhensions. Il est donc important que les communautés disposent des outils et des informations nécessaires pour gérer les dépouilles en toute sécurité et avec dignité. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont déclaré aujourd'hui qu'il s'agissait là d'un moyen d'aider les survivants sur la voie du relèvement.
Lorsque de nombreuses personnes décèdent suite à une catastrophe naturelle ou un conflit armé, la présence des dépouilles bouleverse les communautés touchées. Certaines d’entre elles prennent la décision d’enterrer les corps rapidement, comme dans des fosses communes. Ce geste vise non seulement à gérer la détresse de la population, mais il est également motivé par la crainte que ces dépouilles ne constituent un risque sanitaire. Selon les organisations, cette approche peut être néfaste pour la population.
Les autorités et communautés locales sont parfois soumises à une pression immense qui les pousse à enterrer les corps au plus vite. Cependant, une mauvaise gestion des dépouilles peut provoquer des souffrances mentales durables ainsi que des problèmes juridiques et sociaux pour les familles. Lorsque les enterrements des victimes sont bien gérés, les tombes individuelles sont facilement localisables et bien répertoriées dans des lieux d’inhumation définis. Ces enterrements permettent de connaître l’emplacement exact de chaque dépouille, et d’accéder aux informations et aux effets personnels qui lui sont associés. Ces bonnes pratiques ont été mises au point par les organisations et sont notamment mentionnées dans le document«Gestion des dépouilles mortelles lors de catastrophes» du CICR, de la Fédération internationale et de l’OMS. L’incinération des corps non identifiés doit être évitée.
Afin de mieux gérer les dépouilles, les organisations fournissent des ressources et mettent leur expérience au service des autorités locales. L’objectif est de les aider à gérer l’inhumation des dépouilles, une tâche qui peut s’avérer insurmontable. Aujourd’hui en Libye, les équipes de la Croix-Rouge et de l’OMS travaillent directement avec les autorités, les communautés et le Croissant-Rouge libyen. Elles leur apportent des conseils, du matériel et une formation. Le CICR et l’OMS livrent des sacs mortuaires dans le pays pour que les dépouilles soient traitées avec dignité.
Les dépouilles des personnes décédées lors d’une catastrophe naturelle ou d’un conflit armé ne présentent presque jamais de risques sanitaires pour les populations. Tant que les précautions habituelles sont respectées, les victimes qui ont succombé à des blessures, lors d’une noyade ou d’un incendie ne sont habituellement pas porteuses d’agents infectieux qui pourraient propager des maladies. Cela peut être le cas lorsque les victimes sont décédées d’une maladie infectieuse, comme les maladies à virus Ebola ou Marburg, le choléra, ou lorsqu’une catastrophe a eu lieu dans une région où l’une de ces maladies infectieuses est installée durablement.
Dans tous les cas, la présence de dépouilles dans des réserves d’eau ou à proximité de celles-ci peut provoquer des problèmes de santé. En effet, les dépouilles peuvent libérer des matières fécales, contaminer les sources d’eau et causer des diarrhées ou d’autres maladies. Les dépouilles doivent être éloignées des sources d’eau potable.
Pierre Guyomarch, Chef de l’unité Forensique du CICR, explique:
« Rien ne prouve que les dépouilles provoquent des épidémies. Trop souvent, les médias, et même certains professionnels du secteur médical, ne transmettent pas les bonnes informations à ce sujet. Les survivants de catastrophes naturelles sont plus susceptibles de propager des maladies que les dépouilles.»
Le DrKazunobu Kojima, médecin chargé des questions de sécurité et de sûreté biologiques pour le Programme de gestion des situations d’urgence sanitaire de l’OMS, ajoute:
«Nous appelons les autorités des communautés touchées par ces tragédies à ne pas se précipiter et à ne pas organiser d’inhumations dans des fosses communes ou des incinérations de masse. Il est essentiel de traiter les dépouilles avec dignité, et ce pour les familles et les communautés. En cas de conflit, cela permet souvent de mettre fin plus rapidement aux combats.»
Selon Gwen Eamer, senior officier de la Fédération internationale pour les urgences de santé publique et responsable des opérations d’urgence pour le séisme au Maroc,
«une inhumation précipitée et inutile des corps des victimes de catastrophes ou de conflits empêche les familles d’identifier et de pleurer leurs êtres chers, et n’apporte aucun avantage pour la santé publique. Pour traiter les dépouilles avec dignité, il faut prendre le temps de les identifier, de les pleurer et d’organiser les rites funéraires qui correspondent à la culture et aux normes sociales locales.»
Le CICR, la Fédération internationale et l’OMS souhaitent aussi rappeler les informations suivantes aux autorités et aux communautés:
Bien que la vue de dépouilles puisse être bouleversante, les autorités et les responsables des communautés ne doivent pas se précipiter et inhumer les corps dans des fosses communes ou organiser des incinérations de masse. Les enterrements et les incinérations doivent tenir compte des questions culturelles, religieuses et familiales.
Les corps des victimes de catastrophes naturelles et de conflits armés ne propagent généralement pas de maladies.
À moins que la victime ne soit décédée d’une maladie très infectieuse, le risque pour le public est négligeable. Cependant, il existe un risque de diarrhée si l’eau potable est contaminée par les matières fécales libérées par les corps. Une désinfection de routine de l’eau destinée à la consommation suffit à prévenir toute maladie transmise par l’eau.
Les enterrements dans des fosses communes et les incinérations de masse organisés en hâte sont irrespectueux et rendent l’identification des dépouilles et la transmission d’informations aux familles très compliquées, voire même parfois impossibles.
Les dépouilles présentent un risque d’épidémie uniquement lorsque les personnes sont décédées de maladies infectieuses ou lorsqu’une catastrophe naturelle a lieu dans une région où l’une de ces maladies est durablement installée.
La chaux n’accélère pas la décomposition, et dans la mesure où les dépouilles de personnes décédées lors de catastrophes ou de conflits ne présentent généralement pas de risque infectieux pour la population, il n’est pas nécessaire de les désinfecter.
Après avoir touché un corps, il faut se laver les mains avec de l’eau et du savon ou avec un nettoyant à base d’alcool s’il n’y a aucune saleté visible.
Le CICR, l'IFRC et l’OMS appellent toutes les parties présentes lors de conflits et les intervenants sur les lieux d’une catastrophe à suivre les principes mis au point pour la gestion des dépouilles pour le bien de la société, et elles proposent leur aide en cas de besoin.
Pour plus d’informations, veuillez contacter:
Espace médias du CICR:[email protected]
Espace médias de la Fédération internationale:[email protected]
Espace médias de l’OMS:[email protected]
Inondations en Libye : Le changement climatique a rendu la catastrophe « beaucoup plus probable »
Genève/New York19Septembre 2023- Ce qui s'est passé à Derna devrait être un «signal d'alarme pour le monde» concernant le risque croissant d'inondations catastrophiques dans un monde modifié par le changement climatique, déclare Jagan Chapagain, Secrétaire Général de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). M. Chapagain s'exprimait à la lumière d'un rapport selon lequel le changement climatique a rendu la catastrophe en Libye beaucoup plus probable.
Le groupe World Weather Attribution, un groupe de scientifiques soutenu par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a procédé à une analyse rapide des données climatiques et des simulations de modèles informatiques afin de comparer le climat actuel, après un réchauffement planétaire d'environ 1,2 °C, au climat du passé. Les scientifiques ont constaté que le changement climatique d'origine humaine a rendu les fortes précipitations dans le nord-est de la Libye jusqu'à 50 fois plus probables qu'elles ne l'auraient été dans un monde ne connaissant pas de changement climatique d'origine humaine. Ils ont également constaté que les pluies étaient jusqu'à 50 % plus intenses qu'elles ne l'auraient été lors d'une tempête comparable dans un monde antérieur au changement climatique.
Les scientifiques sont clairs : même dans un monde "réchauffé" à 1,2 °C, les précipitations qui se sont abattues sur la Libye ont été extrêmes. Il s'agit d'un événement qui ne devrait se produire qu'une fois tous les 300 à 600 ans. Malgré cela, cette fréquence est beaucoup plus élevée que dans un monde qui ne se serait pas réchauffé.
Les précipitations à elles seules n'ont pas rendu la catastrophe de Derna inévitable. Une meilleure préparation, une réduction des constructions dans les régions sujettes aux inondations et une meilleure gestion des infrastructures des barrages auraient permis de réduire l'impact global de la tempête Daniel. Néanmoins, le changement climatique a joué un rôle important dans l'apparition et l'aggravation de ce phénomène météorologique extrême.
Julie Arrighi, Directrice intérimaire du Centre climatique de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, dont les chercheurs ont travaillé sur le rapport "World Weather Attribution", a déclaré :
«Cette catastrophe dévastatrice montre comment les phénomènes météorologiques extrêmes alimentés par le changement climatique se combinent avec les facteurs humains pour créer des impacts encore plus importants, car davantage de personnes, de biens et d'infrastructures sont exposés et vulnérables aux risques d'inondation. Cependant, il existe des solutions pratiques qui peuvent nous aider à éviter que ces catastrophes ne deviennent monnaie courante, comme le renforcement de la gestion des situations d'urgence, l'amélioration des prévisions et des systèmes d'alerte fondés sur l'impact, et la conception d'infrastructures adaptées au climat futur».
Jagan Chapagain, Secrétaire général de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a déclaré :
«La catastrophe de Derna est un nouvel exemple des effets du changement climatique sur nos conditions météorologiques. Il est évident que de multiples facteurs en Libye ont transformé la tempête Daniel en une catastrophe humaine ; le changement climatique n'était pas seul en cause. Mais le changement climatique a rendu la tempête beaucoup plus extrême et beaucoup plus intense, ce qui a entraîné la perte de milliers de vies. Cela devrait être un signal d'alarme pour le monde entier, qui doit respecter l'engagement de réduire les émissions, assurer le financement de l'adaptation au changement climatique et s'attaquer au problème des pertes et des dommages».
Plus d'informations:
Pour demander une interview, merci de contacter: [email protected]
AGenève:
Andrew Thomas: +41763676587
Mrinalini Santhanam: +41 76 381 50 06
Tommaso Della Longa: +41 79 708 43 67
Inondations en Libye : L'IFRC lance un appel de 10 millions de francs suisses pour des secours d'urgence
Genève, 13 Septembre 2023 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) lance un appel d'urgence de 10 millions de francs suisses afin d'intensifier les opérations de secours du Croissant-Rouge libyen en réponse aux inondations provoquées par la tempête Daniel dans le nord-est de la Libye.
La catastrophe, qui s'est produite le dimanche 10 septembre, a entraîné une destruction massive, faisant des milliers de disparus et mettant à rude épreuve des infrastructures déjà fragiles. Des régions comme Derna, Benghazi et Tobrouk sont parmi les plus touchées. Malgré les obstacles, les volontaires du Croissant-Rouge libyen ont été les premiers sur le terrain, aidant aux évacuations et administrant les premiers soins, tout en veillant à ce que les personnes décédées soient enterrées dans le respect et la dignité.
L'appel d'urgence vise à renforcer les capacités du Croissant-Rouge libyen en matière de soins de santé d'urgence, d'abris d'urgence, de soutien psychosocial et de services d'eau et d'assainissement. Les équipes du Croissant-Rouge apporteront un soutien particulier aux groupes vulnérables, notamment les femmes, les enfants, les personnes âgées et les personnes vivant avec un handicap.
Jagan Chapagain, Secrétaire général de l'IFRC a déclaré:
«Nous présentons nos plus sincères condoléances aux familles des personnes touchées par cette catastrophe, parmi lesquelles trois courageux volontaires du Croissant-Rouge libyen qui ont perdu la vie au cours d'opérations de sauvetage. Nous sommes confrontés à une situation aiguë et sans précédent. La solidarité et le soutien internationaux sont essentiels pour les opérations en cours et pour prévenir une deuxième vague de crise liée à la maladie et à une détresse accrue».
M. Chapagain a en outre exhorté la communauté internationale à agir en ce sens :
«Il est temps d'agir. Nous appelons la communauté internationale, les partenaires et les donateurs à contribuer généreusement à cet appel d'urgence. Votre solidarité peut transformer des vies, reconstruire des communautés et offrir une lueur d'espoir à ceux qui sont engloutis dans cette catastrophe de grande ampleur.»
Plus d'informations
Pour demander une interview, veuillez contacter: [email protected]
A Genève:
Tommaso Della Longa: +41 79 708 43 67
Mrinalini Santhanam: +41 76 381 50 06
À Beyrouth:
Mey Alsayegh: +961 3 229 352
La situation climatique fait des ravages en Asie-Pacifique, provoquant des inondations incessantes, des maladies et des chaleurs mortelles.
Kuala Lumpur/Dhaka/Beijing, 10 août 2023 - Les pays de la région Asie-Pacifique sont frappés par de multiples catastrophes qui font des ravages dans la région et les analystes du climat attribuent cette situation à un phénomène appelé El Niño. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) exhorte les autorités et les organisations humanitaires à se préparer à des catastrophes multiples frappant simultanément, avec plus d'intensité.
Ces derniers mois, l'IFRC a débloqué huit allocations du Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) pour des événements liés au climat : trois pour la dengue au Bangladesh, au Népal et au Sri Lanka, trois pour des inondations en Mongolie, au Pakistan et en Afghanistan, une pour un cyclone tropical au Bangladesh et une pour une vague de froid en Mongolie.
Bien que l'impact total du phénomène soit attendu entre septembre de cette année et mars de l'année prochaine, de nombreuses régions d'Asie et du Pacifique sont déjà confrontées à de multiples dangers, qui indiquent tous une détérioration de la situation climatique.
Au Bangladesh, les infections par la dengue ont envahi le pays et près de 30 000 nouveaux cas ont été recensés cette année, soit près de cinq fois plus que l'année dernière. De plus, les experts locaux en santé publique confirment que de nombreuses personnes sont infectées par plusieurs types de dengue, ce qui complique le traitement.
Sanjeev Kafley, Chef de délégation de l'IFRC pour le Bangladesh déclare:
«Nous travaillons en étroite collaboration avec la Société du Croissant-Rouge du Bangladesh et les autorités sanitaires pour lutter contre la situation. Dans les 85 quartiers les plus touchés par la dengue dans les villes de Dhaka, Chattogram et Barishal, nos volontaires se concentrent sur la sensibilisation et les efforts de prévention. Nous progressons dans l'acquisition de kits de dépistage pour nos autorités sanitaires et nous soutenons la disponibilité de concentrés de plaquettes par l'intermédiaire des banques de sang du Croissant-Rouge du Bangladesh. Nous apportons notre soutien à tous les points d'intervention, qu'il s'agisse des zones de sauvetage ou des mesures de prévention».
Les efforts de mitigation du climat déployés par l'IFRC au niveau national dans différents pays visent à améliorer les systèmes de gestion de l'eau, à réduire la reproduction des moustiques, à renforcer les systèmes de surveillance et de contrôle pour suivre les épidémies et à accroître la capacité des soins de santé à gérer les cas et à fournir un traitement.
Olga Dzhumaeva, chef de la délégation de l'IFRC pour l'Asie de l'Est, déclare:
« Des pluies torrentielles et des inondations ont sévèrement frappé l'Asie de l'Est cet été. Le nord, le nord-est et certaines régions du sud de la Chine ont connu l'une des plus fortes précipitations que Pékin ait connues au cours des 140 dernières années. La capitale Oulan-Bator et 13 provinces de Mongolie, les régions centrales et de nombreuses provinces de la République de Corée, ainsi que la région de Kyushu au Japon, ont également souffert de l'impact sévère de pluies extrêmes en juillet. En conséquence, des millions de personnes en Asie de l'Est ont été fortement touchées et déplacées, et les routes, les ponts, les maisons et les infrastructures ont été très gravement endommagés, voire irréparables pour la plupart d'entre eux. Face à cette situation, nos collègues et volontaires des Sociétés nationales de Chine, du Japon, de Mongolie et de la République de Corée ont été déployés en première ligne, activant leurs interventions d'urgence, faisant tout leur possible pour évacuer les personnes piégées par les inondations et les débris, et envoyant d'urgence des articles de secours tels que des couvertures, des tentes et des lits pliants dans les zones sinistrées».
L'IFRC, les Sociétés nationales et ses partenaires estiment que nous devons également nous concentrer sur le renforcement de la résilience en tenant compte de la nature, de l'anticipation, de l'adaptation et de l'atténuation. L'action précoce ou anticipative, par exemple, par laquelle des fonds sont alloués de manière proactive sur la base des prévisions météorologiques pour soutenir les personnes à risque avant qu'une catastrophe ne se produise, est une priorité importante dans le contexte de l'augmentation rapide des risques climatiques.
Luis Rodriguez, Responsable du climat et de la résilience de l'IFRC pour l'Asie-Pacifique, déclare :
« Ces événements ont été plus intenses que d'habitude en raison des conditions de réchauffement qui prévalent, ce qui entraîne des précipitations plus importantes, déclenchant des cyclones, des pluies et des inondations. Ces facteurs climatiques influencent également fortement la dynamique des infections. L'augmentation des précipitations crée de nouveaux habitats propices aux larves ou aux virus, et l'augmentation de la température accélère le développement des insectes porteurs de virus et le temps d'incubation des virus. Les modifications importantes des températures et des précipitations dues au changement climatique favoriseront la propagation et la transmission de la maladie dans des zones actuellement considérées comme à faible risque ou exemptes de dengue. Il ne s'agit pas d'événements isolés. Ils sont liés».
En prévision d'autres phénomènes météorologiques extrêmes qui toucheront d'autres régions de l'Asie-Pacifique, les sociétés nationales et l'IFRC prennent des mesures de préparation importantes, telles que des plans d'action, des simulations et des exercices en cas de canicule, le prépositionnement de stocks de secours et d'équipements d'évacuation et de sauvetage, ainsi que des rappels urgents des procédures et des règlements pour les volontaires, le personnel et les équipes techniques. En outre, les DREF permettent aux Sociétés nationales d'agir rapidement et efficacement, ce qui signifie que des millions de vies et de moyens de subsistance sont sauvés.
Pour plus d'informations ou pour demander une interview, merci de nous écrire via l'adresse:
[email protected]
A Kuala Lumpur:
Afrhill Rances, [email protected] , +60 19 271 3641
A Genève:
Anna Tuson, [email protected] , +41 79 895 6924
Mauritanie : des milliers de familles en situation d'insécurité alimentaire ont besoin d'une aide d'urgence alors que le Sahel est confronté à une crise alimentaire
Il fait chaud à N'Beika, une commune du département de Moudjeria située au centre de la Mauritanie, et les températures peuvent facilement dépasser les 40°C, en cette fin de matinée. Il est difficile de croire qu’il y a neuf mois, 90% de la commune a été submergée par de fortes pluies et des inondations.
Mohamed Lemine Ould Mohamed Moctar, un cultivateur de 65 ans et père de sept enfants, regarde son lopin de terre, le regard distant. Il espère que cette fois-ci, la saison des pluies sera bonne et sans dommages et que les récoltes seront au rendez-vous.
«Je n’ai rien récolté l’année dernière. Tout mon champ de sorgho a été ravagé par les inondations. Au moins, l’année précédente, j'avais pu récolter quelques petits sacs, malgré le manque de pluie», explique Mohamed.
Ici, à Moudjeria, comme à Guerrou et Barkeol, les deux autres départements les plus touchés par l’insécurité alimentaire en Mauritanie, cette année, la plupart des habitants vivent de l’agriculture et de l’élevage traditionnels. Une situation qui les rend très dépendants des précipitations.
Pendant des années, le manque d'eau a été le principal obstacle à une agriculture florissante dans cette communauté nichée sur un plateau à quelque 100 mètres au-dessus du niveau de la mer. Mais l’année dernière, les pluies ont été beaucoup plus abondantes que prévu, provoquant des inondations qui ont anéanti les récoltes.
Ces inondations ont sérieusement endommagé les moyens d’existence des communautés et plongé de nombreuses familles en Mauritanie dans l’insécurité alimentaire. Selon les résultats du Cadre Harmonisé de mars 2023, prés d’un demi-million de personnes en Mauritanie, pourraient être confrontées à l’insécurité alimentaire pendant la période de soudure allant de juin en août 2023.
«Chaque jour est une bataille pour survivre. Les céréales, la viande et les produits alimentaires de base pour nourrir ma famille sont presque inabordables depuis que j'ai perdu mon seul espoir de revenu lors des dernières inondations», ajoute Mohamed.
Malheureusement, les communautés mauritaniennes ne sont pas les seules à être confrontées à ce problème. La région du Sahel, en Afrique subsaharienne, connaît l’une des pires crises d'insécurité alimentaire depuis des décennies, affectant des millions de personnes.
«Il est inquiétant de constater la détérioration de la sécurité alimentaire au Sahel. Des conditions préexistantes telles que la sécheresse et les inondations, les chocs climatiques, les conflits régionaux et internationaux et la hausse des prix des denrées alimentaires et des carburants font grimper les taux de faim et de malnutrition. A chaque fois, ce sont les plus vulnérables qui subissent les conséquences d’un contexte complexe, accentué par des inégalités croissantes» explique Alexandre Claudon de Vernisy, chef de la délégation de l’IFRC pour le Cap-Vert, la Gambie, la Mauritanie et le Sénégal.
En réponse à cette urgence, l’IFRC a lancé un appel de 215 millions de francs suisses en octobre 2022 pour soutenir 7,6 millions de personnes parmi les plus touchées par l’insécurité alimentaire dans 14 pays d’Afrique subsaharienne. La Mauritanie est le dernier pays à avoir rejoint l’appel régional en mai 2023, portant le nombre total de pays à 15.
Le Croissant-Rouge mauritanien (CRM) a besoin de 2 millions de francs suisses dans le cadre de cet appel afin d’aider plus de 80 000 personnes comme Mohamed, touchées par l'insécurité alimentaire dans les communes de Barkeol, Guerrou et Moudjeria.
Dans le court terme, ce financement permettra de distribuer du cash à plus de 2 700 familles afin de les aider à satisfaire leurs besoins essentiels. Il permettra également aux volontaires du CRM de fournir des services de santé communautaire et de dépistage de la malnutrition à plus de 2 500 familles afin de répondre à leurs besoins immédiats en matière de santé.
A plus long terme, le financement vise à renforcer la résilience des communautés mauritaniennes afin qu’elles soient mieux préparées aux futurs chocs climatiques. Le CRM:
Mettra en place trois «écoles d’agriculture» pour enseigner à des centaines d’agriculteurs des techniques agricoles respectueuses du climat, telles que la conservation de l’humidité du sol, l’utilisation de semences appropriées et de cultures adaptées, afin qu’ils puissent obtenir des rendements plus fructueux et plus fiables;
Aidera 30 villages à constituer des stocks de sécurité alimentaire en achetant des céréales après la période de récolte afin que leur prix soit moins élevé lors de la prochaine période de soudure;
Soutiendra les clubs de mères de la région qui aident les femmes à reconnaître et à combattre les signes de malnutrition chez leurs enfants.
«La période de soudure s’annonce longue et difficile. Sans l’aide du Croissant-Rouge, nous avons très peu d’espoir», déclare Mohamed.
--
Pour plus d’informations sur la crise et pour les donations à l’appel d’urgence de l’IFRC, merci de visiter le lien suivant: Afrique: Crise Alimentaire.
Effondrement du barrage de Nova Kakhovka, Ukraine : notre soutien aux personnes touchées par les inondations
L'effondrement du barrage de Nova Kakhovka, dans le sud de l'Ukraine, le 6 juin, a provoqué une inondation aux conséquences désastreuses, touchant de nombreuses communautés. Les populations ont déjà souffert des effets dévastateurs du conflit et sont maintenant déplacées de leur domicile ; beaucoup ont perdu leur maison et leurs biens avec les eaux de crue. Les risques sanitaires pour les personnes touchées pourraient augmenter dans les semaines à venir et il y a un besoin d'eau potable.
Le réseau de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) travaille aux côtés de la Société de la Croix-Rouge ukrainienne pour fournir une assistance vitale aux personnes touchées.
Répondre aux besoins humanitaires urgents
Consciente de l'urgence de la situation, l'IFRC et ses membres soutiennent activement la Croix-Rouge ukrainienne dans ses efforts d'intervention. Cette aide comprend une assistance opérationnelle, technique et financière destinée à renforcer les capacités locales de la Croix-Rouge ukrainienne en matière d'acheminement de l'aide, de distribution d'articles de secours, de soutien sanitaire, de promotion de bonnes pratiques d'assainissement et d'hygiène, et de réponse aux besoins immédiats de la population touchée.
Récupération et relèvement à long terme
Outre les secours immédiats, le réseau de l'IFRC reste déterminé à soutenir les communautés touchées par les inondations dans leur relèvement et leur réadaptation à long terme. Il s'agit notamment de faciliter les projets visant à rétablir les moyens de subsistance des populations, à leur apporter un soutien psychosocial et à remettre en état les infrastructures endommagées afin d'aider les communautés à reconstruire leur vie.
Au lendemain de l'effondrement du barrage de Nova Kakhovka, le réseau de l'IFRC et la Croix-Rouge ukrainienne sont unis pour apporter un soutien indéfectible aux communautés touchées.
Depuis février 2022, l'IFRC a intensifié sa réponse avec la Croix-Rouge ukrainienne, en collaboration avec les Sociétés nationales du monde entier. Ensemble, nous fournissons une assistance humanitaire d'urgence aux personnes en Ukraine et à celles qui ont été forcées de fuir vers d'autres pays.
Ensemble, nous travaillons sans relâche pour répondre aux besoins immédiats, offrir de l'espoir et ouvrir la voie à un relèvement à long terme. Grâce au pouvoir de la compassion et de la solidarité, nous nous engageons à reconstruire des vies et à restaurer la résilience face à cet événement dévastateur.
--
Cliquez ici pour plus d'informations sur notre travail de soutien aux personnes en Ukraine.
Malawi : L'IFRC lance un appel d'urgence pour répondre à l'impact de la tempête tropicale Freddy au Malawi
Malawi, 21 mars 2023 - Après avoir traversé l'Afrique australe pour la deuxième fois ce mois-ci, la tempête tropicale Freddy a balayé le sud du Malawi le 12 mars 2023, avec des vents violents et des pluies torrentielles qui ont laissé les districts touchés dans un état désastreux et ont affecté l'approvisionnement en électricité dans la majeure partie du pays. La tempête tropicale Freddy est en passe de devenir le système tropical le plus long depuis 1994, après s'être affaiblie et intensifiée à sept reprises au cours du mois dernier.
Le gouvernement du Malawi a déclaré l'état de catastrophe dans 10 districts du sud du pays qui ont été les plus durement touchés par la tempête. Un grand nombre de personnes ont été touchées, dont 101 648 ménages (environ 508 244 personnes) ont été déplacés et 534 camps ont été mis en place pour accueillir les personnes déplacées, selon les rapports du DoDMA (Département des affaires de gestion des catastrophes du Malawi). Le bilan, qui s'élève actuellement à 499 morts (au 20 mars 2023), devrait s'alourdir puisque 427 personnes sont toujours portées disparues, certaines zones restant isolées en raison des pluies incessantes et des vents violents.
McBain Kanongodza, secrétaire général de la Croix-Rouge du Malawi, a déclaré :
«Nous sommes reconnaissants à la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour le soutien qu'elle nous apporte par le biais de cet appel d'urgence. Ce soutien contribuera grandement à aider les survivants à se remettre du choc causé par la dévastation causée par le cyclone tropical Freddy.»
La Croix-Rouge du Malawi est sur le terrain, avec des volontaires qui travaillent dans des conditions dangereuses, principalement en menant des opérations de recherche et de sauvetage par voie terrestre et à bord de bateaux de sauvetage. Les volontaires apportent les premiers soins et un soutien psychosocial aux personnes touchées. La MRCS distribue également des produits non alimentaires aux centres d'évacuation et aux hôpitaux.
John Roche, chef de la délégation de l'IFRC pour le Malawi, la Zambie et le Zimbabwe, a déclaré :
«Les dégâts causés par la tempête tropicale Freddy, qui a entraîné le déplacement de nombreuses personnes, sont très préoccupants, car nous luttons en même temps contre une épidémie de choléra de grande ampleur. Nous devons réagir rapidement et veiller à ce que la population ait accès à de l'eau potable propre et saine afin d'éviter que le choléra ne se propage de manière incontrôlée.»
Le manque d'assainissement et de sources d'eau propre, qui augmente le risque de contracter le choléra, sera amplifié après que de nombreuses maisons ont été emportées par les eaux, laissant les communautés déplacées dans des camps. Le nombre de personnes vivant dans les camps peut les transformer en points chauds pour le choléra et les maladies d'origine hydrique. Outre les risques de choléra, les inondations ont privé de nombreuses communautés de nourriture pendant plusieurs jours, et ont causé des dégâts considérables aux exploitations agricoles et la mort du bétail. Nombre de ces régions souffraient déjà d'une insécurité alimentaire importante.
L'IFRC et ses membres ont lancé un appel d'urgence de 6 millions de francs suisses, qui permettra à la Croix-Rouge du Malawi d'aider jusqu'à 160 000 personnes dans cinq districts, qui ont été touchées par les graves conséquences de la tempête tropicale Freddy. Grâce à cet appel, le MRCS et ses partenaires de l'IFRC chercheront à intensifier leur réponse à l'impact de la tempête tropicale Freddy. La réponse se concentrera sur les besoins immédiats des familles déplacées et hébergées dans des camps.
Pour plus d'informations ou pour organiser une interview, merci de contacter:
AuMalawi (IFRC):
Ella Mcsharry, +263 78 689 3350,
Felix Washon, +265 999 95 57 21, [email protected]
A Prétoria (IFRC): Robyn Lee Doyle, +27605031833, [email protected]
ANairobi (IFRC): Rita Nyaga, +2541 10 837154, [email protected]
A Geneva (IFRC): Tommaso Della Longa, +41-79-708 4367, [email protected]
Six mois après : La décrue des eaux au Pakistan révèle la nécessité d'un soutien prolongé.
Islamabad/Sindh, 28 février 2023 - Dans un contexte de ralentissement économique mondial et local, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) signale que les personnes qui ont perdu leur maison, leurs moyens de subsistance et leur bétail lors des inondations catastrophiques survenues il y a six mois au Pakistan ont besoin d'un soutien économique à long terme.
Pour faire face à l'impact des inondations, l'IFRC et le Croissant-Rouge du Pakistan ont mis en place une aide en espèces et en bons d'achat afin de répondre aux besoins urgents des personnes les plus exposées. À ce jour, 5 600 familles ont reçu plus de 420 000 francs suisses. Cette aide en espèces permettra aux familles de répondre à leurs besoins immédiats, tels que la nourriture, les moyens de subsistance et d'autres besoins essentiels.
« Nous comprenons que les besoins sont encore immenses à la suite des graves inondations, et qu'ils le resteront pendant un certain temps car les dégâts sont considérables. Nous soutenons les communautés avec de l'argent liquide, mais il est important de reconnaître que cette aide est un pont à court terme pour les besoins urgents. L'inflation galopante et la stagnation de l'économie ne permettent pas d'utiliser l'argent liquide aussi longtemps que nécessaire», explique Peter (Piwi) Ophoff, chef de la délégation de l'IFRC au Pakistan. «Un soutien en espèces à plus long terme aux personnes touchées par ces inondations dévastatrices stimulera les marchés locaux, ce qui contribuera au relèvement économique», ajoute M. Ophoff.
De juin à août de l'année dernière, des pluies de mousson extrêmes ont submergé un tiers du Pakistan, affectant 33 millions de personnes à travers le pays. Les inondations dues à la mousson ont ravagé 2,2 millions de maisons, laissant des centaines de milliers de personnes sans abri. Des familles ont été contraintes de se réfugier au bord des routes dans des abris de fortune lorsque le principal fleuve Indus est sorti de son lit sur des milliers de kilomètres carrés. Au cours des six derniers mois, l'appel d'urgence de l'IFRC a permis de distribuer à près de 1,3 million de personnes des articles de première nécessité, des abris, des kits de santé, d'eau, d'assainissement et d'hygiène, ainsi qu'une aide financière polyvalente.
Le Croissant-Rouge du Pakistan a la capacité et les connaissances nécessaires pour aider les populations touchées par les catastrophes naturelles en leur fournissant une assistance en espèces et en bons d'achat de manière digne, fiable et efficace grâce à un mécanisme de décaissement rapide.
Le président du Croissant-Rouge du Pakistan, Sardar Shahid Ahmed Laghari, a déclaré :
« Il y a encore des millions de personnes sur le terrain qui ont besoin d'aide :
«Il y a encore des millions de personnes sur le terrain qui cherchent de l'aide, et nous avons besoin du soutien des communautés nationales et internationales pour aider le plus grand nombre de personnes possible afin qu'elles puissent répondre à leurs besoins urgents et retrouver leurs moyens de subsistance d'une manière qui préserve la dignité, la liberté, le choix et le respect» a déclaré M. Laghari.
Le programme multifonctionnel de transferts monétaires de l'IFRC vise à aider les personnes touchées à reconstruire leur vie. Mais la montée en flèche des taux d'inflation ne fait qu'aggraver une situation déjà instable. Pour survivre à cette situation, il faut continuer à soutenir l'appel d'urgence lancé en septembre, car il est toujours sous-financé même après six mois.
Les inondations dévastatrices qui ont lourdement endommagé les propriétés résidentielles, les infrastructures et d'autres biens, ont fait périr plus d'un million de têtes de bétail et ont laissé de vastes étendues de terres agricoles incultivables, entraînant une perte exponentielle de revenus et de moyens de subsistance pour des millions de personnes. Les dommages créés par les inondations, exacerbés par le changement climatique, ont poussé des communautés déjà économiquement défavorisées vers la pauvreté, rendant l'aide disponible insuffisante pour répondre aux besoins croissants des personnes dans un contexte de récession économique.
Après avoir répondu aux besoins aigus des personnes touchées par les inondations de 2022 au cours des six premiers mois, l'opération d'urgence de l'IFRC se concentre désormais sur la satisfaction des besoins de relèvement à plus long terme des communautés touchées. Pour y parvenir, les principales priorités consistent à renforcer l'accès à l'eau potable et aux installations sanitaires, à réhabiliter les unités de santé de base et à lancer des programmes d'aide en espèces polyvalents et axés sur les moyens de subsistance.
L'assistance en espèces est une approche essentielle qui aide les intervenants à mieux placer les besoins et les capacités des personnes touchées au cœur de l'action humanitaire. Elle permet aux communautés de décider comment couvrir les besoins essentiels tels que le loyer, le transport, les factures, la nourriture et les médicaments.
Pour plus d'informations, merci de contacter:
[email protected]
A Islamabad:
IremKarakaya, +92 308 555 0065
Sher Zaman, +92 304 103 0469
A Kuala Lumpur:AfhrillRances, +60 19 271 3641
A Genève:Jenelle Eli, +1 202 603 6803
Inondations au Pakistan : Six mois après, les besoins humanitaires restent importants
Cela fait presque six mois que des inondations soudaines ont frappé certaines parties du Pakistan, et des centaines de milliers de personnes sont encore sous le choc des conséquences de ces inondations.
Des maisons, des moyens de subsistance et des terres agricoles ont été détruits, et de nombreuses régions du pays sont toujours sous l'eau. On estime que 33 millions de personnes ont été touchées, dont 20 millions vivent toujours dans des conditions difficiles. Et maintenant que le pays est entré dans la période hivernale, de nombreuses communautés touchées sont confrontées à un nouveau défi de taille: survivre sans logement, sans nourriture, sans eau potable et sans source de combustible pour se chauffer.
Le Croissant-Rouge du Pakistan, avec le soutien de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), a fourni à un secours vital aux familles touchées par les inondations, en particulier dans les régions éloignées, touchant près de 600 000 personnes à ce jour.
Le Croissant-Rouge palestinien est entré en action dès que les inondations ont frappé le pays, en distribuant de la nourriture prête à la consommation et des colis alimentaires pour lutter contre la faim, qui a tué certaines personnes par inanition. Leurs volontaires ont également distribué rapidement des articles essentiels tels que des jerricans pliables pour stocker l'eau potable, des ustensiles de cuisine et des kits d'hygiène.
Les abris sûrs restent une priorité absolue dans notre réponse. De nombreuses personnes ont été contraintes de quitter leurs maisons inondées et de se réfugier dans le centre d'évacuation le plus proche. Certaines ont dû dormir sur le bord de la route - sans protection et avec à peine quelques ressources pour construire un toit au-dessus de leur tête. Le Croissant-Rouge palestinien, avec le soutien de l'IFRC et de ses partenaires, a distribué des tentes, des kits d'outils pour les abris, des bâches, des couvertures et des moustiquaires dans différentes régions touchées afin de répondre aux besoins immédiats des personnes en matière d'abris.
Dans les zones où les eaux se retirent, les problèmes de santé et d'hygiène, notamment le choléra, la dengue et le paludisme, menacent gravement le bien-être de la population. De nombreuses régions ont également signalé des cas de gale, notamment chez les enfants qui jouent dans les eaux de crue.
Avant les inondations, les mauvaises conditions d'assainissement et d'hygiène étaient déjà préoccupantes dans les provinces du Baloutchistan, de Khyber Pakhtunkhwa et de Sindh. Les inondations et les glissements de terrain n'ont fait qu'aggraver la situation sanitaire générale. En réponse, l'IFRC a aidé le Croissant-Rouge palestinien à renforcer ses services de santé et d'hygiène. Les volontaires gèrent par exemple des unités sanitaires mobiles dans les zones les plus touchées afin de fournir des soins médicaux d'urgence, notamment aux femmes et aux enfants.
"Les unités de santé mobiles ont été extrêmement bénéfiques pour moi et pour cette communauté", déclare Jamila, une mère de quatre enfants de la province de Sindh qui attend son cinquième enfant.
Les adultes et les enfants du village où vit Jamila, Dayee Ji Wandh, ont reçu une assistance médicale et des médicaments pour leurs problèmes. Il a été facile pour Jamila et d'autres femmes enceintes d'obtenir des conseils pour des problèmes de santé courants, tels que la fièvre et la diarrhée.
Écoutez Jamila dans cette vidéo :
"Grâce aux unités de santé mobiles, les habitants amènent leurs enfants malades pour qu'ils soient soignés chaque fois que cela est nécessaire", a déclaré Sabira Solangi, une volontaire du Croissant-Rouge du Pakistan de la même région.
L'eau contaminée est un autre grand problème, surtout dans le Sindh où la qualité de l'eau est exceptionnellement mauvaise dans toute la région. Les quelques pompes manuelles qui existaient pour offrir de l'eau potable ont été gravement endommagées pendant les inondations. L'équipe de l'IFRC chargée de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène a travaillé 24 heures sur 24 pour fournir de l'eau potable. Elle a également procédé à des évaluations approfondies afin de déterminer les endroits où installer de nouvelles pompes manuelles et creuser des puits de forage. L'IFRC a également aidé le Croissant-Rouge du Pakistan à installer des stations de traitement d'eau et des latrines mobiles dans différents districts afin d'aider les personnes ayant besoin d'eau potable.
"Nous apprécions vraiment ce que le Croissant-Rouge a mis en place ici, notamment en ce qui concerne l'eau potable. C'est un besoin fondamental pour tous, et ce fut un tel soulagement lorsque les stations de traitement ont été installées", adéclaré Maula Bakhsh Khakrani, un jeune homme de 20 ans originaire de Jacobabad, dans la province du Sindh.
S'exprimant sur la situation actuelle dans le pays, le président du Croissant-Rouge du Pakistan, Shahid Ahmed Laghari, a déclaré : "Les besoins massifs nécessitent un soutien massif. Le Croissant-Rouge du Pakistan demande à tous les donateurs potentiels de soutenir les efforts de relèvement rapide, de réhabilitation et de reconstruction en faveur des populations touchées par les inondations."
--
Cliquez ici pour en savoir plus sur l'appel d'urgence de l'IFRC pour les inondations au Pakistan.
Et cliquez ici pour faire un don à notre action en cours.
Des millions de personnes en Asie vivant dans des eaux stagnantes risquent de contracter des maladies mortelles
Kuala Lumpur, le 27 octobre 2022 - Alors que des inondations sans précédent continuent de frapper de nombreuses régions d'Asie, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) avertit que les eaux de crue sont désormais dangereuses et qu'elles ne peuvent être évacuées. Hommes, femmes et enfants sont contraints de vivre au quotidien dans des eaux sales et stagnantes, et risquent de contracter des maladies mortelles telles que le paludisme, la dengue, le choléra et la diarrhée, sans parler des effets néfastes à long terme sur leur organisme.
Cette année, pendant la mousson, plus de 42 millions de personnes ont été gravement touchées par des inondations, des glissements de terrain et des pluies torrentielles depuis le mois d'août. En outre, ce chiffre ne comprend que les données du Bangladesh, du Sri Lanka, du Népal, du Pakistan, de la Thaïlande, du Vietnam, du Laos et du Cambodge.
Des pluies erratiques et précoces ont déclenché des inondations souvent sans précédent, endommageant les maisons, le bétail, les infrastructures, etc. Plusieurs semaines plus tard, les eaux de crue ne se sont pas retirées.
Joy Singhal, Responsable régionale de la santé, des catastrophes, du climat et des crises à l'IFRC, a déclaré :
«La stagnation de l'eau, de la boue et de la vase à la suite d'inondations constitue un terrain propice à la prolifération des moustiques, des bactéries et d'autres organismes nuisibles. Si l'on n'y prend garde, cela déclenchera une recrudescence des maladies infectieuses.
« La stagnation prolongée de l'eau cause également des dommages durables aux réserves d'eau et aux infrastructures, menaçant la santé des communautés pendant longtemps.»
Les eaux de crue apportent des quantités considérables de saletés et de déchets dans les maisons, les écoles et les infrastructures. Même si un certain volume d'eau se dissipe, les pluies torrentielles continuent, et les eaux montent à nouveau.
De nombreuses personnes ont dû rester plus longtemps que d'habitude dans les abris. Les abris d'urgence ont dû être déplacés à de nombreuses reprises en raison de la montée des eaux. Dans certaines régions, notamment en Asie du Sud, il a fallu près de deux mois pour que l'eau se retire, alors que dans la plupart des cas, il a fallu quelques semaines. Cette situation présente également le risque d'être infecté par le COVID-19, car les sites d'évacuation sont souvent surpeuplés et sans ventilation adéquate.
Alexander Matheou, directeur régional de l'IFRC pour l'Asie-Pacifique, a déclaré :
«Nos équipes à travers la région font état de graves inquiétudes pour les communautés confrontées à la crise souvent inédite qui suit des inondations aussi dévastatrices.
«Dans toute l'Asie, nos équipes de santé et de secours font état des graves répercussions de la stagnation des eaux. Les gens n'ont nulle part où aller et sont contraints de vivre dans des conditions dangereuses.
«Ces eaux stagnantes constituent un énorme obstacle pour les communautés qui veulent rentrer chez elles, ce qui prolonge les déplacements. Sans parler des impacts dévastateurs sur le bétail, l'agriculture, les réparations d'abris et l'augmentation des difficultés économiques, les empêchant finalement de retourner mener une vie normale.»
L'IFRC a lancé plusieurs fois cette année des appels d'urgence pour soutenir les activités de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans toute la région afin de répondre aux problèmes humanitaires engendrés par les inondations, en mettant l'accent sur les besoins immédiats tels que la fourniture d'abris, de secours et de soins médicaux.
Pour organiser une interview, obtenir l'accès à des documents audiovisuels ou obtenir de plus amples informations, veuillez contacter :
A Kuala Lumpur :
Afrhill Rances, +60 19 271 3641,
[email protected]
Rachel Punitha, +60 19 791 3830,
[email protected]
Tchad: Inondations
Les pluies torrentielles sans précédent qui se sont abattues sur le Tchad depuis le début du mois d'août 2022 ont causé des dommages importants aux maisons, aux infrastructures clés et aux terres agricoles dans la capitale, N'Djamena, et dans les provinces environnantes. Près de 750 000 personnes ont été touchées par les inondations, et les communautés sont exposées à un risque élevé de maladies hydriques, notamment le choléra, en raison du manque d'hygiène et d'assainissement appropriés dans les zones de déplacement. Par le biais de cet appel d'urgence, l'IFRC soutient la Croix-Rouge tchadienne pour fournir des abris, des moyens de subsistance, des services de santé, d'eau, d'hygiène et d'assainissement (EHA) de protection aux personnes touchées.
Nigéria: Inondations
Le Nigeria connaît les pires inondations depuis au moins une décennie. Les inondations ont endommagé des maisons, des infrastructures et de vastes étendues de terres agricoles dans tout le pays. Plus de 600 personnes sont mortes et on estime que 2,8 millions de personnes ont été touchées, dont beaucoup ont été déplacées de leurs communautés.Par le biais de cet appel d'urgence, l'IFRC soutient la Croix-Rouge du Nigéria afin d'atteindre 500 000 personnes touchées par les inondations en leur fournissant une aide financière polyvalente, des servicesde santé, de l'eau,de l'hygiène et de l'assainissement (EHA), ainsi que des abris d'urgence.
Les maladies hydriques et l'insécurité alimentaire menacent le Pakistan, la Croix-Rouge intensifie ses efforts.
Islamabad / Kuala Lumpur, 7 octobre 2022 - Alors que les crues soudaines au Pakistan continuent de provoquer des vagues de déplacements, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et le Croissant-Rouge du Pakistan renforcent leur assistance humanitaire.
Dans un appel d'urgence révisé, l'IFRC sollicite 55 millions de francs suisses pour aider trois fois plus de personnes que prévu initialement. Cette demande accrue est motivée par l'aggravation de la situation, qui se traduit par une recrudescence des maladies transmises par les inondations et l'inaccessibilité des aliments. Dans les zones où les inondations se retirent, les problèmes de santé et d'hygiène, tels que le choléra, la dengue et le paludisme, menacent gravement le bien-être de la population.
Le Pakistan a connu des précipitations inhabituelles, trois fois supérieures à celles des trois dernières décennies, qui ont touché 33 millions de personnes, en tuant 1 700 autres et en déplaçant près de 8 millions de personnes de leurs habitations. Des centaines d'employés et de volontaires ont travaillé sans relâche depuis le début de cette catastrophe pour aider les personnes dans le besoin.
Une nouvelle étude de la World Weather Attribution - un groupe de scientifiques internationaux, dont ceux du Centre climatique de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge - révèle que le changement climatique a probablement intensifié les précipitations qui ont submergé d'immenses étendues du Pakistan et bouleversé des vies.
Plus de deux mois après le début des inondations, l'IFRC et le Croissant-Rouge du Pakistan ont atteint environ 270 000 personnes dans les zones les plus touchées, fournissant une assistance vitale, notamment des tentes, de la nourriture, de l'eau potable et un soutien médical. L'appel révisé renforcera la réponse en cours, en mettant l'accent sur la distribution de nourriture, d'eau, de soins médicaux et d'abris, le tout fourni par des volontaires issus des communautés qu'ils servent.
Le Président du Croissant-Rouge du Pakistan, Sardar Shahid Ahmed Laghari, qui a visité les zones touchées avec des équipes d'intervention d'urgence au cours des dernières semaines, déclare :
"Les besoins restent considérables et ne cessent de croître, et ils sont différents pour les hommes, les femmes, les garçons et les filles. Notre personnel et nos volontaires sont à l'écoute de ces différents groupes et travaillent avec eux pour les activités de sensibilisation et la mise en oeuvre de nos interventions. Il est essentiel que les besoins des familles soient satisfaits, sinon ces inondations tragiques auront un impact à long terme - tout comme les gens souffrent de l'inflation et de la crise économique actuelles."
Grâce à la force de son équipe et de ses volontaires, le Croissant-Rouge du Pakistan a réussi à accéder à des communautés difficiles à atteindre et ayant un besoin urgent d'assistance.
L'IFRC et ses partenaires, tels que la Croix-Rouge allemande, la Croix-Rouge norvégienne et le Croissant-Rouge turc, collaborent avec le gouvernement et les groupes humanitaires pour venir en aide aux personnes les plus vulnérables, en particulier les familles déplacées, les femmes et les enfants.
Peter Ophoff, IFRC’s Head of Delegation in Pakistan, remarks:
Peter Ophoff, chef de la délégation de l'IFRC au Pakistan, souligne :
"Cet appel révisé nous permettra d'aider les plus vulnérables à se remettre sur pied, en particulier ceux qui vivent dans les zones difficiles à atteindre. Avant que les effets persistants de ce désastre ne se transforment en catastrophe, l'IFRC agit maintenant pour intensifier les interventions préventives de santé publique, notamment en améliorant l'accès à l'assainissement et en sensibilisant à l'hygiène autour de la crise sanitaire émergente. Des interventions parallèles seront également menées en matière d'abris, de moyens de subsistance et d'assistance en espèces."
Pour plus d'informations ou pour arranger une interview:
A Kuala Lumpur:
Afrhill Rances, +60 19 271 3641
[email protected]
A Islamabad:
Sher Zaman, +92 51 9250404-6,
[email protected]
A Genève:
Jenelle Eli, +1 202-603-6803,
[email protected]
Du matériel audiovisuel à l'usage des médias est disponible ici:
Appel urgent à l'aide internationale alors que le Pakistan lutte contre les inondations
Kuala Lumpur/ Islamabad, 1er septembre 2022 : Les millions de personnes qui luttent contre les inondations dévastatrices au Pakistan ont besoin d'un soutien mondial urgent, a déclaré aujourd'hui la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC).
Plus d'un million de maisons ont été endommagées ou détruites par les inondations de grande ampleur, laissant 3,1 millions de personnes déplacées et en grand danger. Plus d'un demi-million de personnes seraient installées dans des camps de secours à travers le pays.
La pire inondation depuis plus d'une décennie a également emporté le bétail et anéanti environ deux millions d'acres de cultures vivrières, avec des conséquences désastreuses pour des millions de personnes à travers le pays.
Le Président du Croissant-Rouge du Pakistan, Abrar ul Haq, a déclaré :
«Nous avons le cœur brisé par la perte tragique de tant de vies, ainsi que par la misère et les difficultés que ces inondations ont entraînées pour les habitants du Pakistan qui tentent maintenant de se mettre à l'abri sur les hauteurs qu'ils peuvent trouver.
«Quel que soit l'endroit où nous posons les yeux, des maisons, des terres agricoles et des infrastructures essentielles ont été submergées. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour mettre les gens à l'abri et leur apporter une aide essentielle, mais une aide bien plus importante est nécessaire.»
En réponse aux inondations, et en prévision d'autres impacts, l'IFRC a lancé un appel d'urgence de 25 millions de francs suisses afin de financer les efforts de secours et de relèvement pour environ 324 000 personnes. L'IFRC a déjà fourni 481 000 francs suisses pour soutenir les efforts d'urgence locaux.
Alexander Matheou, directeur régional de l'IFRC pour l'Asie-Pacifique, a déclaré :
«J'ai visité maison après maison trempées dans la boue et l'eau. Tout ce qui se trouvait à l'intérieur était détruit. Les moustiques étaient partout. Certains ont réussi à faire monter leurs proches et leur bétail sur des terrains plus élevés. Beaucoup n'ont pas eu cette chance.
«Toutes les personnes que nous avons rencontrées ont dit qu'elles avaient surtout besoin de nourriture et d'eau pour survivre, puis d'aide pour nettoyer et réparer leurs maisons.
«Ces pluies de mousson anormales, près de trois fois supérieures à la normale, sont un nouvel exemple de l'impact dévastateur du changement climatique sur certaines des communautés les plus pauvres du monde.»
La saison des moussons, qui s'étend de mai à septembre, a particulièrement touché la région cette année. Des pays comme l'Afghanistan, le Népal, l'Inde et le Bangladesh ont également connu de fortes précipitations et des inondations.
Pour plus d'information ou pour arranger une interview, veuillez contacter:
A Kuala Lumpur:
Rachel Punitha, +60 19 791 3830,
[email protected]
A Islamabad:
Sher Zaman, +92 51 9250404-6,
[email protected]
A Genève:
Jenelle Eli, +1 202-603-6803,
[email protected]
Des inondations meurtrières ravagent le Pakistan ; affectant des millions de personnes
Note : Depuis la publication de ce communiqué de presse le 27 août, l'IFRC a lancé un appel d'urgence pour la crise des inondations dues à la mousson au Pakistan. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Kuala Lumpur/ Islamabad, 27 août 2022 : Plus d'un millier de morts, dont des enfants, alors que des inondations dévastatrices déplacent plus des millions de personnes et endommagent plus d'un million de maisons dans plusieurs districts du pays*.
On estime que plus de 33 millions de personnes ont été touchées, et que plus de 500 000 personnes vivent dans des camps dans tout le pays **.
En outre, près de 710 000 têtes de bétail ont été perdues, et des milliers de kilomètres de routes et de ponts ont été détruits. Les inondations provoquent des destructions comparables à celles d'un tremblement de terre.
Le président du Croissant-Rouge pakistanais, Abrar ul Haq, a déclaré :« »
«La situation s'aggrave de jour en jour. Ces inondations torrentielles ont sévèrement limité les transports et la mobilité. La menace de la COVID-19 et les dommages causés sur les véhicules, les infrastructures et la communication rendent nos opérations de secours d'urgence presque impossibles. La plupart des personnes touchées sont également immobiles ou abandonnées, ce qui nous empeche de les atteindre facilement.
«Le Croissant-Rouge du Pakistan fournit actuellement une aide d'urgence dans 23 des districts les plus touchés. Nous avons également commencé à mobiliser l'aide du Comité international de la Croix-Rouge, des Sociétés nationales partenaires et des donateurs locaux et internationaux pour soutenir les activités de secours et de relèvement. Nous avons également déployé plus de 500 employés et volontaires dans les districts touchés par les inondations.
«Nous craignons que le pire soit encore à venir, car ce type d'eau pourrait signifier que le risque de maladies hydriques plane au-dessus de la tête de notre population.»
La vague de pluie et les inondations actuelles ont eu un impact sur des milliers de communautés vulnérables et démunies, dont beaucoup ne se sont pas encore remises des effets du COVID-19. La situation est encore pire après ces inondations. Les effets cumulés de la pandémie font qu'il est difficile pour les organisations humanitaires d'aborder et de répondre immédiatement aux besoins des personnes touchées.
Le chef de la délégation de l'IFRC au Pakistan, Peter Ophoff, a déclaré :
«La Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge aide le Croissant-Rouge du Pakistan à faire face aux pires inondations de la décennie, qui ont détruit des maisons, des récoltes, des moyens de subsistance et des infrastructures, laissant des millions de personnes vulnérables.
«Le Pakistan connaît des pluies de mousson anormales, près de dix fois supérieures à la normale, ce qui entraîne des inondations urbaines et soudaines incontrôlables, ainsi que des glissements de terrain, dans tout le pays. Il est difficile de se faire une idée complète de l'ampleur de la catastrophe, car de nombreuses zones touchées restent inaccessibles en raison des réseaux routiers inondés et endommagés.
«La dévastation observée donne des flashbacks effrayants des méga inondations dévastatrices de 2010 qui ont touché 20 millions de personnes.»
La région d'Asie du Sud est confrontée à des précipitations sans précédent en cette saison de mousson, provoquant des inondations soudaines et des glissements de terrain qui font des ravages au Bangladesh, en Inde et au Népal.
La Fédération a débloqué environ 500 000 USD de ses fonds d'urgence pour aider immédiatement près de 31 000 personnes touchées. Les partenaires locaux, le Croissant-Rouge turc, la Croix-Rouge allemande et la Croix-Rouge norvégienne, participent également à l'opération de secours.
Pour plus d'informations ou pour organiser une interview, contactez :
Kuala Lumpur:
Rachel Punitha, +60 19 791 3830,
[email protected]
Islamabad:
Sher Zaman, +92 51 9250404-6,
[email protected]
* Ces chiffres ont été mis à jour le 30 août. La phrase précédente se lisait comme suit :«Près d'un millier de morts, dont des enfants, alors que des inondations dévastatrices déplacent plus de 3,1 millions de personnes et endommagent plus d'un demi-million de maisons dans plusieurs districts du pays», lorsque ce communiqué de presse a été publié le 27 août.
** Ces chiffres ont été rajoutés le 30 août.
Pakistan : Inondations dues à la mousson
Au cours de l'été 2022, le Pakistan a connu des précipitations de mousson anormales, près de trois fois supérieures à la moyenne des 30 dernières années. Ces pluies ont provoqué des crues soudaines et des glissements de terrain incontrôlables dans tout le pays, faisant plus de 1 000 victimes et affectant plus de 33 millions de personnes. Par le biais de cet appel d'urgence, l'IFRC aide le Croissant-Rouge du Pakistan à renforcer son assistance humanitaire immédiate aux personnes touchées et à les aider à plus long terme à reconstruire leur vie et leurs moyens de subsistance.
Afghanistan : Les crises incessantes conduisent des millions de personnes au point de rupture
Kuala Lumpur/Kaboul/Genève, le 15 août - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) renouvelle son appel à une solidarité mondiale croissante envers le peuple afghan, qui continue de faire face à d'immenses besoins humanitaires.
Des crises simultanées dans le pays ont causé les pires souffrances de ces dernières générations.
Un cocktail de catastrophes et de crises s'abat sur le pays depuis plus d'un an maintenant, de nouveaux chocs aggravant des conditions déjà désastreuses. Fin juin, un tremblement de terre a frappé le sud-est de l'Afghanistan, tuant plus de 1 000 personnes et détruisant ou endommageant les maisons de 60 000 ménages, les laissant exposés aux éléments. De juillet à août, les pluies hors saison ont provoqué des inondations qui ont emporté les moyens de subsistance et aggravé les besoins humanitaires dans plus de 20 provinces.
Mawlawi Mutiul Haq Khales, président par intérim du Croissant-Rouge afghan, a déclaré :
« Les douze derniers mois ont été extrêmement difficiles pour notre peuple. Les difficultés économiques, exacerbées par les restrictions d'accès aux revenus liées aux sanctions, ont fait peser une pression supplémentaire sur des millions de personnes qui étaient déjà confrontées à une insécurité alimentaire aiguë, à la pauvreté et à de nombreux autres chocs.
Nous, au Croissant-Rouge afghan, avons intensifié nos opérations d'intervention dans toutes les provinces et notre vaste réseau de volontaires continue de fournir une assistance qui constitue une véritable bouée de sauvetage, en particulier pour les personnes exclues de l'aide la plus élémentaire, notamment les veuves et leurs enfants.
« Les contributions de nos partenaires locaux et internationaux ont été essentielles, et nous leur en sommes vraiment reconnaissants. Nous demandons un soutien continu car des millions de nos concitoyens dépendront d'interventions humanitaires à long terme pour satisfaire leurs besoins les plus élémentaires.»
Avec le soutien de l'IFRC et d'autres partenaires, la réponse du Croissant-Rouge afghan a permis jusqu'à présent de fournir une aide alimentaire à plus de 150 000 ménages et de distribuer de l'argent à au moins 15 000 autres. Ses plus de 140 établissements de santé, parmi lesquels des équipes sanitaires mobiles, continuent également à fournir des services de santé primaire, notamment des vaccinations de routine, dans tout le pays.
L'aide humanitaire doit être soutenue.
Necephor Mghendi, chef de la délégation de l'IFRC en Afghanistan, a déclaré :
«Le peuple afghan ne peut être oublié. Il s'agit désormais de l'une des pires crises humanitaires au monde, avec plus de 20 millions de personnes qui ont encore besoin d'une aide urgente.»
« En tant que plus grand réseau humanitaire du monde, nous répondons de nombreuses façons pour aider les communautés vulnérables. L'IFRC continue de soutenir le Croissant-Rouge afghan dans ses efforts humanitaires, mais la succession de crises et de catastrophes conduit des millions de personnes au point de rupture, d'où un besoin humanitaire massif qui exerce une pression immense sur la disponibilité des ressources.
« L'hiver approche, et nous craignons que des vies soient perdues si nous n'agissons pas suffisamment tôt pour alléger les conditions de vie des personnes dont les capacités d'adaptation sont affaiblies par des chocs multiples.»
L'IFRC et le Croissant-Rouge afghan renforcent leur préparation à un hiver potentiellement rude, qui s'abattra sur le pays dans quelques mois. La plus grande préoccupation concerne les zones de haute altitude où les températures risquent fort de descendre en dessous de moins 10 degrés. L'achat de vêtements d'hiver, de bottes d'hiver, de couvertures thermiques, de poêles et d'autres articles essentiels est en cours.
Pour soutenir le Croissant-Rouge afghan, l'IFRC a lancé un appel de 90 millions de francs suisses à la communauté internationale afin de fournir une aide humanitaire d'urgence à plus d'un million de personnes touchées par des crises multiples. La préparation à l'hiver constitue un élément essentiel de ce plan.
Pour organiser une interview, obtenir l'accès à des documents audiovisuels ou obtenir de plus amples informations, contactez :
Bureau de l'Asie-Pacifique: Rachel Punitha, +60-197-913-830, [email protected]
Bureau de l'Asie-Pacifique: Joe Cropp, +61 491 743 089, [email protected]
Au Yémen, répondre aux inondations meurtrières et aux services de santé critiques sont essentiels
Beyrouth / Sanaa /17 août -Plus d'un mois après que de violents orages ont ravagé le Yémen, leurs effets se font encore sentir. Plus de 31 000 ménages ont été victimes de pertes humaines ou matérielles, dans un pays où l'insécurité alimentaire n'avait jamais été aussi forte.
Pour mieux comprendre les besoins et le travail accompli, le chef de la délégation de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) au Yémen, Sami Fakhouri, a effectué une visite de quatre jours dans les branches et les centres de santé du Croissant-Rouge du Yémen (YRCS) à Hajjah et Saadah.
M. Fakhouri a salué le travail remarquable accompli par les volontaires et le personnel du Croissant-Rouge du Yémen, leur dévouement et leur travail acharné malgré les difficultés. Les membres infatigables de l'équipe travaillent 24 heures sur 24 pour fournir des soins primaires, secondaires, hospitaliers et ambulatoires entièrement gratuits dans les 23 centres de santé du Croissant-Rouge du Yémen à travers le pays, en plus de la réponse aiguë aux inondations.
Au cours de la visite effectuée en début de semaine dernière, M. Fakhouri a été informé des besoins urgents et des moyens mis en œuvre par les équipes du Croissant-Rouge pour soulager les souffrances des communautés locales. Il a déclaré : « L'IFRC continuera à soutenir le Croissant-Rouge du Yémen dans les domaines de la santé, de la gestion des catastrophes, de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène, ainsi que du développement des sociétés nationales, en lui apportant un soutien technique et financier ».
Le 30 juillet, l'IFRC a débloqué plus de 452 000 CHF de son Fonds d'urgence pour les interventions lors de catastrophes (DREF) afin de soutenir l'action du Croissant-Rouge du Yémen, qui consiste notamment à fournir aux familles touchées par les inondations de la nourriture, des articles d'hygiène et de ménage, des kits d'abri et des services d'eau et d'assainissement.
A son tour, Abdullah Al Azab, coordinateur de la gestion des catastrophes du YRCS, a déclaré : «Nous devons être prêts à soutenir la population rendue plus vulnérable par ces catastrophes naturelles, en plus des difficultés qu'elle rencontre déjà dans un pays en guerre. Malgré des défis considérables, le Croissant-Rouge du Yémen s'efforce d'apporter une réponse rapide aux victimes de catastrophes naturelles dans tous les gouvernorats».
M. Fakhouri a conclu que l'IFRC, en collaboration avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et les Sociétés nationales partenaires, continuera à plaider auprès des autorités locales et internationales pour rappeler aux parties prenantes les immenses besoins humanitaires des populations yéménites, sans oublier de soutenir le Yémen et son peuple, et pour renforcer la réponse coordonnée du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans le pays.
Pour plus d'informations, contactez:
A Beyrouth, IFRC-MOAN: Mey Al Sayegh, +961 03229352, [email protected]
Au Yémen -Croissant-Rouge du Yémen: Nesreen Ahmed, +967 775322644, [email protected]
Des millions de personnes au Bangladesh touchées par l'une des pires inondations jamais observées
Kuala Lumpur/Dhaka, 28 Juin 2022 -Les inondations record au Bangladesh ont fait des ravages. On estime que 7,2 millions de personnes ont été touchées et ont désespérément besoin d'abris et de matériel de secours d'urgence dans la région nord-est du pays.
Depuis le début du mois de juin, les pluies torrentielles et les eaux en amont ont complètement submergé environ 94 % de la ville de Sunamganj et 84 % des districts de Sylhet, dans le nord-est du Bangladesh, à la frontière de l'État indien du Meghalaya.
Certaines parties du Meghalaya ont connu les plus fortes précipitations depuis des décennies, ce qui a entraîné le débordement de grands systèmes fluviaux situés entre l'Inde et le Bangladesh et a complètement englouti les zones environnantes.
Le Secrétaire général du Croissant-Rouge du Bangladesh Kazi Shofiqul Azam a déclaré:
"De mémoire d'homme, nous n'avons jamais vu ce genre d'inondation dans cette région. Des centaines de milliers de personnes ont trouvé refuge alors que leurs maisons étaient sous l'eau et que presque tous leurs quartiers étaient inondés. De grandes parties de Sunamganj et de Sylhet ont été complètement isolées en raison de graves perturbations des communications routières et de coupures de courant.
"Nos équipes de volontaires étaient sur le terrain pour aider les gens en leur fournissant les aliments secs, les aliments cuisinés et l'eau potable dont ils ont tant besoin. Le Croissant-Rouge du Bangladesh a lancé une stratégie impliquant 10 millions de dollars pour mener des opérations de secours et de relèvement dans les zones touchées."
Alors que Sylhet et Sunamganj sont presque coupés du reste du pays, plusieurs districts voisins, dont Netrokona et Kishoreganj, sont également touchés par les inondations.
Les équipes du Croissant-Rouge du Bangladesh fournissent également des colis de nourriture pour au moins deux semaines, des services de soins de santé par le biais d'équipes médicales mobiles, des kits d'hygiène et de dignité ainsi que des bâches et des jerrycans.
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé un appel d'urgence de 7,5 millions de francs suisses (USD 7,8 millions) afin d'aider le Croissant-Rouge du Bangladesh à intensifier et à étendre la portée de ses interventions localisées et de ses efforts de relèvement visant à prévenir et à atténuer les souffrances de 300 000 personnes touchées par les récentes inondations.
Le chef de la délégation de l'IFRC au Bangladesh, Sanjeev Kafley, a déclaré :
"En l'espace d'un mois seulement, Sylhet et Sunamganj ont été inondées et l'ampleur de la dévastation est cette fois bien plus importante que les précédentes. Nous intensifions nos opérations aux côtés du Croissant-Rouge du Bangladesh en raison de l'urgence de la situation.
L'accent est mis sur les besoins urgents de la population touchée pendant les trois premiers mois en élargissant et en intensifiant la réponse du Croissant-Rouge du Bangladesh. Ensuite, une aide au relèvement sera également fournie afin que la population touchée se remette elle-même de la crise de manière durable et renforce sa résistance aux catastrophes imminentes."
Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, veuillez contacter:
A Dhaka:
Mahmudul Hasan, +880 1716 103333,
[email protected]
Raqibul Alam, +880 1714069707,
[email protected]
A Kuala Lumpur:
Rachel Punitha, +60 3 9207 5700,
[email protected]
Afrique du sud: Inondations et glissements de terrain
Des inondations et des glissements de terrain meurtriers ont dévasté l'Afrique du Sud après trois jours de pluie battante en avril 2022, ce qui a amené le pays à déclarer l'état de catastrophe nationale. Plus de 100 000 personnes ont été touchées, des milliers de maisons ont été détruites et des centaines de personnes ont tragiquement perdu la vie. Les zones les plus touchées se trouvent dans les provinces du KwaZulu-Natal et du Cap-Oriental. Grâce à cet appel d'urgence, l'IFRC soutient la Croix-Rouge sud-africaine afin de fournir des activités de secours à 30 000 personnes parmi les plus touchées, afin de répondre à leurs besoins immédiats et de les aider à se rétablir.
Inondations au KwaZulu-Natal : La Croix-Rouge intensifie sa réponse face à l'augmentation des besoins humanitaires
Prétoria/Nairobi/Genève, 26 avril 2022-La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé un appel d'urgence de 8 millions de francs suisses afin d'aider la Croix-Rouge sud-africaine à élargir la portée de son assistance, car les besoins humanitaires continuent de dépasser les ressources disponibles.
La municipalité d'eThekwini, située sur la côte est du KwaZulu-Natal (KZN) en Afrique du Sud, a été frappée par des pluies diluviennes le week-end du 10 avril. Le département météorologique a déclaré qu'il s'agit de l'une des plus fortes inondations enregistrées en une journée depuis 60 ans et qu'elle a laissé une traînée de destruction sur les vies humaines, les biens privés et les infrastructures. Les inondations dévastatrices ont fait plus de 400 victimes jusqu'à présent. Plus de 50 personnes sont portées disparues, alors que les efforts de recherche et de sauvetage se poursuivent. Les dommages aux biens et aux infrastructures sont estimés à des milliards de rands. Une fois que l'eau s'est retirée, des milliers de personnes se sont retrouvées sans moyens de subsistance et sans logement.
Ruth van Rooyen, Senior Disaster Management Officer, Délégation nationale de l'IFRC pour l'Afrique australe, a déclaré :
"Les communautés touchées par les inondations étaient déjà vulnérables en raison des récents troubles civils et des impacts de la pandémie de COVID-19, qui avait laissé de nombreux ménages sans source de revenus. Au moment même où elles tentaient de se reconstruire, une autre catastrophe est survenue. L'aide humanitaire est mise à rude épreuve, et les partenariats sont grandement nécessaires pour soutenir les communautés dans leur processus de reconstruction. Cet appel vise à aider les communautés à mieux se reconstruire et à retrouver l'espoir perdu alors qu'elles voyaient leurs vies emportées par les torrents d'eau."
Selon les autorités nationales, 123 808 personnes ont été touchées, 448 personnes sont décédées et plus de 30 000 sont déplacées, la plupart dans des centres d'évacuation collective. Plusieurs dizaines de personnes sont toujours portées disparues ou portées disparues. Des équipes de secours, dont des volontaires de la Croix-Rouge sud-africaine, ont été mobilisées dans les zones touchées pour rechercher les disparus et mettre les autres en sécurité.
Au lendemain des inondations, l'IFRC a débloqué 330 000 francs suisses (R5 351 866) de son Fonds d'urgence pour les interventions en cas de catastrophe (DREF) afin d'aider la Croix-Rouge sud-africaine à réagir rapidement et à fournir une assistance immédiate à plus de 7 500 personnes (plus de 1 500 ménages). Pour répondre aux besoins les plus importants, l'appel d'urgence permettra à la Croix-Rouge sud-africaine de soutenir un total de 30 000 personnes (6 000 ménages) avec diverses activités de secours dans les centres d'évacuation afin de permettre un rétablissement rapide dans les communautés touchées. Les familles dont les maisons ont été gravement endommagées et celles qui sont économiquement vulnérables, ayant perdu leurs moyens de subsistance et ne disposant pas de mécanismes de survie alternatifs pour répondre à leurs besoins fondamentaux, seront les principaux groupes ciblés. Une attention particulière sera accordée aux femmes et aux enfants sans abri.
Le personnel et les bénévoles de la Croix-Rouge sud-africaineont été mobilisés et continuent d'intervenir dans les communautés après le passage des eaux. Ils ont fourni des repas chauds, un soutien psychosocial et la protection des liens familiaux aux personnes touchées. Les équipes de la Croix-Rouge ont également distribué des matelas et apporté les premiers soins aux centres de déplacement.
Ressources
Quelques premières images du terrain sont disponibles via ce lien: https://shared.ifrc.org/c/1586
Pour plus d'informations ou pour solliciter une interview, veuillez contacter:
A Pretoria: Robyn Lee Doyle, [email protected]
A Naïrobi: Susan Mbalu, susa[email protected]
A Genève: Anna Tuson, [email protected]
Changement climatique : La Croix-Rouge appelle à davantage de fonds pour l'action locale alors que les dirigeants européens et africains se réunissent à Bruxelles
Nairobi, Kenya. 17 février 2022 - Alors que certaines régions d'Afrique australe subissent les effets de tempêtes tropicales et de cyclones et que d'autres parties du continent sont confrontées à de graves sécheresses, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) appelle à investir de toute urgence dans des actions locales visant à combattre les effets du changement climatique. Cet appel intervient avant le 6e sommet Union européenne-Union africaine (UE-UA) qui débute aujourd'hui à Bruxelles, en Belgique.
La tempête tropicale Ana au Mozambique, au Malawi et à Madagascar et le cyclone Batsirai à Madagascar ont récemment fait des centaines de milliers de déplacés, détruit des maisons et endommagé des infrastructures valant des milliards de dollars. Dans le même temps, les organisations humanitaires en Afrique ont mis en garde cette semaine contre une crise alimentaire catastrophique dans la Corne de l'Afrique (Kenya, Somalie et Éthiopie), où l'on craint que plus de 20 millions de personnes ne soient confrontées à la famine en raison d'une sécheresse prolongée. Le Sahel et l'Afrique de l'Ouest, en particulier le Nigeria, sont également confrontés à une détérioration de la sécurité alimentaire.
Mohammed Mukhier, le Directeur Régional de l'IFRC pour l'Afrique, a déclaré :
"Ce dont nous sommes témoins est une manifestation de l'impact du changement climatique sur le continent. Nous devons renforcer les investissements dans les mesures préventives locales qui renforcent la capacité des populations à faire face à ces catastrophes qui s'intensifient."
Les pays d'Afrique ne sont responsables que de quatre pour cent des émissions mondiales de carbone et, dans le même temps, ils sont touchés de manière disproportionnée par les conséquences généralisées du changement climatique et de la dégradation accélérée de l'environnement. Pourtant, le financement climatique promis par les dirigeants mondiaux tarde à atteindre les personnes sur le terrain qui sont les plus exposées aux risques climatiques.
En amont du Sommet, l'IFRC appelle à des efforts renouvelés pour construire et mettre en œuvre un nouveau partenariat Afrique-UE qui répondrait aux besoins des personnes les plus vulnérables exposées aux impacts du changement climatique et de la crise environnementale, renforcerait la sécurité alimentaire et sanitaire et s'attaquerait aux migrations forcées. À plus long terme, le rôle des acteurs locaux devrait être renforcé pour aider les communautés à renforcer leur résilience et à relever les défis humanitaires et de développement sur le continent.
Outre le changement climatique, les communautés d'Afrique et d'ailleurs sont de plus en plus touchées par des risques multiples qui aggravent leur vulnérabilité et affectent leur capacité à faire face.
"Les communautés peuvent difficilement se remettre avant d'être frappées par une autre catastrophe. Madagascar en est un bon exemple : une sécheresse dévastatrice a sévi l'année dernière et, avant même que les effets de cette sécheresse aient pu être atténués, certaines de ces mêmes communautés ont été touchées récemment par le cyclone Batsirai", a déclaré Andoniaina Ratsimamanga, secrétaire général de la Croix-Rouge malgache.
Pour aider les pays à faire face à la situation, il est urgent de s'attaquer aux vulnérabilités sous-jacentes des communautés, notamment la pauvreté et la marginalisation, et de fournir un soutien aux personnes les plus exposées aux impacts du changement climatique. Dans le même temps, le continent africain recèle un potentiel incroyable pour relever ces défis, notamment grâce à des approches innovantes adoptées par les jeunes et les femmes sur des questions telles que la restauration des terres et l'utilisation de plateformes numériques.
Pour plus d'informations, ou pour demander une interview, veuillez contacter :
A Nairobi: Euloge Ishimwe, +254 735 437 906, [email protected]
En Afrique du Sud: Thandie Mwape, +27 66 486 8455, [email protected]
Madagascar: Tempête tropicale et cyclone
Les pluies torrentielles et les inondations généralisées du début de l'année 2022 ont gravement affecté les communautés de Madagascar. Le pays a été violemment frappé par la tempête tropicale Ana le 23 janvier, suivie du cyclone Batsirai le 5 février, affectant des centaines de milliers de personnes. Cet appel d'urgence préliminaire permet à l'IFRC de soutenir la Croix-Rouge malgache en aidant les personnes vulnérables touchées par ces multiples systèmes météorologiques. Les priorités comprennent l'assistance alimentaire, les abris d'urgence et les articles non alimentaires, les services d'eau, d'assainissement et d'hygiène, ainsi que les services de santé, de nutrition et de protection.