Mouvement de population

External ID
24
Displaying 1 - 25 of 35
02/10/2023 | Urgence

Arménie: Mouvement de population

Des dizaines de milliers de personnes sont entrées en Arménie par le corridor de Lachin, laissant tout derrière elles, depuis l'escalade meurtrière des hostilités. La nourriture, les services essentiels et les médicaments sont rares et les services de télécommunications ont été perturbés, ce qui ne permet pas aux familles d’entrer en contact. L’IFRC et ses membres lance un appel de 20 millions de CHF (dont 15 millions par le Secrétariat ) pour aider la Croix-Rouge arménienne à répondre aux besoins des familles arrivant aux points de service humanitaire, en nourriture, eau, premiers soins et en soutien psychosocial dont elles ont tant besoin. Veuillez faire un don maintenant.

Lire plus
27/10/2023 | Article

L'Arménie un mois après : Quatre sœurs à la recherche d'une nouvelle maison

«Bonjour, quel est votre nom ? Quel âge avez-vous ? Avez-vous un animal de compagnie ? » S'exprimant dans un anglais parfait, Mariana accueille au refuge communautaire de Metsamor, les visiteurs étrangers en leur posant une série de questions. Elle les informe également qu'elle a neuf ans et qu'elle a un chien nommé Catherine. Mariana vient d'une famille de sept personnes : son père, sa mère, sa grand-mère et ses quatre sœurs. La sœur aînée, Milena, a 11 ans, et les deux plus jeunes, Maria et Lucia, ont 7 et 5 ans. Les filles sont membres du Smiley Club, un espace local accueillant les enfants, géré par la Croix-Rouge arménienne. Il s'agit de l'un des 28 espaces du pays où les enfants peuvent se rendre après l'école pour jouer et obtenir de l'aide pour leurs devoirs. Pour certains d'entre eux, les sourires et le soutien qu'ils y trouvent les aident également à surmonter les bouleversements émotionnels qu'ils ont récemment subis. Pas d'autre option En raison de l'escalade du conflit en septembre 2023, la famille de Mariana a dû quitter sa maison au Karabakh. Ils ont choisi de venir à Metsamor parce qu'ils ont de la famille qui y vit, mais la maison n'était pas assez grande pour les deux familles. Ils ont finalement dû partir et n'ont pas eu d'autre choix que de s'installer dans un refuge communautaire. Le refuge de Metsamor accueille environ 120 personnes qui sont arrivées en Arménie cette année ou lors de la précédente escalade en 2020. Les conditions sont désastreuses : les pièces sont sombres, les murs sont moisis et il n'y a pas de chauffage ni d'isolation en prévision de l'hiver. La famille de Mariana partage une seule chambre et une cuisine. Les parents travaillent dur pour pouvoir acheter une maison, mais il leur faudra plusieurs années pour réunir suffisamment d'argent. D'ici là, sans aide, ils n'ont aucun espoir de quitter le refuge Besoin urgent en abris Ils ne sont pas les seuls à être préoccupés par cette question. Un mois après le début de la situation d'urgence, l'hébergement devient un besoin essentiel pour les milliers de familles qui sont parties en Arménie. La plupart d'entre elles sont hébergées dans des abris communautaires, des logements payants ou des familles d'accueil. Les volontaires de la Croix-Rouge arménienne fournissent de la nourriture, des produits d'hygiène et des articles ménagers, mais le besoin d'un soutien à long terme est immense. Les loyers et les services publics sont chers, et de nombreuses familles déplacées n'ont pas de revenus réguliers et très peu d'économies. « La communauté locale a fait preuve d'une immense solidarité en accueillant chez elle des personnes originaires du Karabakh », explique Hicham Diab, Responsable des opérations de l'IFRC en Arménie. «Malgré cela, il ne s'agit pas d'une solution durable - les personnes déplacées ont besoin d'abris plus permanents et plus dignes. L'aide au loyer et aux services publics est un élément clé de la réponse, mais pour l'instant notre appel d'urgence de l'IFRC n'est financé qu'à hauteur de 23 %. Nous comptons sur le soutien de nos partenaires à l'intérieur et à l'extérieur du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour nous aider. « Nous sommes reconnaissants à nos partenaires d'être à nos côtés dans cette situation", déclare Anna Yeghiazaryan, secrétaire générale de la Croix-Rouge arménienne. "L'ampleur des besoins humanitaires est considérable et il est impossible d'y répondre seul. Nous sommes convaincus que la mobilisation du pouvoir de l'humanité nous permettra d'aider ceux qui en ont désespérément besoin et d'essayer de rétablir leur vie dans un nouvel endroit.»

Lire plus
28/09/2023 | Communiqué de presse

La Croix-Rouge répond à d'importants besoins humanitaires alors que des dizaines de milliers de personnes entrent en Arménie 

Genève/Budapest/Yerevan, 28 septembre 2023:Des dizaines de milliers de personnes sont entrées en Arménie par le corridor de Lachin, laissant tout derrière elles, depuis l'escalade fatale des hostilités. La nourriture, les services essentiels et les médicaments sont rares et les services de télécommunications ont été interrompus, ce qui fait que les familles ont du mal à se contacter. Les équipes de la Croix-Rouge arménienne se sont mobilisées pour les rencontrer dans les points de services humanitaires. Les populations y reçoivent de la nourriture, de l'eau, des premiers soins et un soutien psychosocial indispensable. «La majorité des personnes qui arrivent sont des femmes, des enfants et des personnes âgées qui ont échoué dans les rues du corridor, arrivant en Arménie avec à peine de la nourriture ou des vêtements suffisants avec ce type de temps qui devient de plus en plus froid",a déclaré Hicham Diab, Responsable des Opérations de l'IFRC en Arménie. «Le personnel et les volontaires de la Croix-Rouge arménienne accomplissent un travail remarquable dans le cadre d'une opération qui, selon toute vraisemblance, ne durera pas quelques semaines mais s'inscrira dans le long terme» ajoute t-il. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) aide la Croix-Rouge arménienne dans la réponse. En Arménie, les besoins humanitaires augmentent rapidement, et avec des dizaines de milliers de personnes arrivant de la zone touchée par le conflit, l'IFRC et la Croix-Rouge arménienne augmentent leurs ressources humaines et financières. Il s'agit notamment de fournir à un premier groupe de 3 000 personnes des articles de première nécessité, des premiers soins et un soutien psychosocial. Dr Anna Yeghiazaryan, Secrétaire générale de la Société de la Croix-Rouge arméniennea déclaré: « Les équipes de la Croix-Rouge arménienne participent à l'enregistrement, à la diffusion d'informations, aux premiers secours et au soutien psychosocial. Les personnes en transit reçoivent également une assistance sous forme de barres énergétiques, d'eau et de sachets de rations sèches. Nous continuerons à nous mobiliser à moyen et à long terme pour atténuer les souffrances des personnes déplacées et répondre à leurs besoins humanitaires.» L'IFRC travaille en étroite collaboration avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui intervient dans le conflit depuis des années. Cette semaine, le CICR a acheminé près de 70 tonnes de matériel humanitaire via le corridor de Lachin. Ces derniers jours, ses équipes ont également évacué en ambulance vers l'Arménie plus d'une centaine de patients nécessitant des soins médicaux intensifs. Plus d'informations: Pour demander une interview, merci de nous écrire à l'adresse:[email protected] A Budapest: Edgar Zuniga: +36 20 337 7221 AGenève: Andrew Thomas: +41763676587 Mrinalini Santhanam: +41 76 381 50 06 Tommaso Della Longa: +41 79 708 43 67

Lire plus
24/08/2023 | Communiqué de presse

Cox's Bazar : l'IFRC appelle à un soutien mondial et à des solutions durables pour répondre aux besoins urgents

Genève/Kuala Lumpur/Dhaka, 24 août 2023 : Six ans après avoir été déplacées de l'État de Rakhine au Myanmar, près d'un million de personnes résident toujours dans les camps de Cox's Bazar, et 30 000 personnes se trouvent à Bhasan Char. La situation est désastreuse, la population déplacée continuant à faire face à des menaces multiples et simultanées, notamment des incendies, des catastrophes liées au climat et des épidémies dans des abris temporaires surpeuplés. Face à la multiplication des défis et à la diminution des ressources, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) appelle à un soutien mondial durable, en particulier en faveur de solutions durables et d'une amélioration des installations. Le Croissant-Rouge du Bangladesh, l'IFRC et leurs partenaires, dont le gouvernement du Bangladesh, ont aidé plus d'un million de personnes déplacées et des communautés d'accueil. Cependant, des défis subsistent pour les personnes vivant dans des camps surpeuplés. Au cours de l'année écoulée, des problèmes tels que 33 incendies, le cyclone Mocha et le manque de financement ont aggravé les vulnérabilités liées à la malnutrition, à la sécurité et à l'éducation. L'IFRC souligne l'importance d'un investissement continu dans les installations et la gestion des camps afin de préserver la dignité de leurs habitants. Actuellement, les espaces de vie sont en moyenne de 24 m² par personne, ce qui est inférieur à la norme mondiale de 30 m². La Croix-Rouge et le Croissant-Rouge fournissent des abris répondant aux besoins de base, mais un soutien accru est nécessaire pour protéger les membres vulnérables des camps et des communautés d'accueil, en garantissant leur sécurité, leur intimité et leur dignité. Le Secrétaire Général du Croissant-Rouge du Bangladesh a déclaré: «Nous sommes aux côtés des personnes déplacées et des communautés locales qui les ont généreusement accueillies à Cox's Bazar. Nous avons été témoins des conséquences des souffrances causées par les crues soudaines, les incendies et le récent cyclone Mocha dans le camp de Cox's Bazar. Nous avons réagi immédiatement à chaque catastrophe et reconstruit à plusieurs reprises les abris endommagés. Les incendies étant en augmentation et Cox's Bazar étant très exposée aux cyclones, il est de plus en plus nécessaire d'améliorer les abris et les infrastructures. «La résilience des personnes déplacées du Myanmar est vraiment exceptionnelle. Elles méritent de vivre dans la dignité et l'espoir jusqu'à ce qu'elles puissent être rapatriées en toute sécurité. Nous restons déterminés à travailler à leurs côtés et à ceux de nos partenaires pour alléger collectivement leurs souffrances». À ce jour, le Croissant-Rouge du Bangladesh a facilité près de 2 millions de consultations médicales et plus de 60 000 familles ont reçu 1,1 milliard de litres d'eau potable. Malgré ces efforts, des solutions durables restent essentielles, notamment en raison des conditions de vie difficiles. Il est essentiel que la communauté internationale continue à apporter son soutien pour que les personnes vivant dans ces camps puissent retourner dans leur lieu d'origine dans la dignité, une fois qu'elles pourront le faire en toute sécurité. Le chef de la délégation de l'IFRC au Bangladesh, Sanjeev Kafley, a ajouté : «Six ans après le début de la crise, notre engagement reste ferme. Nous nous tenons aux côtés des nombreuses personnes qui restent déplacées, leur offrant une main secourable, un cœur compatissant et une voix qui se fait l'écho de leur lutte pour la dignité et un avenir meilleur. «Alors que nous traversons cette crise prolongée, il devient impératif de trouver des solutions durables. Pourtant, d'année en année, les besoins augmentent tandis que les déficits de financement se creusent. Cette crise négligée met en péril les services, les fournitures de secours et les soins de santé dont dépendent des milliers de personnes. Sans une attention renouvelée, nous risquons d'être contraints de donner la priorité à l'aide aux plus vulnérables. Nous exhortons la communauté internationale à se réengager et à apporter son soutien, avant que des vies ne soient encore plus affectées». L'IFRC et le Croissant-Rouge du Bangladesh ont toujours soutenu les personnes déplacées et les communautés d'accueil. Cependant, l'appel est largement sous-financé. Seuls 61,5% des 133,2 millions de francs suisses nécessaires ont été collectés, ce qui laisse un déficit de plus de 51,2 millions de francs suisses. En savoir plus sur l'appel d'urgence. Pour plus d'information ou pour arranger une interview, merci de nous écrirre à l'adresse: [email protected] A Cox's Bazar: Barkat Ullah Maruf, +880 1711222922, SM Taslim Reza, +880 1759004869 A Dhaka: Al-Shahriar Rupam, +880 1761775075 A Kuala Lumpur: Afrhill Rances, +60 192713641 A Genève: Mrinalini Santhanam, +41 763815006

Lire plus
14/07/2023 | Article

Échapper aux bombes et aux voleurs : Lia en quête d'un lieu sûr au Soudan

«Je vivais paisiblement à Khartoum avant le ramadan. Je suis une mère célibataire, et je vis uniquement avec mes enfants. Je suis réalisatrice et scénariste, et j'avais une nouvelle entreprise. Ça marchait très bien et j'étais heureuse de ma vie jusqu'à ce que la guerre commence», dit-elle. «Le jour de la guerre, notre voisin est venu nous dire qu'il y avait des problèmes à l'extérieur. Nous sommes habitués aux émeutes, nous en avons tous les jours. Mais soudain, il nous a dit que tout était fermé et que personne ne sortait, qu'ils bombardaient partout, que c'était une véritable guerre.» «Nous avons entendu des bombardements incessants à l'extérieur. Le bruit était si fort que nous nous cachions. Les enfants avaient tellement peur. Il n'y avait rien à acheter dans les magasins et rien dans la maison. Nous sommes restés une semaine dans ces conditions, puis ils ont dit qu'il y avait un cessez-le-feu pour donner aux gens le temps de se trouver une cachette.» Lia a alors décidé de se rendre avec ses enfants et d'autres membres de sa famille à Omdurman, une ville située sur la rive ouest du Nil, juste au nord-ouest de Khartoum, pour rester avec son père. «Nous avons vu beaucoup de choses sur la route. Il y avait des gens armés qui vous demandaient si vous alliez les attaquer. Je leur ai dit que nous n'étions pas leurs ennemis tout en essayant de calmer mes enfants, mais ils étaient très effrayés. «Omdurman était plutôt sûr. Au départ, nous avons entendu quelques coups de feu, mais soudain, au bout de deux jours, ils ont commencé à bombarder tout près de nous et j'ai eu peur qu'il n'y ait plus aucun endroit sûr autour de Khartoum. Je n'arrivais pas à dormir. Je regardais le ciel - je voyais tous les avions qui tiraient, les couleurs dans l'air et lesbombes. » Lia et sa famille sont restées à Omdurman pendant encore quelques jours, jusqu'à ce qu'un voleur armé s'introduise dans la maison et les vole pendant qu'ils dormaient. Elle a demandé à son père d'aller avec elle, mais il a refusé de quitter sa maison. Avant de se mettre en lieu sûr, Lia devait retourner chez elle, à Khartoum, pour récupérer les documents d'identité de sa famille au cas où ils devraient quitter le pays. Mais cela s'est avéré être une autre épreuve. Un trajet en taxi qui durait habituellement 30 minutes s'est prolongé pendant des heures, le chauffeur essayant de trouver des rues sûres à Khartoum pour éviter les violences. « Nous sommes arrivés à la maison, trés tard. Tout était triste et nous avons pleuré tous ensemble. Nous nous sommes assis devant notre maison, à l'intérieur du portail, jusqu'au matin, parce que je ne trouvais pas la clé. Personne ne dormait. Je tenais mes enfants dans mes bras, tous ensemble». « Le matin est arrivé. Les tirs se sont arrêtés pendant un petit moment, et nous avions de l'espoir. Mais soudain, ils ont repris. On a cassé notre serrure et on a pris nos papiers et quelques-unes de nos affaires ». Lia et ses enfants ont alors entamé le long voyage vers Port-Soudan, à plus de 800 km de là, sur la côte. « Nous avons réussi à nous échapper vers l'endroit où les bus quittaient Khartoum. Nous sommes restés sur la route pendant près de quatre jours, nous arrêtant dans différentes villes pour la nuit, dormant à même le sol à côté du bus. Nous avons frappé aux portes des maisons d'étrangers et ils nous ont aidés parce qu'ils savaient qu'il y avait la guerre à Khartoum. Ils nous ont donné du matériel de cuisine pour que je puisse cuisiner et ils nous ont laissé utiliser leur salle de bain». « C'était dur. Je m'en suis sortie, mais mes enfants n'ont pas connu ce genre de vie auparavant. Personne ne choisit de vivre ce genre de vie ou de choisir la guerre, mais nous nous sommes retrouvés dans cette situation». Ils ont fini par arriver à Port-Soudan. Bien que moins dangereux que Khartoum, Lia a eu du mal à trouver un endroit décent où loger sa famille. « J'ai rejoint le premier camp et c'était très mauvais. Nous y sommes restés un peu plus d'une semaine, mais nous ne pouvions pas rester plus longtemps. Mes enfants étaient malades, alors nous avons déménagé au bord de la plage. Je pensais que ce serait mieux, mais l'après-midi, c'était l'enfer. On ne peut pas rester directement sous le soleil. Après cela, nous avons été emmenés dans un autre camp où nous sommes restés un mois, puis dans un autre. C'est un peu un soulagement, mais les choses vont encore mal. On ne peut pas appeler un camp une maison. Mais au moins, celui-ci est un peu mieux que les autres ». Lorsqu'on lui a demandé comment le Croissant-Rouge soudanais l'avait aidée tout au long de son épreuve et quelle différence cela avait fait, Lia a répondu : «La différence est évidente. Dès le début, le Croissant-Rouge a toujours été là pour lui tendre une main chaleureuse en cas de besoin.» «Ils nous ont apporté des médecins, des médicaments et de la nourriture». Et l'avenir ? «Je remercie Dieu d'être en vie. Même si nous avons perdu beaucoup de choses, nous sommes en vie et nous respirons, et mes enfants sont à mes côtés. Je prie simplement pour qu'un jour les choses s'améliorent à nouveau et pour que Khartoum redevienne une ville sûre.» «Je ne veux plus voyager. Je veux que nos vies et notre pays soient en sécurité et que tous les soucis cessent pour que nous puissions continuer à faire les choses dont nous rêvons.» -- Plus de 1 000 personnes ont perdu la vie depuis que le conflit a éclaté au Soudan le 15 avril, et plus de 12 000 ont été blessées dans les combats. Le Croissant-Rouge soudanais, soutenu par le réseau de l'IFRC, continue de fournir une assistance humanitaire indispensable malgré les problèmes de sécurité dans le pays. Pour aider des personnes comme Lia à l'intérieur du Soudan, veuillez faire un don à notre appel d'urgence. Vous trouverez des informations sur le travail que votre don soutiendra ici.

Lire plus
19/06/2023 | Article

Déclaration de l'IFRC lors de l'événement de haut niveau des donateurs pour le Soudan et la région

Excellences, La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a travaillé en étroite collaboration avec la Société du Croissant-Rouge soudanais, en étroite coordination avec d'autres partenaires du Mouvement, avant et depuis le début de ce conflit. Le Croissant-Rouge soudanais est le principal acteur humanitaire du pays. Il compte plus de 40 000 volontaires formés. Il a accès à l'ensemble des 18 États et aux deux parties du conflit pour apporter une aide vitale. L'IFRC a lancé des appels d'urgence pour intensifier son action en faveur du Croissant-Rouge soudanais et des Sociétés nationales des pays voisins afin de fournir une assistance digne et sûre aux personnes en déplacement. Excellences – J'appelle aujourd'hui la communauté internationale à prendre les engagements suivants : Premièrement - Assurer la protection : L'IFRC appelle toutes les parties au conflit à prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter les blessures et les pertes de vies humaines parmi les civils, et à veiller à ce que les infrastructures civiles essentielles soient protégées. Deuxièmement - Assurer l'accès : Le Croissant-Rouge soudanais et les autres premiers intervenants doivent disposer de l'espace humanitaire nécessaire pour mener à bien leur travail de sauvetage. L'IFRC est profondément préoccupée par les rapports faisant état d'une augmentation des cas de violence à l'encontre des civils et d'une recrudescence des cas de violence sexuelle et sexiste. Troisièmement - Garantir les ressources : Nous demandons instamment aux dirigeants du monde entier d'augmenter d'urgence leur financement afin que les organisations locales, y compris le Croissant-Rouge soudanais, disposent de ressources suffisantes pour sauver des vies. Le peuple soudanais a besoin de notre soutien aujourd'hui et dans les semaines et les mois à venir. Leurs vies sont en jeu. Le monde ne peut se permettre de détourner le regard. Merci de votre attention.

Lire plus
15/06/2023 | Article

Déclaration de l'IFRC lors de la conférence des donateurs «Soutenir l'avenir de la Syrie et de la région »..

Excellences, distingués représentants, Mesdames et Messieurs, cela fait des années que nous nous réunissons ici pour soutenir l'avenir de la Syrie et de la région. Après des années de conflit incessant, l'effondrement de l'économie syrienne et un récent tremblement de terre dévastateur, il n'y a toujours pas de solution en vue. Et l'ampleur de la crise dépasse notre réponse humanitaire collective. Présente depuis longtemps en Syrie, l'IFRC soutient le Croissant-Rouge arabe syrien (CRAS), le plus grand fournisseur communautaire d'aide humanitaire du pays, afin qu'il puisse fournir des services de qualité et responsables. Le CRAS fournit chaque mois à 5 millions de personnes de la nourriture et des articles de secours et soutient leur résilience à plus long terme en leur apportant un soutien aux moyens de subsistance, des soins de santé, de l'eau et des services d'assainissement. Dans les pays voisins et les pays d'accueil, l'IFRC et ses membres, avec le soutien de l'Union européenne et d'autres partenaires, ont fourni une assistance aux Syriens et aux communautés d'accueil. Nous espérons que cela se poursuivra. La pression pour étendre nos programmes humanitaires est immense. L'aide seule ne permettra pas de réduire les besoins humanitaires ni de contribuer à une résilience à long terme et à un relèvement durable en Syrie. Cette conférence est une opportunité vitale de se concentrer sur un message clé : Sauver des vies doit être notre priorité collective. Le CRAS dispose d'un accès incomparable et fiable dans la majeure partie du pays. Il est essentiel d'investir dans des acteurs locaux tels que le CRAS et les sociétés nationales des pays voisins. En leur garantissant une assistance sans entrave, on s'assure que les fonds des donateurs soutiennent directement les programmes d'aide humanitaire et de relèvement conçus par et pour les communautés qui en ont le plus besoin. Pour des millions de Syriens, il est essentiel de garantir des services de base et des opportunités économiques à long terme. Le soutien aux moyens de subsistance et le renforcement des services de base tels que la santé, l'assainissement et l'éducation sont des interventions à long terme qui renforcent la résilience et doivent être développées en tenant compte des besoins de la population syrienne. Nous devons également continuer à travailler ensemble pour réduire les effets involontaires des sanctions sur la réponse humanitaire. L'IFRC, en étroite collaboration avec d'autres partenaires du Mouvement, continuera à fournir une aide humanitaire impartiale, neutre et indépendante, mais pour ce faire, nous avons besoin d'un leadership collectif et convergent au-delà des clivages politiques. Il est temps que la communauté internationale partage réellement les responsabilités et fasse preuve d'une réelle solidarité si nous voulons voir un changement réel et durable dans la vie des Syriens. Je vous remercie de votre attention.

Lire plus
15/06/2023 | Communiqué de presse

Des volontaires de la Croix-Rouge hellénique aident les survivants du naufrage le plus meurtrier de l'année au large de la Grèce

Genève/Budapest/Athènes, 15 juin 2023 - Les volontaires de la Croix-Rouge hellénique apportent leur soutien aux survivants du naufrage le plus meurtrier survenu cette année au large de la Grèce, au sud-ouest de Pylos, dans le Péloponnèse. Les équipes de la Croix-Rouge ont rapidement participé aux opérations de sauvetage en fournissant des soins de santé, de la nourriture et d'autres articles de première nécessité. «Au fur et à mesure que le temps passe, les chances de survie s'amenuisent. Les gens sont épuisés car ils ont déjà passé plusieurs jours en mer : ils sont en état de choc et de détresse. Beaucoup ont besoin de soins de santé urgents. Ils auront besoin d'un soutien psychologique et psychosocial dans les heures et les jours à venir. Je n'ai jamais vu une opération de sauvetage comme celle-ci. C'est une tragédie », a déclaré Dimitris Chaliotis, volontaire de la Croix-Rouge hellénique. «Il est déchirant et tout simplement inacceptable que ces personnes, qui cherchaient la sécurité et un avenir meilleur, soient mortes aux frontières de l'UE en 2023. Le premier trimestre de cette année a déjà été le plus meurtrier jamais enregistré sur la route de la Méditerranée centrale et cette tragédie pourrait être l'une des pires jamais vécues alors que la recherche des disparus se poursuit. Chacune des vies perdues devrait être sur notre conscience collective en raison de l'incapacité à fournir des voies sûres pour la protection », a déclaré Frido Herinckx, Directeur des opérations de l'IFRC. Pour plus d'informations ou pour demander une interview, merci de contacter: [email protected] A Geneva: Tommaso Della Longa, +41 79 708 43 67 Anna Tuson, +41 79 895 69 24 A Budapest: Corrie Butler, +36 70 430 6506

Lire plus
20/06/2023 | Article

Se cacher des balles dans un réservoir d'eau : Une réfugiée kenyane ayant fui le Soudan raconte son histoire

«J'ai entendu les balles à l'extérieur pendant que je faisais le ménage. Mon patron m'a dit que la guerre avait commencé". Ce sont les mots de Theresa*, une jeune femme originaire du Kenya qui a courageusement accepté de partager avec moi son histoire au sujet de sa fuite du conflit au Soudan. Craignant pour sa sécurité, elle m'a demandé de ne pas publier sa photo. Theresa venait de commencer à travailler comme employée de maison avec cinq autres jeunes femmes dans une grande maison de Khartoum, la capitale du Soudan, lorsque les combats ont éclaté. «J'étais nouvelle au Soudan. Mes patrons sont partis en Égypte et je suis restée avec cinq filles et trois agents de sécurité. L'électricité était coupée, il n'y avait pas d'eau, il faisait trop chaud». Elle raconte que des voleurs sont entrés dans la maison, ont attaché leur garde et se sont mis à la recherche d'elle et de ses collègues. «Nous sommes allés nous cacher en haut de la maison, là où il y avait un réservoir d'eau. Les voleurs ont cassé les portes, pris l'or, l'argent, tout ce qu'il y avait dans la maison. Même mon passeport.» «Ils sont montés et ont regardé autour d'eux. Nous avions laissé un téléphone et une bouilloire de thé et ils ont dit "les filles sont là et ont pris leur thé .» «J'étais à l'intérieur du réservoir d'eau. Ils ont tiré des balles pour que nous sortions, mais nous ne sommes pas sortis. Nous sommes restés tranquilles dans ce réservoir d'eau jusqu'à ce qu'ils partent.» Theresa et ses collègues ont fui la maison quelques jours plus tard lorsqu'un autre groupe d'hommes est venu s'y installer. «J'ai tout laissé dans cette maison. La route n'était pas sûre. Les bombes étaient partout. Ils tiraient, je m'en fichais [de mourir]. [...] Je suis allée à mon ambassade. J'y suis restée, puis ils m'ont emmenée au Kenya.» Theresa est l'une des 44 personnes que j'ai rencontrées à l'aéroport de Nairobi et qui sont parvenues à se mettre à l'abri du conflit au Soudan. Elles ont franchi les portes de l'aéroport par petits groupes ou par paires, s'effondrant sur les chaises que des volontaires de la Croix-Rouge du Kenya (CRK) avaient mises à leur disposition. " Karibu, you’re welcome (Karibu, vous êtes les bienvenus)" ont été les premiers mots qu'ils ont entendus. Le groupe était composé essentiellement de femmes, dont l'évacuation a été jugée prioritaire en raison du risque accru de violences sexuelles et sexistes. Elles venaient de différents pays et avaient toutes séjourné au Soudan pour travailler ou étudier. Alexina, assistante sociale et volontaire de la Croix-Rouge kényane, m'explique que la plupart des femmes et certains des hommes qu'elle a aidés ont survécu à des violences sexuelles. Elle a accueilli de nombreux groupes depuis, et les histoires comme celle de Theresa sont étonnamment similaires. Les gens ont souvent fui à la hâte, ou leurs biens ont été volés en cours de route, ce qui signifie qu'ils n'ont généralement pas de passeport, d'argent ou d'effets personnels lorsqu'ils atteignent Nairobi. À leur arrivée, les personnes évacuées s'inscrivent d'abord auprès des volontaires de la Croix-Rouge kényane, qui prennent leurs coordonnées afin de les aider à retrouver leurs proches. Ils sont ensuite conduits dans une tente où ils peuvent avoir des conversations calmes avec des psychologues formés. À l'intérieur de la tente, des bénévoles, dont des psychologues et un travailleur social, s'assoient avec de petits cercles d'évacués qui racontent ce qu'ils ont vécu. Ce soutien psychosocial précoce permet aux personnes ayant vécu des situations traumatisantes de commencer à assimiler ce qui s'est passé. Vient ensuite une table de police pour les aider à établir leurs papiers d'identité. Il y a ensuite un espace d'accueil confortable où les gens peuvent manger et boire, ainsi qu'un poste de premiers secours avec du matériel médical et d'hygiène. Les personnes peuvent accéder à des services téléphoniques gratuits et la Croix-Rouge du Kenya gère un service de bus pour transférer les personnes vers des logements gratuits. «Je suis très heureuse d'être de retour au Kenya [...] Lorsqu'ils m'ont cherchée et que j'étais dans le réservoir d'eau, j'ai pensé que c'était le jour de ma mort», déclare Theresa. Après avoir raconté son histoire, Theresa a l'air engourdi et épuisé. J'ai du mal à trouver les mots adéquats lorsque « Je suis impressionné par votre résilience, Theresa.» -- On estime à neuf millions le nombre de personnes touchées par le conflit au Soudan. Quelque 1,2 million de personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays et près d'un demi-million ont fui vers les pays voisins. L'IFRC a lancé deux appels d'urgence en réponse à cette crise : l'un pour soutenir le Croissant-Rouge soudanais afin d'aider les personnes à l'intérieur du Soudan, et l'autre pour soutenir les Sociétés nationales dans six pays voisins qui accueillent les personnes fuyant le conflit. Pour aider des personnes comme Theresa, veuillez faire un don à nos appels en suivant les liens ci-dessus. -- *Son nom a été changé afin de protéger son identité.

Lire plus
09/06/2023 | Article

Fleeing Syria and surviving the Türkiye earthquake: Houda’s secret ingredients for resilience

Starting your life over somewhere new is never an easy feat. It takes immense mental strength to rebuild years of hard work and community from scratch. For Houda Al-Fadil, starting over wasn’t by choice. She was forced to flee a war-torn Syria, leaving her home behind so she could protect her family and offer them a chance of a better life—a life away from bombing, hunger, and fear. Back in October 2020, we interviewed Houda for our Red Cross Red Crescent magazine and learned how she and her family had started their new life in Kahramanmaraş, Türkiye. There, Houda had found her calling in the kitchen. Cooking had always been a passion for her, but it also became a way to make ends meet and support her husband and four children. Catching up with Houda in April 2023, she told us how she signed up for cooking courses at Turkish Red Crescent community centres to pursue her food business. “Thanks to these courses, I learned how to buy and sell. I learned about Turkish traditions and the Turkish community, and I felt included. They brought together people from Türkiye and Syria, and I was able to learn from both. They also organized a cooking festival where I was able to sell food that I had prepared at home.” The courses inspired her to create new recipes that combined Syrian and Turkish ingredients. Selling her dishes from home, she quickly built up a loyal following of customers who loved her unique culinary concoctions. Her business was going well and she began dreaming up her own little restaurant, a safe space in which people from Syria, Türkiye and other places could connect with one another over food. But on the morning of February 6, 2023, it all came to a halt. A 7.7 magnitude earthquake hit southeast Türkiye and northern Syria, killing more than 50,000 people and destroying homes and livelihoods. Fortunately, Houda and her family were physically unscathed, but it was a terrifying experience for them. “The shaking and the sounds that went on for a minute and a half were extremely distressing. One of my kids couldn’t sleep nor eat for a whole week after that. I sent her to stay with our relatives for a while so she could recover, and she came back when she started to feel better,” Houda says. As well as the physical damage caused by the earthquake, with cracks appearing on the walls of her home, the real damage was to Houda’s up-and-coming cooking business. “I had almost 100 customers, everyone was buying the dishes I was preparing. But most of my customers fled Kahramanmaraş after the earthquake. Some people moved to Istanbul, Bursa and Mersin. Others sadly passed away. I only have two customers left now.” The earthquake might have shaken Houda, but it had little effect on her perseverance and her will to keep moving forward. So, what’s the secret ingredient to her resilience? “My family keeps me going. I want my daughter to continue her university studies during these difficult times, and I want to help her achieve her dreams. By pursuing my own dream, I can support my children and other people to pursue their own. This is what makes me happy; helping others and providing all the support they need to achieve their goals.” Houda wants to rebuild her cooking business in Türkiye, with no plans to return to Syria. “I wouldn’t go back to Syria. The situation there is dire; the poverty is unbelievable. Some people don’t have food. I heard stories of people who had to sell their clothes to be able to feed their children. There’s no water, no electricity, no internet. There’s just no proper life for us there.” To help her on her cooking journey, Houda has also now taken up gardening with support from the Turkish Red Crescent. Unwavering support from their volunteers has been another key ingredient to her resilience. She concluded: “I still aspire to do it. My culinary dream lives on. Everyone should hold on to their ambitions and not give up early on. Stay strong in front of the challenges that lie ahead!” You can listen to our recent interview with Houda via Red Cross Red Crescent magazine's latest podcast. -- To assist people affected by the 6 February earthquake, the IFRC launched two Emergency Appeals for Türkiye and Syria to support the response of our National Societies on the ground. And since 2019, in partnership with the Turkish Red Crescent, the IFRC has been supporting more than 1.5 million refugees like Houda in Türkiye through our Emergency Social Safety Net (ESSN) Programme, funded by the European Union. Click here to find out more.

Lire plus
02/06/2023 | Urgence

Crise au Soudan: Mouvement régional des populations

Le conflit en cours au Soudan a conduit des centaines de milliers de personnes, dont beaucoup de femmes, d'enfants et de personnes âgées, à fuir le pays pour se mettre à l'abri au-delà des frontières. Les personnes arrivant dans les pays voisins ont été confrontées à des conditions humanitaires désastreuses. Nombre d'entre elles ont été prises entre deux feux et ont eu du mal à accéder à la nourriture, à l'eau et aux services de santé pendant un certain temps. Par le biais de cet appel d'urgence, l'IFRC soutient les Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge d'Égypte, du Tchad, du Soudan du Sud, de la République centrafricaine (RCA), d'Éthiopie et de Libye afin de fournir une assistance humanitaire essentielle aux personnes fuyant le Soudan.

Lire plus
16/05/2023 | Communiqué de presse

Une nouvelle cargaison d'aide humanitaire de l'IFRC arrive à Port-Soudan dans un contexte de conflit

Khartoum/Nairobi/Genève, 16 mai 2023 : Un nouveau lot de fournitures humanitaires de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), d'un poids de 17 tonnes, est arrivé aujourd'hui à Port-Soudan en provenance de Dubaï. Le transport de ces fournitures a été rendu possible grâce à un pont aérien humanitaire de l'Union européenne. L'IFRC espère que ce pont aérien sera maintenu afin d'assurer la poursuite de l'aide dans les semaines à venir. Parmi les articles ménagers livrés figurent des couvertures, des jerricans, des ustensiles de cuisine, des moustiquaires, des matelas de couchage et des bâches pour 500 familles. Cet envoi sera suivi dans les prochains jours d'un deuxième lot de fournitures médicales comprenant des kits sanitaires d'urgence interagences afin d'améliorer l'accès aux services de santé indispensables pour les milliers de personnes touchées par le conflit. Dès leur arrivée, ils seront remis à la Société du Croissant-Rouge soudanais. Mohammed Mukhier, Directeur Régional de l'IFRC pour l'Afrique a déclaré: «La plupart de nos articles ont déjà été distribués aux personnes dans le besoin, même si certains ont été pillés à Khartoum et au Darfour. Cette cargaison humanitaire internationale arrive donc à un moment crucial, car elle aidera le Croissant-Rouge soudanais à venir en aide aux personnes prises entre le conflit et les prochaines inondations, qui sont monnaie courante dans le pays». Depuis l'escalade du conflit, des milliers de familles ont été coupées des services de base, notamment des services de santé, de la nourriture, de l'eau et des abris, et ont désespérément besoin d'aide. Les volontaires du Croissant-Rouge soudanais travaillent sans relâche, depuis le début, pour fournir une assistance vitale aux personnes touchées, malgré les dangers auxquels ils sont confrontés et le fait qu'ils sont également touchés. Ils gèrent un large éventail de services humanitaires, notamment les premiers secours, le soutien psychosocial, la réunification des familles pour les personnes qui ont été séparées de leurs proches, la distribution de nourriture et d'eau, la fourniture d'abris et l'organisation d'enterrements sûrs et dignes pour les personnes qui ont perdu la vie. Le 4 mai, l'IFRC a lancé un appel d'urgence pour aider le Croissant-Rouge soudanais à fournir une assistance à 200 000 personnes touchées par le conflit. «Nos volontaires achemineront les secours là où l'accès et la sécurité le permettront. Pour cela, nous renouvelons notre appel en faveur d'un accès et d'un passage sûrs et sans entraves afin de permettre à l'aide humanitaire d'atteindre les personnes dans le besoin», a déclaré M. Mukhier. Tout en soutenant le Croissant-Rouge soudanais dans son assistance aux populations du pays, l'IFRC intensifie son action pour répondre aux besoins urgents des personnes qui fuient le conflit et se rendent dans les pays voisins : République centrafricaine, Tchad, Égypte, Éthiopie et Sud-Soudan. Pour plus d'informations ou pour arranger une interview: [email protected] A Nairobi: Rita Nyaga, +254 722 527553, [email protected] A Genève: Anna Tuson, +41 79 895 6924 Tommaso Della Longa, +41 79 708 4367 A Dakar: Moustapha Diallo, +221 77 450 10 04, [email protected]

Lire plus
16/05/2023 | Article

Nouveau record à Darien : L'augmentation de l'immigration doit s'accompagner d'une augmentation de l'aide

Selon les données du Service national des migrations du Panama, 127 168 migrants ont traversé le parc national de Darien entre janvier et avril 2023, ce qui équivaut à plus de 1 000 personnes par jour. En réponse à cette annonce, Verónica Martínez, responsable de la réponse humanitaire de l'IFRC au Darien, a déclaré : « Le nombre de migrants arrivant au Panama via le Darien augmente de façon exponentielle. Au cours des dernières semaines, nous avons vu arriver entre 2 000 et 3 000 personnes par jour, un chiffre qui submerge les points de service humanitaire par lesquels la Croix-Rouge fournit une assistance». «La majorité d'entre elles arrivent dans un état catastrophique et inhumain. Elles sont blessées, déshydratées, présentent de graves réactions allergiques et des complications liées à des grossesses ou à des maladies chroniques. Beaucoup ont été victimes d'abus et de violences. La Croix-Rouge leur fournit les premiers soins, des soins de santé de base et un accès à l'eau. Elle leur fournit également des informations, une connexion internet et les oriente vers des institutions spécialisées»​​​​​​​. «Mais ces chiffres records mettent à rude épreuve les services de base des communautés qui accueillent les migrants après leur périple dans la jungle. Dans le Bajo Chiquito, le nombre de marcheurs est parfois cinq fois supérieur au nombre d'habitants, ce qui entraîne, par exemple, l'effondrement de l'approvisionnement en eau. Les stations d'épuration installées par la Croix-Rouge sont insuffisantes»​​​​​​​. «La région est à la veille d'une nouvelle saison des pluies et des ouragans, ce qui rend encore plus urgente l'arrivée d'une aide dans les plus brefs délais. De juin à novembre, les risques encourus par les migrants sur la route migratoire du Panama au Mexique comprendront également des inondations fluviales et des tempêtes. L'IFRC et le réseau de la Croix-Rouge se préparent à faire face à ce scénario, mais comme ils l'ont prévenu en mars dernier, nous avons besoin d'alliés. La fourniture d'une assistance humanitaire reste urgente et relève d'un travail d'équipe»​​​​​​​. En août 2022, l'IFRC a lancé un appel d'urgence sollicitant un soutien international de 18 millions de francs suisses (20,3 millions de dollars) pour fournir une assistance humanitaire à 210 000 personnes le long des routes migratoires d'Amérique centrale et du Mexique. Cependant, le montant collecté jusqu'à présent représente environ 5 % du total demandé. -- Cliquez ici pour accéder aux séquences B-roll libres de droits et aux photos de cette crise disponible dans la salle de presse de l'IFRC. *La Croix-Rouge britannique, la Croix-Rouge suédoise, la Croix-Rouge canadienne, la Croix-Rouge japonaise, la Croix-Rouge de Monaco, la Croix-Rouge néerlandaise, la Croix-Rouge suisse, la Fondation Simón Bolivar et l'UNICEF ont contribué à ce projet.

Lire plus
16/05/2023 | Article

L'Infoline de la Croix-Rouge polonaise offre soins et soutien aux personnes fuyant l'Ukraine

« ​​​Hier, on m'a dit que j'étais un ange. Voilà pourquoi ça vaut la peine de faire ce travail.» Alla Karapeichyk est une psychologue ukrainienne qui travaille à la ligne d'information de la Croix-Rouge polonaise. Elle apporte un soutien psychosocial et de santé mentale aux personnes qui l'appellent. La plupart de ses interlocuteurs sont des Ukrainiens qui n'ont pas encore réussi à s'adapter à leur nouvelle situation. Beaucoup d'entre eux pensaient venir en Pologne pour quelques semaines ou quelques mois seulement, mais cela fait maintenant plus d'un an qu'ils sont loin de chez eux. Ils se sentent désorientés quant à la suite de leur vie et cherchent des conseils. « Lorsqu'une personne appelle l'Infoline, elle a déjà une sorte de solution à l'esprit pour résoudre son problème. Une question intelligente et posée au bon moment par un professionnel de la santé mentale peut contribuer à ce que cette solution prenne forme», explique Alla. Christina, de Kiev, fait également partie de l'équipe de sept opérateurs de l'Infoline de la Croix-Rouge polonaise. Avec ses collègues, elle répond à une moyenne de 300 appels par semaine et oriente les personnes vers les services médicaux et administratifs. « Parfois, les personnes qui appellent sont tellement stressées qu'elles ne peuvent s'empêcher de pleurer. Nous avons été formés pour leur parler de manière à réduire leur stress. Lorsqu'elles reçoivent les informations dont elles ont besoin, elles peuvent enfin se détendre», explique Christina. « Je suis également loin de chez moi et je ressens donc la même chose que les personnes qui nous appellent. Je comprends parfaitement leurs problèmes et je suis heureuse de pouvoir les aider». Alla et Christina ont toutes deux reçu une formation en premiers secours psychologiques grâce au projet EU4Health soutenu par l'Union européenne, afin de mieux répondre aux besoins psychologiques des personnes touchées par le conflit armé. «Comme beaucoup d'autres choses dans la vie, la situation en Ukraine est indépendante de notre volonté. Ce que nous pouvons changer, c'est notre comportement - nous pouvons influencer notre environnement et avoir un impact sur les gens qui nous entourent», conclut Alla. -- Si vous avez quitté l'Ukraine en raison du conflit actuel et que vous avez besoin d'aide, vous pouvez contacter l'Infoline de la Croix-Rouge polonaise au +48 800 088 136 (depuis la Pologne) ou au +48 221 520 620 (depuis l'étranger). L'Infoline est ouverte du lundi au vendredi de 09h00 à 17h00 GMT. A propos du programme EU4Health : Les Sociétés nationales de la Croix-Rouge d'Ukraine et de 24 pays de l'Union européenne (UE) / de l'Espace économique européen (EEE) ont uni leurs forces pour offrir des services de santé mentale et de soutien psychosocial à des centaines de milliers de personnes en Ukraine. Financé par l'Union européenne et avec l'assistance technique de l'IFRC et du Centre psychosocial de l'IFRC, le projet met en relation des personnes vulnérables avec des professionnels de la santé mentale et des volontaires des Sociétés nationales. -- Cet article a été produit avec le soutien financier de l'Union européenne. Son contenu relève de la seule responsabilité de l'IFRC et ne reflète pas nécessairement les opinions de l'Union européenne.

Lire plus
24/04/2023 | Article

Ukraine, un an après : sept choses à savoir sur la crise humanitaire en cours

1. Des millions de réfugiés continuent de s'adapter à la vie dans un nouveau pays. Depuis le 24 février 2022, plus de 8 millions de personnes ont fui l'Ukraine pour se réfugier à l'étranger. Forcées de tout laisser derrière elles et incapables de rentrer chez elles en toute sécurité, elles tentent encore de s'adapter à leur nouvelle "normalité". Cela représente une année de peur, de chagrin, d'incertitude, de séparation d'avec les amis et la famille, et d'inquiétude pour les personnes et les maisons laissées derrière. Au cours des 12 derniers mois, l'IFRC, en collaboration avec 58 Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a travaillé en Ukraine et dans la région pour fournir une aide essentielle aux personnes fuyant le pays - y compris les femmes, les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées - et pour les aider à s'intégrer dans leurs nouvelles communautés. 2. Des millions de personnes déplacées à l'intérieur de l'Ukraine ont toujours besoin d'une aide de base Le déplacement de plus de 5,3 millions de personnes en Ukraine reste une crise humanitaire stupéfiante. Nombre d'entre elles ont fui leur domicile avec les seuls vêtements qu'elles portaient et sont toujours hébergées par des proches ou des familles d'accueil, dans des abris collectifs ou des appartements loués. En collaboration avec la Croix-Rouge ukrainienne, le réseau de l'IFRC a été présent dès le début, fournissant des articles de première nécessité à ceux qui en avaient besoin. Si le choc initial du déplacement s'est atténué, le besoin de soutien et d'assistance reste crucial. 3. Certaines personnes sont rentrées chez elles, mais reconstruire leur vie d'avant est un défi de taille Malgré la poursuite des hostilités, plus de 5,5 millions de personnes ont choisi de rentrer chez elles, qu'elles viennent de l'étranger ou de l'intérieur de l'Ukraine. Cependant, beaucoup de leurs maisons ont été endommagées ou détruites. Le coût de leur reconstruction ou de leur réparation peut être prohibitif, et de nombreuses familles n'ont tout simplement pas les moyens d'acheter les matériaux ou la main-d'œuvre nécessaires pour rendre leur maison à nouveau habitable. Les membres du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge apportent un soutien vital aux habitants de l'Ukraine, notamment en les aidant à payer leur loyer et les services publics, en remettant en état les centres collectifs accueillant les personnes déplacées et les logements individuels, et en fournissant des matériaux de construction pour la remise en état des maisons. Cependant, de nombreuses personnes, en particulier dans les zones de la ligne de front, continuent de souffrir. 4. Le lourd tribut payé par la population en matière de santé mentale est toujours d'actualité. Le conflit en cours a eu un impact dévastateur sur le bien-être mental des personnes à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Nombreux sont ceux qui ont perdu des êtres chers, leur maison et leurs moyens de subsistance. Des personnes, y compris des enfants, ont été déracinées de leurs communautés. L'incertitude et l'instabilité à long terme pèsent lourdement sur l'esprit de nombreuses personnes. Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a apporté un soutien psychosocial à plus de 328 000 personnes au cours de l'année écoulée. Il s'agit là d'un résultat important, mais il y a encore beaucoup plus de personnes qui ont besoin d'une oreille attentive et d'un soutien professionnel pour leur santé mentale. 5. Pour beaucoup, l'accès aux services médicaux est limité L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a recensé plus de 700 attaques visant des établissements de santé en Ukraine depuis février 2022. De nombreux hôpitaux et établissements médicaux ont été détruits ou gravement endommagés, laissant les gens - en particulier ceux qui vivent près des lignes de front - avec peu ou pas d'accès aux services médicaux lorsqu'ils en ont le plus besoin. Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge continue de fournir des médicaments de base et du matériel médical aux établissements de santé dans toute l'Ukraine. Ensemble, nous avons lancé près de 100 unités médicales mobiles qui fournissent des soins médicaux vitaux aux personnes vivant dans des zones difficiles d'accès dans tout le pays. L'IFRC finance un centre de santé dans la ville d'Uzhhorod, géré par la Croix-Rouge ukrainienne, qui fournit des services de santé essentiels aux personnes vulnérables et aux déplacés internes. Les fonds provenant de notre appel d'urgence aident également la Croix-Rouge ukrainienne à fournir des soins à domicile et des services de réadaptation aux personnes âgées, aux personnes avec un handicap et aux anciens combattants blessés. 6. L'infrastructure énergétique du pays a été gravement endommagée Alors que la saison froide est maintenant terminée et que la fourniture d'énergie en Ukraine s'est quelque peu rétablie, les institutions sociales et sanitaires à travers l'Ukraine continuent de faire face à la menace de pénuries d'électricité récurrentes. Ces établissements, en particulier ceux situés sur la ligne de front, souffrent souvent de coupures d'électricité, privant la population locale de services de base. L'IFRC a déjà livré 130 générateurs de grande puissance à l'Ukraine au cours de l'hiver dernier. Toutefois, le pays a encore besoin d'aide pour assurer la fourniture de services publics de base aux millions de personnes touchées par le conflit. 7. L'économie du pays a été gravement affectée En 2022, l'Ukraine a connu une baisse stupéfiante de 35 % de son PIB et un taux d'inflation annuel choquant de 30 %. Cela signifie que les familles à travers le pays luttent contre la montée en flèche des coûts de la nourriture et du loyer. Pour de nombreux ménages, les économies ont été pratiquement épuisées, laissant les gens dans une situation financière difficile et incertaine. Les Sociétés nationales d'Ukraine et des régions avoisinantes, soutenues par l'IFRC, ont mis en place plusieurs programmes d'assistance en espèces pour aider les plus vulnérables à s'en sortir. La crise se poursuit : quelle sera la prochaine étape ? Bien que cette crise ne fasse plus la une des journaux, le monde ne peut pas oublier ce qui se passe en Ukraine. L'année dernière, notre Mouvement a travaillé sans relâche pour soutenir les personnes touchées en Ukraine et au-delà. Mais malgré nos efforts, l'ampleur de cette crise exige un soutien et une attention accrus et continus. Grâce à son rôle d'auxiliaire et à sa présence permanente en Ukraine, la Croix-Rouge ukrainienne est la mieux placée pour soutenir les personnes touchées aujourd'hui et à l'avenir. Le réseau de l'IFRC continuera à soutenir la Croix-Rouge ukrainienne et les personnes touchées, aussi longtemps qu'elles auront besoin de nous. -- Cliquez ici pour accéder à l'appel d'urgence récemment révisé de l'IFRC pour l'Ukraine et les pays touchés. Et si vous souhaitez soutenir notre travail qui sauve des vies, merci de faire un don pour notre appel d'urgence ici.

Lire plus
02/05/2023 | Urgence

Soudan: Une urgence complexe

Les combats entre les forces armées soudanaises (SAF) et les forces de soutien rapide (RSF) ont éclaté dans la capitale, Khartoum, le 15 avril et se sont rapidement étendus à tout le pays. Plus de 1 000 personnes ont trouvé la mort et des centaines de milliers d'autres ont été déplacées à l'intérieur du pays ou ont fui vers les pays voisins pour échapper à la violence. Par le biais de cet appel, l'IFRC soutient le Croissant-Rouge soudanais (CRS) pour qu'il puisse fournir une assistance humanitaire vitale aux personnes se trouvant dans des zones à risque et celles qui sont en déplacement.

Lire plus
04/05/2023 | Communiqué de presse

L'IFRC accroît son soutien au Soudan pour venir en aide aux personnes en déplacement et à celles vivant dans des zones à risque

Khartoum/Nairobi/Genève, le 4 mai 2023 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé un appel d'urgence pour soutenir le Croissant-Rouge soudanais afin qu'il puisse apporter une assistance à 200 000 personnes affectées par le récent conflit. Depuis que les combats ont éclaté dans plusieurs régions du pays le 15 avril 2023, l'accès aux services de base tels que les soins de santé et l'approvisionnement en eau s'est détérioré. De nombreuses familles ne peuvent accéder à la nourriture, aux médicaments ou à l'eau par crainte d'être prises entre deux feux et en raison de l'escalade des prix. Environ 15 millions de personnes avaient déjà besoin d'une aide humanitaire avant le conflit. Farid Abdulkadir, chef du cluster pays de l'IFRC pour le Soudan, a déclaré : « Malgré ces circonstances difficiles, les volontaires du Croissant-Rouge soudanais sont restés sur le terrain, apportant un soutien psychosocial et des premiers secours depuis le début des combats. Ceux qui se trouvent à proximité des hôpitaux travaillent aux côtés du personnel soignant et fournissent un soutien médical». Les dégâts causés par les combats sont immenses et la population devra reconstruire sa vie dans les mois à venir. Nombreux sont ceux qui se sont déplacés vers les pays voisins en quête de sécurité ou d'assistance médicale. Cela a conduit à la séparation des familles, provoquant une pression psychologique supplémentaire sur les communautés qui sont forcées de prendre des décisions entre rester et partir. «Cela signifie que de nombreuses personnes restent à l'intérieur du Soudan parce qu'elles ne sont pas en mesure de faire ce choix et que d'autres ne peuvent pas partir parce qu'elles n'en ont pas les moyens. Toutes ces personnes ont besoin d'aide et nous voulons travailler aux côtés du CRS pour veiller à ce que le plus grand nombre possible de personnes reçoivent l'assistance dont elles ont besoin», a déclaré M. Abdulkadir. Par le biais du Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF), l'IFRC a précédemment activé des fonds pour soutenir la mobilisation de volontaires pour aider aux activités d'urgence dans toutes les branches de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge au Soudan. En lançant cet appel d'urgence, l'IFRC a besoin de 30 millions de francs suisses pour aider la Croix-Rouge soudanaise à fournir une assistance humanitaire vitale aux personnes qui se trouvent dans des zones à risque et qui se déplacent. La Croix-Rouge soudanaise comptent 18 branches et 40 000 volontaires répartis dans tout le pays, y compris aux frontières avec l'Égypte, le Tchad, l'Éthiopie, le Sud-Soudan et la République centrafricaine. Les équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge de ces pays ont également été mobilisées pour apporter une aide humanitaire aux personnes qui traversent les frontières en quête de sécurité. Pour plus d'informations ouj pour arranger une interview, merci de contacter: [email protected] A Nairobi: Rita Nyaga, +254 722 527553, [email protected] A Geneva: Anna Tuson, +41 79 895 6924 Tommaso Della Longa, +41 79 708 4367

Lire plus
06/03/2023 | Communiqué de presse

Incendies au Bangladesh : Des milliers de maisons, d'écoles, d'hôpitaux et de réseaux d'eau détruits par le feu à Cox's Bazar.

Cox's Bazar/ Kuala Lumpur, 06 mars2023:Un incendie massif qui s'est déclaré dans l'après-midi du 5 mars a rasé au moins 2 000 maisons, laissant près de 12 000 personnes sans abri dans le Camp 11 de Cox's Bazar, au Bangladesh, le plus grand camp de réfugiés au monde. Situé dans le sous-district d'Ukhiya, où au moins trois réseaux d'eau desservant 16 000 personnes, cinq centres d'apprentissage et trois établissements de santé ont été réduits en cendres, parmi d'autres infrastructures, le feu s'est rapidement propagé à 15 sous-blocs du camp. Le Croissant-Rouge du Bangladesh a réagi immédiatement en soutenant les opérations de lutte contre l'incendie et les évacuations. Au moins 200 volontaires des camps formés par le Croissant-Rouge du Bangladesh, ainsi que les pompiers et la défense civile de Cox's Bazar, ont finalement éteint les flammes en fin de soirée. Le Croissant-Rouge du Bangladesh fournit 1 000 tentes pour une aide immédiate et distribue des colis alimentaires, des couvertures et des moustiquaires aux personnes touchées, en coordination avec le commissaire aux réfugiés, aux secours et au rapatriement du gouvernement du Bangladesh. Belal Hossain, chef des opérations pour les mouvements de population du Croissant-Rouge du Bangladesh à Cox's Bazar, a déclaré : "Compte tenu de la saison sèche et des vents fréquents, le feu s'est rapidement propagé. Grâce à nos volontaires formés et à nos plans de préparation, nous avons réagi immédiatement en soutenant les évacuations, en fournissant de la nourriture, de l'eau et des abris d'urgence. Des incendies aussi fréquents apportent une souffrance supplémentaire aux résidents du camp qui sont déjà déplacés depuis plus de cinq ans maintenant." Environ un million de personnes déplacées de l'État de Rakhine, au Myanmar, vivent dans ce camp surpeuplé, soutenu par le gouvernement du Bangladesh et des agences humanitaires, dont le Croissant-Rouge du Bangladesh et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). Hrusikesh Harichandan, chef de la sous-délégation de l'IFRC, a déclaré : ''Cet incendie est un véritable coup dur pour des milliers de familles qui ont vu leur dur labeur des cinq dernières années réduit en cendres. Plusieurs familles ont perdu tout ce qu'elles possédaient. Nous avons besoin d'une plus grande coordination pour établir des conditions de vie meilleures et plus humaines pour eux. Nous faisons tout notre possible pour soutenir leur résilience face à de telles catastrophes." L'IFRC, en collaboration avec le Croissant-Rouge du Bangladesh, a formé près de 3 300 volontaires dans les 34 camps afin qu'ils puissent agir en tant que premiers intervenants en cas d'urgence. Ils ont suivi des exercices de lutte contre les incendies et d'autres formations de préparation aux catastrophes, tandis que des activités de sensibilisation à la préparation aux catastrophes sont régulièrement organisées pour les résidents des camps. L'IFRC et le Croissant-Rouge du Bangladesh collaborent avec d'autres agences humanitaires pour déterminer les besoins. En outre, des volontaires de la santé communautaire ont été activés et des stocks d'urgence ont été mobilisés pour venir en aide aux personnes touchées. Dans le cadre des opérations de déplacement de population en cours, le Croissant-Rouge du Bangladesh, avec l'aide de l'IFRC, d'autres partenaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et du HCR, a apporté son soutien à près d'un million de personnes dans les camps et les communautés d'accueil en leur fournissant des soins de santé, un accès à l'eau potable, un meilleur assainissement et une meilleure hygiène, des abris plus sûrs et des moyens de subsistance. Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, merci de contacter: A Cox's Bazar: Barkat Ullah Maruf, +880 1711 222922, [email protected] Sabrina Idris, +880 1710-840327, [email protected] A Dhaka: Mahmudul Hasan, +880 1716-103333, [email protected] A Kuala Lumpur: Afrhill Rances, +60 19 271 3641 [email protected]

Lire plus
18/07/2022 | Article

Guérir les cicatrices invisibles du conflit ukrainien : l'IFRC et l'Union européenne lancent un projet sur la santé mentale

Selon l'OMS, une personne sur cinq est affectée par des troubles de santé mentale dans les situations post-conflit. S'ils ne bénéficient pas d'un traitement et d'un soutien adéquat, les Ukrainiens s'exposent à des effets durables qui pourraient leur nuire à eux-mêmes, à leur famille et à leur communauté. «Les blessures de guerre sont profondes, parfois trop profondes pour être gérées seules », explique Nataliia Korniienko, déléguée à la santé mentale et au soutien psychosocial auprès de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). En tant qu'Ukrainienne, qui a dû quitterelle-même le pays lorsque la situation a commencé à s'aggraver, elle comprend de trés près le stress auquel sont confrontés ceux qui fuient le conflit. «Les gens ont besoin de quelqu'un qui prenne le temps de s'asseoir à côté d'eux dans leur douleur, mais cela manque souvent pour beaucoup de ceux qui fuient l'Ukraine en ce moment.» Dans le cadre d'une initiative régionale visant à répondre à ce besoin massif, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge d'Ukraine et de 24 pays de l'UE/AELE ont uni leurs forces pour offrir des services de santé mentale et de soutien psychosocial à des centaines de milliers de personnes en Ukraine. Financé par l'Union européenne et bénéficiant de l'assistance technique de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et du Centre psychosocial de l'IFRC, le projet met en relation les personnes vulnérables avec des professionnels de la santé mentale et des volontaires des Sociétés nationales. Un soutien est proposé en ukrainien et dans d'autres langues par le biais de diverses plateformes, notamment des lignes d'assistance téléphonique, des services mobiles et des activités de groupe en personne. Des documents sur le soutien psychosocial en plusieurs langues vont également être distribués aux professionnels de la santé mentale et au public. Depuis les premiers jours du conflit, le personnel et les volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont aidé les gens aux points de passage frontaliers, dans les gares et les abris temporaires - en les écoutant et en faisant preuve d'empathie, en partageant des informations vitales et en prenant soin des personnes vulnérables. Aneta Trgachevska, responsable par intérim de la santé et des soins à l'IFRC Europe, a déclaré : «Nous essayons d'atteindre toutes les personnes dans le besoin d'une manière pratique et personnalisée. L'assistance ne se limitera pas à quelques appels ou réunions - la personne recevra un soutien aussi longtemps que nous serons nécessaires. Ce type de réponse précoce peut atténuer les symptômes et empêcher les gens de développer de graves niveaux de détresse, voire des problèmes de santé mentale.» -- Le contenu de cet article relève de la seule responsabilité de l'IFRC et ne reflète pas nécessairement les vues de l'Union européenne.

Lire plus
01/08/2022 | Urgence

Crise migratoire au Mexique et en Amérique centrale

Depuis le début de l'année 2022, on observe une augmentation massive du nombre de réfugiés, de migrants et de personnes rapatriées qui transitent par voie terrestre vers le nord, à travers l'Amérique centrale.La plupart des personnes se déplacent par des voies irrégulières et se heurtent en chemin à des obstacles bureaucratiques, subissent des accidents et des blessures, sont victimes d'extorsions et de violences sexuelles, ou encore disparaissent et sont séparées de leur famille. Tragiquement, d'autres sont tués ou meurent de maladies ou des conditions environnementales difficiles. Cet appel d'urgence permet aux Sociétés de la Croix-Rouge du Panama, du Costa Rica, du Nicaragua, du Honduras, du Salvador, du Guatemala et du Mexique de renforcer l'assistance humanitaire et la protection de 210 000 personnes le long des routes migratoires.

Lire plus
11/05/2022 | Article

Conflit en Ukraine : comment la Croix-Rouge apporte un soutien essentiel aux personnes qui quittent le pays

Ils arrivent à la frontière entre l'Ukraine et la Slovaquie épuisés après deux ou trois marches de voyage. Certains viennent en voiture, beaucoup d'autres à pied, portant leurs sacs et trainant leurs valises. Depuis fin février, près de 6 millions de personnes ont fui l'Ukraine pour se mettre en sécurité dans d'autres pays. Il y a des femmes et des enfants. Beaucoup, beaucoup d'enfants. Les quelques hommes de la file d'attente sont généralement plus âgés. Les plus jeunes sont en grande partie restés sur place pour soutenir leur pays dans le conflit. Les jeunes aident les adultes fatigués et inquiets à porter leurs quelques biens précieux. Ils portent des sacs à dos auxquels sont attachés des ours en peluche. Une petite fille porte son propre sac de couches. Alors que certains petits s'accrochent à leur mère de toute la force de leurs petites mains, les plus grands courent dans tous les sens, excités par l'aventure qu'on leur a annoncée. Leurs mères s'efforcent de les contenir. Les gens viennent à cette frontière au passage d'Uzhhorod à toute heure du jour et de la nuit. Des volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne les accueillent. Ils fournissent des informations, de la nourriture, des boissons chaudes, des vêtements et des couvertures. Vêtus de leurs uniformes d'urgence rouge vif, ils aident à porter les affaires des gens jusqu'au poste frontière. Certains ont besoin de fauteuils roulants et les volontaires se lèvent pour les aider. Une fois la frontière franchie, ils sont accueillis par des volontaires de la Croix-Rouge slovaque. Olexander Bodnar est le jeune homme de 23 ans qui dirige l'équipe de volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne à Uzhhorod, à la frontière occidentale du pays. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, l'équipe se relaie à ce point de passage. "Mon équipe est composée des personnes les plus merveilleuses de la planète", dit-il. "Nous avons tellement de personnes aimables qui nous ont rejoints. Nous avons 130 volontaires qui se sont inscrits depuis le début du conflit. Beaucoup sont des infirmières et des médecins." Les compétences médicales sont très appréciées. Dans un bâtiment récemment construit, la Croix-Rouge a installé une petite clinique, approvisionnée en nourriture pour bébés et en couches. Des lits de camp sont disposés d'un côté de la clinique pour permettre aux voyageurs fatigués de se reposer, ne serait-ce que pour un petit moment. C'est ici que les volontaires dispensent les premiers soins de base. De nombreuses personnes âgées se plaignent de l'augmentation de leur tension artérielle. Des volontaires formés la vérifient et me disent que la plupart du temps, elle est normale. Ils sont soumis à un stress extrême, et certains font des crises de panique - une réaction normale lors d'un événement anormal. Olexander raconte l'histoire d'une femme âgée qui quittait son pays bien-aimé avec son mari, qui venait d'être opéré : "Elle est tombée à genoux et a demandé à Dieu de protéger son pays. Elle a dit : "Ma chère Ukraine, pardonne-moi. Je ne veux pas te quitter, mais je le dois.'" Des larmes ont rempli les yeux d'Olexander alors qu'il aidait le couple à s'approcher du poste frontière. -- L'IFRC soutient la Croix-Rouge ukrainienne, ainsi que de nombreuses autres Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans la région environnante, afin d'aider les personnes touchées par le conflit en Ukraine. Pour en savoir plus sur notre travail, cliquez ici.

Lire plus
11/05/2022 | Article

En route to Europe I didn’t fear death—only dying without trying

This piece was originally published in Politico, here. I sought safety. That was my destination. I wasn’t thinking of European cities or towns. I just wanted to be safe. That’s why I left my country. It’s why I didn’t stop in those nearby either—I had to keep moving. First through Sudan and Libya, then on a wooden boat across the Mediterranean Sea, where I was eventually picked up by a rescue ship. More than 10 years have passed since then, and I live in Italy now. But through my work, I find myself reliving that experience over and over. The most important part of my job is telling the people we rescue: “You are safe.” It’s as if I’m also telling their mothers, telling their brothers and sisters and all their villages too. I celebrate this moment with them; I celebrate their lives with them. Because too many others never get to hear those words. In the last few months, we’ve seen tremendous solidarity with those fleeing the war in Ukraine; it is incredibly inspiring. Yet witnessing the overarching willingness to help victims of this crisis, while so many who flee suffering and persecution elsewhere end up at the bottom of the sea, raises the question: do human lives really carry such difference in value? It was never my first choice to undertake such a dangerous journey to seek safety so far from home. But the lack of available legal channels to access international protection made it my only option — it was a necessity. And while states argue about migration policies and practices, for us volunteers, it is simply about saving lives and alleviating suffering. When I left Eritrea 20 years ago, fleeing compulsory military service and forced labor programs, I didn't know where Europe was, what it was like or how to get there. It also didn’t occur to me that I was saying goodbye to my family, and my country, for the last time. Like my brothers and sisters in Ukraine today, my only concern was avoiding bullets. And I am one of the relatively few from my part of the world fortunate enough to reach a place of safety in the end. When I was travelling through the desert in Libya, I remember seeing a group of people—women, men and children—lying crumpled on top of each other, naked. I asked the driver why they were naked, and he told me that their car had broken down and they had burned everything to try and attract attention, including their own clothes. What is the use of clothing anyway, when one is facing death? They were just some unknown people, who came into the world naked and left naked. People so off the radar they had to burn everything in the hopes of being seen. Still, even that was not enough. You meet merchants of death in Libya too—those who organize the trips to leave by boat, who are your only hope of escaping that hell. When you experience how horrible life there is—the prisons, torture, gangs and slave markets—you are not afraid of death, only of dying without trying. When I finally reached the coast and went toward the waiting boat, I could barely walk from both the fear and hope. I saw mothers throwing their children onto the boat and following after them. I did not wonder why a mother would throw her child inside this small boat. I was sure that whatever she had seen must be more terrible than the sea and its darkness. We set out at night. Eventually, the time comes when you can’t see anyone, not even yourself, but the prayers, crying and moaning remain. At that moment, the sounds of children are the only source of certainty that you are still alive. We were at sea like this for three days until the rescue ship found us. One might ask why someone decides to go through all this. But just look at what is happening in the countries people are coming from: the suffering caused by conflict, hunger, poverty, climate change and many other factors that are often present in their surrounding countries too. And those who leave don’t just do it for themselves—they’re an investment for their families and communities. One of my friends sends the money he earns back home to build a school in his village. Another one has funded access to safe water. The money that migrants around the world send home is three times more than what comes from aid. The Ukraine crisis and the response to it have now shown us what is possible when we put humanity first, when there is global solidarity and the will to assist and protect the most vulnerable. This must be extended to everyone in need, wherever they come from. Nobody should have to experience what I have been through—in my own country, on my migration journey or when I arrived in Europe. Everyone deserves to hear the words, “You’re safe.”

Lire plus
27/03/2022 | Communiqué de presse

Les volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne apportent une aide vitale aux personnes dans le besoin

Genève, 27 Mars 2022 - Depuis le début du conflit il y a un mois, les volontaires de la Croix-Rouge ont apporté une aide vitale à des centaines de milliers de personnes en Ukraine, malgré les dangers qu'ils encourent et le fait qu'ils soient également affectés. Maksym Dotsenko, Directeur Général de la Croix-Rouge Ukrainienne déclare à cet effet: "Beaucoup de nos employés et de nos volontaires vivent également le conflit de très près. Ils s'inquiètent pour leurs familles et leur sécurité, et pourtant ils continuent à revêtir le gilet de la Croix-Rouge pour apporter une aide essentielle à leurs voisins et à des étrangers. C'est le véritable esprit du principe de volontariat sur lequel repose la Croix-Rouge". Cet esprit de vouloir aider se reflète dans la population générale. Depuis le début du conflit, 6 000 nouveaux volontaires, parmi lesquels des enseignants et des professionnels de la santé, ont rejoint la Croix-Rouge ukrainienne. Le Secrétaire Général de l'IFRC, Jagan Chapagain déclare: "Les volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne sont sur le terrain depuis le premier jour, malgré les risques. Beaucoup d'entre eux ont souffert et perdu des êtres chers dans ce conflit. Alors que le conflit entre dans son deuxième mois, leur soutien continu est de plus en plus essentiel car les besoins continuent d'augmenter et l'accès reste fortement restreint. Nous sommes aux côtés de ces hommes et de ces femmes, leur offrant solidarité et soutien. Nous rendons hommage à leur travail courageux et à leur engagement à aider les autres." Le réseau de l'IFRC a établi des pipelines logistiques depuis la Pologne, la Hongrie et la Roumanie afin de permettre la livraison d'une aide vitale en Ukraine, soutenant ainsi la Croix-Rouge ukrainienne dans les zones les plus saturées en personnes déplacées. Au cours du mois dernier, les équipes de la Croix-Rouge ukrainienne ont atteint plus de 400 000 personnes dans le pays et distribué plus de 1 600 tonnes de produits de première nécessité. Elles ont soutenu l'évacuation de plus de 79 000 personnes des régions d'Energodar, de Sumy, de Kyiv, de Kharkiv et de Kherson. En outre, en plus de fournir les premiers soins, ils apprennent aux personnes réfugiées dans les abris souterrains à les prodiguer elles-mêmes. On estime que 6,5 millions de personnes ont été déplacées à l'intérieur de l'Ukraine, dont la majorité sont des femmes et des enfants, des personnes vivant avec un handicap, des personnes âgées et des groupes minoritaires, rapporte le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés. L'IFRC soutient le travail des Sociétés nationales de la Croix-Rouge des pays voisins qui répondent aux besoins des 3,5 millions de personnes qui ont fui l'Ukraine en leur offrant de l'aide en espèces, des abris, des articles de première nécessité, des soins de santé, un soutien psychosocial et des fournitures médicales. Parmi ces groupes, une attention particulière est accordée aux personnes vulnérables, notamment les mineurs non accompagnés, les femmes seules avec enfants, les personnes âgées et les personnes vivant avec un handicap. Pour le matériel audio-visuel y relatif : https://www.ifrcnewsroom.org Contacts médias: En Ukraine: Caroline Haga, +358 50 5980500, [email protected] En Pologne: Jenelle Eli, +1 202 603-6803, [email protected] A Budapest: Kathy Mueller, +1 226 376-4013 [email protected] A Genève: Anna Tuson, +41 79 895 6924, [email protected]

Lire plus
21/03/2022 | Communiqué de presse

«En Ukraine, les besoins augmentent chaque jour », déclare le Président de la Croix-Rouge.

Bucarest, 21 mars 2022 - Alors que le plus grand réseau humanitaire du monde répond à la crise qui se déroule en Europe, son équipe dirigeante revient d'Ukraine avec un avertissement sur les jours et les semaines à venir - et réaffirme que la Croix-Rouge renforcera son soutien à l'intérieur et à l'extérieur des frontières. Francesco Rocca, Président de la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), s'est entretenu avec quelques-uns des 6 000 volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne qui apportent leur aide à des familles vivant les pires semaines de leur vie. «La réalité dévastatrice de l'Ukraine est que les besoins augmentent chaque jour. Dans un contexte de violence accrue et de rupture de la chaîne d'approvisionnement, la livraison de biens essentiels dans de nombreuses régions du pays devient plus difficile, et non plus facile. Répondre à une crise de cette ampleur nécessite un travail d'équipe, c'est pourquoi nous travaillons main dans la main avec la Croix-Rouge ukrainienne sur le terrain afin de faire savoir aux populations qu’elles ne sont pas seules. Jamais»déclare M. Rocca. Depuis le début du conflit, la Croix-Rouge ukrainienne a distribué des centaines de tonnes de biens essentiels et les membres de l'équipe ont soutenu l'évacuation d'environ 57 000 personnes d'Energodar, de Sumy, de la région de Kviy, de Kharkiv et de la région de Kherson. La Croix-Rouge ukrainienne ne se contente pas de fournir les premiers secours, elle les enseigne également aux personnes qui se réfugient dans les sous-sols et les abris. En Ukraine, personne n'est épargné par le conflit en cours. On estime que 18 millions de personnes - soit un tiers de la population - auront besoin d'une aide humanitaire. «Les volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne ont perdu des maisons, des communautés et des êtres chers. Pourtant, ils continuent à apporter aide et réconfort aux familles dans le besoin. Je suis humblement touché par leur résilience et leur engagement humanitaire au milieu du conflit.» ajoute M. Rocca. S'exprimant depuis la frontière roumaine à Siret, M. Rocca a souligné la nature altruiste des membres des communautés européennes qui accueillent les plus de 3 millions de personnes qui ont fui l'Ukraine. Après la Pologne, la Roumanie a reçu le deuxième plus grand nombre de personnes traversant ses frontières en quête de sécurité : plus de 500 000 selon l'Agence des Nations unies pour les réfugiés. Depuis le premier jour, les équipes de la Croix-Rouge roumaine travaillent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 aux postes-frontières, fournissant de la nourriture, de l'eau, des couches, des produits d'hygiène féminine, des gants chauds et d'autres produits de première nécessité. La Croix-Rouge roumaine offre des cartes SIM et des stations de recharge pour téléphones portables afin d'aider les personnes qui ont été séparées de leurs proches en Ukraine à reprendre contact. De nombreuses personnes qui ont traversé la frontière demandent simplement une tasse de café ou de thé. Une aide apparemment simple comme celle-ci peut offrir aux familles une tranquillité d'esprit dans un moment désespéré. «Nous avons fourni plus de 400 tonnes d'aide aux personnes touchées par le conflit, mais une boisson chaude et un accueil chaleureux sont les choses que beaucoup de ceux qui fuient disent apprécier le plus»déclare M. Rocca. Pour plus d'informations ou pour organiser une interview: En Roumanie et en Ukraine: Tommaso Della Longa, +41 797 084 367, [email protected] En Roumanie: Jenelle Eli, +1 202 603 6803, [email protected] A Budapest: Kathy Mueller, +1 226 376 4013, [email protected] A Genève: Benoit Matsha-Carpentier, +41 79 213 24 13, [email protected]

Lire plus
01/03/2022 | Communiqué de presse

Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge lance un appel de 250 millions de francs suisses pour venir en aide aux personnes touchées par le conflit en Ukraine

Genève, 1er mars 2022 - Avec la situation humanitaire en Ukraine et dans les pays voisins qui se détériore rapidement, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) craignent que des millions de personnes ne soient confrontées à des difficultés et des souffrances extrêmes si l'accès à l'aide humanitaire n'est pas amélioré et si celle-ci n'augmente pas rapidement. Pour répondre à ce besoin soudain et massif, les deux organisations lancent ensemble un appel de 250 millions de francs suisses (272 millions de dollars). Le CICR lance un appel de 150 millions de francs suisses (163 millions de dollars) pour ses opérations 2022 en Ukraine et dans les pays voisins. Le Directeur Général du CICR, Robert Mardini, déclare à cet effet: "L'escalade du conflit en Ukraine fait des ravages. Le nombre de victimes ne cesse d'augmenter tandis que les établissements de santé peinent à faire face. Nous constatons déjà des perturbations à long terme dans l'approvisionnement régulier en eau et en électricité. Les personnes qui appellent notre ligne d'assistance téléphonique en Ukraine ont désespérément besoin de nourriture et d'abris. Pour répondre à cette urgence massive, nos équipes doivent pouvoir opérer en toute sécurité pour accéder aux personnes dans le besoin." Dans les semaines à venir, le CICR intensifiera ses efforts pour réunir les familles séparées, fournir de la nourriture et d'autres articles ménagers aux personnes déplacées à l'intérieur du pays, sensibiliser davantage les populations sur les zones souillées par des munitions qui n'ont pas explosé, et poursuivre son travail pour que les dépouilles soient traitées avec dignité et que les membres des familles des défunts puissent faire leur deuil et trouver un apaisement. Il faut maintenant assurer le transport de l'eau par camion et d'autres formes d'approvisionnement d'urgence. Le soutien apporté aux établissements de santé sera accru, l'accent étant mis sur la fourniture de matériel et d'équipements pour soigner les personnes blessées par des armes. L'IFRC lance un appel de 100 millions de francs suisses (109 millions de dollars) afin de soutenir les Sociétés nationales de la Croix-Rouge pour qu'elles puissent venir en aide à deux millions de personnes dans le besoin en raison de l'intensification des hostilités en Ukraine. Parmi ces groupes, une attention particulière sera accordée aux personnes vulnérables, notamment les mineurs non accompagnés, les femmes seules avec enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées. L'investissement sera considérablement accru dans le renforcement des capacités des équipes de la Croix-Rouge en Ukraine et dans les pays voisins afin de soutenir l'action humanitaire menée localement. Ces équipes ont déjà mobilisé des milliers de volontaires et d'employés et fournissent au plus grand nombre de personnes possible des abris, des articles de première nécessité, des fournitures médicales, un soutien psychosocial et en matière de santé mentale, ainsi qu'une aide financière polyvalente. Le Secrétaire Général de l'IFRC, Jagan Chapagain, a déclaré : "Au milieu de tant de souffrances, il est réconfortant de voir le niveau de solidarité mondiale. Les besoins des personnes touchées par le conflit augmentent d'heure en heure. La situation est très désespérée pour beaucoup. Une réponse rapide est nécessaire pour sauver des vies. Nos Sociétés nationales membres sont particulièrement bien placées pour répondre et, dans certains contextes, elles sont le seul acteur capable de fournir une assistance humanitaire à grande échelle, mais elles ont besoin de soutien pour y parvenir. J'en appelle à la solidarité mondiale pour intensifier l'aide aux personnes qui souffrent à cause de ce conflit." Pour plus d'informations ou pour organiser des interviews : A Genève: Anna Tuson, +41 79 895 6924, [email protected] A Budapest: Corinne Ambler, +36 704 306 506, [email protected] A Genève: Florian Seriex, +41 79 574 06 36, [email protected] AGenève: Jason Straziuso, +41 79 949 3512, [email protected]

Lire plus