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| Communiqué de presse

L'IFRC accroît son soutien au Soudan pour venir en aide aux personnes en déplacement et à celles vivant dans des zones à risque

Khartoum/Nairobi/Genève, le 4 mai 2023 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé un appel d'urgence pour soutenir le Croissant-Rouge soudanais afin qu'il puisse apporter une assistance à 200 000 personnes affectées par le récent conflit. Depuis que les combats ont éclaté dans plusieurs régions du pays le 15 avril 2023, l'accès aux services de base tels que les soins de santé et l'approvisionnement en eau s'est détérioré. De nombreuses familles ne peuvent accéder à la nourriture, aux médicaments ou à l'eau par crainte d'être prises entre deux feux et en raison de l'escalade des prix. Environ 15 millions de personnes avaient déjà besoin d'une aide humanitaire avant le conflit. Farid Abdulkadir, chef du cluster pays de l'IFRC pour le Soudan, a déclaré : « Malgré ces circonstances difficiles, les volontaires du Croissant-Rouge soudanais sont restés sur le terrain, apportant un soutien psychosocial et des premiers secours depuis le début des combats. Ceux qui se trouvent à proximité des hôpitaux travaillent aux côtés du personnel soignant et fournissent un soutien médical». Les dégâts causés par les combats sont immenses et la population devra reconstruire sa vie dans les mois à venir. Nombreux sont ceux qui se sont déplacés vers les pays voisins en quête de sécurité ou d'assistance médicale. Cela a conduit à la séparation des familles, provoquant une pression psychologique supplémentaire sur les communautés qui sont forcées de prendre des décisions entre rester et partir. «Cela signifie que de nombreuses personnes restent à l'intérieur du Soudan parce qu'elles ne sont pas en mesure de faire ce choix et que d'autres ne peuvent pas partir parce qu'elles n'en ont pas les moyens. Toutes ces personnes ont besoin d'aide et nous voulons travailler aux côtés du CRS pour veiller à ce que le plus grand nombre possible de personnes reçoivent l'assistance dont elles ont besoin», a déclaré M. Abdulkadir. Par le biais du Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF), l'IFRC a précédemment activé des fonds pour soutenir la mobilisation de volontaires pour aider aux activités d'urgence dans toutes les branches de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge au Soudan. En lançant cet appel d'urgence, l'IFRC a besoin de 30 millions de francs suisses pour aider la Croix-Rouge soudanaise à fournir une assistance humanitaire vitale aux personnes qui se trouvent dans des zones à risque et qui se déplacent. La Croix-Rouge soudanaise comptent 18 branches et 40 000 volontaires répartis dans tout le pays, y compris aux frontières avec l'Égypte, le Tchad, l'Éthiopie, le Sud-Soudan et la République centrafricaine. Les équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge de ces pays ont également été mobilisées pour apporter une aide humanitaire aux personnes qui traversent les frontières en quête de sécurité. Pour plus d'informations ouj pour arranger une interview, merci de contacter: [email protected] A Nairobi: Rita Nyaga, +254 722 527553, [email protected] A Geneva: Anna Tuson, +41 79 895 6924 Tommaso Della Longa, +41 79 708 4367

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Incendies au Bangladesh : Des milliers de maisons, d'écoles, d'hôpitaux et de réseaux d'eau détruits par le feu à Cox's Bazar.

Cox's Bazar/ Kuala Lumpur, 06 mars2023:Un incendie massif qui s'est déclaré dans l'après-midi du 5 mars a rasé au moins 2 000 maisons, laissant près de 12 000 personnes sans abri dans le Camp 11 de Cox's Bazar, au Bangladesh, le plus grand camp de réfugiés au monde. Situé dans le sous-district d'Ukhiya, où au moins trois réseaux d'eau desservant 16 000 personnes, cinq centres d'apprentissage et trois établissements de santé ont été réduits en cendres, parmi d'autres infrastructures, le feu s'est rapidement propagé à 15 sous-blocs du camp. Le Croissant-Rouge du Bangladesh a réagi immédiatement en soutenant les opérations de lutte contre l'incendie et les évacuations. Au moins 200 volontaires des camps formés par le Croissant-Rouge du Bangladesh, ainsi que les pompiers et la défense civile de Cox's Bazar, ont finalement éteint les flammes en fin de soirée. Le Croissant-Rouge du Bangladesh fournit 1 000 tentes pour une aide immédiate et distribue des colis alimentaires, des couvertures et des moustiquaires aux personnes touchées, en coordination avec le commissaire aux réfugiés, aux secours et au rapatriement du gouvernement du Bangladesh. Belal Hossain, chef des opérations pour les mouvements de population du Croissant-Rouge du Bangladesh à Cox's Bazar, a déclaré : "Compte tenu de la saison sèche et des vents fréquents, le feu s'est rapidement propagé. Grâce à nos volontaires formés et à nos plans de préparation, nous avons réagi immédiatement en soutenant les évacuations, en fournissant de la nourriture, de l'eau et des abris d'urgence. Des incendies aussi fréquents apportent une souffrance supplémentaire aux résidents du camp qui sont déjà déplacés depuis plus de cinq ans maintenant." Environ un million de personnes déplacées de l'État de Rakhine, au Myanmar, vivent dans ce camp surpeuplé, soutenu par le gouvernement du Bangladesh et des agences humanitaires, dont le Croissant-Rouge du Bangladesh et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). Hrusikesh Harichandan, chef de la sous-délégation de l'IFRC, a déclaré : ''Cet incendie est un véritable coup dur pour des milliers de familles qui ont vu leur dur labeur des cinq dernières années réduit en cendres. Plusieurs familles ont perdu tout ce qu'elles possédaient. Nous avons besoin d'une plus grande coordination pour établir des conditions de vie meilleures et plus humaines pour eux. Nous faisons tout notre possible pour soutenir leur résilience face à de telles catastrophes." L'IFRC, en collaboration avec le Croissant-Rouge du Bangladesh, a formé près de 3 300 volontaires dans les 34 camps afin qu'ils puissent agir en tant que premiers intervenants en cas d'urgence. Ils ont suivi des exercices de lutte contre les incendies et d'autres formations de préparation aux catastrophes, tandis que des activités de sensibilisation à la préparation aux catastrophes sont régulièrement organisées pour les résidents des camps. L'IFRC et le Croissant-Rouge du Bangladesh collaborent avec d'autres agences humanitaires pour déterminer les besoins. En outre, des volontaires de la santé communautaire ont été activés et des stocks d'urgence ont été mobilisés pour venir en aide aux personnes touchées. Dans le cadre des opérations de déplacement de population en cours, le Croissant-Rouge du Bangladesh, avec l'aide de l'IFRC, d'autres partenaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et du HCR, a apporté son soutien à près d'un million de personnes dans les camps et les communautés d'accueil en leur fournissant des soins de santé, un accès à l'eau potable, un meilleur assainissement et une meilleure hygiène, des abris plus sûrs et des moyens de subsistance. Pour plus d'informations ou pour arranger une interview, merci de contacter: A Cox's Bazar: Barkat Ullah Maruf, +880 1711 222922, [email protected] Sabrina Idris, +880 1710-840327, [email protected] A Dhaka: Mahmudul Hasan, +880 1716-103333, [email protected] A Kuala Lumpur: Afrhill Rances, +60 19 271 3641 [email protected]

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Guérir les cicatrices invisibles du conflit ukrainien : l'IFRC et l'Union européenne lancent un projet sur la santé mentale

Selon l'OMS, une personne sur cinq est affectée par des troubles de santé mentale dans les situations post-conflit. S'ils ne bénéficient pas d'un traitement et d'un soutien adéquat, les Ukrainiens s'exposent à des effets durables qui pourraient leur nuire à eux-mêmes, à leur famille et à leur communauté. «Les blessures de guerre sont profondes, parfois trop profondes pour être gérées seules », explique Nataliia Korniienko, déléguée à la santé mentale et au soutien psychosocial auprès de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). En tant qu'Ukrainienne, qui a dû quitterelle-même le pays lorsque la situation a commencé à s'aggraver, elle comprend de trés près le stress auquel sont confrontés ceux qui fuient le conflit. «Les gens ont besoin de quelqu'un qui prenne le temps de s'asseoir à côté d'eux dans leur douleur, mais cela manque souvent pour beaucoup de ceux qui fuient l'Ukraine en ce moment.» Dans le cadre d'une initiative régionale visant à répondre à ce besoin massif, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge d'Ukraine et de 24 pays de l'UE/AELE ont uni leurs forces pour offrir des services de santé mentale et de soutien psychosocial à des centaines de milliers de personnes en Ukraine. Financé par l'Union européenne et bénéficiant de l'assistance technique de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et du Centre psychosocial de l'IFRC, le projet met en relation les personnes vulnérables avec des professionnels de la santé mentale et des volontaires des Sociétés nationales. Un soutien est proposé en ukrainien et dans d'autres langues par le biais de diverses plateformes, notamment des lignes d'assistance téléphonique, des services mobiles et des activités de groupe en personne. Des documents sur le soutien psychosocial en plusieurs langues vont également être distribués aux professionnels de la santé mentale et au public. Depuis les premiers jours du conflit, le personnel et les volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont aidé les gens aux points de passage frontaliers, dans les gares et les abris temporaires - en les écoutant et en faisant preuve d'empathie, en partageant des informations vitales et en prenant soin des personnes vulnérables. Aneta Trgachevska, responsable par intérim de la santé et des soins à l'IFRC Europe, a déclaré : «Nous essayons d'atteindre toutes les personnes dans le besoin d'une manière pratique et personnalisée. L'assistance ne se limitera pas à quelques appels ou réunions - la personne recevra un soutien aussi longtemps que nous serons nécessaires. Ce type de réponse précoce peut atténuer les symptômes et empêcher les gens de développer de graves niveaux de détresse, voire des problèmes de santé mentale.» -- Le contenu de cet article relève de la seule responsabilité de l'IFRC et ne reflète pas nécessairement les vues de l'Union européenne.

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Crise migratoire au Mexique et en Amérique centrale

Depuis le début de l'année 2022, on observe une augmentation massive du nombre de réfugiés, de migrants et de personnes rapatriées qui transitent par voie terrestre vers le nord, à travers l'Amérique centrale.La plupart des personnes se déplacent par des voies irrégulières et se heurtent en chemin à des obstacles bureaucratiques, subissent des accidents et des blessures, sont victimes d'extorsions et de violences sexuelles, ou encore disparaissent et sont séparées de leur famille. Tragiquement, d'autres sont tués ou meurent de maladies ou des conditions environnementales difficiles. Cet appel d'urgence permet aux Sociétés de la Croix-Rouge du Panama, du Costa Rica, du Nicaragua, du Honduras, du Salvador, du Guatemala et du Mexique de renforcer l'assistance humanitaire et la protection de 210 000 personnes le long des routes migratoires.

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Conflit en Ukraine : comment la Croix-Rouge apporte un soutien essentiel aux personnes qui quittent le pays

Ils arrivent à la frontière entre l'Ukraine et la Slovaquie épuisés après deux ou trois marches de voyage. Certains viennent en voiture, beaucoup d'autres à pied, portant leurs sacs et trainant leurs valises. Depuis fin février, près de 6 millions de personnes ont fui l'Ukraine pour se mettre en sécurité dans d'autres pays. Il y a des femmes et des enfants. Beaucoup, beaucoup d'enfants. Les quelques hommes de la file d'attente sont généralement plus âgés. Les plus jeunes sont en grande partie restés sur place pour soutenir leur pays dans le conflit. Les jeunes aident les adultes fatigués et inquiets à porter leurs quelques biens précieux. Ils portent des sacs à dos auxquels sont attachés des ours en peluche. Une petite fille porte son propre sac de couches. Alors que certains petits s'accrochent à leur mère de toute la force de leurs petites mains, les plus grands courent dans tous les sens, excités par l'aventure qu'on leur a annoncée. Leurs mères s'efforcent de les contenir. Les gens viennent à cette frontière au passage d'Uzhhorod à toute heure du jour et de la nuit. Des volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne les accueillent. Ils fournissent des informations, de la nourriture, des boissons chaudes, des vêtements et des couvertures. Vêtus de leurs uniformes d'urgence rouge vif, ils aident à porter les affaires des gens jusqu'au poste frontière. Certains ont besoin de fauteuils roulants et les volontaires se lèvent pour les aider. Une fois la frontière franchie, ils sont accueillis par des volontaires de la Croix-Rouge slovaque. Olexander Bodnar est le jeune homme de 23 ans qui dirige l'équipe de volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne à Uzhhorod, à la frontière occidentale du pays. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, l'équipe se relaie à ce point de passage. "Mon équipe est composée des personnes les plus merveilleuses de la planète", dit-il. "Nous avons tellement de personnes aimables qui nous ont rejoints. Nous avons 130 volontaires qui se sont inscrits depuis le début du conflit. Beaucoup sont des infirmières et des médecins." Les compétences médicales sont très appréciées. Dans un bâtiment récemment construit, la Croix-Rouge a installé une petite clinique, approvisionnée en nourriture pour bébés et en couches. Des lits de camp sont disposés d'un côté de la clinique pour permettre aux voyageurs fatigués de se reposer, ne serait-ce que pour un petit moment. C'est ici que les volontaires dispensent les premiers soins de base. De nombreuses personnes âgées se plaignent de l'augmentation de leur tension artérielle. Des volontaires formés la vérifient et me disent que la plupart du temps, elle est normale. Ils sont soumis à un stress extrême, et certains font des crises de panique - une réaction normale lors d'un événement anormal. Olexander raconte l'histoire d'une femme âgée qui quittait son pays bien-aimé avec son mari, qui venait d'être opéré : "Elle est tombée à genoux et a demandé à Dieu de protéger son pays. Elle a dit : "Ma chère Ukraine, pardonne-moi. Je ne veux pas te quitter, mais je le dois.'" Des larmes ont rempli les yeux d'Olexander alors qu'il aidait le couple à s'approcher du poste frontière. -- L'IFRC soutient la Croix-Rouge ukrainienne, ainsi que de nombreuses autres Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans la région environnante, afin d'aider les personnes touchées par le conflit en Ukraine. Pour en savoir plus sur notre travail, cliquez ici.

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En route to Europe I didn’t fear death—only dying without trying

This piece was originally published in Politico, here. I sought safety. That was my destination. I wasn’t thinking of European cities or towns. I just wanted to be safe. That’s why I left my country. It’s why I didn’t stop in those nearby either—I had to keep moving. First through Sudan and Libya, then on a wooden boat across the Mediterranean Sea, where I was eventually picked up by a rescue ship. More than 10 years have passed since then, and I live in Italy now. But through my work, I find myself reliving that experience over and over. The most important part of my job is telling the people we rescue: “You are safe.” It’s as if I’m also telling their mothers, telling their brothers and sisters and all their villages too. I celebrate this moment with them; I celebrate their lives with them. Because too many others never get to hear those words. In the last few months, we’ve seen tremendous solidarity with those fleeing the war in Ukraine; it is incredibly inspiring. Yet witnessing the overarching willingness to help victims of this crisis, while so many who flee suffering and persecution elsewhere end up at the bottom of the sea, raises the question: do human lives really carry such difference in value? It was never my first choice to undertake such a dangerous journey to seek safety so far from home. But the lack of available legal channels to access international protection made it my only option — it was a necessity. And while states argue about migration policies and practices, for us volunteers, it is simply about saving lives and alleviating suffering. When I left Eritrea 20 years ago, fleeing compulsory military service and forced labor programs, I didn't know where Europe was, what it was like or how to get there. It also didn’t occur to me that I was saying goodbye to my family, and my country, for the last time. Like my brothers and sisters in Ukraine today, my only concern was avoiding bullets. And I am one of the relatively few from my part of the world fortunate enough to reach a place of safety in the end. When I was travelling through the desert in Libya, I remember seeing a group of people—women, men and children—lying crumpled on top of each other, naked. I asked the driver why they were naked, and he told me that their car had broken down and they had burned everything to try and attract attention, including their own clothes. What is the use of clothing anyway, when one is facing death? They were just some unknown people, who came into the world naked and left naked. People so off the radar they had to burn everything in the hopes of being seen. Still, even that was not enough. You meet merchants of death in Libya too—those who organize the trips to leave by boat, who are your only hope of escaping that hell. When you experience how horrible life there is—the prisons, torture, gangs and slave markets—you are not afraid of death, only of dying without trying. When I finally reached the coast and went toward the waiting boat, I could barely walk from both the fear and hope. I saw mothers throwing their children onto the boat and following after them. I did not wonder why a mother would throw her child inside this small boat. I was sure that whatever she had seen must be more terrible than the sea and its darkness. We set out at night. Eventually, the time comes when you can’t see anyone, not even yourself, but the prayers, crying and moaning remain. At that moment, the sounds of children are the only source of certainty that you are still alive. We were at sea like this for three days until the rescue ship found us. One might ask why someone decides to go through all this. But just look at what is happening in the countries people are coming from: the suffering caused by conflict, hunger, poverty, climate change and many other factors that are often present in their surrounding countries too. And those who leave don’t just do it for themselves—they’re an investment for their families and communities. One of my friends sends the money he earns back home to build a school in his village. Another one has funded access to safe water. The money that migrants around the world send home is three times more than what comes from aid. The Ukraine crisis and the response to it have now shown us what is possible when we put humanity first, when there is global solidarity and the will to assist and protect the most vulnerable. This must be extended to everyone in need, wherever they come from. Nobody should have to experience what I have been through—in my own country, on my migration journey or when I arrived in Europe. Everyone deserves to hear the words, “You’re safe.”

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Les volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne apportent une aide vitale aux personnes dans le besoin

Genève, 27 Mars 2022 - Depuis le début du conflit il y a un mois, les volontaires de la Croix-Rouge ont apporté une aide vitale à des centaines de milliers de personnes en Ukraine, malgré les dangers qu'ils encourent et le fait qu'ils soient également affectés. Maksym Dotsenko, Directeur Général de la Croix-Rouge Ukrainienne déclare à cet effet: "Beaucoup de nos employés et de nos volontaires vivent également le conflit de très près. Ils s'inquiètent pour leurs familles et leur sécurité, et pourtant ils continuent à revêtir le gilet de la Croix-Rouge pour apporter une aide essentielle à leurs voisins et à des étrangers. C'est le véritable esprit du principe de volontariat sur lequel repose la Croix-Rouge". Cet esprit de vouloir aider se reflète dans la population générale. Depuis le début du conflit, 6 000 nouveaux volontaires, parmi lesquels des enseignants et des professionnels de la santé, ont rejoint la Croix-Rouge ukrainienne. Le Secrétaire Général de l'IFRC, Jagan Chapagain déclare: "Les volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne sont sur le terrain depuis le premier jour, malgré les risques. Beaucoup d'entre eux ont souffert et perdu des êtres chers dans ce conflit. Alors que le conflit entre dans son deuxième mois, leur soutien continu est de plus en plus essentiel car les besoins continuent d'augmenter et l'accès reste fortement restreint. Nous sommes aux côtés de ces hommes et de ces femmes, leur offrant solidarité et soutien. Nous rendons hommage à leur travail courageux et à leur engagement à aider les autres." Le réseau de l'IFRC a établi des pipelines logistiques depuis la Pologne, la Hongrie et la Roumanie afin de permettre la livraison d'une aide vitale en Ukraine, soutenant ainsi la Croix-Rouge ukrainienne dans les zones les plus saturées en personnes déplacées. Au cours du mois dernier, les équipes de la Croix-Rouge ukrainienne ont atteint plus de 400 000 personnes dans le pays et distribué plus de 1 600 tonnes de produits de première nécessité. Elles ont soutenu l'évacuation de plus de 79 000 personnes des régions d'Energodar, de Sumy, de Kyiv, de Kharkiv et de Kherson. En outre, en plus de fournir les premiers soins, ils apprennent aux personnes réfugiées dans les abris souterrains à les prodiguer elles-mêmes. On estime que 6,5 millions de personnes ont été déplacées à l'intérieur de l'Ukraine, dont la majorité sont des femmes et des enfants, des personnes vivant avec un handicap, des personnes âgées et des groupes minoritaires, rapporte le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés. L'IFRC soutient le travail des Sociétés nationales de la Croix-Rouge des pays voisins qui répondent aux besoins des 3,5 millions de personnes qui ont fui l'Ukraine en leur offrant de l'aide en espèces, des abris, des articles de première nécessité, des soins de santé, un soutien psychosocial et des fournitures médicales. Parmi ces groupes, une attention particulière est accordée aux personnes vulnérables, notamment les mineurs non accompagnés, les femmes seules avec enfants, les personnes âgées et les personnes vivant avec un handicap. Pour le matériel audio-visuel y relatif : https://www.ifrcnewsroom.org Contacts médias: En Ukraine: Caroline Haga, +358 50 5980500, [email protected] En Pologne: Jenelle Eli, +1 202 603-6803, [email protected] A Budapest: Kathy Mueller, +1 226 376-4013 [email protected] A Genève: Anna Tuson, +41 79 895 6924, [email protected]

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«En Ukraine, les besoins augmentent chaque jour », déclare le Président de la Croix-Rouge.

Bucarest, 21 mars 2022 - Alors que le plus grand réseau humanitaire du monde répond à la crise qui se déroule en Europe, son équipe dirigeante revient d'Ukraine avec un avertissement sur les jours et les semaines à venir - et réaffirme que la Croix-Rouge renforcera son soutien à l'intérieur et à l'extérieur des frontières. Francesco Rocca, Président de la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), s'est entretenu avec quelques-uns des 6 000 volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne qui apportent leur aide à des familles vivant les pires semaines de leur vie. «La réalité dévastatrice de l'Ukraine est que les besoins augmentent chaque jour. Dans un contexte de violence accrue et de rupture de la chaîne d'approvisionnement, la livraison de biens essentiels dans de nombreuses régions du pays devient plus difficile, et non plus facile. Répondre à une crise de cette ampleur nécessite un travail d'équipe, c'est pourquoi nous travaillons main dans la main avec la Croix-Rouge ukrainienne sur le terrain afin de faire savoir aux populations qu’elles ne sont pas seules. Jamais»déclare M. Rocca. Depuis le début du conflit, la Croix-Rouge ukrainienne a distribué des centaines de tonnes de biens essentiels et les membres de l'équipe ont soutenu l'évacuation d'environ 57 000 personnes d'Energodar, de Sumy, de la région de Kviy, de Kharkiv et de la région de Kherson. La Croix-Rouge ukrainienne ne se contente pas de fournir les premiers secours, elle les enseigne également aux personnes qui se réfugient dans les sous-sols et les abris. En Ukraine, personne n'est épargné par le conflit en cours. On estime que 18 millions de personnes - soit un tiers de la population - auront besoin d'une aide humanitaire. «Les volontaires de la Croix-Rouge ukrainienne ont perdu des maisons, des communautés et des êtres chers. Pourtant, ils continuent à apporter aide et réconfort aux familles dans le besoin. Je suis humblement touché par leur résilience et leur engagement humanitaire au milieu du conflit.» ajoute M. Rocca. S'exprimant depuis la frontière roumaine à Siret, M. Rocca a souligné la nature altruiste des membres des communautés européennes qui accueillent les plus de 3 millions de personnes qui ont fui l'Ukraine. Après la Pologne, la Roumanie a reçu le deuxième plus grand nombre de personnes traversant ses frontières en quête de sécurité : plus de 500 000 selon l'Agence des Nations unies pour les réfugiés. Depuis le premier jour, les équipes de la Croix-Rouge roumaine travaillent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 aux postes-frontières, fournissant de la nourriture, de l'eau, des couches, des produits d'hygiène féminine, des gants chauds et d'autres produits de première nécessité. La Croix-Rouge roumaine offre des cartes SIM et des stations de recharge pour téléphones portables afin d'aider les personnes qui ont été séparées de leurs proches en Ukraine à reprendre contact. De nombreuses personnes qui ont traversé la frontière demandent simplement une tasse de café ou de thé. Une aide apparemment simple comme celle-ci peut offrir aux familles une tranquillité d'esprit dans un moment désespéré. «Nous avons fourni plus de 400 tonnes d'aide aux personnes touchées par le conflit, mais une boisson chaude et un accueil chaleureux sont les choses que beaucoup de ceux qui fuient disent apprécier le plus»déclare M. Rocca. Pour plus d'informations ou pour organiser une interview: En Roumanie et en Ukraine: Tommaso Della Longa, +41 797 084 367, [email protected] En Roumanie: Jenelle Eli, +1 202 603 6803, [email protected] A Budapest: Kathy Mueller, +1 226 376 4013, [email protected] A Genève: Benoit Matsha-Carpentier, +41 79 213 24 13, [email protected]

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Russie-Ukraine: Conflit international armé

Deux ans après l'escalade du conflit armé international en Ukraine, la dévastation continue d'affecter tous les aspects de la vie des gens. Parmi les millions de personnes qui ont fui, beaucoup ne peuvent pas rentrer, et celles qui restent sont confrontées à des conditions désastreuses, avec un accès limité à l'eau, à la chaleur, aux soins de santé et à d'autres services essentiels. Les conséquences sur la santé mentale des personnes, à l'intérieur ou à l'extérieur de l'Ukraine, ne cessent de s'aggraver. Une étude récente, commandée par l'IFRC, a révélé que plus de la moitié des personnes touchées ont encore des besoins urgents non satisfaits qui obligent beaucoup d'entre elles à s'endetter ou à accepter des emplois sous-payés, marginalisés ou dangereux. Cet appel d'urgence permet à l'IFRC de soutenir la Croix-Rouge ukrainienne et d'autres sociétés nationales de la région qui se tiennent aux côtés des communautés, fournissant une aide humanitaire cruciale et à long terme pour répondre à un large éventail de besoins, de l'aide en espèces aux services de santé mentale.

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Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge lance un appel de 250 millions de francs suisses pour venir en aide aux personnes touchées par le conflit en Ukraine

Genève, 1er mars 2022 - Avec la situation humanitaire en Ukraine et dans les pays voisins qui se détériore rapidement, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) craignent que des millions de personnes ne soient confrontées à des difficultés et des souffrances extrêmes si l'accès à l'aide humanitaire n'est pas amélioré et si celle-ci n'augmente pas rapidement. Pour répondre à ce besoin soudain et massif, les deux organisations lancent ensemble un appel de 250 millions de francs suisses (272 millions de dollars). Le CICR lance un appel de 150 millions de francs suisses (163 millions de dollars) pour ses opérations 2022 en Ukraine et dans les pays voisins. Le Directeur Général du CICR, Robert Mardini, déclare à cet effet: "L'escalade du conflit en Ukraine fait des ravages. Le nombre de victimes ne cesse d'augmenter tandis que les établissements de santé peinent à faire face. Nous constatons déjà des perturbations à long terme dans l'approvisionnement régulier en eau et en électricité. Les personnes qui appellent notre ligne d'assistance téléphonique en Ukraine ont désespérément besoin de nourriture et d'abris. Pour répondre à cette urgence massive, nos équipes doivent pouvoir opérer en toute sécurité pour accéder aux personnes dans le besoin." Dans les semaines à venir, le CICR intensifiera ses efforts pour réunir les familles séparées, fournir de la nourriture et d'autres articles ménagers aux personnes déplacées à l'intérieur du pays, sensibiliser davantage les populations sur les zones souillées par des munitions qui n'ont pas explosé, et poursuivre son travail pour que les dépouilles soient traitées avec dignité et que les membres des familles des défunts puissent faire leur deuil et trouver un apaisement. Il faut maintenant assurer le transport de l'eau par camion et d'autres formes d'approvisionnement d'urgence. Le soutien apporté aux établissements de santé sera accru, l'accent étant mis sur la fourniture de matériel et d'équipements pour soigner les personnes blessées par des armes. L'IFRC lance un appel de 100 millions de francs suisses (109 millions de dollars) afin de soutenir les Sociétés nationales de la Croix-Rouge pour qu'elles puissent venir en aide à deux millions de personnes dans le besoin en raison de l'intensification des hostilités en Ukraine. Parmi ces groupes, une attention particulière sera accordée aux personnes vulnérables, notamment les mineurs non accompagnés, les femmes seules avec enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées. L'investissement sera considérablement accru dans le renforcement des capacités des équipes de la Croix-Rouge en Ukraine et dans les pays voisins afin de soutenir l'action humanitaire menée localement. Ces équipes ont déjà mobilisé des milliers de volontaires et d'employés et fournissent au plus grand nombre de personnes possible des abris, des articles de première nécessité, des fournitures médicales, un soutien psychosocial et en matière de santé mentale, ainsi qu'une aide financière polyvalente. Le Secrétaire Général de l'IFRC, Jagan Chapagain, a déclaré : "Au milieu de tant de souffrances, il est réconfortant de voir le niveau de solidarité mondiale. Les besoins des personnes touchées par le conflit augmentent d'heure en heure. La situation est très désespérée pour beaucoup. Une réponse rapide est nécessaire pour sauver des vies. Nos Sociétés nationales membres sont particulièrement bien placées pour répondre et, dans certains contextes, elles sont le seul acteur capable de fournir une assistance humanitaire à grande échelle, mais elles ont besoin de soutien pour y parvenir. J'en appelle à la solidarité mondiale pour intensifier l'aide aux personnes qui souffrent à cause de ce conflit." Pour plus d'informations ou pour organiser des interviews : A Genève: Anna Tuson, +41 79 895 6924, [email protected] A Budapest: Corinne Ambler, +36 704 306 506, [email protected] A Genève: Florian Seriex, +41 79 574 06 36, [email protected] AGenève: Jason Straziuso, +41 79 949 3512, [email protected]

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La Croix-Rouge fournit une assistance vitale à des centaines de milliers de personnes déplacées d'Ukraine

Budapest/Genève, 28 février 2022 - Le conflit en Ukraine s'annonce comme l'une des plus grandes urgences humanitaires en Europe pour les années à venir, déclare la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). Alors que les combats se poursuivent pour la cinquième journée, des millions de personnes en Ukraine ont désespérément besoin d'eau potable et de nourriture, car les routes sont devenues inaccessibles et l'approvisionnement en eau et en électricité a été interrompu. Les besoins les plus pressants sont les soins médicaux d'urgence, les médicaments, l'eau potable et les abris pour les personnes qui ont dû quitter leur maison. Ces derniers jours, la Croix-Rouge ukrainienne a dispensé une formation en premiers secours à plus de 2 000 personnes réfugiées dans des stations de métro et des abris anti-bombes afin qu'elles puissent contribuer à soigner leur famille et leurs amis en cas de besoins. Ses volontaires participent à l'évacuation des personnes handicapées et les équipes d'intervention d'urgence aident les pompiers, les équipes médicales et de protection civile - ce qui contribue à sauver de nombreuses vies. La Société nationale a déjà distribué l'intégralité de son stock de 30 000 colis alimentaires et d'hygiène pour les personnes en déplacement. Les volontaires aident également dans les centres d'accueil installés dans les écoles et coordonnent leur action avec la Croix-Rouge polonaise pour aider les personnes à la frontière. «Nos équipes sont pleinement engagées à aider autant de personnes que possible. En ce moment, il est souvent trop dangereux d'être à l'extérieur et nous ne pouvons pas atteindre les gens sans risquer notre propre vie, mais nous continuons à faire de notre mieux. Pourtant, ces derniers jours, plus de mille personnes se sont inscrites comme volontaires de la Croix-Rouge, ce qui montre à quel point les gens sont désireux d'aider leur communauté en ces temps sombres», déclare Maksym Dotsenko, directeur général de la Croix-Rouge ukrainienne. En raison du conflit armé, des centaines de milliers de personnes ont quitté leur domicile et ont trouver refuge dans les pays voisins. À la date du 28 février après-midi, le HCR rapporte qu'au moins 500 000 personnes sont déjà sorties de l'Ukraine, mais ce nombre augmente d'heure en heure alors que les gens font la queue aux points de passage frontaliers. Pour soutenir la Croix-Rouge ukrainienne et les Sociétés nationales des pays voisins, l'IFRC a déjà débloqué un million de francs suisses de son Fonds d'urgence pour les secours en cas de catastrophe, en prévision d'un appel d'urgence de plusieurs millions de francs qui sera lancé demain. Les équipes de la Croix-Rouge en Croatie, Hongrie, Moldavie, Pologne, Roumanie, Russie et Slovaquie se sont immédiatement mobilisées pour aider les personnes arrivant d'Ukraine. Des logements temporaires ont été installés le long des frontières pour offrir un abri ou un répit pour la nuit. Les volontaires distribuent de la nourriture, de l'eau, de la literie, des vêtements et des articles de première nécessité des deux côtés de la frontière et fournissent des soins médicaux et un soutien psychosocial à ceux qui en ont besoin. Ils distribuent également des cartes SIM, afin que les gens puissent rester en contact avec leurs proches. "Il est déchirant de voir tant de tragédies individuelles se dérouler à notre porte. Les acteurs humanitaires tels que les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge doivent pouvoir accéder en toute sécurité aux personnes blessées, affamées et désespérées, quels que soient leur identité et leur lieu d'habitation. Il n'y a pas de fin en vue pour ce conflit, et il est impossible de dire quand les gens pourront rentrer chez eux en toute sécurité. En attendant ce jour, nous serons là pour les soutenir", déclare Birgitte Bischoff Ebbesen, directrice régionale de l'IFRC pour l'Europe. Pour plus d'informations, veuillez contacter : ABudapest: Nora Peter, +36 70 265 4020, [email protected] ABudapest: Corinne Ambler, +36 704 306 506, [email protected] AGenève: Caroline Haga, +358 50 598 0500, [email protected] Photos et videos: Ukraine: https://shared.ifrc.org/c/1240 Romanie: https://shared.ifrc.org/c/1247 Hongrie: https://shared.ifrc.org/c/1242 Croatie: https://shared.ifrc.org/c/1248 Pologne: https://shared.ifrc.org/c/1239 Slovaquie: https://shared.ifrc.org/c/1243 Russie: https://shared.ifrc.org/c/1249

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#PowerToBe lancement d'une campagne visant à modifier la perception sur les réfugiés

Ankara/Berlin, 18 janvier 2022 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé une campagne visant à lutter contre les perceptions négatives des réfugiés à un moment de plus en plus critique en Europe. La campagne #PowerToBe suit quatre Syriens passionnés vivant en Turquie - Hiba, une musicienne, Eslam, un illustrateur, Ibrahim, un nageur et Mohammed, un amateur de café - qui reprennent le contrôle de leur vie grâce à l'aide d'une assistance mensuelle en espèces financée par l'UE, leur donnant finalement plus de pouvoir pour être eux-mêmes. Les quatre protagonistes rencontrent chacun numériquement des personnes influentes d'Allemagne, d'Italie, de Suède, de Turquie, du Portugal et de Pologne qui partagent une passion commune pour la musique, l'art, les sports nautiques et le café. La campagne montre comment des personnes de tous horizons peuvent se connecter les unes aux autres à hauteur d'yeux malgré les différences de langue ou d'origine. Dans le cadre de la campagne #PowerToBe, Eslam, quinze ans, s'entretient avec le célèbre illustrateur allemand Steffen Kraft, l'artiste de rue et peintre italienne Alice Pasquini et l'artiste de rue suédois Johan Karlgren sur sa passion pour l'illustration. "Dessiner beaucoup m'a aidé à montrer au monde, même si ce n'est qu'un peu, ce qui s'est passé en Syrie", dit Eslam. Ibrahim, qui est devenu paralysé pendant le conflit en Syrie, s'entretient avec Kris Kolanus, plongeur professionnel polonais, de la liberté et de l'absence de limites qu'ils ressentent tous deux dans l'océan. "Même si beaucoup de choses peuvent m'entraver, j'essaie de faire quelque chose. Pour l'année prochaine, je me prépare à traverser le Bosphore à la nage pour la compétition." Mohammed, père de deux enfants, s'entretient avec les fournisseurs turcs de grains de café Hasibe et Ümit de sa passion et des souvenirs liés au café. "Quand nous sommes arrivés en Turquie, dans une maison vide, nous n'avions rien du tout. Des frères turcs nous ont aidés, nous ont donné quelques meubles." Ils ont goûté son café et lui ont dit que c'était "le meilleur qu'ils aient jamais eu". Hiba, qui fréquente désormais une école de musique à Istanbul, s'est mise en relation avec l'auteur-compositeur-interprète portugais April Ivy, avec qui elle a écrit et chanté une chanson. "J'aime donner de l'espoir aux gens, car quelles que soient les difficultés que nous traversons, il y a aussi de belles choses qui se produisent", explique Hiba. La Turquie abrite actuellement la plus grande population de réfugiés au monde, avec près de quatre millions de personnes qui tentent de reconstruire leur vie. Environ 3,7 millions d'entre eux sont des Syriens qui ont fui le conflit qui a dévasté leur pays. Financé par l'Union européenne, le plan d'aide sociale d'urgence (ESSN) est le plus grand programme humanitaire de l'histoire de l'UE. Il fournit une aide mensuelle en espèces, via des cartes de débit, à près de 1,5 million de réfugiés vulnérables en Turquie. L'ESSN est mis en œuvre par le Croissant-Rouge turc et l'IFRC, en coordination avec le gouvernement turc. L'aide en espèces permet de soulager les réfugiés d'une année exceptionnellement difficile où beaucoup d'entre eux sont confrontés à une aggravation de la dette et de la pauvreté en raison des impacts secondaires du COVID-19. L'aide en espèces permet à des personnes comme Hiba, Eslam, Mohammed et Ibrahim d'avoir la liberté et la dignité de décider elles-mêmes comment couvrir leurs besoins essentiels comme le loyer, le transport, les factures, la nourriture et les médicaments. En même temps, elle leur donne la possibilité de réinvestir dans les communautés qui les accueillent, en soutenant l'économie locale turque. Cette année, nous avons vu les communautés vulnérables de réfugiés s'enfoncer davantage dans les difficultés, mais nous avons aussi vu leur espoir et leur force. À travers cette campagne, nous avons voulu mettre en lumière les contributions et la résilience dont ils font preuve malgré tous les défis. Lorsqu'ils reçoivent le soutien adéquat, le potentiel des réfugiés est infini. Jagan Chapagain Secrétaire Général de l'IFRC Hiba, Eslam, Ibrahim et Mohammed ont dû tout laisser derrière eux, mais ils se sont accrochés à leurs rêves et ont continué à les poursuivre avec passion. Le programme ESSN est une bouée de sauvetage pour eux et pour 1,5 million d'autres réfugiés vulnérables en Turquie, dont beaucoup ont été particulièrement touchés par la pandémie de coronavirus. Nous sommes fiers de voir la différence tangible qu'il apporte en leur donnant la possibilité de faire des choix pour leur vie. Janez Lenarčič Commissaire européen chargé de la gestion des crises Plus d'informations Cliquez ici pour télécharger plus de détails sur la campagne #PowerToBe, notamment de brèves informations sur chacune des personnes bénéficiant de l'aide de l'ESSN et sur les influenceurs qui y participent. You can also visit the #PowerToBe website and learn more about the ESSN on our website here. Vous pouvez également visiter le site web #PowerToBe et en savoir plus sur l'ESSN sur notre site web ici. Pour organiser des entretiens, veuillez contacter : A Berlin: Samantha Hendricks (Social Social), +49 1577 495 8901, [email protected] En Turquie: Nisa Çetin (Turkish Red Crescent), +90 554 830 31 14, [email protected] En Turquie: Corrie Butler (IFRC), +90 539 857 51 98, [email protected] En Turquie: Lisa Hastert (ECHO), +90 533 412 56 63. [email protected]

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Syrie : Un hiver extrêmement rigoureux fait grimper les besoins humanitaires aigus au plus haut niveau jamais atteint

Damas/Beyrouth, 27 janvier 2022 - Les conditions hivernales extrêmes mettent en danger immédiat des communautés déjà submergées par des crises qui se chevauchent, ce qui se traduit par un niveau de besoins humanitaires aigus jamais atteint en Syrie, alerte la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). Dans de nombreuses régions, cet hiver a été l'un des plus froids de la dernière décennie, avec des tempêtes de neige et des températures négatives. L'IFRC est profondément préoccupée par la situation dans le pays, car le nombre de personnes ayant besoin d'une aide humanitaire est le plus élevé depuis le début de la crise. Selon l'ONU, un total de 14,6 millions de personnes ont besoin d'aide, soit 1,2 million de plus qu'en 2021. 6,9 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur du pays. Mads Brinch Hansen, chef de la délégation de l'IFRC en Syrie, a déclaré à cet effet : "Le froid exceptionnel rend la vie de nombreuses personnes encore plus difficile dans toute la Syrie, en particulier les communautés déplacées vivant dans des abris temporaires qui n'ont pas de vêtements ou de chauffage appropriés pour des températures négatives. "La situation en Syrie est pire que jamais. Le prix des produits de base tels que la nourriture et le carburant est monté en flèche, ce qui les rend inabordables pour la majorité des gens, l'escalade de la violence s'intensifie et le COVID-19 continue de faire peser une charge supplémentaire sur les communautés. Dans le même temps, le financement des acteurs humanitaires se réduit." Eng. Khaled Hboubati, président du Croissant-Rouge arabe syrien (CRAS), a déclaré : "Chaque jour, nos volontaires à Hassakeh et partout en Syrie voient plus de personnes qui demandent de l'aide, plus d'enfants qui sont sans vêtements d'hiver au milieu de la tempête. La situation s'aggrave avec la pandémie de COVID-19 et les sanctions économiques qui compliquent notre réponse humanitaire. "Nous continuerons à faire de notre mieux pour soulager les souffrances de millions de personnes et préserver leur dignité. Nous avons besoin du soutien des partenaires et des donateurs pour rétablir les moyens de subsistance des populations et garantir des solutions durables pour accélérer le relèvement." Hassakeh, où près de 45 000 personnes ont été déplacées par les récentes violences à la prison de Sina'a, est l'une des régions les plus durement touchées, les températures négatives ayant fait de cet hiver l'un des plus froids de l'histoire récente. La neige a également recouvert le camp d'Al-Hol, qui accueille plus de 60 000 personnes déplacées. Le Croissant-Rouge arabe syrien reste le principal acteur humanitaire dans le pays avec des milliers de bénévoles qui répondent aux besoins aigus causés par le conflit, la crise économique et le COVID-19 ainsi que la vague de froid. À Hassakeh, le Croissant-Rouge arabe syrien joue un rôle clé dans l'évacuation et la fourniture de services médicaux et d'eau potable aux personnes nouvellement déplacées et aux communautés qui les accueillent. Près de 11 ans après le début du conflit, la Syrie reste l'une des crises humanitaires les plus importantes et les plus complexes au monde. Des maisons et des villes entières ont été complètement détruites, ce qui a entraîné des déplacements massifs. Selon l'ONU, 90 % de la population syrienne vit sous le seuil de pauvreté et 70 % est confrontée à des pénuries alimentaires aiguës - des chiffres qui n'ont pas connu d'amélioration ces dernières années en raison du ralentissement économique, de l'instabilité et des catastrophes provoquées par le changement climatique. En 2021, la Syrie a connu la pire sécheresse depuis plus de 50 ans. Pour intensifier la réponse humanitaire du Croissant-Rouge arabe syrien et répondre aux besoins croissants, l'IFRC appelle les partenaires et les donateurs à continuer de faire preuve de solidarité envers la population syrienne. Le financement est plus urgent que jamais pour que les Syriens puissent couvrir leurs besoins essentiels et conserver une vie digne. Pour plus d'informations: A Beyrouth: Jani Savolainen, IFRC, [email protected], +961 70372812 A Damas: Rahaf Aboud, Croissant-Rouge arabe syrien, [email protected], +963 959999853 Lire plus: Plan pays de l'IFRC pour la Syrie Pour les rédacteurs: À propos du Croissant-Rouge arabe syrien: Le Croissant-Rouge arabe syrien (CRAS) est le principal acteur humanitaire en Syrie. Il compte plus de 13 500 employés et volontaires répartis dans 14 branches et 97 sous-branches dans tout le pays. Chaque année, le CRAS apporte une aide humanitaire à 5,6 millions de personnes. A propos de l'IFRC: La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) est le plus grand réseau humanitaire du monde. Elle comprend 192 sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui s'emploient à sauver des vies et à promouvoir la dignité dans le monde entier. Avec une délégation permanente en Syrie depuis 2007, l'IFRC a joué un rôle central en fournissant des services humanitaires et en soutenant le Croissant-Rouge arabe syrien (CRAS) dans son développement organisationnel et stratégique et dans le renforcement de la capacité opérationnelle du CRAS.

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Bangladesh: Mouvements des population

Plusieurs années après le début du déplacement massif de personnes de Rakhine, au Myanmar, vers le Bangladesh, la grande majorité des personnes déplacées (environ 896 879 personnes) dépendent entièrement de l'aide humanitaire pour répondre à leurs besoins quotidiens. L'IFRC et le Croissant-Rouge du Bangladesh (CRBD) soutiennent à la fois les personnes déplacées et les communautés d'accueil depuis le début de cette crise persistante. Notre appel révisé marque une nouvelle phase de notre soutien au Croissant-Rouge du Bangladesh afin de l'aider à fournir une assistance de grande envergure aux populations de Cox's Bazar et de l'île de Bhashan Char.

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L’IFRC renforce son assistance humanitaire alors qu'un nombre record de migrants traverse la périlleuse jungle de Darien

Panama/Genève, 20 septembre 2021 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) intensifie ses efforts pour fournir une protection et une assistance humanitaire aux migrants qui traversent la jungle de Darien, l'une des routes migratoires les plus dangereuses au monde. Entre janvier et août 2021, 70 376 migrants (dont 13 655 enfants) ont traversé la jungle panaméenne, un chiffre équivalent au nombre total de migrants au cours des cinq dernières années. Ces dernières années, la jungle de Darien est devenue un point de transit commun pour les migrants qui se dirigent vers le nord, mais les derniers chiffres dépassent largement ceux de 2016, lorsque 30 000 personnes ont fait la traversée pendant toute l'année. En comparaison, rien qu'en août 2021, 25 361 personnes ont emprunté cet itinéraire. Martha Keays, Directrice régionale pour les Amériques à l’IFRC, a déclaré : "Alors que la pandémie et ses impacts persistent, le nombre de migrants traversant la jungle de Darien a atteint des sommets historiques cette année. Au Panama, nous avons vu entre 600 et 1 300 personnes entrer dans le pays chaque jour. Les migrants sont confrontés à de nombreux risques au cours de leur périple dans la jungle et présentent souvent des signes de traumatisme physique et mental. La Croix-Rouge est là pour les aider en répondant à leurs besoins fondamentaux, tels que l'eau potable, l'assainissement, les soins de santé, la protection, l'information et le soutien psychologique." Face au nombre croissant de personnes traversant la jungle de Darien, l’IFRC a activé son Fonds d'urgence pour les secours en cas de catastrophe (Disaster Relief Emergency Fund - DREF) afin de renforcer le soutien aux migrants, en collaboration avec la Croix-Rouge panaméenne. La réponse humanitaire est axée sur la distribution d'eau potable, la promotion de l'hygiène communautaire et personnelle et la distribution d'articles essentiels, tels que des moustiquaires. Elle comprend également la fourniture de soins de santé et de services de protection, ainsi que le renforcement des capacités à fournir un soutien psychologique. Par ailleurs, le DREF aide la Croix-Rouge du Costa Rica à se préparer à une éventuelle augmentation du nombre de migrants transitant par le Costa Rica. En Colombie, à la fin du mois d'août 2021, plus de 10 000 migrants attendaient dans le village de Necoclí à la frontière entre la Colombie et le Panama, un point d'entrée dans la jungle de Darien. La Croix-Rouge colombienne leur fournit des informations sur leur itinéraire, distribue des équipements de protection individuelle contre le COVID-19 et fournit des services de santé et de protection pour aider les communautés vulnérables. Selon les autorités panaméennes, des migrants d'une quarantaine de nationalités ont traversé la jungle de Darien cette année. Ils sont issus de pays asiatiques et africains, tels que l'Angola, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Nigeria, le Pakistan et l'Ouzbékistan, mais aussi d'Amérique latine et des Caraïbes. Beaucoup de personnes sont haïtiennes et cubaines, et on constate également une augmentation du nombre de migrants vénézuéliens. "Certaines personnes qui traversent actuellement la jungle de Darien ont quitté leur pays il y a des années pour commencer une nouvelle vie en Amérique du Sud. Mais les disparités socio-économiques, la stigmatisation, la discrimination et la pandémie de COVID-19 leur ont fait perdre leur emploi ou leur maison, et elles se retrouvent aujourd'hui face à des options impossibles, comme migrer une nouvelle fois. L'accès aux services de base, tels que la nourriture, l'eau, l'assainissement, les soins médicaux, le logement, les informations essentielles et l'accès aux vaccins COVID-19 doit être garanti à tous, quel que soit le statut juridique", a ajouté Martha Keays. L’IFRC et son réseau de Sociétés nationales de la Croix-Rouge ont mis en place un système de surveillance pour suivre les mouvements de population du Cône Sud vers le Guatemala, y compris les routes migratoires à travers les pays andins, la jungle de Darien et l'Amérique centrale. Elles suivent également l'évolution de la situation humanitaire en Haïti et en Afghanistan, car l'augmentation des besoins humanitaires dans ces pays pourrait entraîner d'autres déplacements et migrations le long de la route de Darien. Au Panama, l’IFRC et la Croix-Rouge panaméenne, avec le soutien de l'Union européenne, de l'UNICEF et d'autres partenaires, répondent aux besoins des migrants qui traversent la jungle de Darien depuis trois ans. Depuis 2019, ils ont fourni plus de 20 000 interventions humanitaires, notamment un soutien psychosocial, des soins de santé, un accès à l'eau et des informations sur la route migratoire. Pour plus d'informations et pour organiser des entretiens, veuillez contacter: À Panama : Susana Arroyo Barrantes, + 506 8416 1771, [email protected] À Genève: Nathalie Perroud, +41 79 538 14 71, [email protected]

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Mouvement de population en Méditerranée centrale : Service d'aide humanitaire en mer

Ces dernières années, on a constaté une forte augmentation du nombre de migrants qui tentent la route mortelle de la Méditerranée centrale.Cette opération d'urgence vise à obtenir un total de 2,4 millions de francs suisses pour permettre à l'IFRC de fournir des services humanitaires sur la section maritime de cette route. L'IFRC travaille en partenariat avec SOS Méditerranée dans le but de réduire les souffrances humaines et de prévenir la mortalité grâce à un navire de sauvetage entièrement capable de porter secours.

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Soutenir les personnes en déplacement

Le principe fondamental d'humanité sous-tend l'ensemble de nos travaux sur les migrations et les déplacements. Quel que soit leur statut juridique, les États doivent protéger la sécurité, la dignité et le bien-être de tous les migrants et veiller à ce qu'ils aient accès aux services essentiels. Découvrez nos politiques, résolutions et stratégies qui guident notre travail quotidien de soutien aux personnes en déplacement.

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Migration: Nos programmes

Partout dans le monde, nos 191 Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sont une bouée de sauvetage pour les migrants vulnérables et les personnes déplacées, où qu'elles soient et où qu'elles se trouvent.

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Migration et déplacement

Les migrations et les déplacements posent certains des plus grands défis humanitaires de notre époque. Notre travail d'aide aux personnes en mouvement se concentre à sauverlesvies et à prévenir la souffrance. Nous aidons également les personnes à faire face aux risques et aux défis liés à la migration et travaillons à protéger et restaurer leur dignité.

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